Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 68, 69, 70, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--La_dame_rouge


[Bureau, Au suivant!]

Encaissant avec un petit rire jaune, elle laissa Cerdanne sortir du bureau. Ce qu'elle allait faire une fois revenue au salon? La maquerelle n'en avait aucune idée. Partir, rester... Au fond qu'importe. La porte resta entrouverte, et la rouge se replongea dans ses papelards, c'est qu'elle avait un projet à faire avancer... Il lui fallut aussi penser à comment elle allait embaucher, de gré ou de force, son nouveau gardien. A grands coups d'écus, certainement... A voir s'il n'était pas parti avec une femme entre temps, lui aussi. Se pinçant l'arrête du nez entre le pouce et l'index, elle soupira. De fatigue. Fatigue morale, qui commençait à se répercuter sur son ineffaçable sourire... Combien de personnes avait-elle reçu depuis l'ouverture? Trois? Cinq? Les annonces et le bouche à bouche portaient leur fruits... La tenancière n'avait jamais eu autant de prétendants au titre de joyau de sa couronne..


Flex
Tout le mépris qu'il avait envers la Rouquine se transforma en un seul échange de regard par de l'admiration. Mais attention, pas autant que les crises du syndrome de Stendhal qu'il avait face à l'Art, mais de savoir qu'elle était une catin-éduquée, lui retira cette image néfaste.
Mais Flex ne pouvait pas se voir refuser quelque chose de la part de la Rouquine, puisque d'abord ce serait la mettre au même niveau de Lady - et à en croire les grimaces elles ne s'appréciaient pas - mais aussi, ferait une mauvaise réputation au Mac dès son premier jour de collaboration !



« - Bheu..

Emilla la serveur fit à son tour irruption. L'idée n'était pas mauvaise, et Enguerrand y adhéra de suite.

Un sofa ! que bien sûr.

On lui offrit même un nouveau verre de lait. Lui qui ne tenait pas autant que ça à sa santé, une serveuse dans un bordel semblait y tenir davantage.

Flex se trouvait aux anges. Il quitta le tabouret pas très confortable à vrai dire, l'air surpris encore. Il n'avait rien demandé, et s'était plu à faire de la poésie avec Lady ; pourtant, c'était comme si on le pouponnait, même encore plus que ses maitresses - sur l'instant il ne le pensait pas vraiment.

Enguerrand s'installait sur le sofa, la mine légère. Il avait croisé ses jambes et s'était assuré qu'aucune de ses mèches de cheveux ne s'étaient collées sur son front.

Il prit gout à la luxure. Venant de lui, à quoi pouvait-on s'attendre ? Un peu gêné, rappelons que c'était la première fois qu'il venait dans l'édifice, Enguerrand demanda.


On peut fumer ici ?.. »
_________________

Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
--Enzo


[ Comptoir ... ]

Il sourit amusé au léger haussement de sourcils de La Rouquine. Ses yeux s'étaient plissés, l'observer et toujours sa joue posée au creux de la paume de sa main, il se mit à titiller son auriculaire entre ses lévres et le mordiller un peu de ses dents. Ses lévres s'étirérent dans un large sourire. Il aimait la taquiner et la voir réagir ainsi de la sorte. Il ne le montra pas. il la lacha du regard, conscient qu'elle le garderait toujours dans sa ligne de vision pour ne pas qu'il disparaisse. Enzo fit pivoter son regard sur le comptoir pour se faire une opinion. La commande passée. Il focalise sur la préparation de l'absynthe. Oui, cela lui convient trés bien comme elle s'y prend. Il sait qu'il a besoin de quelque chose qui saura lui faire prendre conscience qu'il est en vit et lui faire sentir passer tout dans ses entrailles. Se perdre un peu dans le dédale de l'inconscient pourquoi pas. Remercie Emilla par un sourire.Il jette un bref regard autour de lui. La Rouquine semble intriguer par la conduite et les propos d'un couple au comptoir, il la suit des yeux. Suit la scéne. Entend et voit l'action de chacun et chacune, leurs postures, leurs réactions et leurs paroles. L'incident sera vite maitrisé. Quel joli jeu de scéne et solidarité pour ce client. Enzo en sourit tout simplement.

[ Le bureau de la Dame Rouge ]

Tandis que tous et toutes tentent de trouver leur place au milieu de ce salon, Enzo a le coup d'oeil. La porte vient de s'ouvrir du burau qu'il convoite et redoute tant. Pas à attendre. S'échappant du regard de La Rouquine, presque amusé de l'imaginer s'inquiéter si elle ne le voyait plus, il en joua. Profite qu'elle ne le voit pas, pour prendre son verre d'absynthe, en boire une gorgée qui le ferait défaillir. Le repose sur le comptoir puis il va le plus simplement frapper à la porte du bureau.
--Mme_red
[Chambre 1]

Décidément, Tadzio demeure insondable. Imprévisible.
Alors que la Red s’attendait à voir le courtisan lui répondre de manière ironique ou bien d’une réplique provocatrice et taquine, il n’en fit rien. Sincère. Il espère la revoir… Quelle femme resterait de marbre devant une telle révélation? Oh, il la reverra, surement, mais l’eau aura eu le temps de couler sous les ponts. Autant profiter de cette soirée là.

Une nouvelle fois, la jeune femme saisit la boisson qu’elle n’avait pas terminé. Ses lèvres se posent sur le rebord du verre et s‘y attardent. Les autres femmes sont moins intéressantes? Voilà l’égo de l’angélique tendrement flattée. Les femmes des bordels sont pourtant prisées. Elles sont jolies, capables de satisfaire tous les fantasmes d’un homme et beaucoup s’en contentent aisément. Les filles de la Rose sont d’autant plus des mets de qualités.

Une gorgée fruitée envahie son palet.

_ Il me semble ne pas avoir vu beaucoup d’homme de plaisir à La Rose. Vous n’êtes que deux il me semble? Large supériorité féminine alors… Je penses que beaucoup d’homme envieraient votre place… pour peu qu’ils osent s’assumer.
Au milieu de toute ses femmes vous devez faire votre petit effet?


Une jambe se replie et son pied prend appui sur la commode. Tadzio est d’un physique alléchant et de lui émane un charisme voluptueux qui ne doit pas laisser beaucoup de demoiselle de glace. L’arrogante elle-même, ne se vantera pas d’y être insensible. On ne se vante pas d’un mensonge. Plus que ce corps si plaisant à regarder, la Red apprécie la personnalité qu‘il y renferme.
Pour la peine, la Red est satisfaite, de pouvoir profiter de la présence de Tadzio pour elle seule, l’arrachant à l’éventuelle regarde des autres.
A les femmes! Entre elles, elles sont de la pire espèces…

_ Ce ne doit pas toujours être facile de supporter tout ce petit monde de femme. Quoi que... l'ambiance doit être au rendez-vous.

_____________________

--Jules.


[ Chambre 2 : Feu vert ?]

Han.... Jules..

Si Jules avait eu l'ombre d'un doute qu'il pouvait contenter une femme de haut rang, délicate, habituée à la douceur des plus délicats tissus, des mets les plus fins, des mains les plus nobles... -Et il l'avait eu- son nom ainsi soufflé la fit s'envoler en éclat. Elle s'arcebouta une seconde contre sa bouche, cherchant son contact, avant de s'abandonner avec un gémissement qui le galvanisa.

Il était temps. Les doigts dans ses cheveux lui firent doucement relever les yeux, et les onyx croisèrent les noisettes devenues émeraudes. En un mouvement fluide, il était remonté au dessus d'elle, une main prenant appui sur l'oreiller, l'autre parcourant tendrement la peau délicate. Hanches, côtes, sein, épaule, cou.... pour venir se caler derrière sa nuque, un pouce resté sur sa joue pour mieux la caressser.

Son ventre pressé contre elle ne laissait aucun doute quant à l'urgence de son désir d'homme, et ses yeux lui confirmaient. Elle ne semblait plus avoir peur, mais... s'il n'avait jamais résolu le mystère féminin, il avait au moins depuis longtemps compris que souvent femme varie, sans prévenir, sans toujours expliquer...Avait elle eté battue ? Violentée ? Mal aimée par un mari pressé ? Ou était elle tout simplement nerveuse de visiter un bordel ? Il se battit pour récuperer quelque peu ses esprits. Refléchis, Jules... Si c'est grave, défaire tes braies lui donnera l'impression d'être prise par un soudard... Ne vaudrait il pas mieux en ce cas la laisser maîtriser l'union de leurs bassins en la prenant sur lui ? Les yeux plongés dans les siens, il se saisit d'une main délicate, dont il baisa la paume sans quitter Esteline des yeux. Et puis, doucement, il guida la main vers ses braies. Qu'elle le délivre, ou du moins, qu'elle semble vouloir essayer, et il saurait qu'elle était prête. Sinon il ne lui resterait plus qu'à rouler sur le dos, et la laisser s'habituer un peu plus longtemps à sa présence, à sa peau. A son rythme. Dieu ait pitié de lui....


Libérez- moi....

Sa voix rauque était bien loin du chuchotement qu'il avait souhaité, mais on ne se refait pas.

--.geoffroi


[ encadrement de la porte ouverte ]

.. parler au gérant des lieux, si cela est possible... Dois-je vous expliquer pourquoi?

Il hausse les épaules.

Non. Avez vous des armes ? Il faut me les confier en ce cas, puis écarter bras et jambes, que je vérifie.

Il tend la main.

C'est LA gérante. Elle est très demandée mais vous pourrez l'attendre au salon.

Il ne peut s'empêcher de jeter un oeil furtif par dessus son épaule. Comment la blonde l'a-t-elle pris...?
Triella
[ En passant devant... ]


Paris ! Paris et ses rues bondées ! Paris et ses gratins nobliaux où si t'es pas vicomtesse tu vires !
Paris ! Paris et ses bordels où s'est chic de s'taper des catins !
Oui, les Parisiens sont fous, tous fous. Trop pour les abrutis, pas assez pour les crétins.

Arrêtée devant la porte du bordel, la Brune hésite.
Nan mais, à croire qu'elle avait pas mieux à faire !!
Mais en fait... Non, elle a pas mieux à faire. Elle jette des regards autour d'elle, rabattant sa capuche sur son visage blanc.
Seuls ses petits yeux de chat peuvent être aperçut, sous la cape qui la couvre.

Encore une hésitation, et la silhouette finit par s'éloigner, non sans murmurer :



Je reviendrais.


Un dernier regard vers l'intérieur, où les délices infernales l'attirent, et ses jambes la portent vers Paris, le centre, tout en se promettant d'y gouter, un jour, à ses plaisirs charnels irrésistibles.
Rouquine
[Salon, sur un sofa : tout en douceur]

Le noble borgne lui jette un regard d'appréciation, et elle retient un soupir de soulagement. Il a du prendre l'invitation d'Emilla pour lui, puisqu'il s'installe confortablement dans un sofa alors que, fort heureusement, la dénudée le délaisse. Le sofa. Elle cherche Enzo des yeux. Disparu. Dieu veuille qu'il soit au bureau de la Dame Rouge... Mais elle n'a pas le temps de s'inquiéter, elle doit s'assurer que le client est roy. Et le client, ce n'est pas Enzo.

Elle s'installe à côté du borgne, pas trop près pour qu'il ne prenne pas cela pour des avances. Il aime les nobles, il doit être ici pour affaires, et ce n'est pas la rouquine qui va le mettre mal à l'aise en offrant à sa vue trop de peau roturière. On couvre la cheville, on croise les mains sur les genoux. On se fait discrète, serviable. Sourit à Emilla qui décidément est vive à réagir. Elle sera comme un poisson dans l'eau ici.


On peut fumer ici ?.

La Rouquine est toujours prête. Elle tire de ses jupons des allumettes, les lui tend respectueusement.

Bien sûr, doux sire.

Elle l'observe. Que veut-il ? Il a déjà vu la Dame Rouge, il ne veut pas de catin. Gentille conversation, peut-être....? Qu'on lui dénoue les épaules, qu'on lui masse les pieds ?

Mon prénom importe peu, on m'appelle simplement "rouquine"... Comment dois-je vous appeler, gentil sire ?

Est ce un baron, un comte, un duc..?
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Elisabeth_stilton
[SAS]

La blonde aurait pu paraître frustrée et énervée mais elle était surtout agacée qu'on la dérange. Aussi elle laissa le gardien faire son travail après tout il était payé pour cela. De toute façon il n'allait pas rester ad vitam eternam à la porte, il serait bien obligé de revenir. Ou bien elle pourrait lui donner envie de revenir. C'est qu'elle pouvait avoir des arguments la blonde quand elle le voulait. Alors oui elle irait l'embêter alors qu'il travaillait, il ne pourrait rien dire car il travaillait et elle pourrait le chercher comme elle veut. Garce ? Possible. L'alcool change les gens faut croire.

[La Porte]


La blonde arrive doucement, elle entend une partie de la conversation, ainsi l'homme veut voir la rouge elle le détail. Ma foi si c'était pour renouveler le cheptel pourquoi pas. Avant de faire quoi que se soit il faudrait savoir ce qu'il voulait. Après tout Flex était bien là mais en aucun cas ce n'était pour se vendre, elle ne l'aurait jamais cru. Donc elle mit dans un coin de son esprit, mettre une option sur le grec s'il venait pour se faire embaucher.

L'attention de la jeune femme est vite repartie sur sa proie du moment. Elle s'approche doucement, se glisse dans son dos et lui murmure au creux de l'oreille.


Il me semble que vous ne m'avez pas fouillé. C'est un tord qu'il faut réparer. Une fouille très très rapprochée.

Une main glisse le long du dos de l'homme, elle n'a que faire de celui qui attend après tout il peut bien attendre un peu lui aussi qu'elle fasse sortir Geoffroi de ses réserves et qu'il s'occupe un peu d'elle.
--Anacreon


[La lyre rangée, se mire le Pré de l'Asphodèle]

Un visage inexpressif à souhait durant la brève entrevue, aucun mot de prononcé puisque cela lui était inutile, il obéit et se laissa fouiller, le regard droit devant lui, impassible autant qu'impavide. Aucune persuasion à utiliser outre mesure, il était plus facile de rentrer qu'il ne l'aurait cru. Cerbère était docile. Il ne s'en plaignit pas cependant. Il pouvait ainsi garder ses oboles et ses gâteaux de miel.

Et quand l'animal vit qu'il n'avait pas d'arme, Anacreon rentra, droit, avec un air que seuls les genoux en terre qualifieraient de hautain, ignorant même qu'une blonde qui cherchait à sortir de l'Erèbe vint tenter de séduire approximativement la bête, scène à laquelle aucun regard ne fut destiné. Aucune arrogance pourtant. Il avait simplement appris qu'une carrure bien disposée et entretenue dans sa démarche pouvait inspirer une certaine forme de respect à défaut d'intimidation. Ou alors ce n'était que pure spéculation...
Le salon. Des âmes errantes en nombre, ne sachant encore que faire ni où aller, vivotant entre les divans et le comptoir installé à côté. L'hellène s'était immobilisé, cherchant une éventuelle personne qui montrerait par son apparat, son élégance, son visage, sa différence, ou tout autre critère de hiérarchie, sa main mise sur l'endroit. Le gardien lui avait dit que c'était une femme. Il fallait donc, si elle avait l'habitude de se montrer, qu'elle sût se départager des employées, pour qu'on ne la confondît pas avec elles. Mais au vu de ce qui y était présent, il ne pouvait y avoir que les catins et les clients. Les fleurs et les insubstantiels.
C'était donc une gérante. Hadès s'est-il absenté, ou Perséphone l'a-t-elle évincé? A moins qu'il n'y en eût jamais eu... Une telle personne ne pouvait pas seulement, elle devait être reconnaissable. Mais qu'elle ne se trouvât pas dans cette Plaine était compréhensible. Le Palais de la Nuit ne pouvait cependant pas se trouver bien loin. Aussi, s'il fallait l'attendre comme le lui avait suggéré le gardien, il allait patienter, se mêler aux fantômes vaporeux. Et avec un verre, c'est mieux...
S'installant au comptoir, n'accordant aucune attention aux présents, et totalement insensible pour l'instant aux charmes féminins, il attendit que la serveuse se tournât vers lui, son air toujours aussi indifférent, mais néanmoins cordial:


-Puis-je avoir un verre d'hydromel, parakalô?
--Anton_


La Rose Noire. Antre bien connue de tout le Paris. Renommée n'étant plus à faire du tout. Soirée mondaine à êviter. Pas envie de parler de tout et de rien. Juste besoin de se retrouver. Un verre. De la compagnie. Un peu de chaleur humaine. C'est tout. Il se perdit dans les rues et ruelles pavées de la grande ville. Sans y penser, et tout en le voulant trés fort, il se retrouva devant la porte de la Rose Noire.

Anton n'a pas envie de se dévoiler. Son Excellence par ci, son Excellence par là. Pas d'humeur là.


[ Encadrement de la Porte ]

Une tête qui passe pour parler avec une cliente devant lui. Des armes. Une demande de parler à la responsable, cela semble bien rôdé cette affaire. Il ne se formalise pas. S'avance comme pour forcer un peu le passage mais pour bien montrer son intention d'entrer sans aucune ésitation:

Bonsoir...
--La_dame_rouge


[Bureau]

à la porte entrouverte, on frappa de nouveau. Se laissant quelques secondes avant de répondre pour avoir le loisir d'observer du coin de l'oeil la personne qui désirait s'entretenir avec elle. La maquerelle ne vit pas grand chose, pour tout dire, si ce n'est que c'était un homme..

Entrez... Jeune homme.

Oui, ça elle l'avait flairé. A trop regarder le jeu des hommes qui viennent chez elle pour cette chaleur qu'on ne volera jamais, Rouge savait avec peu de détail deviner la stature d'un jeune mâle, la carrure d'un homme d'âge mûr, la droiture d'un noble et les façons d'un roturier. Et ce qu'elle entrevit, l'assura de la jouvence de son visiteur.

La nuit avait sérieusement enveloppé le lupanar, et pourtant, elle n'avait pas eu un instant de répit pour parcourir le grand salon et se poser prendre un verre... Mais elle cherchait des hommes, et il fallait bien les recevoir, ces hommes... Raclement de gorge poli, en attente du motif de cette visite. Les longs cils de la mère maquerelle balayèrent la fatigue que pouvaient encore révéler ses prunelles quelques secondes auparavant. Buste redevenu droit, menton un chouille haut.


--.geoffroi


[ encadrement de la porte]

Elle se presse contre lui... il sent sa poitrine dans son dos. Bon sang qu'il a envie de se retourner, de la toucher... Il faudrait peut-être qu'il aille parler à la Rouge, lui demander quel est le protocole. Oui, et si elle lui disait de céder à la blonde, ne serait-ce pas agréable....? Ou elle peut le regarder froidement, lui faire reproche de même poser la question.

Elle lui chuchote une invite plus que claire et ses braies se tendent à nouveau. Mais qui garderait la porte ? Non, il ne faut pas. Bon sang, cette garce d'allumeuse lui fait perdre tous ses moyens !

Aristote doit etre de son côté, car alors que l'étranger disparait et les laisse seuls, il est vite remplacé par un autre visiteur. Geoffroi s'éclaircit la gorge. Un noble. De ceux qu'on evite de fouiller si possible.


Bienvenue à la Rose Noire, messire. Vos armes, je vous prie.

Si elle ne montre pas un peu de retenue elle va le faire virer.... Avec un air gênée il tente de se détacher d'elle pour avancer vers le visiteur.
Flex
Enguerrand n'avait pas forcément besoin des allumettes de la Rouquine, qu'elle prit d'ailleurs d'un endroit des plus dissimulés - Enguerrand en fut joyeusement étonné - puisqu'il possédait son propre briquet. On est kamé ou on ne l'est pas !
C'est alors que le jeune Mirandole prit délicatement le pot de feuilles d'opium : rien qu'à l'odeur de la plante il en salivait carnivorement. Le borgne en émiettait quelques unes pour les mélanger au tabac, le tout fut bourré dans le cul de la pipe avec des gestes expérimentés.
Le temps d'allumer et d'aspirer la première bouffée de tabac, Enguerrand dit à la Rouquine.


« - Je suis Enguerrand de la Mirandole.


Contrairement à Lady, cette fois ci était plus concise en matière de présentation. L'effet de la drogue faisait déjà son effet. Il s'assit dos contre siège au sofa.

C'est un bon établissement que celui-là. »
_________________

Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Rouquine
[ Salon, sur un sofa : se libérer pour le prochain ]

Elle le laisse allumer sa pipe, et visiblement se détendre... une odeur lui atteint les narines, une odeur bien connue d'elle. Et elle sait qu'il n'a plus besoin d'elle, mais de sombrer, bienheureux, dans les vapeurs de la drogue. Elle est un peu surprise qu'il fasse ça en plein salon, mais n'ose en rien commenter.. Et puis il ne veut pas des services d'une catin, Emilla saura mieux le servir qu'elle, qui doit faire ses preuves cette nuitée. Absolument. Si un client entrait, il en choisirait une autre, la croyant choisie par le sieur de la Mirandole.

D'une voix douce, elle murmure.


Enchantée, messire... Et merci du compliment. Je vous laisse vous détendre, si vous le permettez. Emilla veillera à votre confort.

Elle attend qu'il donne son accord, bien sûr, mais ses yeux dardent discrètement vers la porte. Un jeune homme étranger est entré, mais son regard ne se pose sur aucune fille et elle se dit qu'il fait partie de la brochette de nouveaux hommes. Ah non, elle se laissera pas avoir deux fois... le suivant pourrait ne pas la payer du tout. Son regard revient sur de la Mirandole.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 68, 69, 70, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)