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[RP] Maison close de la rose noire

--.julien.


[Chambre, sur le pas de la porte]

"Je crois je l'aime" aurait dit une jeune angevino-bourguignonne. Moi je ne pouvais pas le dire, je ne croyais pas l'aimer non plus.
J'appréciais l'être pervers qui se mouvait devant moi, il était beau, et il avait des manières.
On a beau n'être qu'un valet, on s'habitue au cérémonial des maîtres.

L'acte m'avait offert une poussée de confiance en moi. Je pris un regard un peu vicieux, et m'approchait, encore nu. Lui, avait déjà remis ses vêtements, au grand dam de mes yeux.
Un baiser, un seul, un autre.


Je reviendrai, probablement.

Reviendrais-je vraiment ? Je n'étais venu que pour essayer, pas pour m'habituer, et pourtant la chose était addictive. S'il ne me poussait pas gentiment vers la sortie, j'en demanderais encore, et encore, et encore.

J'acceptai le dernier verre, avant de remarquer aussi ma nudité. Un peu confus, je deviens pudique et me rhabille.
Rapide, je suis négligé. Chemise de travers et lacets du col ouverts. Sans remettre mes cheveux en ordre, j'attrape sa main.
Le geste me trouble un instant, puisqu'il n'est pas sexuel - cherchez l'erreur - et je lui offre mon sourire le plus doux.


Je te suis.
Elisabeth_stilton
[Mansarde]

Dans une mansarde à l'ambiance feutrée se trouve deux blondes. L'une découvrait les plaisirs féminins grâce à l'autre, calée dans un fauteuil, cuisses accueillantes. Blondine s'y prenait d'ailleurs très bien pour attiser et calmer sa cliente. La blonde aurait pu simplement penser que blondine serait très bien pour son mari mais là elle ne pensait qu'à son propre plaisir et à Tibère mais ça plutôt crevé que de l'avouer. Notre blonde passe par différents états, elle brule de plaisir pour perdre en intensité quelques minutes après et se calmer, à peine car la blonde est dans un état qui ne lui permet pas de ne rien ressentir. Tout geste la tend comme un arc, sa sensibilité tactile est à son paroxysme, en d'autres circonstances, avec un autre blond elle lui aurait grimpé dessus et l'aurait dominé mais là elle n'ose. Elle laisse blondine mener la danse.

Ce qu'elle fait bien ... et c'est un soupire de soulagement qui sort des lèvres de la blonde, soulagement de se sentir comblée. Et le feu reprend de plus belle entre ses reins grâce aux soins prodigués par la courtisane. Les yeux de la blonde sont fermés, plus facile pour se laisser aller à ... la blonde ouvre les yeux en sentant une forme plus que connu s’immiscer en elle. Non qu'elle trouve ça désagréable, au contraire, elle est surprise surtout. Sentir cette chose, les sensation que cela donne, c'est terriblement excitant mais très différent d'un homme. La sensation n'est pas la même, il manque la présence du corps qui est sur ou sous vous, il y a quelque chose de différent, c'est moins vivant et pourtant tout est sensation. Son antre accueil l'objet avec plaisir, il la comble, l'emplit, la satisfait. Blondine lui montre l'objet et c'est une expression étonnée qui passe sur le visage de la blonde car à ce moment là elle vient de comprendre ce qu'elle avait dans sa boite. Elle avait bien envie de dire à son oncle sa façon de penser sur la question mais elle allait devoir lui expliquer qu'elle savait comment utiliser l'objet maintenant. Cela lui ouvrait des perspectives plus qu’agréable.

La blonde s’abandonne ... et plus encore ... blondine s'aventure hors des sentiers battus, et la blonde est réceptive. Tibère lui avait fait découvrir ses plaisirs la vieille, plaisirs interdits et aimés. Elle se laisse aller à de petits gémissements, écartant le passage, se cambrant, montrant son plaisir à la catin. Le doigt est remplacé par l'imitation, puis laisser en place ... alors que la blonde allait grogner, blondine la fait râler de plaisir par sa langue aventureuse. Le bouton trop délaissé se réveilla au fur et à mesure des caresses, irradiant le ventre de la blonde. Les chairs excitées par les multiples caresses de tous types de blondine, se resserrent autour de ses doigts. La blonde est comblée ... tous ses sens sont exacerbés, leur sensibilité est extrême, le moindre frôlement la fait se cambrer encore plus. Elle commence à se dandiner, ne tenant plus sous la déferlante de plaisir. Rien n'ai laissé au hasard, aucune parcelle de son corps ne souffre du manque de caresse, son sang bouillonne en elle, elle brûle intérieurement ...

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

--Litalien
[a l'entrée, devant la porte!]


Alors que la nuit commencait a tombée, le jeune italien se dirigea vers la maison close, il en avait entendu parlé, et apres hésitation, il était enfin décidé .

Il s'approcha donc de la porte de la maison, il voit le garde devant la porte, il souriat et se présenta:


buonasera messire, sono l'italiano, ha parlarmi di questo luogo, e si ha consigliarmi di andarmi lì, che sono uccello notturno, confesso che suo mi interesso, ti occorre egli riservato? o y'a tu egli delle condizioni per ritornato? se è per una domanda di argenti ho ciò che occorre.*

l'italien resta devant le garde et attendit sa réponse, en espérant qu'elle soit favorable et commenca a sortir sa bourse remplit d'écus au cas ou que sa soit payant.

*bonsoir messire, je suis l'italien, on m'a parler de cette endroit, et on m'a conseiller d'y aller, moi qui suis oiseau de nuit, j'avoue que sa m'interesse, faut t'il reservé? ou y'a t'il des conditions pour rentré? si c'est pour une question d'argents j'ai ce qu'il faut.
Calynette
[A l'aurée de la porte close]

Non elle n'avait pas honte d'être là! Mais quand meme elle tentait de faire sans attirer l'attention sur elle. Surtout que sa chevelure illuminait tel un feu ardent. Et en ce moment c'était bien se qu'elle était. Un feu brulant qui ne désirait qu'exploser.

Si elle ne désirait plus attacher son coeur par trop de douleur, le corps lui s'il n'avait pas sa pitence, la rendrait folle et acariatre. Elle en savait quelque chose quand le désir vous iradiait sans parvenir à s'exprimer par le manque de la personne aimée.

Bien voilà tu l'as dit! La personne aimée. Ici, tu ne trouveras pas l'amour ma jolie! Caly le savait bien. Mais elle savait qu'elle trouverait un bon amant qui ferait comme s'il l'était le temps d'un moment intense. Le temps d'un plaisir commun partagé.

Elle frappa donc à la porte lorsqu'enfin elle se décida. Il fallait qu'elle assouvisse cette faim en elle. Sachant que jamais que l'homme de son coeur serait celui qui comblerait cette part d'elle qui se languisait.
Tibere.
[D'une chambre au comptoir: "Le bon vin endort, l'amour me réveille." Et vice versa au choix!]

La main et prise tandis que l'autre va ébouriffer un peu plus la tignasse du jeune homme, il se retrouve en lui, quoique pas complètement, mais il sourit de le voir si débrailler, un tel contraste avec sa mise impeccable.

Il l'entraîne vers le salon. Soif. A peine un regard pour les clients, de même pour ses compagnons et compagne de plaisir s'il en est, il cherche des yeux Elisabeth, en vain.

Ses lèvres se crispant légèrement, il se pose devant le comptoir avec son client et, contrarié, se détend en lui faisant un léger sourire et en se collant contre lui.

Hélant la jeune serveuse qu'il n'avait pas encore saluée, faisant fi de son occupation, il se fait courtois. Même contrarié, inutile de grogner. Apparences quand tu nous tiens...


Bonsoir ma mignonne, tu es nouvelle? Je suis Tibère, on se verra souvent je pense. Sers-nous deux alcools de prune veux-tu?

Regard langoureux à Julien, main qui s'aventure sur ses hanches, sourire sournois.

ça t'ira mon mignon? Où préfères-tu quelque chose de plus... "viril"?

Un clin d'oeil très discret à son compagnon de la soirée, petite allusion légère à leurs ébats, accentuée par sa main toujours aussi baladeuse. Si Elisabeth est là, tant pis pour elle! Elle n'avait qu'à arriver plus tôt!

Néanmoins, Tibère est inquiet. C'est SA cliente... SA poule aux oeufs d'or??? Où peut-elle être... Angoisse.

_________________
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : deux pieds, un plat]

Emilla voit les deux jeunes hommes montés plus tôt redescendre les escaliers. Si elle ne se trompe pas, le brun débraillé est le client, regard repu et enflammé sur son homme de plaisirs et le blond impeccable doit être le pensionnaire de la Rose Noire. Ceci s'approchent et elle leur sourit doucement. Le blond se présente, le fameux Tibère dont elle a entendu parler en début de soirée. Elle écoute la commande et prépare les boissons avec soin. Se rappelant soudain la demande de la Dame encapuchonnée, elle se tourne vers le blond étrange.

Pardonnez moi. Je crois qu'une Dame vous cherchait tout à l'heure. Mais ce ne doit pas être des plus pressés, car ne vous voyant pas, elle est montée suivie de Desiree. Je suppose qu'elle vous parlera quand elles seront redescendues après...

Emilla réfléchit, ne sachant trop comment définir la situation. Mais les regards et jeux entre ces deux femmes étaient plutôt lascifs et l'hésitation à finir sa phrase en est d'autant plus éloquente.


Calynette
Pas de réponse et elle n'avait pas du tout envie de poireauter plus longtemps devant cette porte vraiment close. Caly reprit alors son chemin se disant qu'après tout c'était peut etre mieux ainsi. Elle parviendrait surement à combler se vide d'une manière plus adéquate. Il suffisait juste d'être plus patiente. Après tout, elle aurait pu risqué d'attraper l'une de ces saletés de maladie ...

Aristote la guidait peut etre plus qu'elle ne le pensait!

C'est ainsi qu'elle disparue lentenment de ce lieu où elle avait évité surement le pire.
--Lady.


[Chambre, antichambre]

Toutes les causes étant réunies pour déclencher la conséquence, les mots ne semblaient presque plus nécessaires, il suffisait de lire les gestes lents et délicats des deux corps pour comprendre que suivrait l'inéluctable.

Je sentis son souffle sur ma bouche, murmurer une phrase qui me semblait à double sens et finalement à sens unique. Bien sur que j'étais capable de me retenir mais à cet instant il semblait que non, que mon corps dictait ses propres conditions et que mes frustrations se laissaient aller à la douce vengeance de se repaitre de chaque sensation que l'homme me procurait.

Je le laissais audacieusement dévoiler le peu que je tentais de cacher sous cette "tenue" créée pour ma mission. Je frissonnais sous ses caresses à peine retenues, puis ce fut sa bouche qui enfièvra chaque parcelle de mon épiderme. L'homme tournait autour de moi comme un sculpteur faconnant subtilement chaque détails de sa statue, la rapprochant le plus possible de la perfection humaine.

Je fermais les yeux alors sous l'onde de désir qui se dévoilait dans mon ventre, incapable du moindre mouvement, jusqu'à ce que je me rende compte que plus rien ne séparait ma peau de l'assaut de ses lèvres, aussi nue qu'Aphrodite naissant de l'écume.

Mes dents se refermèrent sur ma lèvre inférieure, retenant un gémissement d'impatience, refoulée au plus profond de mes reins.

Mes pupilles, plus lumineuses que jamais, s'ouvrirent et plongèrent sur son visage, le dévorant du regard, cherchant l'hardiesse dans ses traits. Mes mains se délièrent soudainement de leur immobilisme pour chercher le moyen de libérer son propre corps de ses vetements. Fébrilement, j'entrouvais la chemise et y laissais glisser quelques doigts, puis les remontais sur sa gorge, jusqu'à sa nuque et approchais ma bouche de la sienne
.

L'apanage d'un amant dévoué .....Je ne suis là que pour cela. Prouvez moi que j'ai eu tord de prendre tous les hommes pour des goujats. Je ne veux pas dépérir d'un désir inassouvi tel Νάρκισσος, tant je ne fais que me paraitre dans mon reflet. Aidez moi ...

Chaque phrase ponctuée d'un baiser soufflé au coin de ses lèvres, presque imperceptible, le dernier mot mourru entre le faible espace qui nous séparait pour un instant, comblé par un baiser que je ne put retenir. Mes mains s'activèrent de nouveau, le débarrassant complètement de sa chemise, son corps qui se pressait contre le mien m'incitait à continuer mes découvertes. Puis mes baisers prirent le relais, dévalant sur son torse, le bout de ma langue pointant pour le gouter tel un fruit défendu, il me fallait savoir si j'allais ressentir autant de plaisir à donner qu'à recevoir.
--Geoffroi



[Porte, mais plus de clients pour la nuit]


La femme a visiblement l'air de réfléchir fort à l'immense bonheur de se faire fouiller par Geoffroi et ce dernier, légèrement exaspéré au bout de quelques secondes, referme la porte non sans lui lâcher un "Rappelez-moi, si vous changez d'avis" où pointe un soupçon d'ironie qu'il ne cherche pas à cacher.

Du peu qu'il a pu juger de son premier soir de garde, Geoffroi se fait, en reprenant sa place, la réflexion très profonde que la population de la Rose, qu'elle soit catins ou clients, se divise en deux parties: ceux qui savent pourquoi ils sont là, et ceux qui attendent de le découvrir. Il a réalisé qu'il a presque de l'admiration pour la première catégorie, et que la seconde l'agace quelque peu, sans qu'il ne comprenne pourquoi.

Il hausse les épaules et se frotte les mains d'un air absent. Quelques coups sur la porte le ramènent à la réalité de son travail. Il connaît les consignes: ne plus laisser entrer personne, et se demande pourquoi il n'a pas posé un écriteau avec "BORDEL FERME POUR LA NUIT", histoire de gagner quelques heures de repos total...

Ouvrant la porte, il arque immédiatement un sourcil, tentative-réflexe pour rester de marbre devant la présentation de l'homme. Oui et bien bel étalon, tu vas devoir revenir demain, l'heure de la saillie est passée, pour aujourd'hui... Le visage tout à fait neutre, il se penche légèrement en avant, on aurait dit qu'il s'inclinait presque respectueusement...


Messire Boetalon..hmm.. je crains que vous ne devriez revenir la nuit prochaine. La Rose a replié ses pétales pour la nuit, vous m'en voyez désolé.

A peine a-t-il le temps de se dire qu'il était parfaitement hypocrite, qu'un deuxième homme se présente devant lui. Cette fois, les deux sourcils s'arquent, de surprise totale. Geoffroi n'a rien compris à ce qu'a dit le visiblement Italien, ou si peu. Il rassemble très vite le peu de mots transalpins qu'il connaît, glanés de ci de là auprès de clients parlant cette langue, et lance, les poignets en croix, langage des signes personnel:

Désolé Monsieur. No parlo italiano et la Maison, elle est close, enfin vraiment j'veux dire... closed quoi, chiusa.. Revenez donc demain soir hein?

Il espère fortement s'être fait comprendre, malgré son terrible accent et son vocabulaire inexistant, et offre un sourire commercialement contrit avant de faire un pas en arrière. Il est à deux centimètres de refermer définitivement la porte lorsque de nouveaux coups se font entendre. Il soupire, ne veut pas ouvrir, se décide enfin, ouvre à nouveau en se promettant de hurler cette fois en italien, des fois que l'homme comprendrait mieux, mais c'est une jeune femme qu'il voit s'éloigner. Au moins ainsi, il n'aurait pas à offrir un énième refus! Il retourne à sa place et referme définitivement la porte derrière lui.



--Leah
[Au Salon]



Est-ce par ruse que la brunette cesse soudainement son jeu pour entrer dans le sien? Est-elle si versatile qu'elle s'abandonne soudainement à l'avis de la jeune Louve? A-t-elle simplement réfléchi..? A-t-elle finalement choisi son camp?

D'un geste presque las, Léah balaie les questions qui lui viennent à l'esprit, et relâche la pression sur le poignet de son vis-à-vis. Elle semble tellement fragile, la petite voleuse... et sans doute se dit-elle la même chose de la Louve.


-« Nous aurons bien le temps de faire connaissance », déclare-t-elle finalement, décidée à rester à la Rose Noire quelques temps encore. Et répondant par là même aux questions indiscrètes de la brune: "tu verras", comme une promesse qu'elle ne tiendra sans doute pas. La seule pour qui elle s'est promis de les tenir, c'est la Dame Rouge...

-« La Dame Rouge a reçu beaucoup de monde ce soir, à ce qu'on m'a dit... Well. », et les mots anglais sont si rares dans sa bouche en temps normal qu'elle hésite.

Avant d'entraîner la petite brune à sa suite. Doucement.


-« Ma Dame? Pouvons-nous vous déranger un instant... »

Souris, petite brune... Souris, et montre-lui ton pot.

Tibere.
[Comptoir: le cul entre deux chaises]

Il sourit à la petite Emilia, ne se privant pas pour se rincer l'oeil, la regardant les servir, lorsque... Il se fige le blond et devient blanc comme un linge. Quoi, qu'a-t-elle dit?????? Il fronce les sourcils, se frotte les oreilles et regarde Emilia, glacial.

Tu as dis qu'elle est montée avec Désirée?

Idiot! Pourquoi la faire répéter, oui tu as bien entendu et la moutarde lui monte au nez. Rageur. Il serre un peu plus la main de Julien, un goût de sang dans la bouche, envie de meurtre... Désirée... si consensuelle, si... parfaite. Mais on ne chasse pas sur ses terres, on n'y chasse pas sans le payer et le payer très cher...

Son regard d'acier se pose sur Julien, négligeant la réponse d'Emilia.


Je vais devoir te laisser, j'ai quelque chose à régler, une affaire urgente. Si tu désires m'attendre... je ne devrais pas être long.

Glacial, il se lève, non il n'allait pas en avoir pour longtemps, c'était certain. Nonchalament, il monte les escaliers... La mansarde évidemment...

Il s'avance, sentant l'orage gronder en lui alors qu'il est de marbre. Apparences quand tu nous tiens. Il se plante devant la porte, à pas de loup et ne bouge plus.

Elisabeth.

A l'affût, il redevient prédateur, se collant à la porte, écoutant, attentif. Pourquoi n'était-il pas indifférent, Elle n'était qu'une cliente, une simple cliente, pourquoi avait-il la rage au coeur? Il serra les poings et attendit.
Rira bien qui rira le dernier...

_________________
--.julien.


[Au bar, sirotant]

Tenir la main d'un homme, et ne pas s'attirer d'étranges regards de la part d'autrui, sensation plus que bizarre, mais pas désagréable.
Dans cette atmosphère feutrée et joyeuse qu'est celle de la maison close.

Mon regard est plus émerveillé qu'à mon arrivée. J'observe, comme un gamin. Je me dépucèle aussi les yeux. Et Tibère est si envoûtant. J'accepte la boisson avec un sourire complice et une étincelle dans l'oeil.
La main du blond me parcourt encore sans pudeur, et je me surprend même à expirer encore, comme si les précédents ébats ne m'avaient pas suffi.

Je ne regarde pas les femmes, et la serveuse ne m'intéresse guère. Depuis une heure c'est définitif, un sexe tendu est mieux qu'un sein gonflé.
Et puis soudain, le blond part sans demander son reste. Bon, il va revenir, mais "si tu désires", ça veut bien dire que je ne suis pas obligé d'attendre ? Et pourtant...
Bah je dois payer encore hééé.
Hé non, je ne suis pas malhonnête. Du coup, j'acquiesce un peu perplexe et dans le vide, puis je regarde son ferme derrière remonter.
Mes yeux parcourent la pièce, s'arrêtent sur un autre mignon installé au bar, mon regard se baisse, et je m'intéresse à la serveuse.


Qui était cette Dame qui le cherchait ?

Mon sourcil est dressé, autant s'occuper en l'attendant.
--La_dame_rouge


[Dans son coin de salon]

Oui elle a un air las. Bien vu Chardon. Mais c'est presque malgré elle, car elle n'aime pas afficher mine fatiguée malgré les fards dissimulant. C'est qu'on la sollicitée plus que jamais ce soir. Levant le nez sur les deux jeunes femmes elle fait un petit signe de tête entendu. Quelque part au fond d'elle, l'envie de s'isoler du salon revient. Tout tourne ce soir... Bien que l'un des filles soit aux abonnées absentes. Elle sera corrigée, assurément. La patience est une vertu que la matrone use avec farouche parcimonie. Le nouveau gardien commencera par les grandes tâches, il parait que ça forme les hommes. D'ailleurs, elle le cherche des yeux une seconde, il faut qu'elle lui en parle.

Pressez-vous les filles, j'ai à faire.

Regard de nouveau retourné sur les brunes, la louve sait-elle que Cerdanne aime les femmes? Une Dame qui fait fausse route, ça établi tout de suite des assemblages amusants....


--Desiree


[Mansarde…]

Pari gagné. La blonde est à ses pieds. Enfin, toutes proportions gardées, car techniquement c’est elle qui est à genoux aux pieds de sa cliente. Et elle sourit.

L’avantage d’être une femme et de ne pas apprécier son métier, dans ces cas là, c’est que l’on peut se concentrer exclusivement sur le plaisir de l’autre au lieu d’être parasité par le sien.

Elle sourit la blondine, et ses doigts caressent délicatement les parois serrées autour d’eux. Lentement, avec application. Comme on flatte un cheval qui a bien travaillé. Ils prennent leur temps, ils cajolent, ils savourent. La catin regarde attentivement sa cliente, ne perdant rien des mimiques de son visage. Sa main libre s’en va saisir la forme oblongue abandonnée plus tôt, et la déloge, pour la replonger immédiatement d’où elle vient. Le geste est lent, puissant. Masculin. Elle ne laissera pas le temps de souffler à la blonde.

Les perles grises se lèvent, insolentes, vers le regard de sa cliente, et elle la dévisage, sans vergogne, alors que le mouvement est répété, à l’envi.

_________
Cerdanne
[Salon..Alcôves...]

Well…
La Provençale laisse filtrer une lueur étonnée une fraction de seconde...
Sa belle geôlière aurait quelques affinités avec la perfide Albion.
Elle l’intrigue cette Brune aux traits fins, elle l’intrigue et lui plait bien. Le regard noir lui semble moins noir, soudain.Elle hésite, elle ruse, elle fatigue la garçonne…
Il est vrai que la nuit s’étire et que même elle, infatigable insomniaque, caresse de plus en souvent l’envie de se vautrer dans la douceur de la soie.

Le bracelet des doigts fins se fait caresse.
Mais le lien ne rompt pas.
Léger soupir de Cerdanne alors que La Rouge, l’air décidément bien las et préoccupé se tourne vers elles.

Le regard bleu cherche le regard noir.
Son corps docilement s’est rapproché du sien et le frôle imperceptiblement.
Le fameux pot, le précieux pot toujours blottit contre elle, Cerdanne écarte légèrement sa main et le laisse miroiter devant les yeux de la Dame Rouge.
Gardienne des voluptés acres….On peut rêver non. ?...


Navrée de t’embêter ma Dame…
Bien heureusement, il a su rester fermé..
Ses doigts fins caressent le coffret précieux.
J’ai veillé, tu imagines bien à ce que personne n’use et n’abuse du trésor qu’il recèle…
Et voilà que Dame Gardienne du salon,- fort séduisante cela dit, ton choix est parfait Ma dame,- m’attache de sa main et me traine à toi comme une misérable voleuse.
Moi, voleuse…Si peu…
Et toujours pour nous satisfaire mutuellement…


Le regard se voile, rieur et Cerdanne se penche légèrement vers la Patronne des lieux. Elle a déjà une chambre attitrée, la gardienne du salon ?
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