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[RP] Maison close de la rose noire

Marcello.
Alors que sans même y penser il rapprocha contre le sien le corps plus fin et plus souple qu'un brun d'herbe de Marigold, Marcello sentait ses blessures s'étirer et fit tout ce qu'il put pour les ignorer.
Lentement, comme si les crispations qu'il avait cru imperceptibles avaient malgré tout trahi sa souffrance, la divine blonde avança le buste vers lui, lui laissant tout loisir pour admirer le galbe parfait de sa gorge et le cambré incendiaire de ses reins. La seconde suivante, elle pressait de ses mains expertes les tensions insondables qui lui meurtrisait la nuque, et Marcello ferma les yeux, tout en faisant glisser du bout des doigts la bretelle satinée de la belle, dénudant son épaule nacré qu'il frôla des lèvres.
Citation:
Rosa ne m'a appris que quelques mot dans sa langue qui je le crois est la même que la vôtre...et ce soir un seul me revient à l'esprit : Amore... ce n'est pas à proprement parler un prénom,je le sais bien, mais souffrez mon seigneur que ce soit le vôtre ce soir.

L'évocation de sa terre natale dessina un demi sourire sur le visage du soldat, qui accepta le surnom dans un hochement de tête.
A cet instant un étrange remue-ménage à l'entrée de l'établissement sortit brusquement le vicomte de sa sérénité. Machinalement, il protégea Marigold en l'entourant d'un bras, alors que de l'autre il cherchait à sa ceinture une épée qu'il réalisa alors avoir laissé à l'entrée. Parcourant la salle d'un rapide coup d'oeil, il avisa une des filles qui se dirigeait vers l'entrée, d'un pas lent, tranquille, alors qu'une autre femme toute de rouge vêtue prenait à son tour la même direction.
Querelles féminines,se dit-il, tandis qu'il reportait son attention sur Marigold. l'amenait doucement contre lui, et à son tour lui glissait à l'oreille:
- A moi, c'est un autre mot qui me vient à l'esprit lorsque je te regarde: Luce, "la lumière"...Te plairait-il de porter ce nom ce soir?
--Rosadeiventi


[Entre deux ébats - chambre 8]

Elle perd pied la Rosa, elle souffre de cette morsure qui brûle son épaule comme la marque au fer de la maison. Il a marqué son territoire sur ce corps qui a pourtant servi à plusieurs reprises. Un moyen de se rassurer, de calmer une jalousie maladive? La catin ne le sait pas mais reprend peu à peu le contrôle. Totalement recouverte, recroquevillée sous cet amas de chair en ébullition, les noisettes fixent le mur droit devant et un sourire carnassier se dessine sur son visage en sueur et échevelé. Un instant elle a succombé jusqu'à la folie mais l'experte a plus d'un tour dans son sac. Il faut qu'elle calme cet insolent, cette bête qui se délecte de son spectacle affligeant. Les mains sont certes prisonnières mais elle n'en a pas besoin à cet instant. La tête de son Italien la domine au-dessus de la sienne et c'est violemment qu'elle envoie son crâne en arrière. Manœuvre savamment menée, qui évite l'arrête du nez mais qui fend la bouche carnassière sous l'impact. Le borgne est sous la surprise et la douleur le fait lâcher prise. La Rosa n'attend pas et se relève en arquant ses reins pour le plaquer contre la tête du lit. A genoux, face à lui assis et abasourdi elle retient ses mains de chaque côté comme le bienfaiteur sur la croix. Le visage déformé par un rictus satanique la Bella hors d'haleine toise son bel Italien repris dans ses filets. Le combat est sans trêve, sans faiblesse et les forces semblent égales. L'acte n'est pas pour tout de suite, oh non la catin veut profiter à son tour de ce spectacle excitant. Tenant toujours fermement les poignets, la sauvageonne se rapproche de son oreille, la mord avec autant de violence que sa morsure reçue et lui souffle à l'oreille


"Tu n'es pas de taille mon bel Italien..."

--Marigold.
[N'a pas bougé d'un iota mais ça ne saurait tarder car il se fait chaud...]

La blondine frissonna sous la caresse des lèvres de son Amore sur son épaule. Ce n'était pas un frisson de plaisir, non pas encore, et ce n'était pas feint non plus c'était plus un élan chatouilleux sur sa peau soyeuse qui était encore si avide de jeux enfantins.
Reprenant peu à peu une contenance, pour ne pas que cette scène qui s'engageait de la meilleure des façon, ne finisse en un éclat de rire, elle reprit son verre et avala cette fois une petit gorgée proposant son propre verre à MArcello, lui soufflant :


Pour lire dans mes pensées Amore.


Elle jeta ensuite un œil vers Lucrèce qui rejoignait la Rouge à la porte. Elle était gentille Lucrèce, Marie l'aimait bien, c'est qu'elle lui enseignait tout un tas de choses depuis son arrivée, elle lui montrait même parfois comment fabriquer certaines potions... un jour elle ferait un philtre d'amour... Mais ce soir, ce n'était pas le sujet, pour l'heure son sujet n'avait qu'un surnom, et le plus beau qui soit Amore.
Elle se pencha à nouveau sur lui et frôla sa joue de ses doigts puis alla jusqu'à goûter les lèvres qui s'étaient aventurées sur sa peau de pêche avant de sourire et de dire:


Je serai votre Lumière dans la nuit, votre Luce mi Amore, car je ne suis que l'expression de votre désir ce soir...D'ailleurs, vous plairait-il Amore, de suivre votre Luce par delà les escaliers jusqu'au cœur de la nuit...

__________
Elisabeth_stilton
[A l'étage depuis un bon moment sans avoir croisé de mâle sauf Enguerrand, Chambre 13]

Il répondait ... encore heureux soit dit en passant ! Comment pouvait on résister à sa blonde chevelure, à ses saphirs pénétrants, à sa grâce naturelle. Un port de princesse vous dis je.
Il lui lâche la main ... scandale ! Crime de lèse majesté ! On ne lâche pas Elisabeth Stilton de Lasteyrie comme ça ! Surtout quand on est à son service. Ah ba ouais mais il y a un escalier, du coup la blonde ravale la réplique qui allait sortir et se concentre sur le derrière devant elle. Puisqu'il serait son mâle pour la nuit autant profiter dès maintenant.

A l'étage elle le suit, son cœur battant la chamade, elle sait parfaitement ce qu'elle fait comme elle sait parfaitement ce qu'à fait son mari. Elle ne lui pardonnera jamais cela ... du moins pour le moment. Elle n'est pas là pour trouver un Amour elle l'a déjà mais pour du plaisir. Le Très Haut a dit qu'il fallait s'aimer non ... seuls les hommes disent que cela doit être avec la même personne.
Tiens de l'italien ... serait ce possible que ... non ... elle était folle, elle le connaissait il ne serait jamais là, lui. Pas comme elle hein ^^. A moins que ... non il avait dit qu'il serait fidèle à sa femme ... oui mais pourtant ce qui s'était passé ...
Une fois dans la chambre, elle oublie ses interrogations sur l'origine des paroles italiennes et lance ses saphirs sur le mâle bien présent avec elle. Il lui donne un verre de vin, punaise on essayait de la tuer avec ces boissons. Elle s'arrangerait avec la tenancière pour qu'elle se procure d'autres boissons plus à son goût. Car oui la blonde comptait bien revenir si elle était satisfaite.

Elle observe la pièce, trop impersonnel pour elle mais ce soir elle n'aurait pas le choix. Doucement elle avance vers le lit pour s'assoir. Elle a besoin de se calmer car elle connait les émotions qui passent en elle. Elle sait ce qui va se passer, elle les a déjà ressentit. Elle boit le vin sans grimacer bien qu'elle n'aime pas ça, elle ne veut pas vexer son "hôte". Après un regard en coin elle lui dit :


Alors quel est le programme de la nuit ?
Baudouin
[A la porte toujours et encore]

Il planta son regard dans les yeux de la Rouge, gardant son attention portée sur elle et sur l'Araignée, vigilant au cas où il aurait besoin de bondir pour la protéger, on ne s'en prend pas impunément à sa patronne.

Il leva un sourcil et toisa la blonde qui prenait la mouche... Maître du Haras Royal... Elue de Normandie, Doyenne d'Université... elle avait beau avoir une vie remplie, elle venait se consoler au bordel... joli, joli! Et quel blabla... rha les femmes... celle là avait l'air d'en avoir une belle couche! Il sourit, amusé et la laissa à son humeur ronchon, sans la fouiller puisque madame ne voulait pas! D'ailleurs voilà blondie qui s'éloigne avec le gamin... joli couple!

Pendant ce temps, l'araignée continuait son manège. Le gardien fronça les sourcils, il n'aimait pas beaucoup causer et les invectives du malotru ne l'atteignaient guère, il en avait vu d'autre. Il préférait laisser sa maîtresse s’accommoder de l'indésirable. Il en profita furtivement pour poser sa main sur le bras de la maquerelle, se penchant vers elle langoureusement, lui murmurant.


Ma Dame, j'ai le sentiment que certains de nos clients s'acoquinent ensemble... je ne suis pas sûr que ce soit très bon pour les affaires de la maison... Je voulais vous en informer.

A nouveau, on toque à l'huis, il ouvre la porte et se penche vers le petit bout qui se trouve devant lui. Jeune femme ou jouvenceau... allez savoir... l'individu a les traits fins et l'air déterminé. Il pencherait pour une damoiselle, brune comme le jais. Le cerbère s'incline.

Bienvenue à la Rose Noire. Entrez dans l'antre des plaisirs, mais je vous prie de me confier vos armes pour la sécurité de la maisonnée.

Coup d'oeil insidieux à la rapière, et la jaugeant d'un peu plus près, il cherche les formes éventuelles pour être sûr de son identité. Derrière elle, il referme la porte, préservant l'intimité et la chaleur du lieu.
Bisac
[Dans le salon]


Bisac patientait tranquillement lorsqu'une jeune femme fort aimable vint leur offrir des raffraichissements.
Il n'eut le temps de lui répondre qu'une charmante blonde s'approcha de lui et le salua.

Aymeri leva les yeux et les plongea dans ceux de la jeune femme. "Ciel qu'il serait plaisant de s'y perdre" pensa le jeune homme. Cette femme était parfaitement envoutante, peu de monde devait lui résister.
Envoutante certes mais peut-être trop...
Il se contenta de sourire et lui répondit.


Mes hommages dame.
Me feriez-vous l'honneur d'accepter un petit verre ?
Enguerranddevaisneau
[Un bordel, une chambre, deux ados..La vie quoi]

Il avait sentie son regard le bruler pendant l'ascension des marches, et il avait admiré non sans admiration la démarche chaloupée et provocatrice de la blonde diaphane qui attendait maintenant qu'il lui affiche le menu..
Et bien entendu, de sourire, quand elle le regarde, curieuse et envieuse, désireuse des plaisirs fastes qu'il saurait lui apporter plus tard..
Plongeant son minois dans le liquide couleur sang, buvant une lampée avec lenteur calculée, faisant fonctionner ses méninges dans l'espoir de trouver quelque chose de sexy à dire...


Hum le programme...

Et de poser son verre dans un geste parfait tandis que sa main d'éphèbe se saisit du col de sa chemise pour la délacer avec grâce que seul les hommes de son acabit avaient..Ne lâchant pas au demeurant le saphirs propre au prunelle de la blonde, il laisse l'étoffe soyeuse de sa mise glissée le long de sa peau marmoréenne laissant apparaitre un torse d'albâtre, fin et à la peau de marbre..
En simple braies, il s'approche donc a pas de velours pour baisser son minois jusqu'au lèvres carmines de la blonde.
Goutant avec une exaltation certaine les lèvres gourmande offerte à lui, voila que ses doigts malhabile traversent subtilement la crinière d'or de la Silton...La dévorant d'un baiser enflammé qui suffit à exalter les sens du Vaisneau, il la force de ses lèvres à s'allonger, déjà perdu dans un tourbillons tumultueux de pensée et d'idée, craintif mais excité par les choses à venir...Un chose unique ressortant de cet afflux et qui disait: "Mais que suis-je en train de faire?"

_________________
--Desiree


Ennuyeux. Ennuyeux c’était le mot, oui. Elle força un sourire chaleureux, donc, facile quand on est putain depuis cinq ans, très facile donc, et voilà le joli sourire, elle se redresse dans son fauteuil et elle se lève, s’approchant de l’homme :

Avec plaisir, monseigneur.

Evidemment, le mot plaisir est employé, évidemment, et appuyé légèrement, jouant sur le double sens. C’est traditionnel comme jeu de mot dans un bordel, mais à tous les coups on gagne, c’est certain. Elle salue donc l’homme, s’inclinant juste assez pour lui donner un aperçu de sa poitrine, savamment rehaussée par l’artifice d’un corset à baleines rigides, et se dirige vers le bar, pour emplir deux verres d’un vin qu’elle a repéré depuis un moment.
C’est à ce moment là qu’elle le voit, l’étranger à la peau mate, aux yeux durs, un qui lui rappelle un autre, autrefois, en Bourgogne. Il est déjà sur une autre fille, une qui n’est pas du bordel, une qui n’a pas à leur prendre leur travail.

Le regard dur, elle pose une main sur un bras de l’homme, se hisse sur la pointe des pieds – elle est très petite – pour susurrer à l’oreille de l’homme :
Elle n’est pas d’ici. Quand vous serez las de danser, attendez moi. Vous voulez vous défouler et… je… suis là pour ça.

Un éclat un peu fou luit au fond de ses yeux, un bref instant, alors qu’elle cherche ceux de l’homme à la peau mate. « Fais moi mal », semblaient réclamer l’éclat. Qu’il se défoule et elle… elle revivrait peut être cette soirée étrange en Bourgogne.
Si elle savait que l’épouse de celui qu’elle essayer de faire vivre dans son souvenir était présente dans les murs, elle serait… Folle ? ça, c’est déjà fait. Elle le cache, c’est tout.

L’homme est lâché aussi rapidement qu’elle l’avait abordé, qu’il aille danser le temps qu’elle satisfasse son premier client, ennuyeux, c’est rapide. Un verre de vin, quelques caresses et une jouissance rapide, du moins se l’imagine-t-elle dans sa petite tête bourrée de préjugés.
Elle est maintenant tournée vers l’homme en vert, lui glisse un verre de vin dans la main, accompagné d’un sourire chaleureux et s’exclame d’un ton enjoué :
Pardonnez moi pour cette interruption messire, mais je devais prévenir ce pauvre sire étranger que la donzelle qui l’approche n’est pas de chez nous, sinon que dirait la Dame ? Je me nomme Désirée, pour vous… servir !

Si avec ça il n’avale pas la pilule, hein ! On ne pourra pas l’accuser de ne pas y avoir mis du sien !
Lentement, elle trinque, et se penche sur son verre, observant l’homme à la peau mate par-dessus le rebord de sa coupe, un air un peu songeur sur le visage.
Puis elle se reprend, pas question de perdre son client, et lui sourit à nouveau :


Alors, que pensez vous de ce vin sieur, n’est-il pas délicieux ? Souhaitez vous que nous allions dans un endroit plus… confortable ?
_____________
Elisabeth_stilton
[Chambre 13]

Ahhhhhh il se déshabillait, elle le fixait ne lâchant pas les azurs. Elle se mordit les lèvres signe que l'alchimie commençait vraiment entre eux. Elle le regarda profitant du moment, ne pas le toucher, elle ne devait pas le toucher. Ne pas aller trop vite elle voulait que ça dur quel qu'en soit le prix. L'argent n'était pas le problème. Pourtant la blancheur qui laissait voir les veines, ce bleu ... oui elle aime le bleu la blonde. Elle avait envie de le caresser, de suivre les fameuses lignes bleues sur son corps, de découvrir plus que ce qu'il lui laissait apercevoir.

Là il s'approche ... Elisabeth est comme subjugué par l'homme, elle ne sait quoi dire, quoi faire. Encore moins quand il l'embrasse et qu'il farfouille sa chevelure. Elle voulait répondre mais se retint, ne voulant pas paraitre trop pressée. Pas la peine, il l'allonge et elle se laisse faire. Après tout c'est lui le professionnel. Enfin un professionnel de son âge ... depuis combien de temps fait il cela ? Oh peut importe elle se laisse aller profitant du moment ... c'est bien pour ça qu'elle est là.

Un tache bordeaux s'agrandit sur le tapis de la chambre tandis que la blonde est allongée dans le lit, son corps sur elle. Elle l'enlace, se raccrochant au cou de son amant d'un soir pour répondre au baiser sulfureux qu'il lui donne. Son traitre de bassin répond aussi au désir du reste de son corps et se colle au corps à demi nu. Plus rien n'a d'importance pour elle sauf prendre du plaisir avec un homme, avec cet homme.

Il fait un peu chaud non ?

La voix était suave et douce, pleine de promesse et d'aventures futures.
--Lady.
[Dans le salon]



Il y avait de plus en plus de monde et de plus en plus de brouhaha. Je ne m'étais jamais imaginé qu'une maison close soit si bruyante. Peut-etre que l'alcool que j'avais consommé ne faisait qu'amplifier les sons dans ma tete. Je regardais les hommes qui entraient, un par un, les détaillais du regard et remarquais qu'ils avaient tendance à "sauter" sur la premiere fille qui leur faisait les yeux doux. Moi qui avait imaginé qu'en tant que client, nous faisions le choix, à la limite de tater la marchandise, un peu comme sur un étal de marché. Mais visiblement c'étaient les filles qui prenaient les devants.

Je décidais donc de me lever, faisant glisser lentement mes jambes sous leur courte dentelle, dans un geste de danseuse érotique, et me dirigeais vers le milieu du salon où les couples commencaient à se former. Le voyeurisme était quelque chose d'exaltant, un plaisir vicieux dont on pouvait à tout moment se défendre.

Je passais alors près de chacun, frolant d'une caresse une chevelure féminine ou une fesse masculine, épiant les murmures et les souffles glissés près d'une veine d'un cou délicieusement juvénile. Je tentais de distinguer, sur les visages, qui attendait la venue du désir ou qui se prenait à avoir des regrets sur sa présence en ce lieu.

Un verre à la main, je minaudais parmi clients et putains, me demandant si quelqu'un oserait aborder une femme portant un loup sur les yeux. De Tadzio je n'avais vu trace .......Dommage !
--Kufo
[A l'entrée]

Dans les rues, le soir s'était installé. Le brigand avait laissé place au coureur de jupons. Le blond, couvert d'un long manteau noir à capuche afin que nul ne le reconnaisse, se dirigea vers le bordel de la Rose Noire, dont il avait entendu fort bonne réputation. En quête d'une aventure d'un soir, approvisionné par une professionnel du plaisir interdit, il n'avait point hésité une seconde. Kufo descendit de son cheval, l'attacha aux côtés du bâtiment et se dirigea vers l'entrée.

Pourquoi avoir choisi un bordel ? Tout simplement car il n'aura pas de comptes d'amour à rendre, et l'homme souhaite vivre quelque chose de captivant, toute la nuit. Moyennant quoi une somme d'argent devait-il donner, de toute façon l'argent ce n'est pas ce qu'il lui manque, autant que ça serve à quelque chose... Il se posta devant le videur, et lui lança, en lui confiant ses armes :

- Je viens passer du bon temps dans cette maison... Voilà mes armes.

Pas besoin de s'étendre sur sa vie son choix, de toute façon s'il vient ici ce n'est pas pour faire des choses très aristotélicienne et ça tout le monde le savait. Ouvrant son manteau, le blond se laissa fouillé par le garde pour recevoir l'aval pour entrer.
Bisac
La jeune femme lacha trois petits mots puis s'approcha en un bond d'un homme, lui glissa quelques mots à l'oreille et en un rien de temps, elle fut de retour lui tendant un verre.
Quelque chose semblait louche chez elle. Cette alternance d'aller-retours peut-être...
Bisac pouvait bien avoir la tête d'un sot, il remarqua les regards appuyés de la jeune femme envers l'homme à la peau mat. Une soudaine envie de changer de client ? Cette étrange impression ne quittait plus le visage de la courtisane, elle semblait bien songeuse. Puis, comme si de rien n'était elle lui fit un charmant sourire et trinqua. Aymeri avala une gorgée du breuvage.


Alors, que pensez vous de ce vin sieur, n’est-il pas délicieux ? Souhaitez vous que nous allions dans un endroit plus… confortable ?

Le diplomate esquissa un léger sourire, aller dans un lieu plus...confortable...déjà... Tous les bordels se ressemblent donc... certes le cadre de la Rose Noir n'était pas le même que celui d'une maison close catalane entre Barcelone et Gérone mais les courtisanes semblent plutôt pressées...Bisac ne se faisait pas d'illusion, ce n'était pas son "charme" qui devait pousser la charmante jeune femme à de telles rapides entreprises mais plutôt une paie au rendement.
Le jeune diplomate se contenta de sourire et dit.


C'est en effet un vin des plus délicieux. Quant à continuer la conversation dans lieu plus "confortable" comme vous dîtes, je suis votre hôte dame, je vous suis.
--Desiree


Pas encore seuls, mais presque !
C'est en effet un vin des plus délicieux. Quant à continuer la conversation dans lieu plus "confortable" comme vous dîtes, je suis votre hôte dame, je vous suis.

Elle sourit, et saisit la bouteille de vin ouverte par le goulot, la calant adroitement entre ses doigts fins, pour pouvoir tenir et le verre, et la bouteille ensemble et ainsi garder une main libre.

Alors donnez moi votre bras, je vous conduis !

Elle eut un nouveau rire enjoué, et indiqua au sieur les escaliers, avant de poser sa main libre sur le bras de l’homme, pour la conduire à sa chambre. Un léger chaloupé des hanches, autant pour son client du moment que pour quiconque l’observant de loin – on lui avait dit de travailler, elle allait ratisser large, elle verrait, la Dame ! – elle entama la montée des marches. A l’étage, le brouhaha de la grande salle du bas n’était plus qu’un vague bourdonnement. Mais l’on entendait bien par contre les bruits de lutte qui parvenaient de la chambre de l’Italienne. Bah, elle avait voulu le client étrange, qu’elle se débrouille avec !

Quelques pas sur la gauche, dans la couloir, et poussa la première porte sur la droite. Sa chambre était mitoyenne avec celle de l’Italienne, mais tant pis ! Il faudrait bien s’en accommoder, et elle, elle avait l’habitude.
Elle lâcha le bras de l’homme et déposa bouteille et verre sur un petit guéridon encadré de deux fauteuils tapissés de soie, auprès d’un âtre où ronflait un feu maintenant dans la chambre une atmosphère chaude, propice à la nudité.

Indiquant le fauteuil, elle murmura :


Installez vous, désirez vous un peu plus de vin, où que je nous fasse monter de quoi vous sustenter ?

Elle sourit, à nouveau. Pressée d’en finir, certes, mais pas au point d’avoir un client désappointé. Un client qui ne passe pas un bon moment est un client qui ne revient pas, et un client qui ne revient pas, c’est de l’argent perdu. Alors malgré le fait qu’elle n’aimait pas son métier, pas comme l’Italienne l’aimait en tous cas, elle s’occupait bien de ses clients, et leur donnait en général ce qu’ils souhaitaient. Loin d’être une amante parfaite, mais en tous cas polyvalente.
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Cymoril
Bienvenue à la Rose Noire. Entrez dans l'antre des plaisirs, mais je vous prie de me confier vos armes pour la sécurité de la maisonnée.

Elle tente un sourire reconnaissant, s'efforçant d'éluder la suée froide qui lui parcourt l'échine. Une seconde d'hésitation, une éternité, une inspiration pour trouver courage de poursuivre. Les doigts fins tapotent le pommeau de l'épée, s'en défaire... Autant lui demander de se mettre à poil sur la gran'place un jour de marché. Mais puisqu'il le faut pour pénétrer dans cet antre de débauche, elle s'exécute.

Lui tendant en l'arme en relevant le nez, elle le dévisage un instant avant d'articuler d'une voix presque étouffée :


Auriez vous l'obligeance de m'indiquez qui dirige cette... maison ?

Rien que cela fut un effort pour elle.
Déjà à son oreille résonne l'effet d'un afflux sanguin précipité par le manque d'assurance. Poursuivre, coûte que coûte. Elle et ses idées à la con...


S'il vous plaît...

Mots expulsés dans un souffle alors que sans qu'elle ne s'en rende compte ses mains ont entrepris de se tortiller nerveusement. Foutues paluches ! Mais finalement, elle ne s'en sort pas trop mal. Reste encore à se retrouver vraiment confrontée à la luxure sans montrer le dégoût que cela lui inspire.

J'ai une requête... un peu... spéciale à lui présenter.

Sitôt la dernière phrase prononcée, son regard devient fuyant de gêne, finissant par se fixer sur le bout de ses bottes, sans doute pour masquer ce rougissement intempestif qui commence à s'installer insidieux sur ses pommettes. Bordel. Fait chaud d'un coup...
--Isabeault


" - Tu joues un jeu dangereux petite Nina...Je ne suis pas un chevalier blanc, si tu m'entraines là haut... tu feras plus que danser..."

Bien sûr qu’il n’a rien d’un chevalier blanc. Il ressemble plutôt à un de ces barbares dont parlent les croisés. Son regard froid la met en garde. Cet homme n’est pas le premier venu. C’est un homme, un vrai. Elle le sent à la fermeté de son bras autour d’elle. Mais elle ne s’y trompe pas un instant. Sa voix est rauque, et contre sa cuisse dure et musclée, elle trouve la preuve qu’elle ne lui est pas indifférente.

Isabeault pourrait, elle saurait faire, glisser doucement sa main dans l’échancrure de sa chemise de soie noire, agacer sa peau mate de ses ongles. Elle pourrait laisser ses lèvres descendre dans son cou, effleurer sa bouche. Et, chose surprenante, tout ça lui serait plutôt agréable.
Elle... avec cet inconnu dont elle ne sait rien.
C’est lui qui lui apprendrait les subtilités et les pratiques inconnues auxquelles il aspire, surement. D'ailleurs ses paroles sonnent comme un avertissement, pire une menace. La peur à nouveau crispe son ventre.

Et puis la blonde, quand elle s’offre, c’est par amour. Saura t-elle feindre ?

Celui qui l’a initiée aux arts de la guerre, qui lui a appris à monter à cheval, qui l’a formée à sa tâche d’espionne, lui a dit un jour : dans toute femme sommeille une catin, pourvu qu’elle en ait envie.

Elle noie son regard clair dans celui sombre de l’étranger, lui offre son plus beau sourire, s’abandonne un peu plus entre ses bras.


- Disons que nous danserions une autre danse, beau chevalier ! Et puis qui vous a dit que j’aime le blanc ? Savez vous que la nuit est mon domaine depuis toujours ? L’ombre et la lumière ne sont –elles pas en chacun de nous ?

A cet instant, une autre fille s’approche. Sculpturale, sure d’elle.
Au regard peu amène, qu’elle lui lance, Isabeault comprend que la fille de joie n'est pas dupe. Celle-ci a compris qu’elle n’est pas de la maison.
La belle se penche sur l’homme et murmure à son oreille. Isabeault réalise pour le coup, qu’elle vole le travail à ces filles.
Elle se raidit un instant entre les bras de l’homme. Mais déjà la belle aguicheuse repart vers l’homme aux allures distinguées.

De toute façon, a-t-elle le choix ? Le parchemin qu'Isabeaut a en sa possession porte la preuve de la félonie du comte. Elle n’est qu’un pion sur l’échiquier, alors à quoi bon, perdre du temps en inutiles hésitations.

Son regard, descend jusqu’aux épaules larges de l’homme. Maintenue entre ses bras, proche de lui, elle respire une odeur de cuir, et une plus musquée d’homme. Cet homme est magnifique. Tout en lui respire la sensualité, la passion et la force.
Elle aurait pu tomber plus mal. Sa main se pose sur son épaule, en apprécie le contour. Nicher sa tête au creux, là, se sentir protégée, en sécurité, se reposer un peu, enfin. S’il savait ses pensées, il en rirait.

Et puis ce pli, au coin de sa lèvre, amer. Cet homme a souffert, on dirait.

Elle soutient son regard froid, tandis que sa cuisse se presse un peu plus contre lui . Malgré elle, la preuve du désir qu’il éprouve, la trouble et fait naitre au creux de ses reins une chaleur qui la fait frissonner.


- Et si je n’étais pas celle que vous croyez ? Prendriez vous le risque mon beau chevalier sombre ?

De son autre main, regrettant déjà ce qu’elle vient de lui dire, elle caresse du bout des doigts les lèvres pleines de l’homme.

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