Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 87, 88, 89, ..., 153, 154, 155   >   >>

[RP] Maison close de la rose noire

--Jules.


[comptoir : remettre sa carapace]

Elle se figea, rougit, et il fut presque soulagé de retrouver le petit bout de fille fragile qui avait attiré son regard. Celle qui lui souriait en lui parlant de son pouvoir sur les femmes le rendait méfiant. Jules n'aimait pas trop qu'on lise en lui. Encore ce mot, "aura", qu'il ne connaissait pas. Trop fier pour demander à la donzelle ce que c'etait exactement, il se concentra plutôt sur le fond, cherchant à démêler les informations. Donc, avant elle était terrorisée par sa force, décontenancée par son côté rassurant... Parce que tous les hommes sont des brutes ? Hum. C'était logique, au vu des marques.

Ta Rouquine a plus foi en l'homme que toi et moi réunis, petite.

Il se tut. Les longues phrases lui pesaient toujours, et c'était souvent après coup qu'il réalisait devoir apporter une précision. Cette fois ne fit pas exception à la règle.

Mais me concernant elle a raison. Je ne frappe pas les femmes.

Lorsqu'elle ajouta qu'elle lui faisait confiance, il sourit malgré lui. A la fois inquiet de la vitesse à laquelle elle pourrait succomber à un manipulateur, et flatté qu'elle -ou était-ce rouquine ?- ait vu clair en lui. Du bout des doigts il lui releva lentement le menton et plongea son regard noir dans le sien.

Tu n'as pas tort. Je t'ai dit. Tu ne crains rien de moi.

L'intensité du regard appuyait chaque mot, et la voix rauque avait perdu de sa rudesse. Jusqu'à ce qu'il la lâche, détourne les yeux et grommelle, comme s'il venait de se souvenir qu'il était un soldat, un dur, un mec un vrai, morbleu.

Oui, tiens ta langue, surtout ici. La Rouquine t'apprendra.

Il faillit ajouter "mais pas avec moi", seulement c'eût été lui donner permission de recommencer à décortiquer ce qu'il avait dans le crâne, et à le lui dire, en plus ! Ca, il ne laissait personne le faire, pas même une belle enfant au regard pur.

Rouquine
[De l'alcôve au comptoir, changement d'humeur]

La Dame Rouge la libère , et elle s'esquive donc bien vite, choisisant un divan un peu reculé comme refuge, le temps de reprendre ses esprits tout en attendant le client. "Mon petit", l'a-t-elle appelée, et Rouquine ne sait si c'est bon ou mauvais signe. La protection d'une maquerelle peut-être une bonne chose, non ? D'un côté, elle est soulagée que la Rouge ait compris qu'elle manquait d'expérience, malgré un ou deux nobles clients trouvés plus par chance que par connnaissance de son métier. D'un autre côté...

Elle relève fièrement le menton. Chance, oui... mais un peu de talent aussi, hein. Il ne faut pas que la Rouge s'imagine qu'elle est un petit oiseau perdu, qui se plaint à la moindre anicroche. Ebranlée par le changement soudain du Vicomte, bien sûr qu'elle l'est. Mais n'a-t-elle pas continué de faire son métier en bonne professionnelle ?

La Dame passe devant elle dans un froissement de jupes avant de sortir du salon. Tirée de sa rêverie, la jeune fille reporte son regard sur le comptoir, ou deux hommes conversent. Elle aperçoit Emilla derrière le bar, dans la pénombre avec... Tiens, le beau brun. Craignant un peu pour la jeune fille, mais surtout mue par la curiosité, il faut bien l'avouer, elle se lève et arrive au comptoir juste à temps pour entendre son nom.


Lui apprendre quoi ? demande-t-elle avec un grand sourire.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--La_dame_rouge


[Entrée, derrière une tenture avec Geoffroi.]

Trop préoccupée pour reagir a l'étrange babillage qui s'échappe des lèves de son jeune Gardien. Bien sûr qu'il acceptera la somme qu'elle le paiera, il est deux fois mieux payé que les filles... Celui qui accepte de veiller sur la maison. La dame le pousse un peu dans l'entrée, à l'abri des regards et des oreilles comme elle a poussé tantôt la blonde dans son bureau. Sans tourner autour du pot, la Dame ne mâche pas ses mots.

Ecoute jeune homme. J'ai une sale besogne pour toi. Mais avant laisse moi te dire que je te donnerai dorénavant 200 pièces par nuit, pour ton travail. Je fais de toi le gardien a temps plein de la Rose.

Ou comment donner des ordres en faisant croire au bellâtre que le choix lui appartient de refuser... D'ailleurs elle ne lui laisse pas l'occasion de répondre de suite, enchainant sur l'intrigue... Les jupons de la Rouge se marient aux braies de Geoffroi, sans gêne ni aucune manière séductrice. La proximité la fait chuchoter, pourtant elle le regarde avec appui en laissant couler ses revendications à ses oreilles. D'une main ferme, elle rabat une tenture derrière eux et reprend.

Le gardien veille , mais pas que. Je ne t'apprend rien si je te dis que tu dois protéger les filles... Donc essuyer leurs offenses. Ici, les catins ont pour certaines la fesses marquée au fer. Trois marques, et elles quittent la maison. C'est ainsi que les règles rentrent.

La main baguée vient triturer le col de Geoffroi.

Là haut, il y a un jeune. Blond, le teint blafard, les cheveux longs et tirés en arrière. Tu as dû le voir descendre avec le garçon au bar il y a quelques instants. Hé bien je veux que tu me le ramène dans l'arrière cour. Ne me demande pas comment, ça c'est ton affaire.


Cette même main qui ne tient pas en place vient se poser sur la joue du jeune homme.

Je prépare le tison, ce soir il a bien mérité de tâter du fer. Il a étranglé ma petite Désirée. Personne ne touche a mes filles si je ne l'ai pas mandé.

C'est ça aussi, un gardien. ça connait les moindres secrets de la maison, et surtout, ça la ferme. L'index ceint de pierres vient se poser sur les lèvres de son jeune gardien.


Tu me le ramène et tu le fais taire. Je m'occupes personnellement du reste.


Elle ne sourit pas, car non elle ne prend pas plaisir a se tromper sur les gens qu'elle engage. Tibère est une erreur. La Rouge déteste commettre des impairs. Haussant un petit sourcil et pour sceller sa requête, la maquerelle ajoute:


Il va de soit que tu auras un supplément sur ta paye du soir.

--Anton_


[ Un savoir-faire Ancestral ]

La cambrure exquise qui ne peut le faire que la désirer encore plus. Laisser ses doigts prendre la forme parfaite d'une telle courbe pour en rejoindre d'autres tout aussi rondes, fermes parfaites. Anton laisse ses mains savouraient chaque dune lisse, sensuelle, provoquante pour exascerber l'excitation chez la jeune femme. Tout autant la sienne qu'il sent parfaitement bien prise en main par les mouvements et caresses de la main féminine sur sa virilité qui n'en peut plus d'être prisionniére et qui la sépare de l'antre convoitée. Plus rien ne compte autour de lui, si ce n'est ce corps offert. A demi-allongés les deux, l'un sur l'autre, malgré leurs présences aux yeux des autres, cette posture avait un avantage des plus réelle. Ils pourraient aisément s'offrir l'un à l'autre sans que rien ne puisse en être dévoilé. Ce qui rendait l'instant encore plus propice à la jouissance, l'extase totale mais il ne fallait point tout gâcher soit en lenteur soit en rapidité. Prêts, ils l'étaient. Et encore, surement avait-elle dû se réfreiner un peu. Sa voix suave poursuivit son effet d'hypnose tout autant son regard planté, couvant sans cesse le sien, ne le lachant jamais:

Il existe deux démons, l'un mâle, l'autre femelle. Par simple, hypnose, ils attisent et provoquent le désir sexuel. Par la nuit, ils hantent les rêves de leurs vitimes pour les séduire.

Anton laissa sa main parcourir la rondeur de ses fesses pour la faufiler le long de ses cuisses. S'immicer doucement et venir caresser la main féminine pour l'inciter à continuer sur sa virilité. Puis doucement, ses doigts prennent un autre chemin vers l'antre secréte qu'il sent déjà chaude, si chaude. Se fraye un chemin entre la dentelle et la soie. Passe au dessous, les retire doucement pour découvrir le fruit défendu, tant espérer. Caresse, frôle encore plus ses lévres qui servent de paravent à l'entrée si secréte. Il choisit cet instant précis. Propice aux émois et au réveil soudain de la bête qui sommeille en soi et qui se réveille d'un coup sans pouvoir la retenir, pour lui raconter d'une voix suave:

Ces deux créatures démoniaques tirent leur énergie jusqu'à l'épuisement ou la mort.

Son bassin ondule, chaloupe avec frénétie contre le sien. Un mouvement des plus parfait. Ils s'unissent l'un et l'autre. Osmose parfaite. Chacune de leurs courbes semblent être faites pour se fondre l'une à l'autre et ne faire plus qu'un. Sa main effeuille ses lévres. Mouvements incessants de va et vient marqués par la présence de ses doigts frébriles à la recherche du Passage secret pour découvrir le bouton sacré. Ils s'immicent, s'empreignent de la forme, fouille pour mieux se laisser emporter et glisser en elle. Tout son corps se cambre sous tant de plaisirs recherchés d'un coup. Ses lévres se perdant sous une respiration haletante, gémissante. La quête des fruits offerts tel que ses seins qu'il se délecte de savourer en bouche et de faire frémir et durcir de sa langue. Parcimonie et frénétie. Alterne les deux mouvements pour sentir les pointes se dresser, durcir.
Regard transparent hynoptique sur ses deux belles émeuraudes. Convoité les trésors. Celui de deux bijoux sulfureux. Celui du temple de l'Amour qu'est son corps aux courbes les plus tentatrices. Celui de son antre secréte, trésor enfouit depuis l'Eternité et seulement découvert aux sens de celui ou de celle qui saura déposer en avant des trésors tout aussi méritoires que excitants. Il la regarde sans lacher son regard. Chaque seconde est ce qui les rapproche le plus de la fusion exquiser de leurs corps, de se posséder.

Anton est à l'apogée. Il lui fait comprendre juste par son souffle qui ne ressemble plus qu'à des gémissements sourds presque des râles audibles uniquement au creux de son oreille. Quelques mots à peine soufflés:


Viens...
--Esteline_de_montmorency



[ Abandon ne veut pas dire pardon. ]


Je vous rend votre liberté. Enfin, si vous voulez bien me déposer sur la terre ferme.

Le regard de la belle luisait. Amusée, émoustillée, Esteline maintenue contre le mur de la chambre fut aussitôt plaquée plus brusquement par le beau soldat. Elle l'avait provoqué.
En réponse elle en eut le souffle coupé avant que d'une bouche possessive il s'empare de la sienne dans un baiser fougueux qui lui laissa entendre combien son désir à lui était toujours vivace.
Pendant un instant elle crut qu'il allait la prendre là, à la hussarde contre le mur... mais il la reposa, les yeux flamboyant d'un désir contenu, la laissant pantelante, comme pour lui rendre la monnaie de sa pièce.


Revenez me voir.

Le ton était sec , mais plus comme un rappel que comme un ordre.Esteline admira la maîtrise du soldat et frémit au regard pénétrant de l'amant.
Quand la porte se referma sur Jules, la jeune femme un peu interloquée mais amusée, partit brusquement d'un rire de gorge pour ensuite fixer ses yeux de chat sur l'endroit où il se trouvait un instant avant. Tout en souriant elle caressa la pulpe de ses lèvres rêveusement.


Mmmmh... Jules. Quel délicieux amant.

Un petit soupire de contentement s'échappa de sa bouche entrouverte puis elle avança d'un pas décidé vers le miroir, tentant d'amadouer sa tignasse brune qui échappée de tout carcan se plaisait à boucler et onduler où bon lui semble. Esteline finalement laissa retomber ses mains prêtes à dresser sa chevelure rebelle en secouant sa tête simplement, dédaignant aussi les vêtements posés sur la chaise.
Autant il lui plaisait de porter des tenues des plus raffinées, autant elle aimait déambuler le corps nu, trouvant tellement agréable la liberté de mouvement et toutes les sensations que son corps percevait , privé de ce qui l'engonçait.

Elle prit tout son temps en flânant dans la chambre, la découvrant sous un autre angle.
Du bout des doigts elle parcourait les meubles, effleurant là une table, ailleurs des objets décoratifs et utilitaires, un voilage qu'elle laissa glisser lentement sur sa peau pour en sentir la légèreté. Doucement elle prenait simplement possession des lieux, s'appropriant l'espace qui l'entourait pour qu'elle en devienne la pièce maîtresse.
D'une moue dubitative, son regard s'arrêta sur ce que lui avait ramener Jules. Il fallait qu'elle le fasse. Bien que son coeur et sa chair criait vengeance, elle avait compris que son esprit n'obtiendrait le salue que dans l'abandon des poursuites.


Abandon ne veut pas dire pardon...

Dans la plus simple nudité, comme en adéquation avec le sentiment qui l'habitait, la jeune femme prit place sur la chaise pour livrer ses volontés à son ami, le Baron Elvin de Cursac. Elle lissa machinalement le vélin et plongea la pointe de la plume d'oie dans l'encre puis écrivit les pleins et déliés de sa main fine.

Citation:
Cher Ami,

Je n'ose vous dire d'où je vous écrie sans penser que vous seriez bien capable de m'y venir chercher. Pour vous rassurer je vous dirais que c'est un endroit où étonnamment je me suis retrouvée. Je vous conterais cette aventure dés mon retour mais là n'est pas la nouvelle que je viens vous annoncer. Je sais que vous suivrez à la lettre mes désirs sans poser de questions. Poursuivez vos recherches afin de trouver cette fripouille de Aldin mais je vous demande de ne pas l'occire. Il a payé en partie ce qu'il m'a fait subir.
Mes souvenirs s'effaceront mais lui gardera à tout jamais sur son visage la trace de son infamie. Borgne et laid je l'ai rendu, à l'image de son âme. La mienne doit retrouver paix et quiétude. C'est à ce seul prix que je ne me perdrais.
Lorsque vous l'aurez trouvé, remettez lui le pli que je joints à votre missive et laissez le partir loin... très loin.

Mon cher et tendre ami, il me tarde de vous retrouver. Je vous dis à bientôt.

Amitiés,

Esteline



Lentement la duchesse déposa le vélin de côté, laissant sécher l'encre humide avant de prendre fébrilement le deuxième vélin. Cette tâche pour elle était la plus difficile. Ecrire à l'homme qui l'avait violenté et tenté de la tuer. Cet homme qui lui vouait une haine sans bornes et qui avait voulut la posséder de force pour mieux la briser.
La main tremblait, en suspend au dessus du parchemin vierge. Les mots qui lui venaient n'étaient pas ceux qu'elle savait devoir écrire pour se libérer.
Elle reposa vivement la plume pour serrer ses mains tremblantes l'une contre l'autre. Sa haine, son dégoût, sa peine reprenaient le dessus.
Esteline se leva et se servit un godet de liqueur qu'elle avala d'un trait, puis un deuxième.
Un désagréable frisson parcourut son corps. Reposant son verre elle préféra se revêtir de ses dessous fins, chemise et jupon et guida ses pieds nus vers la cheminée dont elle attisa pensivement les braises en y ajoutant deux bûches. Les yeux fermés elle essaya de trouver apaisement en se remémorant les doux et enivrants instants passés avec Jules.
Peut-être qu'elle aurait du le prier de rester. Peut-être que sa présence rassurante l'aurait motivé en lui donnant le courage de continuer ce qu'elle devait accomplir.
Seulement Jules n'était plus là et Esteline ressentit le besoin d'une présence masculine, juste une présence.

La jeune femme se détourna du chaleureux foyer, glissant son regard sur le vélin posé sur la table et se dirigea vers le lit. Sans encore s'allonger sur les draps froissés, témoins de leurs ébats, les mains posées à plat et le corps tendu, elle fixa l'oreiller puis se laissa aller tout contre. en respirant l'odeur musquée de son amant.
Avec un soupir de soulagement, la jeune femme enfouit son visage dans la plume et commença à se détendre, fermant les yeux.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : la cavalerie arrive toujours à temps]

Emilla écoute Jules, la tête inclinée, un peu sur la défensive tout de même face aux différentes émotions qui passent sur son visage quand il lui parle. Oui, elle aussi admire la foi de Rouquine en la nature humaine. Il y a longtemps qu'elle l'a perdue dans la rue. S'être travestie des années lui a fait voir un visage des hommes qu'aucune femme ne voudrait contempler : les rustres dans les bars, avec leur manière de jauger et parler des femmes, de se vanter de leur conquêtes d'un soir et de tout ce qu'ils leur ont fait "subir à ses catins". Emilla ferme les yeux un instant et frissonne. Elle est à la Rose désormais, en sécurité derrière ce comptoir. Jules cependant la rassure sur les dires de Rouquine. Il ne frappe pas les femmes. Avec lui elle est sauve sur ce point au moins.

Soudain, ses doigts effleurent son menton forçant ses jades à se confronter à son regard sans ambages et le pourpre envahit ses joues, la jouvencelle se mordillant la lèvre sous cette voix rauque qui éveille en elle des réactions inconnues. Si finalement, il est diablement dangereux, même s'il lui dit le contraire. Elle a énormément à craindre de lui, et d'elle même aussi. Elle ne sait pas de quoi, mais elle doit se protéger à tout prix. Quand enfin leurs yeux se quittent et qu'il la libère, ses paupières se baissent, ses prunelles se cachent et d'une voix enrouée elle lui répond, malhabile.

Promis, je serai prudente...

La Rouquine soudain apparait comme par enchantement! Le soulagement envahit Emilla. Confusément, en la voyant proche d'eux elle sent qu'elle n'aurait pas du rester ainsi dans l'ombre avec un homme. C'est l'air un peu fautif qu'elle relève son regard vers son amie.

Oh, soeurette, Jules m'expliquait quelques règles de prudence ici. Je crois qu'il faudra que nous parlions après cette nuit, j'ai plein de questions à te poser...

Emilla détourne son regard vers la salle pour cacher l'intensité de son trouble jouant machinalement avec le foulard à sa taille. Cet homme est étrange : elle n'a plus peur qu'il la frappe, mais il la terrifie à sa manière. Elle va avoir décidément bien des questions à poser et pas seulement sur le travail...


--Lady.


[A mi chemin entre tout et rien]

Je ne suis pas tous les hommes .....

Non pour sur ! Et je me demandais pourquoi je commencais à idéaliser cet homme qui, meme s'il paraissait si parfait, n'en était pas moins qu'un homme. Pourtant .... Un étranger .... Se pouvait-il que les dieux de son lointain pays, aimant à dessein perturber la vie des humains, n'aient choisi de placer ce "héros" sur ma route ?

Ou alors, le manque cruel d'attention de mon époux me conduisait à fantasmer plus que de raison. Toujours est-il, que cet homme là avait réussi, rien que par les paroles, à éveiller dans mon esprit le désir, ce désir que j'avais tant cherché pour et par mon corps.

Je sentais sous mes doigts et ma bouche les pulsions de son sang dans ses veines, son propre désir qui grandissait en lui et ce fut avec difficulté que je m'arrachais à mes caresses.

Deux éclats azur se figèrent dans son regard, un sourire tentateur s'envola de mes lèvres pour effleurer les siennes et je glissais derrière lui, entrainant sa chemise déboutonnée avec moi. Je la laissais tomber négligement au sol et sans le regarder, je m'éloignais de quelques pas, dos à lui.

Mon corps découpé sur l'encadrement de la fenetre par la pénombre de la pièce, je relevais d'un geste lent et sensuel mes bras pour détacher négligemment mes cheveux et les laisser couler d'un mouvement fluide sur mes épaules.
Toujours sans le regarder, j'allumais quelques bougies dont la faible lueur changea à nouveau notre apparence et fit bouger nos ombres comme autant de temoins invisibles à nos ébats.

Je réagis alors que je ne savais pas son nom. L'avais-je oublié dans la discussion ? Impossible de m'en souvenir. Je me retournais, offrant sans pudeur ma nudité à son regard et lui sourit
.

Quelle divinité poétesse dois-je invoquer pour retrouver votre nom ? Je vous appellerais volontiers Πειρασμος* car c'est ce que vous m'inspirez.

Je ris doucement. La distance qui se retrouvait entre nous m'avait permise de reprendre le controle de ma pensée, pourtant j'étais tentée de me jeter sur lui et de savoir enfin jusqu'où pouvait me conduire le plaisir. Mais cela aurait surement été décevant, pour l'un comme pour l'autre.

*Tentation
Lucile.
[Dans la rue]

D'humeur joviale qu'elle était la rousse, elle avait fait un beau coup... Son charme, sa grace et sa beauté l'aidait beaucoup pour sa survie et elle n'hésitait pas à s'en servir. Dans chaque bourgade, elle s'arrêtait et demandait charité, prétextant qu'elle s'était fait brigander. Les coeurs en peines (et il y en avait un bon paquet) s'y laissaient toujours prendre. Malgré cela et l'euphorie du voyage, Lucile jugeait qu'elle pouvait gagner son argent d'une plus noble façon... Elle n'était pas idiote, elle aurait surement pu se faire élire maire, avec son charisme en plus... Soldate ? Jamais plus, diplomate, ça l'aurait carrément fait ! Et avocate, le juge l'aurait laisser gagner à coup sur, si c'était un homme.

Tous ses métiers c'était sympa mais... c'était pas ça qui allait la rendre riche, et puis c'était pas le genre de métier palpitant... Elle voulait quelque chose où elle verrait le bonheur directement sur le visage des gens. Elle n'était pas vraiment une sainte... Non, elle faisait beaucoup de coup bas, mais rendre heureux des gens tout simplement ne pouvait que faire plaisir. Elle se baladait dans les ruelles d'une de ses villes de voyage. C'était la fin de la nuit, elle sortait de chez un de ses amants. Celui ci l'avait délaissé un peu trop rapidement à son gout... elle ne reviendrait plus. mais la rousse était toujours bien éveillé et elle se languissait, comme à son habitude.

Elle remarqua une femme bien peu vêtue sortir d'un bordel. Rien d'exceptionnel, sauf que ce bordel était celui de la rose noire, l'illustre, le fameux, le bordel en vogue à ce moment là. Elle s'arrêta quelques instants devant la porte, dans ses habits soyeux, ceux qu'on lui avait offert. Elle se posa une question, et si c'était cela ? Peut être... elle y réfléchirait, mais en attendant la porte était close, elle reviendrait le lendemain.
--Liebault


[Bar]

La bouche s’ouvre sur un O de surprise, muet, lorsque la main s’égare sur lui, voire se repose sur son fessier. Un coup d’œil est jeté alentours, et personne ne semble avoir remarqué le geste, du moins l’espère-t-il. La petite serveuse est en conciliabule un peu plus loin avec un homme et une travailleuse de l’établissement. Ouf.
Il n’a pas l’habitude qu’on le touche. Il ne touche pas sa propre femme en public, ni même devant les serviteurs. Alors ici, être touché par un parfait inconnu ça le… bouleverse. Ainsi son corps plait aux garçons. Ainsi, ce soir, il aura peut être ce qu’il est venu chercher, et il pourra rentrer, au petit jour, se reposer dans les draps frais de son épouse.


Allons dans un endroit plus… tranquille.

Il sourit à son compagnon de soirée, presque timidement. Il voudrait avoir l’air plus sur de lui, il voudrait sincèrement, mais il est déjà au maximum de ses capacités le garçon là. Le regard brun parcourt la salle, rapidement, et une alcôve est repérée, juste là, derrière.
Il ne connait pas les us et coutumes de cet établissement – ni ceux d’aucun autre d’ailleurs – mais il suppose qu’il ne serait pas malséant d’emporter la bouteille et d’aller s’installer dans un endroit à l’abri des regards.

Il saisit donc délicatement la bouteille par le goulot, vidant son verre avant de le coincer entre ses doigts, et de sa main libre il saisit celle du jeune homme, l’entrainant vers le coin qu’il a repéré. Ainsi, ils seront écartés du reste de la faune locale, du moins l’espère-t-il lorsqu’il s’assoit dans une confortable banquette.
La bouteille et le verre sont déposés sur une table à proximité, et le tout sans briser le délicat récipient ni renverser de vin, admirez l’adresse pour un type qui n’a jamais fait ça de sa vie !

Et la tâche dorée, comme une invite, grimpe le long du corps qui lui fait face, alors que les doigts se délacent.

__________
Rackam

Le barbu était pas venu depuis un moment dans ce bouge ou l’aristocratie décadente venait s’encanailler …. Le souvenir de Lola de Valence une brune piquante l’avait guidée jusque devant la porte …

Un coup de pommeau sur l’ huis reste sans effet …………… re frappe plus accentuée …
La patience n’est pas le fort du barbu et il tambourine sur la porte cloutée …

Hola manant depuis quand on laisse les clients dehors ? tu ouvre ou j’enfonce la porte ?
Pire qu’une maison bourgeoise, ça se couche avec les poules … et sans jeu de mots facile …
En plus j’ai envie de pisser … quoi de mieux qu’une encoignure ?


Et de se laisser aller a une miction abondante qui arrose la porte rebelle …. En chantant …


Et on lui pèlera le jonc ….. Comme au bailli du Limousin
Qu'on a pendu un bon matin ….. Qu'on a pendu… avec ses tripes!


C’est ce qui va t’arrivé bâtard de portier si tu ouvre pas vite fait ……


[Vous avez un soucis avec la modération? MP! Et mettez vos balises de lieux. Modo Sad]
--Jules.


[Comptoir : quand on parle du loup]

La lèvre mordue, les yeux emplis d'un trouble mêlé de crainte n'avaient pas échappé à Jules, et il se fustiga intérieurement. Ce n'était pas parce qu'il la trouvait trop jeune pour lui qu'elle était immunisée au toucher d'un homme, fut-il bien plus agé qu'elle. Qu'est-ce qui lui avait pris de lui relever ainsi le menton ? Cherchait-il donc à la séduire, pauvre enfant à peine sortie de l'enfer et apprenant à refaire confiance....?

Se sentant monstrueusement égoïste, il se promit de ne plus la toucher ainsi.


Lui apprendre quoi ?

Un sourire éclatant mais des yeux légèrement inquiets l'acceuillirent lorsqu'il leva les yeux. La Rouquine avait-elle vu son geste... ? Les deux jeunes hommes qui conversaient ensemble quittèrent le comptoir, et il jugea qu'il pouvait sans risque se décoller du mur et faie le tour du comptoir, reprenant sa place d'employé aux côtés de la rouquine. Emilla répondait à la jolie rousse avec une gêne qui le fit se sentir encore plus coupable. S'accoudant en prenant bien soin de faire face à la porte au cas ou la Rouge reviendrait, il s'eclaircit la gorge.

Soeurette ? Un sourcil se leva vers Emilla, interrogateur. Pourquoi, si Rouquine était sa soeur, s'était-elle contentée de dire qu'elles étaient "liées"...? La jeunette avait baissé les yeux et jouait avec son foulard. C'est donc à l'ainée qu'il posa la question.


Ah. Vous êtes soeurs...?

Rouquine
[ Comptoir : petits mensonges entre amis]

L'air gêné de sa protégée rassure la Rouquine mieux que n'importe quelle parole. Elle craignait trouver une Emilla terrorisée, elle la trouve troublée, ce qui n'est ni inquiétant ni étonnant, vu l'étalon qui lui tenait le menton à l'instant. Quitte à ce qu'un homme l'approche, autant que ce ne soit pas un client auquel on ne peut pas refuser, et il a l'air de l'avoir apprivoisée...ou presque.

Oh, soeurette, Jules m'expliquait quelques règles de prudence ici. Je crois qu'il faudra que nous parlions après cette nuit, j'ai plein de questions à te poser...

La jeune catin sourit. Autant elle se sent jeune et bête devant la Rouge, autant auprès d'Emille, elle devient celle qui sait, celle qui a de l'expérience... malgré leur écart d'âge minime.

Ne t'inquiète pas, nous parlerons autant que tu voudras à l'heure du coucher, répond-elle avec un sourire, tout en suivant du regard la carrure impressionnante de Jules qui contourne le comptoir pour s'installer à côté d'elle.

Elle se doute qu'Emilla ne peut poser ses questions devant Jules. La plupart des questions portent sûrement sur lui, songe-t-elle avec un sourire attendri pour la jeune fille.


Ah. Vous êtes soeurs...?

L'étonnement dans la voix du beau brun lui fait quitter Emilla des yeux pour le regarder. Trouve-t-il qu'elles ne se ressemblent pas assez ? Qu'à cela ne tienne, il faut à tout prix maintenir le mensonge fait à la Dame Rouge, ne faire confiance à personne...

Demi-soeurs, oui. Emilla est ma cadette de deux ans, sourit-elle le plus naturellement du monde.

Un léger silence s'installe. Rouquine n'aime pas le silence, du moins pas en cet instant. Il est la porte ouverte aux questions indiscrètes, aux bourdes, à la gêne et à la tension
.

Drôle comme nous nous retrouvons entre nouveaux venus, sourit-elle avant de s'exclamer doucement en posant une main sur l'avant bras d'Emilla... Oh, vous ne devinerez jamais qui était mon premier client ce soir !
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : l'échappée belle]


Emilla détourne un peu plus le regard au mensonge de Rouquine. Elle ne veut pas mentir à Jules mais elles doivent tenir leur histoire pour leur sécurité. Tout ça tourne dans sa tête et elle réalise que vivre ici va lui imposer de changer, d'évoluer pour s'en sortir et ça lui fait un peu peur. Oui, il lui tarde vraiment de pouvoir parler à Rouquine en toute intimité car pour le moment une peur sourde s'insinue en elle. Ne risque t'elle pas de se perdre ici? Est elle vraiment en sécurité?

Mais déjà la Rouquine interrompt ses pensées et Emilla écoute ce qu'elle dit. Elle pourrait rire tellement le saut du coq à l'âne n'était pas si criant mais il lui sort surtout une grosse épingle du pied et permet à chacun de se diriger vers une discussion moins dangereuse et plus amusante.

Je ne peux pas répondre. A rester ici à observer les gens, je crains d'avoir déjà la solution à l'énigme et ça gâcherait le suspens!

Emilla rit d'une voix douce et son regard amusé se pose sur Jules et Rouquine de l'autre coté du comptoir.




Orphelya_valbony
[Prise au piège.]

Il s'était rapidement confié elle, c'était rapide et concis. Ainsi donc, il ne savait pas pourquoi il était là. Pourtant, ce qu'elle savait par dessus tout, c'est qu'il se préoccupait d'autrui. Elle était heureuse d'être en sa compagnie du coup.

"Vous pouvez gouter le plaisir, hors de cet endroit! Vous pouvez être libre..."

Phélya était sincère. Elle n'aimait pas les bordels et les hommes qui passaient de couche en couche, ils étaient souillés. Ce qu'elle ne pourrait pas oublier, c'est qu'après une nuit à coucher -ou pas- il l'oublierait aussi vite qu'une chope de bière descendue.

Il venait de fermer la porte, il la tenait par la taille. Elle laissa échapper un nouveau frisson. Il était doux et gentil avec elle... Il l'avait enfermé, maintenant elle était à lui, ou peut-être l'inverse. Phé n'était pourtant pas prête à coucher avec lui, même si elle était venue pour ça au début.

"Ce que je venais rechercher, c'était de la confiance en moi, et avoir de la confiance envers les hommes.. Mais cet endroit me fait terriblement peur. J'ai l'impression qu'il y a une différence entre nous, vous l'homme de plaisir, moi la simple cliente. J'aimerai passer une éternité avec vous pour que vous compreniez ma vie.."

Elle reprit son souffle et ferma les yeux pour aller dans les bras d'Enzo. Il était si réconfortant, si attendrissant, et généreux. Son coeur penchait vers deux choses. L’emmener avec lui ou passer rien qu'une nuit de pure folie et disparaitre à jamais.
Ses bras entourèrent la taille de son "partenaire" et posa sa tête sur son épaule. Elle voulait tout lui céder pour qu'il la connaisse. Seule la confiance allait lui permettre d'aller au delà des caresses....
Son histoire n'était pas tragique mais avait fait d'elle, une femme fragile.

Rarement elle avait montré ça.
Elle rouvrit les yeux doucement, un petit sourire aux lèvres, puis leva un peu la tête vers lui pour lui poser une question. L'enfermer, c'était une bonne chose.. Mais maintenant il fallait l'occuper.


"Que voulez-vous faire?"
_________________
Cerdanne
[Salon...Comptoir..]

J'ai vendu ce pot au seigneur Flex. Rend-le-lui, il sera déjà assez bien gardé. Je t'ai déjà dit que si tu voulais fumer, c'était à l'étage avec un homme.

Regard à la louve.


Des histoires pour ça... Cerdanne n'est pas une voleuse. Ho et puis..
Que personne ne me dérange…
.

C’est bon ? T’as pigé Belle Brunette ??
Je ne vole rien à personne.


Cerdanne laissa échapper un long, très long soupir et regarda fixement Leah... Pour finir elle se rapprocha et colla ses lèvres contre son oreille…

Par ta faute, voilà que le pot va repartir d’où il vient.
T’es pas trop contrariante toi.
Y a pas un homme dans cette pièce qui tienne debout et qui propose à fumer.
Toi, tu te pointes et tu fous en l’air mes rêves…
Tu m’es redevable ma belle…Tôt ou tard…
Puisque tu le veux le pot…Tiens…et étouffe toi avec…


Cerdanne, d’un mouvement brusque, porta violemment le pot sacré contre la louve et se dégagea du bracelet de ses doigts.

Gaffe hein si tu l’ouvres ….t’es morte…

La Provençale s’écarta et la regarda d’un air narquois…

Tu me lâches, d’accord…

Déjà son regard se portait vers le bar et lorgnait les bouteilles..
Son ventre grondait méchamment et elle grimaça.
La faim…Manquait plus que ça..
Elle se dirigea vers le bar, tentant de masquer sa contrariété et sans plus de cérémonie s’installa près de la rouquine.


Dure nuit hein…. Et en plus j’ai les crocs….

Regard bleu, amical tourné vers la petite serveuse qui l'avait si bien la servir plus tôt dans la soirée…

Tu me sers quelque chose de bien fort ma jolie ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 87, 88, 89, ..., 153, 154, 155   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)