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[RP] Maison close de la rose noire

--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : un peu de douceur dans un monde d'alcool]


Emilla rougit et se détourne de la Rouquine et de l'intendant. A trop vouloir bien faire, on fait des gaffes. Elle ne doit pas se sentir si assurée, elle a tant à apprendre encore ici et elle le réalise. Elle espère ne pas avoir déçue son amie, ce serait le pire...


Mais déjà une autre arrivée attire son regard. Emilla observe la femme qui s'approche. Elle est sortie du bureau avec la Dame, n'a rien d'une des pensionnaires mais n'est visiblement pas une cliente. Ses jades parcourent le tableau et détaille comme à chaque nouvelle rencontre. Vêtements d'hommes, cheveux courts, visage marqué et de fins trous sur le bord de l'ailette de son oreille qui retient une mèche de cheveux sombres. Petit caméléon prend ses remarques et les classe. Son visage angélique est vierge de toute émotion si ce n'est un doux sourire quand la nouvelle se présente. Elle écoute, enregistre.

Enchantée, Emilla.

Sobre, toujours aussi minimaliste quand elle ne se sent pas à son aise, Emilla se concentre à sa tache, se sentant visiblement étudiée par le regard de la "veilleuse". Ses mains se déplacent et mélangent, pressent, tâtonnent, et bientôt le verre présenté vient se déposer devant Léah : saveurs de fruits d'hiver, pomme, poire et coing, ré haussé d'un bâton de réglisse qui diffuse ses arômes. Une pointe de lait, indécelable de prime abord, apporte une certaine douceur au breuvage.



--Tadzio
[Red, (chambre) 1pair et manque]

Elle le prenait au sérieux, elle philosophait avec lui... quelle cliente atypique c'était décidément ! Il n'avait pas souvent l'occasion d'avoir des discussions sérieuses avec d'autres personnes que lui-même, et une interlocutrice réelle constituait assurément une alternative agréable à la schizophrénie.

La Raide lui rendit le sourire né sur ses lèvres à cette pensée, et s'approcha de lui pour lui offrir le fond de son verre. Préférait-elle garder ses esprits autant que possible ? Le courtisan la débarrassa volontiers de l'alcool... mais tout songeur qu'il était, il but les quelques gorgées avant d'avoir eu le temps de se demander ce qu'Emilia avait préparé pour la noble. Tant pis ! D'ailleurs, il n'eut pas le loisir de s'en soucier, par elle parvint à le déstabiliser d'une question inattendue.


"Vous sentez-vous entier, Tadzio?"

Entier ?

Entier... se sentait-il entier ? Il posa le verre vide au pied du lit et se retourna pour fixer pensivement le plafond de la chambre. Quelques instants passèrent, pendant lesquels elle le laissa réfléchir, puis il hasarda :

Ma foi, oui et non. Je le suis davantage ici que je n'aurais pu l'être avant... et en même temps, je le suis probablement moins que je pourrais l'être ailleurs.
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Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Elric_lesang
[Salon, comptoir - On dirait qu'il va falloir apprivoiser...]

La Rouquine se rapproche. Pas de mot, pas encore, mais cela n'aurait su tarder si elle n'avait pas été coupée dans son mouvement - ou sa réflexion - par la jeune serveuse, qui proposait de prendre à boire. Et, accessoirement, qui avait pratiquement ouvert la porte d'une chambre par ses quelques mots, mais avec quelle candeur... Comme si elle ne savait pas ce qui pouvait se passer derrière le battant clos. Etonnante enfant. Elle avait une fraicheur qui forçait l'admiration pour pareil lieu... Mais à peine le regard surpris de l'intendant s'était-il porté sur elle qu'il revint à la rousse, juste à temps pour voir un léger changement de couleur, perdant contenance, un désemparement bien vite maîtrisé, provoquant une bouffée de tendresse en Elric. Pour un peu, il la bercerait... Mais ça n'était probablement pas dans les moeurs de la maison, et pareille manifestation n'y avait sans doute pas sa place.

Mais sa maîtrise d'elle-même était indéniable, et elle trouva la force de se recomposer, allant jusqu'à rire et repousser elle-même la proposition. A croire que l'alcool lui pose un problème. Enfin, peu importait. Il ne sentait pas le besoin de boire, l'atmosphère - et la Rouquine - étant en elles-mêmes grisantes. Le sourire revenu, elle lui glisse de nouveau quelques mots. Lui, sans bouger, la laisse achever et lui répond sur le même ton, prenant garde à ne pas la toucher d'autre chose que du souffle :


Il n'y a pas de mal, vous savez. Et cela m'évitera de vous demander si vous souhaitez céder à cette sirène et à la rapidité...

Se reculant légèrement, comme pour montrer à quel point il est prêt à prendre son temps, il la considère un court instant. Les yeux sombres parcourent le visage de la Rouquine avant qu'Elric ne reprenne, sur un ton badin quoique à peine plus haut :

Vous peiner est bien la dernière chose que je voudrais faire, et je ne peux d'ailleurs que vous donner raison. Une ivresse à la fois suffit amplement et n'a pas besoin d'une autre pour être délicieuse.

Un léger sourire vient ponctuer la fin, la tête s'incline comme en un salut ou en une reconnaissance puis se relève. Les manières feutrées du lieu lui sont étrangères, mais curieusement, il a l'impression de s'y habituer. Le sourire toujours présent, il la regarde, replaçant une mèche rousse plus ou moins imaginaire derrière son oreille. Première fois que sa main libère celle qui sommeille sur son avant-bras pour s'élever jusqu'à son visage. Il ne s'attarde cependant pas dans sa chevelure. Elle n'a pas l'air pressée, et il a toute la nuit devant lui. Un murmure, de nouveau, filtre.

Et pareil mélange empêcherait de goûter pleinement à votre compagnie tant que vous voudrez bien me l'accorder.

Il est bien conscient qu'il inverse, plus ou moins, leurs rôles... Mais c'est une façon, aussi, de montrer qu'il n'a plus l'habitude, depuis des années, de prendre par la force. Et, dans les arts délicats pratiqués dans ces établissements, c'est peut-être quelque chose qui compte.
Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Petit flash back avant l'arrivée de la blonde catin. Nous avons notre blonde, elle monte les escaliers, repasse devant la porte interdite, s'arrête, jette un coup d’œil en bas. Elle a le choix, elle peut discuter avec Désirée pour mettre leur contrat au point ou ... il y avait bien plus dans le ton de la jeune femme, comme une proposition. Oui mais avait elle envie de coucher avec une femme ? Le désirait elle ? Elle posa la main sur la porte où son amant, celui qui lui avait fait découvrir milles sensations s'amusait avec un autre. UN AUTRE ! Alors pourquoi pas elle ? Elle lui avait fait confiance pour tout, il lui avait fait découvrir tant de choses, alors si lui prenait du plaisir avec un homme pourquoi elle n'en prendrait pas avec une femme ?

Ca cogitait dans la tête de la blonde quand elle arriva devant la porte de sa chambre. Cette mansarde avait vu le sommeil réparateur de deux amants, et là que verrait elle ? C'était le moment ou jamais de se décider, de savoir si elle était prête à se laisser faire comme avec Tibère, si elle était prête pour de nouvelles choses. Elle entre, son regard se pose sur le lit, elle tremble un peu. Elle qui ne connaissait rien, en deux jours devient plus dépravée que beaucoup de fille de son âge. En avait elle honte ? Non, elle aimait ça, elle aimait le plaisir qu'elle ressentait quand on posait les yeux sur elle. Une cliente des Doigts d'Or l'avait déjà fait et elle s'était sentie bizarre. Elle aimait les caresses et les sensations ressentie quand on découvrait son corps, elle aimait la luxure. A l'évocation des souvenirs son ventre la chatouilla, elle savait ce que cela présageait, elle avait déjà ressentie ça avec Tibère et plus récemment en entendant son adversaire crier le nom de son amant.

Elle servit deux verres de cherry, car malgré son envie, malgré sa petite vengeance, malgré la belle blonde qui lui fait des propositions elle angoisse. Elle réfléchit, elle ne sait pas, comment faire, que faire ... Elle est tellement absorbée par ses pensées qu'elle n'entend pas la porte s'ouvrir, et encore moins la blonde approcher. Non elle se rend compte de sa présence quand le bras l'enlace et le souffle chaud caresse son oreille. Elle frissonne ... de peur ? Non. D'envie. Envie d'en avoir plus, envie de sentir les mains de la blonde sur elle. Mon Dieu son bas ventre se réchauffe doucement. Mais elle ne sait pas quoi faire ni comment désamorcer les choses. Alors elle pose une main sur celle de la femme et réponds sur le même ton.


Je vous ai servi un verre.

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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Rouquine
[Comptoir : Pour un flirt avec toi, je ferais n'importe quoi....* ]

Il n'y a pas de mal, vous savez. Et cela m'évitera de vous demander si vous souhaitez céder à cette sirène et à la rapidité...

Le ton est calme, doux, la demande d'une politesse rare envers une catin, même en ces lieux ou l'on prétend que chaque parti est là pour le plaisir, que la moitié ne joue pas ce jeu pour l'argent. La veut-il, cette rapidité ? La douceur de l'homme suffira-t-elle à la rassurer assez pour faire son métier correctement, là haut... ? Il recule légèrement, la tirant de ses pensées. Preuve de retenue, ou de désintérêt par sa faute ? Elle se mordille légèrement la lèvre, ses azurs scrutent le regard sombre.

Vous peiner est bien la dernière chose que je voudrais faire, et je ne peux d'ailleurs que vous donner raison. Une ivresse à la fois suffit amplement et n'a pas besoin d'une autre pour être délicieuse.

Aristote, Christos, Sainte Illinda et Sainte Boulasse soient loués, il accepte le jeu ! Son ton est badin, son sourire subtil, ses mouvements civilisés. Qu'il ait compris et accepté un embarras de sa part, ou qu'il soit tout simplement de nature calme et maîtrisée, elle est tombée sur le bon client pour succéder au loup. Lorsqu'il lève doucement la main vers son visage, il obtient donc deux réactions. Celle de la catin qui répond à ses subtiles avances, sourire charmeur, tête coquettement inclinée vers sa main ; et celle de la jeune fille qui se cache derrière, et dont les grands yeux bleus lui disent merci de sa patience.

Et pareil mélange empêcherait de goûter pleinement à votre compagnie tant que vous voudrez bien me l'accorder.

Tant qu'elle voudra bien lui accorder...? Elle sait que c'est une masquarade, que c'est à lui de choisir et à elle d'obéir. Mais elle avait tant besoin qu'il la joue, cette farce, qu'elle doit se retenir de lui sauter au cou en embrassant ses joues comme une gamine. Au lieu de quoi elle vient tout près, le frôlant de son décolleté, et pose une main sur son torse.

Nous allons si bien nous entendre.....

La voix est songeuse, comme si elle se faisait cette réflexion à elle-même. Les yeux bleus pétillent à nouveau, et ne cherchent nullement à se dérober aux siens. Celui là n'aura pas la professionnelle appliquée mais parfois passive que connaissent la grande majorité de ses clients, décide-t-elle. Il l'a traitée en être humain, et si c'est la moindre des choses pour les gens respectables, ça vaut tout l'or du monde pour la petite catin. Celui-là, elle va lui montrer que la Rouquine peut être enthousiaste, reconnaissante, et s'adapter à toutes les envies qu'il pourrait avoir sans le faire payer plus cher. Qu'il ait prôné la sobrieté la rassure tant qu'elle serait prête à monter de suite, tiens ! Mais ce serait désavouer ce qu'elle vient de dire, et passer pour une hystérique. Prenant une gorgée du breuvage fruité que lui a servi Emilla, elle laisse ses doigts glisser le long du torse d'Elric et derrière sa nuque pour jouer dans les fins cheveux à la naissance du crâne. Le verre est vite délaissé sur le comptoir et l'autre main vient enlacer sa taille.

Venez, isolons-nous un moment sur l'un des canapés du fond, loin des... pressions extérieures.

Elle désigne Emilla d'un rapide mouvement de tête sur le coté, un grand sourire taquin et sans méchanceté aux lèvres. Puis se hausse sur la pointe des pieds pour lui souffler sur ton de flagrante mauvaise foi.

Et puis nous risquerions de la faire rougir. Mes mains sont incorrigiblement curieuses...Tss.... Avides de connaissance, comprenez vous.

Elle secoue légèrement la tête,marquant sa "grande désapprobation" de ses vilaines mains, tout en lui souriant. Ses doigts légers redescendent de sa nuque à sa main rugueuse et viennent s'entrelacer dans les siens.

Voyez ? Elles commencent déjà !

Et de l'entraîner doucement à sa suite, vers un canapé libre dans un coin sombre du salon.

* oui, je sors.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Esteline_de_montmorency


[ Chambre 2: Moment tendre inattendu, mais tellement bienvenu.]


Esteline constata que Jules s'était rhabillé, enfermant son corps qui lui avait été si doux de caresser, comme on ferme la parenthèse de ce qui a été mais n'est plus.
Son corps se raidit un peu, comme un chat méfiant sur le qui vive. Peu, si peu , car la chaleur et la tendresse qui l'enveloppèrent dans les gestes empreints de douceur de son amant l'amenèrent à se détendre, à savourer l'instant présent juste comme ça, simplement.. Jamais elle n'aurait cru ce sentiment d' abandon possible chez elle.
La voix de Jules aussi était caressante, apaisante.


Vous aussi m'avez aidé, cette nuitée. A voir. Que je peux servir autrement qu'à la bataille.

La jeune femme , la tête reposant sur son torse, sourit autant pour ses mots que pour la vibration qu'elle ressentait au travers de sa peau, franchissant le rempart de la chemise et chatouillant son oreille.

Et pourtant....

Elle leva ses yeux noisettes parsemés d'émeraude vers lui.
Pourtant il s'agissait bien d'une bataille dont l'issue était incertaine...

Esteline se mordit les lèvres et gloussa doucement en retenant le "..mon conquérant" qu'elle avait failli ajouter à la fin de sa phrase. Ses bras fins enlacèrent la taille de Jules.
Petit moment de tendresse qu'elle prolongeait en sachant que bientôt ils devraient se séparer, que ses bras qui l'entouraient enlaceraient d'autres femmes encore. Elle devait le laisser s'en aller.
Elle n'avait :
... Pas envie de partir.
Elle souhaitait:
... rester un peu.

Petit soupir de résignation et corps qui se détachent, se séparent. Esteline le regarde pensivement. Si c'est sa première fois, peut-être n'osera t'il pas demander. Elle lui sourit et se tourna vers le petit sac rond posé sur la commode pour en extraire une bourse de cuir dont elle défit le lacet. Sa main plongea à nouveau vers un mouchoir blanc en dentelle qu'elle étala bien à plat, renversant en son centre les trois quart de la bourse pleine, nouant ensuite les quatre coins. Elle laissait ainsi à son amant le soin de le prendre quand il jugerait le moment opportun.
La jeune femme leva les yeux vers Jules, sa décision était prise.


La Dame rouge saura apprécier je pense . J'espère qu'elle saura aussi se montrer généreuse avec vous. Je n'ai pas compté mais la somme doit être suffisante pour avoir satisfait deux ou trois dames. Le restant est pour...

Son regard balaya la chambre et revint sur lui.... la location de cette chambre durant le reste du temps que je passerais ici avant l'aube. Je ne désire pas partir tout de suite et j'ai quelque chose à finir, si la maîtresse des lieux est d'accord pour accéder à ma demande. J'ai également un dernier service à vous demander, Jules.
--Leah
[Comptoir, sans alcool]

Le verre qu'une main fragile vient déposer devant elle est un instant observé, comme analysé. La prudence lui a longtemps fait ignorer les verres qu'on lui servait: on ne fait jamais trop attention, dans les bas fonds... Mais ici, l'occasion est toute différente. Léah porte donc à ses fines lèvres le breuvage, qu'elle savoure sans un mot, appréciant silencieusement le goût suave de la préparation, et le talent de la préparatrice. Aucun doute à ses yeux: elle a trouvé sa place ici...

Bien que d'autres yeux plus concupiscents la préféreraient sans doute au poste de catin.


-« Parfait. Merci. »

Emilla n'est pas loquace, et c'est une qualité que la Louve apprécie. Elle-même rechigne souvent à la conversation, bien qu'elle l'ait elle-même lancée, en l'occurrence. C'est aux derniers arrivés de se présenter, non?

Jetant un œil autour d'elle, lapant savamment sa boisson, elle cherche l'endroit qui sera sien. Elle doit établir son antre, trouver l'endroit parfait où elle pourra voir chaque recoin sans être vue, sans gêner ni clients ni employés. Détailler chaque personne en disparaissant aux yeux des gens...

Son regard passe sur la Rouquine et son client, qui s'éloignent. Puis s'égare sur les coins de la pièce, les tentures, les lieux de passage...

En surveillance comme en érotisme, tout est question de position...


--Desiree


[Mansarde…]

Merci, madame.

Elle relâche son étreinte, comprenant que la cliente est nerveuse, se demandant si elle la désire ou bien préfèrerait finalement faire intervenir un homme. Il y a des choses que la nature ne commande pas. Parfois on éprouve du désir pour les deux sexes, parfois seulement l’un des deux. Parfois, pour aucun, mais on en vend tout de même, parce que l’on ne sait rien faire d’autre.

Elle contourne la dame, saisit le verre et le porte à ses lèvres, les y trempant, faisant mine de boire l’immonde alcool anglois. Elle ne boit presque plus la blondine, depuis la nuit qui lui a laissé des empruntes indélébiles à l’avant bras.
Elle repose ensuite son verre, et observe calmement sa cliente, prenant son temps.


Vous êtes très belle, madame.

Et la blondine ne ment même pas, elle la trouve jolie, la jeune mariée. Jolie, menue, blonde. Un peu comme elle. Sauf que cette blonde là aime les plaisirs de la chair au point qu’elle exige que son mari s’éduque à la contenter. Une femme volontaire, somme toute.

Elle se rapproche à nouveau de la dame, saisit sa main, caressant doucement la paume, du bout du pouce. Et dans un murmure à nouveau, pour ne pas brusquer la cliente :


Souhaitez vous que nous discutions des termes du contrat ? Nous pouvons aussi demander à un homme de la maison de nous rejoindre, si vous préférez que je ne vous touche pas…Elle se pencha, jusqu’à effleurer la main blanche des lèvres, et se redressa ensuite, esquissant un sourire engageant :

Ou bien vous pouvez vous en remettre à moi…

Le corps d’une femme lui conviendrait très bien à elle, oui. Pour ne pas tout de suite chasser les sensations à peine découvertes par le colosse de la Pourpre, pour se laisser le temps de l’oublier, quelques instants de répit de plus, le désir d’une femme et point celui d’un homme, brandi entre ses cuisses.
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Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Elle la relâche ... un étrange sentiment de frustration nait chez la blonde. Étonnant, elle ne sait pas ce qui lui prend la blonde, cette femme est désirable, si elle était un homme elle se jetterait sur elle mais elle est une femme. Sauf que notre blonde est en pleine réflexion, et en bonne avocate elle cherche le pour et le contre. Les arguments contre se laisser aller avec la courtisane sont : ça n'est pas naturel. Les arguments pour : Tibère prend du plaisir avec un homme alors pourquoi pas elle avec une femme, elle ne connait pas alors pourquoi ne pas essayer, cette femme est très désirable, ... Oui bon elle a vite compris que la plaidoirie en faveur de la catin était la plus logique. En plus la blonde la trouve belle. Elle lâche dans un murmure :

Et c'est réciproque.

La main est prise, à peine caressé, juste de quoi éveiller les sens d'une blonde en prise au doute. En même temps, les hommes de la maison il n'y en a plus un seul de disponible et c'est tant mieux pense - t elle. Oui l'interdit l'intrigue, oui l'interdit lui fait envie. Elle veux tout connaître, alors autant que se soit avec une femme qui lui plait et qui est la meilleure de la maison. Après tout c'est pour cela qu'elle l'avait choisit pour son mari. En parlant d'Ulrich lui dirait elle qu'elle avait essayé la catin avant de le faire venir, possible ... ou pas. Les lèvres de la femme se posent sur sa main, Dieu que les femmes sont délicates et savent attiser le désir d'autrui même d'une autre femme.

Les derniers scrupules, les derniers doutes, tout par à vau-l'eau. Elle ne sourit pas la blonde ce n'est pas dans ses habitudes surtout que les seules personnes à qui elle a sourit l'on trahit, plus ou moins mais tout de même. Elle a donc fait son choix et se doit de le montrer à l'objet de son désir, car oui elle désire la femme en face d'elle. Doucement elle approche, sa main glisse sur la joue avant d'attraper le menton de la femme. Ses lèvres viennent caresser les siennes dans un baiser doux comme pour sceller un pacte.


Je crois que ceci répond à votre question.

Les saphirs se posent sur les gris, comme pour leur dire : Montrez moi !
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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Desiree


[Mansarde…]

De fait, madame…

Elle sourit à sa cliente, la blondine. Elle est fière d’elle, comme toujours lorsqu’elle ferre un client, lorsqu’elle éveille le désir. Elle relâche délicatement la main de la femme, remonte la sienne le long de son bras, délicatement, la contournant, passant derrière elle, à nouveau.
Comme un instant plus tôt, elle passe un bras autour de la taille de sa cliente, légèrement plus fermement, pour la maintenir contre elle sans la brider. De l’autre, elle dégage la nuque blonde, y déposant un rapide baiser.


Je vous promets que vous ne le regretterez pas, madame.

Parle-t-elle du plaisir que la jeune épouse va prendre avec elle, ou de celui que cette étreinte féminine lui permettra d’avoir avec son époux ? La catin se garde bien de le préciser lorsqu’elle murmure à l’oreille de sa cliente.
Les lèvres se déposent à nouveau sur la nuque, entrouvertes, mordillant parfois la peau délicate, avant d’y tracer un sillon du bout de la langue. Elle prend son temps. SI elle doit découvrir quelles caresses font plaisir à la jeune femme, elle va devoir passer un temps considérable à explorer toutes les possibilités.

La nuque est abandonnée, les lèvres glissent doucement vers le lobe de l’oreille, puis au creux du cou, avec une lenteur calculée. Elle n’est pas pressée, cette femme représente à elle seule plus d’argent qu’une semaine complète de travail acharné, et la blondine entend bien lui donner envie de rallonger un peu plus de monnaie pour s’offrir elle-même ses services.

_________
--Enzo


[Un nid douillet, le rêve]

Sa réaction fut la même que Phé à la découverte de la chambre. Ils se regardérent êsitant à entrer comme un couple d'amoureux qui se donnaient un consentement mutuel et qui ne savaient pas s'ils devraient franchir le cap ou non. Il sentit un baiser sur sa joue. Pis ces mots l'apaisérent, cela semblait lui convenir, voir lui plaire. Il sourit en la laissant passer devant lui. Elle s'installa assise sur le lit. Parfait. Ce mot résonna en lui. Combien de fois lui avait-on dit qu'il l'était. Combien de fois, il avait l'impression d'être un usurpateur.Et cela bien au quotidien, en dehors de ce lieu dans lequel cela était certainement mieux perçu qu'ailleurs.Phélya était vêtue d’une robe rouge, couleur sang, un petit décolleté et un lacet dans le dos.

‘’Vous allez m’trouver ridicule…J’pourrais avoir tous les hommes que j’veux, et j’viens ici…Mais en fait… J’me sens morte d’l’intérieur. On a toujours qu’mon corps..J’l’ai pas cédé et m’ont souvent quittés. J’me suis torturée, renfermée sur moi…J'ai voulu m'arracher l'coeur, il aime trop vite...Dès que j'ai des affinités avec un homme.. ‘’

Il referma la porte sans un bruit pour ne pas attirer l'attention dessus.Il s'approcha doucement de Phé, posa un genou à terre devant elle puis releva doucement son visage Il lui sourit. A nouveau, il enleva cette méche et embrassa son visage, sa cicatrice puis effleura doucement ses lévres d'un souffle chaud et léger. Ses doigts avec une infinie précision, retirérent doucement ses chaussures. Les déposant sur le tapis prés du lit, prenant grand soin de masser ses pieds aprés les avoir retirés. Un massage lent, précis partant de l'arriére du talon pour remonter de ses deux mains sur son pied, enveloppant bien le dessus et la plante.Puis terminant avec douceur sur les orteils. Il lui donnait des regards doux et tendres, à l'écoute de ses mots si difficiles à sortir.

Enzo attendait un signe, un geste de sa part pour le guider un peu plus dans les attentes qu'elle espérait.


Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Elle frissonne au contact de la bouche sur sa nuque.
Elle frissonne au contact du corps contre le sien.
Elle frissonne en pensant à ce qu'elle est en train de faire ou plutôt de laisser faire.

Ne pas regretter quoi ?
De l'avoir choisie pour son mari ? Pour elle ? De l'utiliser comme moyen de vengeance contre Tibère par pur enfantillage ?
Ou ...
De risquer de prendre du plaisir ? De faire de son mari un amant exceptionnel ? De découvrir des choses sur elle ?

L'avenir nous le dira.

Elle ferme les yeux, profitant de la caresse, des lèvres qui découvrent une infime partie de son corps. Le désir est déjà là, en elle, si peu de mots, si peu de gestes et tant de sensations. Que faire ? Ne pas bouger ? A peine respirer ? La blonde ne sait pas si elle doit guider ou pas la femme. Doit elle faire quelque chose ou attendre ? La question qu'elle devrait se poser est : est ce qu'elle a envie de faire quelque chose. Pour le moment, elle ne bouge pas et attend de voir quelles seront les prochaines caresses.

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Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Tibere.
[Chambre: Entre Sodome et Gomorrhe, le coeur battant]

Supris. L'initiative du gamin fait déferler en une lame de fond brûlante, les yeux écarquillés, le corps crispé, membre tendu, tout son être frissonne lorsqu'il le prend dans sa bouche. Il se mord les lèvres et son regard d'habitude si froid devient de braise en même temps qu'il lâche un râle rauque de plaisir. Une main est glissé dans la chevelure du jeune homme et caresse sa joue. Si douce. Si doux et si sûr de lui. Le puceau devenu mâle a gardé en lui cette fraîcheur de l'enfance alliée maintenant à cette force de l'homme d'expérience. Tibère sourit de ce qu'il devient, son jeune amant. Tout comme la veille, Eli se laissant aller à la luxure... Divin souvenir.

Il s'offre, le blond et sans plus attendre, Julien se glisse en lui, pas de douleur, juste l'immense plaisir de le sentir en lui, vibrer en lui. Certes, il n'en est pas à son premier et les douleurs des premières fois sont bien loin. Possédé par un désir infini, il donne des coups de rein pour mieux s’empaler sur lui. Et dans un murmure empreint de plaisir, il souffle:


Viens, Julien... remplis-moi de toi...

Aveu, désir secret. Dans les chambres de la Rose, tout est permis... tout ce qui touche au plaisir des sens, et en même temps qu'il sent son amant d'un soir gonfler en lui, il sent aussi l'explosion prendre possession de lui. Ouvrir les vannes, se laisser aller... Il ferme les yeux, s'abandonnant, un visage s'impose à lui se mêlant à un autre qu'il croyait avoir oublier... il les rouvre rageur, lâchant un grognement et c'est cri qui sort de sa bouche en même temps qu'il libère le feu qui dresse sa verge. Tout oublier, un nom, juste un, juste pour ce soir:

Julien!
_________________
--Anacreon


[Se connaître pour se faire valoir.*]

"Seul celui qui se connaîtra sera sage dans ses amours et proportionnera les entreprises à ses forces. Si la nature lui a donné de beaux traits, il doit se faire regarder de ce côté; s'il a une belle peau, il dormira souvent l'épaule découverte; celui qui plaît dans la conversation évitera un morne silence; celui qui sait chanter chantera; celui qui sait boire boira. Mais que les beaux parleurs ne se mettent pas à déclamer dans une conversation ordinaire, ni les poètes extravagants à lire leurs vers."**
L'éphèbe était resté debout une fois que le couple fut entré. Il la regarda prendre place et dévoiler le galbe de ses cuisses, simplement, et écouta sa version des faits, simplement. Il est toujours enrichissant d'entendre autrui se prononcer sur certains sujets aussi banals qui le plus souvent, soit ne méritent pas réflexion, soit au contraire en méritent grandement mais tendent à la raréfaction, certainement due à la non-volonté de beaucoup d'user ou de comprendre une manière de penser divergente, plus justifiée, plus raisonnée et plus ordonnée. Philosophie.
Il la laissa parler, et entamer un manège murmuré et dactylographique, un de ses doigts fins furetant sur le pourtour de sa joue, démontrant sa capacité à érotiser un simple dialogue qui par la même occasion se veut contraste à son opinion. Un langage du corps qui répond pourtant à une logique que beaucoup refusent ou nient: son contrôle par l'esprit. La raison s'y mêle souvent, et c'est elle qui ordonne l'abattement de toute bride, c'est elle qui convainc des critères de bonheur et de plaisir selon les personnes, encore elle qui fait prendre conscience, une fois l'acte achevé, de la faute commise ou de la grandeur réalisée, et c'est aussi elle qui a dévoilé son aspect le plus négatif afin de poser les limites à cette beauté de l'infini: la morale. Mais ce que la raison crée, elle peut le braver. Les exutoires étant nécessaires, des lieux appropriés comme celui-ci se font pour arriver à contenir, pour ne pas dire surveiller, les éloges de la folie qui s'y trament. Littérature.

Quand elle eut terminé de parler, cernant bien l'imminence et le rapprochement des chaleurs et rituels féminins, le grec prit d'abord son temps pour réagir, cherchant les mots pour sa réplique, qui se devaient d'être à la fois subtils, envoûtants, concis et définitifs. Ce n'était pas une argumentation. Mais un agencement savant de termes précieux, délicats, maîtrisés, évocateurs, imagés et surtout "calliphoniques". Poésie.
Entamant sa danse à son tour, il prit la main qui servait à Lady à effleurer sa joue, pour la descendre lentement vers son torse pendant quelques secondes, avant de poser sa main à lui sur son épaule, la contournant pour passer derrière elle, son bras entourant donc sa gorge, son tronc collé à son dos, ses lèvres à sa nuque, son souffle à sa peau, sa voix basse à son ouïe:


-Nulle contradiction entre ces deux principes en effet. Il s'agit plutôt d'une hiérarchie de l'esprit sur le corps. Le plaisir provient uniquement des allusions que l'esprit ordonne au corps, pour peu que ce premier ait réussi à être attiré par un autre esprit.
Pour preuve, notre discussion est davantage un échange pour nous stimuler qu'un réel débat sur le chose... Néanmoins, vous possédez le goût, comme beaucoup, des hommes autrement plus raffinés que n'importe quel autre quidam ici...
Si vous étiez moins cérébrale, notre... initiation orale n'aurait pas lieu d'être... Et vous prendriez plaisir avec un homme moins... maniéré...
L'esprit ordonne au corps, qui répond à l'esprit à propos de la douleur ou de la satisfaction... Et ainsi naissent les instincts: par une première fois... que je tâcherai d'éveiller en vous... Un empire rationnel...


Et pendant ce temps, alors qu'il humait toujours tout en parlant le parfum qui se dégageait de son épiderme, et que son bras maintenait son emprise sur sa nuque, son autre main s'était réfugiée sur le côté de sa cuisse, à jouer avec les bords fins de son vêtement pour tenter de le soulever subrepticement et dégager plus avant ce galbe qui favorisait une obsession qu'elle avait fait poindre en lui. Son bassin qui se voulait insistant quand il ondulait contre ses attributs callipyges étayait ses autres gestes, et donnait à ses mots toute l'ardeur qu'il voulait lui sous-entendre: son propre débridement et un esprit qui avait pleine possession de son subordonné. Subordonné qui obéissait à la volonté de l'hellène de communiquer son excitation en rendant ses légères braies plus étroites... Alors il ne s'empêcha pas de la caresser. A sa chaleur, s'ajoutait celle du méditerranéen. Il n'entreprit cependant aucune manœuvre de déshabillage, ayant arrêté l'habit éthéré en haut de ses jambes.
"Crois-moi, il ne faut pas hâter la terme de la volupté, mais y arriver insensiblement après des retards qui la diffèrent. Quand tu auras trouvé l'endroit que la femme aime à sentir caressé, la pudeur ne doit pas t'empêcher de le caresser. Tu verras les yeux de ton amie briller d'un éclat tremblant, comme il arrive souvent aux rayons du soleil répétés par une eau transparente. Puis viendront des plaintes, viendra un tendre murmure et de doux gémissements et les paroles qui conviennent à l'amour. Mais ne va pas, déployant plus de voiles, la laisser en arrière, ou lui permettre de te devancer dans ta marche..."***
Raison des disciplines ovidiennes.
Il avait lu en elle, mais ne lui en dit mot. Sauf un subtil indice:


-Je connais ainsi... de multiples combinaisons...

*Ovide, L'art d'aimer
**Extrait
***Idem
--Jules.


[ Chambre 2: Quand la patience paie.]

Et pourtant....Pourtant il s'agissait bien d'une bataille dont l'issue était incertaine...

Le soldat sourit dans ses cheveux.

Vous auriez du me le dire, je vous aurai rassurée de suite. Je n'ai jamais perdu au combat, répliqua-t-il d'un ton amusé.

Il l'entendit murmurer contre son torse qu'elle n'avait pas envie de partir, et sentit une bouffée de fierté l'envahir. Son succès auprès des femmes lui avait toujours semblé naturel, mais plaire à cette femme de haute noblesse était assurément une caresse pour son ego de mâle. Il la laissa se détacher de lui, et plissa légèrement les yeux en la regardant manipuler les écus. Le moment "gênant" était là, et il soupira de soulagement qu'elle n'ait pas attendu pas qu'il réclame.


La Dame rouge saura apprécier je pense. J'espère qu'elle saura aussi se montrer généreuse avec vous. Je n'ai pas compté mais la somme doit être suffisante pour avoir satisfait deux ou trois dames. Le restant est pour...

Deux ou trois dames ? Il avait du mal comprendre, elle ne payait pas le triple du prix...si ? Ses sourcils grimpaient malgré eux, et il lui fallut un effort pour recomposer son visage et se concentrer sur la suite.

... la location de cette chambre durant le reste du temps que je passerais ici avant l'aube. Je ne désire pas partir tout de suite et j'ai quelque chose à finir, si la maîtresse des lieux est d'accord pour accéder à ma demande.

Toujours abasourdi de ce qu'elle semblait le payer, il resta un moment sans voix. Incapable de trouver les mots pour la remercier, incertain même si ce n'etait pas une erreur d'etiquette, il se tut, hochant simplement la tete. Il irait voir la Dame Rouge à l'instant pour lui assurer la chambre.

J'ai également un dernier service à vous demander, Jules.

Bien sûr, Estelline.

Et d'attendre qu'elle expose son souhait.

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