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[RP] Maison close de la rose noire

--Geoffroi



[Porte - Il ne faut pas pousser Geoffroi dans les orties]


Parfois, quelques secondes durent une éternité, en tout cas plusieurs lignes. C'est l'expérience que vient de vivre le jeune gardien de la Rose Noire.

Lorsque son insupportable et si désirée obsession apparaît, Geoffroi se tend irrépressiblement. Ses muscles, sa verge, ses idées, son visage, tout en lui se tend, avant que le mouvement de tête de la Catin avec un grand C ne l'envoie bouler un peu plus loin, aussi sûrement qu'un bélier.

Il n'arrive pas à réfléchir, tout juste à tourner de manière continue sa langue dans sa bouche, mécaniquement, pour ne pas lâcher violemment un "va t'faire foutre Désirée", ou un "T'as qu'à l'appeler toi-même, j'suis pas ton larbin", ou encore un "j'ai pas l'temps, le marché m'attend puis c'est toi qu'il vient voir", qu'il est sûr de regretter aussitôt balancés.

Et puis les mots viennent tout seuls, comme si le puzzle de son misérable esprit se remettait doucement en place.


Je la fais prévenir, mais je n'ai pas le temps de vérifier qu'elle a bien eu le message: je dois aller au marché, tu sais?


Les apparences sont sauves, mais il est bel et bien dans les orties, Geoffroi, et, c'est triste à réaliser pour lui, il aime ça, quand c'est Désirée qui l'y pousse...



[Alerte Rouge]


Il retourne rapidement en cuisine, se morigénant de sa passivité face à la blonde. Mais quand donc arrivera enfin l'heure de sa vengeance? Il pousse brutalement la porte de la cuisine, ne prend pas la peine de s'excuser, d'autant plus qu'il n'y voit plus la Dame.

Rhaaaa mais elle est où?

Il grimpe quatre à quatre les escaliers et s'arrête devant chaque porte, collant l'oreille pour y chercher une présence. Pas le temps de toquer à chacune, c'est pour ça. Il entend enfin un bruit de voix dans lequel il reconnaît le timbre de celle de la Rouge, et ouvre sans frapper. Toujours pas le temps de toquer, vraiment...


Il plisse les yeux en voyant la Maquerelle avec un homme d'un certain âge, mais reporte rapidement son regard vers sa patronne.

Je partais pour le marché. Thorvald est arrivé. Désirée m'envoie vous prévenir. Désolé de vous interrompre.


Télégramme avant l'heure... Ne manquait que les "stop".


--La_dame_rouge


[Chambre avec Baudouin, quand on parle du loup..]

Clignement d'yeux, la maquerelle fit bouche cousue a l'irruption de Geoffroi. L'avait-t-il entendue? Les écoutait-il derrière la porte? Interdite, elle le fixa avec incertitude et hocha la tête mécaniquement à sa déclaration, absorbée par l'éventualité qu'il ait épié la converse. De fait Thorvald passa à la trappe du moins jusqu'à ce que le jeune gardien disparaisse dans l'encadrement de la porte, visiblement pressé. Geoffroi- Baudouin , Baudouin-Geoffroi? Non...? Non.

Alors elle revint à Baudouin et à sa mine grisonnante, un peu interloquée. L'information fait son chemin, jusqu'à trouver celui de son cerveau. Hein Thorvald? Comment ça Thorvald est là? Elle tourna de nouveau vivement la tête mais... Geoffroi n'était plus.


Cette maison est un vrai moulin.

Froncement de sourcils, moue désapprobatrice. Pas informée de sa venue, au Pourpre... L'idée que Désirée ne le soit pas non plus ne l'effleura pas d'ailleurs, trop contrariée d'avoir été surprise dans une chambre avec Baudouin, d'avoir été interrompue et d'accueillir sans avoir donné son aval. Allait-elle encore lui offrir une passe? Ho et puis... Retour a son hôte.


Je t'avais dit qu'il reviendrait.

Un signe vague pour informer son voisin que l'aparté était achevé et elle se remit à triturer ses bagues.

--Baudouin.



[Le moulin de la Rose]

Il réfléchit l'ancien cerbère, tout à sa Rouge, concentré. Un bruit, des pas, une porte qui s'ouvre, un homme qui entre avec une désinvolture désarmante. La main de Baudouin lâche vivement celle de la Rouge pour attraper le pommeau de son épée. Quoi? même dans les chambres de la Rose on est dans l'insécure? Certes, non mais être découvert seul, dans une chambre, en compagnie de la Rouge... moyen, moyen...

Le vieux soldat se lève et toise le blanc-bec. Serait-ce lui le nouveau gardien? D'un coup, en quelques secondes, il sait déjà qu'il ne l'aime pas, pas du tout même. Encore une arrogant qui a les braies qui se remplissent vite et qui ont du mal à se vider, où l'inverse... Enfin, tout ce qu'il ne faut pas dans un bordel.

Son regard va de la Rouge au gardien, du gardien à la Rouge, mimant la maquerelle. Il garde les lèvres scellées, attendant que l'indésirable soit dehors.


Hum... oui, tu avais raison. Mais pourquoi est-il revenu? quel attachement voue-t-il à notre Désirée? Au mieux, propose lui un abonnement?

Il ne pouvait s'en empêcher. Il devenait méfiant pour tout sans néanmoins se dépareiller d'une pointe de malice. De plus, même si Désirée était une pimbêche, même si lui était parti sans mot dire, il la considérait toujours comme l'une de ses filles.

Il se rapprocha de la Rouge et lui tendit sa main puis son bras pour qu'elle se lève et s'y appuie.


Pour le reste, n'aie crainte, ma Rouge, je m'occupe de ton Tibère. Je vais tâcher de le retrouver.

Et quelle tâche! Aucune piste! Aucun contact. Rien... si ce n'est son intuition. Bon courage Baudouin!

Juste une chose. Blondie, l'angloise, elle vient toujours? Je pense que ce serait utile que je la voie.

Les journées allaient être aussi chargées que les nuits. Il n'était certes pas revenu à la Rose pour prendre des vacances.

Il regarda la Rouge, l'entraînant vers la porte et lui sourit tendrement avant de sortir. Dernier instant d'intimité avant à nouveau de plonger dans la vie bouillonnante du bordel.


--La_dame_rouge


[Ou le moulin Rose... Chambre]

Elle partit d'un éclat de rire qui balaya toutes ses craintes, Geoffroi et les autres... Le Cerbère n'était pas dénué d'humour, et parfois - car ses démonstrations restaient rares - elle se plaisait à l'entendre ponctuer leur conversations de commentaires du genre. Il n'empêche que si Thorvald continuait a visiter Désirée... C'est qu'il se tramait quelque chose de louche.


Pourquoi, Pourquoi... ça je ne sais pas...

Pensive, mais pourtant intriguée. La Reyne de la Pourpre avait-elle connaissance des infidélités de son favoris..? Sans savoir pourquoi elle imagina Baudouin aller visiter les puterelles des bas fond des Miracles, l'esprit s'éloignant de son sujet de préoccupations. C'est son geste, doux et determiné qui la ramena une fois de plus à eux. Tôt ou tard elle connaitrait le fin mot de l'histoire, nul ne savait lui dissimuler trop longtemps quelques secrets de polichinelle...

Posément elle hocha la tête, considérant Baudouin avec tendresse tout en le suivant dans le couloir.

Merci, vraiment. Je savais que je pouvais compter sur toi. Je sais qu'il sort la nuit, il connait du beau monde...

Regard a droite et à gauche, elle remit en place sa poitrine dans son corset et passa sa main fine sur l'omoplate de son vieil ami.

--Enzo.


[ Marché, pas loin de la Rose Noire: Quand la bête se réveille en chacun de nous...]

Ses pas s'arrétérent quand il vit la main féminine extirpait discrétement une dague de dessous ses jupons pour venir la planter dans la cuisse de son assaillant. Il prit soudain conscience par la suite qui alla trés vite, que Lymae sous sa fragilité, sa vulnérabilité comme beaucoup de femmes, savaient parfaitement se défendre. Il en fut soulagé. Il pu petit petit, reprendre son calme, se calmait. Seule la douleur commençait à prendre place en son corps. Le fait d'être inerte, sans mouvement, lui faisait ressentir comme une grande chaleur au bas de ses reins qui se propageait le long de sa colonne. Un peu comme enveloppé. Paralysé. Un frisson vint parcourir son abdomen, son torse et son dos. Il leva son bras du côté où sa main agrippait encore sa chemise entre ses doigts. Il fit une grimace. Mouvement douloureux de ses épaules pour venir la passer et l'enfiler sur lui. Froisée, recouverte de sang, il prit soin de la boutonner lentement.

Il ne perdait pas de son regard froid l'évolution de la libération de Lymae. Le coup de pied qu'elle porta à l'entrejambe de l'homme fit étirer une autre grimace à Enzo. Il en eût un frisson comme si c'était lui qui l'avait reçu. Les yeux féminins rencontrérent les siens. Il inclina de la tête pour lui faire comprendre que tout allait bien pour lui. Elle avait récupéré ce qu'on avait essayé de lui voler. Là sans s'y attendre, la jeune femme entailla la joue de son agresseur par un va et vient de sa dague. Une croix en fit office dorénavant comme une marque à jamais présente.


En souvenir de moi.... On ne s'attaque pas à ma personne sans cette marque...

Un peu sonné, il ne pouvait que regarder, tenant à peine sur ses jambes. Il tenait bon pour ne pas flancher. Il ne pouvait raidir son corps pour se donner une contenance. La douleur s'insinuait, prenait place. Ses côtes commençaient à devenir comme son dos jusqu'à ses épaules, son cou. Cette chaleur le faisait prisonnier. Des bourdonnements dans ses oreilles firent leur apparition, si bien que tout lui devint lointain, inaccessible. Flou. Comme une scéne au ralenti. Les mouvements et les sons étaient à peine perceptibles, compréhensibles. Un rire transperça soudain son esprit, ce qui le réveilla de son monde et le fit revenir à la réalité. Il sentit une main prendre la sienne:

Je vous ramène chez vous Enzo, vous avez besoin de soin.

Un bras vint entourer sa taille. Ce fut le bienvenu. Il pourrait se poser un peu sur la jeune femme sans trop non plus. Il se retenait pour ne pas qu'elle est tout le poids de sa souffrance, de son corps à porter. Il prit sur lui. Tenta de faire abstraction de la douleur, n'y pensa pas pour pouvoir quitter ce lieu vite fait. Avancer pas à pas pour retourner...chez lui...Ses mots retentirent dans sa tête. C'était peut-être son chez lui La Rose Noire mais c'était avant tout un lieu de travail. Il commença à se poser des tas de questions. Tout s'embrouillait dans sa tête. Le laisserait-on entrer dans cet état ? Le soignerait-on ? Accepterait-on de le voir apparaitre ainsi et pas forcément apte à prendre son service pour la nuit ? C'est fou comme il n'était pas du tout sûr d'avoir les réponses à ses questions. Il se mordit la lévre. Il devait faire part à Lymae de ses doutes, il porta son regard noir vers le sien:

Ecoutez, je ne suis pas certain qu'on me laisse entrer dans cet état à la Rose Noire, et je n'ai pas envie de me prendre un refus, j'aurai du mal à le comprendre, l'accepter. C'est avant tout mon travail. Et vu comment je suis là, cela risque de faire penser que je ne serai pas en état d'assurer mon service cette nuit...

Il soupira, pas aprés pas, l'un devant l'autre. Il avait bien ramassé malgré tout même si cela n'avait pas été des coups singuliers d'une bagarre usuelle, Enzo avait cependant récolté plus que prévu. Une chose le sauvait, son visage avait été épargné, il ne portait aucune trace de coup:

Peut-être devrions-nous trouver un endroit pour me redonner un aspect présentable, et revenir ce soir à l'ouverture comme prévu, comme si de rien n'était. Nous avons quelques heures encore devant nous. Qu'en pensez-vous ?

Ce qu'il appréhendait par dessus tout, c'est qu'au pire, s'ils se pésentaient maintenant pour entrer à la Rose Noire, c'est qu'on ne laisse pas Lymae entrait et qu'ils soient séparés, éloignés l'un de l'autre. Cela ne serait pas agréable à vivre surtout aprés ce qu'ils venaient de partager tous les deux. Il ne lui dit pas. Il garda cette raison là au fond de lui.

Thorvald_
De polichinelle oui, elle ne pensait pas si bien penser. Mais ça, nul ne savait.

Non, le gardien de la Rose Pourpre ne faisait aucune infidélité à sa Reine en tâtant la marchandise, fût-elle adverse. Il l'honorait, même, en cherchant à lui fournir d'autres objets d'enrichissement ... pourtant il savait que celle-ci, précisément, serait difficile à dénicher. Cette Désirée tant désirée et si bien gardée représentait un cadeau d'autant plus grand.
Enfin, relativisons ... il n'était jamais que venu chercher sa veste oubliée ...

Et la voici, la gardienne de sa veste, la blonde blessée, la fragile Désirée. Comme il la chérit en cet instant, d'être ici, de passer à point nommé pour le sauver de la haine du gardien. Pour l'accueillir, comme un hôte de marque, comme un connaisseur.
Comme il voudrait prendre ses mains, et lui dire combien les instants passés furent sublimes ... Mais il se contente de sourire avec nonchalance en attendant que le gardien s'éclipse, puis laisse s'égrainer le temps tandis qu'il contemple la blonde. Elle ne change pas. Toujours cette force, cette carapace d'acier qui la dissimule et la magnifie.


Tu dois avoir une veste à moi ...


Il parle, mais ses mots sont un songe. Il pense à autre chose. Il pense à Désirée, en favorite de La Succube ; Désirée joyaux de la Rose, sa Rose ; Désirée qu'il couverait enfin, de près, ne se contentant plus de quelques entrevues, non. A portée de cœur. A portée l'effleurement.
_________________
X
--Desiree



[Salon]


Euh… Oui…

On annonce un léger rougissement du côté des joues, et un rideau de cheveux blonds pour les cacher.
« Une » veste ? Non. Non non. « Sa » veste. Sa veste à lui, avec laquelle elle dormait presque tous les soirs.
Elle porte les doigts graciles aux pierres qui sertissent son cou. Les effleure, dans un geste devenu si machinal qu’elle ne s’en rend plus compte. Et lève enfin le regard, et un sourire. Un sourire tout à fait professionnel, irréprochable, proche de la perfection, puisqu’elle est parfaite. Enfin presque.
Ce sont les yeux, qui pourraient la trahir. Mais dans cette pièce immense où ils sont seuls pour l’instant, elle prend le risque, quelques secondes, de lui laisser entrevoir son âme. Et la cuisante brulure qu’elle ressentait toujours au creux du ventre, au souvenir des quelques instants partagés.
Très vite voilés, les yeux. Ainsi, il n’est revenu que pour son vêtement. Pas pour elle. Ainsi, la soie qu’elle chérissait plus que tout et qu’elle avait soigneusement protégée des larcins perdait toute valeur. Brusquement les pierres mauves à son cou la brûlèrent si fort qu’elle eut envie d’arracher le collier.
Petite pimbêche arrogante ! Voilà ce qui arrivait quand on ouvrait son âme au lieu de ses cuisses. On souffrait. On avait mal. Au cœur. Et ça n’avait rien à voir avec les nausées qui étreignaient quotidiennement son ventre, au réveil. Rien.
Les perles grises ont viré un instant au gris acier de l’océan les soirs d’orage. Reflétant tout de la tempête intérieure qu’elle vit. Et de son âme qui chavire et coule, loin, aux tréfonds de son être.
Un instant seulement. Parce que le rideau de cheveux blonds est à nouveau venu les cacher, pour dissimuler leur souffrance le temps que les murailles s’érigent à nouveau autour d’elle.


Je vais vous la chercher, monseigneur.

Neutre : ni froid, ni chaud, ni rien. Professionnel.
Mais elle ne tourne pas les talons. Pas tout de suite. Il ne faudrait pas chanceler sous le coup de la douleur. Il faut donc prendre quelques secondes pour se ressaisir.

__________
--Lymae
[Aux portes de l'inquiètude]



Tout au long de la marche en s'éloignant de ce lieux où ces odieux personnages nous avaient attaqués Enzo et moi, protégés quelque peu par les gens qui nous avaient fait cadeau de leur sympathie en forgeant un mur de leur corps pour que les voyous ne nous retrouvent pas trop vite, me toucha profondément. Surtout que j'avais été fortement agressive envers celui qui m'avait prise par le cou. De cette façon, on réussisa à les semer.

On aura beau dire, mais souvent dans la vie, il sufissant de peu. Les gens pouvaient être merveilleux. Seulement, mon attention fut vite détourné par le poids qu'Enzo faisait sur moi. De plus en plus je le sentais peser. Était-ce parce que j'étais limité par ma force ou bien c'était Enzo qui perdait de la tienne ?

Vint par la suite, les explications sur ses craintes d'être mal reçu s'il revenait dans cet état chez la Rose. Je ne posai aucune question. Ce n'était vraiment pas le moment. Enzo était plus important que tout le reste. Que je ne réfléchis plus davantage, et refoulant mes principes, je l'amenai à l'hotel où je devais loger. Heureusement ce n'était pas trop loin de la Rose. Juste assez pour éviter d'etre suivit et reconnue.

Dès que j'entrai dans l'hotel un homme de service accouru pour venir m'aider à asseoir le jeune homme, que je puis lui dire.


J'aimerais que vous le montiez à ma chambre, nous avons été attaqué et comme vous le voyez il est en mauvais état.

Très bien damoiselle Lymae

Et Markus, veuillez aussi monter ce qu'il me faudra pour le soigner et aussi une collation avec du thé, ce serait fortement apprécié.ajoutais-je avec un sourire.

L'homme n'osa trop me démontrer sa désaprobation du fait que je le soignerais moi-meme, mais comme je payais et qu'il était au service de l'hotel, il me dit dans un sourire de circonstannce,


Oui damoiselle tout cela vous l'aurez, Gertrude vous le montrera d'ici quelques minutes.

Merci Markus.... vous être très aimable. et ceci, cela va de soi que vous en parler à personne.

Cela va de soit damoiselle.

Il disparu pour revenir avec deux gaillards qui vinrent monter à la chambre le pauvre Enzo qui n'en menait vraiment pas large. Je commençais sérieusement à croire qu'il avait plus que des blessures sans importances.

Une fois sur le lit, où déjà ce que j'avais demandé était posé là sur la table de chevet, surement monté par l'escalier du personnel, j'attendis que les gens soient sortis pour dire à Enzo,


Maintenant vous allez me dire où vous souffrez d'accord? Je lui souris avec douceur, repoussant ses cheveux qui dissimulait quelque peu son visage pour voir briller ses prunelles si noires.

Enzo... ?

J'étais vraiment inquiète, il semblait si désorienté et semblait vraiment souffrir ...

Il vous faudra me faire confiance vous savez. Et, je vous promet que je ne vous infligerai pas cette balafre comme ce misérable individu.
--Enzo.


[ Suivre le courant sans s'éloigner de la Rose Noire ]

Il reconnut qu'il n'avait pas gardé toute sa conscience. Concentré pour effectuer le moins de mouvement, d'effort pour ne pas ressentir la douleur. Sans doute, même avait-il réussit à articuler ses mots, faire des phrases sans s'en souvenir, ni savoir ce qu'il avait pu dire exactement. Il suivait, dans l'espoir qu'ils pourraient s'arréter, se reposer. Il paraissait de plus en plus enclin à sentir son corps pesait, ne plus pouvoir. Le contre-choc surement. Lui si peu habitué à tant de violence dans les actes et le langage. Il détestait cela. Il haissait se voir réagir ainsi. Et pourtant...L'instinct. Cela lui rappela soudain une conversation sur l'instinct et la nature humaine. Toutes ses conversations, ses discutions. Des nuits entiéres jusqu'au petit matin, au lever du soleil. Souvenirs à jamais ancrés en sa mémoire. Qui lui apportait tant de réconfort, de bien-être dans des instants aussi instables dans sa vie. Il posa son regard noir pénétrant dans celui de Lymae. Puis de nouvelles rencontres. Des espoirs en la nature humaine.

Ils entrérent dans un lieu inconnu. Un homme étrangement vétu était venu aider la jeune femme pour le faire asseoir. Il se cala, la tête contre le mur pour se maintenir un peu:


J'aimerais que vous le montiez à ma chambre, nous avons été attaqué et comme vous le voyez il est en mauvais état.

Très bien damoiselle Lymae

Il les écoutait d'une oreille. Son corps chercha une position où il sentirai moins la douleur. Un pantin désarticulé. Enzo détestait être comme cela, lui habitué à bouger dans tous les sens, à être libre de ses mouvements:

Et Markus, veuillez aussi monter ce qu'il me faudra pour le soigner et aussi une collation avec du thé, ce serait fortement apprécié.ajoutais-je avec un sourire.

Oui damoiselle tout cela vous l'aurez, Gertrude vous le montrera d'ici quelques minutes.

Markus, donc lui, c'était Markus. Il posa son regard sur l'homme fort bien vétu dans un costume quelque peu particulier. Il n'en avait jamais vu des comme cela et encore moins, ce décor autour de lui qu'il se mit à observer sans trop faire pivoter son cou pour ne pas raviver la douleur. Fallait voir aussi apparaitre une femme nommée Gertrude. Un sourire se figea sur ses lévres. Paris, tu y es Enzo. Ce que tu voulais. Il avait promit de prendre soin de lui. Fiasco total. Il n'osait imaginer le jour où il se pointerai à la Cour des Miracles. Son objectif. Sa vie était celle-là. Il avait fait son choix et ne tenait pas à en dévier. Avoir le courage d'aller jusqu'au bout, de vivre ce qu'on désire. Chaque désir, voeu et rêve avait un prix à payer. Il le savait:

Merci Markus.... vous être très aimable. et ceci, cela va de soi que vous en parler à personne.

Cela va de soit damoiselle.

Pour dédramatiser, détendre un peu l'atmosphére, Enzo posa un doigt sur ses propres lévres, et réussit à articuler, son regard posé sur l'homme:

Oui Markus, chutttt...


Enzo reprit son sérieux, devint presque blême quand à nouveau deux gaillards se présentérent. Il se dit: ah non, cela ne va pas recommencer, c'est qui ceux-là encore. Pis, finalement, il fut aidé pour monter un escalier. Une porte de chambre céda. Déposé sur un lit, il poussa un long soupir de soulagement. Enfin, couché, allongé, en sécurité. Pitié, ne plus bouger. C'est là qu'il prit conscience vraiment de la douleur à ses reins, le long de son dos. Des courbatures. Il entendit des mouvements comme si on sortait de la chambre. Ne restait plus que Lymae avec lui.

Maintenant vous allez me dire où vous souffrez d'accord?... Lymae lui sourit avec douceur, repoussa ses cheveux pour dégager son visage, ses yeux:

Enzo... ?

Il était là, un peu dans les pommes mais bien là. Il lui fit oui de la tête, cligna des paupiéres pour la rassurer, lui faire comprendre qu'il l'entendait:

Il vous faudra me faire confiance vous savez. Et, je vous promet que je ne vous infligerai pas cette balafre comme ce misérable individu.

Il sourit légérement à sa remarque, quoiqu'un X ne pourrait que lui convenir. Il préféra ne pas de dire de vive voix cette remarque qui avait traversé son esprit. Il porta ses mains sur les parties de son corps, de son torse à ses reins. Il parcourut le bas de son dos, une trace semblait barrer celui-ci horizontalement:

Je crois que c'est le contre-coup. J'ai reçu dans les côtes, puis dans les reins. Mais je ressens des courbatures le long du dos juqu'aux épaules et la nuque.

Pis cette chaleur qui s'immiçait dés qu'il était au repos. De la fiévre sûrement. Seul le repos pourrait lui accorder un sursis pour pouvoir dans quelques heures, être au moins apte à se présenter à l'ouverture. Il la rassura:

N'ayez crainte, je ne pense pas que cela soit grave. Choqué juste...Je ne suis pas habitué...

Il garda son regard noir posé sur Lymae.

--Lymae
[Pas loin de la Rose dans une Auberge de luxe]



J'écoutais attentivement ses explications, tout en percevant la douleur qui était sienne par sa manière de parler, lentement, par petites phrases. Et j'avais mal pour lui. C'était à cause de moi si il était dans cet état.

Je pris soins alors de défaire sa chemise, troublée il était vrai, qui moi n'avait jamais fait un tel geste de ma vie, dévêtir un homme, je voyais sa peau se dévoiler à chaque pan de sa chemise qui s'ouvrait pour laisser paraitre son torse. Là je rougis je le sentais. Mon visage était en feu. C'était si troublant. Il était magnifique.

Si ce n'était que cette couleur violacé de la grandeur d'un écu qu'il avait près d'un mamelon. Je ne touchai pas. Devinant que cela devait lui faire mal.


HO! dis-je surprise en apercevant plus bas, près de la hanche, du coté droit une échymose violacée, avec une plaie qui ne saignait pas mais qui était récente. Doucement alors, je pris un linge propre imbibé d'eau du broc que l'on avait monté avec quelques onguents de toutes sortes, et entreprit de nettoyer.

Je le vis grimacer ce qui me chagrinait. C'était si loin de mon intention.


Enzo, je suis désolée si je vous fais mal. Mais cette plaie ne semble pas une cause de vos coups. Hésitante, j'ajoutai... Croyez vous être capable de vous tourner? J'aimerais voir ce qu'il en est...

Le regardant je vis qu'il transpirait. Surement la fièvre pensais-je. Que je vins d'un autre linge que je mouillai de cette eau, parcourir doucement son front pour le rafraichir. Son cou aussi.

Je devais me l'admettre Enzo me perturbait. Ce que je camouflai pour ne pas l'indisposer. Ce n'était vraiment pas approprié un tel écart de conduite de ma part et surtout pas en cet instant.
--Enzo.


[ Entre les mains bienveillantes de Lymae ]

Rare Enzo laissait quiconque s'occupait de lui, de sa personne. Il était plutôt du genre à se débrouiller seul. A cacher aux yeux d'autrui ses peurs, ses faiblesses, son mal être, sa souffrance. Plus à l'écoute de ceux des autres. Là, il n'eût pas vraiment le choix. Faire la forte tête n'avancerait à rien. Pas plus envie que cela vu les circonstances. Aussi bien la jeune femme que lui, ils s'étaient collés dans une situation bien délicate.Il sentit les doigts féminins fébriles déboutonner sa chemise. Il resta la tête bien calée dans un coussin moelleux, posée sur le côté, contemplant le visage de Lymae. Il fit mine de ne point remarquer son trouble. Se disant même que son imagination devait lui jouer des tours, et que ce n'était pas le moment. Elle observa son corps. un léger Ho s'échappa de ses lévres. Sa main ne tarda pas à appliquer un linge humide, mélangé avec surement un onguent ou un baume car une odeur particuliére lui venait à ses narines. Sa hanche ne bougea pas. Se laissa soigner avec un léger frisson qui parcourut son corps au contact du linge sur sa peau. Le fait d'appuyer un peu sur l'endroit échymosé, lui fit avoir une grimace qu'il tenta de camoufler en se mordant la lévre du bas.

Enzo, je suis désolée si je vous fais mal. Mais cette plaie ne semble pas une cause de vos coups... Croyez vous être capable de vous tourner? J'aimerais voir ce qu'il en est...

Il confirma par un affirmatif de la tête, il était sur le point de se tourner quand du linge humide, elle vint parcourir son front, son cou. Cela le rafraîchit. La chaleur inhabituelle de son corps enveloppait sa vue, sa tête, son corps entier. Comme dans une bulle paralysante touchant chaque sens, chaque membre. Alanguit, engourdit. Anesthésié en quelque sorte avec des pointes brulantes lui faisant perdre pied. Des pointes de froid qui lui faisaient avoir la chair de poule, juste pour l'instant.
Il s'éxécuta doucement, se mit sur le côté ce qui était moins douloureux au final que d'être sur le dos. Il se retrouva le dos tourné vers la jeune femme, son visage vers le reste de la chambre. Elle était luxueuse cette piéce. Il émanait comme une senteur qu'il n'avait jamais connu. La fenêtre était immense, un grand voilage léger laisser le jour pénétrer Deux rideaux épais étaient repliés à chaque extrémité d'une grande qualité. Il pouvait le deviner à l'épaisseur de l'étoffe et sa couleur si bien prononcée. Sa tête dans le coussin, il ferma les yeux pour apprécier ce calme soudain qui l'entourait comme s'il se sentait protéger, en sécurité. Une sensation qu'il n'avait pas l'habitude. C'était si rare pour lui de vivre en paix. Et cela était si précieux, qu'il ne voulait rien gâcher. Il attendait patiemment que le linge humide revint au contact de son corps avec la douceur des soins que les mains féminines savaient si bien prodiguer.


--Lymae
[Toujours dans l'Auberge luxueuse non loin de la Rose]



Je le regardais se mettre sur le coté n'osant l'aider de peur de lui faire plus de mal que de bien. À voir son visage se crisper et retenir des expressions dites masculines, je sus que j'avais pris la bonne décision. Je devinais assez bien que sa blessure était plus intérieur qu'extérieur et une fois que j'eu réussis à lui soutirer la manche de son bras droit, je puis voir l'exactitude de ma pensée.

Enzo, je crois que vous avez une ou deux côtes de fragilisées. Parce qu'il n'y a rien de visible.

Ce que je ne lui dis pas et qu'il ne puit voir ce qui m'était une chance, était le trouble évident qui envahissait autant mon corps, mon esprit que mon visage. Et je me trouvais horrifier de moi-même d'etre ainsi perturbée alors que le jeune homme souffrait. Étais-je si en manque de cette chose que je ne connaissais que par les explications choquantes de ma soeur pour ainsi ressentir cette chaleur, cette douce sensation particulière que je découvrais en le touchant, le regardant ? Où était-ce simplement le fait d'être seule avec lui dans une chambre ?

Je pris donc le linge humide et le passa tout le long de son dos. Avec l'idée par la suite de lui mettre un onguent anesthésiant pour diminuer la douleur.


Seriez vous en mesure de boire du cognac? C'est bon pour aider à diminuer la souffrance et souvent à éliminer la fièvre. lui demandais-je d'une voix qui j'espèrais ne trahissait pas mes perturbations intérieur.

En étant maintenant à l'onguent, mes doigts touchèrent cette fois, vraiment la peau douce du jeune homme au creu de son rein jusqu'au haut du dos. Le massant doucement tout à la fois. Du coup pensais-je que cela pouvait que replacer un nerf, un os déplacé sans être cassé. Provoquant chez moi davantage de perturbations indécentes que je dissimulai en me traitant sévèrement de prédatrice en éveil. Allant et venant de mes doigts agiles poursuivant toujours ce massage relaxant.
--Baudouin.



[Chambre, couloir, un peu partout, on ne sait plus où, puis cuisine!]

Porte ouverte sur le couloir, l'ancien soldat suit la Rouge, méditant sur ce qu'ils venaient d'échanger. Les relations à la Rose s'étaient compliquées depuis son départ. Il y avait plus de pensionnaires, des amitiés, des amours et des inimitiés s'étaient créées. Les choses avaient changé pendant son absence. Sa préoccupation première était que tout se déroule bien dans l'enceinte de l'établissement et d'arriver à mettre la main sur ce blanc-bec de Tibère. Il attendrait patiemment le soir pour tenter de voir la Stilton.

Tout à ses réflexions, il se demanda aussi si Cerdanne reviendrait. Il lui avait promis de passer du temps avec elle autour de quelques bouffées d'opium. Mais tout cela c'était avant... avant le monastère, avant qu'elle soit condamnée. Il serra les poings en se souvenant des évènements de ces derniers mois et caressa la cicatrice qu'ils lui avaient laissé.

Si la brune provençale revenait, la situation se compliquerait encore plus. Il chassa cette pensée de son esprit pour revenir à... la croupe de la Rouge qui se balançait devant lui. Mais non voyons! Un peu de tenue Baudouin!

Un grognement non feint lui fit relever les yeux et son regard se posa, cette fois, sur le cou charmant de la maquerelle.


Je redescends en cuisine, veiller au grain, si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver.

Il la salua en s'inclinant, face à la Reyne du lieu, et descendit vers les cuisines.

Une porte à nouveau poussée et un bonjour lancé à la volée.


Je suis Baudouin, l'ancien cerbère.

Son regard se posa sur ceux qui était présent. Il espérait apprendre à les connaître et que tout se passerait pour le mieux. Il n'avait plus l'âge pour les conflits et il n'était pas là pour rivaliser avec qui que ce soit, même avec le gardien.

Thorvald_
[Salon]

Tout le long du chemin, il n'avait pensé qu'à ce vêtement oublié. Juste revenir pour ça. Prendre sa veste et partir.
Pour ça et ... un peu dans l'espoir de la voir, de loin, l'apercevoir depuis l'entrée, se remémorer sa façon de marcher, et la danse de ses longs cheveux blonds.
Il ne s'était pas préparé à cet étrange échange.

Seul le silence les entoure. Et il voit dans ses yeux, le mal qu'il lui fait d'être là. Dans ces mêmes yeux gris qui renferment les mêmes tempêtes qui le dévastent lui.
Il faudrait qu'il prenne son bras et l'empêche de partir.
Qu'il lui dise ... qu'il lui dise ... quoi ? Qu'il la veut pour la Rose Pourpre ? Qu'il la veut pour lui ? Lui proposer un autre asservissement que celui qui la retient ici ? Face à elle, tout cela lui semble soudain désuet.
Il faudrait qu'il prenne son bras et la force à partir.
A fuir, tous deux Paris. Lui offrir des forêts, des étangs, des océans. La liberté.
Dans les deux cas, il serait l'instigateur. Et il ne veut ni la soumettre ni la contraindre. Il ne peut ... Thorvald ne peut pas grand chose, surtout en matière amoureuse. Il ne peut qu'aimer, que donner, que laisser venir à lui. Si encore il n'y avait pas ce foutu frémissement qui lui étreint le ventre, il prendrait Désirée sur son épaule, profiterait de l'absence de Geoffroi et l'emmènerait à La Succube.

Non d'ailleurs, il n'y a pas de frémissement, bordel. Je suis Thorvald, gardien de la Pourpre, et nul ne se dérobe à moi ! Il fait un pas en avant, pose son énorme main sur l'avant-bras de la fille pour la retenir et se penche. Il va l'enlever, voila, c'est décidé. De l'autre main, il caresse sa joue, tout en se disant que ce n'est pas une bonne idée, mais il ne peut lutter et se perd dans la contemplation de son visage.


Viens avec moi ...

_________________
X
--Desiree



[Salon]


Non !

Elle se dégage, de toute sa force repousse la main qui l’empoigne, elle recule d’un pas dans le salon, se hérisse et feule.

Si la Succube me veut il faudra qu’elle m’achète ! Une pause, le temps de laisser le couteau s’enfoncer profond, pour mieux le retourner. Et si toi tu me veux, tu connais les tarifs.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi lui fait-il subir ça ? Pourquoi la regarder avec tant de dévotion pour ensuite lui demander de briser sa parole ? Pourquoi jouer si bien l’envie d’elle alors qu’il ne voulait que l’offrir à sa maitresse ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? !
Pourquoi viens tu ici me torturer, pourquoi viens tu ici me narguer beau Thorvald, libre l’aller et venir et libre d’aimer quand moi je suis enfermée ?

Enfermée volontaire, certes, mais bel et bien cloitrée. Protégée. A l’abri. Jusqu’au départ de Baudouin, le bordel était synonyme surtout de protection. Maintenant, il était surtout un lieu de danger et de pouvoir. C’est le pouvoir qui la liait à la Rouge surtout. La montée dans les strates sociales l’attirait, et plus qu’un mariage avec un de ses habitués, c’est la place de la Rouge qui l’attirait. Elle s’y entendait déjà fort bien à gérer son argent, si bien qu’elle était surement la plus riche de ses consœurs catins. Et son argent était bien à l’abri, dans l’inviolable bureau de la Rouge… Et aussi un peu caché dans divers pots et coffres de sa chambre.

Elle ne partirait pas, jamais, à aucun prétexte. L’océan d’acier ivre de colère le disait assez clairement au colosse. Jamais. Même pas pour toi, et le plaisir que tu m’as donné. Même pas pour toi, et le mal que tu me fais.

Elle recule encore d’un pas. Elle voudrait qu’il entre et qu’il la suive. Malgré la douleur infligée, elle le veut, elle veut être seule avec lui, dusse-t-elle payer elle-même le prix de leur moment en tête à tête, en sonnants écus sortis de leur cachette.


Viens, toi.

Elle voudrait pouvoir masquer la lueur perle qui brille derrière l’acier, elle fait tout pour lorsque son regard se pose sur le Gardien de la Pourpre, mais elle n’est pas certaine d’y parvenir…
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