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[RP] Maison close de la rose noire

--.julien.


[Alcôve]

Lié...original, et d'une langoureuse diphtongue. Je sens bien qu'il retient une syllabe. Soit, je l'appellerai Lié, si tel est son désir.
Je me fond dans la masse de ces hommes de plaisir, et déjà mes instincts me disent de le servir.
Et alors que mes lèvres s'avancent sur les siennes, je découvre en ce jouvenceau guère plus vieux que moi une fougue, une passion.
Sa langue est chaude, sucrée. Et le bougre me mort.
Je sens mon existence même s'envoler, je ne suis plus maître de mon corps, de ma bouche qui est toute à sa merci.
Sous son air féminin, c'est une bête assoiffée, et je lui rends son baiser avec ardeur, glissant ma main sous ses chemises, lui caressant les hanches.
Là, dans cette alcôve, au regard de quiconque aurait l'audace de s'approcher, je lui attrape les flancs et alors qu'il me murmure qu'il en veut encore, mes lèvres se posent sur son cou, que je mord, que je lèche, que je suce avant de happer de nouveau sa sensuelle bouche.

Puis je m'éloigne et le regarde.


Lié...

Me rappelant l'effet produit par mon nom murmuré par un amant, je lui en fait offrande. Et mes mains s'activent sur son entre-jambe, délaçant avec dextérité les infâmes braies, barrages à mon plaisir, barrage à son désir.
L'envie se fait pressante, et alors que je sens sous mes doigts son arme acérée, une douleur me transperce. L'excitation à son comble m’endoloris l'intimité, mais le désir est ardent, et je me refuse à le réfréner.
Repousser mes limites, quoi qu'en dise mon foutu corps, je ne serais pas un faible.
Et mes doigts, froids et fins s'égarent un instant dans la chaleur de sa culotte, je me mords les lèvres et lui lèche l'oreille.


J'en veux.
--Liebault


[Alcôve… Dis Maman… Pourquoi je suis pas un garçon ?]

Ou… i…

Oui, prends en, prend moi, jurent les yeux qui s’assombrissent. Prend moi et fait de moi ce que tu veux, bel inconnu, je suis là pour ça, je suis là pour toi.

Oublié, le jeune homme timide. Oubliée, son incapacité à séduire un homme. Oubliée, sa femme dans le lit conjugal.
La morsure dans son cou le transforme, la langue sur la brulure le subjugue. Il en veut encore, oui. Plus. Plus fort, plus vite. Plus violent. Plus tout. Il se cabre et se cambre sous les caresses, il tire lui aussi sur les multiples lacets de ses vêtements, il ne sait les défaire seul mais qu’importe, s’il le faut il les tranchera pour que l’inconnu puisse toucher sa peau plus vite.
Vite. C’est ça qui compte. Vite, avant que la peur ne revienne, vite prend moi, vite aime moi. Vite découvre ma vrai nature. Vite viole mon vice. Vite. Encore.

Et les mains se libèrent, elles se glissent sous la chemise de l’homme, elles tâtent, elles palpent, elles osent comme jamais elles n’ont su le faire. Elles aiment cette peau, cette peau douce, cette peau mâle. Et les doigts fins sillonnent, testent, les doigts sa faufilent, ils explorent, pincent, griffent. Vite. Qu’il est compliqué d’ôter une chemise ! Les doigts fébriles tirent sur des cordons, tordent le tissu, exigent. Ils veulent la peau, ils la veulent pour eux et pour les yeux, la tâche dorée réclame sa part de douceur. Vite.

Prends, prends, encore, prends.

La tâche brille, encore, plus fort. Encore. Encore.

Les ongles grattent d’un peu trop près la peau quand ils s’attaquent aux braies. Ils griffent, ils sont trop pressés, ils cherchent, ils dénouent, ils délacent, ils plongent et fouillent, ils palpitent et fouaillent. Ils veulent. Vite. Vite. Encore.
Et la pupille tachée de s’écarquiller lorsque qu’ils trouvent. Ils cerclent, caressent. Ils effleurent. Ils veulent… Et s’échappent. Vite. Vite. Les mains se plaquent aux hanches pour l’attirer contre lui, il veut sentir son poids, il veut toucher son dos, il veut venir à bout de cette chemise, vite, vite.

Encore.

__________
--Jules.


[du comptoir aux cuisines : diversion et fuite]

Ca peut se faire…oui…

Il retint un soupir de soulagement, et hocha la tête. Mais alors qu'il les croyait sauves, les deux soeurs qu'il avait entreprit de protéger Dieu seul savait pourquoi, la jeune brune regarda Rouquine et lâcha : "L’a l’air d’avoir besoin de soins la petite". Jules ne s'inquiéta pas trop, dès lors qu'elle semblait accepter de le suivre, et de ne pas se préoccuper outremesure de l'état d'Emilla. Si la situation ne recelait pas de danger immédiat, la réaction de la Rouge si les petits drames des "nouveaux" dérangeaient ses clients était, elle, à craindre. Ne pas savoir dans quelle catégorie la placer le mettait mal à l'aise. Heureusement elle ne s'enquit pas plus avant de la situation.

Si votre proposition tient toujours…
Pas la peine de me tenir le bras, je connais le chemin…
Jules si j’ai bien entendu…C’est ça ?


Il hocha la tête, relevant en silence la remarque sur la façon dont il avait aggripé le bras de Rouquine. Observatrice, l'inconnue, et donc potentiellement dangereuse, si elle devait choisir de se servir de ses informations à mauvais escient. Elle savait ou étaient les cuisines, un avantage qu'il ne possédait pas.

Je vous suis. dit-il avant d'ajouter avec mouvement flou vers Emilla et une voix délibérément blasée
La rouquine s'en charge.

La traversée de la pièce lui parut interminable dès lors qu'il repéra les deux formes masculines qui s'etraignaient dans une alcove. Son manque d'expérience ne s'arrêtait pas à la localisation des cuisines, décidément. Il faudrait qu'il s'habitue. En attendant, il se reconcentra sur sa compagne du moment. Elle ne s'était pas présentée.

Comment dois-je vous appeler ?

--Geoffroi



[Dans l'entrée, avec la Rouge et ses bonnes nouvelles]


Aux premiers mots de la Dame il a compris qu'il s'était fait des idées. Roi de la mauvaise foi, il n'a même pas pensé s'excuser mentalement de toutes les fourberies qu'il a imputées à Désirée. Pour lui c'est clair et le sera toujours: la catin est capable de tout le concernant, et il doit se méfier d'elle autant qu'il la désire, c'est-à-dire beaucoup et violemment. Il réussit néanmoins à ne rien laisser paraître de son soulagement mais ne peut réprimer un sourire de victoire quand la Rouge lui annonce qu'elle l'embauche à plein temps!

Elle lui offre, pour des nuits de garde, le double de ce que lui paie le Bedonnant pour les missions les plus importantes et parfois mêmes ingrates. Elle lui offre également un statut non plus de larbin, n'en déplaise à la blonde, mais de protecteur permanent. Un bond de géant dans son objectif d'avancée sociale! Et là, en cet instant, il est prêt à jurer à la Maquerelle fidélité éternelle! Il l'écoute presque religieusement comme on écouterait un grand gourou, zappe les fesses marquées au fer rouge, et plisse les yeux d'intérêt lorsqu'elle lui parle enfin de la mission spéciale qu'elle lui confie en cette nuit.


Un blond. Dans l'arrière-cour. Très bien...

Il ne la remercie pas pour sa promotion, quelque chose le retient inconsciemment de lâcher ces mots. Mais il veut prouver par l'action qu'elle peut compter sur lui et qu'il mérite son argent, quand même. Il se sent une âme de conquistador, un corps de guerrier. Et quand la Rouge détaille le châtiment qu'elle réserve à l'offenseur de Désirée, il se sent pousser des ailes de bourreau, et se prend à souhaiter assister au marquage. Son enthousiasme et sa motivation redoublés pour cause de supplément pécuniaire, il prend silencieusement congé de la Maquerelle et file vers l'étage. Il se souvient vaguement du visage de l'homme, et ouvre sans vergogne toutes les portes des chambres qu'il sait inoccupées, cherchant consciencieusement mais sans trouver aucune trace de cheveu blond.

Il n'ose toquer aux quelques chambres dont les chandelles révèlent l'activité, et encore moins y pénétrer sans prévenir. Il ne peut se résoudre à redescendre faire part de son échec à la Rouge, et se décide à héler une servante qui passait par là. Il lui décrit le Blond dont il ne connaît pas le nom, et lui demande si elle ne l'avait pas vu. Son coeur bondit d'espoir lorsqu'elle lui désigne une chambre éloignée, ajoutant qu'elle avait vu l'homme en question confier une lettre à une autre servante, mais qu'elle avait trop de travail à ce moment-là pour suivre l'affaire. Il hausse un sourcil dubitatif et file vers la mansarde sans même remercier la jeune fille.

Sors de là espèce de sal...

Mais c'est le vide et le silence qui l'accueillent quand il ouvre violemment la porte. Quelques parfums entêtants lui caressent les narines, et il croit reconnaître celui de Désirée et, forcément, une érection immédiate le prend au dépourvu. Soupirant de frustration, il fouille la pièce par acquis de conscience, puis retourne, désabusé, auprès de sa patronne.

Je crois que votre Blond a filé à l'anglaise, M'dame. Nulle trace de lui à l'étage... Que dois-je faire maintenant? Le chercher dans toute la ville?


--La_dame_rouge


[Entrée, plus pour longtemps.]

Parti sans même un mot, une protestation, une objection. Ce petit était efficace! La Rouge leva un regard de satisfaction sur son salon, ses hôtes, ses petites gens... Elle vit dejà Tibère, marqué au fer comme d'autre avant lui et payer pour la fuite de Baudouin, l'arrivée du guet sous peu, les erreurs des débutants, les enfantillages des clients... Essuyer d'un cuisant sévice la frustration de toute une nuit de fatigue et d'exaspération. Oui, Tibère tombait à pic avec son audace et cette outrecuidance... Malvenue chez elle.

Une main sur les hanches, la pose est presque indolente. Mais la maquerelle ne se perd pas en pensées, son esprit fourmille. Quelques instants pensifs, puis au moment ou elle fit quelques pas pour rejoindre l'arrière cour, le bougre réapparait déjà. Rouge déchante, il est seul, et l'air penaud sur son visage ne présage rien de bien palpitant. Contrit, il contrarie ses plans. Envolé l'oiseau... Rouge persiffle entre ses lèvres carmines et peste discrètement, menus poings serrés.


...Le faquin...

Chassant de son éternelle main maitresse l'idée de faire quitter son jeune gardien le lupanar avant la sortie du dernier client, la Dame murmure:

Laisse, il reviendra bien assez tôt. Ils reviennent tous...

Sa canine rieuse a trop vite disparue, elle qui voyait déjà Geoffroi à l'autre bout du tison. D'ailleurs en parlant d'incandescence ... Elle lui pinça les braies doucement en tournant les talons.

Et prend garde. ça rend sourd.

Un soupir et elle avait déjà entamé la traversée des tentures, d'où s'échappaient pour certaines les sons du plaisir brulant.

Rouquine
[Comptoir : tête à tête tant attendu]

La rouquine assiste, nerveuse, au petit jeu qui se joue sous ses yeux. Le beau brun est intervenu, grâce à Dieu, et emmène l'inconnue qui visiblement a remarqué l'état d'Emilla.

Aussitôt qu'ils sont hors de portée de voix, elle se penche au dessus du comptoir et lui attrape la main, les yeux inquiets.


Comment te sens-tu ? chuchote-t-elle. La nuit est bientôt finie, tu vas pouvoir tenir ?

Elle jette un regard au foulard qui ceint la taille de sa cadette, déglutit.

Dieu bénisse Jules de t'avoir aidée... alors, ces questions...?
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : instants de faiblesse]

Enfin seule avec Rouquine, Emilla se laisse aller à la douleur qu'elle contient depuis trop longtemps. Son visage déjà diaphane devient opalescent et ses lèvres blanchissent. Prenant son verre d'alcool fort, elle le vide d'un coup pour se redonner des couleurs, et regarde Rouquine, osant laisser ses traits se marquer par sa douleur.

Il faut que je tienne, c'est juste de plus en plus douloureux de rester ainsi debout et de soulever les bouteilles. La plaie aux côtes s'est visiblement rouverte et je ne sais pas ce que j'aurais fait sans Jules. Il m'a alertée et aidée à arrêter le saignement, et m'a fixé le foulard pour dissimuler l'auréole de sang. Il est...

Baste, je ne sais comment dire. Je n'avais jamais croisé homme si étrange. Il prend soin de moi, et je me sens en sécurité avec lui. Je voudrais me précipiter dans ses bras pour me protéger de la terre entière.

Mais en même temps, je ressens comme un noeud au creux du ventre et l'impression impérieuse que je dois me protéger de lui, qu'il est un danger pour moi pire que les hommes d'ordinaire. Il me rend faible et fragile et... quand il me touche j'ai l'impression qu'il me possède. Et que j'en ai envie...


Je sais que ce que je raconte est complètement idiot et irrationnel mais je ne sais pas comment le dire mieux. c'est tout ça sans être vraiment ça... Oh, Rouquine, je suis totalement perdue...



--.julien.


[Alcôve]

Il me fait mal. Pas une déchirure, pas une perte de virginité, non, un mal qui se teint moins de plaisir. Il me griffe, mais faute de me porter toute jouissance, il me donne envie de lui rendre cette souffrance.
Il m'attire à lui, me touche.

Sentir son envie de me posséder m'excite, et en un instant, je suis presque sur ses genoux. Ses braies détacher, j'en écarte l'encolure et laisse apparaître sa virilité. Tant de puissance entre les jambes d'un être qui semble si frêle, précieux, presque asexué.
Je pousse un gémissement d'émerveillement, et attrapant de nouveau sa bouche, mes mains glissent le long de son membre, le caressant, le découvrant à peine.
Je joue, je m'amuse, et pris d'une féroce pulsion, mes bras l'enserrent et dans son dos, de toutes mes forces, je tente de lui arracher son pourpoint.
Mes forces sont faibles, et je lui offre un sourire devant mon incapacité à lui arracher ses vêtements en un mouvement.
Me ravisant, je lui détache, simplement, avant de soulever chemise et chainse.
Je sens sa peau, sa peau brûlante, et suant sous tant d'habits.

Je le veux nu, entièrement. Je veux son corps, peu importe l'endroit, je ne veux pas de demi mesure.
Ma langue s'égare sur un tétin, alors que mes bras tiennent encore ses couches de tissu. Une morsure sur son torse, et mon organe lèche ses lèvres.
Me cambrant, rampant, animal, mon visage descend, descend, descend jusqu'à sa verge tendue.

J'y dépose ma langue, mon envieuse langue, et entame un mouvement teinté de gémissements sourds.
C'est grand, c'est dur, et c'est humide.
Je réponds à ses encouragements, à ses désirs, et il est chaud.

Enfin je me redresse et lui prend les mains, je les pose sur mon propre membre.


Vas-y, je suis à toi.
--Liebault



[Alcôve… [Tu t’entêtes à te foutre de tout…]



Oh !

Une exclamation presque enfantine encore alors qu’il sent que les mains de son partenaire s’enhardissent, le trouvent et l’enserrent, et il grandit entre elles, il se sent fort, il se sent puissant comme il ne l’a jamais été, il est dur, il est viril, il est mâle. Et la fougue du baiser le dit, il prend autant qu’il donne de souffle à l’homme, il le veut, il veut que les mains continuent, il veut sa peau, et il parvient à ôter sa chemise, et il le regarde, il l’embrasse encore dans l’étreinte farouche qui veut le libérer de son pourpoint, il prend son mal en patience quand l’autre le délace finalement, il patiente oui, et il tremble tant son désir est fort quand la bouche caresse son torse. Il lève chemise et chainse par-dessus sa tête, il les jette sur le pourpoint, et, et…

Un hoquet de surprise lui échappe quand la bouche se referme sur son membre. Il s’attendait à tout sauf à cela. A tout sauf à ce déferlement d’émotions. Il tremble encore, fort, totalement soumis aux caresses qu’il subit, trop, c’est trop, il se mord la lèvre, il ne peut pas faire ça, il ne faut pas faire ça, c’est sale, c’est répugnant, il crispe les poings, ses ongles fins coupent presque ses paumes tant il serre, et enfin le supplice s’arrête, juste à temps. Une secousse l’agite, quand son partenaire prend la parole.

A lui ? Quelle bonne idée !

Fallait-il… Fallait-il… Perplexe, il entreprit de caresser l’objet entre ses mains, pour se donner une contenance, pour se donner du temps. Fallait-il que lui aussi mette sa bouche… là ? Diantre ! Voilà une idée fort peu… ragoutante. Et la main de poursuivre, lentement, ses promenades le long de l’oblong objet, alors que sa consoeur s’égarait sur l’envers des choses, enserrant un galbe.
Allons, il l’a fait et tu as aimé, ce n’est que justice !
Les yeux se ferment et lentement les choses se précisent. Du bout de la langue il en esquisse les contours, en cerne les limites, en trace les frontières. Dieu que c’est dégoutant. Et la bouche s’ouvre, les dents se parent pour ne rien blesser, et la langue à nouveau effleure et caresse. Dégoutant. Dégoutant. Dieu que c’est… délicieux. Délicieux de sentir cette chose vivre et gonfler, et c’est lui, lui qui provoque ça, et que c’est bon, que c’est bon… Il s’enhardit, il savoure, et de ses mains il s’aide. A guider ses mouvements, à effleurer, d’abord. Et à baisser les braies, ensuite, défaire les chausses, le mettre nu, le mettre à nu. Il dégage lentement un pied, puis l’autre, et plus haut, sa bouche ne s’arrête pas, c’est comme si elle avait une vie et des désirs propres, et elle désire être emplie comme elle l’est, elle désire voir sa langue caressée, elle veut, encore, encore.
Les mains viennent pourtant la remplacer, alors qu’il se redresse, lentement.
Le voila debout. Ils font la même taille. Il sourit. Pour la première fois il prend le temps d’observer le visage de l’homme. Il est beau.


Tu es beau.

__________
Rouquine
[Comptoir : Inquiétudes]

Soupir de soulagement quand elles sont enfin seules.
Vite ravalé en entendant le récit des diverses blessures...
La main qui tient celle d'Emilla excerce des pressions à intervalles réguliers à mesure que l'histoire se déroule.
Tout d'abord un sourire attendri, voire amusé, à la découverte qu'Emilla fait du désir, et à sa façon bien particulière de le décrire.


Ce que tu ressens est normal.. Je suis heureuse que tu aies l'occasion de voir que tous les hommes ne sont pas des brutes.

Puis une moue inquiète. Très inquiète..

Mais... s'il n'est pas dangereux pour toi.. La situation pourrait l'être, oui.

Rouquine s'eclaircit la gorge, offre un sourire à Emilla, radoucit sa voix. Elle ne veut pas lui donner l'impression qu'elle lui fait reproche. Elle ne veut pas lui gâcher cette nouvelle vision des hommes, si neuve...

La Dame Rouge n'aime pas que ses employés... se rapprochent trop. Elle me l'a dit tout à l'heure au sujet d'Enzo et de moi, même si elle ne me tient pas responsable.

Grands Dieux, la dernière chose qu'il faut à cette gamine c'est de tomber amoureuse d'un homme de la Rose, d'autant plus attirant qu'il est interdit...

Fais juste attention, chérie. Tu es à l'abri ici. Je ne voudrais pas que tu.. euh... commette une indiscrétion et soit punie. Alors... apprécie, profite, qu'un homme soit si bon à ton égard. Mais ne laisse pas la Rouge te voir... trop près de lui...d'accord ?

Même sans la Rouge et ses règles, s'attacher à un homme à vendre est dangereux. Mais pour l'heure, l'urgence est de protéger le corps d'Emilla. Son coeur... sera une autre paire de manches.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Romeo..


[Enfin la liberté : Devant la Rose Noir]

Romeo, qui avait entendu parler en bien de ce lieu, mythique décida un soir de fuir la surveillance de ses gardes et de s'y rendre pour faire la connaissance, de ces créatures: les femmes qu’il n’eut la chance d'en apercevoir ne serait est ce qu'une dans ses 19 ans d'existence. Son ami lui avait raconté qu'elles avaient souvent de longs cheveux d'une brillance extraordinaire, un parfum incroyable et une douceur qui n'existe pas chez les hommes.
Le jeune garçon avait vécu dans un château enfermé tout sa vie, surveillé par de nombreux gardes, et enfin lors de son voyage ou on le transférait vers un autre château mieux garder des batailles, il put découvrir le monde.
Il en avait assez, de ses cours dans des bibliothèques, et de ses entrainements physiques à longueur de temps. Il voulait enfin vivre, quitte à risquer sa vie.
Le jeune homme regarda la maison et toqua à la porte de celle-ci espérant que quelqu'un lui ouvre rapidement.
Il avait enfilé une longue cape noire puis avait recouvert ses cheveux blonds et son jeune visage dessous.


Bonjour,
Merci de lire un rp avant de poster, afin de savoir à quoi s'en tenir : la porte de la Rose Noire est fermée pour la fin de la nuit.
Votre personnage y sera le bienvenu lorsque la nuit suivante commencera. Et attendant, il va lui falloir patienter
ModoBreiz.

_________
Cerdanne
[Comptoir...]


Comment dois-je vous appeler ?...



M’appeler ?? Pourquoi faire ??..
.

Bon, elle exagère surement à taquiner comme ça, mais faut bien que quelqu’un paye sa soirée gâchée.
Et le brun tombe à pic.
Il la suivrait jusque dans la cave, tant il semble peu à l’aise dans la maison et un instant, Cerdanne hésite.
Le perdre dans les caves ou pas...…

Mais elle a faim et lorsqu’elle le regarde, elle lui trouve un air, un air…
La provençale stoppe net ses pas, alors que des soupirs s’échappent nettement d’une alcôve voisine.
Elle prend le temps de bien le regarder et finit par sourire…
Un air gentil...Voilà. Ça craint ça…Un air gentil dans un bordel…
L’a pas l’air à l’aise d’entendre soupirer deux hommes…

Le sourire s’élargit et elle lui prend familièrement le bras...Ou alors, ou alors…il croit qu’elle est une cliente…

[Cuisine…]

D’un geste, elle l’entraine loin des murmures et s’appuie négligemment contre lui.

Cerdanne, beau brun, on m’appelle Cerdanne…
Allons voir ce qu’il reste de bon à grignoter dans les cuisines de la Rose .
La dernière fois que je m’y suis rendue, y avait de quoi se faire un bon gueuleton…

Comme ça tu travailles ici.
Rassure toi je ne suis pas cliente…
Mais je ne cracherais pas sur un coin de paillasse.
Je pensais trouver refuge dans la mansarde, mais elle semble occuper…
Tu aurais ça sous la main toi ?
Je ne ronfle pas et je ne prends pas beaucoup de place…
Je peux même t’aider à soigner ta brunette …
Tu sais…La jeunette qui sert au comptoir, la toute pâlotte.


Tout en parlant sans discontinuer, la brune affamée, ouvre les placards, ranime le feu et farfouille dans tous les recoins de la pièce.

Bon ! …tu as faim, ou très faim ???
_________________
--Jules.


[Cuisines : observation.]

M’appeler ?? Pourquoi faire ??.

Jules soupira intérieurement ; il était tombé sur une taquine, et dont l'humour volait au ras des pâquerettes, pour ne rien arranger. Si par malheur elle était cliente et se révélait une de ces femmes qui choisissent l'humour pour séduire, il allait devoir feindre de la trouver amusante, songea-t-il, la mine encore plus sombre qu'avant. Elle avait remarqué son malaise devant le couple déviant, et semblait s'en amuser. Il lui jeta un regard d'avertissement, mais la laissa lui prendre le bras.

[Cuisines]

Cerdanne, beau brun, on m’appelle Cerdanne…
Comme ça tu travailles ici.
Rassure toi je ne suis pas cliente…


Jules s'adossa au mur. "Rassures-toi?" Il était déçu au contraire. Si elle n'était pas cliente il n'avait pas d'intérêt à être là.

Mais je ne cracherais pas sur un coin de paillasse.
Je pensais trouver refuge dans la mansarde, mais elle semble occuper…
Tu aurais ça sous la main toi ? Je ne ronfle pas et je ne prends pas beaucoup de place…


Jule n'offrit pas sa paillasse, d'abord parce qu'il ne savait pas ou il dormirait lui même, ensuite parcequ'elle lui déplaisait, cette fille trop familière qui se mêlait d'appeler Emilla "sa" brunette, et dont les yeux semblaient se moquer de lui à tout instant. Et puis il n'avait pas compris ce que sa mansarde semblait occuper, ni pourquoi elle cherchait une paillasse. Ici une femme était cliente, putain ou servante.

Bon ! …tu as faim ou très faim ???

Il avait pas faim du tout. Il voulait savoir qui elle était. Aussi ne répondit-il pas à sa question et posa la sienne d'une voix tranquille.

T'es pas catin ou tu chercherais pas où dormir... T'es quoi ici ?

Cerdanne
[Cuisines]

T’es quoi…

T’aurais dit t’es qui…Ça aurait surement changé la donne…

Sa voix n’était qu’un filet ténu.
Le regard bleu était devenu terne et vide.
Le Brun, la toisait sérieux, limite dédaigneux.
Elle n’avait même plus envie de lui parler.
Renvoyé à elle-même par ces simples mots.
T’es quoi ici….
Ici ou ailleurs..Elle ne s’en souvenait plus…
Un bloc de haine encore et toujours. C’était la seule chose dont elle était sure.
Une mère sans enfant aussi.
Une presque droguée qui allait d’un jour à une nuit, d’un autre jour à une autre nuit par le miracle d’une pipe d’opium..ou des bastons.
En dehors...Ou qu’elle aille. Ou trop en dedans…
Enfin jamais au bon endroit au bon moment.

Le bleu des pupilles se ranima un peu.
Le temps d’observer un peu encore l’homme qui lui faisait face. L’habitude lui disait de faire face, la lassitude gagnait du terrain.
Une terrible envie de déposer les armes.
Un soir, juste un putain de soir, baisser la garde.

Le regard se durcit.
Sa voix sourde lâcha dans un souffle.


Cela n’a aucune espèce d’importance…Je ne te retiens pas…
_________________
--Emilla_kair_d_ancle


[Comptoir : confidences et confusion]


Emilla écoute les mots de la rouquine mais elle n'en comprend pas le sens. De quoi veut elle donc parler?

Pourquoi se rapprocher serait mal? Il ne faut pas être proche de ses collègues? Jules est .. enfin il a l'air gentil, il me fera pas de mal je pense.

Puis en écoutant la suite, son visage devient écarlate. La Rouquine parle elle vraiment de faire ce que les gens font en haut ou dans les alcoves, voire dans le salon. Emilla pose son regard sur Marigold et son client avant de fuir la scène des yeux, affolée.

Oh!!! Mais, mais, mais... Pourquoi je me rapprocherais comme ça de Jules??? D'abord je n'ai pas les sous pour ça et puis... et puis je suis pas... enfin... j'ai jamais.. oh et zut, je trouve pas mes mots!!! en tous les cas, je vois pas pourquoi la Dame devrait s'inquiéter, j'ai pas les moyens et je suis sure que jules ne voit en moi qu'une gamine et puis... oh, et puis rien...

Et de baisser le bout du nez vers ses mains et chercher désespérément un autre sujet de conversation pour ne plus parler de Jules, évoquer Jules, penser à Jules.


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