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[RP] Maison close de la rose noire

--Marigold.
[Au salon pour un petit tour du propriétaire au bras d'Anton ]

Et voici notre Marigold, qui, dans un doux rire se pend au bras de son mystérieux visiteur (oui je vous l'ai dit cher lecteur, pour la jeunette les cicatrices et autres balafres c'est mystérieux... c'est comme les vieux, car on sait tous que c'est mystérieux un vieux**, hum je m'égare...). Elle l'accompagne donc, jusque vers son territoire personnel tout en agrémentant la courte promenade de quelques mots.

Je vous remercie de votre confiance, mon seigneur ... alors comme vous l'avez sûrement noté, nous sommes ici en quelque sorte dans le jardin aux fleurs, et nous nous dirigeons vers ma petite alcôve là dans le coin, où le divan est le plus moelleux de tous.
Si vous le désirez je peux vous faire porter de quoi vous rafraichir où vous sustenter.


Disant cela, elle fait un petit signe de la main à Emilla qui discute avec le vieillard afin que celle-ci vienne prendre une hypothétique commande.Puis elle reprend sa petite présentation proposant à Anton de s'installer le plus confortablement possible, l'enjoignant à la rejoindre sur la luxueuse méridienne aux couleurs pourpre et or.

Si ma compagnie vous sied, nous pouvons demeurer ici un moment à profiter des lieux, mais toutefois si vous désirez plus de tranquillité , nous pourrons prendre l'escalier qui mène aux chambres...
Dans tous les cas, je suis votre hôtesse alors n'hésitez pas à demander si une quelconque envie vous traversait l'esprit je m'emploierai à y pourvoir.



__________


** crédit : ce bon vieux Perceval^^
--Lady.


[Au comptoir des souvenirs et des regrets]

Un air revint à mes lèvres presque involontairement.

"J'étais comme une reine
Assise à ses côtés
Parmi les hommes d'Athènes
Qui fument le narguilé
Et boivent le vin résiné " *

Douce amertume, cette apreté dont il y avait tant d'années que je n'avais senti le gout ! Le balancement des bateaux aux lignes bleues, le sable brulant des après-midi languissants, le sourire de ma mère dans le soleil couchant ....

L'enfance est une bien cruelle souffrance, que l'on soit jeune ou moins jeune !

Je posais mon verre à mes lèvres et inspirais longuement l'odeur résinée du vin blanc ambré. Puis aspirais lentement le liquide pour en savourer chaque saveur, il fut dommage qu'il lui manquait cette fraicheur qui calme les joues en feu.

Que m'avaient apporté glorieux mariage, vie de salon et richesses miroitantes ? Rien de ce que je retrouvais dans ce vin si simple. Il ne m'en fallut pas plus pour me résigner, devoir abandonner, peut-etre meme pardonner ........ peut-etre
.

*(chanson de Melina Mercouri)
Orphelya_valbony
[Au Bar - Gentillesse et Rencontre-]


Ses yeux se reportèrent un instant sur lui pour ensuite s'éclipser pour observer la pièce. Il lui parlait, elle était sauvé! Il se présenta...Enzo, charmant prénom, court, facile à retenir, ça n'allait pas mettre Phélya dans l'embarras.


"Je suis ravi de vous rencontrer Phélya. Je suis Enzo."

"'Chantée Enzo..Charmant prénom!"

Phé était -normalement- très souriante et charmeuse, elle aimait complimenter, même avec le stress, elle pouvait sortir au moins un mot gentil. Elle posa ses yeux à nouveau sur lui lorsqu'il recommença à lui murmurer qu'elle était en sécurité avec lui et même qu'il restait près d'elle... Aimable le garçon en plus! Elle sentait à nouveau ses joues devenir rouges tomates..


"Hum...Faut faire quoi après? Et...S'vous plait, app'lez moi juste Phé.."


C'est vrai que son nom avait été vraiment raccourcit. Orphélya, Phélya, Phé. Phé était réservé aux intimes, mais elle sentait qu'elle pouvait lui confier au moins ça.

L'avait perdu sa langue la donzelle et plongea ses yeux noisettes dans les siens pour y trouver de l'inspiration.

Tout en le regardant en souriant, elle tira discrètement sa main dans son décolleté pour en ressortir quelques piécettes pour donner au bar. Fallait-il le faire? De toute façon, elle ne savait plus quoi en faire de tout cet argent. Elle en mettait de partout! Sous ses jupons, entre sa poitrine, dans sa besace et même sous son oreille...


"Dites, y'aura pas un endroit...Plus...Comment dire..dicret? J'aime pas la foule, ça m'fout un stress comme pas possible.."

_________________
--Anacreon


[Simple volute ou Érinye? Approche furtive et méfiante]

Et ça tombait bien, Anacréon était grec. Il avait donc la capacité d'apprécier ce vin, que Charon dans son complaisant rôle de bistrote, servait sans aucun manquement à ses devoirs sociaux. Son verre d'hydromel bu après trois gorgées seulement, il prit son temps pour savourer ce vin certes résineux, mais aux arômes subtils de pin, ajouté durant la fermentation. Cette recette viendrait d'ailleurs de l'antiquité car l'intérieur des amphores à vin était recouvert de résine de pin pour... hum, bref!
Le verre était savouré donc, et le goût devait prendre place sur les lèvres de l'Hellène pour n'en partir que sur son expresse décision. Il était revenu vers le nocher, et ne pouvait en repartir sans avoir sorti un minimum de ses piécettes. Coin dangereux que l'Erèbe quand on s'y attarde. Diverses créatures, envoûtantes et terribles, peuvent vous amener vers des précipices dont les parois lisses empêchent toute escalade future, jusqu'à atteindre le bagne tant redouté qu'est le Tartare.
C'est d'ailleurs ce qui vint peut de temps après que sa commande fut servie.


Citation:
Je prendrai la même chose que messire, s'il te plaît !


Dans ce ton froid, emprunt d'un zeste d'air blasé, ordonnant plus que demandant, Anacréon y était inclus. Ce qui daigna lui faire tourner la tête légèrement vers le côté, pour savoir qui avait la curiosité de son pays sans pouvoir la nommer, et regarder cette apparition aussi soudaine qu'inattendue, son air impavide et distant la toisant légèrement.

-Et si je désire m'enivrer plus que de raison, me suivrez-vous, kyria? Au moins ne serai-je pas seul à prier l'extatisme...

Ce qui revêt un ou des apparats tapageurs attise souvent la méfiance autant que la curiosité d'en savoir plus sur le pourquoi du comment. Et la Lady n'en ayant que peu puisque tout superflu est inutile ici, autant dire qu'elle inspirait presque la crainte de posséder un feu aussi puissant et inextinguible que le Phlégéthon, le fleuve volcanique entourant ledit bagne...
Finissant son verre après avoir parlé, il laissa les effluves l'envahir pour imaginer, ne serait-ce qu'un moment, qu'une once de débridement pût s'exprimer bien mieux qu'il ne le ferait sobre, n'excluant pas l'absorption d'autres verres si celui-ci n'était pas assez conséquent. Mystères d'une Pythie masculine qui ne condamne pas les furies...
Attila_caligula
[Entrée puis salon]

Mantel de gueule lancé nonchalamment, le Leu avance entre tentures et tapisseries. Peu importe que Bourgogne lamine le loufiat ou lui donne une simple correction, ou même aille chercher ribaude sur les quais. Le coche serait là à l'aube, il pouvait compter dessus.
Truffe levée, l'Ysengrin est assailli de parfums trop capiteux, de fragrances trop lourdes, d'arômes trop riches. Une orgie olfactive de courtisanes, allant de la modeste poudre de bourgeoise de peu de gout, à la princière lotion de musc ou d'ambre gris.
Le vicomte grimace, désorienté par tous ces artifices pour benêts, ces supports de séduction chancelante dont les femmes se croient dépendantes. Le spectacle qui l'attend dans le salon est à la mesure. Des poules partout, s'agitant, déambulant, soupirant, minaudant... maintenant qu'il est au coeur de la pièce qui se joue, il est saisi par l'odeur qui jusqu'à maintenant se tenait masquée par l'artifice: la sueur, indissociable de la Profession.

Un mauvais sourire fend la gueule velue, libérant l'éclat des crocs ivoirins. Même les mâles ont l'air de chapons à fanfreluches. Sont ils à vendre? Ont ils quelques caractéristiques anatomiques qui les rendent furieusement intéressants? A voir leur minois de jeunes pages de cour, le Leu en doute. A part la gueule cassée de la Mirandole, qu'il salue d'un hochement de tête, ils ne lui sont pas connus et les détester est tout naturel.

- Manquent juste des gratteurs de viole et le tableau serait complet!" souffle l'Ysengrin. Il s'attend à tout moment à voir entrer une de ces grandes courtisanes n'ayant pour toute noblesse qu'un cul généreux et dont le récit des frasques au Louvre a bercé sa jeunesse de jeune noble débauché. Pour lui, habitué aux cantinières, filles à soldats, brigandes ou trainées de bordels miteux, la mascarade qui se joue ici est incompréhensible. Tout y est faux, les manières comme les poses, les soupirs comme les rires. Vient on ici pour se jouer la comédie?
Les deux yeux jaunes fouillent la scène à la recherche de son actrice vedette, mais pas de trace de la Rouquine, trop de mouvements désorientent son attention.
Le vicomte s"échoue sur le rivage du comptoir où une gamine à l'air sournois orchestre une impressionnante collection de bouteilles, flacons et fiasques.

- Du brutal, drôlesse, ne me baille pas ces sucreries pour damoiseau de Cour. Y a-t-il un endroit où les filles ne cocottent pas comme des échoppes du Levant, où une femme ressemble à une femme et pas à une oiselle emplumée? Où elle parle peu, voire pas du tout et obéit à son maistre? Ou me suis je trompé d'endroit?
Rouquine
[salon: sofa près de la porte, puis comptoir : la belle et la bête]

Il est passé juste devant elle sans la voir, et d'abord elle a cru qu'elle se trompait. Les azurs s'agrandissent, le suivent des yeux, ce double du vicomte qui l'a tirée du chemin au Mans... Le Leu est mort, assurément...? Elle l'a quitté dans un sale état après tout....

Mais il parle et un grand sourire éclaire le visage de la petite rouquine. Ah ça, c'est lui, pas de doute ! Quelle aubaine, Aristote soit béni, elle va pouvoir prouver à la Dame Rouge qu'elle a bel et bien des clients de noble lignée... Parce que faut bien le dire, elle n'en a qu'un autre, et fut il Dauphin de France, aux titres impressionnants à souhait, il a bien mieux à faire que de passer ici.

Elle se lève à la hâte, réajuste sa mise -enfin sa gorge, surtout- et remercie le ciel de n'avoir pas eu le temps de se parfumer ce soir. Le loup aime la renifler "nature". Elle sourit et le rejoint juste à temps pour l'entendre parler à Emilla. Dans son dos, elle écoute.


"Du brutal, drôlesse, ne me baille pas ces sucreries pour damoiseau de Cour. Y a-t-il un endroit où les filles ne cocottent pas comme des échoppes du Levant, où une femme ressemble à une femme et pas à une oiselle emplumée? Où elle parle peu, voire pas du tout et obéit à son maistre? Ou me suis je trompé d'endroit ?"

Ah, elle lui sauterait bien au cou, tiens, juste pour être venu asseoir sa réputation icelieu ! Mais il a l'air de mauvais poil... On ne joue pas avec le feu, et encore moins avec le Leu. Qu'il la sache ici ou non, c'est elle qu'il vient de décrire, c'est elle qu'il voudra, assurément ? Elle s'approche donc, tout près, son décoletté avantageux frôlant les omoplates, et à son oreille, d'une voix douce qui n'est pas pour autant un chuchotement...

Je suis là, mon loup.

Elle manque d'ajouter que la drôlesse est sa soeurette, mais il n'aime pas les femmes qui parlent. Et puis cela ne ferait qu'aiguiser son intérêt, voire son appétit, et c'est bien la dernière chose qu'elle veuille. Alors avant qu'il ne se retourne, elle lance un regard intense à sa protégée. Celui là, il est bien plus dangereux que tous les autres. Dieu fasse qu'elle comprenne, qu'elle le serve et disparaisse de sa vue. Quand il se retournera, l'avertissement aura disparu de son regard, remplacé par un pétillement tendre, doux. C'est ce qu'il aime, la docilité... Et puis elle est ravie de la revoir, cette truffe qu'elle a ressuscitée entre ses cuisses.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Lady.


[Comptoir ou bien plus loin]

Et si je désire m'enivrer plus que de raison, me suivrez-vous, kyria? Au moins ne serai-je pas seul à prier l'extatisme...

Je haussais un sourcil, perdue dans la contemplation invisible de mes souvenirs, avant de tourner légèrement la tete vers l'origine des mots. L'homme avait cette assurance froide du marbre, cet attrait que donnait les statues à nos mains qui désiraient toucher pour vérifier de leur inertie.

Je ne suis guere portée à cet état habituellement. Mais je me suis lancée dans un défi à moi-meme qui me conduira à l'ébriété ce soir. Je n'y puis rien, c'est la déception qui me guide. Cependant vous tenir compagnie sera mon plaisir, Kyrié mou.

Je refis glisser un peu de vin apre dans ma bouche, le dégustant lentement.

Mais vous meme, qu'etes vous venu chercher dans ce lieu perdu ?

Je le regardais un peu mieux mais il me fut impossible de le décrire par des mots, il me semblait caché derriére une immense protection. Guère le courage de combattre, je me laissais aller à faire juste quelques suppositions sans fondement.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir - Rousse et Ysengrin]

Emilla observe l'Ysengrin, jauge et juge. Le regard de la Rouquine la conforte dans son idée. A classer parmi les dangers potentiels. Son regard de jade se baisse donc et elle remercie silencieusement Rouquine de ne pas l'avoir parfumée pour incommoder la truffe du messire. Regardant avec soin les alcools devant elle, elle tend sa main vers une eau de vie de figue, forte et claquante sous la langue, qui ne s'enorgueillit pas du sucré de ses voisines et conviendra bien mieux au messire. Elle verse le breuvage, laissant la bouteille à portée et tend le verre au messire.


Tenez Messire. Voici un breuvage et notre chère Rouquine pour votre bon plaisir.

Regard baissé, attitude effacée, n'être qu'un élément du décor pour ne pas se faire remarquer.



--Anacreon


[Visage de convergences aux abords d'un fleuve à l'apparence calme]

Avec comme pointe de rêveries ici conditionnée le désir du tumulte nymphomaniaque.
Et quelle éclaboussure ébouillantante que les chants qui se mettent soudainement et étrangement à user de sa langue lointaine! "Seigneur"! Voilà qui fait son panégyrique, mais il n'en dit mot. Car homme faillible, son égo aimait aussi qu'on le flattât. Seule chose de visible, son regard qui se fit plus insistant. Il voulait se méfier au départ, mais après tout, lui qui recherchait de quoi compléter son attirail expérimental, peut-être que la plus paroxystique des actions concernant le corps lui donnerait la possibilité d'entrevoir une Aphrodite rassurante et un rien pédagogique. Comme il est bon de découvrir les multiples facettes des féminités.
Lutter quand on est homme contre ces arts callipyges est folie, mais avec les armes rhétoriques et sociales qu'il connaissait de son mentor, dont le nom de la profession est aujourd'hui grandement éteinte sur toutes les lèvres puisque détournée avec inculture pour condamner une certaine orientation sexuelle, et les rencontres fortuites déjà effectuées, il pouvait entrer sereinement dans le même lit que la déesse... Et apparemment, le même langage, oral ou comportemental, se dessinait entre eux.

Et c'est pour ça qu'il but. Ce sur quoi il escomptait était un échange à armes égales. L'alcool lui attribuerait le le dieu ivre. Quant à elle, il ne pouvait y avoir cinquante images... Un lieu de perdition dit -elle? Il se faisait oublier. Il fait bon vivre dans le fond d'une déchéance souterraine quand au dehors l'on n'y trouve que platitude et mornes plaines.


-Pour un lieu perdu, je le trouve étrangement connu et visible...

Il désigna le monde déjà présent dans la pièce d'un signe nonchalant de tête, avant de reporter plus définitivement son regard sur elle avec un sourire en coin qui se faisait plus sous-entendu, ne dissimulant absolument pas à ses propres yeux où les siens se baladèrent, dégustant, comme la plus belle Galatée sculptée en son pays, la vision suggestive de sa posture, et de ses tissus qui se maintenaient à peine sur elle.
Puis dans une profonde respiration, il paracheva son œuvre. Pygmalion à l'obsession froide et tue, aux mains passionnées et calculatrices.


-Tenons-nous dons compagnie, agalma, et faisons que notre descente soit des plus agréables possibles...

Il ne répondait pas directement à sa question. C'était volontaire, tant la réponse paraissait évidente. Quand on n'obtient pas ce que l'on veut de la manière exigée, alors on tente un substitut si rien d'autre ne se présente, ou si Fortuna aide, son superlatif pour peu que l'on sache saisir l'occasion. La limite entre le Tartare et les Champs-Élyséens est ténue. Tout dépend de ce que l'on fait de cette chance...
--Enzo


[ Passé et Foule, deux bonnes raisons de s'isoler ]

Elle commençait à prendre de l'assurance. Se détendre. Il le ressentit quand il prononça son nom et que cela semblait lui ravir. Il la remercia par un sourire tout aussi charmant que son prénom comme elle avait su si bien l'affirmer. Certaines de ses paroles avaient eu tendance à la faire rougir mais sans la mettre dans une timidité des plus profonde. La preuve, elle entamait la conversation, alliant proposition et invitation:

"Hum...Faut faire quoi après? Et...S'vous plait, app'lez moi juste Phé.."

Il sourit à Phé, prit bonne note de cette information. D'une voix douce, car petit à petit, le comptoir était devenu le lieu de rendez-vous de chacun et de chacune, il ajouta:

D'accord Phé. Et bien c'est simple, laissez-vous porter par le vent et suivez la danse, je vous guide.

Elle plongea son regard dans celui d'Enzo. Une douce couleur noisette s'en échappait. Et cela suffit pour que le regard noir,perçant qu'il avait en toute occasion se voit transformer en de la connivence. Et tandis que sa main était suspendue dans le vide dans l'attente d'offrir un baise-main, il vit l'une des mains de Phé se frayait un chemin vers le décolleté. Il garda soigneusement ses yeux dans les siens, pour ne rien laisser paraitre et surtout ranger le plus naturellement sa main, qu'il plaça dans la plus grande simplicité sur une de ses hanches. Sourire, et que cela se ressente et voit à travers l'expression de son regard sur elle.

Le bruit des piécettes se fit légérement entendre sur le comptoir au milieu du tumulte des aller-venus et discutions. Et justement, venant du sas, un certain mouvement l'intrigua qui lui fit lâcher une seconde le regard de Phé pour tomber sur....Il n'en croyait pas ses yeux. Pourtant, il allait devoir faire avec et se méler au milieu de ce monde qu'il connaissait si bien et qu'il avait abandonné pour tout oublier. Un coup de fouet du passé. Attila Caligula. L'Ysengrin et le Sergent Bourgogne. Fort heureusement pour lui, il avait peu de chance qu'il soit reconnu en ce lieu.

En effet, il fallait à tout prix s'isoler et ne pas rester dans les parages. Trop tard. Ils viennent au comptoir:


"Dites, y'aura pas un endroit...Plus...Comment dire..dicret? J'aime pas la foule, ça m'fout un stress comme pas possible.."

Enzo posa son regard tendre sur Phé. Un sourire de complicité et ô combien son idée était la bienvenue et la plus judicieuse qui puisse exister à sa seconde précise. Il confirma d'une voix douce:

En effet, il commence à y avoir affluence. C'est une bonne idée que de nous isoler. Je vous propose de nous retrouver en tête à tête...

D'un mouvement de main discret, il lui fit les deux propostions: celui d'un des sofas de libre du Salon soit l'escalier qui menait à l'étage. D'un mouvement lent et calculé, Enzo prit grand soin de ne pas se montrer aux nouveaux venus. Il se positionna bien devant Phé, pivota sur le côté, présenta son bras à Phé et d'une voix douce:

Je vous en prie, guidez-nous et je vous y emméne avec plaisir...

Sourire spontané, regard complice. Il n'a d'attention que pour Phé.

Elisabeth_stilton
[Salon ou Grèce à vous de choisir]

Au salon, dans un bon fauteuil, passablement éméchée, nous avons une jeune fille blonde comme les blés, cheveux noué qui n’attendent que leur libération, ses yeux saphirs perdus dans le vague. Elle rumine sa journée.

La matinée, elle était dans les bras de Tibère - une pointe de jalousie non assumée lui pinça le cœur - qui visiblement lui préférait les bras d'un jeune puceau.
L'après midi elle été en partie en tractation avec Désirée puis rentrée chez elle passer LA robe.
La soirée, mal débutée, apprenant la rupture de son contrat, éméchée, repoussée par l'avorton de gardien - avorton pas déplaisant à regarder mais bon avorton tout de même pour avoir osé la rejeter - non vraiment très mauvais début.

Elle avait remarqué des hommes entrer, ceux ci cherchaient sans aucun doute des filles de la maison. Elle les observa, un peu vieux se dit elle. Elisabeth n'aimait pas les vieux - enfin l'avenir nous dira que ça dépend desquels - mais en tout cas ceux là non. Elle se mit à regarder l'escalier. Oserait elle ? Oui elle ose ... Elle se lève, resserre sa pelisse et monte les escalier. Une boule se noue dans son ventre au fur et à mesure que ses pas la guident vers l'étage. Comment réagira t-elle ? Que fera t-elle ? Crier ? hurler ? Le frapper ? Elle n'en savait rien. Et la voilà ... là ... devant la pièce. Elle l'entend, elle le reconnait, ce râle, qu'elle même a entendu la vieille au soir, et cette boule, cette sensation qui la bouleverse, elle ne sait pas ce que c'est et n'aime pas ça.
Elle approche sa main de la poignée, prête à entrer pour lui dire ce qu'elle pense de lui, de ces vices, de sa traitrise. Elle a le cœur qui bat la chamade. L'angoisse de le voir se moquer d'elle, de lui demander de venir se joindre à eux - son bas ventre la chatouille à cette pensée - de la rejeter ou tout autre chose encore. Alors elle l'entend, la voix plutôt jeune qui cri son nom, celui de SON amant, et là s'en est trop. Elle ne peut plus le supporter. Demi tour elle dévale les marches une par une, s'arrête, reprend ses esprits et retourne au salon de la manière la plus anodine du monde.

Là elle observe la blonde, elle regarde plus intensément les hommes, oui elle se cherche une proie pour la nuit, après tout n'est ce pas pour cela qu'elle est venu au bordel ? Elle pensait avoir Tibère mais puisque celui ci voulait perdre un contrat juteux, peut être qu'un autre lui en voudrait. Elle remarque que le grec qui était entré un peu auparavant était là au comptoir, il ne semblait pas chercher une fille ... est ce que comme elle l'avait pressentit il était un nouvel homme de la maison ? Un sourire aurait pu naitre sur ses lèvres mais il n'en fit rien. Elle observait le manège de la blonde vulgaire qui n'avait même pas le courage de se montrer au grand jour sans son loup. Ah ça vient s'encanailler dans les bordels mais ça à honte d'assumer son identité. Elle laisse tomber la blonde qui semble essayer de draguer le jeune éphèbe de manière bien surprenante pour prendre papier et plume. Elle ne sait pourquoi mais elle a envie de mettre en pratique ce que son précepteur lui a fait apprendre. Voilà à quoi servirait les cours de grec que son très cher père lui a fait apprendre de force. Elle griffonne sur le papier quelques phrases, plie son papier et appelle Emilia.


Citation:


Κι αν πήρε μακριά από αυτή της Περσεφόνης, αγαπητέ Άδωνη. Θα μπορούσαμε να δοκιμάσετε όλες τις σωματική και πνευματική ευχαρίστηση.

Αφροδίτη*


Emilia, s'il te plait, peux tu venir ?

Elle tend à la jeune fille son papier pliée, sur le dessus y est noté :

Citation:


A remettre au méditerranéen


*Et si je vous enlevais à cette Perséphone, cher Adonis. Nous pourrions gouter à tous les plaisirs physiques et intellectuels.
Aphrodite

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Orphelya_valbony
[Sofas ou discrétion en haut?]

Phélya s'était sans doute aperçue trop tard qu'il tendait sa main. Elle pensait qu'il voulait déjà des écus...Mais se ravisa naturellement. Elle n'avait pas le don d'être intelligente.. Elle lui sourit un peu, voyant la bourde qu'elle avait fait. Elle se promit aussi de se faire pardonner de cela.
Il lui disait d'une voix tout aussi douce qu'il la guiderait. Elle se mordilla un peu la lèvre du bas, en fait, il avait un don pour la détendre...

Phé avait peur qu'on la reconnaisse ici, même si celle-ci ne reconnaissait personne...Elle s'attarda sur Enzo qui avait détourné le regard pour observer les personnes qui venaient ou partaient. Ses yeux firent de même quelques fois, n'osant pas savoir qui venait dans ces endroits malfamés...
Il y avait un noble, comme tous les autres quoi..Qui avait besoin de venir se détendre dans un bordel... Elle ne pouvait pas les supporter. Mettant automatiquement sa main sur l'endroit où normalement, il y devait y avoir sa dague, prête à marquer sa trace s'il venait à s'approche d'elle pour quelconque raison. Mais Phé n'avait pas prit d'arme ce soir. Elle était venue en pacifiste, pour passer au dessus de son soucis...Avec les hommes! Pas facile tout ça.

Phélya reporta son attention sur Enzo qui commençait à entre-ouvrir les lèvres pour dire quelque chose. Elle lui sourit tendrement. Il était tout gentil avec elle...


"En effet, il commence à y avoir affluence. C'est une bonne idée que de nous isoler. Je vous propose de nous retrouver en tête à tête..."

Suite à ses paroles, il désigna le sofa ou les escaliers. Dur choix. Elle balada ses yeux entre les deux endroits. Mordillement de lèvres encore une fois. Elles allaient finir en sang...Allez! Soyons fous.. Le sofa, même si il était dans un endroit un peu plus reculé, on aurait pu la regarder, et les regards en ce moment, elle n'appréciait pas. Mais qu'y avait-il à l'étage?


"J'vais opter pour l'escalier, Cher Enzo."


C'était une phrase courte, moins tremblante, ton assuré, petit sourire aguicheur pour l'homme qui lui tendait son bras. Elle le prit et attendit qu'il la guide, comme il avait dit tantôt.

Portant une robe à manche courte, elle sentait des frissons la parcourir doucement. Le froid? La pression? Ou la présence d'Enzo.
Par un élan de naturalisme, la donzelle replaça sa mèche devant sa cicatrice.

_________________
--Jules.


[ Chambre 2 : Entre soldat et gigolo ]

Elle se donnait, sans réserve, et de longues minutes durant, le soldat se laissa porter uniquement par le concert de soupirs, de râles et de halètements que formaient leur deux voix, l'une grave, l'autre aïgue. Par les jambes enroulées autour de sa taille pour mieux l'attirer, l'inviter, encore et encore. Par les yeux émeraude voilés d'extase, par les mains aggripées à ses bras, par la voix féminine qui semblait l'encourager dans son fantasme.... " je suis à vous.." Et le plaisir montait, montait... Il était tant de se retirer et...

Son cerveau embué de plaisir se réveilla en sursaut. FoutreDieu, il n'était plus soldat et la femme qu'il prenait n'était pas une Suzette ou une Lison dont on arrose le ventre pour ne pas l'engrosser, enfin. Comment faisaient Tibère, Tadzio... Les vrais professionnels ? Se privaient-ils de l'ultime plaisir ? "pour votre plaisir et le mien", avait elle murmuré.... Trop tard, ses reins ne lui obéissaient plus, novice qu'il était dans l'art de se vendre, le plaisir était trop fort, trop animal...et dans un râle, dans un énième coup de reins, la jouissance scella son avenir alors qu'il enfouissait son visage dans le cou délicat.

Pantelant et hors d'haleine, il resta immobile, caché dans les boucles brunes. Le corps engourdi d'aise mais l'esprit en proie au doute, il attendit son sort. Soit elle n'en aurait cure, consciente des risques qu'elle prenait... Soit elle le repousserait avec effroi, les yeux pleins de reproche, sifflant entre ses dents qu'on avait jamais vu pareil empoté.

"Lâche ! "criait dans sa tête la voix de son sergent chef, "lève la tête, soldat !" Il sortit de sa cachette comme un gamin pris en faute, le regard incertain et le visage fermé. Elle était magnifique, une peau lumineuse, des mains douces, jamais abîmées par le travail... S'il était viré ce soir, au moins pourrait-il dans son vieil âge, conter aux jeunes emerveillés comment il avait connu une Fleur de Lys, unique parmi les marguerites.


--Lady.


[Meme endroit, meme doute]

Pour un lieu perdu, je le trouve étrangement connu et visible...

Je lui sourit, de ce sourire charmant dénué de sous-entendu. Je souris d'entendre chanter son accent. Voilà la cigale qui manquait à la lugubre Rose Noire !

Je l'ai découvert hier, pour ma part et je pensais y découvrir le sens du plaisir. Je suis meme allée jusqu'à payer une grosse somme pour avoir le privilège d'une pièce particulière. Mais visiblement, je me suis trompée ! Je n'ai rien trouvé ....

Je replonge mes yeux clairs dans les siens, me demandant pourquoi m'épancher de mes déboires sur son épaule. Il n'est certainement pas là pour ca. Je jete un oeil aux alentours, il m'étonne qu'une "dévoreuse" d'homme ne soit pas déjà en train de l'appater.

Tenons-nous dons compagnie, agalma, et faisons que notre descente soit des plus agréables possibles...

Je ris doucement, sa facon de parler est à la fois étrange et pleine de sensualité.

Si l'on ne peut trouver l'Agapi dans un bordel, l'Erotas sera surement dans notre verre. Je lève le mien vers lui et ajoute plus bas. Agréable est trop léger pour un endroit comme celui là, seul le plaisir à le droit de siéger, encore faut il qu'il existe dans notre idéal.

Deux nuits sans connaitre ce plaisir, deux nuits où je me suis leurrée, fourvoyée dans un endroit où je n'ai rien à faire, où je me rend bien compte que je ne suis pas de leur sous-monde, que meme en offrant l'or, on n'obtient pas l'inaccessible.

Je vide mon verre d'un trait, me rapproche de lui et laisse glisser entre mes lèvres
.

Une chambre est réservée, cette bouteille prendrait tout son plaisir dans plus d'intimité, et où nous pourrions plus facilement continuer notre discussion.

Le choix est sien à présent ! Seule ou avec lui, je ne resterais pas au comptoir toute la nuit !
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir - L'embarras du choix]

Emilla apperçoit la Dame dans la salle qui l'appelle et quitte le comptoir pour venir prendre commande ou toute demande. Recevant le pli, elle écoute les consignes et opine de la tête. La cliente est une habituée des lieux, tout le respire en cet instant et c'est avec un doux sourire qu'elle accepte la tâche. Qui sait, le pourboire sera t'il assorti quand la Dame se retirera si elle est satisfaite de son travail. Sans attendre, elle rejoint donc le comptoir et se penchant vers l'Héllène, elle lui remet le pli avec discrétion, lui indiquant l'auteur des lignes étranges d'un signe gracieux de la tête.

Ce pli est pour vous messire.



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