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[RP] Maison close de la rose noire

--Enzo.


[ Mystére et Curiosité ]

Autant il n'aurait pas eu sa curiosité de titiller s'il n'avait eu qu'à faire le messager. et donner en main propre la lettre comme il se doit ou de la faire passer, autant l'attitude, le comportement de la jeune femme l'intriguait. Son êsitation, sa réticense, sa retenue. Un tout. Enzo ne pouvait se mettre en tête qu'il y avait quelque chose de particulier dans cette situation. Et pis bon, si le hasard avait voulu que cela en soit ainsi, peut-être, devait-il donner un petit coup de pouce à celui-ci:

Ce soir ? Revenir ce soir ?

Il posa son regard noir dans ses yeux, surprit de sa réaction intempestive qui fut de dire non de la tête, de lui reprendre de suite la lettre des mains. Il se retrouva avec ses lévres en forme de O sans pouvoir en émettre de son. Comme si on venait tout simplement de lui prendre ce qui lui appartenait et que cela ne lui convenait pas. Il la vit reculer d'un peu. Et ses lévres laissérent échapper un euh...de réaction trés lente devant cette scéne. Comme il s'en voulait d'être sous l'effet de son plaisir arômatisé. On ne pouvait pas dire que cela le rendait plus expressif bien au contraire, un tantinet niais. Mais pour la minute, il fallait aussi attendre que la montée cesse:

Je...

Il haussa un sourcil. Un mot de la jeune femme. Un début d'explication. Non, cela allait rester au stade de sons et de balbutiements. Ils étaient bien partis tous les deux pour la communication. Il chercha un moyen de savoir ce qu'ils allaient faire de cette situation, il fit bouger ses mains devant lui pour lui faire passer le message: oui ou non vous me donnez cette lettre pour que je puisse la remettre ? D'un mouvement vif, elle lui remit, souffla un remerciement dés qu'il eût entre ses mains. Et là, sans rien comprendre, il la vit disparaitre au loin.

Il ne la quitta pas du regard pour autant, la suivit, pencha la tête. Elle venait de s'asseoir sur un banc pas loin. Planté devant la porte entrouverte de la Rose noire en plein milieu de la rue, il fit une moue puis prit le risque d'aller à l'encontre du banc où se tenait la jeune femme. Pour ne pas l'effrayer, il posa un genou à terre devant elle, la fixa de son regard noir intense:


Je ne veux pas vous déranger. Vous êtes sûre que tout va bien ? Ecoutez, si vous le voulez, je vais donner votre lettre de suite à La Dame Rouge ou lui poser sur son bureau si elle est occupée. Ensuite, je vous accompagne dans ses rues pas trés sûres pour une jeune femme seule. Et nous revenons tous les deux ce soir pour l'ouverture, est-ce que cela vous dit ?


Il pencha la tête pour accrocher son regard, un léger sourire sur ses lévres, il ne pouvait ainsi laisser la porte entrouverte trop longtemps, on ne savait jamais ce qui pourrait arriver:


Ne me répondez pas de suite. J'y vais, je remets la lettre et je reviens. Si vous êtes toujours sur ce banc, cela voudra dire que vous acceptez, si vous n'y êtes plus, je présume que cela voudra dire non. Accordez-moi cinq à dix minutes, et je reviens...

[ A l'intérieur de la Rose noire, cuisine: Un retour inattendu...]

Il se releva sur le champs pour revenir vers la porte entrouverte de l'établissement. Il ramassa la cale vite fait. Ferma la porte le locquet derriére son passage. Il fila vers le bureau de La Dame Rouge. Pas là. Il fit irruption dans la cuisine quand il tomba sur les retrouvailles de La Rouquine. Son sang ne fit qu'un tour. Malgré lui, il se figea sur place en espérant que personne ne remarqua rien. Il était sur le point de quémander qui pouvait lui dire où était la patronne puis, il s'abstint pour disparaitre vite fait avant qu'on ne le voit, le remarque et surtout La Rouquine. Plaisir de la voir. Mais il le garderait pour lui et n'en montrerait rien. Regard noir perçant sur elle, léger rictus sur les lévres. Ironique. Déguerpir vite fait.

[ Bureau ]

Personne ne serait surprit de le voir ainsi passer en courant d'air, son habitude. Il rebroussa chemin vers le bureau de La Dame Rouge. Il y entra même si elle n'y était pas. L'apparition de la Rouquine l'avait plus marqué que prévu, et Enzo n'aimait pas se sentir fragilisé et ne rien contrôler. Il passa derriére le bureau pour venir déposer la lettre que la jeune femme lui avait soigneusement remise. Sans prêter attention alors qu'il se tournait pour farfouiller autour de lui à la recherche d'un morceau de parchemin et d'une plume, sa hanche rencontra la table avec une certaine force dans son mouvement. Il laissa échapper un gémissement de douleur. Contrarié, une main sur sa hanche, il grimaça. Non point que cela soit grave mais cet endroit-là avait le don d'être douloureux sur l'instant du coup porté. Il ne pu s'empêcher de s'énerver. Puis d'une main, mouvement vif, il replaça la table contre le mur sans réaliser que l'enveloppe qui s'y tenait en recoin venait de tomber au sol , et finit par glisser bien à l'abris des regards sous un meuble. Il rala un peu, souleva sa chemise pour regarder la trace rougeâtre sur sa hanche:

Bon sang, je vais être marqué d'ici ce soir...laissa-t-il échapper entre ses dents serrées

Il rajouta un mot au côté de la lettre déposée sur le bureau:



Voici cette lettre de la part d'une jeune femme qui souhaitait vous rencontrer, et sera là ce soir, à l'ouverture. Dans tous les cas, je vais en ville. Je serai là à l'ouverture comme il se doit.
Enzo


De toute façon, que la jeune femme soit là encore sur le banc ou pas, il avait décidé qu'il était temps d'aller à l'encontre de la ville. Il soupira en sortant du bureau pour fermer la porte derriére son passage. Son attention se porta sur la cuisine en traversant le salon. Les bruits de voix venaient de s'animer encore plus. Un léger sourire étira ses lévres. Son regard se fit soudain froid, scrute. Une jeune femme l'attendait, du moins, il l'espérait, ne serait-ce que pour l'aider si elle acceptait son aide bien êvidemment.

Il emprunta vite fait l'escalier pour monter à l'étage, alla direct au bout du couloir, ouvrit les fenêtres, jeta un coup d'oeil rapide en bas. Personne. Cela ne serait pas la premiére fois qu'il ferait le mur ainsi et pas la derniére non plus. L'important était de revenir. Il enjamba la fenêtre, s'agrippa au rebord de la fenêtre de ses mains en laissant son corps dans le vide, puis trés vite ses bottes prirent appuie pour entamer la descente. Fissa fissa, il arriva enfin dans la rue. Il épousseta ses habits vite fait.

Huma avec délice cette soudaine impression de liberté dans la rue pour les heures à venir, et fila direction le banc pour savoir si elle était toujours là.


--La_dame_rouge



[Retour aux cuisines]

Elle se retourna pour mieux regarder Désirer décamper, les yeux vagues. Finalement rattrapée par la réalité la Rouge emboîta le pas à la jeune fille et passa le seuil des cuisines. Elle fût un peu surprise de voir une crinière rousse postée près des autres et s'attarda pour le coup, détaillant la revenante. Pas sensée revenir de sitôt la catin du dauphin. Un imperceptible sourire naquit sur ses lèvres à l'évocation de ce détail.


Bonjour Rouquine, que nous vaut le plaisir?


Une tartine fauchée pour se remettre de ses émotions, les tartines ça calme... Les tartes aussi.

_______________
--Lymae
[Sur un banc pas très loin de la Rose]



Je n'étais plus certaine de rien. Assise là le regard sur mes mains qui tremblaient, je m'interrogeais à savoir si je n'avais pas commis la pire bétise de ma vie. Être venue là. Avoir osé. Quand du coin de l'oeil je vis un genou se déposer sur le sol devant moi et une voix m'interroger avec douceur et inquiètude.

Levant la tete je vis l'homme que je venais de quitter avec la lettre qu'il tenait dans une main. J'eus un faible sourire. Retenant un réflexe de lui subtiliser.


Citation:
Ecoutez, si vous le voulez, je vais donner votre lettre de suite à La Dame Rouge ou lui poser sur son bureau si elle est occupée. Ensuite, je vous accompagne dans ses rues pas trés sûres pour une jeune femme seule. Et nous revenons tous les deux ce soir pour l'ouverture, est-ce que cela vous dit ?


J'allais répondre sur le point de faire non de la tete. Mais son regard me retint de parler. Intense. Franc. Et son sourire, pire encore! Que j'écoutai la suite,


Citation:
Ne me répondez pas de suite. J'y vais, je remets la lettre et je reviens. Si vous êtes toujours sur ce banc, cela voudra dire que vous acceptez, si vous n'y êtes plus, je présume que cela voudra dire non. Accordez-moi cinq à dix minutes, et je reviens...


Sa suggestion me pris de court. Je lui fu gré d'un sourire pour le temps qu'il m'offrait en allant porter la lettre pour avoir le choix de ma décision. Si je restais, à son retour je le suivrais pour la soirée. Sinon...

D'accord.... lui répondis-je en lui offrant un véritable sourire tout en le suivant alors du regard pour le voir disparaitre à l'intérieur du batiment avec ma lettre.

Voilà Lymae, les dés sont jetés. me disais-je. Tu en encore le temps de partir et de ne plus jamais revenir. Elle se surprit à l'attendre, craignant même qu'un empechement le retienne. Ce qui ne fut pas le cas lorsqu'elle le vit à nouveau tout sourire.

Cet homme elle devrait s'en méfier. Elle le sentait. Non pas parce qu'il pouvait lui faire du mal au sens physique. Mais une sensation qui fait que les choses nous semblent différentes. Sans trop savoir pourquoi. Comme cette sensation euphorique qu'elle ressentait sans raison.


Je vous suis... Heu...... et là elle s'arrêta, pour ensuite, éclater de rire. Se moquant d'elle même pour ajouter, Je ne connais pas votre nom, alors voici, je me nomme Lymae et je me laisse guider à votre bras. Accompagnant la fin de sa phrase par un large sourire avec son regard dans le sien.
--Leah


[Cuisines]


L'arrivée de la rousse au physique avantageux tira Léah de ses pensées. Plongée dans l'histoire au cœur de la quelle se trouvait Baudouin, elle tentait d'en démêler les fils de ses doigts fins, mais plus habiles à manier les courtes lames que les rancunes éternelles. La bonne humeur de celle qui semblait être la grande sœur - bien que la brune aux anneaux ait quelque peu de mal à retrouver dans le visage de l'une les traits de l'autre - aurait presque pu être contagieuse: c'est ce qui força la Jeune Louve à faire un effort pour quitter ses pensées, et répondre elle-même à la question de la rouquine:

-« Léah, pour veiller sur la Rose... »

Sa langue passe sur ses babines, dévoilant deux petites dents en grain de riz, qui ressemblent étrangement à des crocs. Crocs qu'elle plante immédiatement dans une tartine, adressant ce qui se rapproche sans doute le plus d'un sourire à la rousse.

Elle a toujours rêvé d'être rousse...


--Geoffroi




[Chambre, réveil Marie-tal, tout s'emballe. Ou presque.]


L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Même ceux qui travaillent la nuit. Geoffroi connaît l'adage, mais a très vite trouvé le moyen de l'adapter à son irrépressible amour du sommeil matinal. Désormais, pour lui, la fortune appartient aux braves qui savent se reposer le temps qu'il faut. Il voit bien que cette philosophie de vie ne semble pas plaire à tout le monde, à la Rose, mais n'en a cure. Il a besoin de ses grasses matinées à répétition, pour gérer notamment toute la tension inhérente à sa relation avec Désirée. Son embryon de relation, du moins...

Ce matin-là, il a encore rêvé d'elle. Dans quelques minutes, il découvrira qu'il a de nouveau taché ses draps, râlera comme d'habitude, et verra son envie de vengeance suprême augmenter un peu plus. Pour l'instant, il ne fait que passer quelques doigts inconscients et néanmoins nerveux sur ses lèvres, chatouillées par un contact qui aurait dû lui sembler familier, mais auquel il a toujours du mal à s'habituer.

Dans son demi sommeil, il n'entend évidemment que la fin de la phrase. Chaperonner, marché... Désirée. L'association est immédiate, et les yeux s'ouvrent d'un coup pour se poser sur le visage collé au sien. Ses yeux s'acclimatent rapidement. Et si les cheveux sont bien blonds, les traits, eux, le font soupirer discrètement.


Ah, c'est toi...

Dans un élan de tact qui ne lui est pas ordinaire, il tente de cacher sa déception en lâchant un grognement résolument ensommeillé, puis en offrant à Marie un sourire faussement contrit, qui disait quelque chose comme "je suis l'homme qui râle parce que tu l'as réveillé, mais non, je ne suis absolument pas déçu que ce soit toi et pas une autre..."

Il n'est pas amoureux de Marie, Geoffroi. D'ailleurs, il est incapable de l'être de quiconque, focalisé qu'il est sur son seul but vénal. Ou alors il l'est de Désirée, la seule qu'il veut à tout prix, parce qu'elle le dédaigne, parce qu'elle le rabaisse, et qu'il veut lui faire ravaler son arrogance par tous les moyens possibles. En Marie, il a trouvé la proie idéale pour commencer à assouvir son besoin de puissance, et poser la première pierre du harem qu'il pense être l'apanage nécessaire de qui veut posséder le pouvoir.

Elle est gentille, Marie. Fragile aussi. Et il a su trouver les mots et les gestes pour l'accrocher à lui. Parfois un peu trop, mais il a bien compris que son rêve avait un prix, même s'il fallait jouer au chaperon encore, quelques fois... Il lui caresse machinalement les cheveux, et renonce péniblement à la chaleur de son lit. Il s'habille rapidement puis, remarquant le drap humide, le retire brusquement et le jette au sol, en soupirant.


Bon, je passe en cuisine manger un bout. On ira après.


[En cuisine]


Il pénètre dans la pièce comme on envahit un champ de bataille, et balaie les présentes du regard. Notant successivement la présence de Désirée et de la Rouge, il retient tant bien que mal son élan premier et bougonne.

On ne peut jamais dormir tout son soûl dans cette baraque...

Sans prendre place autour de la table, il se coupe un morceau de pain, observant tour à tour les membres de l'assemblée. Puis lance innocemment, jetant un regard discret à l'objet de son désir.

Je vais accompagner Marie un petit moment au marché. Y en a qui veulent se joindre à nous, tant qu'on y est?



Rouquine
[Cuisines]

-« Léah, pour veiller sur la Rose... »

La rouquine arque les deux sourcils, surprise un instant qu'une femme veille sur d'autres, mais moins que si la jeune brune avait eté l'une des leurs. Pas par son physique, non, car tous les goûts sont dans la nature, mais par sa façon de se tenir, ses gestes, ses yeux.

Moi on m'appelle tout bêtement "rouquine", sourit-elle en retour. Eh bien, ravie de savoir qu'on sera bien protégées.

Elle repense un instant aux yeux jaunes du vicomte, pleins de haine. Plutôt agréable de se dire que la prochaine fois elle n'aura peut-être pas besoin de chance pour éviter les coups. L'arrivée de la Dame Rouge lui fait quitter la brunette des yeux, et se lever en signe de respect.

Bonjour Rouquine, que nous vaut le plaisir?

Le sourire de la Rouge semble s'amuser qu'elle soit revenue si tôt, mais la jeune catin n'est pas fille à se vexer pour si peu. Aussi répond-elle simplement la vérité.

Mon client m'a libérée, et j'avais promis à Emilla de revenir. Si vous voulez bien de moi comme loueuse à nouveau, j'aimerais rester quelques mois, ma Dame, ou jusqu'à ce qu'on m'appelle à nouveau au loin...

Un sourire timide nait sur ses lèvres. Prétendre être plus forte qu'elle n'est devant la Rouge est une erreur qu'elle ne fera pas deux fois, aussi ajoute-t-elle après une courte hésitation :

Et puis je me sens bien ici.

Geoffroi entre alors, ne semble même pas la remarquer. Elle n'a passé qu'un mois à la Rose, après tout. Peut être ne se souvient-il même pas d'elle. Elle lui adresse un sourire poli, puis revient à la Dame Rouge.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Enzo.


[ A quelques pas de la Rose Noire ]

Il sourit encore plus quand il vit qu'elle était là, qu'elle l'attendait. Il vint vers elle, la laisse prendre les devants:

Je vous suis... Heu......

Spn éclat de rire fut le bienvenu. Cela lui fit du bien de l'entendre, de la sentir plus à l'aise avec lui:

Je ne connais pas votre nom, alors voici, je me nomme Lymae et je me laisse guider à votre bras...

Il lui tendit son bras, un sourire qui pouvait se lire dans son regard noir plongé dans les yeux de la jeune femme. Son nom, il lui avait déjà donné mais il comprit que vu la situation, cela n'avait dû être chose aisée pour elle de le retenir. Par contre, il apprit le sien. Il se mit à le répéter malgré lui entre ses lévres comme pour ne pas l'oublier. Il regrettait, comme il regrettait d'avoir fumé ce satané petit plaisir personnel. Il espérait qu'elle ne sente pas qu'il était un peu dans les nuages, voir accroché, haut perché dans son subsconscient. Se contrôler. Ne rien laisser paraitre. Même si son pas non-chalant n'était pas le sien de coutume, là, pas le choix. Et une ballade ne se fait pas au trot ni au galop non plus. Un avantage, au moins, il était d'humeur jovial:

Je suis ravi de vous rencontrer, Lymae. Donc je suis votre guide. Enzo pour vous servir. Ceci dit, je dois vous avouer que je ne connais pas du tout la ville, je la découvre...Nous avons quelques heures pour en profiter si le coeur vous en dit...

Petit sourire amusé vers la jeune femme. Regard noir porté sur son visage avec intérêt. Ils entamérent le début de leur périple au hasard total. Pour Enzo, il fallait ne pas trop s'éloigner de l'établissement pour être présent à l'ouverture.

[ A quelques rues de La Rose Noire, Le Marché ]

C'est en tournant virant qu'ils se laissérent porter par leurs pas. Ils découvrirent le marché. Grande place aux étalages divers. Produits mis en êvidence. Marchands à la recherche de sa clientéle. Savoir attirer son attention. Tout un art. Les couleurs, les bonnes odeurs. Tout à portée de main. Cela donnait envie. Cela donnait faim. Cela donnait juste besoin de s'en mettre plein les yeux, les narines. Vraiment une sensation unique. Enzo se tourna vers la jeune femme:

Cela vous tente d'en faire le tour, quelque chose vous ferait envie ? Ou bien voulez-vous qu'on continue à visiter les rues alentours ?

--Marigold.
[Chambre de Geoffroi, puis sa chambre à elle]

Bougon.. il est bougon au réveil. Comme tous les hommes me direz-vous... non Marie a connu des hommes qui détestaient être réveillés aucun n'avaient cette lueur dans les yeux, enfin lueur voile plutôt, amertume plutôt, déception plutôt...
Le mot est jeté. Geoffroi a posé un regard déçu sur elle, elle l'asenti, elle en estt sûre. Ce regard elle l'arencontré à plusieurs reprises, lorsque les hommes venaient la prendre par dépit.... Comme si l'on pouvait venir cueillir le bouton de la Rose , par dépit, c'était à n'y rien comprendre. A qui le lion s'attendait-il ... Marie qui lui sourit toujours lorsqu'il s'habille profitant du spectacle, ne peut s'empêcher de passer machinalement les filles de la maison dans sa tête. Elle s'imagine que c'est ELisabeth , la belle dame blonde qu'il aurait préféré avoir au bord du lit. Une pointe de jalousie se forme dans son coeur, mais ce n'est en rien comparable avec ce qu'elle ressent en général, il n'y a ni envie, ni tristesse, seulement, le sentiment que son jouet préféré lui fait des infidélités et qu'elle devrait le punir. Alors dans son esprit loin d'être étriqué malgré ce qu'elle donne souvent à voir, elle fomente un petit scenario à la manière des fillettes qui s'imaginent nourrice face à leur vilaine poupée de porcelaine. La punition ne sera pas méchante, ça lui est impossible à imaginer, en revanche il va trotter le bougre au marché....


Alors qu'il nouait les liens de sa chemise et qu'il n'y avait plus rien à admirer, elle se faufila dans sa propre chambre pour s'habiller. Elle retira sa chainse prestement et sortit de sa malle une longue robe fushia que sa Mère lui avait offert pour la consoler après l'épisode de la strangulation. Ce n'était qu'une robe toute simple au décolleté protecteur ,et aux manches très longues que la Blondine avait patiemment brodé de fil rose pâle et violine. Ainsi le fond du jupon était orné d'une dizaine de roses violines, qui donnaient l'impression d'être presque noires. Et Chaque manche avait été agrémentée d'un peu de dentelle violine toujours qu'elle avait elle même tissée. OUi décidement , Marie fera un jour une parfaite femme d'intérieur .... Elle descendit retrouvant le tourbillon incessant de la cuisine.


[Dans la cuisine]


Léah, Emilla, Jules, Geoffroi, Désirée, sa Dame... tout ce petit monde est réuni. Presque une famille... ne manque qu'Enzo...lui aussi elle aimerait bien qu'il joue avec elle lorsque elle a besoin de tendresse... il lui faudrait peut-etre lui demander, il l'impressionne à vrai dire. C'est étrange peu de monde impressionne la blondine d'habitude mais lui...Bref... Au milieu une chevelure flamboyante trône...

Rouquine! Tu es de retour!

Oh oui cela fait plaisir à la blondine , car la ROusse lui at souvent soufflé les clients un peu agés , et bien que souvent richissimes, Marigold a toujours du mal à accepter de les satisfaire. Elle vient la saluer chaleureusement. Puis se sert un verre de lait frais en attendant que Geoffroi ait fini de se sustenter.


--La_dame_rouge


[Cuisines]

Hé bien, louez mon enfant, louez...

Le vouvoiement est simplement sorti par amusement comme on réciterait un vieil adage. La Dame sourit. La gamine travaillait bien, rien à redire. Si elle voulait louer toute sa vie la Rouge pourrait bien lui fournir toutes les nuits chez elle.

Regard oblique a Geoffroi fraichement débarqué. Le réveil toujours aussi difficile. Mastiquant une fin de tartine elle le détaille discrètement, tout comme elle l'a fait avec la rousse. Devait-elle lui présenter Baudouin ou laisser faire les choses... Mhh. Elle laisse faire. C'est ce qu'elle sait faire de mieux, jusqu'au moment ou agir devient propice.

D'ailleurs c'est à chaud qu'elle décide d'aller trouver le Cerbère, pour lui parler de Tibère, pour lui parler de Désir, pour lui parler de... Interrompant ses pensées elle apostrophe Geoffroi en secouant d'une étrange manière un index orné d'une grosse améthyste dans sa direction.

Hé, c'est Marie qui sort aujourd'hui. Juste Marie.

L'organisation du bordel - bien que difficile a voir à cette heure de grande affluence autour de la tablée sustentatrice - était carrée, mais surtout dans l'esprit de la Dame. Chaque quidam avait son jour de sortie au gré de son humeur d'ailleurs, un sortant, un chaperon. Hors de question de laisser une joyeuse troupe dans les rues de Paris, sans sous estimer le pouvoir de surveillance du jeune gardien...

Un froissement de jupon, la maquerelle avait dejà disparu des cuisines, laissant tout au plus quelques miettes sur le bois sombre de la table. Sans s'arrêter du coté du bureau elle monta l'étage à la recherche du grisonnant vieux gardien. Le couloir principal n'affichait pas âme qui vive, aussi elle héla:


Baudouin? Où es-tu?
--Baudouin.




[Bains, chambre, promenade dans la maison...]

Le bain était bon et lui avait fait le plus grand bien. En un quart d'heure, il était fin prêt. Mal rasé, il était vêtu de noir de pied en cape, comme du temps où il était cerbère. Un pourpoint bien ajusté et des braies amples ainsi que des bottes militaires qu'il avait laissé ici lors de son départ précipité. Sa plus grande joie était d'avoir retrouvé celles qui étaient ses maîtresses vénérées et adorées. Toujours fidèles, sûres et précises. Une épée bâtarde qu'il affectionnait tout particulièrement et qu'il glissa dans son baudrier ainsi que sa dague qui ne l'avait pas quitté, qu'il attacha dans sa botte. Il était paré.

Il rangea rapidement ses effets, laissant sa robe de bure poussiéreuse et limée, en boule dans sa chambre. Piètre dépouille d'un moine qui n'est plus.

Le vieux soldat, fit le tour de l'étage, se ré-imprégnant des lieux. Il descendit lentement les escaliers, caressant les tentures, respirant l'odeur capiteuse des parfums féminins. Une maison de femmes, certes, une maison de plaisir.

Il fit le tour du salon, vérifiant que la grande porte était bien fermée à double tour, de même que les fenêtres sur la rue. Tout était en ordre.

Remontant à l'étage, quelle ne fut pas sa surprise de croiser la Rouge dans le couloir, il s'avança silencieusement et posa sa main sur son épaule, protecteur.


Je suis là ma Rouge, que désires-tu?

--Lymae
[Promenade et marché]



Dès qu'il prononça son nom, je me souvins qu'il me l'avait dit. Juste, que mes perturbations émotives me faisaient louper quelques détails. Je me mordis la lèvre avant de sourire et d'ajuster mon pas au sien.

Enzo! Quel joli prénom. Je le trouvais charmant. Tout comme lui d'ailleurs. Ho! Lyly, Tu n'as pas honte ?! me disais-je. Oser m'aventurer ainsi sur un chemin inconnu. Je ne savais ce qui me prenait. Moi de nature si stricte, presque condescendante, voilà qu'ici, là où l'on ne me connaissait pas, je me découvrais quelques étranges sensations et comportements.

Surveilles tes bourses ma jolie, me dicta alors ma raison. Comme pour me remettre sur le droit chemin, pensais-je quelque peu amusée. D'instinct à cette pensée je sentis l'une des bourses bien dissimulée dans ma robe et qui pesait lourd suivre la cadence sans trop de heurts. Et l'autre, plus légère, en faisant tout autant. Avoir une robe était plus facile de cacher ce genre de chose. Meme une dague y était. Les jupons, emples et nombreux avaient cet avantage. Bref, elles étaient toujours là et les oubliants je me laissai porter vers les effluves de parfums, de nourritures qui vinrent à mes narines lorsque nous parvîmes près du marché.


Citation:
Cela vous tente d'en faire le tour, quelque chose vous ferait envie ? Ou bien voulez-vous qu'on continue à visiter les rues alentours ?


Je lui fis un grand sourire pour lui répondre avec amusemant, retrouvant cette insouciance enfantine,

Restons et faisons le tour. Et sans trop savoir pourquoi, une pulsion de gamine surement, je lui déposai une bise sur la joue avant d'abandonner son bras pour aller lentement à la découverte des plaisirs des yeux. Et des mains. Oui oui, des mains. Pour toucher doucement avec délicatesses certains tissus si magnifiques qu'ils me faisèrent rêver. m'enchantèrent comme la plupart des femmes aimant les beaux tissus. Au point, que je portai à ma joue une écharpe de cachemire pour en sentir la merveilleuse douceur. D'humer par la suite, sur un autre élalage un parfum d'oranger vanillé que le marchand m'autorisa à déposer une goute au creu de mon poignet, et de gouter quelques pas plus loin, un pain d'Orient avec un véritable plaisir. Que j'en achetai un à Enzo que je lui donnai en lui disant,

Pour votre gentillesse Enzo. Sans vous en ce moment je serais perdue et effrayée comme un chaton devant un immense prédateur. Je lui souris avec chaleur pour ensuite me détourner, sentant la rougeur monter à mes joues, par l'audace de mon geste. On m'avait si souvent dit qu'une femme bien n'offrait pas ainsi de présent. Surtout pas à un homme. Alors que mon geste était spontanné, sincère. Sans autre intention que de le remercier.
Rouquine
[cuisines]

Hé bien, louez mon enfant, louez...

La jeune catin rend son sourire à la dame rouge. Elle a craint que celle-ci ne lui impose de devenir une de "ses" filles si elle voulait rester plus longtemps, et elle a beau être très attachée à Emilla et à la Rose, l'idée de perdre toute liberté la terrifie. Avec cet accord, elle a la protection du bordel sans lui appartenir. Du moment qu'elle en suive les règles.

Rouquine! Tu es de retour!

La rousse au grand coeur ouvre les bras, bien contente elle aussi de retrouver l'autre "jeunette" du bordel, avec Emilla. Marrant comme avec à peine deux ans de différence peuvent jouer sur les relations, dans ce métier. L'acceuil initial de la blondinette a été froid, trois mois auparavant. Mais elle marquait son territoire. Une fois qu'elle a compris que la nouvelle ne toucherait pas à son Tadzio, elle s'est radoucie, et les deux jeunes filles se sont vite aperçues que leurs gouts pour des clientèles différentes les arrangeaient bien. A la blondinette les jeunes minets beaux et sans expérience, et à la rouquine les hommes plus mûrs.

Elle l'embrasse chaleureusement et lui sourit.


Alors comme ça c'est ton jour de sortie. Une nouvelle tenue en vue ?

Une blonde dont elle se souvient vaguement entre et s'installe. Décidément la cuisine est un véritable moulin, elle avait perdu l'habitude. Elle se rassied, sourit à Emilla, à Jules. Même Désirée semble d'humeur égale, ou du moins pas agressive. Savoure la compagnie de gens comme elle, après la solitude des derniers mois.
_________________

Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--La_dame_rouge


[A l'étage]

Fringuant le vieux bougre, il apparut près des chambres. Elle lui fit signe de la suivre, soucieuse de ne pas être entendue des oreilles qui trainerait dans les parages.

Ha tu es là. Viens, allons dans une chambre j'ai à te parler à mon tour.

S'engouffrant dans l'une d'elle, elle se frotta la tempe en cherchant déjà comment lui poser sa requête. Une couche impeccablement faite accueillit son fessier froufroutant avec ses trois épaisseurs de jupons et elle tourna machinalement l'une de ses bagues entre ses doigts.

Ferme la porte derrière toi.

_______________
--Leah


[Cuisines]


Sans animosité aucune, Léah acquiesce aux paroles de Rouquine, détaillant un instant avec envie sa chevelure, puis plonge son museau dans un verre de fruits frais pressés, accordant un long regard à la Dame Rouge dont les allées et venues marquent à elles seules l'effervescence que le retour de Baudouin semble avoir provoqué. Elle s'imagine un instant avec les cheveux aussi flamboyants, puis sourit, amusée: sa vie en aurait sûrement été différente. Tout ce temps qu'elle avait consacré à l'art de la discrétion, toutes ces heures passées à se rendre invisible aux yeux des autres: pure perte, si sa chevelure n'avait pas été aussi sombre que la sienne. Peut-être serait-elle devenue catin...

L'idée de sentir un corps contre le sien lui tire soudainement une grimace. A Londres, elle ne frôlait les corps que pour les achever. Et encore, pauvres pantins, ils ne la sentaient jamais venir.

Puis c'est Geoffroi qui entre, en fidèle chevalier de Marie. Léah ne peut retenir une exclamation: se taire aurait été trop facile.


― Ah! Quelle escorte...

Mesquine, la petite brune, mais ce n'est que par pure provocation. Dès le soir de son arrivée, la partie avait été lancée, à base de piques et autres remarques acides. Un simple jeu, puisqu'au fond, la Jeune Louve ne remettait en aucun cas les compétences du Gardien en cause. S'il avait été choisi, s'il avait été gardé, ce n'était pas sans raison...

--Marigold.
[Dans la cuisine mais plus pour longtemps]

Geoffroi a proposé la sortie aux autres, non mais cette fois s'en est trop , il l'a regardée avec une pointe de déception dès son réveil et à présent... il veut déroger à LA règle pour se soustraire à son unique présence.. La blondine fulmine, et ouvre la bouche toute prête à répondre, quand sa douce et aimante Mère, vient à son secours.
Oh la douce Marigold ne se fait pas d'illusion, la règle est faite pour éviter de disperser les pétales de la rose, toutefois pour le coup ça l'arrange et pas qu'un peu la rigidité des lois de la roseraie.

Rouquine répondant à son salut vient l'étreindre, elle aussi semble heureuse des retrouvailles.


Oui c'est mon tour de marché, et bien non pas de nouvelle toilette... Mère nous en a offert il y a peu , et celle que je porte est toute récente également. Par contre je n'ai plus d'ouvrage.... or je voudrais me confectionner une nouvelle chemise plus légère pour dormir. Et puis il me faut un peigne en argent pour mes cheveux et peut-être un médaillon...

Geoffroi mon ange tu as fini ? Il nous faut nous dépêcher sinon je n'aurais pas le temps de tout faire!!


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