Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 69, 70, 71, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir et salon - au service de ces messieurs]

Emilla range son comptoir avec de plus en plus de dextérité. Elle commence à se sentir chez elle derrière cette surface de bois polie. Elle y promène ses doigts avec un doux sourire, absente un instant du temps présent. si tout va bien cette nuit, elle aura un "chez elle". Un peu étrange et souvent troublant mais un endroit avec une sorte de "famille", un toit, à manger tous les jours et un poste d'observation fascinant sur la nature humaine. Ici, elle pourrait guérir des coups, et se reconstruire, elle avait une "soeur"...

Mais déjà un autre client arrive, commandant de l'hydromel. Le flacon est facilement identifiable, doré, à l'odeur typique et la jouvencelle en verse une belle lampée dans un verre.


Voici Messire. Une boisson aussi dorée et douce que notre Marygold.

Emilla n'en dit pas plus mais sourit vers la blonde demoiselle. Mais le borgne demande déjà à fumer et Emilla prend un des cendriers de cristal et rejoint Flex et la Rouquine près des sofas, venant déposer avec douceur, l'accessoire sur la table basse.

Auriez vous besoin d'autre chose?


--Enzo


[Bureau, L'Heure de la Vérité]

Les quelques secondes furent une éternité.Enzo se concentra sur l'essentiel. Il allait devoir être clairvoyant en peu de mots. Annoncer la nouvelle sans que cela ne provoque une réaction vive. Et dans la pire des derniéres solutions envisagées, qu'il sorte de cet endroit, la tête haute. Il entendit la voix féminine l'inviter:

Entrez... Jeune homme.

Il ne se fit pas prier, et de son assurance, il se présenta à La Dame Rouge.Il se posta devant elle, puis jetant un regard aux alentours sur son bureau pour se faire une premiére idée, il reporta son regard sur elle:

Bonsoir, Je suis Enzo. Tenez, j'ai ceci pour vous...

Il fouilla dans sa veste, et extirpa une bourse d'écus qu'il garda au creux de la paume de sa main. Son bras se tendit en avant vers la femme. Il ne détourna pas son regard du sien et ajouta:

C'est la rémunération à votre attention et à l'attention de La Rouquine.

Et là, il n'avait fait que la moitié du chemin. Une infime partie de sa raison en ce lieu et surtout d'expliquer ce qu'il en était vraiment. Il pourrait se taire. Etre un simple client et partir. Pourtant, quelque chose le poussait à ne pas laisser tomber le motif de sa venue au premier abord. Il réfléchit puis sans comprendre pourquoi, il la regarda dans les yeux et ses lévres articulérent:

J'ai aussi un aveu à vous faire. Je ne vais pas prendre longtemps de votre temps. Avant de vous en faire part, j'aimerai que vous disiez de ce que vous pensez de ce proverbe: Si tu as plusieurs choix qui se présentent à Toi, choisit toujours le chemin qui te demande le plus d'Audace.

Il observa et attendit.
--La_dame_rouge


[Bureau]

Bonsoir Enzo.

Ha de l'audace, il en avait le petit... Pour venir poser des énigmes à la maitresse des lieux, sans ne jamais l'avoir vue par le passé. Lorsqu'il lui tendit la bourse, au premier abord, elle tiqua. Les échanges d'argent aux raisons obscures étaient de tres désagréables façons de faire connaissance, et de piètres entrées en la matière.

Au second abord, lorsqu'il ajouta à ce don inhabituel une chaste explication, le visage de la Rouge se tendit carrément, lui offrant ni plus ni moins qu'une moue agacée.


J'avais pourtant bien précisé à ma belle Rouquine que l'argent des nuits devait être remis dans mon bureau à la fin de celles-ci... Et bien que j'ai l'impression qu'il soit tard, il ne me semble pas encore que la nuit soit achevée pour les filles.

Elle pencha un peu la tête sur le coté.


Mais soit, elle n'a pas dû bien tout saisir, posez ça par là.

Elle ne voulu pas toucher cette bourse, et d'une main gracile lui indiqua un endroit pres de sa coupe vide. Rouquine était nouvelle, les nouvelles faisaient toujours des erreurs. Pas l'heure pour compter l'argent, pas non plus aux clients de rapporter le dû des catins... Mis a part prendre du bon temps et payer, ils ne devaient se soucier de rien,surtout pas de la façon dont leur argent allait être découpé entre les filles et la maquerelle. La Dame n'en prit pas ombrage, la rousse avait eu un client, et c'était une bonne chose. Elle ne manquerait cependant pas de parler à sa nouvelle, lorsqu'un instant de trève se présenterait. Revenant aux paroles de son hôte elle accrocha des siens les yeux qui la fixèrent. à son étrange question, elle ne se déroba pas.

Un aveu... La sincérité est parfois une audace de grand mérite, parfois lâche facilité.

La Rouge haussa un sourcil, et le détailla ostensiblement. Ses joues, son cou, ses épaules, ses jambes...

Mais le succès est toujours un enfant de l'audace...

Cerdanne
[ Entre bureau, Sas et Salon....]

Sortir du bureau de la Dame rouge c’est comme franchir une frontière..
Vlamm…la réalité laissé pour compte.

A moi l’inaccessible rêve…

Ça…Inaccessible.
Elle n’a même pas le temps de s’éloigner de la porte que déjà elle se referme sur un autre visiteur…

La provençale resta dans l’ombre des tentures.
Entre deux mondes.
L’impossible choix.
Le vin épicé réchauffait tranquillement son âme et elle avait connu des situations bien plus inextricables.
Au fond, juste le dilemme du choix du plaisir.
Si plaisir il pouvait y avoir dans ce monde.

Pas la peine de grommeler. Ça ne changera rien à l’affaire.
D’un côté, le sas et la besace, vide…de l’autre…de l’autre…
Un fumeur de pipe...
Et rien ne l’arrête ce Flex là…


Le toupet de bonhomme…se laisser aller à un tel plaisir au milieu de la foule…l’est pas bien….
Ou alors complètement accroc pour faire ça là.
Dois se laisser aller ’jusque dans les latrines.


La grimace de la brune devant le borgne en dentelles ressemblait bel et bien à du mépris…
Elle ne quitta pas pour autant la douceur du tissus et observa avec des yeux de chattes gourmandes les effets de la belle illusion agir sur le nobliau.

Un petit rire lui échappa quand elle le vit relâcher doucement la posture »je suis Moi, je suis fier et je suis beau ».
D’ici peu elle pourrait aisément s’asseoir, se servir dans la boite a trésor et il la bénirait avec un sourire….

Rien ne presse…. La besace d’abord.
Autant se préparer pour une éventuel départ vite fait bien fait…

Minois qui se tourne vers le sas et observe…du monde encore… de mieux en mieux..

La voilà qui s’avance…
Le gardien tout à sa charge.
Et de s’approcher d’eux au plus près…Curieuse.
Comment effectuer une fouille en bonne et due forme.
Tout peut servir.
Regard attentif, elle en perd pas une miette…


Alors c’est comme ça qu’on…s’assure, vérifie….
_________________
--Enzo


[Bureau, l'enfant de l'Audace]

Tendue, agacée, la Dame Rouge. C'était bien le mot. Mais bon. Enzo ne voulait pas tourner autour du pot. Il vit l'expression du visage de La Dame Rouge changeait soudainement et lui montrer un endroit où posait la bourse. Il s'éxécuta sans pour autant perdre de son assurance. Il écouta soigneusement toutes les remarques. Ben ça, lui, il ne voulait pas venir ainsi et exposer la situation mais ne faisait que suivre les consignes de La Rouquine. Et c'est en cela, qu'il ne se décomposait pas et au contraire, ne se démontait pas plus et continuait dans la même lignée:

Un aveu... La sincérité est parfois une audace de grand mérite, parfois lâche facilité.

Il sourit à la fin de la phrase, sur la lâche facilité:

Là, je peux vous assurer que ce n'est pas de la lâche facilité quand vous allez savoir! J'aurai préféré n'avoir rien à avouer...Mais je ne peux pas, ce ne serait pas honnéte.

Il vit son sourcil se hausser, et le regard de La Dame en Rouge se portait sur certaines parties de son corps:

Vous envisagez de me recruter pour me détailler ?

La perche était tendue. Il fallait bien en passer par là. De toute façon, rien ne disait qu'il ferait l'affaire aux yeux de l'experte donc pourquoi avouer ? Enzo reste ce qu'il s'était fixé depuis le départ:

Mais le succès est toujours un enfant de l'audace...

Il lui sourit. Il était à l'aise et se sentait comme un poisson dans l'eau. Il aimait bien cette femme:

Un enfant de l'audace. Mon aveu est celui-ci: j'étais venu au début pour me présenter à vous pour me recruter comme Homme de compagnie. Seulement, de fil en aiguille, je suis passé du côté du client. La Rouquine ne savait rien.

La regarde dans les yeux. Attend.
--Esteline_de_montmorency



[ Chambre 2 : Qui des deux sera vraiment le plus libéré ? ]


La chaleur du corps de Jules caressa sa peau autant que ses mains quand il remonta lentement au dessus d'elle. Son regard sombre comme l'ébène gagna encore en intensité en se plongeant dans l' émeraude de ses yeux. Ce regard était celui du désir, celui d'être assouvi. Il démentait presque la douceur de ses gestes freinant ses ardeurs.
La dureté de son désir elle la sentit pressée contre son ventre. Comme un hommage Jules déposa un baiser sur la paume de sa main. Comme une demande il la guida plus bas, vers les vêtements qu'il portait encore ajoutant d'une voix rauque.


Libérez- moi....

Un petit gémissement de la belle lui répondit. Non pas de ceux qui ressemblent à des plaintes, mais une réponse à la brusque poussée d'envie de lui qu'elle eut à ce moment là.
Le son de la voix masculine, la phrase échappée comme une supplique , tout ce désir qui émanait de lui la fit tressaillir. Docilement la petite main suivit le chemin qui devait le libérer. Elle ou lui ? Savait-il seulement à quel point lui était son libérateur ?
Son autre main rejoignit la première, dénouant les lacets de ses braies qu'elle sentait si tendues. Le tissu épais fut doucement écarté pour enfin libérer sa virilité. A l'aide de ses pouces la jeune femme descendit lentement le vêtement devenu encombrant, posant ses mains fraîches sur les fesses fermes de son amant.

Esteline reprenait peu à peu confiance, au point d'avoir l'audace de renverser Jules sur le dos, sans brusquerie. Son geste le surprendrait sûrement mais elle n'en avait pas fini. Elle voulait à présent le découvrir. Agenouillée à ses côtés, le fessier sur les tallons , elle acheva de déshabiller son compagnon en libérant ses jambes des braies qui l'entravaient.
Du bout des doigts elle remonta sa main le long des jambes musclées, découvrant ce corps de soldat qui malgré son étendard fièrement dressé lui paraissait soudain sans défense, livré à son plaisir, à ses caresses. Câline elle se fit en passant doucement ses mains sur la peau de Jules. Toute à la découverte de son corps d'homme, elle levait les yeux parfois pour rencontrer les siens, appuyant plus une caresse si elle le voyait frémir.
Il était nu. Elle portait encore la fine chemise d'organdi sur son buste et le jupon qui recouvrait ses hanches, dévoilant ses cuisses blanches.. Son regard félin accrocha le sien puis elle se mit sur les genoux pour ôter sa fine chemise, accentuant sa cambrure de rein en achevant de l'enlever.
Ses longues boucles brunes dénudèrent ses épaules lorsqu'elle se pencha pour parcourir le corps de son amant de petits baisers . Du bouts des lèvres elle goûtait à sa peau, s'arrêtant sur un mamelon pour emprisonner délicatement son petit bourgeon, remontant sa bouche le long de son cou pour venir presser doucement le lobe de son oreille entre ses lèvres. Elle effleura sa joue de la sienne avant de plonger son regard émeraude dans le sien et lui souffla si près de sa bouche:


Jules... je vous désire...
--La_dame_rouge


[Bureau]

La Dame ne put s'empêcher d'hausser les sourcils. Quand même... La jeunesse... Les sens en ébullition et toujours ce besoin de toucher à l'interdit. Affirmer qu'aucun de ses gens ne couchait avec un autre serait nier l'évidence... En dehors des heures de besogne, tout le monde ne se détendait pas de la même manière en les murs du Lupanar. Il fallait bien que jouvence se fasse.. Pourvu qu'elle se fasse dans son dos. Car bien qu'elle ne traquait pas les relations de ses enfants, tous savaient plus ou moins qu'elle les désapprouvait. Elle les devinait, parfois, au détour d'une chambre.. Mais ses humeurs lui faisaient passer son chemin. Pour sûr que les premiers à êtres pris en flagrant délit se verraient le séant marqué au fer rouge, fer rouge d'une Rose Noire.

Tant que vous payez votre passe, vous faites ce que vous voulez. Apres si vous désirez travailler à la Rose Noire...

...


Vous devrez vous plier à MES exigences.


Elle fit tourner le bout de son index sur le rebord de sa coupe.

A savoir que vous serez prié de ne pas coucher avec vos collègues.


Un petit sourire en coin pour ajouter:

Ce serait un manque à gagner.

Pour sa franchise, le petit valait bien le coup d'être mis à l'essai, s'il désirait en être.


--Jules.



[ Chambre 2 : exquise torture ]

Le gémissement éloquent de la nobliote le fit déglutir, et il se laissa déshabiller avec un grognement presque impatient. Alors qu'il allait lui demander si elle etait prête ou préférait qu'il lui donne encore un peu de temps, elle répondit à sa question en le faisant rouler sur le dos. Il crût d'abord qu'il lui faudrait encore la cajôler, l'apaiser... mais elle le surprit en finissant de lui ôter ses braies pour le caresser d'une main légère qui le fit frémir des pieds à la tête. Il n'avait pas l'habitude... caresser les femmes pour les amener à s'ouvrir, oui... être caressé, léché, mordu, grifffé lui même pendant l'acte, aussi. Mais de la sorte, lentement, du bout des doigts ? Un soupir s'échappa de ses lèvres, et il déglutit. Elle semblait vouloir lui donner du plaisir, à la façon dont elle le regardait par moments.Ainsi donc celle qui le payait lui faisait découvrir des frissons inconnus. Le monde tournait assurément à l'envers...!

Levant les bras au dessus de sa tête pour s'empêcher de la saisir par la taille et l'asseoir sur lui avec la rudesse dictée par ses instinct, il se laissa donc toucher. La belle s'apprivoisait toute seule à son corps... Les yeux noirs se plissèrent, puis s'ecarquillèrent lorsqu'elle se dévetit.. cette cambrure affolante... Il serra les poings sous sa tête. Maintenant il comprenait pourquoi la Dame Rouge lui avait dit de se défaire de ses habitudes de soldat. La bouche d'Estelline lui parcourait maintenant tout le corps, remontait jusqu'à lui..Savait elle seulement que penchée ainsi, elle lui offrait une vue à damner un saint ? Il faillit gémir comme une femelle sous la torture savante, parvint à grogner à la place. Que n'etait elle pas fille de ferme, pour qu'il puisse l'attraper à pleines mains... Pourquoi avait il fallu que sa toute première cliente soit si affolante pour les sens, et si fragile à la fois ? Ironie du sort.... Les émeraudes etaient à nouveau sur lui. Le fixaient, si près.


Jules... je vous désire...

S'en fut trop pour le soldat. Son bassin donna un coup involontaire, et ses mains glissèrent jusqu'à la poitrine offerte, la savourant avant de redescendre sur les hanches de la jeune femme, la soulevant... Non, Jules, arrête ! Son regard se troubla, ses mains se relachèrent, reposant Estelline comme une plume, tombant le long des hanches et sur le lit. Il avait bien failli l'asseoir sur lui. Mais c'est de sa faute à elle, aussi, grondait une voix intérieure, on a pas idée d'affoler un mâle comme ça ! Que lui dire, que lui répondre ? Refléchis, Jules bordel, comment on parle aux dames ?

Ma ...Dame...

Et voilà qu'il parlait d'une voix malhabile, rauque... Maitrise toi, soldat ! Faute de pouvoir parler, il agit. Soulevant à peine la tête, il vint cueuillir ses lèvres offertes, faisant passer toute sa tension dans le baiser ardent, ses mains courrant sur son dos, sa croupe....Leurs bouches toujours emmêlées, il roula avec elle sur le lit, jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau sur le dos, Jules à coté, penché sur elle. Quand il rompit le baiser, son souffle était court, ses yeux incertains, cherchant ce qu'elle attendait de lui.

Qu'elle s'offre ou qu'elle l'achève, mon Dieu !


--Enzo


[ Bureau...Oui ou Non, veut-elle de lui...Une chance...]

Ses phrases étaient déjà sorties et ne pourraient pas les rattraper mais c'était ce qu'il pensait à l'état brut sans aucune fioriture ni hypocritrie. Il remarqua bien que sa franchise avec un tantinet agacée. Elle fut directe:

Tant que vous payez votre passe, vous faites ce que vous voulez.

Apres si vous désirez travailler à la Rose Noire... Un grand sourire sur son visage. Ses yeux illuminés. Ca va, elle ne le prenait pas mal:

Vous devrez vous plier à MES exigences.

Ce fut à son tour de lever un sourcil. Possessive avec SES exigences. Le soucis, c'est qu'il ne les connaissait pas et qu'elle ne lui avait pas du tout expliqué. D'un autre côté, il se serait présenté à elle dés son arrivée à La Rose Noire, il n'en serait pas là. Il la voit en train de faire tourner son index sur le bord de la coupe:

A savoir que vous serez prié de ne pas coucher avec vos collègues.

Ah l'une des exigences. Cromprend mieux. Ne laisse rien paraitre de son léger embarras . Oui parce malgré tout, il n'avait aucun regret. Il remarqua soudain son sourire en coin.N'aimait pas trop les sourires en coin. Il ne savait pourquoi et qu'elle en était la signification. Une lueur de méfiance traversa son regard et pour répondre à cette expression, il reprit son sourire malicieux:

Ce serait un manque à gagner.

Enzo voit que la discution est close. Il regarde La Dame Rouge. Puis la porte. La porte. Puis La Dame Rouge. Mais cela voulait dire quoi. Qu'elle le prenait à l'essai ? Aucune idée. Patiente. Ce silence. Il aavait du mal. Enzo le coupa net pour déclarer:

Est-ce que cela veut dire que vous faites abstraction pour cette fois-ci sur cette entorse à VOS exigences et que vous m'accordez une chance de faire parti de l'aventure de La Rose Noire avec vous et mes autres collégues ?

Il adorait savoir. Il détestait être en suspend sans réponse. Enzo la regarda bien dans les yeux:

Juste une derniére question, vous pensez quoi de ma tête même si ce n'est pas pour cela que mon travail sera jugé. Mais bon, c'est la premiére chose que les clients et clientes voyent, donc cela a quand même une importance. Vous pensez que je peux rester ainsi ou bien je dois rafraîchir ?

Il lui fit un mouvement avec ses deux doigts en forme de V comme si c'était un ciseau, qu'il refaisait sa coupe de cheveux en les coupant plus court.
--Marigold.
[Plus que jamais au spectacle!! mais bon toujours et encore au salon...]

Marie s'est quelque peu reconcentrée sur son ouvrage auquel il ne manque que la touche finale, voici pensait-elle une bien belle et délicate chemise de nuit qui serait parfaite pour une nuit de noce. Et oui, le mariage... il ne fallait pas plus de quelques longues minutes de vagabondage de l'esprit pour que la marotte de la blondine refasse surface. Fort heureusement pour sa santé mentale du mouvement au comptoir la tire de ses songes , la positionnant à nouveau en spectatrice attentive.
Levant à peine les yeux pour ne point se faire surprendre en flagrant délit de commérage, elle nota que le borgne était installé non loin de là par Rouquine qui se donnait à présent de grands airs.


*Mais quelle actrice celle-ci... voilà qu'elle joue les grandes dames maintenant. SI Rosa voyait ça... elle la giflerait à coup sûr ! Oh mais où installe-t-elle le nobliau ? Sur le sofa de Désirée ! et bien j'espère qu'elle a pas prévu de fricoter dessus sinon , nous sommes bon pour un joli esclandre au retour de la taiseuse.*

Sa bouche pulpeuse s'élargit à cette pensée, elle porta alors le fil à sa bouche pour le sectionner de ses jolies dents toutes blanches, puis le noua pour parachever son travail. Enfin tout en repliant avec précaution la belle étoffe, elle garda un œil sur Flex qui sortait une pipe et s'affalait sans trop de cérémonie sur les coussins moelleux.

* Et bien en voilà un qui dans peu de temps sera mûr ... il sera peut-être temps d'aller alors lui payer une petite visite sait-on jamais et s'il s'agissait d'un roi, ce borgne là?... après tout ne dit-on pas "Au royaume des aveugles , les borgnes sont rois"? Quoique vu l'affluence d'infirmes oculaires depuis deux jours, il doit y avoir un bon paquet de royaumes aveuglés*

Petite grimace réflexive de Marigold, c'est qu'elle risque l'hémorragie cérébrale avec ce genre de postulat, car c'est bien trop d'exercice pour sa petite cervelle de blonde. Elle secoue la tête, d'aucun dira qu'il s'agissait du meilleur moyen de dénouer ses idées, n'est-ce pas et elle reporta son attention sur l'actrice en vue du moment : Rouquine. C'est qu'elle en arpentait du parquet celle-ci!
A croire que le pavé lui manquait, toujours à bouger , à gesticuler, mais c'est qu'on tient salon ici fillette, on ne racole pas! La jeune serveuse semble quant à elle comme un poisson dans l'eau et quand enfin le rideau de velours s’entrouvre enfin sur un homme à l'allure un peu particulière et que ce dernier se précipite vers le bar, la jeunette le sert sans la moindre hésitation. Marie se sent rougir tout à coup, Emilla lui sourit... celle-ci a dû noter qu'elle était observée depuis quelques instants. Petit hochement de tête gracieux à son encontre et à celle du visiteur.
Empourprée, la jeune catin se saisit de ses aiguilles et les range, cela ne se fait pas de broder ou tricoter face à la clientèle... la Dame serait furieuse. L'ouvrage disparait donc dans les méandres de taffetas.
Vite reprendre une contenance... Marie se saisit du verre qui est près d'elle et faisant mine de le porter à ses lèvres le lève en direction de l'homme comme pour l'inviter à boire à sa santé.
Sa place est sauve, pour l'heure du moins... la brune qui connait Baudoin redescend en cet instant du bureau de la Rouge, la mine toujours aussi circonspecte qu'à son arrivée, elle semble chercher quelque chose du regard. Un homme peut-être... ses yeux quoiqu'il en soit caressent le borgne.


*Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes après les borgnes ma parole, ils sont si effrayants!
Oh tient.. le bellâtre qui a joué avec la rousse monte au premier... aurait-elle manqué de dextérité? pourtant elle semble avoir plusieurs heures de calèche à son actif... étrange... à moins qu'il ne soit pas en mesure de payer qui sait...*

Petit rictus discret, et retour des prunelles sur Rouquine (la victime préférée de Marie ce soir, ben oui y a pas Désirée...), celle-ci paraît avoir vu quelque chose dans le sas... peut-être qu'enfin un nouvel arrivant se présente, et que la soirée de Marie va enfin pouvoir commencer.


*A la voir se trémousser, un client doit être en train de confier ses armes au faux cerbère... hum, apprêtons-nous, la lutte risque d'être rude, c'est qu'avec sa gorge à peine masquée, elle donnerait à quiconque l'envie de venir y goûter*

Le dos de la blondine se redresse, le jupon se réajuste, le corset se replace permettant à la blanche poitrine de rebondir un peu plus et les boucles s'entortillent au bout de l'index, venant e temps à autre se faire déguster du bout des lèvres, dans un élan des plus sensuels: Marigold est prête...




_____________
--La_dame_rouge
[Bureau]

Je ne fais abstraction de rien, vous n'étes pas à ma solde, vous faites ce que bon vous semble. Mais des lors que vous franchirez cette porte, vous le serez, et il faudra vous tenir tranquille.

Pour marquer que ce temps se terminait là d'ailleurs, elle abandonna le vouvoiement et lui fit signe de s'approcher d'elle.

Viens par ici Enzo.

Tout en le tournant, retournant, non sans douceur évidemment, elle laissa ses mains jouer sur le corps du jeune homme comme les mains de la marie jouent savamment sur ses broderies. Laisser ainsi ses mains sur les jeunes recrues n'était pas une quelconque lubie de femme mûre ou d'envie dérisoire.. Nul plaisir, juste de la concentration. On ne connait un homme que lorsqu'il est passé sous nos doigts. Ainsi la Rouge veillait à connaitre l'approche d'Enzo à la docilité, en veillant à ses réactions lorsque ses doigts venaient fouler des parties de son corps plus ou moins inattendues. Passée au crible aussi l'idée générale de sa santé, comme palperait un bon médecin. La Dame en apprenait toujours de cet échange, échange admettons-le qui n'en était pas vraiment un, car a sens unique. Enzo était bien proportionné, et de ces mesures la femme qu'elle était pouvait deviner sa vigueur sans même aller vérifier plus en bas.. Comme un aveugle apprend en touchant les visages, le maquerelle se satisfait de ce qu'elle à devant elle. Et son sourire pourra l'attester. Elle le lâche, se rassoit pensive.


Pour les cheveux, ils sont à la mode de cette année. Tant que tu ne les rase pas comme un mercenaire, je n'aurais rien à redire mon petit.

Un petit hochement de tête pour chercher celui du jeune homme, comme une entente signée.

Comme les autres, tu es pris à l'essai ce soir. Et j'aimerais que tu écoutes attentivement les règles de la maison.

Elle lui conta tout, les horaires, les procédures, les interdits. Passèrent aussi les règles de passage aux bains, les petites mains qui l'aideraient quand ils le manderait... L'argent, et ses obligations, les loueuses et leurs libertés, les caprices des habitués. Le seul repas commun de la journée, les sorties quasi inexistantes des filles et des garçons... Les chambres et leur propriétés et la règles des trois roses au fer rouge. La Dame termina par les plus anciennes règles de la Rose Noire, récitées comme un vieux crédo...


"tout ce qui se passe ou se dit icelieu, ne doit en aucun cas en sortir, il en va de la réputation des la maison et du respect de nos clients". " Chaque client doit être accueilli dans le plus irréprochable des appareils, qu'il soit simple ou non, hygiène et tenue impeccable de mise".

Voilà, tout était dit, le petit était prêt à se heurter aux épines de la Rose...


Ce sera tout. Nous nous reverrons demain, au déjeuner dans les cuisines.
--Anacreon


[Dans le salon, l'Achéron lui sourit, et le siège des décisions nocturnes se dresse enfin]


Citation:
Voici Messire. Une boisson aussi dorée et douce que notre Marygold.


-Efkaristô poly*.

Divine ambroisie. Le goût sucré qu'apporte le miel ne lasse pas de l'emporter dans les savoureuses affres dionysiaques quand il en but les premières gorgées à la suavité prononcée. L'alcool avait cet exquis pouvoir de débrider l'esprit et de repousser parfois les limites de la perception. Finalement, son obole allait être dépensée. Charon se révélait être rousse, et la pièce était donnée pour la remercier de lui faire traverser le poison de la timidité, avec en sus un sourire en coin, alors qu'elle allait s'occuper d'un autre client.
Marigold? Qui est-ce? La blonde couturière assise seule là-bas, dont les joues ont l'air de mal s'accommoder au regard inquisiteur mais froid du grec, mais qui, brave, l'invite tout de même à aller lui donner son intérêt? C'est qu'il ne voulait pas manquer ce pourquoi il était venu au départ. Attirante certes, mais certainement accaparante. D'autant plus qu'une agitation suspecte se faisait sentir plus haut, et qu'une porte se faisait entendre, laissant hommes et femmes entrer et sortir au cas par cas, un escalier craquelant révélant leur présence. Sa curiosité piquée au vif, il délaissa donc l'esseulée pour aller constater par lui-même ce qu'il y avait d'intéressant avec cette pièce, espérant, à défaut de se douter déjà, que c'était ici que résidait Perséphone.
Son verre fini, c'était vers cette hauteur que se concentrait sa démarche assurée et presque présomptueuse, frappant trois coups lents et secs sur ladite porte, dont l'écho rappelle étrangement celui de l'airain d'un autre lieu moins charmant...



*Merci beaucoup
Elisabeth_stilton
[Porte]

Un client arrive, elle le laisse aller faire son travail tout en rabattant la pelisse sur elle, pas question que n'importe qui voit ses trésors. Pendant qu'il accueil les clients ou les futurs hommes de la maison, au choix, elle tente d'en savoir plus sur lui.

Dites Geoffroi quel est votre histoire à vous ? Parce qu'au final, on ne sait rien de vous.


Il est évident qu'elle ne lui avait pas dit ça innocemment. La blonde avait saluer l'homme qui attendait et devait fournir les armes qu'il avait sur lui. Elle était proche du gardien mais une distance raisonnable pour ne pas paraître lové à lui. Elle s'amusait à passer sa main dans son dos alors qu'elle est à son côté comme pour bien lui rappeler que rien ne lui fera détourner de son idée. Les doigts glissent le long de la colonne, s'amusant à frôle le corps protégé par le tissus, remontant doucement pour venir chatouiller la nuque. Elle ne peut s'empêcher, de lui glisser à l'oreille.

Imaginez ce que mes doigts pourraient faire si moins de tissu les séparaient de votre corps.


Décidément la mirabelle avait un effet dévastateur sur la blonde de quinze ans. Plus aucune envie de se retenir ou de garder réserve. Non son côté capricieux je veux tout maintenant ressortait mais voulait elle ou non coucher avec lui ? Telle était la question ...
--Esteline_de_montmorency


[ Chambre 2: Délivrance ...]


Nouveau gémissement de la belle. En réponse à ses mots, Jules emprisonna ses seins dans ses mains robustes. Dans le regard de l'homme jaillissait un désir qu'il ne pouvait plus contenir. Le brusque coup de bassin qui le pressa contre le ventre tendre de la belle, sa poigne ferme agrippant ses hanches, soulevée dans l'élan elle crut qu'il allait l'empaler sur sa virilité. Ses nerfs étaient mises à rudes épreuves pour un soldat qui avait peut-être l' habitude de retrousser jupons avant de besogner sa belle.

Ésteline ne l'en apprécia que d'avantage pour la patience dont il faisait preuve avec elle. Son corps de femme le réclamait aussi. Est-ce que son antre gardait en mémoire les outrages subis alors que dans ses pensées les images remplacées des délicates attentions de cet homme repoussaient celles qui se firent lointaines de cette brute épaisse d'Aldin de Montmorency?
La jeune femme le saurait bien assez tôt. C'était ce qu'elle appréhendait le plus. Ce dernier obstacle à franchir lorsque son amant ferait d'elle à nouveau une femme entière.

Ma ...Dame...

La dame fondit sous la voix rauque, hésitante, touchante. Le baiser ardent de Jules, ses mains courant à nouveau sur son corps amplifièrent son envie d'être à lui, faisant s' effondrer les dernières barrières de sa peur. Elle le voulait en elle, avec douceur, avec ardeur. Quand ses lèvres se détachèrent des siennes, que son souffle vint balayer la petite bouche humide de son baiser, Esteline noya son regard dans celui de son amant, dans cette demande à laquelle nulle femme ne pourrait résister, et surtout pas elle.
Un sourire tendre pour la première fois depuis longtemps illumina le visage de la duchesse. Oui elle se savait prête et d'une voix douce et suave elle lui dit en effleurant du bout des doigts les lèvres de son compagnon.


Ne voyez-vous pas que je m'offre à vous?

Elle lui donna un baiser et ajouta:


Messire, Cité ne fut jamais si noblement conquise. A vos pieds humblement j’en dépose les clés.
--Tibere.
[Chambre: corps à corps, fusion des êtres...]

Il frémit en entendant le gémissement rauque de son amant, il profite du plaisir qui monte tel une lame de fond. Il savoure de sentir leurs deux corps chauds l'un contre l'autre, la sueur se mélangeant. Sa main joue avec la virilité du jeune homme. Il est à lui et il en prend pleinement possession. Ses assauts, néanmoins, restent langoureux, pourtant la violence du plaisir est là, brûlante, désarmante.

La langue continue de s'aventurer sur le peau chaude, le dévorant, murmurant langoureusement:


J'aime être en toi... Julien.

Le feu devient lave, il en veut plus, encore. La saillie devient plus intense et son corps claque contre ce lui du jouvenceau. L'amant tendre devient fougueux, laissant la passion déferler dans ses veines. S'enfoncer en lui encore... encore...

Il râle le blond, il le besogne avec de plus en plus de rage, coulissant jusqu'à la garde, palpitant au creux de l'antre possédée, malmenée. Paroxysme du plaisir, la libération au creux du ventre, il devient sauvage, bestial, lui faisant ainsi découvrir d'autres sensations. Sa main s'active sur l'objet de son désir, la sentant durcir de plus en plus. Délicieuse brûlure que de le pourfendre ainsi tout en retenant la jouissance finale, fatale... encore... plus fort...



See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 69, 70, 71, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)