Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Achim_al_quasim



Il subit le jeu de la fille bien volontiers. Jusqu'à l'intervention de la seconde blonde. A croire que son teint lui vaut certaines attentions ce soir. Cela ne fait que renforcer son assurance, il serait même prêt à offrir belle récompense de les voir se disputer ses faveurs. A croire aussi qu'elles présument d'un amant... plutôt que d'un client.

Sont-elles à ce point naïves de croire que leur plaisir l'intéresse le moins du monde ? Il renforce l'étreinte sur la taille de Nina, s'imaginant déjà jouir de son corps, alors que la seconde éveille en lui une recrudescence d'envie bestiale.

Nina sent-elle cette nouvelle vague d'envie qui vient de faire frémir ses reins ?
Il lui adresse un sourire carnassier avant de passer un regard de braise sur les courbes incendiaires de celle qui déjà retourne à son prime client. Une moue fugace de mépris avant de revenir à Nina.
Dernière chance pour elle de se retirer.


Tu n'es pas ma princesse... et tu n'auras aucun plaisir.

Il est encore temps pour toi d'aller rejoindre le moelleux des coussins.


S'il n'est pas venu honorer ces dames comme elles le voudraient, il n'en est pas moins franc. Si elle monte, elle s'engage à lui servir d'exutoire passager sans moufter, et contre rétribution.
La main se fait plus caressante à la taille, effectuant une lente descente sur les reins, jusqu'à attraper une fesse rebondie sous l'habit.


Si tu te glisses dans le rôle d'une catin... tu acceptes d'être traitée en tant que telle.

Seconde main glissée sous le menton de la fille, pour mieux plonger dans son regard. Il la défie. Sourire chafouin au visage.
Cerdanne
[Dans la Mansarde...Tout près des limbes ]

Tu es là…

On dirait bien, Bella…

Son regard peu à peu s’habituait à la pénombre et les ombres tremblotantes contre les murs rajoutaient à l’étrangeté des retrouvailles.
Elle fixa la porte, étonnée de n’entendre qu’un vague bourdonnement de l’animation qui régnait en bas dans le salon.
Cerdanne esquissa un léger sourire et s’avança doucement vers Sad.
Les yeux noirs peinaient à la reconnaitre et La Provençale s’approcha encore de La Corleone et murmura….


C’est moi Sad…Juste moi.

La brune poussa un étrange soupir et regarda avec attention le flacon qui se dressait a leur coté, pour finalement se fixer sur le visage de celle qui, d’un mot laconique, d’un simple coup d’œil avait su gagner son amitié.
Elle s’allongea, nonchalamment appuyée sur un coude, lova la tête entre ses main et contempla la brune embrumée.

Légèrement différente ce soir, son mentor vogue vers d’autres cieux et elle ne va pas tarder à ne plus du tout, mais alors plus du tout être capable de redescendre.


Holà Bella !
Attend moi un peu, veux-tu.
J’ai pas fait tout ce chemin pour te regarder te barrer sans moi..
Tu m’offres quoi, que nous puissions rire ensemble de nos joies et de nos peines ?


--Isabeault
Dans le salon , toujours !



« Tu n’es pas ma princesse et tu n’auras aucun plaisir !
Si tu te glisses dans le rôle d'une catin... tu acceptes d'être traitée en tant que telle. »


Ainsi , il a deviné ! Qu’elle joue un rôle! Est-elle si transparente ?
Elle se sent idiote, du coup. Idiote et en danger.
Car cet homme l’atteste par sa vesture, il est bien né. Donc, proche peut-être de ceux contre qui elle se bat. Non, quelle soit la dernière des gueuses. Plutôt bien éduquée même. Il fut un temps où elle aussi choisissait chaque jour un nouveau dessous de soie, de la soie la plus fine. Mais, ça, c’était avant…


A présent, elle est là , contre le corps de cet homme, piégée par sa propre sottise. Et déjà sa main à lui, descend de sa taille à ses hanches, palpe sa fesse, possessive, provoquant en elle, une légère crispation qu’elle espère , il ne remarque pas.
Il prend son menton de son autre main et ses yeux la provoquent, la raillent. Mais, jamais, au grand jamais, un homme ne lui a fait baisser les yeux.
Sous sa douceur apparente, accentuée par cette longue chevelure qui lui tombe en rideau jusqu’aux reins, Isabeaut cache un cœur passionné qui s’enflamme à tout va. Sauf que là, ce n’est pas son cœur qui s’enflamme, même s’il se met à battre la chamade. Elle soutient le regard sombre, lui offre ses prunelles claires . Peut-il lire dans ses yeux ce qu’elle pense de lui à cet instant :
Ne sois pas si sûr de toi, bel étalon ! Un homme parfois n’est qu’un pantin dans les griffes d’une femme. Prends garde que je ne t’ensorcelle bel étranger. Si je ne connais pas certaines pratiques que peut-être tu affectionnes, je peux tout de même te perdre dans ma chaleur et t’envouter par ma douceur !

Un tendre sourire, moqueur à la fois se dessine sur les lèvres de la blonde Isabeault, tandis qu’elle s’entend lui répondre :

- Quel dommage , voyez vous . Je croyais que les hommes dignes de ce nom, prenaient plaisir à faire gémir la femme qu’ils possédaient !

Mais c’est lui qui a raison. Lui est venu chercher du plaisir pas en donner. Dommage !!!! Mais en même temps, ce sera rapide et puis si ça tourne mal, elle a toujours ce flacon….

D’un geste tendre, elle délace lentement la chemise. La soie est douce sous ses doigts mais c’est la chaleur de la peau qu’elle découvre qui d’un coup la brule. A son grand désarroi, elle sent son souffle s’accèlerer. Ses seins se soulèvent sous le tissu fin de sa robe. Elle tente de reprendre son calme, mais se serre un peu plus contre lui, garde sa main sur lui, avide de le toucher encore. Son sourire se trouble et meurt sur ses lèvres alors que son regard d’azur s’assombrit.


Pourquoi cet homme a-t-il tant de pouvoir sur ses sens ? Est-ce le fait qu’il soit différent ? Est-ce sa virilité qui transpire par tous ses pores. Perdant le contrôle, elle pose sa bouche sur le torse qu’elle vient de dénuder, le caresse des ses lèvres et de sa langue.
Une voix au fond d’elle, lui souffle la raison, voix qu'elle se refuse d'écouter. Elle s’arrête, s’écarte un peu de lui, le défie à présent du regard.


- Ainsi donc, il vous faut juste un furtif plaisir , user de moi comme il vous semble et puis disparaitre dans la nuit ….Soit, c'est vous le client ! Allons-y alors !

La main de la jeune femme glisse jusqu’à la ceinture du bel arabe, tandis qu’elle lui mord la peau de l’épaule, murmurant contre lui :

- Nul ne me traite comme une catin, Messire !

Enguerranddevaisneau
[Mais qu'est-ce que je fout là???]

Il en était à la couvrir de baiser quand sa pensée principale, soit le "Mais qu'est-ce que je suis en train de faire" pris beaucoup trop d'ampleur..

En effet, bien qu'il soit un rebelle de la société, un de ceux qui écoutes les bardes en buvant du vin, et qui alpages les valets comme des chiens...Sans compter qu'il se couchait après 22h...Oui oui, un vrais déchet de la société, je vous jure,et bien malgré tout ca, il avait reçus de sa défunte mère une éducation parfaite qui interdisait tout vice..
Enfouissant cette idée dans le cou de la blonde en en sulfureux baiser, il laisse ses mains caressaient le tissus soyeux de son corsage quand elle parle de la chaleur..
Se redressant pour la regarder, qu'elle est sa surprise quand à la place du sublime visage de la dragonne apparait celui de la flamboyante Adela de Vaisneau...Dialogue:



-Mon fils, peux tu m'expliquer ce que tu fait dans cet endroit?
-Euh..Je rêve hein? Dit moi que je rêve??
-Non mon fils, tu ne rêve pas, donc tu es gentil, mais pour commencer que fait tu dans cette tenue, nous ne sommes pas en Anjou ici alors va tout de suite remettre une chemise, tata Jades va bientôt venir prendre une tisane..
-Mais..Ma..
-Ne discute pas mon petit prince...Tttt, ne prend pas cet air là, je te connait..Enfile une chemise et va te recoiffer..
-Mais..Mamaaaaannnnn!!!J'suis adulte!!!
-Tu sera adulte quand tu sera capable de faire pipi debout sans tacher tes braies mon poussin, pas avant, alors écoute ta mère..

Et de rougir devant cette hallucinations, cette attaque du sans nom, sans nul doute due au vin et à la fatigue..
Et au Vaisneau d'enfiler sa chemise et de quitter la chambre en poussant des cris de goret du genre: "Par Aristote!!!! j'vois ma mère, j'vois ma mèèèèèrrrrreeeee!!!!"

Calmé dans les escalier, il tente de prendre contenance, sachant pertinemment que cet discussion n'était pas réelle, mais que voulez vous, le message était passé..Et malgré sa détermination et l'envie d'évasion qui le prenait, il ne pouvait, et sa mère de la où elle était ne voulait,pas qu'il s'offre ainsi au milieu d'un Lupanar..
A l'entrée donc, il salue le garde, n'osant pas le regarder dans les yeux, récupère ses armes et sort..

Ses valets l'attendent:

-Z'allez bien patron?
-La ferme..
-A vos ordres patron..
-La ferme j'te dit!
-Bien patron..

Et de passer une main sur son visage en poussant un long soupire las...Il devait penser à acquérir une valetterie avec deux sous de jugeotes à l'avenir..
En attendant, programme de la soirée...Rosser son valet, et finir seul, dans on grand lit, ou il repenserait à la soirée, et se maudirait de devoir faire les choses lui même...Dur...

_________________
--La_dame_rouge


[s'attardant à l'entrée, presque malgré elle...]

Un ultime regard à son tendre cerbere, qui lui fait une remarque bien pertinente. Des clients qui prenaient leurs aises oui, mais l'imposture... Non. Elle avait vu la blonde monter, et sa petite Désirée l'avait même innocemment dénoncée... Pas de sourdes ni d'aveugles en son royaume... Elle mériterait amplement une petite récompense plus tard. La Dame voyait trop de visages, elle ne pouvait tous les remettre...

La petit blonde là, elle vient de monter avec un client. Laisse... Mais lorsqu'elle s'en ira, ne manque pas de lui réclamer le prix d'une nuit. On ne vole pas impunément l'argent de mes filles, le mien par conséquent. Dis le lui!

Et de siffler entre ses dents

....Quitte à le lui faire rentrer dans la tête...


Le message était lancé.


Le minois d'une jeune femme qui venait d'arriver à l'entrée lui apparut soudain. Encore une qui la demandait. Décidément l'étrange anneau attendrait pour retrouver sa nouvelle propriétaire... Laissant Baudouin prendre ses armes, elle ne se présenta pas, laissant quelques mots le faire à sa place.

Je vous écoute damoiselle...


Et de chuchoter de nouveau à son gardien en repensant à d'anciennes visites indésirables comme pour se rassurer..


Les crasseux les puants, les louches et les miséreux, tu sais ce que tu en fais hein...


Pas de quartiers pour les morceaux. Son regard revint à la jeune brune, et son attention aussi.

--L_araignee.


[On va p'tête sortir hein ?]

L'anneau qui reste dans la main de la Rouge, mais la situation qui ne se dénoue toujours pas, il commencerait presque à se faire chier. Et alors qu'il hésite à le lui reprendre, voilà qu'elle s'en va avec.

_ 'tain de bonnes femmes.. Bon !

Le mantel est récupéré, rendossé, la dague retrouve sa place dans le bracelet de force, et des gants de cuir sont sortis et passés. Un sourire au portier avant de venir lui taper sur l'épaule et lui rajuster son col.

_ L'ami, heureux d'avoir fait ta connaissance ! Au plaisir de revoir ta charmante trogne, un de ces jours !

La porte s'ouvre et l'Araignée de sortir avant de la refermer sur lui. Dans le gant, une petite pochette de papier entrouverte qu'il referme avec précaution avant de la ranger dans une poche du mantel. Et un rire, grinçant comme toujours.

_ Sumac vénéneux, mon préféré.

Car en ajustant le col de Baudoin, c'est bien de la poudre de sumac vénéneux qu'il a glissé sous sa chemise. Un prêté pour un rendu en quelque sorte. Mais le portier est déjà oublié, et la bâtisse considérée un instant.

_ Pouvez pas faire un plan, non ? Satanées bonnes femmes.

On le saura ! Les gants sont ôtés tranquillement alors qu'il entreprend de faire le tour et d'enfin tomber sur ce qu'il voulait, des tonneaux amoncelés derrière. L'araignée, car c'est pour cela qu'ils l'avaient appelé comme ça dans les bas fonds de Paris, de commencer à se hisser sur le mur. Une fenêtre éclairée, celle-là ? Non, il n'y a là que deux corps qui s'agitent et se jaugent. La voisine ? Pas plus, rien que des adolescents trop tâtonnants qui ne savent pas vraiment ce qui doit être fait. Il pourrait abandonner, se dire qu'il ne l'a pas trouvé et rentrer en Languedoc pour rejoindre la petite Volpilhat, il pourrait mais au moment où l'idée lui vient, une fenêtre dont s'échappe une faible lueur et deux voix de femmes attirent son attention. Vue. La fenêtre est ouverte, et il s'immisce à l'intérieur.

_ Bonsoir.

Il les connait toutes les deux, et pire que tout, il connaît l'odeur caractéristique qui emplit la pièce et qu'il exècre plus que tout parce que c'est ce qui a causé Sa perte. La fenêtre reste ouverte pour chasser l'effluve nauséabonde, et de la main de la Corleone, là où siégeait la pipe, le poinçon vient prendre la place.

_ Ton héritage, Corleone.

La pipe est considérée un instant, il pourrait la jeter par la fenêtre ou l'écraser au sol d'un coup de talon, mais soudain, il se souvient Son amour pour les pipes, les jolies pipes. Alors celle-ci est déposée un peu plus loin, alors même qu'il trouve un siège pour s'asseoir avec un sourire à Cerdanne.

_ Vous n'avez pas été facile à trouver. Si tu veux la suite, fais appeler la rouge, c'est elle qui a Sa bague.

L'acier se pose sur la pièce, un moment, pour assimiler ce qu'il y voit avant de se reposer sur l'italienne.

_ Et bien, on ne se laisse pas mourir, à ce que je vois, les affaires vont bien. Y a quelque chose à boire au moins ?

Ah les retrouvailles .. On s'était donné rendez vous ..
___________________
Judas
[Mansarde]

Elle lui revient, et Sad s'enquit déjà de lui désigner le petit nécessaire trônant près d'elles.

Calmati... On a toute la nuit....


Un rire long et essouflé lui prend, le rire nerveux de ceux qui sont dejà bien entamés. Sad se saisit du tout et se redresse.


Tu vois, toutes les filles d'ici ont ça dans leur chambrée... ça aide à beaucoup de chose. C'est la Dame... Elle m'achète la marchandise... Depuis que des caravelles reviennent des pays d'orient, il y a de quoi faire ...

Nouveau rire niais. Tous les mois, elle faisait la route du lupanar, pour faire des affaires avec la Rouge.

Ses mains s'activent sur le nécessaire pour montrer à Cerdanne le procédé. Une longue aiguille en fer est trempée dans le récipient saisissant une fine gouttelette. Les doigts un peu tremblants de fatigue ou ... De somnolence plus ou moins maitrisée tiennent l'aiguille en la faisant rouler au-dessus d'une lampe à huile afin de donner à la goutte une forme de boulette sombre. Sad répète l'opération jusqu'à obtention par accumulation d'une taille convenable pour être fumée, un petit pois-chiche.La précieuse boule est placée sur le fourreau de la pipe en prenant soin de laisser le trou de l'aiguille au centre pour permettre le tirage et le passage de l'air. Elle sera enfin absorbée, tenue au-dessus de la lampe sans se carboniser. Sad plisse le front , appliquée à sa démonstration... Entre ses dents et en achevant sa tâche, la Corleone murmure.

Faut pas que ça soit au contact direct de la flamme tu vois... C'est la chaleur qui fait les vapeurs... et maint'nant... y'a plus qu'à gouter... Et ça endort...ça endort...

Sourire niais à la brune, qui obtient son ticket pour de beaux rêves de la main de Sad. Sans perdre de temps, l'italienne s'en revient à sa pipe, qui n'a rien à envier à celles qui son dégustées habituellement dans le Lupanar... Une longue respiration, un léger tremblement , exaltant.

Mais le plaisir étant fruit du malin et la sad ne s'étant pas auto flagellée au matin, il fallait bien que la châtiment tombe... Et quel châtiment. Le pire du meilleur. L'intrusion la fait sursauter, et un hurlement lui est arraché. Jusqu'à ce que...


L'a... L'arraignée?!!


Les vapeurs d'opium ne donnaient pas ce genre d'hallucination , et la corleone fut forcée de constater que là devant son nez, se tenait bel et bien l'araignée, qu'elle n'avait pas vue depuis... Depuis des lustres?!

Mais...

Rire débile.

Nan nan nan...

Tentative pour revenir, allô la terre? y'a-t-il une Corleone dans cette caboche?Un poinçon lui est foutu entre les mains, alors que sa pipe, sa chère pipe est jetée allez savoir où...Son sourire pour le coup presque juvénile se fige.

Là ouais... La Corleone a remit pied à terre, et pas de la meilleure façon. Le coeur se serre.

_________________
Cymoril
[Sas d'entrée toujours..]

Gloups...

Elle aurait voulu avoir du temps, un peu plus, pour se faire au lieu déjà avant d'avoir à expliquer ce qu'elle avait elle même du mal à expliciter de façon cohérente. Mais la propriétaire était déjà là, alors il fallait se lancer. Trop tard pour reculer d'ailleurs.
Une longue inspiration, se gonfler d'air comme pour se gonfler de courage avant de redresser le nez et d'affronter le regard de la femme en rouge.


Bonsoir...

Elle ne peut s'empêcher de garder ses manières et convenances. Même en un lieu aussi sordide.

Je... j'ai... enfin voilà... Je voudrais payer vos services... pas les vôtres, ni même d'aucune de vos employées... enfin si... mais comme...

Elle s'embourbe et balbutie. Bon sang ce que soudainement les mots lui manquent. Le Fou lui manque. Il les aurait trouvé lui, quitte à la mettre dans la panade. "Reprends toi cocotte, t'es ridicule"...
Les mains n'en finissent de se tortiller nerveusement avant qu'elle ne réussisse à reprendre pied.


Je voudrais... Comment dire... voir une de vos employées à l'œuvre...

Se l'entendre dire est... curieux et terrifiant par ce qu'il implique et qui pourrait être pris pour de la perversité pure. Aussi s'empresse-t-elle de poursuivre, le visage empourpré.

Ce n'est pas... je veux comprendre... savoir si les... Elle toussote, cherchant ses mots à nouveau... Professionnelles ont quelque chose, des techniques ou je ne sais quoi de plus que les femmes normales... et qui font que les hommes préfèrent les visiter plutôt que de rentrer chez eux auprès de leurs épouses...

Elle sait déjà certaines réponses, comme le fait qu'une catin ne demande rien après... A part sa rétribution.

Mais je ne veux occasionner nulle gêne chez qui que ce soit et souhaite que cela reste... inconnu de ceux que je pourrais observer... Comprenez, le simple fait de savoir pourrait changer les comportements.

L'éternelle étudiante qu'elle est veut du naturel.
Et au pire, il lui reste un argument s'il en faut plus pour convaincre...


Et j'ai de quoi payer, madame...

Elle se demande encore comment elle a fait pour dire tout ça.
Alea jacta est, comme on dit...

_________________
--La_dame_rouge



[Entrée]

Elle est attendrissante la petite, avec ses mots hésitants et son idée pourtant si précise... La Dame croise les bras sur son corset vermeil et assimile la demande sans mot dire. C'est qu'en simultané, la Rouge réfléchit. Bien sûr que la chose est faisable, c'est le beurre de la maison que d'exaucer les lubricité en tout genre. Et le Tres Haut savait qu'il s'en passait des choses à la Rose, les désirs les plus contestés étaient aux yeux de la Tenancière les actes les plus ... Banalisés.

Si la jeune avait de quoi payer, la Dame avait de quoi montrer! Ecarquiller les mirettes et faire se libérer l'inconscient qui s'éteint en prières et nuits chastes, telle était son travail... Son plaisir. Elle ne rierait pas au nez de la jouvencelle, et nul effroi ne serait percé dans son ton, la clientèle était reyne. Pas de chipotis, que des chuchotis...


Prenez vos aises dans le grand salon, je vais faire le nécessaire pour honorer cette demande. Je viendrais vous chercher.

Sourire presque maternel, la dame avait déjà une petite idée derrière la tête... D'un geste de la main, elle invita la nouvelle à la suivre et à s'installer, le temps de chercher de quoi...


Cymoril
[De l'entrée au salon...]


Ainsi l'on va agréer à sa demande.

L'espace d'un instant elle reste presque figée. Toujours surprise qu'elle est du comportement de ses contemporains du moment qu'il s'agit de luxure.
Au regard que la Dame Rouge lui accorde, elle devine l'idée que l'on se fait d'elle. Et cela lui convient.
Le rougissement à ses joues commence de se dissiper alors qu'elle pénètre dans le salon.
D'ordinaire elle laisserait ses yeux courir à loisir sur la pièce, en scruter les détails, chercher sur les visages certains airs, des émotions. Là, elle se contente de la parcourir rapidement. Porte, escaliers, fenêtres. Et un siège où se poser en attendant qu'on vint la chercher.

Diantre qu'elle se sent mal et qu'il fait chaud.
Une main fine se glisse dans la poche de son vêtement en quête de sa boule de pâte de pavot. Elle en prélève une dose infime qu'elle glisse discrètement sous sa langue, avant de remiser le tout.
Elle a beau faire, elle est nerveuse et pas du tout à sa place. L'habit sous lequel elle se cache n'y change rien.
D'ailleurs le tic de son genou la trahit aisément.
Tant que l'attente n'est pas trop longue. Elle continuerait de faire bonne figure et de donner le change. Pourvu que personne ne s'intéresse à elle et tout irait bien.

_________________
Elisabeth_stilton
[Chambre 8, C'est le second effet Kisscool]

Elle était là, sur le lit, seule, sans comprendre ce qui lui arrivait.
Elle était là, la tâche de vin absorbée par le tapis.
Elle était là, à attendre qu'il revienne.
Elle était là ...

Elle se leva et le sang remonta au cerveau de la blonde. Il avait osé l'abandonner en pleurant sa mère ! Comment avait il pu lui faire cela ? Elle avait bien sentit le désir de l'homme. Sauf qu'elle savait où le retrouver, aux dragons. La blonde ne se laisserait pas traiter de la sorte sans une vengeance !
En attendant, elle n'avait personne avec qui passer la nuit. Elisabeth vérifia sa robe et descendit voir le cerbère de l'entrée. Il fallait qu'elle parle avec la patronne, elle voulait s'entretenir pour affaire.


Dites vous, depuis quand vos hommes partent au milieu de leur travail sans le finir? Je ne paierai que si j'ai un remplaçant.
Faites dire à la patronne que je souhaite la voir pour lui proposer un marché.


Elle retourna s'installer dans un coin tranquille à l'abri des regards indiscrets et surtout de la porte, attendant de voir la Dame Rouge.
Marcello.
[Entre le salon et l'étage...]

Peu à peu la salon s'animait. A ses côtés, le sieur novice et timide semblait enfin avoir pris les choses en main, et Marcello s'amusa du sourire gourmand qu'il perçut sur son visage lorsque la catin qui l'avait abordé lui proposa de s'isoler avec elle. Assurément, la belle blonde venait d'assurer d'un client fidéle à l'établissement.
La douleur de ses blessures semblait s'estomper. Ou était-ce le parfum énivrant de Marigold qui était en train de l'ensorceller? Alors qu'il promenait lentement ses mains sur la peau veloutée de la belle, le soldat perçut l'infime frisson qui parcourait son corps et promena sur elle un regard brillant.
Luce se saisit alors de son verre, et aprés l'avoir porté à ses lèvres l'approcha des siennes.
Citation:
Pour lire dans mes pensées Amore.

Sans la quitter des yeux Marcello but une gorgée du nectar écarlate, qui tout frais fut-il, ne parvint pas apaiser le feu que Luce attisait savamment en lui. Son regard noir toujours planté dans celui de la belle, le Florentin carressa du bout l'index le contour frissonnant de son décolleté offert alors qu'à nouveau elle se penchait vers lui et pressait doucement ses lèvres contre les siennes. Un baiser au goût subtil de raisins noirs, rapide, mais cependant délicieux, auquel il eut tout juste le temps de répondre, mais qui fit naître en lui le désir pressant d'en avoir plus.
- Il me semblait pourtant avoir lu plus que cela dans tes pensées cara Luce lui souffla-t-il alors que dans un sourire, il posait la main sur sa nuque, et d'un geste la fit se rapprocher, jusqu'à ce qu'à nouveau leurs lèvres se touchent, plus longtemps, plus intensément. Pressé ainsi contre elle, il pouvait sentir la chaleur de sa peau, et les battements saccadés de son coeur sous la fine étoffe de son corsage. Au bout d'un moment, Marcello relâcha son étreinte, et l'entendit lui susurreur d'une vois pleines de promesses.
Citation:
Je serai votre Lumière dans la nuit, votre Luce mi Amore, car je ne suis que l'expression de votre désir ce soir...D'ailleurs, vous plairait-il Amore, de suivre votre Luce par delà les escaliers jusqu'au cœur de la nuit...

Un mince sourire toujours accroché au coin des lèvres, avant de répondre, le soldat prit le temps de parcourir le dos de Marigold de la paume des mains, descendant lentement des épaules, jusqu'au bas des reins, et remontant en sens inverse avec la même lenteur.
Puis il se saisit du verre de vin qu'il avait posé sur la table, et le vida en deux gorgées.
- Il faudrait être sot, ou aveugle, pour ne pas suivre une lumiére telle que toi...conduis-moi Luce, et éclaire donc cette nuit noire...
--La_dame_rouge


[ A la recherche du désir, grand salon]

Désirée ma belle désirée... Ni une ni deux, es yeux de la dame fouillent la salle à la recherche de sa tête blonde. Elle vient de monter. La Rouge se satisfait, les filles sont en forme ce soir. La dame active le pas pour suivre le couple, vite vite, qu'elle sache dans quelle chambre ils ont jetés leur dévolus. Juste le temps de franchir les escaliers, et c'est la chambre mitoyenne à celle de l'italienne qui sera la grande gagnante... Elle remarque au passage que des bougies devant certaines portes sont éteinte, ce qui est un signe plus que bon, les filles avaient de quoi faire cette nuit.

La Dame s'en retourna à ses affaires, ravie. Ladite chambre n'étant pas souvent utilisée pour sa singularité elle sera parfaite. C'était une de celles qui possédait une double paroi sur le mur mitoyen, laissant à tous les demandeurs le loisir d'observer sans être vus les couples qui venaient s'ébattre par une simple niche voilée...

Concernant ce genre de demandes les filles le savaient bien, la moitié de l'argent déboursé par les voyeurs revenaient à la fille de joie .... Et le détail n'était pas des moindres pour les donzelles. Mais plus généralement, les friands épieurs restaient dans la chambre même, au coeur de l'action... Désirée sera contente de cet inattendu surplus.

Lentement, elle redescendit et revint à Cymoril. La Rouge déclara tout bas:


Montez à l'étage vous n'aurez qu'à passer par la petite porte qui se trouve à la droite de la chambre huit. N'oubliez pas de souffler la bougie qui se trouve devant si vous ne souhaitez pas être dérangée.


Et d'ajouter en s'éloignant...


Bonne soirée...


Baudouin
[Portier, quand tu nous tiens... ça risque de gratter]

La porte, encore et toujours. Il allait finir par l'épouser si ça continuait! A nouveau, le vieux barbon ouvrit l'huis et jaugea le nouvel arrivant. Il se cachait derrière un long manteau noir à capuche. Baudouin s'effaça pour le laisser entrer et referma soigneusement la porte derrière lui.

Entrez donc à la Rose, vous y passerez du bon temps en effet.

D'un geste rapide, il prit les armes tendues en s'inclinant pour le remercier, les rangeant dans le coffre déjà bien plein. Une fouille rapide, précise et l'homme est prêt à entrer dans le Saint des Saints.

Donnez-moi votre manteau, que je vous débarrasse, vous serez ainsi plus à votre aise.

La Rouge est là, bienveillante, et Baudouin lui sourit, il aime jouer à quatre mains avec la patronne. Il hoche la tête en l'écoutant. Sûr qu'il ne la laissera pas passer comme ça Blondie, elle devra rendre des comptes. La Dame s'occupe de la Fourmi, elle a l'air bien mal à l'aise d'ailleurs. Les loqueteux et les gueux, oui, ça il sait quoi en faire, un bon coup de pied dans le fondement et hop... dans le caniveau.

Sauf que... l'Araignée fait de l'humour! Sourcil relevé du cerbère. A quoi il joue celui là? Léger chatouillis dans le col, haussement d'épaule et voici qu'il est enfin débarrassé de l'indésirable, sans se douter qu'il lui a laissé un bien vilain souvenir.

Entre deux portes, il a même cru voir le gamin se carapater sans demander son reste. Et alors! Blondie l'aurait-elle effrayée? A l'idée de voir la blonde mijorée se transformer en Mante-religieuse prête à dévorer le gamin, il ne put retenir un léger rire.

Mais la Dame Rouge continue son dialogue avec la Fourmi, en l'entendant Baudouin la regarde à nouveau. L'étrangeté de la demande ne l'offusque pas, certes, mais la réponse de la Rouge l'intrigue. Décidément cette femme n'arrêtera pas de le surprendre. Accepter qu'une inconnue joue les voyeuses... intéressant!

Un peu de répit, un peu de repos. Le gardien en profite pour faire un tour de la salle, vérifier que tout se passe bien que chacun y est à sa place, passant près de Mari, il lui frôle l'épaule, gentiment... Il aime ainsi surveiller l'espace, regarder les couples, les jeunes femmes qui, alanguies, cherchent à séduire, et il aime faire sentir qu'il est là. Dévoué corps et âme à sa patronne, il considère les filles un peu comme ses filles et ce n'est ni par vice, ni par perversion qu'il les frôle parfois alors qu'il se déplace entre elles. Il aime le satiné de leurs peaux et il aime leur faire sentir qu'il est là, veilleur et protecteur, les rassurant.

C'est alors que ne s'y attendant pas, il se retrouve nez à nez avec Blondie l'angloise. Il se penche vers elle. La pimbêche a rebattu son caquet et voilà qu'elle fait moins la fière. Il fronce les sourcils néanmoins en l'entendant. Plaît-il? Un homme de la maison qui se sauve? Non mais elle raconte quoi la péronnelle?


Hum... Je crains, damoiselle, que vous n'ayez été abusée si vous me parlez du gamin que j'ai vu déguerpir sans demander son reste! Il est client mais non point membre de la maisonnée. Si vous voulez un mâle, un vrai, qui puisse vous donner du plaisir, nous irons de suite vous en quérir un! Mais en attendant prenez donc place au comptoir, la Dame Rouge va venir vous voir pour parler de votre "marché".

Sourire convenu, il s'incline et lui indique une chaise au comptoir. Blondie l'intrigue, elle l'insupporte et le titille en même temps, mais le portier a à faire, et il n'est pas vraiment là pour jouer au joli coeur, d'autant plus que la jeune femme semble préférer les pré-pubères... Pauvre petite ingénue!
Bisac
Bisac suivit la courtisane dans l'escalier, dans un couloir où plusieurs portes se suivaient. La jeune femme ouvrit la porte et ils pénétrèrent dans une chambre à l'atmosphère chaleureuse. Un feu brûlait dans un coin de la pièce dispensant ainsi une agréable chaleur. Le diplomate pris place dans le fauteil et se servant un autre verre de vin qu'il porta à ses lèvres il dit.

De quoi me sustenter ? Ma foi, c'est une fort bonne idée. Que pensez d'un plateau de fruits ? Pommes, prunes ou que sais-je...

Alors qu'il en profitait pour prendre une nouvelle gorgée de vin, il détailla attentivement la pièce, une petite table, deux fauteils, un lit bien sur. La décoration semblait soignée et propice tout le contraire de bordels où ne régnait que stupre et fornication. Quelques bruits, sourd et diffus parvenaient de l'autre côté de la cloison. Bisac se dit qu'il avait bien fait de preter l'oreille aux conseils qu'on lui avait prodigués. Cette maison procurait dans sa décoration même apaisement et soulagement, entendons-nous, par apaisement et soulagement on ne pense guère à ceux des églises...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)