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[RP] Maison close de la rose noire

--Elric_lesang
[Au salon, une compagnie rafraichissante avant de se lancer]

"Mon seigneur" ? Un sourire se dessina lentement sur le visage de l'intendant. Sa mine était donc celle d'un nobliau vieillissant, ou était-ce une méthode comme une autre de flatter le client, lui en l'occurrence ? Que ce soit l'un ou l'autre, c'était toujours bon à noter. Et le verre arriva promptement, servi avec une grâce indéniable. Un signe de tête et deux mots y répondirent :

Merci, demoiselle.

L'arôme délicieux s'aventura jusqu'aux narines de l'intendant avant même qu'il ne porte le verre à ses lèvres. Sans conteste, cette liqueur était excellente. Le fournisseur devait être lorrain : après tout, c'étaient eux qui faisaient les meilleures de toute l'Europe, disait-on. Et la gorgée qui suivit ne fit que lui confirmer cette hypothèse. C'était sans doute l'une des meilleures mirabelles qu'il ait jamais bu. Ou alors, il était d'humeur particulièrement bonne, l'un n'excluant pas forcément l'autre. Et, tout à ses considérations, il ne répondit pas immédiatement aux questions de la jeune serveuse. Une question sur ses intentions... Etait-ce de la candeur encore ? Se pouvait-il, en pareil lieu ? Non, sans doute pas. Aussi n'hésita-t-il guère à repartir, un sourire ronflant dans la voix :

En général, on vient en ces lieux pour rechercher la compagnie d'une femme, n'est-ce pas ? Je ne suis pas une exception à cette règle.

Pour une fois, il s'était retenu de justesse de dire "fille" pour désigner les professionnelles. Elle, c'était une fille. Une jeune, une mignonne. Les autres semblaient un peu plus âgées, pas énormément encore, mais plus que la serveuse. Et la légère insistance qu'il avait placée sur femme lui mettrait, il l'espérait bien, la puce à l'oreille. Exiger une toute jeune pensionnaire aurait pratiquement relevé de l'indécence, et ce n'était pas forcément une jeune qu'il cherchait. Qui mieux que celle qui observait les comportements dans un espace clos si révélateur que pouvait l'être le salon d'une maison close pouvait conseiller, orienter vers telle ou telle pensionnaire ? Qui pouvait mieux renseigner sur les us et coutumes de l'endroit ? Se penchant légèrement en avant après une nouvelle gorgée du divin breuvage et un coup d'oeil circulaire, en forme de tour d'horizon, à l'ensemble du salon, il reprit, un peu plus bas :

Par contre, je ne connais pas les lieux et aurais besoin de, comment dire... De vos lumières sur les usages en vigueur ici.
Orphelya_valbony
[Du sas au salon]

Ce salon lui donnait du rouge aux joues, rarement elle n'avait vu pareil endroit. Sa gorge était nouée, elle regrettait sas doute d'y être allée, mais elle devait éliminer son "mal" envers l'homme. Elle les charmait, séduisait, embrassait, mais jamais jusqu'à la couche, comme un traumatisme. Son meilleur ami lui avait dit "on soigne le mal par le mal". Et bien, là elle était bien partie la châtaigne.

A premières vues, il y avait des divan, fauteuil en tout genre et un bar. Ah! Voilà ce qu'il lui fallait, de l'alcool et du fort pour passer outre son envie de fuir l'endroit. Elle ne voulait pas passer pour une enfant et encore moins pour une peureuse, ce n'était pas son genre..

Phé marcha d'un pas mal assuré jusqu'au bar, tendant de sortir aux personnes qui lui jetaient de drôles de regards.. Il y avait un odeur dans l'air mais sans pouvoir mettre un nom dessus.
Ses joues étaient devenues sans doute encore plus rouges qu'au début..

Après mures réflexions avec elle même devant le bar, elle osa ouvrir le bec, articuler même si son accent allait être dur à comprendre.


"Z'avez un truc fort s'vous plait?"


D'ailleurs, en réfléchissant...Est-ce qu'il y avait des hommes dans ce bordel..Elle commença doucement à blanchir en imaginant une femme venir lui faire la "coure".. Autant se consoler dans un verre et un gros.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : présentation du jardin de la Rose]

Emilla regarde le client. Un connaisseur sans nul doute, à la manière dont il hume et savoir la liqueur lorraine. Elle sourit doucement, aimant voir les clients apprécier ses breuvages. Elle ne sait pour quoi mais elle met à coeur de trouver celui qui comblera les sens de son gouteur. Et en cet instant c'est visiblement le cas. La remarque qui suit la prend cependant au dépourvu et lui fait monter le rouge aux joues. S'il avait seulement idée d'avac quelle candeur sa phrase avait été énoncée. Après tout, le borgne dans son sofa n'était pas venu pour les pensionnaires et certains s'attardaient en bas depuis un moment déjà. Elle ne savait que trop lui répondre. Mais heureusement, la seconde question chassa la première et lui permit de se concentrer sur un point plus précis.

Et bien, Messire, tout dépend ce que vous attendez des lieux. Chacune de nos fleurs a des parfums différents. enfantins, capiteux, cajoleur ou plus piquants. Chacune ici s'expose pour vous séduire et serait ravie de vous combler. Que vous conjuguiez vos désirs à différents genres ou pas.

Emilla voit alors une femme s'approcher des plus mal à l'aise et commander une boisson forte. Elle lui sourit avec douceur et sort pour elle une liqueur de pêche qui devrait calmer l'inquiétude qu'elle pressent tout en adoucissant la rigueur de l'alcool.

Tenez madame, cela devrait vous faire du bien. Je vous sens tendue, peut être devriez vous vous détendre un peu et discuter, je suis sure que notre ami ici présent saura vous faire oublier vos appréhensions.

Emilla sourit à Enzo, accoudé non loin au bar. Après tout, il était le seul homme de la Rose actuellement au salon. Espérons qu'il parvienne à détendre la dame.


--Enzo


[ Enzo, Le Péché Originel de la Rose Noire]

Enzo avait l'esprit en plein vol avec l'absynthe qui faisait son oeuvre. Il entendait des bruits provenir du couloir qu'il surveillait. Des entrées. Des hommes firent leur apparition. Il fit jouer ses doigts sur son verre. Examine. Observe. Se redresse, pose son regard sur chaque arrivée. La convenance veuille que l'on accorde à chaque client et cliente l'importance et la qualité d'un accueil des plus chaleureux. Quand aux femmes, elles semblaient soient déjà entre de bonnes mains soit à la recherche de l'absolu qui n'existait pas à leurs yeux pour l'instant. Ou dans l'attente de l'inaccessible. Parfois avec un peu de patience, elles se décident de ne plus attendre et de porter leur choix sur un substitut. Mais c'est tellement mieux d'être choisit pour ce que l'on est reconnu.

Sourire affiché. Et sans savoir pourquoi, son regard se porte comme fasciné par un homme de grande prestance. Il croisa le regard transparent d'une rareté unique, profond et envoutant. Un bel homme. Sûr de lui. Confiant. Et cette cicatrice qui conférait une part mystérieuse de la souffrance qu'il a pu ressentir. Un frisson parcouru son échine comme jamais. Le motif de cette blessure est était aussi affolant qu'attirant. Il plongea son nez dans son verre pour en boire une gorgée et non point montré cette nouvelle sensation qui montait au creux de son corps.

Un autre homme plus à l'aise, venait de faire son apparition. Plus âgé mais dont le caractére bien marqué et trempé ne laissait place à aucun doute. Du bruit, encore du bruit depuis le sas. Cela semblait être mouvementé cette nuit. Il était temps de montrer qu'il faisait parti des Hommes de La Rose Noire et de faire honneur à la chance qu'on lui avait accordé et c'est ce qu'il savait faire de mieux.

D'un geste de la main, il poussa ses cheveux pour dévoiler une partie de son visage, et notamment son regard. Un sourire malicieux et il balaye le Salon, inviation proposée et à prendre pour qui sait y lire et comprendre. Il l'adresse à tous les clients et cliente sans insister. Juste à peine effleurer, susciter, suggérer et éveiller la curiosité sur lui..

Et son attention fut vite attirée par la présence de cette femme au comptoir, non loin de lui, qui semblait avoir besoin de se détendre. Emilla refit son apparition et lança une invitation:


Tenez madame, cela devrait vous faire du bien. Je vous sens tendue, peut être devriez vous vous détendre un peu et discuter, je suis sure que notre ami ici présent saura vous faire oublier vos appréhensions

Sourire rendu à Emilla. Regard porté sur la femme. Il lui sourit.

Orphelya_valbony
[Au bar]

La jeune femme lui servit de quoi la détendre, du moins elle l'espérait vraiment. Elle lui sourit franchement en voyant ce qu'il y avait dans le verre. Ca allait le faire!

"Tenez madame, cela devrait vous faire du bien. Je vous sens tendue, peut être devriez vous vous détendre un peu et discuter, je suis sure que notre ami ici présent saura vous faire oublier vos appréhensions."

"M'ci...M'dame!"

A peine eu le temps de porter son verre à ses lèvres qu'un jeune homme s'approchait d'elle. Elle tourna un peu la tête, posa le verre par politesse. Sa mèche l'embêtait particulièrement et n'avait aucune envie qu'on devine ce qui s'y cachait derrière.
Fallait-elle faire la conversation? S'incliner? Parler d'elle? Que dire! Que faire! Phélya était vraiment désemparée et perdue. C'était la première fois de sa vie qu'elle garda la bouche close en se consolant dans son verre.

Un oeil sur son verre, un autre vers la sihlouette qui était à côté d'elle. Il avait l'air charmant cet homme...Hum.. Sa peau était un peu pâle et ses cheveux longs lui donnaient quelque chose de sauvage..
Elle but cul sec le reste de son verre avant de se trouver face à lui avec élégance.

"Phélya. Pardonnez moi Sire...Mais j'connais rien à tout, c'qui faut faire et j'avoue que j'ai b'soin de m'détendre sinon j'vais finir par m'évanouir ici."

Elle tenta un léger sourire, mais franc pour se détendre après avoir dit c'qu'il y avait à dire...Maintenant..Que devait-elle faire?

Passant sa main sur sa joue comme pour contrôler sa température, elle baissa les yeux.
Orphélya, d'origine si directe, franche et sauvage s'était complètement ratatiné dans une peur atroce des hommes...
Cerdanne
[ Emportée par la foule... Salon...]

Houlà houlà houlà là là…

Le sas d’entrée ne désemplissait pas et la brune, silhouette fine et silencieuse se planquait comme un chef contre les tentures.
Tant et si bien, que les gens la croisaient sans même la voir.

Mais quel poste d’observation !
De belles apparitions masculines, très belles pour certaines. Féminines aussi.
Et Cerdanne d’additionner, soustraire en silence dans sa tête.
Vu le nombre de chambres et d’employés, il y allait y avoir la queue…
ben c’était la jolie Emilia qui allait devoir trouver boissons et sourires pour faire patienter tout ce beau monde…
Peut-être même au final il va manquer des fauteuils…

La Provençale, souriait malicieusement à regarder tout ce beau monde s’agglutiner autour du comptoir et s’amusait à former les hypothétiques couples.
Son regard se fit plus incisif lorsqu’il se posa sur le borgne, toujours affalé sur ses coussins et qui savourait avec béatitude les effets de la drogue. Son petit et précieux pot dérivait à ses cotés…

Cerdanne soupira et sortit de l’ombre des tentures.
Comme à regret, elle s’avança doucement vers le monde.

La cuisine, serait surement le seul endroit ou personne ne viendrait la chercher se disait-elle.
Peu à peu ses pas la rapprochent du sofa et du noble opiomane. Vraiment jolie sa boite à rêves…

Le sourire aux lèvres, elle tente d’abord une petite percée du côté du vin épicé et attends sagement que la belle Emilia la serve…

Un peu de fortifiant pour une éventuelle course…..

_________________
--Elric_lesang
[Salon, accoudé au comptoir - A la découverte d'un jardin]

Seul un hochement de tête et un "Merci" soufflé répondirent à la serveuse. La femme qui attendait avec lui à l'extérieur venait de s'avancer et de demander quelque chose de fort. Pas une habituée, donc. Refoulant un léger sourire, il avala une gorgée de liqueur, se revoyant puceau entrainé dans un bouge en rien comparable à cet établissement par son défunt ami Eleuthère. Quelle soirée ça avait été... Mais au début, il avait sans doute eu la même contenance que cette dame. Il ne savait pas où se mettre ni quoi faire. Ce soir-là, après toutes ces années, il avait pris l'habitude, et il avait appris à prendre son temps. Non que tout arrive à point à qui savait attendre, non. C'était juste une manière supplémentaire de profiter du moment. La serveuse fit un signe à u homme, qui entra en scène. Un homme de plaisirs, donc. Bien malgré lui, Elric lui jeta un regard emprunt de curiosité. Ainsi, ils pouvaient avoir cette figure... Il n'avait pas souvenir d'en avoir croisé auparavant. Et le manège commença. Un sourire, gêne de la dame... Le vieillissant intendant quitta la scène des yeux et se retourna, le verre à liqueur toujours à la main.

Et il prit le temps de parcourir, une nouvelle fois, la place de son regard sombre. La rousse, de nouveau, attire son regard. Avec une chevelure pareille, difficile de passer inaperçu. Une blonde, également, qui jouait avec une boucle de ses cheveux du bout du doigt, était installée avec un ouvrage de broderie. Lui qui croyait cela réservé aux grands de ce monde, il était bel et bien détrompé, à moins que cette pensionnaire ait une ascendance aristocratique que sa pratique ne laissait pas présager. Il n'était toujours pas sûr de la blonde qui avait délaissé le cerbère un infime instant avant son entrée, la chercha des yeux, la trouva et glissa sur elle avant de passer sur le borgne installé avec un cendrier. Une autre blonde qu'il n'avait pas remarquée de prime abord, en fort courte robe, les jambes en grande partie dénudées, près de la tenture qui dissimulait la porte. Et, comme pour lui même, il souffla :


Décidément, les fleurs sont superbes...

Oui, elles commençaient à lui faire de l'effet. Les voir ainsi évoluer dans leur domaine était bien loin de le laisser indifférent. La faute peut-être, qui sait, à la mirabelle, dont il avala avec délice la dernière gorgée avant de reposer le verre sur le comptoir, avec un sourire. Il faudrait qu'il pense à laisser un petit quelque chose à la demoiselle en repartant. Pour l'heure, il n'était pas prudent de sortir quelque monnaie que ce soit. L'expérience le lui avait cruellement prouvé dans un bouge alpin, bien des années auparavant.
--Enzo


[ Le Bar..Douceur et Confiance...]

Enzo avait délaissé son verre. Il s'avança trés doucement vers elle. Elle se tourna vers lui. Il remarqua sa main qui posait son verre sur le comptoir. Ils avaient un point commun. Cette volonté de se cacher derriére leurs cheveux. Le regard féminin passait de son verre à lui. De lui à son verre. Puis il se mit à détailler le visage masculin. Prise en main de son verre, cul sec. Elle se présente à lui, il sent qu'elle est disponible pour entamer un début de conversation.

"Phélya. Pardonnez moi Sire...Mais j'connais rien à tout, c'qui faut faire et j'avoue que j'ai b'soin de m'détendre sinon j'vais finir par m'évanouir ici."

Un léger sourire spontané. Une main qu'elle passe sur sa joue. Baisse ses yeux.
Enzo n'avait pas besoin de jouer un quelconque rôle. Son naturel aiderait certainement mieux pour détendre la femme. Sans réfléchir, dans un élan de spontanéité, il laissa un sourire franc venir se figer sur ses lévres. Il se tenait bien en face d'elle. D'une voix trés douce et suave, il lui murmura
:

Je suis ravi de vous rencontrer Phélya. Je suis Enzo.

Il pencha la tête sur le côté, tentant de croiser son regard. Sourit à ce point commun si flagrant. Il tendit doucement sa main vers elle pour qu'elle y glisse la sienne pour qu'il puisse lui faire un baise-main et s'incliner devant elle, puis il murmura d'une voix encore plus douce:

Je reste à vos côtés...Il ne vous arrivera rien.

--Esteline_de_montmorency


[ Encore..... encore pour que ne cesse l'enivrante ivresse. ]

Elle avait souhaité qu'il prenne les rênes. Plus qu'un souhait c'est son désir entier qu'il réalisa, même si elle dut pour cela s'accrocher aux mains qui lui maintenaient la taille , amarrant une prise plus stable pour ne pas être désarçonnée. Esteline chevauchait avec le plus fougueux des capitaines. Ses petits gémissements sous les vas et vient rapides attestaient de la jouissance de ses sens.

Les cuisses tressaillantes , la respiration haletante , elle se retrouva attirée vers Jules, embrassée, repositionnée à la convenance de son amant en douceur sur les draps accueillants leurs corps. La jeune femme frémit au regard brûlant qu'il posa sur elle... un regard de conquérant.
Son souffle se mêlait au sien tout comme l'ivresse de leurs sens. Elle ne voulait pas que s'arrête la danse de leurs corps. Dans les yeux flamboyants de son amant , elle vit qu'il voulait donner plus et surtout prendre plus... Son premier coup de rein lui arracha un cri. Sous ses assauts elle se perdit, enivrée de plaisir tandis qu'il la besognait sans relâche en lui murmurant haletant:


Maintenant oui... Maintenant vous êtes à moi.....

Un râle de plaisir de la belle lui répondit tandis qu'elle s'emparait de ses lèvres pour les mordiller et que ses mains venaient agripper les bras musclés de son amant, le serrant jusqu'à faire blanchir ses phalanges. La chrysalide s'était rompue, déchirée, donnant naissance à une nouvelle sylphide dont les ailes se déployaient vers l'apogée de sa jouissance. Oubliée la peur, la frustration , la haine qui la rongeait. Seul importait cette nouvelle naissance , l'ivresse de ses sens qui la faisait tanguer entre les bras de son soldat. Elle se sentait à lui et se donnait avec jubilation . Un petit cri s'échappait de ses lèvres à chaque coup de rein qu'il donnait.
Son corps était en feu tandis que sa peau frémissait constellée de paillettes dorées.
Dans un souffle gémissant elle ne put que lui dire.


Han... Jules... oui.., oui je suis à vous.

Ses longues jambes fuselées glissèrent le long des cuisses de son amant pour venir encercler sa taille, gémissant de plus belle en le sentant entrer plus profondément en elle.
--Marigold.
[Sur son divan , proie en vue...]


La blondine s'est débarrassée de son ouvrage afin de se montrer le plus disponible possible, elle est là en attente de son premier client de la soirée. Et peut-être que le voilà...
Car autant elle n'aime pas les borgnes notre Marigold, ils l'effraient... autant ceux dont le cœur ou le corps porte des cicatrices l'ont toujours fascinée. Elle les imagine en chevalier servant d'une princesse en détresse qui se seraient battus jusqu'à la blessure pour la belle.
Et là un homme au visage marqué vient d'entrer. Étrangement ce n'est pas la cicatrice qu'elle note en le détaillant mais sa beauté malgré elle, car du nouvel arrivant se dégage une force, une puissance , un magnétisme qui attire terriblement la douce Marie.
Alors indolente elle se lève,alors qu'un vieil homme vient d'entrer, (car à quinze ans tout juste au delà de 25ans on est un vieillard) et sans se départir de son sublime sourire, elle avance de son allure de biche vers l'homme mystérieux, sans pour autant oublier de saluer d'un hochement de tête l'ancêtre en mal de chair.


Bonsoir mon seigneur... permettez-moi de me présenter, je suis Marigold, le bouton d'or de le Rose...puis-je être votre hôtesse pour la découverte de notre belle demeure?

___________
--Anacreon


[Fausse note devant Elle. L'écho est strident et Eurydice s'éloigne.]


Citation:
Navrée.


Sans doute le mot le plus important qu'elle ait prononcé jusqu'ici.
Ce qu'il y avait de décevant pour lui, ce n'était pas le refus qu'il venait d'encaisser, mais plutôt de voir ses efforts poétisés anéantis aussi simplement que d'un revers de la main. Tout comme Orphée et sa fatale impatience...
Il était alors en train de se demander ce que ça aurait donné à cet entretien s'il s'était contenté d'agir en un homme tout ce qu'il y a de plus normal, oubliant ses quelques bonnes manières, son charme méditerranéen et sa syntaxe étudiée. Néanmoins, il découvrait quelque chose qui pourrait lui servir, faisant contre mauvaise fortune bon cœur: pour se faire embaucher, il ne sert à rien de montrer ses capacités, car seul compte le caprice (souvent relationnel ou économique) de l'embaucheur. Et il est de notoriété que les hiérarques, même divins, sont humains, trop humains...

De son désappointement, il ne laissa rien paraître. Au contraire, il se leva, sourit, et s'inclina légèrement pour la saluer, montrant sa ferveur envers l'acceptation de sa petitesse face à elle en ce lieu. Il ne la regarda pas pendant l'acte, ses cheveux tombants dissimulant ses joues, ses yeux se contentaient de regarder un sol qui lui semblait d'un coup balayé par une poussière fantomatique:


-Je le suis tout autant...! Mais je n'insisterai pas. Kalinichta*, Kyria.

Il se redressa, lui accordant à ce moment une dernière œillade et s'en retourna lentement, disparaissant quand la porte vint combler son embrasure.
Là, il soupira, réfléchissant, s'inquiétant de ce qu'il allait devoir faire pour poursuivre sa route. L'opportunité la plus évidente et la plus plaisante pour lui venait de s'envoler, et il n'avait aucune envie d'aller se salir les mains à des tâches pour lesquelles il n'avait aucune sympathie. Il ne voulait pas quitter cet enfer pourtant, et puis après tout se dit-il, il n'allait pas y travailler, mais rien ne l'empêchait de profiter du bordel, si ce n'est sa maigre bourse.
Mais Anacréon n'étant qu'un homme, il sélectionna l'option temporaire la plus évidente quitte à se ruiner: l'alcool. Non pas pour se punir et oublier. Plutôt pour son plaisir et ensuite tourner la page.
L'alcool. Autre moyen, autre divinité. Si Perséphone ne voulait l'entendre, peut-être Dionysos allait être plus indulgent... Il fallait juste qu'il réussît à passer les portes de l'Erèbe.
Posant fermement ses mains sur le comptoir, un regard statufié l'ornant, le voilà recommander les dives boissons:


-Un autre hydromel parakalô! Puis, si vous avez, un verre de rézina.

A défaut du Léthé...

*Bonne nuit
--Lady.


Un deuxième verre finit ! Allais-je en prendre un autre ? Cela aurait été abuser, certes mais l'ennui était tel que le choix qui s'offrait dorénavant à moi était restreint : boire ou partir ! Cependant partir au milieu de la nuit au coeur de Paris, c'eut été folie suicidaire ! Sans compter que le peu de vetement dont je disposais dans ma chambre n'était guère couvrant. Le choix fut fait de lui-meme ! Je retournais d'un pas lent, toujours léger mais désabusé, décu, jusqu'au comptoir.

Je passais près un homme d'un age déjà passe qui avait semblé suivre mes mouvements un instant, comme apparemment ceux des filles qui travaillaient. Il devait etre en train de faire son choix pour la nuit
!

*Depeches toi ! Les nuits sont courtes !*

Puis je vis la blonde Marie piéger son client du moment, un homme balafré, résolument charismatique, dont l'ame devait renfermer bien des tentations.

Enfin mes pas se stoppèrent devant le comptoir, une fois encore, et je dévisageais la jeune serveuse, une fois encore. J'hésitais à reposer mes fesses sur le tabouret, la Rouquine n'ayant guère approuvé le rehaussement de ma courte robe, ou peut-etre celui de mon ton .... Bref ! Je tendis mon verre alors que l'homme assis à coté, oui, une fois encore, passait commande.

Dans un réflexe, idiot surement, j'ouvris la bouche pour ajouter
.

Je prendrais la meme chose que messire, s'il te plait !
--Anton_


[ Un Ange brun ou un Ange blond ]

Habitué à surveiller, à repérer, à retenir en mémoire. Le tour d'horizon fut rapide. Et un premier regard accroché. Celui d'un jeune homme au comptoir. Son mystére accentue le désir d'Anton. Client ou Homme de compagnie. Impossible à définir. Il n' a pas le flair ici. Trop de choses apparentes qui ne le sont pas. Il sait une seule chose, c'est que ce jouvenceau ne devait jamais avoir gouté aux plaisirs entre hommes. Une certitude par son attitude d'observer, d'admirer puis de se détourner. Anton aurait bien tenté. Une minute, et trop tard. L'Alchimie est dissoute. Il n'en fait pas une déception. L'occasion se représenterait. Nul doute.
Il pense quelques minutes, se perd avec lui-même. Quand il revient à la réalité, prés de lui, une magnifique jeune femme.Un sourire qui en dit long sur tout le charme et la provocation. Il aime. Il est ainsi.L'instinct. Elle lui plaît:


Bonsoir mon seigneur... permettez-moi de me présenter, je suis Marigold, le bouton d'or de le Rose...puis-je être votre hôtesse pour la découverte de notre belle demeure?

Bouton d'or. Mon Seigneur. Marigold. Hôtesse. Découverte. Ces simples mots sonnent juste.Que seule la réponse peut-être d'une voix grave, monocorde:

Avec plaisir, Je vous suis.
--Desiree


[Chambre de Désirée]

Elle le regarde faire, un moment, puis se lève à son tour. Là où normalement elle abandonnerait son client aller, nue et ses vêtements dans les bras, se laver pour la deuxième fois de la soirée, elle se contente d’un débarbouillage rapide au dessus de sa coiffeuse, avec un broc d’eau et un linge blanc.
Son regard glisse sur le corps gigantesque qui se rhabille. Une pointe de désir vrille son ventre. Le rouge lui monte aux joues. Non. Non. Il ne faut pas. Vite, regarder ailleurs, le sol. Elle y récupère ses vêtements, enfile son jupon, agrafe son corsage.
Elle le regarde encore, à la dérobée. Il est prêt à sortir. Il le lui dit. Malgré elle, elle sourit. Parce que ce qu’elle entend dans sa voix la touche plus encore qu’elle ne l’aurait cru possible.

Elle va à lui, glisse un bras sous le sien, et se hisse sur la pointe des pieds. Elle n’a plus le temps d’hésiter, il va partir. Elle sait qu’elle s’expose à souffrir plus qu’il ne le lui a jamais été donné, mais elle a assez tergiversé. Le jeu en vaut la chandelle. OU peut être pas, mais qu’importe, il est trop tard.
Les lèvres rosées glissent sur sa joue, parce qu’elle sait que « ceux de la Pourpre » n’embrassent pas, elle ne veut pas le forcer ou s’imposer, même quand l’envie se lit dans ses yeux. Elle les ferme une seconde, le temps de rassembler son courage pour murmurer :


Si un jour tu as envie de… de revenir… me voir… Je serais là. Tu…

La salive est avalée, très vite. Elle se retient de rajouter qu’elle ne le ferait pas payer, jamais. Elle ne sait pas si elle en aurait le pouvoir. Elle ne sait déjà pas comment la Rouge va prendre le fait qu’elle n’ait pas travaillé une seule fois depuis le début de la soirée et qu’elle s’offre sans salaire à la concurrence. Mais elle trouverait un moyen de présenter la chose à son avantage.

Elle se tait. Elle n’ajoute rien et regarde le sol, le bout de ses orteils nus. La main vient tourner la poignée, elle veut le raccompagner jusqu’en bas, elle ne veut pas l'abandonner comme le client lambda qu'il aurait du être. Derrière elle, la veste noire oubliée n’est pas remarquée.

_________
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir - Leçon de chose et de politesse]

Emilla voit revenir l'éphèbe du bureau de la Rouge. visiblement à son attitude, l'entretien ne s'est pas forcément bien passé et la commande qui s'annonce confirme son impression. Pour adoucir la nouvelle, Emilla lui offre un de ses doux sourires au regard de jade immense et tend un verre d'hydromel avant de chercher dans les flaconnages la seconde commande.

A ce moment là, Lady parait et la dévisage sans retenue aucune puis la demande fuse tintée de tutoiement. Emilla ne dit rien sur l'attitude de la ribaude sans gène et continue la recherche de son flacon commandé.

Veuillez attendre un instant, Dame, je finis avec ce messire.

Emilla sait que l'on trouve de tout à la Rose, il suffit de chercher. Après une petite minute, le trésor se révèle sous le comptoir, fine bouteille de ce vin grec fermenté au gout prononcé de la résine qui a recouvert la barrique de garde. Emilla admire la carte de la Dame Rouge, elle sait satisfaire bien des palais. Se relevant, elle sort donc la bouteille et dans un sourire un brin amusée sert de ce vin sec au gout si particulier à son client ainsi qu'à Lady. Il faut être grec pour apprécier la particularité amère et résineuse du breuvage. Mais si la Lady y tient tant...



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