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[Rp] - Banquet du 21 décembre

La_renarde
Une voix tonitruante, tonitrua (qui l'eut cru), au travers de la porte de la pièce humide :

- Brivael ! Tu as bien affiché l'annonce comme je te l'ai demandé ?
- L'annonce ? Quelle annonce ? Celle pour recruter un amant ?
- Mais non bougre d'idiote ! C'était une plaisanterie !
- Ah oui bien sûr, je le savais ! Gast, il va falloir que j'aille retirer ces annonces avant que ça tourne au court bouillon.
- Que dis-tu ?
- Je dis que j'ai eu raison de ne pas vous prendre au mot, sinon imaginez la situation !
- Oui, oui et donc, cette annonce est postée ?
- Pour Sûr ! Pour qui me prenez vous ?


Et la pauvre Brivael de trembler comme une feuille, car bien évidemment elle n'a rien affiché du tout. Elle fait un geste en direction d'une chambrière pour qu'elle la remplace à son poste de "guet" et prend congé de sa maîtresse.

- Madame je crois que notre bon Maître Queu me réclame aux cuisines, le petit Mangepain à encore fait des siennes ! A plus tard !

Sans attendre l'assentiment de sa maîtresse, la Brivael se rue dans l'aile de la Parole, prévenir les crieurs qu'il faut d'urgence faire parvenir dans tous les villages de Bretagne, l'annonce suivante :


_________________
La_renarde
[Les cuisines du château de Rennes]

Maître Queu, alias Guillaume Tirel, prestigieux chef cuisinier recruté par la Duchesse, fait les cent pas dans sa cuisine en jurant comme un beau diable. Une raison à cette colère ? Un caprice ? Les artistes sont bien souvent des incompris et la personnalité de Maître Queu n’y fait pas exception. Mais peut-être que la source de toute cette agitation n’est pas celle que l’on croit, car c’est bien connu, la vérité est ailleurs.

Maître Queu : C’est un scandale ! Un scandale ! UN SCAN- DA-LE !
Brivael : M’enfin Maître Tirel, qu’est-ce que vous avez à vous égosiller de la sorte ?
Maïtre Queu : On m’a dérobé ! On m’a volé ! On m’a assassiné !
Brivael : Allons bon ! Pour un mort vous m’avez l’air bien vivant.
Maître Queu : Oh je crois que vous ne saisissez pas ! Quelqu’un m’a volé mon Viandier !
Brivael : Qui aurait-osé faire une telle chose ?
Maître Queu : Mes avis que c’est encore un coup de ce sale Gratte-Pot !
Brivael : Le petite Mangepain ? C’est un bon garçon, turbulent, mais point voleur.
Maître Queu : Qui d’autre alors ? Si je ne récupère pas mon Viandier, c’est bien simple vous ferez carême pour le 21 !
Brivael : Mon ami vous n’y pensez pas !
Maître Queu : Si fait ! Pas de Viandiez, pas de ripailles !
Brivael : Mais un génie de la gastronomie n’a pas besoin d’un bête livre de cuisine pour réussir des prodiges gustatifs ! Tout est dans votre brillante cervelle !
Maître Queu : Un bête livre de cuisine, dites vous ? Blasphème ! C’est le livre de toute une vie de recherches et d’apprentissages ! Y sont conservés et répertoriés avec soin, toutes les astuces qui on fait ma renommée internationale ! Alors non, ce n’est un simple recueil de cuisine ! Sans lui je ne sais plus rien faire, c’est ma muse, mon inspiration, ma fierté ! Retirez-le moi et c’est comme si vous m’émasculiez !
Brivael : Vous exagérez Maître Tirel ! L’image est choquante !
Maître Queu : Réaliste ! Réalite ma chère, faites quérir ce sombre crétin de Mangepain !


Un bon quart d’heure après cet échange, la vieille Brivael avait dégoté le vaurien aux lavoirs, à reluquer les croupes des lavandières ainsi penchées sur leur ouvrage. Le tenant fermement par le bras, elle le ramène donc aux cuisines pour mener sa petite enquête.

Brivael : Mangepain, nous savons tout !
Mangepain : Tout ? Je…euh… Tout ?
Maître Queu : Oui tout, tout, TOUT ! Et maintenant il va falloir payer !
Mangepain : J’vous assure, j’y suis pour rien ! Ou presque rien ! Je pensais pas que ça se remarquerai !
Maître Queu : Mais en plus d’être un voleur ce freluquet est stupide !
Brivael : Du calme Maître Tirel, nous énervé ne servira à rien. Qu’as-tu fais de ton larcin petit ?
Mangepain : Et bien… A l’heure qu’il est je l’ai… Mangé puis digéré…
Maître Queu : MANGÉ ? Man…Man…Man… Il l’a mangé….
Mangepain : Bah oui, qu’est-ce que vous vouliez que j’en fasse ? Je n’allais tout de même pas l’admirer. Et puis c’est que j’avais faim moi.
Brivael : Tu as mangé le Viandier ?
Mangepain : Oh, juste un petit bout, le cuir était un poil trop cuit à mon goût !
Maître Queu : Il… Il… Il a mangé… Il a mangé mon Viandier.
Mangepain : Mais si ça vous rassure la sauce était bonne, ma mère n’en fait pas d’aussi succulentes !
Maître Queu : IMBECILE ! SUPPOT DU SANS NOM ! SERVITEUR DU MAL ! DÉMON !
Brivael : Maître Tirel ! Calmez-vous ! Ce n’est qu’un livre, vous en réécrirez un autre !
Mangepain : Un livre ? Mais non, c’était du faisan, enfin je crois. A vrai dire on n’en mange jamais à la maison, la petite mère dit que ce n’est pas pour les pauvres paysans comme nous.
Brivael : Mangepain, tu sais ce qu’est un Viandier ?
Mangepain : Viande, Viandier, j’en déduis que c’est de la bidoche, c’est bien de ça que vous m’accusez non ? Oui j’ai volé une aile de cet espèce de volatile, quelques autres bricoles, comme des pâtés, mais c’était uniquement pour me caler l’estomac ! On fait maigre chez nous !
Brivael : Maître, ça ne peut pas être lui, ce petit illettré ne sait même pas ce qu’est un Viandier.
Maître Queu : Alors qui a osé me dérober ? Me voler dans mes propres cuisines ? Quel est l’infâme pourceau qui s’est permit pareille forfaiture ?
Brivael : Je l’ignore, mais il va falloir le retrouver et vite. Mettez-vous à vos fourneaux Maître Tirel, je m’occupe des recherches.
Maître Queu : Je vous l’ai dis, sans mon Viandier, je ne suis capable de rien, je n’ai plus de fibre créatrice.
Brivael : Ne faites pas l’enfant, vous avez déjà fait le menu, ne vous reste plus qu’à le préparer, en attendant je vais quérir la prévôte pour résoudre cette affaire.


Brivael quitte les cuisines sur ces entrefaits, laissant un Maître Queu au bord du suicide et un Mangepain, qui n’a pas l’air de saisir l’ampleur de la situation. Direction la prévôté.
_________________
margot_wolback
[La prévôté, un soir de plus...]

Non, non et non!!

Allez Damoiselle, encore un courrier à envoyer!
Non... Je ne sens plus mon poignet là!!

Et puis ils m'énervent tous, à vouloir venir en Bretagne! Peuvent pas rester chez eux??


Bon, on a dit que normalement elle était patiente et tout et tout, mais à sa décharge, les dernières semaines ont été éprouvantes.
Le résultat, un violent coup de poignet envoie balader encrier, plumes, parchemin! A pu!!! Na!

Le scribouillard qui lui sert de secrétaire, enfin, bien plus de garde-chiourme, se met à quatre pattes pour ramasser en marmonnant. A se demander si c'est le Grand Duc qui l'a mis là pour avoir un espion à demeure, ou alors le Duc d'Ouessant pour surveiller sa filleule et la protéger d'elle-même... Il en serait bien capable!

D'une humeur plus que massacrante, rien qu'à l'idée qu'elle risque encore de passer une nuit pliée dans le fauteuil de son bureau, flemme de rentrer... Jamais, au grand jamais, elle n'avouera qu'elle se sent mourir à petit feu, sans nouvelles! Ahh oui, c'est vrai, qui n'est pas marié, qui n'est pas amoureux depuis longtemps, ne ressent que des bribes de sentiments... Ils arrivent quand les vrais, les grands??
Et la souffrance qui va avec, elle, n'attends pas le nombre des années!!

Et voilà autre chose maintenant, on toque à la porte!

TOC TOC

Y'a personne!!!
Sauf que ça, c'est bon pour son domaine, là où elle joue à la grande dame, pour combattre l'ennui et l'attente.
Mais un prévôt y est pour tous, tout le temps! Et avec le sourire!!

Un froncement de sourcils, elle se recoiffe machinalement, et envoie le larbin ouvrir la porte, quelque peu éclaboussée d'encre!

_________________
Brivael, incarné par La_renarde
Arrivée à hauteur du prévôt, la vielle ne manque pas de percevoir quelques éclats de voix et un bruit mat, comme quelque chose qui tombe au sol.
Elle hésite à frapper, puis l'affaire lui paraissant trop urgente pour être relayée au second plan, elle frappe.

Comme elle s'y attend on l'envoie paître force, mais la vieille est bûtée, c'est pour ça que sa maîtresse l'aime tant. Alors toute bornée qu'elle est, elle persiste et frappe encore. Finalement la prévôte semble abdiquer et la porte s'ouvre.

Brivael pénètre le bureau, salut d'un signe de tête.


- Madame la Prévôte, c'est affreux, c'est horrible. C'est horrible, c'est affreux !
margot_wolback
Un mal de crane insistant pointe le bout de son nez. D'autant qu'elle reconnait la tête de fouine de la vieille Brivael. Ce n'est pas maintenant qu'elle pourra se coucher.

Citation:
- Madame la Prévôte, c'est affreux, c'est horrible. C'est horrible, c'est affreux !


Entrez, entrez Brivael!!

De toute façon, elle est déjà parvenue devant le bureau, enjambant allègrement le monceau de parchemins sur sa route, snobant au passage le gratte-papier, qui risque de l'avoir en travers de la gorge, bien fait pour lui!!

Bien alors, connaissant la Duchesse, qu'est-il arrivé qui puisse être si horrible que ça? Ce ne peut être que personnel, elle aurait envoyé un garde sinon.
Margot hésite entre un ongle cassé, une robe abimée par une tache de boue, un collier qui a perdu une perle...
Allez, on se motive, et on répond gentiment, en grimaçant un sourire, c'est le bonus du soir.


Je vous écoute Brivael. Parlez.

_________________
Brivael, incarné par La_renarde
La vieille prend une chaise et s'y assied sans qu'on lui en ait donné la permission, puis dévisage la prévôte d'un air grave, un air qui en dit long sur la situation qui la préoccupe.

- Madame la Prévôte, l'heure est grave.


Elle laisse sa phrase en suspend afin de ménager son effet, observe la réaction de la prévôte avec beaucoup d'attention et finalement poursuit de sa voix sentencieuse.


- Oui l'heure est grave, la fête du Solstice est menacée ! Maître Tirel, notre cuisinier a été victime d'un odieux vol. Quelqu'un lui a dérobé son Viandier et sans ce précieux recueil, ce dernier se refuse à réparer quoi que se soit. Si nous ne retrouvons pas au plus vite ce livre, le banquet risque d'être fortement compromis ! Et si ce banquet est compromis, ma maîtresse entrera dans une colère noire, le reste je vous le laisse imaginer, vous connaissez ma maîtresse.

Elle reprend son souffle.


- Il faut faire vite, avec tout ce qu'il y a a préparer, les minutes sont précieuse, j requiert votre aide et celle de vos gens.
margot_wolback
Citation:
Madame la Prévôte, l'heure est grave.


Hochement de tête qui ne l'implique en rien. Oh oui Brivael, l'heure est grave! Si vous saviez... Les pensées de la blonde s'envolent bien loin de ce bureau qu'elle finit par détester, comptant les jours, les heures et les minutes...


Citation:
La fête du Solstice est menacée !

Hein? Que?? Ah non alors, ça ne peut se passer ainsi!! Elle a déjà préparé sa robe, son masque et la lourde étoffe qui devra la dissimuler...
Retour à la réalité, violent.


Citation:
Si nous ne retrouvons pas au plus vite ce livre, le banquet risque d'être fortement compromis ! Et si ce banquet est compromis, ma maîtresse entrera dans une colère noire, le reste je vous le laisse imaginer, vous connaissez ma maîtresse.


Calmez vous, Dame Brivael, calmez vous... Oui, oui, je connais la Duchesse! Non non, nous éviterons un tel drame, il ne vaut mieux pas l'énerver.

La blonde interpelle son souffre-douleur, posté comme un manchot à coté du bureau, qui ne loupe rien de la discussion.


Prenez un parchemin, une plume, et dessinez moi la personne recherchée! Euh, l'objet recherché!! Et ouste!
Se tourne vers la vieille, l'air inspiré.
A quoi ressemble-t-il ce livre?? Gros, petit, rouge, ou noir??
Allez, dites le nous, sinon je ne peux mettre toutes mes équipes sur le coup. D'ailleurs, ils s'ennuyaient un peu, ils adoreront rechercher un livre, ça les changera des voyageurs et bandits de tous poils!


Déjà en train de croiser les doigts pour ne pas rencontrer Messire Killdragon lors de sa recherche primordiale, elle aurait l'air fin... La recherche d'un ouvrage d'art, voilààà, on va en augmenter la valeur, et l'importance.

Bon alors, c'est fini la peinture??
Distribuez moi ça à tous, qu'ils abandonnent leur travail pour la soirée, et qu'ils cherchent le voleur!
C'est URGENT!!


Quand à nous, Brivael, et vous, l'asticot, suivez moi, nous nous rendons aux cuisines.
Un regard noir au scribouillard, n'ouvrez même pas la bouche, et suivez! Il paie pour son patron, quel qu'il soit!!
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Brivael , incarné par La_renarde
Comment il est ce livre ? Gast ! C'est qu'elle n'y avait jamais vraiment prêter attention ?

La description est donc rapide, en cuir, plutôt marron, racornis, sur les pages des tonnes d'inscriptions sont annotées de-ci, de-là. On sent que le livre a vécut. Tout juste le temps de terminer que la prévôte lui demande de la suivre aux cuisines.

La vieille se lève donc et lui emboite le pas et tandis qu'elles descendent aux cuisines, la suivantes ne peut que la mettre en garde.


-Vous savez, Maître Tirel est d'une humeur massacrante, peut-être devrions-nous commencer par les commis de cuisine ? Puis les servantes ? Elles descendent souvent dans les cuisines pour faire chauffer de l'eau chaude pour les bains des conseillers. Peut-être l'une d'elle l"aurait emporté par mégarde.
margot_wolback
Citation:
Vous savez, Maître Tirel est d'une humeur massacrante, peut-être devrions-nous commencer par les commis de cuisine ? Puis les servantes ? Elles descendent souvent dans les cuisines pour faire chauffer de l'eau chaude pour les bains des conseillers. Peut-être l'une d'elle l"aurait emporté par mégarde.


Hochement de tête, de toute façon, il faut avouer qu'elle est sortie de son bureau pour se changer les idées, pas franchement pour trouver un carnet de recettes de cuisine!

Regarde d'un œil sévère son commis à-tout-faire-y-compris-les-bassoteries, du style, on garde les yeux dans ses poches devant les servantes!


Bien bien, allons y pour les commis et les servantes, ordonnez au nom de la Prévôté qu'ils soient tous réunis! Le premier absent aura la plante des pieds rôtie pour l'exemple, le second se fera arracher des lambeaux de peau, il me manque du parchemin pour les Lp!!

La blonde s'en fiche du regard effrayé de l'empêcheur-de-tourner-en-rond, et la vieille à moitié sourde, soit n'en a pas compris la moitié, soit a vu pire avec sa patronne.

Entrée tonitruante dans la cuisine, porte claquée avec énergie, faut bien un défouloir, ce sera celui là!
Le regard noir de celle-à-qui-on-la-fait-pas, la carrure de prévôt, Margot toise tout ce qui bouge face à elle.

Brivael, racontez leur!!
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Mai
[Pendant ce temps là... à l'autre bout du château]

Marie était dans son bureau de Commissaires aux Mines, dans une robe de princesse avec un manteau d'hermine digne d'un Grand duc... Cherchez pas, c'est comme ça! l'hystérie ca paye ! Bref... Elle planchait sur ces courriers pour la Banque Grand ducal quand un des hommes de Margot déboula dans son bureau. Le garde regarda à droite, à gauche, cherchant visiblement quelque chose sans se soucier de la CaMinette. Se redressant dans son siège la demoiselle lui fit un petit signe pour lui signifier sa présence et savoir se qu'il en retournait.

Yooouuuhhhoouuu Messire !
La blonde lui souriait dans son superbe manteau d'Hermine.

Deiz Mat...
Je peux vous aidez ?

Le livre !!! Le livre !!!

L'homme commençait à la fatigué mais Marie n'avait pas le courage de s'énervée.
Une crise d'hystérie par jour lui suffisait amplement et un garde ça n'a rien a offrir c'est bien connu.
Y a qu'a voir l'autre "père vert" de Blacas, tiens !


Quel livre ?
Et calmez vous sinon je vous envoi piochez illico presto dans la mine de Brest.

Pourquoi cette mine ? Parce que !

Le livre de cuisine de je-sais-pas-qui ! Voldemort, le retour !! A chacun ces obsessions passagères.
Si on le retrouve pas la Prévôte, va nous faire pendre ou un truc dans le genre vous comprenez.
C'est qu'elle est belle et tout, mais quand on est sous ses ordres c'est autres choses !!
Pas commode, la blonde...

Z'avez quelquechose contre les blondes ptêt.
Tu m'as bien regardé dans mon super manteau??? et mon pied dans ton fondement tu le veux ?
L'homme continue de fouiller son bureau sans sa permission,
alors que Marie applique la Zen Attitude et respire de son mieux dans sa robe de princesse trop étroite.

Y a pas de livre ici, juste des pioches ! Je suis CaMinette pas bibliothécaires moi !!
Alors qu'il allait envahir son espace vitale, le trublion butta dans un "truc" et s'éttalla de tout son long sur le parquet.
Arrrgggg !!! *Y a plus de personnel discret et compétent de nos jours franchement !!*
Les yeux azur de la demoiselle avise l'objet butoirs qui lui sert de cale à son bureau.

Félicitation messire, vous venez de retrouver votre bouquin !
_________________

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!
Brivael, incarné par La_renarde
C'est qu'elle est presque aussi effrayante que la Duduche quand elle s'y met la blonde. ça fait peur, c'est désagréable pour les oreilles et puis c'est usant. Mais la vieille Brivael est habituée à tout cela, c'est bien malgré elle son quotidien.

L'arrivée aux cuisines se fait en fanfare, très théâtrale, ça aussi elle y est habitué, sa maîtresse aime les effets de styles. A bien y regardé finalement, elles ne sont pas bien différentes ces deux là, ça aussi c'est effrayant. Il faut impérativement limité leur reproduction. Pour la Duchesse il est trop tard, mais pour celle-là, il faut écarté tous les potentiels mâles aptent à la fertiliser, le bien de la Bretagne n dépend.


Brivael : Je réclame votre attention. Comme vous avez pu le remarquer, Madame la Prévôte est descendu dans nos cuisines. Vous vous imaginez que ce n'est sûrement pas pour se sustenter, il faut garder la ligne fine pour courser les vilains. En effet, notre bon Maître Queu est victime d'un odieux vole de livre de recette de cuisine. Vous serez chacun, tour à tour, soumit à la Question, et nous finirons bien par retrouver ce maudit bouquin !
Maître Queu : LE VOLEUR SERA PENDU HAUT ET COURT !
Brivael : Sera sévèrement châtier
Maître QUEU : Il sera maudit jusqu'à la treizième génération !
Brivael : Nous ferons en sorte qu'il ne puisse plus jamais rien voler de sa vie.
Maître QUEU : On lui coupera les roubignole et on les fera rissolé avec une sauce Cameline !
Brivael : MAÎTRE TIREL ! Retournez à vos fours !
Maître Queu : Bon bon... MAIS MA VENGEANCE SERA TERRIBLE !


Gros silence dans la cuisine, même les mouches n'osent plus faire de bruit, mais il faut bien reprendre l'interrogatoire.

Brivael : Je disais donc, que nous allons vous soumettre à la Question un à un pour savoir si vous savez quelque chose.
Servante 1 : Vous pouvez déjà m'oubliez, je ne sais pas lire, ce livre ne m'aurait servit à rien.
Serviteur 1 : Oui moi c'est pareil.
Servante 2 : La majorité d'entre-nous n'ont jamais appris en même temps. Voler un livre quelle idée !
Brivael : Silence ! Vous pouviez parfaitement le voler pour le revendre ! Le contenu était précieux, il s'agit des illustres recette de Maître Queu.
Servante 3 : Pour ce qu'il nous fait comme brouet dégueulasse à la sauce pipi de chat...
Maître Queu : JE VOUS EMMERDE JEUNE GODINETTE !
Brivael : MAÎTRE TIREL ! SA SUFFIT BON SANG !
Serviteur 2 : Un livre relié de cuir ? Qui semble avoir vécut au moins 100 ans ?
Brivael : Oui.
Serviteur 2 : Avec des pages cornées et des annotations un peu partout ?
Brivael : Oui.
Serviteur 2 : Ah bah il était dans la corbeille à linge de Lucille.
Brivael : Où est Lucille ?
Serviteur 2 : Et bien partit étendre le linge, dans l'arrière-cour.


La vielle se retourne.

- Nous devrions suivre cette piste Madame la prévôte.
margot_wolback
La blonde a écouté, avec un rien d'impatience, le maitre de cérémonie qui surenchérit à ce que raconte la vieille. Heureusement que celle-ci ne s'en laisse pas narrer!
Elle survole l'assemblée du regard, pas facile car elle n'est pas grande, mais elle ne va pas en plus se jucher sur la table!! L'autre gratte-papier irait raconter ses hauts faits d'armes à l'ensemble de la prévôté, sans parler du reste du château!!
Margot a sommeil, Margot se demande ce qu'elle fait dans cette cuisine enfumée… Tout ça pour éviter un drame avec Lallie!!
Dieu sait pourtant qu'elle a bien d'autres choses à faire, et son expérience lui a appris que les éclats renardesques étaient rarement évités!

Elle observe donc, appréciant grandement le fait que l'on parle pour elle. Se demandant même si elle n'allait pas instruire le nain bécile en question pour qu'il lui rende aussi ce service, en plus d'écrire à sa place…
Toisant d'un regard froid et acéré l'ensemble des présents, bouillant intérieurement de ne pas leur faire plus d'effet que ça!! Elle aurait du amener une dizaine de gardes armés, tiens!!
Tous nient, bien entendu!! L'inverse aurait été étonnant. Mais le grand là bas à l'air narquois, la petite là sournoise, l'autre complètement idiote. Bien mal entourée la Duchesse!!

Sursaute au moment des éclats de voix, fusillant du regard le cuisinier qui se croit un peu trop sorti de la cuisse de Jupiter! Au diable les artistes!!

Bon, enfin une piste...


Citation:
- Nous devrions suivre cette piste Madame la prévôte.


Un hochement de tête, tout aussi peu impliquant que le premier. Finalement, la vieille y trouve son compte, elle est prise au sérieux, la prévôté lui offre son meilleur rôle, et elle est comme un chien de chasse, refusant de lâcher la piste, pensant déjà à la curée…

Allons y Brivael.
J'espère que nous n'allons pas ainsi visiter tous les bas fonds du château, j'ai mieux à faire à cette heure.


Devant le regard acéré de la vieille.
Oui oui, je sais, retrouver ce livre est primordial. Je saisssss…..

Des centaines de marches, couloirs, plus tard, les voici donc dans l'arrière-cour. Margot n'aurait jamais imaginé le château aussi grand, sinueux…
Elle a même découvert des salles secrètes en poussant les portes par curiosité. Sans pour autant réussir à pincer quelque prince occupé avec une soubrette, ou l'inverse d'ailleurs. Un peu rassurée aussi, le procureur a vraiment trop de travail!!


Cette fois, essoufflée, fatiguée, ennuyée au possible, la prévote refuse de laisser parler la suivante qui la devance. Peu importe qu'il faille y mettre les formes.

Vous êtes Lucille??
La regardant de haut en bas, se demandant si la situation vaut le coup, devant le minois atterré de la jeunette, qui se voit déjà mourir sans même savoir pourquoi.

Où est-il??

Mais Ma… Madame…. Je… Il…. C'est lui qui a voulu!
J'ai rien fait! Il m'a prise par surprise, dans l'encadrement de la fenêtre de la petite salle du troisième étage, vous savez, celle qui donne directement sur la petite poterne de l'est!!
Mais j'voulais pas, j'vous jure que j'voulais pas!! J'étais en train de...


Azurs qui se lèvent en direction du plafond. La voilà bien, des aveux sans rien demander.
Bon, taisez-vous!!
Je ne veux rien savoir de plus!

Où est le livre?? Celui qui se prélassait dans votre linge, comme vous vous prélassez dans linge qui n'est pas à vous!

Et toc, prends toujours ça.

Le… Le livre… Quel livre??
Mouais, ben voyons, elle devient encore plus rouge que lorsqu'elle a confessé son relevage de jupons!
Vous lui avez donné? En remerciements de ses tripotages?? Qui?

N…. Non! Je… Je l'ai laissé à mon frère, qui est parti en taverne avec, il devait de l'argent… Le… Le jeu, vous comprenez? Il espérait en avoir un bon prix!
Mon frère est soldat, de faction à l'entrée Ouest.


Non mais c'est pas vrai!! La blonde a la tête du Petit Poucet pour jouer à la chasse aux cailloux blancs??
Grincement de dents, pas très élégant, mais très efficace pour montrer son mécontentement, pour ne pas dire pire.


Bon, allons au poste de garde.
Brivael, conduisez nous, et faites en sorte de trouver des raccourcis, on ne va pas y passer la nuit!


Attirant d'un revers de doigt le boulet qui ne l'a pas quitté, elle lui intime discrètement l'ordre de cuisiner la gamine, histoire de lui fournir un nom!
Juste un nom, qu'elle prie pour ne pas connaitre! Sait-on vraiment ce que font les autres dans l'obscurité des couloirs...

_________________
Brivael, incarné par La_renarde
Raccourcis, raccourcis, facile à dire ! C'est que c'est pas Kergroadez, le château de Rennes ! Elle bifurque dans un couloir, puis un autre, revient sur ses pas, tourne à droite, longe un corridor poussièreux, dévale des escaliers quatre à quatre pour atterrir dans la cour.

Fiouuuu dur dur, les voilà qui traversent en grande hâte la cour et gagnent le poste de garde.


- Nous y sommes ! Ensuite ?
margot_wolback
Citation:
Nous y sommes ! Ensuite ?


Ensuite, ensuite, elle en a de bonnes la vieille! Enfin libérée de son ombre, Margot se sent un peu mieux... Comme lorsqu'on enlève une paire de bottes un peu trop courtes... Ce n'est pas encore le pied, mais presque!!

Bon, finissons en!!
Elle ouvre la porte du poste de garde, les faisant sursauter, et cacher précipitamment chopes et cruches.

Messieurs!! Qui est le frère de la dénommée Lucille, lingère de son état? En parlant de son état, pourvu qu'elle ne soit pas grosse de l'encoignure de fenêtre!

Je cherche un livre, et si je ne le trouve pas, j'aurai besoin d'un coupable pour passer ma rage! Ça vous tente??
Hmm, un vrai plaisir que de faire la méchante, histoire de mettre à ses genoux de sombres nigauds qui ont de larges épaules, mais aucun neurone.
J'attends....

Fusille du regard l'espèce d'échalas qui commence à balbutier entre ses moustaches.
Plus fort, je n'y comprends goutte!!

Après de certaines hésitations, un frottage d'oreilles en règle, des menaces diverses et variées, la blonde se retrouve avec une autre énigme.

Comment ça, vous l'avez donné à l'assistant de la Commissaire aux Mines??
Ahh, quand elle va apprendre qu'il n'hésite pas à parier une pelle ou une pioche du duché!!


Bon alors, suivez moi!! Mais non, bougres d'imbéciles, pas tous!! Et le poste de garde, qui le garde???
Vous, venez avec moi, ça va vous couter cher.


Dans un bruissement furibond de jupons empoignés à pleines mains, le prévôt se rue dans la cour, suivi de près par le garde incriminé, ce dernier menacé par Brivael qui montre les dents!
Qui sera la plus exténuée des deux??

Retraverser le château, trouver le bureau pré-cité, et toquer à la porte de manière énergique, priant pour que l'occupante y soit encore...

_________________
La_renarde
[ A l'autre bout du château, dans le bureau ducal]

- Brivael n'est toujours pas revenue ?
- Humpf
- Tu n'es pas la plus loquace des compagnies, Rufus.
-...
- Bon on n'a pas d'autre druide sous la main ?


Lourd silence, Rufus n'a jamais su parler un mot de françois, ni même de breton d'ailleurs. Oh la brave bête n'est pas muette pour autant, il s'exprime simplement par borborygmes et autres grognements effrayants.

Rufus est une moitié de viking croisé avec une picte, voilà pour la génétique. Physiquement parlant, c’est un géant blond des pays nordiques, le poil hirsute et dru pour résister à des températures polaires, une masse musculaire à faire pâlir un bœuf et bien évidemment une taille de bien quatre coudées franches*. (Environs 2 mètre.) Mais parlons un peu de sa mâchoire qu'il a stupéfiante. Comme taillée sans raffinement dans un bloc de granit de l'Armor, aussi carrée et pourvue d'une redoutable rangée de dents acérées qu'un molosse. Quand il choppe sa proie, il ne la relâche plus. En un mot comme en cent, Rufus est terrifiant.

A l'instar de son physique, son intellect est tout aussi impressionnant. En dépit des circonvolutions qui jalonnent ce cerveau, il n'y a pas une once d'intelligence, aussi primaire soit-elle. S'il faut comparer Rufus à un animal, se serait indubitablement le chien, pour son dévouement sans faille. Pourtant il pourrait avoir tout de l'âne bâté pour sa bêtise à toute épreuve. Mais dans sa grande sagesse, Rufus réfléchit peu, pense peu et n'agit jamais de lui-même.

La vie de Rufus est simple et sans chichis.

Il aime :
L’odeur du sang fraichement versé, la viande saignante sur la poêle à peine retournée, sa maîtresse, faire plaisir à sa maîtresse, écouter sa maîtresse, obéir à sa maîtresse.

Il déteste :
Réfléchir, manger de la viande trop cuite, les températures caniculaires, ne pas pouvoir exécuter un ordre de sa maîtresse (mais cette hypothèse est à écarter, car Rufus il réussit toujours.), qu'on dise du mal de sa maîtresse, qu'on insulte sa maîtresse, qu'on s'en prenne physiquement à sa maîtresse

Par ailleurs, Rufus n'est pas un grand sentimental, il fait peu cas des émotions des autres, lui-même n'en ayant que trop rarement les comprenant tout juste la plupart du temps.
Oui, la vie de Rufus est simple et sans prétention, une vie de douce servilité dont il s'acquitte avec joie et empressement.

A côté de cela, Rufus est aussi très pieu. Il croit en une entité supérieure qui dicterait au monde, à la course du soleil, à la croissance des végétaux, aux petits marcassins qui suivent leur mère, une puissance transcendante et rousse, Lallie. Quand il obéit à un ordre émanant de sa maîtresse, Rufus a le sentiment de partir en croisade contre l'hérétique, c'est une guerre sainte qu'il livre à ses ennemis de tout acabit et de tout poils. Pour l'amour et la gloire de sa déesse, il écraserait les montagnes du plat de ses pieds, déracinerait les chênes centenaires d'une main, immolerait tous les démons de la terre afin de conserver son indéfectible affection. Fort heureusement, sa maîtresse ne lui en demande pas tant.


- Ma foi, je crois bien que nous n’avons plus trop le choix. Sortons, il faut que je prépare la cérémonie druidique. Un détour par les cuisines est opportun, notre Maître queu est trop passionné, j’ai peur qu’il n’en oublie l’essentiel. Nous en profiterons pour lui réclamer tes deux kilos de viande journalière.
- Grumph.

Se faisant, elle quitte la pièce en compagnie du molosse.
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