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[RP] Maison close de la rose noire

--Enzo


[ Une Situation des plus Périlleuses...Quand jongler rime avec Réalité...]

Enzo reconnu que parmi ses gestes, certains n'avaient rien eu de professionnels mais plutôt comme si La Rouquine avait pu être son amante. C'était dû tout simplement à cette envie, ce désir plus fort que tout. Faut dire qu'elle savait y faire. Et au jeu de celui ou celle qui prendrait l'autre au piége, ils semblaient s'être les deux débrouiller comme des vrais maîtres ou maîtresses en la matiére. Si bien que le confus prit le pas et qu'il se retrouva lui-même emporté entre la frontiére du client, de l'homme de compagnie et de l'amant. Un mélange sulfureux. Dangereux qui lui fit perdre la notion de la réalité du temps. Il sentit doucement que la chaleur de la jeune femme s'éloignait. Souligné par un baiser auquel elle met fin doucement. Leurs doigts se séparent. Un baiser sur son front et reconnait un soupir au milieu de toutes ses soudaines pensées qui affluent. Il les chasse par un froncement de sourcils dissimulé pendant qu'il entend du bruit derriére le paravent, qu'il pense reconnaitre les bruits et les mouvements des gestes. Seul hic. Il est vraiment dans le cirage et la torpeur totale. Il tente comme il peut pour refaire surface. La Rouquine l'avait tout de même éraflé en son état de simple homme.

Enzo se plaça sur le dos et machinalement n'aimant pas resté comme ça, doucement de ses doigts, il se rhabilla correctement par des gestes assez difficiles à exécuter en étant allongé. Il y parvint trés bien. Et c'est là qu'il eût le malheur de se dire: résumons tout ça...Il passa une main sur son visage. Comment allait-il gérer sa sortie en temps que client, son passage au bureau du recutement sans que personne n'aille annoncer qu'il venait d'être un client ? Il fallait impérativement qu'il pense à donner les écus à La Rouquine avant qu'elle redescende au Salon. Faudrait aussi qu'il puisse se donner un brin de toilette. Pourtant, il n'en avait pas envie. L'odeur sur sa peau de la jeune femme lui plaisait. il soupira et regarda le plafond. Etait-il prêt pour ce travail ? Aurait-il la force nécessaire pour ne pas se laisser emporter à chaque fois comme il venait de le faire. Il n'en savait fichtrement rien...
Sa vie sentimentale venait d'être un fiasco total. Une rupture nette, une cassure avec perte et fracas. Il en êut un frisson soudain jusqu'au bas de son échine.Et là, il se lançait sans corps ni âme, du moins, voulait-il le laisser croire. Il pose sa tête sur le lit, de côté et regarda vers le paravent. Il sourit. Puis quand il eût l'impression de l'entendre revenir vers lui, il détourna le regard pour point être surprit de regarder dans sa direction. Le lit s'enfonça un peu à ses côtés. Une main caressa ses cheveux. Puis doucement la Rouquine l'invite à poser sa tête contre son ventre. Il sent que ces minutes-là, sont des secondes pour elle et pour lui aussi. Assaillit de questions soudaines de peur d'en oublier, pourtant si bien là, Enzo a du mal. Il doit réagir. Rest cinq bonnes minutes là mais il faut, il se doit.

Alors il lui dit tout ce qui lui passe par la tête, la regardant avec un sourire compréhensif:


Je n'ai pas envie d'en aborder le sujet mais je n'étais pas venu à La Rose Noire comme client. J'étais censé me présenter pour le recrutement pour les hommes. J'ai ce qu'il faut pour te rémunérer, peut-être serait-il préférable que je te les donne à toi en main propre.

Il se redressa doucement contre elle puis arriva lentement à s'asseoir à ses côtés. Il la regarda, lui sourit:

On devrait revenir au Salon...

Il ne pouvait s'empêcher de la couvrir de son regard protecteur. Il se réajusta comme il faut. Ramassa sa veste jonchée sur le sol, fouilla dans l'une des poches. Il prit doucement sa main et dans le ceux de sa paume, il y déposa une somme rondelette qui sonnait bien au poids et au son. Il lui remit quelques méches de cheveux sur son visage et derriére son oreille. Il se pencha pour prendre le verre au sol et l'autre sur le guéridon et il l'attendit pour la descente vers le Salon.
--Jules.


[ Chambre 2 : au boulot, Jules.]

Après son hoquet de surprise, il s'attendait presque à ce qu'elle l'arrête. Aussi fut il soulagé lorsque, loin de le freiner, elle l'encouragea en venant titiller ses lèvres d'une langue de chaton, une main délicate sur sa nuque, l'autre sur son torse. Un nouveau coup de bassin faillit lui échapper, et il bénit les braies retenant encore son membre qui pulsait au contact de cette femme si différente en tout... parfum, atours... La grande main se referma un peu plus fort sur le haut de la cuisse, brulant de monter.

- Oserais-je dire qu'il me tarde aussi de... d'être à vous....

Son corps se tendit, répondant immédiatement à l'invitation. A moi tu vas l'être ma toute belle...

.... même si je ressens l'envie de sentir vos mains, vos baisers me découvrir ?

Léger hochement de tête, et il forca ses muscles à se relâcher un peu, sa main à se refaire plus légère. Quel rustre il faisait parfois, songea-t-il. Elle avait raison, et il allait avoir beaucoup de plaisir à la faire réagir sous ses mains, aussi douloureux que cela puisse être d'attendre.

A vos ordres, gronda-il, la voix rauque.

Sans la quitter des yeux, il finit de délacer le corset, glissa un bras sous son dos pour le libérer et le jeter plus loin. Son regard noir s'alluma en contemplant la poitrine qui se soulevait sous la chemise, dernier rempart, avec le jupon, à la nudité. Bien délicat rempart... Avec un soupir il détourna les yeux pour ne pas fondre dessus encore.

Il la tourna délicatement sur le côté pour se placer derrière elle, puis bascula à peine vers l'arrière, afin qu'elle s'allanguisse contre son torse. D'un bras il s'accouda sur le lit, de l'autre il l'entoura, plaçant la main à sa taille et remontant doucement le long des côtes, pour venir cueillir par en dessous le délicieux renflement d'un sein, tandis que ses lèvres jouaient le long de la nuque, de l'épaule.. La main redescendit alors, glissant sur le ventre, la hanche, la cuisse.. jusqu'en bas, relever le jupon le plus haut possible, lentement... revenir sur le genoux, qu'il écarta lentement pour remonter sur l'intérieur de la cuisse à présent nue. Les coups de reins dans son dos devinrent irrepréssibles, bien qu'il puisse encore, par miracle, les garder légers.

Attentif au moindre de ses souffles, il descendit plus bas, glissant son corps contre le sien, traçant la colonne vertébrale de son souffle chaud au travers du léger tissu alors que de ses doigts il ne résistait plus à l'envie de glisser sous les fins dessous, découvrir le trésor soyeux qui s'y cachait, en espérer l'humidité qui lui confirmerait s'il était sur la bonne voie.....


--Leah
[Porte, loup et patte blanche]

La frêle jeune femme arque un sourcil lorsque la porte s'ouvre sur le gardien, qui tout comme elle, n'a visiblement pas changé depuis leur première rencontre. Elle s'amuse de ce vouvoiement, aussi soudain qu'inattendu, mais ne le relève pas. Elle veut entrer. Et pourtant, elle reste là, clouée sur place.

Clouée, comme ses oreilles.

La mâchoire de Léah se contracte, sa main se referme sur le stylet caché dans sa mâche, ses yeux deviennent sombre. Le stylet manque de jaillir, rapide. Pourtant, c'est avec une lenteur mesurée qu'elle extirpe la fine lame de sa manche. Elle ouvre la dextre, présente l'arme au gardien, et de sa sénestre, tire sa main-gauche de sa ceinture et la lui remet, avec tout autant de douceur, presque de délicatesse. Presque apaisée, malgré le feu qui gronde encore, et continuera sans doute de gronder. En silence.


-« Voilà pour mes armes », dit-elle dans un fin sourire. « Veilles sur elle, je n'ai pas l'habitude de les quitter. »

Puis son index effleure son oreille, et délicatement, elle défait les anneaux qu'elle range dans une poche, réticente malgré tout.

-« Ceux-là, en revanche, je les garde sur moi. Alors? »

A nouveau, l'impertinence a repris place sur le visage de la brune, qui, arrangeant ses cheveux corbeaux, cache les trous disgracieux qui ornent son oreille. Impatiente, et pourtant si calme.

--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : l'oubli éthylique suffira t'il?]

Emilla, entendant le ton pressé de l'encapuchonnée, tendit sans attendre sa main vers un flacon de mirabelles. Fruité, pas trop sucré et surtout fort! Prenant un petit verre à liqueur, elle l'installe avec la bouteille sur le comptoir.

Je pense que cela devrait vous convenir. Si vous souhaitez autre chose, n'hésitez pas.

Emilla n'en dit guère plus, car la Dame semble de méchante humeur, laissant son regard aller vers l'étage. Un souci avec un des pensionnaires. Le caméléon le note mentalement sans rien laisser paraitre. Il faudra qu'elle se renseigne sur les dispositions particulières et les habitués des différents gens de la Rose, pour éviter toute bévue...



--Tadzio
[Translation à l'étage ?]

A peine avait-elle fini sa préparation qu'elle la déposait sur le bar et retirait la main, comme s'il s'était agi d'un produit nocif... ou comme si elle servait un pestiféré. Le courtisan ignorait ce qu'il avait fait pour mériter l'inimitié de la jeunette, et il espérait que s'en ouvrir auprès de Rouquine, qui semblait la connaître, lui permettrait de transformer cette répulsion en indifférence. Ne pas pouvoir accompagner les clientes se désaltérer sans être servi comme un malpropre ne pouvait durer.

Il examina brièvement le breuvage. A base de vin rouge, de toute évidence. Personne ne lui avait jamais enseigné à en savoir plus grâce à ses yeux uniquement, et il se basait davantage sur ses papilles, aussi prit-il une gorgée. Goût robuste... jeune. Et toutes ces nuances, sur lesquelles il n'avait jamais appris à mettre de nom, qui lui évoquaient avec l'expérience une partie de l'Italie... Teramo, probablement. Un Montepulciano des Abruzzes. Il avait mis quelques temps à comprendre qu'un vin toscan bien différent avait le même nom, mais depuis que la Rouge le lui avait dit, il avait mémorisé plus facilement ces deux saveurs homonymes. Il n'y avait toutefois pas que du vin. De l'amande, facilement reconnaissable... ainsi que... une deuxième gorgée vint confirmer qu'il s'agissait de pêche. Bêtement satisfait de savoir ce qu'il buvait, Tadzio put apprécier pleinement son verre.

A côté, la Raide n'avait pas encore porté les lèvres aux siens. Elle semblait pensive. Il lui effleura le coude du bout des doigts.


Ma dame ? Souhaitez-vous que nous montions pour que vous puissiez boire plus confortablement ? Cette fois nous ne serons pas dérangés, j'y ai veillé...

Et puis être dans les derniers à quitter le salon n'était pas forcément bon signe. L'homme de plaisirs n'égalerait sûrement jamais une Désirée qui pouvait enchaîner trois ou quatre passes dans la même nuit... non pas qu'il essayât avec beaucoup d'ardeur. Toutefois, de là à lambiner, il y ait un pas qu'il se refusait à franchir. Il serait plus à l'aise pour prendre son temps loin des regards.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Mme_red
[ Au comptoir des pensées perdues ]

L’odeur de la framboise, facilement décelable, chatouille les narines qui restent perchées au dessus du verre sans que les lèvres se décident à y plonger. Le regard suivant la jeune fille qui s’enquiert de servir d’autre cliente, la Red se perd peu à peu dans ses pensées. Parfum de fruit rouges tant appréciés qui l’appelle à quelque réminiscences. Des souvenirs anciens à l’odeur de sous bois, emplis de rire enfantin jusqu’au contrat tâché de vermeil qu’elle lisait le verre à la main. Un bal enivré de quelque danses partagées avec un jeune anglois. Etrange comme une simple fragrance peu réveille la mémoire assoupie.

La caresse qui survient sur son coude la tire subitement de ses pensées. Un léger sursaut s’accompagne d’un rapide mouvement de la tête, et les perles grises retrouvent leurs places, plongés dans le regard de l’homme. Monter à l’étage? Voilà une chose qui ne lui avait pas encore effleuré l’esprit. Tadzio l’avait très certainement compris, la Red n’est pas du genre pressée et elle fait encore moins partie de ses femmes dont les sens s’enflamme à la simple vue du beau mâle. Non pas insensible à ses charmes, elle ne le considère pas pour autant comme un simple objet de luxure sur lequel elle pourrait se livrer à quelque bas instinct. Elle ne ferme aucune porte, la soirée pendra la tournure qu’elle devra prendre, mais pour l’heure, elle se satisfait amplement de sa simple compagnie.

_ Et bien, soit… Allons y.

Cette fois il ne seront pas dérangé… La blonde sourit intérieurement bien que la veille, quand la blonde avait déboulé dans la chambre, elle n’avait pas sourit. Un regard balaye rapidement le salon puis une main soutenant son verre, cape sur l’avant bras, l’autre se saisit d’un pan de sa robe pour entreprendre la monter des escaliers.

_ Si ma mémoire est bonne, nous devons éviter la chambrée 6.


Pensée à voix haute plus qu’une réelle parole. Bien qu’étant d’un naturel sociale, la perspective de faire connaissance avec une catin du lupanar ne l’intéresse pas vraiment. Docile, la Red se laisse guider.


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Rouquine
[Chambre louée par Rouquine : Révélation, et pas des plus agréables.]

Je n'ai pas envie d'en aborder le sujet mais je n'étais pas venu à La Rose Noire comme client. J'étais censé me présenter pour le recrutement pour les hommes. J'ai ce qu'il faut pour te rémunérer, peut-être serait-il préférable que je te les donne à toi en main propre.

Surprise ! La rouquine, tout d'abord, sourit. Déjà parce que ça explique un peu mieux certains de ses gestes envers elle. L'habitude de donner aux femmes l'impression qu'elles comptent, surement...? Et puis elle a envie de rire, c'est plutôt comique qu'il se soit laissé ainsi distraire de son but. Mais quand il parle de la rémunérer directement, elle perd le sourire instantanément, remplacé par une moue rebelle.

Ah mais non ! C'est que le paiement fait partie des rares règles que la Dame Rouge lui a données, elle ne va certainement pas les transgresser dès le premier soir.... Pas pour cet inconnu, alors que son avenir à elle n'est plus seul en jeu, qu'Emilla aussi pourrait en pâtir. Petite Emilla, si anormalement chère à son coeur en quelques heures... Petite Emilla envoyée par Christos lui même, elle en est persuadée... La chatte caressante fait place à la maman chat qui siffle si on touche à son chaton.


On devrait revenir au Salon...

Il la mène à la porte, ramasse son verre... la couve d'un regard protecteur, replaçant une mèche de ses cheveux, et elle fronçe les sourcils. S'il croit la protéger... il la fiche dans la mouise, oui ! Elle se force à se calmer. Il ne sait pas, il faut qu'elle lui explique voilà tout. Lorsqu'il prend sa main pour y déposer une bourse, elle la repousse donc. Plaçant une main à plat sur la porte fermée, comme pour dire "on ne bouge pas d'ici sans une solution" elle prend une voix calme, autant que faire se peut, et surtout, surtout, basse.

Holà... Enzo, je suis nouvelle ici tu le sais. Et je suis simple loueuse, en plus. La Dame Rouge a eté claire, le paiement lui revient, ma part m'est rendue plus tard. Si je transgresse les règles je serai chassée... au mieux.

Elle déglutit, ne voulant pas songer au pire.

Alors il nous reste deux possibilités. Soit tu paie la Dame et trouve une façon d'expliquer ton comportement tout en lui demandant de t'embaucher, et sans oublier de lui préciser que je n'en savais rien... Soit moi, je vais lui porter tes écus et lui expliquer que je te croyais simple client.

Elle le fixe de son regard clair, sans appel, intense dans son désir qu'il comprenne à quel point il la met en danger.

Je n'ai aucun autre choix, Enzo. Aucun.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Tadzio
[Chambre 1]

Soit, seulement ? Il n'y avait pas pensé, mais cela allait peut-être contre le penchant naturelle de la Raide à prendre son temps... il ne désirait pas particulièrement hâter les choses, et ce n'était pas le but poursuivi en lui proposant de monter, toutefois il aurait dû penser à le préciser. Ce qui était fait était fait. La robe dans une main, le verre dans l'autre... le courtisan ne pouvait même pas lui offrir son bras ! Il la précéda donc à l'étage et lui ouvrit la porte de sa chambre nouvellement attitrée.

Après vous ma dame...

Il rentra ensuite derrière elle, ferma soigneusement non sans s'être assuré que la bougie dissuaderait tous les pensionnaires. Avec une rapidité dont il n'était guère coutumier, il tira un fauteuil à sa noble cliente.

Je vous en prie, asseyez-vous.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--.geoffroi


[devant la porte puis derrière la porte]

Elle n'a pas l'air ravi, la fourmi. Geoffroi perd un peu de son sourire, arraché à son fantasme par les yeux assombris et la mâchoire serrée. Il prend les armes qu'elle lui tend, marmonne un "si les nobles me confient les leurs..."

"Ceux-là, en revanche, je les garde sur moi. Alors?"

Son sourire revient. C'est qu'elle est appétissante avec cet air de défi et d'impertinence. Il s'approche, la fouille rapidement tout de même, faut pas pousser. Ne trouve rien et répond à sa question.

Alors ils sont cachés, c'est ce que j'ai demandé.

Il s'écarte pour la laisser passer, non sans apprécier la vue au passage. Bon sang, s'il osait il passerait la tête par la porte du salon et ferait signe à la jeune gamine de lui porter à boire...

Avec un soupir frustré il dépose ses armes dans le coffre, referme la porte derrière la freluquette et s'assied à son poste.

Soif.
--Mme_red
[ Chambre 1, nous y revoilà ]

Il la précède, elle ne dit rien. Les portes défilent, l’une d’elle s’ouvre et sur l’invitation de Tadzio, la Red pénètre dans la pièce. Même décor, même ambiance, même chambre que la veille. D’un signe de tête elle décline l’invitation à s’asseoir sur le siège qui lui est déjà tiré.

_ Je vous remercie, mais çà ira… J’ai passé mes dernières heures enchâssées sur une chaise donc…

Un sourire, la jeune femme se débarrasse néanmoins de sa cape qu‘elle dépose sur l‘accoudoir. Le diner puis la carriole, pour sûr, si la Red se fige de nouveau dans un quelconque fauteuil, elle va finir par y prendre racine. Alors maintenant qu’elle est debout, elle y reste! Arpentant la pièce de quelque pas, elle consent enfin à ravir ses papilles de la boisson qui lui a été préparé. Le doux gout de la framboise marié à la mûre, surmonté d’une fraîcheur dont elle ne serait donner le nom, lui ferait frémir le palet. Elle savoure quelque gorgée, en silence puis elle abandonne l’écrin de verre sur la commode à côté d’elle.

Lentement, elle se retourne pour faire face à Tadzio. L’intimité que procure la pièce close ainsi que leurs deux seules présences invite la Red à se détendre. « Marche droit, lève la tête, altière! Regarde dans les yeux, ne t’abaisse pas, soutien le regard  sans le défier» autant d’ordre à suivre pour faire de cet enseignement un art tout naturel. Bien que l’éducation nobiliaire laisse des stigmates dont on ne peut se débarrasser, il n’en est pas moins appréciable de se relâcher, parfois. De son arrogance, elle ne pourrait se défaire, l’orgueil des hautes familles, elle l’a graver dans les chairs. Par contre délaissé son attitude guindée, çà, elle peut le faire sans aucune peine.

Ses deux paumes viennent se poser sur la commode derrière elle et avec précaution, elle s’y appuie. La tête se penche subtilement. Un demi sourire rehausse un coin de ses lèvres.

_ Serais-ce notre jeu du silence qui s’installe de nouveau?

Et il fallait bien quelqu’un pour le briser. Surprenant que se soit la Red qui en fait la démarche. Elle ne désire pas jouer ce soir? Elle ne souhaite plus se torturer l’esprit pour tenter de passer derrière l’armure que le courtisant s’est soigneusement forgé? Pourquoi ne pas continuer… mais de ce qu’il y avait sous la carapace, la blonde en avait eue une brève révélation hier. Alors qu’ils se quittaient, les armures se sont lentement débouclées… L’un abandonnant sa lassitude, la seconde oubliant son arrogance.
Les deux paladins se seraient t’ils de nouveau armés?

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Elisabeth_stilton
[Vers la porte, avec deux verres]

Merci encore Emilia.

La blonde attrapa la bouteille, puis un autre verre. Elle glissa dans la main de la gamine - gamine qui devait avoir son âge ou à peine plus jeune que ses presque 16 ans - une pièce et lui fit un client d'oeil.

Tout le monde se demande ce que fera la blonde à cet instant ... et non elle ne monte pas, le dégout est encore plus présent que la curiosité alors elle fait ce qu'elle à l'habitude de faire, causer avec le portier. La blonde quitte comptoir et salon, se dirige vers la porte et s'installe à côté du gringalet - toujours par rapport à Baudoin cela va s'en dire - et lui tend les verres.


Vous n'êtes pas Baudoin mais vous ferez l'affaire. C'est quoi votre nom à vous ?

Elle verse le liquide avant de refermer la bouteille et de prendre sa part.
--La_dame_rouge


[Bureau]

La bourse et la vie, deux constantes de sa maison. La Rose regorge de vie, déborde, se meut, s'exhale, attise, attire...D'un hochement de tête, l'entente est scellée, l'homme repartira satisfait. De souvenir, personne n'était sorti du lupanar sur sa faim, ou alors les quatre fers en avant... C'est que bordel de la haute ou pas, toute maison avait ses cadavres dans les placards... Et la loi du plus puissant est toujours la meilleure. La puissance ici bas, c'est elle. Et sans en abuser, elle aime à savoir que tout le monde le sait. Rouge serait-elle un tantinet despote...?

Parfait. Je vous invite à profiter de la chaleur de ma maison, prenez le temps de savourer un verre en bonne compagnie avant de nous quitter...


Simple et explicite. La rouge donne congé à son hôte, s'attelant à ranger ses merveilles. La clef revient luire dans le creux de son corset, bien gardée.


A tres bientot.

Rangée d'émaux toute au dehors, la Rouge sait recevoir, ou faire disposer. Ce borgne a un charme fou, dans son genre... Elle ne perd pas de vue l'idée de vite faire revenir la marchande de poisons, cette soirée l'ayant plus dépouillée de ses atout que prévu. Heureusement que ses plus beaux atouts se prélassaient dans les coussins ou dans les chambrées à l'heure qu'il était...


--Enzo


[ Quand tout vole en éclat...Peut-être mieux ainsi, finalement...]

Se taire. Il aurait du se taire et laisser tout en suspend et mystére. Sauf que si Enzo avait déjà oeuvré comme homme de compagnie, il l'avait fait simplement pour son propre compte. Comment aurait-il pu savoir que la rémunération devait être attribuée à la Dame Rouge ? Apparemment, tout ses aveux avaient chamboulés beaucoup de chose et La Rouquine semblait le prendre comme il se doit d'ailleurs. Il reprit donc son rôle dans la peau de celui qu'il était venu. Ils sont prêt de la porte. Elle fronce les sourcils. Il s'écarte et se recule, sur la défensive. Elle lui remet les écus. Il est sur le point de passer la porte. Cependant,de sa main sur la poignée, elle fait en sorte d'en bloquer l'ouverture. Il essaie de garder contenance et range la bourse sur lui. D'une voix trés basse, La Rouquine lui expliqua

Holà... Enzo, je suis nouvelle ici tu le sais. Et je suis simple loueuse, en plus. La Dame Rouge a eté claire, le paiement lui revient, ma part m'est rendue plus tard. Si je transgresse les règles je serai chassée... au mieux.

Il n'en sait rien et ne connait pas les régles d'ici. Alors il ne s'offusque pas et l'écoute avec attention:

Alors il nous reste deux possibilités. Soit tu paie la Dame et trouve une façon d'expliquer ton comportement tout en lui demandant de t'embaucher, et sans oublier de lui préciser que je n'en savais rien... Soit moi, je vais lui porter tes écus et lui expliquer que je te croyais simple client

En effet. Deux choix. Il avait toujours assumé ses actes; ses paroles. Quelque en soit les retombées. Il savait qu'il devrait en passer par le bureau de La Dame en Rouge. Perdu dans ses réflexions, ayant toujours dans l'objectif de ne jamais mentir.Cela devrait être facile de dire la vérité et d'en assumer le retour de baton. Au pire. Il ne remettrait plus les pieds ici. Cela lui servirait de leçon et il pourrait de toute façon, rejoindre ce qui lui est le plus cher encore, la Cour des Miracles et se présenter à la Rose Pourpre. Il sourit. Rien de ses rêves ne semblaient perdu.

Je n'ai aucun autre choix, Enzo. Aucun.

Comme si lui, il avait le choix, mais cela, elle ne pouvait le savoir non plus. Sent son regard clair sur lui. La regarde. Il ne trouve plus la force de partager une complicité. Il lui lance ce fameux regard qu'il avait eu dés son arrivée en ce lieu. Le regard malicieux.Ne rien laisser paraitre était le mieux. Pis bon. Le travail, c'est le travail. Les régles sont les régles. C'est donc ainsi qu'il faut le concevoir. Alors en piste, et que tout continue. Il s'avança vers la porte dans l'espoir qu'elle veuille bien l'ouvrir. Sur le même ton bas, sans se rapprocher d'elle, il lui murmura:

Je vais expliquer la situation à La Dame Rouge. Je ne connais pas les régles ici. Il va de soi que je dois passer en son bureau pour le recrutement et que je lui dirai ce qu'il en est, du moins, que tu n'étais pas au courant et que je n'ai rien fais pour que cela n'arrive pas, ni pour t'avertir.

Le temps était de l'argent. Et ils en avaient suffisamment perdu ainsi tous les deux au risque de tout perdre vraiment. Il faudrait qu'il apprenne un jour ou une nuit à ne plus tenter le destin surtout quand cela ne le mettait pas que lui en mauvaise posture. Désir de jouer quand tu nous tiens. D'un seul coup, une image vint lui voiler le visage. Il vascilla un peu sur lui comme s'il recevait encore la violence des coups et des mots. Enzo tenta de se sortir ces images et ce qu'il pouvait en ressentir encore, trop fraîchement ancrées en lui. Il serra les mâchoires, son regard se fit plus intense, froid, glacial. Comme s'il pouvait pas l'oublier non plus. Il en eût un frisson qui lui parcouru l'échine. Peut-être devrait-il disparaitre de la Rose Noire. Cela s'était su que bien trop qu'il comptait venir y tavailler. Il serait plus prudent la prochaine fois. Quand on poussait une femme dans ses retranchements, l'instint de survie faisait surface et les réactions pouvaient être des plus primaires.

Il revint à eux. Puis attendit que La Rouquine veuille bien leur ouvrir le passage pour rejoindre le Salon.
--.geoffroi


[derrière la porte fermée, à son poste dans le sas]

Soif.

Oh, une blonde. Appétissante, même si elle se cache sous cette pelisse... Avec deux verres ! Elle risque pas d'avoir soif, elle. Garce. Sauf qu'elle approche, les lui tend ?! Il prend les verres, yeux plissés. Si elle pense qu'il va les lui tenir pendant qu'elle réajuste un bas ou autre, avant de monter...


Vous n'êtes pas Baudoin mais vous ferez l'affaire. C'est quoi votre nom à vous ?

Elle verse le liquide dans les verres, et n'en reprend qu'un. Un peu hébété, il lève celui dont il vient de réaliser que c'est le sien, puis le porte à ses lèvres. Rhhâââ lovely. Bon, la blonde marque un point, elle vient pas les mains vides.

Goeffroi. Et vous ?

Evidemment, il ne reconnait pas l'encapuchonnée qui l'a menacé tout à l'heure, ou l'acceuil ne serait pas si chaleureux. Quoique, avec les verres, ça se discute.
Rouquine
[chambre de rouquine/ couloir à l'étage: tout est pardonné]

Le regard malicieux refait surface, et elle se prend à craindre qu'il prenne le problème à la légere. Sa main reste donc bien à plat sur la porte. Mais non, il comprend, il va tout expliquer. Soupir de soulagement intense, sourire qui revient, plus éclatant encore.

Merci, Enzo, tu m'évites bien des ennuis.

Qu'il a crées, mais la rouquine n'est pas rancunière. Au moment où elle va ouvrir la porte, le visage de l'homme change du tout au tout. Il serait habité par un revenant que la jeune superstitieuse n'en serait pas surprise. Regard froid, mâchoires serrées.... La main plaquée sur la porte trouve immédiatement la poignée, l'ouvre en grand, et elle sort avec lui dans le couloir. Peut-être a-t-il besoin d'air frais ?

Une fois dans le couloir elle passe sans réfléchir une main autour de sa taille, comme s'il était un grand blessé en besoin de soutien pour marcher.


Ca va, Enzo...? Que t'arrive-t-il ?

Non, elle ne le tutoie ni parce qu'il n'est plus client, ni parce qu'il à l'air mal. Juste parce que la rouquine tutoie tous les hommes passés par son lit. Ils arrivent en haut des escaliers, et les yeux mi-intrigués, mi-inquiets de la rouquine ne quittent plus son visage.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
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