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[RP] Maison close de la rose noire

--Tadzio
[Stupeur et tremblement]

Pas dans ses plans ? Un imprévu ? Eh bien, ce genre d'imprévu pouvait bien survenir plus régulièrement, cela ne chagrinerait pas particulièrement le courtisan. D'autant lorsqu'il était question de délais aussi affreusement longs que "plusieurs lunes" ! L'arme n'était qu'un prétexte, et ils le savaient tous les deux, mais en ce qui le concernait elle pouvait trouver tous les prétextes du monde.

Etait-ce de l'indécision, dans son regard ? Non, déjà elle faisait mine de vouloir se diriger vers le comptoir, sortant une bourse d'un endroit qui serait moins gênant lorsque le moment viendrait de payer les consommations. Tadzio lui offrit son bras pour la guider jusqu'à Emilia, non sans glisser à voix basse :


Plus maligne, assurément, mais j'espère que j'aurai le loisir de vérifier ce que vous avez fait de l'autre...

Peut-être qu'elle l'avait perdue dans ses jupons, et avait besoin d'aide pour la retrouver ?
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[ Salon, Grand Dieu qu’il fait soif!]

Le bras se tend courtoisement et la Red s’en saisit lentement. Au murmure prononcé, elle laisse échapper un léger rire qui s’accompagne d’un regard espiègle lancé au jeune homme. Elle qui avait eu une journée des plus contrariantes, se montre d’une humeur bien plus " souple " que la veille. Peut être parce qu’elle avait effectivement besoin de se détendre?

_ L’autre? Hum… elle demeure bien au chaud… mais chaque loisir à son temps. Savourons donc quelque chose à boire pour le moment.

Le salon s’est rapidement vidé, et les couples éphémères se sont retirés. Un regard se pose furtivement sur l’escalier.
Arrivé au comptoir, que seule une femme occupe désormais, la Red abandonne le bras de Tadzio pour sortir quelque écus de sa bourse. Les rondelles cuivrées tintent sur le bois dans un bruit caractéristique et l’index gracile de la blonde arrête la course de l’une d’elle d’une pression sur sa tranche.

_ Jeune fille?

Le perles métalliques se rivent sur le visage juvénile qu’elle détaille un instant.

_ Pourriez-vous nous servir? Pour ma part, je vous laisse le choix, j’aimerais simplement quelque de " rouge "…

La Red aime les choses en plein, ou ne les aime pas et il en va de même de son amour pour cette couleur écarlate. Un regard interrogateur se pose sur Tadzio, ne sachant pas s’il souhaite boire ou non. Dans l’attente de sa réponse, l’angélique se plait à savourer chaque détaille de son visage. Arf! Pour sûr, cet homme qu’elle n’aura connue que l’espace de deux nuits éphémères lui manquera bien assez pour avoir envie de revenir dans cette ville.

Jouant avec l’écu toujours coincé sous son index, elle observe du coin de l’œil la jeune fille du comptoir.

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--Enzo


[ La chambre...Apparence et Subtilité...Tout un Art...]

Enzo savait que la plupart des femmes pouvaient simuler. Qu'elles avaient le don et l'Art de ne donner que ce que l'homme pouvait prendre comme de l'auto-satisfaction personnel. Aprés tout, il n'était pas censé être le professionnel qui donne du plaisir, cela ne devait pas être à lui de le faire mais à elle. Il voulait juste savoir, comprendre, et reconnaitre à ses expressions, les instants de pure délice et ceux où la Rouquine, ressentait comme de la déception. Il n'était pas bien difficile de savoir. Pourtant, pour rien au monde, quand il ressentit qu'elle ne le trouvait pas à la hauteur, il n'aurait souhaiter entendre ni savoir ce qu'elle pouvait penser. Il n'en était pas moins homme pour autant fait de chair et de sang. Resté à savoir maintenant qui des deux n'avait pas fait sa part de travail. Il facilita un peu la tâche, en venant enrouler la deuxiéme jambe autour de sa taille, pour la porter contre lui, en prenant soin de pas sortir, pas bouger d'un millétre en son antre. Il la serra trés délicatement contre lui pour à peine pivoter et venir par quelques pas la déposer avec grande douceur sur le lit, et l'allonger. Son regard fiévreux parcourait son visage avec attention. Suspendu au-dessus d'elle, de ses mains bien à plat sur le lit, les bras tendus. Son corps sur le sien, dans un mouvement de va et vient lascif, que chaque partie puisse sentir l'autre et en apprécier les formes généreuses. Il fléchit doucement ses bras pour venir se tenir sur un de ses avant-bras, sa main sur le haut de son visage, pour venir caresser ses cheveux avec douceur, et son front de son pouce par de petits mouvements rotatifs.Il détaille chacun de ses traits, le grain de sa peau, ses yeux bleus d'une profondeur qui vous arracherait les meilleurs intentions. Puis sa descente vertigineuse sur ses lévres exquises qui devaient avoir le goût de leurs boissons respectives comme leurs bouches, encore sous les vapeurs chaudes des senteurs alcoolisées. Enzo n'avait pas donné le frémissement escompté à la Rouquine. Tout simplement, parce que dés le début, elle avait vu en lui, un jeune jouvenceau timide avec lequel elle se régalerait de le voir se perdre entre les draps et ne point savoir s'y prendre. Elle aurait eu les pleins pouvoir sur lui et par idem compassion professionnelle, elle aurait tût tous les défauts sous un le prétexte de son inexpérience. Quel était le pire: ne pas savoir ce qui est pardonnable ou de savoir et de ne pas faire d'effort, et aller trop vite. Et puis, ce n'était que le début à moins que la besogne doive se faire dans un temps réparti comme un travail à la chaine.

Enzo ne se formalisait pas. Ce qu'il pouvait ressentir, il ne le faisait pas comprendre ou ressentir. Juste quand il fallait mais jamais, il ne dissimulait sous un armadas de soupires, de gémissements. S'il se laissait aller ainsi, c'est qu'il le ressentait vraiment et on n'avait pas à tromper autrui sur ce qu'il en était. Même si ce n'était pas l'endroit pour un apprentissage, il trouvait plus souhaitable de guider, et exprimer son insatisfaction plutôt de laisser dans l"ignorance. Ceci dit, cela n'avait aucune importance. Il était passé du côté du client. Peut-être en avait-il perdu le sens réel de sa venue ici et qu'il ne voulait pas autre chose. L'humain est si complexe et ses désirs si changeants.Cela était-il si grave en soi...Tout cela resterait entre ses quatre murs. Quoiqu'il en sourit. Peut-être pas...Trés certainement qu'entre collégues et qu'avec la Dame Rouge, elles devaient se dévoiler les petits secrets particuliers de chaque client.

Il la fixa droit dans les yeux. Une de ses mains se glissant dans son dos, doucement ses doigts effleurérent sa colonne. Ils filent vers la descente vertigineuse de la cambrure de ses reins et ce en parfaite harmonie avec le mouvement de leurs corps qui s'offrent l'un à l'autre. Doucement, sa main caresse ses reins et suit ce va et vient incessant qu'ils prennent en cadence avec les siens. La main maintenant, guide, s'empreigne, ondule. Creuse dans ses reins pour mieux les retenir à chaque envolée de plus de plus rapide qui s'éloigne rapidement des reins masculins pour mieux revenir se coller à eux. Effleure, à nouveau. Suggére une curiosité à la naissance de ses fesses mais ne s' aventure pas, pas maintenant. Reste bien en ce creux, cette cambrure exaltante.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : la carte du rouge]


Emilla du coin de l'oeil voit la dame qui a rejoint le félin courtisan se lever, suivie de Tadzio. Vont ils eux aussi monter aux étages? Non, visiblement leurs pas les mènent vers son comptoir et le visage du petit caméléon se fait doux et discret, comme si elle s'effaçait un peu pour laisser à la femme l'illusion de la suprématie féminine en ces lieux. Instinct de dissimulation de la rue qui ici permettait de la rendre plus ou moins fondue au décor. Pour le moment, elle se devait d'être transparent pour ne pas faire d'ombre, regard légèrement baissé, châle serré sur ses épaules.

Bien madame, vous désirez une boisson rouge? Préférez vous un vin léger ou capiteux? Une liqueur de fruits? Cerise, mûre ou cassis? Nature ou épicé?

Les choix sont variés et Emilla cherche à découvrir ce qui conviendrait à la dame. Puis se tournant vers Tadzio, elle attendit de voir s'il voulait boire lui aussi quelque chose.


Rouquine
[Chambre de Rouquine : l'extase, le vraie]

Oh non, elle ne pense pas à un amant, la rouquine... plus maintenant. Sans jamais simuler un plaisir qui n'est pas là, il lui faut pourtant parfois taire ses douleurs, ou ses déceptions. Parfois certains soupirs pouvent être interpretés comme du plaisir, et c'est bien pratique pour ne pas vexer le client. Certains, après tout, n'ont aucune envie d'apprendre ce qu'elle aime...

Mais non, elle n'en est plus à penser à un amant, ou à cacher quoi que ce soit. Oubliés les tétons douloureux, oubliée l'impression qu'il va trop vite... Le plaisir la prend comme une vague, l'empechant de reflechir, et de controler son visage ou sa voix. Il a exaucé son voeu, l'a allongée, et la prend... oh, si délicieusement ! La main sur sa colonne dessine une trainée brulante, et elle s'arque, tete renversée en arrière, les yeux dans les siens, soumis, suppliants...chaque mouvement de son bassin, chaque caresse sur la zone la plus réceptive de son corps est acceuilli par un gémissement de plus en plus fort, voire par son prénom lâché dans un souffle. Et quand ses doigts s'aventurent plus bas encore, là ou l'eglise l'interdit, elle ne retient pas un "oui" fiévreux.

Oh non, elle ne pense plus à un amant, la rouquine...Ses mains lui agrippent le dos, les fesses, elle devore sa bouche qui etouffe ses gémissements, danse sous lui pour accentuer les sensations, de plus en plus vite, comme pour l'encourager... Et puis elle oublie une seconde qu'elle n'est pas censée prendre du plaisir et avant d'avoir pu s'en empêcher...


plus fort, pitié....

Son regard s'agrandit un instant et elle rosit. Certains clients detestent qu'une catin réclame, quoi que ce soit...
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Mme_red
[ Salon ]

Alors qu’elle laisse carte blanche à la demoiselle quant au choix de sa boisson, celle-ci s’enquiert rapidement de savoir ce qu’elle désire. Et bien… soit!
Son doigt qui s’amuse à faire tanguer l’écu d’un côté et de l’autre de sa tranche témoigne de l’intense réflexion dans laquelle elle se plonge. Intense oui, car la Red se connait, bien qu’étant fine amatrice d’alcool elle n’en est pas pour autant une ivrogne. Par conséquent elle ne pourra pas gouter plusieurs boisson sans prendre le risque de finir dans un état un peu…" joyeux" à son gout. Puisqu’il n’y aura qu’un verre, autant le choisir bien et avec soin.

Claquement sec de l’écus qui se retrouve couché par la force de son index. Fin du martyre pour la piécette de cuivre.

_ Et bien se sera une liqueur de fruits. Je vous laisse choisir lequel…

Léger sourire qui s’esquisse sur ses lèvres. Une fois encore, elle détaille la jeunette. Ces visages encore empreint de l’enfance ne la laissent jamais de marbre, et il en va de même pour cette jeune fille qui semble pourtant plus proche d’être une femme qu’une fillette. Ces grand yeux de jades qui semblent encore innocent… L’angélique se perd sur ce visage, le regard emplie de cette affection glaciale qu’elle voudrait dissimuler. Tendresse qui filtre sous l’armure de marbre? D’un mouvement de tête, elle chasse les images qui lui remonte en mémoire. Désagréable sensation, comme la veille, lorsque la petite fille avait débaroulée dans le salon.

Une réflexion tout autre lui vient alors à l’esprit. Il y a quelques jours, alors qu’elle attendait dans une taverne un homme pour parler d’affaire, la Red avait eu un accrochage avec un femme comme on en croise rarement. Cette dernière avait exigée une rencontre afin qu’elle lui délivre quelques informations qu‘elle n‘avait voulut lui révéler sur le moment. Une requête a laquelle elle avait cédé de bien mauvaise grâce. En même temps, qu’en on a un poignard collé contre la taille, on cèderait à n’importe quoi. Douée la gredine, elle avait été d’un sang froid et d’une discrétion sans faille, au point que même Horset, tapis plus loin, n’avait rien remarqué au premier abord.
L’endroit de ce rendez vous? Et bien il était tout choisit: la Rose Noire.

Bien évidement la Red ne pensait pas une seconde se rendre à cette rencontre. Cette femme a été d’une impertinence! Son départ prévue le lendemain lui offre désormais une excuse des plus parfaites. L’angélique n’étant pas menteuse pour autant, elle fera acte de présence… via une lettre.

_ J’ai une petite mission pour vous, demoiselle.

D’un geste souple, le jeune femme tire de son décolleté un petit vélin enroulé. Surprenant de constater tout ce qu’une femme peu cacher entre sa poitrine.

_ Une femme doit me rencontrer ici même, dans les jours a venir et j’aimerais que vous lui remettiez ceci de ma part. Bien sur, tout travail méritant salaire…


Elle pousse vers la jeune fille le rouleau ainsi que la petit bourse de velours dans laquelle sommeil encore quelques écus.

_ Si elle vous demande où voir Mme Red, donnez lui la lettre… si elle ne demande rien, brûlez le vélin. Vous verrez, elle a un visage très… "singulier".


Les perles d’argent se plongent dans les jades pour trouver son accord. Pas bien dur ce qu’elle lui demande et la jeunette y gagne quelque écus de surcroit. Initialement, la Red avait songé laissé cette tâche au gardien, mais étrangement la fille lui inspire bien plus confiance. Elle espère qu’elle acceptera, cela la débarrassera d’un poids et elle pourra alors profiter du reste de sa soirée l’esprit bien tranquille.


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--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : commissions et commissions]


Emilla écoute la demande et réfléchit rapidement, le pourpre de la robe et des lèvres de la dame... ce sera framboise avec une pointe de mûre et un peu de menthe ciselée qui stimule les sens. La petite serveuse prépare avec soin, puis filtre le breuvage pour ne pas déranger avec les feuilles de menthe la dégustation du breuvage. Le verre au galbe rappelant les courbes de la tenue de la Dame, l'ensemble est parfait, le petit caméléon sourit. La voici qui peut donc maintenant répondre à la demande exprimée, l'esprit libéré de la recherche de l'accord idéal du breuvage et de celle qu'il abreuvera.

Je vous écoute ma Dame.

Le regard vert est attentif et sérieux. Petit caméléon analyse, enregistre et stocke la demande.

Une dame, à l'allure singulière, qui vous fera mander. Si elle vient je lui remet le vélin, sinon je le brule. Combien de jours pour l'attente avant le petit bucher?

Ce n'est pas qu'elle a du mal à comprendre, bien au contraire, elle confirme et reformule pour assurer à chacun qu'il n'y a nul quiproquo. Les jades confirment le pacte, la jouvencelle honorera l'accord, la profondeur de ses prunelles est un livre ouvert qui n'a pas de place pour le mensonge à cet instant : mentir et tromper un client, c'est s'assurer qu'il ne remettra pas le pied dans ces lieux et fera courir mauvaise presse sur l'établissement. Emilla tient à sa place à la Rose Noire. Rouleau et bourse de velours disparaissent sous le comptoir. La bourse rejoint les écus des différents clients qui ont déjà consommés ce soir, ce sera à la Dame Rouge de décider ce qu'il en sera fait. Le rouleau est glissé dans les plis du corsage en un lieu que nul n'ira visiter de si tôt.


--Esteline_de_montmorency


[ Chambre 2:... Son inaudible d'une défense qui flanche. ]


Léger tremblement à peine perceptible au contact de la paume qui enveloppe son épaule et la délicatesse des lèvres qui effleure son cou. Esteline ne peut retenir les petits frissons qui courent le long de son échine. Peu à peu une douce chaleur se répand dans tout son corps, faisant céder une à une les barrières qui l'entourent. Encore... encore une retenue dont elle sait être la plus difficile à atteindre, à céder. Les yeux de Jules la déshabillent avant de se fondre en elle et au son de sa voix, elle chancelle.

Esteline...

Pour un peu elle se serait laisser aller contre lui, contre son torse puissant et solide.
A nouveau la voix de Jules se fait entendre dans un grognement chargé de désir contenu.

Vous allez me rendre fou .

Seul le souffle, qui soudain à ces mots franchit les lèvres délicatement ourlées, pourrait lui montrer à quel point elle est au bord de céder. Et lorsqu'il présente à sa bouche frémissante ses doigts qui frôlent la pulpe de sa lèvre, elle les happe à peine goûtant le suc déposé pour aussitôt mordiller la chair effleurée.

Premier contact vers lui alors que soudain Esteline sent sur elle sa main se poser puis la fait se retourner lentement vers lui. Fini le jeu des regards au travers du miroir où chacun se cherche.
Il lui fait face , tout près.. si près. Plus aucune défense , ni de distance. Esteline se laisse gagner par l' ivresse de son odeur musquée, par la douce pression de la main de Jules au creux de ses reins tandis qu'elle sent la dureté de son désir contre son ventre tendre.
La jeune femme sait qu'elle doit s'abandonner totalement pour libérer toute la volupté , la sensualité de son corps afin de découvrir le sien. Quand la bouche de celui qui va devenir son amant se pose sur la sienne en murmurant son nom... sa voix ténue la fait chavirer. Elle cède doucement, parcourt les lèvres entrouvertes de petits baisers en murmurant dans un souffle :


Jules... enivrez moi jusqu'à l'oubli..


Puis sa bouche se referme sur la sienne, cherchant de sa langue caressante celle de son compagnon dans un langoureux baiser. Elle ne l'a pas encore touché mais en ressent maintenant le besoin.
Envie de sa peau, de partir à la découverte de son corps. Mais c'est presque timidement qu'elle pose sa main sur le torse de Jules, tandis que l'autre va doucement se déposer sur son bras.
Elle sent son coeur battre plus vite, sa respiration soulevant en rythme ses seins pressés contre le poitrail de l'homme. Elle a bien senti qu'il se freinait pour la mettre en confiance. Sans doute a t'il perçu sa détresse. C'est ce qui la pousse à se donner un peu plus, à s'abandonner un peu plus.

Lentement la jeune femme détache ses lèvres puis le regarde, bravant sa peur et usant d'audace. Elle essaie maladroitement de dévêtir le torse de Jules, se maudissant de se montrer si gauche. Ses prunelles se mirent dans le regard si sombre de son compagnon .


Je.... je voulais vous déshabiller mais je crains d'avoir besoin de votre aide.

A nouveau elle perd son assurance et se rend compte qu'elle devra le laisser prendre les devant. Le souffle court elle le regarde, en émoi d'être si proche de lui.
--Mme_red
[ Comptoir ]

C’est sans plus de manière que la jeune fille accepte. Sérieuse et professionnelle, elle s’assure de la clarté de la consigne et s’empresse de ranger missive et écus. La Red apprécie et satisfaite, elle esquisse un sourire ainsi qu’un léger mouvement de tête.

_ Une semaine devrait suffire, passer ce délai, vous pouvez détruire la missive… Si vous préférez attendre un peu libre à vous, elle ne contient rien de très confidentielle et de plus, ce n’est désormais plus mon affaire…

L’accord accomplie, la blonde reporte son attention sur le verre qui lui a été servit. Voilà une bonne chose de faite. Un coin de sa lèvre se rehausse. Elle espère secrètement que la gredine attendra jusqu’à en perdre patience avant de recevoir la dite missive. Passons…

Elle laisse glisser ses doigts sur l’écrin de verre dont la courbe délicate enveloppe le liquide à la couleur si agréable. Elle juge, apprécie, se perd dans cette profondeur écarlate. Bon choix. Callant sa main sous la courbe du verre, elle s’apprête à en savourer l’odeur quand elle se rend compte que Tadzio n’a pas encore piper un seul mot.

Ce tournant vers l’homme, elle se risque à le réveiller pendant sa … rêverie? De son index, elle effleure presque timidement son avant bras, remontant jusqu’à son coude en une lente caresse.
La voix est calme et délicate, mais le regard se fait espiègle.

_ Est-ce l’hésitation sur la boisson qui te rend si muet? Ou est-ce la demoiselle qui t’intimide?

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--Enzo


[ Pour son Plaisir, Pour Elle, Pour La Rouquine...]

Prit entier par les mains de la Rouquine, son corps se laissa emporter à son rythme et à son désir. Elle avait su si bien éveiller en lui cette soudaine vague qui vous emporte au delà du conscient et de la limite qu'il ne pu qu'accorder toutes les faveurs qu'elle lui demandait. Son regard soumis, suppliant. Il ne peut l'ignorer. Qu'elle se arque sous sa main placée bien dans le creux de la cambrure de ses reins, impossible à ne pas ressentir cet appel. Sa tête renversée en arriére, un abandon. Ses gémissements de plus en plus fort. Son prénom prononcé dans un souffle. Quel regret de ne pouvoir lui en soufller un prénom au creux de son oreille comme un hymne à l'Amour, à la Passion. Car elle était tout ça la Rouquine et il ne pourrait pas lui dire dans un seul mot pour elle, uniquement pour elle. Et ce Oui, à la naissance de ses fesses qu'il n'ose pas franchir. Et sa bouche dévorée pour étouffer ses gémissements à la limite de s'en axphysier. Cette danse sous lui, de son corps frénétique, chaud, emprunt à une course folle comme des chevaux soudain qui se cabrent avant de se lancer dans le galop infernal fendant le vent qui leur fait face. Et enfin ses mots:

plus fort, pitié....

Sent les joues de la jeune femme s'empourpraient légérement. Plus de sourire malicieux. Cette fois-ci, Enzo devint sérieux. Son sourire s'étira sur ses lévres, spontané. Un sourire franc et éclatant comme rarement il pouvait en donner en si peu de temps surtout pour une inconnue. Il ne pu le retenir tellement qu'il aimait ce qu'il était en train de partager. Il accepta chacune de ses demandes. Prit possession de son corps entier par ses mains, fermement, avec la force d'un désir soudain déjà si présent. Ses Oui furent exaucés. Une main s'esquiva au-delà de la naissance de la cambrure de ses reins, s'aventura pour en faire le contour et bientôt les agripper comme elle avait su si bien le faire de ses mains expertes. Un baiser fougueux s'ensuivit pour un mélange de gémissements chauds et de plus en plus entrecoupés par ses silences expressifs. Ces silences suspendus dans le vide qui étaient la marque du désir violent soudain qu'ils partageaient par des mouvements plus forts. Plus forts. Oui. Son dos tendu au maximum sous ses muscles. Tout son corps cambré se mouvait sur le sien, cette pellicule de sueur fit son apparition. Et cette supplication en ce mot pitié finit par faire envoler toute réticense. Une danse endiablée. Un rythme puissant qu'il essai de maintenir pour ne pas voir retomber l'excitation et la jouissance. Qu'elle est belle la Rouquine quand elle s'abandonne et se livre.Et voilà que les silences qu'Enzo étouffaient pour contrôler, devinrent des râles de plaisir.
--Jules.


[Chambre 2 : rare sourire ]

Jules... enivrez moi jusqu'à l'oubli..

Elle picorait ses lèvres de baisers charmants... il souffla "à vos ordres" contre sa bouche, tout en enregistrant l'information. Elle voulait oublier... Il tenta tant bien que mal de s'en moquer, mais ne put s'empêcher de se demander si cela avait un rapport avec ce mélange dissonnant de bravade et de crainte.. En tout cas, se promit-il, il allait tout faire pour la mettre en confiance. Mais bientôt elle l'entrainait dans un baiser profond, sensuel, et c'est lui qui oublia. De penser, et de se retenir. Elle avait demandé l'ivresse.... Il resserra son étreinte, répondant avec fougue au baiser dans un grognement sourd, la plaquant plus fort contre son corps tendu de désir, ses mains parcourant sa nuque, son dos, la chute des ses reins. Dans un brouillard de désir et de plaisir, les seins affolants plaqués contre son torse, la langue chaude et agile... il réussit, par miracle, à sentir la prudence avec laquelle elle le touchait. Tout doux, mon brave, retiens toi...

Lorsqu'elle rompit le baiser, il se lècha les lèvres, comme pour capturer encore son goût. Une lueur de défi sembla s'allumer dans le regard noisette... les doigts fins se battaient avec les lacets de sa chemise. Le défi c'etait visiblement à elle même qu'elle le lançait, alors Jules ne bougea pas. Surtout, ne pas bouger, de peur de faire fuir la biche effarouchée.


Je.... je voulais vous déshabiller mais je crains d'avoir besoin de votre aide.

Et le géant fondit.

Ses yeux tristes prirent une lueur de tendresse et un rare sourire vint jouer sur ses lèvres avant de disparaître aussitôt. Sans réfléchir, il déposa un baiser sur son front, léger, chaud.


Je suis là.

Oui, il serait là pour ce petit oiseau perdu. Il s'était attendu à des femmes sûres d'elles, payant pour un plaisir charnel et rien d'autre. Il s'était attendu à profiter d'elles sans arrière pensée. Si hier on lui avait dit que c'était dans un bordel qu'il serait attendri, il aurait ri. Il se redressa après ce baiser si tendre qu'il était presque déplacé, et croisant les bras devant lui, il souleva la chemise d'un geste fluide, la passa pardessus sa tête, dévoilant un torse large, musclé, au centre duquel un triangle de poils lisses semblaient désigner la direction à prendre... En dessous, ses abdominaux se contractèrent un peu sous l"exposition soudaine à l'air frais qui les frappait. Il jeta le vêtement à terre et enlaça la jeune femme, choisissant de ne pas encore se défaire de ses braies, dernier rempart de la raison sur l'instinct. Penchant la tête, il enfouit sa barbe dans son cou de cyne, si blanc, si doux. Ses lèvres jouèrent avec un lobe d'oreille, ses grandes mains se placèrent, doigts ecartés, le long du dos féminin si menu en comparaison qu'elles le couvraient presque entièrement. Il resta ainsi, l'enlacant aux creux de lui, ses cheveux jouant sur sa peau, sa joue fraîche contre son torse, pour enfin, murmurer.

Laissez moi vous porter sur le lit...

Un courtisan, plus rompu aux manières nobles, eut surement formulé la demande en question, mais Jules ne savait parler qu'en ordres, même quand il demandait la permission...

Rouquine
[Chambre de Rouquine : emportée.]

Il n'a pas froncé les sourcils, ses yeux ne se sont pas refroidis quand elle a réclamé comme une amante, alors qu'elle n'est que fille de joie. Il la traite en amante, en femme, et rien n'est plus grisant pour la jeune catin que d'oublier, un instant, qui elle est, où elle est. Pour l'instant c'est son corps qui parle, son esprit s'est tu, abdiquant sous l'assaut des coups de reins. Oubliés le passé, les souffrances, l'argent, les clients maladroits ou méprisants, la responsabilité d'une à peine plus jeune qu'elle. Ne compte que le râle de l'homme auquel elle s'accroche, haletante. Il l'agrippe, il la possède, il la prend, et elle se donne. Plus tard, quand elle aura retrouvé la raison, elle se souviendra qu'elle est catin, qu'elle n'aurait peut etre pas choisi cet inconnu. Et oui, elle réclamera son dû. Mais pour l'instant elle se donne. Elle ne pense même pas à sa victoire sur ce sourire malicieux qu'elle a enfin effacé du visage. Les gémissements se transforment en cris divers, variés, désordonnés. Elle les entend, mais ne sait même pas vraiment qu'ils viennent d'elle. Oui, mon dieu oui, encore, encore, plus fort.... et parfois ses lèvres n'articulent même plus de mots intelligibles, sa bouche ouverte ne laisse passer que des gémissements inarticulés, rauques... Les yeux ecarquillés se perdent dans ceux de l'homme au dessus d'elle, et le temps s'egrène, rythmé seulement par le bruit de leurs peaux qui se rencontrent, encore et encore. C'est lui qui décidera quand la danse prendra fin, elle se laisse mener, la tête lui tourne...
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Tadzio
[Discrétion exigée]

Emilia avait refusé son aide un peu plus tôt... il tenait là une occasion de voir si elle pouvait effectivement s'en passer. Souriant légèrement, il lui dit tout simplement :

Surprends-moi.

Il remercia la Raide d'une inclinaison de la tête, car rares étaient les clients à offrir également un breuvage aux pensionnaires. Mais venant d'elle, cette prévenance ne l'étonnait pas. Et puis, peut-être qu'elle pensait tirer plus facilement de lui des confessions si elle le faisait boire un peu auparavant !

Elle sembla se désintéresser de lui un instant, confiant quelque tâche occulte à Emilia. La curiosité n'étant pas un défaut encouragé chez les courtisans, même à la Rose Noire, Tadzio fixa avec soin son attention ailleurs dans la pièce. L'échange dura une minute ou deux, et des pièces glissèrent sur le comptoir, davantage que ce qui était nécessaire pour payer les consommations.


"Est-ce l’hésitation sur la boisson qui te rend si muet? Ou est-ce la demoiselle qui t’intimide ?"

Il ne répondit pas immédiatement, pour profiter de la caresse sur son bras... ce n'était probablement pas l'attitude attendue d'un homme de plaisirs, mais s'il sentait qu'une seule cliente attendait de lui qu'il la fasse languir plus que nécessaire, c'était bien la Raide. Il finit par ramener son regard dans les prunelles grises si fascinantes.

Non point, ma dame. Je vous laissais traiter vos affaires en toute quiétude...
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Esteline_de_montmorency


[ Chambr..ée , comme un vin fin qui ne demande qu'à être décanté ]

Il lève le voile sur sa pudeur tout comme il ôte sa chemise, comme on se défait d'une seconde peau trop encombrante . Elle découvre son buste le coeur affolé , ferme les yeux quand les lèvres de Jules taquinent le lobe de son oreille, la faisant agréablement frissonner. Sa chaleur, sa douceur l'enveloppent . La femme en elle retrouve avec plaisir toutes les sensations exquises des préliminaires. Sa joue posée contre le torse de l'homme, elle s'aventure enfin à le toucher délicatement du bout des doigts, puis en posant sa main à plat caressant la courbe de ses muscles. Un murmure..

Laissez moi vous porter sur le lit..

Esteline lève les yeux vers lui, hoche la tête et lui sourit.


Oui..


La jeune femme se souvient soudain de ce qu'elle porte à la cuisse, ne désirant pas qu'il le découvre quand sa main d'homme sur sa peau glissera. Elle recule légèrement, se détachant de lui avec regret et plie sa jambe finement bottée en prenant appui de son pied sur une chaise. Le jupon d'organdi remonte lentement le long de sa jambe d'un mouvement de sa main, découvrant un bas de soie blanche, puis enfin sa cuisse nue sur laquelle un fourreau contenant une lame est lacé. Ses doigt en défont les liens et le fourreau va rejoindre le reste de ses affaires.
Elle hésite un instant et tourne son visage aux traits fins vers son compagnon et décide finalement d'ôter ses bottines. Son amant aura bien assez à faire pour l'effeuiller en délaçant son bustier , son jupons et ses dessous. A cette pensée Esteline sent ses joues s'empourprer.
Un a un elle fait glisser ses bas le long de ses jambes, découvrant peu à peu la peau fine et diaphane. Après les avoir déposé sur la chaise elle regarde le lit puis se retourne vers lui et s'approche lentement, se retrouvant avec délice dans la chaleur de ses bras. Un peu plus petite sans ses bottines , c'est sur la pointe des pieds qu'elle se rehausse pour déposer un baiser sur la bouche de Jules en lui murmurant:


Maintenant je suis entièrement à vous... Jules.


Ses bras viennent entourer la nuque de son compagnon tandis que ses yeux virant plus à présent vers l'émeraude vont plonger dans la profondeur des yeux sombres.
Flex
Comme un trésor enfoui sous les fonds de la mer, Enguerrand aperçût quelque chose de nouveau se dévoiler à lui, de plus intense qu'il n'y avait déjà encore. Flex percevait toute la lenteur des gestes de la dame rouge, comme si elle voulait attiser de plus en plus ses sens.
L'opium c'est si bon ! Le pavot lui procure des effets surnaturels et l'aide énormément à écrire sa poésie. Le pot qu'elle lui présente l'attire comme le pollen fait à l'abeille. C'est d'un instinct naturel, et la salive dans les babines, que le borgne mit la main sur sa bourse. Il serait prêt à payer cher pour avoir toutes les feuilles ! En plus, elles pourraient au moins lui tenir une dizaine de jours sur une bonne consommation matinale.


« - Est-ce que cent écus pour ce pot .. mmh ? »

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