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[Rp] - Banquet du 21 décembre

Mai
On frappa à sa porte et la blonde réagit sans réfléchir.

Entrez!! c'est ouvert !!
Margot et un garde entrèrent l'air inquiet et passablement énervé.
Avec une synchronisation, le garde alors à quatre pattes sous son bureau se redressa regardant d'un air penaud la Prévôté.
*Humph !*


Deiz Mat Margot. Je peux...
J'ai le livre madame !!
Le garde zélé retira le livre d'un coup sec, faisant basculer le bureau aussi nette.
L'encrier de Marie arrosa alors la pile de lettre qui étaient prêtes à être envoyées.

Abrutii !!!

La CaMinette leva un regard désepérée sur Margot qui avait l'air tout aussi fatiguée qu'elle.
Le garde tout fier, n'avait pas remarqué l'accident qu'il venait de causer.
Il tendit le livre en souriant à la prévôte.

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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!
La_renarde
[Le 21 au soir : JOUR J]

Les tables avaient été dressées, des nappes d'un blanc immaculée les avaient recouvertes, blanc qui, gageons-le, ne resteraient pas longtemps immaculé. La grande Dans la vaste Cheminée brûlait un feu réconfortant, des troncs entier se consumaient dans l'âtre. Montreurs d'ours et troubadours avaient prit leur quartier, sonneurs de binious et lutheurs astiquaient et accordaient leur instrument. C'était le grand jour et il fallait que tout soit prêt, la fête devait être somptueuse.

Après les péripéties qui avaient jalonné toute cette organisation, Maître Queu avec ses soixante-dix commis de cuisine, avait pu terminer a temps le menu dans des quantité impressionnante. Heureusement que le bailli avait rempli le cheptel, car cet orgie de nourriture allait coûté cher. Mais le jeu en valait la chandelle et les récentes prouesses économique avaient permis de telles dépenses.

Attendant les premiers bretons, la Duchesse avait troqué sa couronne de pierreries et d'or fin, pour une couronne végétale, faite des branchages et des houx. Point de robe de velours pourpre brodé de perles ou de rubis, juste une saie blanche, symbole de la pureté et de son appartenance au monde des druides. A sa ceinture une serpe d'or qui lui avait permis, la veille de cueillir le houx qui ornait sa couronne et celui disposer devant elle.

Trois cercle avaient été tracé sur le sol, trois cercles éternels symbole du tout.

Là dans cette accoutrement des plus simples, elle espérait encore que le solstice d'hiver avait toujours une signification dans le cœur des bretons.

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Lavatar
Le chevalier Lavatar se présenta fort tôt devant la place du banquet prévu pour le solstice d'hiver... Il n'aimait pas être un retard, mais là, avec le froid et le vent qui se levait ,il se dit qu'il aurait pu rester un peu plus longtemps au chaud...

Il était venu habillé aux couleurs de l'automne qui se mourait... et il s'assit discrètement sur un barrière à l"extérieur en attendant que ses amis arrivent, serrant sa cape d'ours autour de son cou... Beaucoup de serviteurs et d'artisans, mais aussi des musiciens et des danseurs allaient et venaient et tous semblaient courir après le temps. c'est que l'heure approchait.

Il savait que Cam et Jemini devaient venir... et espérait aussi voir une certaine personne... aussi, s'était-il rendu très élégant aux festivités, et avait même pris un bain !... Il sortit son tonnelet et en but une gorgée, histoire de se réchauffer et de parfumer son haleine...

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En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
--Couleur_saphir



[Une chambre dans une auberge non loin du château]


Trempant avec délices dans un cuveau d'eau chaude, elle regarde Isabeau préparer sa tenue pour la cérémonie. Une robe de soie empesée, d'un bleu saphir. Le manteau assorti, avec une grande capuche. Et le loup, fin, léger, clair pour se démarquer de la capuche…

Elle s'endort, bercée par la tiédeur de l'eau et le parfum de jasmin qui se dégage délicatement. Rapidement sortie de sa torpeur par la petite, qui hésite à la déranger, mais se rend compte du temps qui passe.

M'dame… c'te l'moment.
Un gros soupir, une grimace.
Mais je viens juste de rentrer!!
Non, je n'y vais pas! La Duchesse se passera de moi!

Tout ce qu'elle veut, c'est dormir.
De toute façon, même si elle a un regard d'aigle, elle ne repèrera pas tout le monde. L'avantage d'un bal masqué!

Sauf que… Rien ne se passe jamais comme on le veut, et les serviteurs sont d'un toupet maintenant! Isabeau, sentant que sa maitresse lui échappe, décide d'employer les grands moyens.
C'matin, au château, qd j'vous cherchois, les gard'causaient. Y parait que tout l'grand mond' y s'ra!
Faut y êt', Mdame, sinon pas d'quoi trouver un biau mari!


Rien que cette tirade suffit à sortir la belle de sa torpeur.
Isabeau!! Pour commencer, forces toi à parler normalement, sans avaler la moitié des mots!
Et puis surtout, je ne cherche pas un mari!!


Elle se redresse dans le cuveau, se laissant rincer puis sécher. Assise devant le feu pour se faire coiffer, elle prend quelques minutes pour oublier les soucis de sa vie, et profiter d'un peu de calme, avant de retourner dans le monde.
La robe est enfilée, lacée serrée sur la chemise de fine dentelle. Le décolleté carré sera caché sous le mantel, la jupe bouffante bruissant à chaque pas, un fin jonc d'or enfilé le long du poignet…
Le loup est posé sur le visage pâle, mettant en valeur les lèvres vermeilles. Le capuchon, profond, cache les boucles serrées dans un ruban.

[Arrivée au Château]

Isabeau qui trottine devant elle, ravie d'approcher le grand monde. Mais le pas se fait plus lent, dernière hésitation…
Les lumières attirent le début de la foule, comme le soleil des papillons. Les robes des Dames apportent des touches de couleur, les manteaux noirs des soldats, les mantels courts des hommes font comme des traits de nuit au milieu du jour…

Hochement de tête à ceux qu'elle croise. Elle ne parlera pas, il n'est pas temps. Un sourire éthéré est plaqué sur les lèvres, une composition à l'abri du masque.
--Hajime


Se travestir avait été moins difficile qu'elle ne l'avait cru au départ, envelopper sa poitrine dans un linge bien serré ayant été l'épreuve la plus douloureuse de l'opération.
Mais à présent qu'elle s'observait dans la glace, elle se trouvait un charme tout nouveau, peut-être dérangeant, car malgré le maquillage, elle n'avait pu effacer totalement la délicate finesse de son visage, mais bien réel.
Il faut dire que le petit pantalon qui moulait ses fesses fermes était du plus bel effet, il était presque dommage d'avoir du en déformer le devant à l'aide de cet élément vestimentaire très peu élégant à ses yeux que les gens de la noblesse appelaient parfois coquille.

Sa chevelure brune était maintenue sur sa nuque grâce à un catogan de soie bleue et elle avait réussit, en instillant une goute de l'essence d'une plante dans chacun de ses yeux, à les rendre presque aussi sombre que la nuit.

Ainsi vêtue, elle se présenta devant l'un des gardes du château, l'heure était aux festivités et ainsi déguisée, elle espérait bien en profiter.
--Princessepaillette
Un bal masqué, il n'en fallait pas plus pour attisé l'envie de la jeune femme. Être une autre l'espace d'une soirée... Quel idée exaltante ! La jolie courtisane ne se fit pas priée et rejoignit ses appartements privée à grande enjambée. Il lui fallait un déguisement, un voile joyeux qui cacherait son identité habituelle pour laisser place a une autre de ces facettes, plus caché, plus secrète. Durant toute la journée elle se prépara avec soin. Ses cheveux s'éclaircissèrent et se bouclèrent sous ses mains expertes et habitué. Sa peau de lait s'illumina sous maintes poudres et onguent. Ces yeux aldégo ce cerclèrent de noir et s'emplirent de malice. Des plumes se posèrent sur elle. Broderie, perles et joyaux recouvrirent sa poitrine généreuse. Ce soir, elle ne serait plus la timide que tout le monde connaissait... Ce soir, elle serait une princesse et mettrait le monde a ces pieds.

Un parfum d'Italie emplit les narines du garde à l'arrivée de la demoiselle. Au travers son loup de dentelle et de plume, un regard brulant filtra sur l'homme, ne lui laissant pas d'autre choix que de la laissé entrée. Dans la grande salle de réceptions des tables avaient été dressées et recouvertes de plats merveilleux. La Paillette déambula un instant, observant les personnes déjà présentes, avant de s'installer a une table ou trois hommes richement vêtus palabraient déja.


Bonsoir messires ! Lequel d'entre vous m'offrira à boire ?
Ce soir elle serait une autre et ils allaient adorés...

--Noweline
Noweline s'avançait d'un pas décidé et fier.
Des heures passées à s'habiller à se regarder, à s'admirer à s'approuver, tout était parfait.

Une seul pensée..Festoyer..

Elle avait lu, relu et puis lu encore le menu et l'eau lui était montée aux lèvres.

Elle espérait bien profiter du bal masqué pour se faufiler parmis les plus belles personnes...

--Ange_ael


Ael, l'ange, arrive toute de blanc vêtue...Une simple robe légère, épousant sensuellement toutes les courbes de son corps, ne cachant aucun détail, ou presque. L'ange possède deux ailes blanches, habile déguisement de plumes d"oie. Une auréole dorée trône fièrement au dessus de sa tête, blonde, angélique, évidemment...
Elle arrive au lieu de rendez-vous, avec sa tenue vaporeuse, le bord de sa robe étant lui-même couvert de plumes blanches, et détail original, elle marche pieds nus...Avec une grâce et une légèreté infinie, elle se mêle aux autres, d'un air rêveur.
--Baalzebulle
Il avait ouïe dire un bal la nuit la plus longue, un menu alléchant. Ni une, ni deux, il se bichonne, des mets des plus disparates vont s'y coudoyé, tant d'oeuvres réunies, certaine de premier ordre, excitaient sa curiosité, il fixa l'attention de ses pensées et revint à son habit. Coiffure, coiffure, natte ou pas, queue ou non, non natte. Prend son chapeau pointu et le met en casquette.
Puis songe à son bien être et à sa mise en valeur. Ample, léger Enfile une chemise pourpre,
des collants rouges, haut de chausse puis complète par des bas en tricot de soie, regarde. Le rouge soie met en valeur le rouge satin, qui s'harmonise avec le rouge lin. Puis il prend son pied et chausse ses poulaines. Ajuste le pourpoint, noue, enfile des perles par ci par là au gré de ses envies sur un lacet de cuir l'enroulant, nacre, bois satin, turquoise. Ajuste son pourpoint.

Se regarde Miroir mon beau miroir suis je le plus beau? Tourne, regarde ses épaules, lève le petit doigt. Oui oui je sais mais ne va pas te briser de jalousie.
Turlututu pas de chapeau pointu, chapio plat avec une écharpe, rouge ou rouge, allez va pour rouge. Se met une tape sur les fesses, enfile sa houppelande et hue en avant.

Cataclop, cataclop, cataclop, hop. La porte s'ouvre et oh, joie. C'est un véritable tableau de palais des arts, la tête enivrée, ses yeux semblent deux étoiles et les mélodies de voies montent; fascination, les parfums se développent.
Se mêlant à la foule, d'un pas lisse, flottant presque, il interpelle Bullezebaal.

Alors bulle on commence sans moi!
--Armando
En ce jour de fête, l' homme avait passé sa matinée à fouiller dans les bibliothèques à la recherche d' une nouvelle identité, mais aussi à trainer chez les couturières du Château afin de trouver le costume parfait. Tout était prêt... sauf lui, et l' heure du bal arrivait à grands pas.

Rapide comme l' éclair, il quittait ses bureaux pour regagner sa chambre, quand en chemin il croisa une jeune servante, la chance était avec lui ! Lentement il s' approcha de la brunette puis s' exprima sur un ton viril :


- Toi, tu sais faire d' exceptionnelles coupes de cheveux, n' est-ce pas ?
et il avait suffit d' un sourire en coin, charmeur et empli de mystère à souhait, en plus d' une lourde bourse en cuir, glissée habilement dans la petite main de la demoiselle, pour quelle acquiesce timidement de la tête.

- Magnifique ! -reprit-il- A présent tu t' appelleras Pénélope... ça te va ?
- Mais Messire, je m' appelle déjà Pén...
- Parafait ! dit-il avant de lui indiquer le couloir qui menait à son "antre".

Le brun s' était rasé de très près, de manière à laisser une fine moustache qui se terminait en pointe à chacune de ses extrémités, ainsi qu' un léger bouc pour leur tenir compagnie. Il était peu convaincu du résultat, mais bon, il ne pouvait plus revenir en arrière. Se tournant vers la servante, il dit :


- C' est maintenant que vous entrez en scène.
- J' m' en charge !
-répliqua-t-elle, semblant un peu plus à l' aise- Vous la souhaitez comment votre coupe ?

Après lui avoir expliqué ses envies en détail, ses cheveux s' étaient vus devenir tous lisses, coupés de quelques centimètres, coiffés en arrière, et tirés -que dis-je ?- torturés pour que toute boucle cesse tentative de rebélion.
Il ne manquait qu' à enfiler une éclatante chemise blanche, un sombre pantalon, plutôt serré, et une veste qui s' arrêtait à la taille, du même ton. D' élégantes bottes marron, toujours dans l' esprit foncé, vinrent couronner le tout. Il était fin prêt. Quelques pas furent effectués pour s' admirer devant un miroir, puis, se rapprochant de celui-ci, le désormais déguisé pointa son index en direction de son menton avant de s' exclamer :


- C' t' à moi qué tou parles ? Hé ?! laissant évidemment tout loisir à la brune de se moquer de lui.
Ce soir il allait interpréter le rôle d' Armando Alejandro del Manzano y Calderon, jeune fils de bourgeois espagnols, exilé on ne sait pourquoi en Bretagne.
En sortant, il se plaça un fin ruban noir en soie sur le visage, avec deux trous situés au niveau des yeux, un chapeau de la même couleur que se bottes sur la tête et ajouta une touche d' eau parfumée, tout droit arrivée des terres de ses ancêtres imaginaires; avant de presser le pas pour se rendre au lieu du bal.

Ainsi, le mystérieux hispanique pénétra dans la grande salle, empruntant au passage une coupe d' alcool, égarée parmi tant d' autres sur un plateau que trimbalait un valet. Il se créa un chemin dans la foule puis prit place en attendant le début des festivités.
--Hajime



Oh mon Dieu mais c'est Z ...

Une mouche passe ... Notre jeune éphèbe d'une nuit se mord la lèvre pour ne pas que sa voix le trahisse. Un sourire travaillé sur les lèvres il se tourne vers sa voisine et s'excuse d'un profond salut, il lui faut un verre, et quelque chose de fort pour se mettre un peu plus dans la peau de son personnage.

Un verre de vin délicieusement pétillant dans les mains, il se sent projeté sur le buffet, sa main droite tombant à plat dans une terrine. Il se retourne, éblouit par un tourbillon écarlate:


Alors bulle on commence sans moi!

Il écarquille les mirettes et regarde sa coupe avec consternation, déjà on aura remarqué son odieu penchant pour la boisson. Qu'à cela ne tienne, il essuya sa main engluée par la terrine de cerf sur le bas de la nappe et se saisit d'une deuxième coupe pour la tendre à l'écarlate. Il prit soin de descendre sa voix d'une octave avant de s'adresser à lui:

Je vois que je suis découvert, vous vous joindrez bien à moi Bulle?

Pourquoi bulle? Entre ami de boisson sait-on jamais, une tentative qui tomberai peut-être à l'eau, mais il n'y avait rien de plus triste que de boire seul. Il ajouta malgré tout, au cas où cela interresserait:

Moi c'est Hajime et non, cela ne s'éternue pas.
--Pirate


La rumeur courait qu’un bal masqué était organisé… Et cela, il ne le raterait pas. Après tout, pourquoi ne pas s’amuser un petit peu, je vous le demande ! Seul problème, mais de taille, il n’a pas de costumes … Bon, et bien il va falloir faire avec. Heureusement que son imagination est là pour le sauvé. Passage sur le marché, achat de quelques fripes, passage chez le barbier, achat de quelques mystérieuses affaires, passage en taverne, achat d’une bouteille …
Et le voilà chez lui, il n’a plus qu’à se mettre dans son personnage. Un foulard sur la tête, un cache œil, et … La fausse barbe, achetée chez le barbier, aussi braie que nature, appliquée sur le visage. Il se regarde … Parfait, personne ne saura qui il est ! Habillement rapide avec les frusques du tisserand, il attrape la bouteille de rhum et le voilà prêt. Ou du moins, presque. Il manque un ou deux petit détail pour finir son déguisement parfait… Boitillement et voie de stentor, ça ne peut que rajouter à sa crédibilité.

Il est l’heure, il s’avance vers la salle, tout en claudiquant. Ce n’est pas pratique, cela l’empêche d’avancer bien vite, mais sait on jamais, si quelqu’un le voyait arriver …
Enfin il y est. Il fixe les gardes qui le regardent d’un œil méfiant, surtout sa bouteille. C’est donc tout naturellement qu’il s’avance et s’écrie :


Ohla moussaillons ! Laissez-moi entrer, j’suis attendu !

Et sans leur laisser le temps de répondre, il s’élance vers la salle, en boitillant toujours, ce qui lui donne un air ridicule au possible. Les gardes rient aux éclats, ne le poursuivant finalement pas. Et donc, il pousse les portes de la salle et s’arrête net ! Il y a déjà du monde, bien habillés, bien préparés, et lui fait pouilleux au milieu. Mais qu’à cela ne tienne ! Il vient s’amuser et entre en claudiquant, se dirigeant droit vers le buffet, traversant sans vergogne la pièce, regardant à droite et à gauche, et finalement se cognant à une dame. Petit grommellement.

Vous n’pouvez pas faire attention non, y a du monde autour de vous, vous n’voyez pas ? On n’met pas un masque quand on n’y voit absolument déjà pas grand chose …

Et sans lui laisser le temps de répondre il repart vers le buffet et commence à s’empiffrer des plats.
--Princessepaillette
Paillette est là, toutes en sourire et en minauderies, accouder à une table. Sa robe légère suggérant ses formes et dévoilant ses charmes à qui ose la regarder. Les hommes qui l'entourent sont d'une extrême délicatesse, profitant de leur identité secrète pour oublier femme et enfants. Un flux ininterrompue de personnes colorées et joyeuses se déverses dans la grande salle de bal. La princesse cherche sa première proie de la soirée. Elle veut du beau, du fière, de l'extravertie, et non pas l'un de ses timides coincés qu'elle croise tout les jours.

Leur yeux se croisent...Ça sera lui !


Bonsoir bel hidalgo !
Avec une exquise légèreté elle lui fait face, le défiant d'un sourire. Laisse toi charmer, l'hispanique, je te veux.
Une main fine glisse sur les fesses de l'Espagnol. C'était donc lui, le voilà démasqué en une caresse, les doigts de la jeune femme connaissant déjà parfaitement ce fessiers.




--Richard_coeur_de_lion
Cette couronne n’arrêtait pas de glisser, pas vraiment habitué a porter telle breloque, il avait essayé de rembourrer celle ci comme il pouvait, pour enfin parvenir à un résultat convenable. Seul chose, il devait se tenir droit comme un pique pour ne pas trop faire bouger cette couronne, autant éviter de tenter le diable.

Il s'était battu avec les aiguilles et les épingles plutôt durant l'après midi pour parvenir à se déguiser, on l'avait aidé, même sa cavalière avait mis la touche finale. D'ailleurs elle ne devait pas tarder, normalement, l'enjoignant de partir devant elle, une course à faire de ce qu'il avait imaginé.

Sa livrée au couleur d'un ancien Roy d'Angleterre, il arrivait au bal, ayant prit soin de colorer ses cheveux et le maquillage grimant ses traits, ajoutons à cela un masque représentant un lion, le tour était joué, il avait promis d’effacer le coeur de pierre qu'il était pour au moins ce soir, et se mêler aux autres, laissant de coté toute rancœur et problèmes lié à ses charges du moment.

Coeur de pierre contre un coeur de lion, tel était l'objectif pour celui qui était capable d'attirer toutes les haines contre lui sans pour autant ne souffler mot. Visiblement il n'était pas le premier, et la cavalière était bel et bien en retart, voyant quelques libertinages se créer pour l'occasion il ne put que sourire, premier résultat encourageant pour cette fête.

Hèlant une jeune femme passant près de lui :

-"Sauriez vous me dire où est le buffet, où me faire le bonheur de m'y accompagner, je n'ai point de guide pour le moment, ma cavalière tardant"

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"Crois-moi, chaque coeur a ses chagrins secrets, que le monde ne connaît pas ; et souvent nous jugeons qu'un homme est froid alors qu'il est seulement triste."
La_renarde
Finalement le banquet semblait être une sacrée mauvaise idée, tous n'étaient venus finalement que pour s'empiffrer, les rites druidiques et les traditions avaient complètement été occultés dans leurs esprits et tous étaient rentrés dans le château sans même penser une seule seconde qu'avant la ripaille et les regards langoureux d'un soir, il y avait la cérémonie. La déception était de taille et son objectif n'avait pas été atteint. Tant pis, qu'ils s'engraissent comme des porcs, elle officierait pour elle-même, après tout le druidisme c'est personnel. A quoi bon vouloir enseigner à ceux qui ne veulent pas apprendre ou connaitre leur histoire ?

Un pas, elle se plaça au centre des cercles au préalablement tracés. Dans une le houx fraichement coupé, dans l'autre le feu purificateur.
Nulle parole, seules ses pensées s'envolent, puisque pas d'auditoire elles ne manqueraient à personne. Après quelques minutes de long silence elle mit le feu aux branchages qu'elle laissa tomber dans le chaudron près d'elle. Son regard s'attarda sur les braises qui consumaient les feuillage et lorsque tout fut réduit en cendre, elle quitta les cercles et s'en retourna.

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