Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 80, 81, 82, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Desiree


[Mansarde…]

Victoire ! semblent crier les yeux de la blondine. Vite, elle les baisse, pour que sa cliente n’y lise pas le triomphe.

La main effleure, frôle, mais ne franchit aucune barrière, pas encore. Il est si plaisant d’éveiller cette femme au plaisir interdit du même sexe. La main remonte à la hanche, la contourne, se pose au creux de son dos, lentement, à plat. Et attire la blonde contre elle. La catin embrasse encore son cou, comme si elle s’en délectait, avivant le désir de sa cliente, et glisse, lentement, remontant le long de sa gorge, encore, délicatement, jusqu’à s’emparer de ses lèvres.

La langue se glisse, s’immisce entre les barrières de chair, à la recherche de sa jumelle, goute, savoure lentement, délicatement, explorant l’émail, le rose, prenant tout son temps alors que dans le dos de sa cliente, la catin passe sa deuxième main. L’une se plaque au milieu de son dos, lui refusant toute fuite. L’autre, lentement, insidieusement, se referme sur un galbe, plus bas.
Se referme, et se glisse, se mouvant avec une infinie précision, une indicible lenteur, contournant la rondeur, jusqu’à la seconde, suivant la frontière, effleurant le haut des cuisses et se faufilant entre elle, caressant du bout de l’index tendu l’endroit où tout homme souhaitant procréer libèrerait ses instincts. L’opération demande quelques soigneux étirements et contorsions de la part de la catin, mais elle avait tout misé sur la surprise et le jeu. Elle sourit légèrement, reposant ses lèvres sur le cou de sa cliente, sans bouger plus, et poursuit la caresse un court instant, avant de desserrer l’étreinte.

De la bouche, elle reprend une exploration, plus poussée, du corps de la blonde. Elle s’attarde aux épaules, parcourt le galbe d’un mont, s’arrête un instant pour effleurer la pointe du bout de la langue, l’agaçant doucement. Le tout sans quitter le visage de sa cliente des yeux, prête à s’arrêter à tout instant. Mais elle poursuit sa course, une course ou le gagnant est celui qui arrive le plus tard, elle s’attarde sur l’autre mont dressé, amusée de voir qu’elle n’est pas la seule blonde à mini poitrine finalement, et se laisse glisser, lentement, le long du ventre, tombant de nouveau à genoux devant sa cliente. Les mains se plaquent au creux de son dos, les bras enlacent les jambes, comme pour la retenir, une fois encore, mais sans cesser de l’observer.
Et la langue, aventureuse, s’en va s’infiltrer sous la toison blonde, goutant ce qu’elle recèle. Les yeux levés, regard rivé à celui de la blonde.

_________
--Leah


Les regards insistants, la jeune Louve connaît. Ceux qui croisent d'habitude ses deux yeux noirs ont tôt fait de détourner les leurs, comme gênés, mal à l'aise face à cette silhouette androgyne qui cache bien plus de choses qu'elle n'en montre. Et au contraire, ceux de la brune appuyée contre la tenture ont trop de fois scruté les siens. Ceux de la brune appuyée contre la tenture suivent d'une façon trop prononcée les déplacements de chacun.

Léah patiente, observe son manège. Détaille la masse sombre de ses cheveux lorsqu'ils viennent les séparer, elle et le Borgne, du reste du Salon. Elle quitte son siège, effectuant l'exact mouvement inverse de la brune, s'éloignant de la Rouge tandis que cette dernière s'en rapproche, s'approchant du borgne tandis qu'elle s'en éloigne. Trop fière pour être innocente.

Quelque chose ne va pas, sans qu'elle ne sache quoi. Quelque chose de manquant, un trou dans la réalité, une absence au milieu des présences du salon. Et la brune, elle, qui volerait presque à travers la pièce.


-« Hey », l'interpelle-t-elle, sans hausser pourtant la voix. On ne provoque pas un scandale à la Rose Noire. Alors Léah s'approche, silencieuse, sentant le regard de la Maquerelle posé sur elle, comme une évidence.
-« Que lui avez-vous pris? », demande-t-elle, placide.

--Esteline_de_montmorency



[ Chambre 2 : Un délicieux dîner se finit toujours sur une note sucrée... comme un baiser ]


Ainsi je pourrais vous faire mes au revoir si c'est vous qui revenez m'apporter ce dont j'ai besoin, avant de poursuivre votre... votre soirée.
Du moment que ce ne sont pas vos adieux...
Ses adieux ? Qui pourrait prétendre le savoir. Étrange était la destinée même si l'on pouvait parfois la contrer. Qui sait si elle le reverrait.

La douceur de sa bouche aux arômes enivrants se posant sur ses lèvres lui rappela combien il avait été bon amant.

J'essaie de remonter. Si la Dame Rouge ne me mande pas ailleurs. Mmmm... toute puissante Reine rouge qui même absente gouverne déjà son vassal.
Sans un mot elle le vit reculer, la regardant une dernière fois, puis quitter la chambrée. La belle frissonna.

Ne fait-il pas froid tout d'un coup? Et ce silence si lourd que je sens m'envelopper.

Esteline se frictionna puis entrevit le moment de sa toilette comme quelque chose de concret. Des gestes mécaniques pour la ramener dans une réalité qu'elle entrevoyait méthodique. Ne pas penser ou ne penser à rien, juste le rien du quotidien .
Gestes sûrs qui remontent la chevelure . Tige longue et fine de son chapeau qu'elle plonge dans ses cheveux pour dégager sa nuque. Éponge humidifiée absorbant l'eau fraîche qu'elle laisse égoutter sur sa peau qui frissonne sous le choque thermique de son corps encore brûlant... en profondeur.

Ce qu'elle n'avait pas prévu? Les images soudain qui affluent. Elle et lui.. le soldat, son amant absent dont son corps garde en mémoire les caresses, les sensations.
L'éponge gorgée d'eau tombe à terre sous la fine main qui la libère, formant une tâche foncée sur le parquet. Une fine rigole ondule jusqu'à se perdre entre les lames du bois assoiffé qui l'avale.
Les mains douces à la blancheur diaphane tentent de laver ce corps qui se réveille à nouveau sous les caresses. Frémissements. Elle hésite à répondre en douceur à l'appel de ses sens ou y mettre fin en les recouvrant du drap blanc.. et surtout se frictionner pour oublier.
Mais Esteline ne le veut pas. L'oubli fait déjà son chemin dans les méandres de son esprit. L'oubli des gestes violents, l'oubli du corps meurtri et de sa lancinante douleur.
Elle les a relégué dans un endroit où elle ne tentera pas de revenir.
Ce qu'elle ne veut pas oublier, se sont les souvenirs récents qui ont enivré autant son corps de femme que son esprit. Les mains fébriles reprennent les douces caresses.
Paupières closes, les images de leurs corps enlacés émergent. Du bout des doigts elle parcourt sa peau , recherchant les sensations reconnues par son corps...
... Jules.... Un gémissement échappé de ses lèvres répond à la caresse de ses doigts qui se fait plus précise. Sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration dans un souffle court. Elle le sent. Elle le sent ce serpent qui rampe dans son ventre, insidieux, malicieux, et qui enflamme ses entrailles. Le plaisir vient sous les doigts fureteurs dont les petits gémissement se font l'écho.

J'ai de quoi écrire. Pour la chambre, c'est bon aussi.

Esteline sursaute à la voix de Jules et se recouvre vivement du drap abandonné.

Jules bon sang !!!

Son coeur bat vite tandis qu'elle essaie de maîtriser sa respiration , puis d'un geste brusque ôte la tige qui retenait sa chevelure, la laissant retomber sur ses épaules nues, cachant ainsi son visage et la confusion qu'elle ressent. Elle tourne enfin la tête vers lui , taisant le feu qui brûle encore en elle et fond de le voir ainsi, les bras tendus vers elle.

Ho Jules. Désolée mais vous m'avez surprise.
Surprise était bien le mot, et encore il était faible tant qu'il n'était pas suivi de l'explication de son émoi. Esteline sourit en le détaillant, s'arrêtant sur ses lèvres. Il lui offrait un moment de tendresse mais son sang bouillonnant voulait bien plus. Posséder sa bouche serait le baume qui en adoucirait la brûlure.
La jeune femme , les yeux rivés aux siens, laissa lentement tomber le drap la recouvrant. Vêtue de sa seule nudité , dont la peau blanche contrastait avec sa chevelure brune, Esteline avança de deux pas. Elle ne put résister à l'attrait de cette bouche gourmande et courut pieds nus vers lui. Plaquant sa main sur la nuque de son amant tandis que son autre bras venait enlacer bien haut son épaule, la belle dans son élan se hissa d'un coup de rein , enroulant comme des lianes ses jambes fuselées autour de la taille du soldat , emportés tout deux d'un mouvement vers l'arrière.

Elle ne se demanda pas comment il allait gérer l'impact du corps mince élancé contre lui, comptant sur sa force pour maintenir leur équilibre.

Jules...

La petite bouche goûta aux lèvres du soldat, doucement, lentement, bien que son envie était de l'embrasser passionnément , follement. La petite langue mutine s'insinua entre ses lèvres à la recherche de la sienne, se faisant caressante, entreprenante. Puis le baiser se fit plus passionné, tandis qu'elle pressait contre lui son buste menu à la poitrine saillante.
Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Elle a comprit Blondine, il est trop tard pour reculer, il est trop pour dire non mais de toute façon elle n'a pas envie de dire non, elle brûle de la toucher, elle veut matérialiser le désir qu'elle ressent pour cette femme mais elle n'ose. La peur de briser le lien qui se créé est plus tenace. L'atmosphère est lourde de désir, de non dit, de sous entendu ...

Elle est nue au milieu de la pièce, se laissant caresser, goûté par la catin, laissant la main découvrir son corps. Son corps entrainé par la main posé dans son dos viens se lover contre celui de la femme. Sa poitrine vient se poser contre la sienne, son bassin cherche le meilleur angle pour s'unir à celui de Blondine, l'unisson des corps commence à se faire par cette simple caresse. Elisabeth offre son cou aux lèvres chaudes de son amante, de légers frissons parcourent son corps quand la bouche vient voler ses lèvres.

La bonde n'en peut plus, elle veut, elle doit toucher la blondine, sa main se glisse dans la chevelure blonde avant de glisser sur la nuque de la femme. Doucement sa langue joue avec sa complice, elle goute les lèvres. Sa main vient se poser sur la joue pour la caresser du pouce tandis que sa voisine se pose sur sa hanche. Elle n'ose s'aventurer plus loin ...
La blonde sursaute quand son séant est caressé, un léger sursaut, très fin, discret presque, elle appuie le baiser, prenant les choses en main, rendant ce que la blondine lui a donné. Sa langue s’immisce à son tour dans la bouche, jouant, s'aventurant, découvrant ... découvrant aussi que Désirée avance son exploration, les cuisses de la blonde s'ouvrent légèrement comme une invitation à venir franchir ses lèvres. C'est une autre paire de lèvres que la blondine quitte au grand regret de la blonde qui aimait l'antre chaud et humide qu'elle découvrait.

La séparation est rude, le désir est là et bien là, l'humidité augmente entre les cuisse de notre blonde et ce ne vas pas cesser. Les reins se cambrent quand ses pointes de dressent, la main est à nouveau glissé dans la chevelure pâle tandis que ses yeux se ferment et que la lèvre est mordue. Elle est à genoux maintenant blondine, la main est toujours dans la chevelure, afin de garder un contact avec son amante. Elle rouvre les yeux, plongeant son regard dans celui de Désirée, mettant une pression légère sur sa tête, lâchant un léger râle quand son antre est visité par la première femme de sa vie ...

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Jules.


[ Chambre 2 : Terrain Glissant]

Jules bon sang !!!

Il avait été perdu dans ses pensées, les yeux fixés sur les objets qu'il posait sur la table, et surtout qu'il fourrait dans ses poches, qu'il ne l'avait même pas regardée correctement. Aussi en entendant son nom suivi de l'invective, avait il relevé les yeux, supris par le ton de la voix. Il ne nota pas qu'elle reprenait le drap à la hâte, ni même qu'elle n'était pas habillée, n'ayant aucune idée du temps qu'il faut à une femme de son rang pour faire toilette, surtout sans l'aide d'une soubrette.

C'est alors qu'il avait tendu les bras vers elle, en se demandant quel aurevoir elle choisirait de lui donner.

La réponse fut un drap tombé au sol. Le léger mouvement dans ses braies vint lui annoncer que le petit soldat etait totalement d'accord avec le grand. Lui dire au revoir en touchant sa peau nue serait des plus plaisants. Et puis d'un coup elle etait sur lui, collée à lui, enroulée autour de lui. Sans ses reflexes de soldat ils eurent sans doute été projetés au sol. Quelques pas en arrière, un mur, vite, s'adosser, retrouver ses jambes, rouler et plaquer l'adversaire sur ce même mur
.

Jules...

Seulement l'adversaire ne voulait pas faire la guerre. Avec un grognement il répondit au baiser, placant ses bras sous ses cuisses pour qu'elle ne glisse pas le long du mur. Lorsque le baiser prit fin, il lui baisa chaque paupière, doucement. Une fille accrochée à son cou au moment des au-revoirs, il connaissait par coeur, le Jules. Contrairement à certains de ses comparses, il ne les détachait jamais avec impatience. Il les trouvait touchantes et belles, dans ces moments ou elles mettaient toute fierté mal placée de côté. Seulement cette fois il ne partait pas rejoindre son régiment. Cette fois elle pouvait le retenir si l'envie lui prenait. Ca il ne connaissait pas, du tout.

Lui disait-elle aurevoir ou voulait elle encore....? Mais si elle voulait encore, elle allait y passer là contre le mur, songea-t-il avec inquiétude. Jamais il ne pourrait s'imposer deux fois la torture d'être patient, pas avec ce corps offert, cette toison contre son ventre, irradiant sa chaleur au travers de sa chemise....Il la regarda, lâchant dans un souffle rauque et à peine raccourci par la surprise, l'effort, et le corps nu plaqué entre le sien et le mur.


Voulez-vous que je reste un peu ?

--La_dame_rouge


[Seule au comptoir, quoi que... Douceur d'une alcove]

Cerdanne avait réapparue, sortie de ses coussins certainement, fantomatique silhouette hantant le plancher de sa maison. La Rouge hocha la tête à sa petite question, pas si innocente.. Innocente n'est pas Cerdanne. Elle hocha la tête pour toute réponse, A vrai dire elle ne saisissait pas qui était l'homme en dentelles... Peut être les pensées ailleurs.. Mais si elle suivait ses conseils, une chambre et une douce torpeur tout allait bien dans le meilleur des mondes. Inexorablement, Leah entra dans son champs de vision, sans qu'elle ne sache pourquoi elle abordait la jeune Cerdanne.. Mais qu'importe, il était l'heure d'aller prendre un peu l'air.. Ou la fine poussière des coussins.. Laissant les travailleurs à leur besogne, la Dame se leva de son faudesteuil dans un froissement de jupons, abandonnant sa coupe sèche. Quelques pas pour traverser son domaine, comme une souveraine discrète.... Un siège l'accueillit dans une alcove du salon, accolé à une méridienne. Plus intime, moins en vue, sa poitrine se gonfla pour se gorger - d'air- et elle prit le temps de rajuster les noeuds de ses bas, reformant les ganses méthodiquement.


--Enzo


[ Envie et Désir ]

La tendresse dont il avait su faire preuve à Phé se transforma soudain en un désir naissant lorsqu'elle approcha ses lévres des siennes. Leurs souffles chauds si prés avaient finit par faire accélerer son coeur et ne souhaitait qu'une seule chose que le baiser devienne passionné. Il garda ses yeux rivés sur ses lévres si désireuses quémandant soudain de partager une fiévre qui s'élévait soudain. Le point faible d'Enzo se trouvait tout simplement dans le fait d'être attiré par une main posée sur sa nuque, et de l'amener vers une bouche frémissante, des lévres exquises. Oui. Ce simple geste était d'une tendresse et d'une force en même temps. Pouvant être si apaisant comme juste offrir un peu de bien-être et soudain être un signe de possession, de prendre, de contrôler et d'être guidé. Et là, il se laissa porter, guider par la main de Phé vers ses lévres. Le visage féminin penché en avant presque dans le vide pour venir à lui, agenouillé devant elle. Il choisit de se relever doucement pour faire honneur à son courage d'avoir prit l'initiative de ce baiser. Son regard dans plongé dans le sien, accroché au moindre mot que ses lévres pouvaient prononcer:

J’ai d’oublier ce passé, savoir qu’il y a rien de mal à avoir…Une nuit de folie, ne pas penser aux conséquences…Ne pas souffrir, connaitre les plaisirs de la chaire..’’

Il aimait l'entendre. Une confidence si profonde, intime. Perte de mots et de leurs sens. Des bribes audacieuses pour cacher une grande timidité. Et surtout une douleur, une souffrance quasi inhumaine. Qui était-il pour répondre à ses questions. Personne. Une oreille attentive. Une présence réconfortante. Une chaleur à donner. Oui. Dans ces instants-là, les gestes et le langage des corps étaient le plus simple reméde de tous les maux. Il avait discrétement abandonné le massage. Chose étrange, il n'est pas insensible à cette main sur sa nuque qui l'attire. Il n'y pouvait rien. Il l'affectionnait tout particuliérement. Ainsi donc, son corps se détendit vers Phé et se releva doucement vers elle. Il regarda avec attention son regard emplis d'étoiles, ce mordillement de lévres qui lui était si propre. Ses deux mains posées de chaque dôté d'elle sur le lit, il resta ainsi. Caressa doucement sa joue contre la sienne pour doucement revenir à ses lévres, les dévorer de son regard noir brillant. Puis dans un souffle court et rapide, il l'embrassa trés doucement pour se reculer, puis à nouveau venir prendre ses lévres pour les enlacer aux siennes.

Il était proche de son corps, juste ce qu'il faut pour qu'elle sente à peine son corps mais le devine ou lui donne envie de se poser sur lui, de le prendre et de l'agripper. Il pencha sa tête sur le côté, à peine nichée sur son épaule pour poursuivre le baiser avec plus de langeur.


Cerdanne
« Hey »…

-Pourquoi, oui mais pourquoi fallait qu’elle insiste, elle.
Ma dame rouge toute dolante, l'a juste caressé du bout des yeux et d’un geste léger lui a donné sa bénédiction…
C’est vrai, enfin.
Elle s’en moque même on dirait.
Alors qu’est ce que tu viens me faire chi..Avec tes questions de prévôt de mes deux.


Le sourire n’a pourtant pas quitté la Provençale.
Il s’agrandit même et laisse entrevoir une rangée de dents bien aiguisées. "Si tu touches mon pot…Je mords."
Son regard se fait plus clair et elle s’approche encore de la curieuse. Encore, encore plus près jusqu’à la froler..


Envie de venir faire la folle avec nous..Chaton…
On a du temps avant qu’il émerge le vieux froufrouteux…


Mais t’es barge..Si elle dit oui....
Soir de folie...
Laisse couler Cerd…
Pas envie de courir comme une dératée vers la sortie.
Plus on est de fous, plus belle est la fumée…


La Provençale se dandine, au rythme invisible de la mélodie qui la hante….

Volare….Et de sourire encore….
_________________
Orphelya_valbony
[Passion et Douceur]

Son corps tendu vers elle l’attirait de plus en plus. Il ne lâchait plus ses lèvres. Elle les réclamait à cor et à cri. Elle ne voulait pas se détacher de plus. Phélya osa poser doucement, une main timide, sur l’une de ses hanches pour l’entrainer sur elle. Ses lèvres pulpeuses se collaient aux siennes, les mordillant avec douceur et désir. Sa peur s’évanouissait doucement, il l’avait mit en confiance.

Sa main resta plaquer sur sa hanche n’osant pas aller plus loin et l’autre sur sa nuque chaude. Que devait-elle faire ?
Lorsqu’elle avait touché à la jouissance, elle avait été engrossée. L’homme avait disparu peu de temps après. Il s’était occupé de tout, robe relevée jusqu’au ventre…Elle n’avait pas bougée le petit doigt.

Elle fixa Enzo dans les yeux. Elle le désirait…Elle s’était détendue, mais ne savait rien à propos de ça. Sa main osa pénétrer sous sa chemise pour sentir une peau bouillante et la caresser avec douceur, du bout des doigts.


« Je ne sais pas ce qu’il faut faire, ce qu’on doit pas faire… »


Son corps était encore un peu tendu malgré son envie de passer au dessus et aller de l’avant. Elle voulait mêler la confiance à l’envie, et surtout pas l’amour au désir. Ce qu’elle avait peur par-dessus sur tout, c’était de tomber amoureuse de cet homme de bordel. Elle n’était qu’une cliente parmi d’autres, un corps sans doute parmi d’autres aussi.. Ce qu’il devait faire, c’était la faire grimper aux rideaux, avoir l’argent et passer à d’autres donzelles. Allait-elle pouvoir se laisser aller…

« J’ai peur d’avoir mal…Que faut-il faire… »

Elle décrocha ses lèvres de ses lèvres en souriant un peu, même si ce sourire était empli d’appréhension…

_________________
--Tadzio
[Chambre 1]

S'assumer... il s'assumait sans aucun problème. Seulement, à voir l'attitude de la noble blonde, il devinait que la remarque ne lui était pas adressée. Situation délicate que celle où le client pense à autre chose qu'au courtisan... mais en étaient-ils encore à ces rôles ? L'homme de plaisirs hésitait. Elle lui tournait le dos, regardant pensivement le mur, comme une invitation à se lever pour venir l'enlacer par derrière et à lui chuchoter des paroles de réconfort, quand bien même il ne savait pas au juste quel démon intérieur la tourmentait.

Seulement, elle lui fit à nouveau face, figeant dans son élan le mouvement esquissé. L'immobilité et le silence revinrent. Ce qu'elle n'avait visiblement pas envie de traduire en paroles, elle le fit passer dans son regard. Tadzio n'était pas expert en femmes... qui pouvait prétendre l'être ? Mais il savait lire dans les yeux aussi bien que sur les lèvres. Très lentement, il se redressa puis se releva, lui faisant face à guère plus que la longueur d'un bras.


Marie-Ange...
_________________

Homme de plaisirs à la Rose Noire
--Desiree


[Mansarde…]

Et notre blondine de sourire encore. Un sourire de victoire, alors que sa langue se glisse et se faufile, lentement, insidieusement. Elle a bien senti que sa cliente aime ce qu’elle lui fait, elle se réjouit de sentir ces doigts dans ses cheveux.
Un bras se dénoue, la main glisse le long de la jambe de la blonde, lentement, jusqu’à la cheville délicate, elle s’en saisit en douceur, pour déposer le pied blanc sur le fauteuil, juste là, à coté. La langue en profite pour s’engouffrer, plus loin, jusqu’à la grotte qu’elle a déjà senti s’humidifier, s’y infiltrant avec une avidité toute feinte. Comme chacun de ses gestes. Avec précaution, les dents s’accolent au bouton de plaisir, et l’agacent, alors que la main remonte le longe de cette jambe qu’elle vient de parcourir, qu’elle vient de plier pour s’ouvrir un passage.
Et les doigts grimpent, toujours plus haut. Après s’être glissés au creux du genou, ils parcourent la cuisse, lentement, y traçant parfois une courbe du bout des ongles, délicatement, sans marquer la chair. Et ils arrivent, finalement, jusqu’au nid douillet, ou l’index se glisse, tâtant lentement le terrain. Sans déranger la langue et les dents, qui affrontent toujours un pétale qui se gorge. Certain que le passage s’ouvrira, le majeur rejoint l’index, en une caresse lente, et précise.

Le plaisir des femmes est bien plus délicat. Elle le sait la blondine, même si elle n’en ressent jamais. N’en ressentait, jusqu’à ce jour, tout du moins. Elle s’applique donc à sa tâche, cherchant du bout des doigts, au fond de la grotte, l’endroit, précis, minuscule, fragile, qui fait exploser tous les plaisirs. Elle s’applique et elle maintient la femme, de son autre bras passé autour de sa jambe, de sa main libre posée au creux de son dos, qui la maintient pressée contre sa bouche, qui lui permet, qui lui explique, d’une caresse, qu’elle peut se laisser reposer sur elle. Qu’elle peut s’appuyer sur la catin, la jeune blonde, qu’elle soutiendra le début de son plaisir.

Parce que bien entendu, la blondine n’entend pas se contenter de découvrir le petit point secret du plaisir, elle le fera durer toute la nuit s’il le faut, pour que sa cliente revienne la trouver, et désire, plus que tout, s’abandonner au plaisir des femmes. Elle prend son temps notre catin, pour tâtonner à la recherche du fameux point. Et elle attend, elle guette, patiente, les réactions de sa cliente, pendant ce lent cheminement.

_________
--Mme_red
[ Chambre 1 - Envie Partagée? -]

Dans le bruit feutré du corps quittant le drapé du lit, le silence se comble doucement. Il se lève, et la tête blonde se redresse pour atteindre le regard qui la surplombe. Son nom est lâché dans un souffle, comme une question voilée qui attendrait sa réponse ou une confirmation.
Les perles fouillent dans les prunelles sombres, recherchant un éclat, une lueur qui lui prouve qu’elle n’est pas sur le point de commettre un impair.

Regarder quelqu’un dans les yeux est une marque de respect, mais à trop s’y attarder, l’estime devient provocation. Provocante, elle ne veut pas l’être… pas maintenant. Ses yeux s’abaisse alors abandonnant sa fouille dans les miroirs de l’âme. D’un pas infime, elle se rapproche de Tadzio. Sa main droite se lève lentement, et du bout des doigts elle effleure l’étoffe qui lui couvre le buste, longeant la clavicule en une caresse timide, sans tirer l’étoffe, sans le découvrir. Aussi furtivement qu’il s’y sont apposé, les doigts quitte la douceur de l’étoffe.

_ Je ne voudrais pas que la suite vous soit imposée.

Une phrase pour dévoilée toutes ses intentions. L’envie de discours muet au langage différent. Belle prétention de vouloir gouter à l’authenticité dans ce monde de comédie, qu’est un bordel. Belle prétentieuse qu’est notre Mme Red. Tadzio l’a bien compris, l’angélique ne cherchera à gouté à aucun plaisir sous la contrainte. Cela ne l’intéresse pas. Elle le sait franc à son égard, assez pour qu’il ne lui mente pas sur ce point là.

Les pupilles de la Red viennent de nouveau se lover dans celle de l’homme, cherchant une quelconque réponse.

Elle lui laisse le choix. Elle, elle a simplement envie de terminé la soirée agréablement, d’un accord commun quel qu‘il soit… même si l’Envie est là.

Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Il fait chaud n'est ce pas ?

Elle a beau être nue, elle s'enflamme, elle brule d'un feu intérieur, elle le connait ce feu, elle le désir, elle aime le ressentir. A ce moment plus d'Ulrich, plus de Tibère, plus d'hommes, plus de vengeances, plus de contrat , plus rien que deux blondes ...

Qu'il est bon de sentir le plaisir monter en soi au rythme d'une langue mutine qui vous éveille au délice féminin. C'est plus doux, plus lent, plus sensuel qu'un homme, aussi tendre soit il. Le yeux sont à nouveau fermés, pour savourer le moment quand la main de Blondine la caresse et par un habile jeu s'ouvre une voie vers l'antre du plaisir. La sensation est étrange au départ ... au léger sursaut la tire de ses pensées, sa respiration devient plus rapide ...

le frisson pourrait être continu tant les mains sont douces et habilles, à se demander pourquoi les femmes ont besoin des hommes pour le plaisir ... Elle n'a toujours pas relâcher son étreinte, gardant une pression, elle sent un manque, elle a besoin de le combler, de faire fuir cette sensation de son ventre qui supplie qu'on vienne l'emplir. Un soupire s'échappe de ses lèvres, des muscles intimes sont détendus, la maison est ouverte pour celle qui en possède la clef.

Libre ? Elle ne l'est plus, du moins pour le moment, elle a envie de plus, elle a envie de Désirée ou plutôt de ce qu'elle représente, elle a envie de se laisser aller.

Et si elle lui rendait ses caresses et si elle glissait sa langue au creux de la blonde, si elle titillait les monts, si elle ... une autre image que celle des cuisses de blondine vint s'imposer malgré elle. Celle d'un blond. D'un amant hors pair, d'un homme désirable. Du plaisir personnifier. Cette image associée aux doigts agiles de la femme, lui font perdre ses moyens et des gémissement brisent le silence de la pièce. Inconsciemment ou pas un seul mot s'échappe de ses lèvres.


Tibère ...
_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Desiree


[Mansarde…]

Tibère ? C’est qui, Tibère ? La blondine ne l’a encore jamais vu, aussi ne se doute-t-elle pas qu’il s’agit du mignon attitré de sa cliente. Et dans son orgueil incommensurable, elle demeure persuadée que si sa cliente geint ainsi, c’est parce que le Tibère en question, il n’a jamais su lui procurer ce plaisir si particulier, si lent, si doux.

La langue se glisse une dernière fois à la découverte des moindres replis de chair, jusque sur le bourgeon gonflé. Et la blondine se relève, lentement, l’index et le majeur poursuivant leur tâche dans l’antre où ils ont trouvé espace. Elle se redresse, et se lèche ostensiblement les babines, son souffle glissant sur la poitrine de sa cliente, volontairement rauque et court, frôle une cime et, avec une lenteur calculée, va se poser sur les lèvres de la jeune femme. La langue se darde, à nouveau, explorant sa bouche, imposant les fragrances de son propre corps à sa cliente.

La blondine recule légèrement, observe le visage de sa cliente. Lentement, l’annulaire rejoint l’index et le majeur dans leur danse, et la catin guette les réactions de la jeune épouse. Est-ce trop, ou trop peu ? Aime-t-elle, tient-elle bon sur sa jambe ?
Elle décide que oui, et les doigts explorateurs ne quittant pas leur cachette, elle entreprit de contourner, délicatement, la blonde, l’émail de ses dents s’attaquant de nouveau à la fragile peau du cou. Elle se glissa dans son dos, la laissant se reposer sur elle, soutenant son poids. Le bras passé autour de sa taille se meut alors, enfin. La main grimpe, pressée, et se referme sur le galbe d’un sein. Elle le presse, doucement, cherchant la limite mince entre plaisir et douleur, fait rouler légèrement une cime entre deux doigts.

Plus bas, l’annulaire se glisse hors de sa cachette, bientôt suivi par ses deux comparses. Ils reprennent, chacun de leur coté ou tous ensemble, l’exploration des moindres replis de chair, se glissant régulièrement jusqu’à l’entrée de la grotte, poussant parfois jusqu’à l’intérieur, pour en ressortir aussitôt. Se jouant du désir de la blonde, la blondine explore le moindre recoin de son intimité, prenant son temps.

Avant de, finalement, reposer sa main, légèrement, par-dessus la toison blonde, protectrice, laissant les chairs reposer un peu.

Pressant le second galbe entre les doigts ayant changé de cime, elle chuchota, soufflant légèrement à l’oreille de sa cliente :


Madame souhaite-t-elle reposer ses jambes en s’asseyant sur le fauteuil ou en s’étendant sur le lit ?
_________
--Enzo


[ Flamme et Ivresse ]

Les lueurs des bougies sur les guéridons avaient laissées place depuis quelques instants à des flammes plus vives et intenses. Les ombres qui se jouaient un peu partout dans la chambre laissaient entrevoir comme un changement à la vue des ombres portées par leurs deux corps si proches. L'ivresse de ses lévres sur les siennes, puis cette main portait sur sa hanche pour être attiré vers elle était l'invitation la plus salvatrice qui puisse exister pour elle. Phé se délivrait de ce poids, de ce qui l'enchainait aux entrailles d'un monde qui l'avait salit, bafoué et détruite au point d'avoir peur de ce qui était l'essence même de la vie et de ses plaisirs les plus simples. Elle y avait droit et certainement deux fois plus que bien d'autres. Et Enzo allait s'y appliquer.Il sentait ses mordillements plein de douceur mais qui se retenaient de ce trop plein de désir. Il ne relachait pas son attention sur le moindre de ses gestes ou expressions du visage pour ne pas effrayer ou voir s'envoler la plus belle chose qu'il puisse offrir: un instant de liberté, une bouffée d'oxygéne qui lui permettrait de reprendre goût à la vie et aux plus belles choses en ce monde. Phé semblait en cotoyer le bas, il ne lui restait plus qu'à se relever telle une femme, une deésse qui renait de ses cendres.Ses deux mains apposées sur lui était un hymne, un appel de tant de plaisirs naissants qui de demandaient qu'à être explorer. Il la sentait encore perdue cependant dans ses pensées confuses d'une vie d'instants cruels, sans avenir réel. Puis il vit qu'elle le regardait droit dans les yeux. Il ne lacha pas son regard une seconde. Le désir était si présent. Puis ce fut sa main passait sous sa chemise pour venir caresser sa peau. Un léger frisson sur sa peau chaude parcouru par le bout de ses doigts, le fit fremir tout le long de son dos qu'il cambra sous leur passage. Il entendit une phrase venir lui chatouiller les sens alors qu'il fermait les yeux pour savourer ses lévres :

« Je ne sais pas ce qu’il faut faire, ce qu’on doit pas faire… »

Comme simple réponse, il vint se séparer trés doucement de ses lévres pour laisser les siennes fermes d'un désir sans équivoque venir savourer son menton, puis descendre sur son cou fébrilement tandis qu'une de ses main se glisse dans son dos et que du bout des doigts les laisse effleurer sa peau à travers le tissu de ses habits. Le souffle chaud. Juste pour éveiller. Puis ce mouvement de va et vient incessant pour accentuer l'éveil et vouloir sentir les lévres se posaient enfin sur cette partie-là convoitée. Et enfin venir poser ses lévres fermés et charnues sur sa peau, pour goûter et sentir le grain de la peau, et envahir son cou de baisers tout aussi tendres que passionnés au fur et à mesure. Ses doigts agiles qui jouaient dans son dos avec le lacet laissant présager une étape bientôt nouvelle à franchir. Mais il se concentrait sur Phé, les expressions son visage, les demandes de son corps qui petit à petit s'abandonnait mais pas totalement. Il lui souffla dans le cou dans un long murmure chaud entre ses lévres:

Faites ce dont vous avez envie depuis longtemps et que vous n'osez pas, c'est entre vous et moi Phé. Cela ne nous appartient qu'à nous.

« J’ai peur d’avoir mal…Que faut-il faire… »

Il releva les yeux vers elle quittant quelques secondes son cou, puis lui chuchota:

Sois heureuse un instant, cet instant, c'est ta vie...

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 80, 81, 82, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)