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[RP] Maison close de la rose noire

--Achim_al_quasim
[Du salon à la chambre n°… une libre quoi. ]




L’attention une seconde détournée vers l’entrée où les gens semblent se presser pour entrer et même en sortir en courant, il revient à la blonde un sourcil haussé sur son regard railleur alors qu’elle le tance. Qu’elle gémisse… il n’en doute pas. Mais il ne répond pas, la laissant dans l’expectative. Qu’elle envisage le pire même.

Son sourire se fige lorsqu’elle commence à le toucher, comme une maîtresse le ferait, avant même qu’ils n’aient quitté le salon. L’audace de la fille fait remonter encore d’un cran l’envie de la prendre là sans ménagement. Un léger grognement accompagne la main à sa ceinture ; main qu’il saisit fermement pour entrainer la blonde vers l’escalier, mâchoires serrées en s’efforçant de ne pas marcher trop rapidement, ne pas paraître trop empressé.

Dire qu’il serait capable de la posséder contre la première porte venue serait un doux euphémisme. Il en a oublié celle qu’il cherchait pour le coup.


Tu te comportes pourtant déjà comme l’une d’entre elles…

C’est sifflé entre les dents, alors qu’il monte l’escalier à pas lents, cherchant des yeux une chambre libre où s’engouffrer avec sa prise. Il n’est pas homme à songer à sa génitrice au moment de passer à l’action.

Là.
Celle-ci avait l’air désertée et les draps à l’examen semblent propres. Peu lui chaut d’ailleurs il ne songe même pas à s’y poser. La porte est refermée, et il se débarrasse d’un geste lent de sa robe qu’il dépose sur la table non loin de l’entrée. Il avise la décoration cosy, les tapisseries aux scènes sans équivoque, et surtout le fauteuil dans lequel il va s’avachir, bras sur les accoudoirs dans une pose nonchalante, attardant son regard sur la chevelure blonde.


Il était convenu que tu danses…

A voir comment elle s’y prend maintenant. Le reste dépendrait de la satisfaction qu’il aurait des premiers instants. Posé là comme un pacha, chemise débraillée par la donzelle par dessus son saroual.
Elisabeth_stilton
[En Bas quoi ...]

Rien sur son visage, tout dans les yeux ... de la surprise ... de la colère ... des questions aussi ...
Enguerrand l'a séduite mais il n'était pas là pour le faire pour un salaire, elle lui plaisait donc vraiment. Vu qu'elle allait le revoir, elle savait comment se venger du jeune homme. Il ne connaissait pas blondinette en colère. Mais pour le moment elle avait d'autres chats à fouetter et surtout un marché à conclure et un homme à obtenir pour la nuit.


Bien il s'était présenté comme de la maison, c'est pour cela que je l'ai suivit. Trouvez moi de quoi me satisfaire pour la nuit et vous aurez votre part. Je suis exigeante, j'aime les hommes aux bonnes manières mais pas des minets non plus. Vous voyez. Je vais donc attendre votre merveille et la patronne.


Elisabeth s'installa au comptoir et réfléchit à sa vengeance.
--Kufo
[A l'entrée]

Il se laisse fouiller... De toute façon l'a plus d'arme sur lui désormais. Par contre des produits illicites sont monnaies courantes chez lui. M'enfin n'a pas à l'utiliser ce soir. Le blond s'apprêtait à entrer quand le portier l'arrête et lui propose de garder son manteau. Réflexion rien qu'un quart de seconde, après tout, tout ce qui entrait ici ne devait pas sortir. Il lui confia son manteau, dévoilant la jeune cicatrice au cou au vent et aux yeux de tous et entra dans l'antre du plaisir.

Arrivé dans le salon, le blond observe un peu le monde. Beaucoup de monde, et le nombre de professionnelles de la nuit n'étant pas infini, il ne tarda pas à s'installer dans un des rares fauteuils encore libre, près du bar, et attendit qu'on l'aborde. Il voit le portier s'approcher d'une jeune femme que le brigand n'avait pas remarqué auparavant. Qu'importe, lui, le blond, ce qu'il veut, c'est monter à cet escalier accompagné.
--Lady.


J'étais là déjà depuis une bonne partie de la soirée, la nuit s'installait et j'espérais trouver la perle rare pour ma première expérience en un tel lieu. La toute jeune dame, qui semblait de noble avenance, avait perdu son cavalier et s'était accoudée au comptoir. Je m'approchais d'elle et lui souris.

Bonsoir, je suis Lady. On dirait que vous n'avez eu guère de chance avec votre conquete....

Je lui montrais du menton un jeune homme qui venait de s'installer dans un fauteuil et qui, lui non plus, ne semblait pas vouloir prendre les devants.

Regardez celui là .... Il a tout d'un mauvais garcon ..... Peut etre qu'à nous deux, on pourrait en tirer quelque chose d'interressant .....

Je fis un clin d'oeil à la jeune fille, à travers mon loup et levais mon verre en direction de l'homme blond affalé sur son siège.
--Kufo
[Dans un fauteuil]

Il observait, encore et toujours. Cependant l'était aussi observé, il le sentait, un don qu'il avait surement, il ressentait tous les regards en sa direction. Deux jeunes demoiselles aux comptoir. Pas envie de paraître comme les autres clients, c'était un brigand tout de même, pas un bourgeois inondé par la paperasse et l'or. L'or il en avait, oui, il avait prévu assez, au cas où. Ni une ni deux, il se leva, se dirigea vers les deux créatures du comptoir, et les aborda :

- Eh bien mes damoiselles... Vous n'avez pas encore trouvé acheteur pour cette nuitée ?

Il saisit le verre de la première, descendit le verre d'un trait, le reposa sur le comptoir, et continua :

- Je crois bien que ce moment est révolu désormais...

Il se recula d'un pas, observa la marchandise...
--Lady.


Il se déplaca et vint bomber le torse devant nous. Je ne m'étais pas trompée sur son compte, il n'avait rien de distingué et sa facon de s'emparer du verre puis de le vider finit de me convaincre de la chute infini que l'on peut faire à cotoyer ce genre d'individu. Excitant ...........

Je regardais la jeune fille et me demandais qu'elle serait sa réaction. Vu son allure bien mise, elle devait etre une occasionnelle comme moi. Je réajustais mon masque sur mes yeux et m'adressais au client d'une voix aguicheuse
.

Messire vous voila bien présomptueux. Avez vous au moins de quoi vous offrir une de nous, voire les deux ?

Je fis un clin d'oeil en souriant gaiement à ma voisine mais elle semblait vouloir rester boudeuse pour la nuit.
--Marigold.
[Entre le salon et l'étage...direction chambre 5. Ma chambre...]

Alors qu'elle l'avait embrassé avec tiédeur, ou plutôt prudence, il la dévora. L'emprisonnant de ses bras un court instant pour la faire sienne, comme pour sceller le contrat d'une nuit qui s'annonçait prometteuse. Elle ne lui avait pas demandé d'ailleurs s'il envisageait de rester jusqu'au petit jour ou s'il n'était là que pour quelques dizaines de minutes tout au plus. Mais Marie n'avait pas l'âme commerçante , elle avait l'âme tendre, et donc c'était la Dame qui gérait ses comptes et ses nuits. Elle lui vouait une confiance aveugle que rien ne pouvait ébranler.

Le bel italien la désirait. Elle le voyait dans le feu de ses yeux et dans la caresse de ses mains avec lesquelles il parcourut son échine. Il répondit alors dans un murmure à son invitation, juste après avoir vidé son verre comme pour se donner du courage. Pourtant , il ne tremblait pas, aucune fébrilité ne se lisait dans ses yeux couleur d'onyx. Il serait l'ange de la nuit guidé par la lumière au travers des méandres de l'amour.


- Il faudrait être sot, ou aveugle, pour ne pas suivre une lumière telle que toi...conduis-moi Luce, et éclaire donc cette nuit noire...

Alors qu'elle allait se lever une main lui frôla l'épaule. Une main puissante et rugueuse qui semblait dire : vas sans crainte ma mignonne je suis là, je veille sur toi comme je l'ai toujours fait et comme je le ferai toujours. Cette main qui en une fraction de secondes balaya toutes les appréhensions que l'épisode de la veille avait semé en elle. Un simple frôlement qui lui promettait une nuit paisible par-delà les combats et les ébats au milieu de ses draps satinés.
Elle sourit alors tournant légèrement la tête vers Baudoin qu'elle craignait pour ses colères mémorables mais dont elle savait aussi qu'il était son assurance vie, lui adressant un baiser de bout des lèvres qui voleta jusqu'à lui.

Puis toujours souriante, elle revint à son Amore et entremêla ses doigts aux siens. Elle se leva et l'attira à elle, le caressant de son regard rieur, et l'entrainant presque en sautillant vers l'étage. Elle n'avait pas encore la démarche chaloupée de ses collègues,et s'en moquait royalement. Elle aimait rire et prendre du plaisir sans se prendre au sérieux. Elle était encore l'enfant qu'elle n'avait jamais eu le droit d'être, elle était ingénue et généreuse. Et chacune de ses nuits lui permettaient de révéler des trésors d'inventivité et de spontanéité.


____________
Elisabeth_stilton
Bonsoir, Eli ... heu ... Magareth ...

Pas beau de donner le nom de sa grand mère mais bon seul le cerbère et bientôt la dame Rouge connaitrait aussi le sien.

Non ma conquête s'est envolée.


Elle regarda la femme qui se cachait et d'un air complice.

Alors on ose pas se montrer, faut pas avoir honte hein. Je serais muette comme une tombe.

Je vous le laisse, j'ai à m'entretenir avec la Dame Rouge. Je ne voudrais pas être occupée à ce moment là.

Elle allait laisser la femme quand un blond, décidément c'était la mode ce soir arriva, descendit son verre et la prise pour une catin. Le sang de la blonde ne fit qu'un tour. Elle le toisa.


Dites donc vous je suis une cliente pas une "fille" qui cherche un client.
--Sucre
Sucre commençait à avoir une soudaine envie de marcher, il se leva donc rencontrant deux beautés tout de suite interceptées par un blond. Il tenta de ne rien laisser apparaître en passant mais son sang bouillait. Il s'appuya légérement sur sa canne à pommeau d'argent, un regard noir jaugeant les catins aux alentours. Et une d'elle attira son regard, quelque chose en elle lui criait qu'elle aimait la luxure sans pour autant être catin. Il la regarda longuement avant de se détourner de sa "proie" et d'avaler lentement un verre de vin le dégustant autant qu'il dégustait la délicieuse odeur de luxure qui émanait de ce lieu. Personne ne l'avait vu, c'était un moment idéal pour zieuter ici et là sans craindre de se faire repérer. Il avisa un moment le couloir le ramenant à la sortie se demandant s'il ne devait pas sortir et mieux revenir un autre soir. Il fit tourner le pommeau de sa canne entre ses mains puissantes et étrangement graciles. Ayant soudain trop chaud, il ouvrit un ou deux boutons de sa chemise déserrant les lacets qui retenaient prisonnier ses poignets afin de laisser le vent s'y engouffrer avec volupté.

Qui vaudrait de lui à présent? Lui, à l'image d'un noble bien habillé mais qui n'en était peut-être pas un... Un sourire naquit à la commissure de ses lèvres. C'était un homme de jeux, il aimait jouer avec le destin, un grand ami à lui en passant et bien qu'il se retrouvait parfois dans des situations embarrassantes, il arrivait toujours à se dérober au châtiment. Un moment il en oublia les catins, l'odeur ennivrante du parfum et se revit dans la maison de passe où il avait enseigné son art...
--Desiree


Elle acquiesce au sieur, et ressort un instant, réclamant à une petite servante de quoi manger et boire. En passant, elle effleure du bout des doigts l’épaule de l’homme, puis finit par s’installer dans le profond fauteuil.

Quelques minutes à peine plus tard à peine, ils étaient « livrés ». Le plateau de fruits de saison – en hiver, c’est assez limité, mais heureusement, l’homme à inventé un formidable moyen de conservation : l’eau de vie- fut déposé sur la table entre eux, et la blondinette chassa la servante d’un regard.


Puis-je vous servir quelque chose ?

Elle avait déjà saisit pour elle-même un morceau de poire à l’alcool, du bout des doigts, qu’elle suçotait pensivement.
_____________
--Lady.


Elle sembla hésiter à me donner son nom. Peut-etre se cachait-elle aussi mais sans masque. Je souris à ses mots, non ce n'était pas la honte mais l'envie de préserver ma petite vie dorée qui m'obligeait à garder ce loup sur le visage.

Sa réponse au blondinet me laissa intriguée. Ainsi elle n'était pas ce que je pensais, elle était une simple cliente mais alors pourquoi monter avec un autre client ? Je me posais encore des questions lorsqu'un homme sembla s'approcher de notre groupe puis fit demi-tour.

Hummm ! L'allure beaucoup plus classe que le jeune démon devant nous, pourtant il m'apparaissait tout aussi dangereux, voir plus, sous ses airs de bonne éducation, une allure de chasseur transparaissait immanquablement.

Je me servis un autre verre et attendis. Je n'étais pas comme ces catins qui jetaient leur devolu sur un client, je voulais que ce soit lui qui choissise en faisant montre de ces connaissances en matière de femme.
--Kufo
[Près du comptoir]

Bah dis donc l'avait bu le verre l'avait pas remarquer qu'il avait descendu l'autre aussi ! La première blonde s'adressa à lui :

-Messire vous voila bien présomptueux. Avez vous au moins de quoi vous offrir une de nous, voire les deux ?

- Quelle idée de venir dans un bordel sans argent... Sachez que ma compagnie sera fortement rémunérée...


Et aussitôt l'autre blonde réagit. Il haussa les épaules, voyant que cela voulait dire non. Il s'en remis à la première donc, et continua :

- Ne me posez pas la provenance de l'argent bien sûr.

Il se pencha, des choses pas très bonnes à dire :

- Je suis passionné par les visites improvisées de châteaux...

Etait-ce cette jolie créature qui allait tenir compagnie au brigand cette nuit là ?

La salle était en ébullition, les clients montaient les escaliers un à un, un homme avec une canne s'était levé brutalement, surement des spasmes... La chaleur de cette pièce mettait tout le monde en forme pour une nuit pleine de rebondissements. Même le blond, c'était pour dire !
--Sucre
Sucre avait senti le regard de la jeune femme se glisser sur lui. Effectivement ce n'était pas une catin, elle aurait jeté son dévolu sur lui dès qu'il eut approché. Avisant une bouteille de vin, il la prit et ramena trois chopes dans ses mains coinçant sa canne sous l'aisselle. Une lueur malicieuse éclaira son regard un instant avant de disparaître dans la noirceur de ses yeux. Il posa la bouteille devant eux et s'installa dans un des fauteuils moelleux. Cette femme l'intriguait et même le captivait sans savoir pourquoi d'ailleurs. Il ne réfléchit pas et plongeant son regard dans celui de la beauté.

-Je peux m'asseoir à vos côtés cher ami? Il s'adressait au blond mais bien entendu la question n'en était pas une, puis reportant son attention sur la beauté, il le lui demanda d'une voix de stentor:

-Puis-je vous offrir un verre de vin afin de porter à ébullition vos sens, demoiselle? Si je puis me permettre vous êtes toute en beauté ce soir. Phrase que l'on entend peu dans un bordel mais il aimait déroger aux règles. Un sourire pour la belle avant de reprendre.

-Libertine ou simplement friande de luxure? Il ne perdait jamais son temps en détournant le sens de sa phrase et puis de toute manière elle avait accroché son regard, raison pour laquelle il était là. Mettant la canne entre ses jambes il s'approcha la contemplant sans vergogne. Il laissait librement courrir son regard sur sa personne sans pour autant apparaître grossier. Pour l'instant il gardait le secret sur sa propre personne et c'est ainsi qu'il dit s'appeller "Sucre".
--Isabeault
(Dans une chambre avec lui)




Seule….
Seule avec cet homme qu’elle ne connait pas.
Il vient de refermer la porte .
Quand sa main s’est posée sur la sienne, suspendant son geste, elle a cru un instant qu’il allait la repousser, mais il l’a entrainée dans l’escalier . Elle a senti la tension entre eux. Pendant un instant, elle était presque heureuse de monter avec cet homme si beau, si sur de lui. Il doit savoir s’y prendre avec les femmes, il doit…….

"- Tu te comportes pourtant déjà comme l’une d’entre elles…"

L’insulte, l’a atteint , mieux qu’un coup de fouet, la marquant au plus profond. Il a raison, quelle femme, oserait les gestes qu’elle vient d’accomplir, sur un inconnu, rencontré à l’instant. Seule une catin agit ainsi. Est-elle devenue folle ?

Prise au piège, sans même une dague pour se défendre. Du regard, elle cherche désespérément une arme, tandis qu’il se débarrasse de sa robe et s’affale, nonchalant dans un fauteuil.

Il est là, sa chemise entrouverte, et elle, debout en face de lui, en attente, aux abois. Quelles exigences, quelles pratiques va-t-il lui imposer ? Sera-t-il tendre , violent , indifférent, rapide , ardent ? Que fait un homme en présence d’une fille offerte comme une marchandise dont on dispose à sa guise ? Parviendra t-elle à lui verser la liqueur qui l'endormira ?
Un instant, elle s'imagine, écrasée sous son poids, subissant sa loi. Une douce chaleur envahit son ventre. Peur et désir se mélangent. Prudence et folie se disputent. Gouter sa bouche, une fois, une seule fois...

«- Il était convenu que tu danses… »

- Danser ? sans musiciens ? Humm !

Lentement, elle défait le tressoir qui retient ses cheveux, le pose sur la petite table dans le coin. Elle se baisse et retire ses poulaines, laissant voir ses chevilles fines.
Se redressant, elle le regarde, un léger sourire au coin des lèvres. D’une main, elle dénoue doucement, la longue écharpe de soie claire autour de son cou.
Sans le quitter des yeux, elle commence à chanter. Une tarentelle, comme celle que sa nourrice lui a apprise. Cette danse de séduction, venue du royaume d’Italie.

Elle s’interrompt, et rit en le défiant à nouveau, s’approche plus près de lui, et l’entoure de son foulard, le capture, affrontant son regard sombre.


- Cette danse se pratique à deux, normalement, beau chevalier de l’ombre !

Et tandis qu’elle commence à bouger , elle reprend son chant, tournant autour de lui, le caressant avec l’écharpe, le frôlant.
Ses hanches ondulent au rythme de sa voix, ses pieds tapent le sol . Ses mouvements se font plus sensuels, plus lents . Elle a toujours aimé la danse et à cet instant, elle oublie les complots, les mensonges et tout ce qui fait sa vie d’espionne. Elle n’est plus qu’une femme qui danse pour un homme..... séductrice, féline. Elle joue de son corps, son ventre se dénoue et devient chaleur. Ses épaules et sa taille bougent et ses pas se font légers et rapides.

Ses mains lachent un instant l’écharpe, la laissent reposer autour du cou de l'homme pour délacer son corsage , dévoilant ainsi la peau laiteuse de son décolleté, la naissance de ses seins.

Une catin, soit…… C'est bien ce qu'il est venu chercher, non ?


Ses yeux se posent sur sa peau à lui, que suggère la chemise restée entrouverte et sa voix, alors qu’elle chante se fait plus rauque.
Le toucher encore………..Sa peau…..Encore…….

Elle le contourne, et vient contre son dos, derrière le fauteuil. Caline, elle se penche sur lui, cessant de chanter, de danser. Elle s'enivre de son odeur de mâle. Elle laisse tomber ses cheveux blonds contre sa joue rugueuse d’homme et tandis que ses lèvres l’effleurent, elle reprend l'écharpe, et la resserre autour de son cou, dans un simulacre d’étranglement. La pression du tissu se fait plus forte contre la glotte de son prisonnier.

Et le rire d'Isabeault éclate dans la pièce .


- Une catin ? Moi ? Et toi, quel est ton nom ?

Marcello.
[vers la chambre 5...]

A l'accord qu'il avait donné pour la suivre à l'étage, Marigold répondit en se levant lentement et en lui tendant une main qu'il serra doucement dans la sienne. Alors, les doigts de la belle ne nouérent aux siens, et le soldat ne put s'empêcher de remarquer à quel point cette main blanche et délicate était minuscule et fragile dans la sienne, bien plus habituée à présent à tenir la garde d'une épée que la main d'une dame. Attiré par un léger mouvement de Marigold, Marcello se leva, et jeta un coup d'oeil furtif autour de lui. La nuit était tombée depuis plusieurs heures, et progressivement le salon se vidait, et les chambres se remplissaient. A l'aube, les ruelles de la villes s'animeraient de nouveau, tandis qu'à l'intérieur de la bâtisse au décor feutré et aux moeurs sulfureuses, le calme succéderait à l'agitation. La vie de ce genre d'endroits côtoie rarement celle de l'astre du jour.
A présent Luce serrait ses doigts entre les siens, visiblement pressée de quitter le salon et de gravir les marches qui les méneraient tous deux à cet instant de solitude auquel, il fallait bien qu'il se l'avoue, Marcello commençait lui aussi à aspirer plus que sérieusement. Occupé qu'il était à plonger son regard dans le vert émeraude de celui de la belle, tout juste remarqua-t-il le passage furtif de cette personne, qui parut par le seul fait de sa présence attentive, détendre tout à fait Luce, dont le visage s'illumina encore un peu plus d'un sourire, savant mélange de petite fille un rien aguicheuse, et de femme impatiente d'obtenir autre chose qu'un simple baiser.
Sans se départir de ce sourire, telle une adolescence vivant ses tous premiers émois, Marigold l'entraîna vers les marches, et avec un hochement de tête amusé, Marcello la suivit sans aucune résistance. Infidéle notoire lorsqu'il était marié, il était un habitué de ce genre d'endroits dans son pays natal, mais jamais il n'aurait cru trouver une telle innocence, une telle fraîcheur chez une fille qui utilisait son corps pour gagner sa vie. Cette pensée engendra en lui une foule de sentiments contradictoires. L'attrait de la nouveauté en faisait partie, le désir de combler cette fille autant qu'elle le comblerait lui, et aussi l'idée plus lugubre que lorsque l'aube se léverait, lui seul quitterait ce lieu, parce que contrairement à lui, elle y était enchaînée.
Mais comme tout homme qui côtoie ces lieux, les remords et les cas de conscience du soldat s'effacèrent en un clin d'oeil lorsque Marigold s'arrêta devant la porte 5 du corridor peuplé de sourds murmures autant que de jouissements voluptueux, et où flottait l'odeur de toute sorte de parfum envoûtant. Un demi sourire étira ses lèvres. Sans doute, la nuit du florentin serait blanche.
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