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[Rp] - Banquet du 21 décembre

Theophanie
Théophanie, attirée par la grande fête ducale en l’honneur de l’hiver hâtait le pas…
Elle avait entendu le crieur, et avait bien noté que même les vagabonds auraient leur place au château.
Pour certains cela n’avait l’air de rien, mais pour elle, petite vagabonde solitaire des rues, avoir l’honneur de pénétrer dans le château, tout en restant à son humble place, c’était quelque chose.
Et puis que dire de cette fête au thème si cher à son cœur.
Les saisons, elle le connaissait bien Goañv, elle l’avait même rencontré à Rohan quand Irvin était tombé sous les coups de hache.
Elle pouvait même lui donner un visage, mais cela était une autre histoire…
Elle hâtait le pas, avec dans son panier quelques pommes rouges, de Rieux.
Elle s’approchait lorsqu’elle marqua un arrêt de surprise.
Elle se frotta les yeux et regarda à deux, voir même à trois fois.

C’est merveilleux ! Même les korrigans et les fées ont été invités !

Des personnages multicolores, s’agitaient déjà autour des tablées.
Bien naïve, Théophanie battait des mains, persuadée, que la grande fête du solstice réunissait toute la Breizh, et même ces petits personnages mystérieux qu’elle affectionnait particulièrement dans la forêt.


Oh ! ils sont mal polit tout de même, bon !!! ils sont pas habitués au château et aux bonnes manières, forcément en vivant avec les animaux, mais tout de même pourraient attendre, la cérémonie !

_________________
--Armando
Quelques minutes d' observation, des costumes plus ou moins de taille pour être capable de faire de la concurrence au sien, son verre à moitié vide signifiant que le vin avait été jugé de qualité, par le fin connaisseur qu' il était... puis enfin, un regard de braise croise celui du brun, c' est pas trop tôt !
D' humeur joueuse en cette soirée, il déviait le regard comme pour faire comprendre à la demoiselle qu' elle devrait venir l' attraper si elle désirait le jeune homme. Jusqu' au moment où son appel fut lancé :


- Bonsoir bel hidalgo !

A ce moment là c' est un "Huuum ! Qué bonita señorita !" qui retentit à travers l' hispanique, ses sens s' éveillèrent, et sans plus attendre -après avoir remis son chapeau en place- il vint à sa rencontre.
Ces yeux chez la jeune femme, qui l' avaient interpellé quelques instants auparavant, se faisaient envoûtants, ce qui lui rappelait étrangement ceux de... "Non, impossible !" se dit-il, "Elle t' as rendu fou mon vieux, tu la vois partout !". Jusqu' au moment où, une main délicate vienne donner une caresse -incomparable, mais Ô combien révélatrice pour le coup- sur une de ses fesse. Il n' y avait plus aucun doute, c' était bien Elle qu' il avait en face de lui.
Le regard du Calderon suivait le mouvement de ladite main pour ensuite revenir se figer dans celui de son interlocutrice; maintenant il se voulait plein de malice, mais gardait tout de même son brin de mystère, signifiant à présent : "Ce masque ne sert plus à rien ma belle... mais si tu souhaites jouer...". Mettant son accent du sud à l' épreuve, il répondit :


- C' est com' ça qu' on dit bonyour en Brétagne ?

La main de l' homme, où l' on pouvait apercevoir une chevalière en or, nouvel artifice qui se voulait comme signe d' appartenance à une vieille famille, vint prendre celle de la princesse -l' autre, pas la baladeuse- pour la guider jusqu' à ses lèvres et l' effleurer de ces dernières. D' un ton charmeur il poursuivit :


- Dans mon pays.. ce n' est qu' aux plous belles femmes qué y' accorde cé baisé-main, en guise dé privilège...


Du coin de l' oeil, l' espagnol observait la Duchesse se retirer, un poil énervée à son goût, avant de reporter son attention sur la demoiselle :

- Mais dites-moi, né nous sérions-nous pas déya croisés dans cé fabouleux Château ? Ou bien autré part ? avant de conclure sa phrase par un sourire en coin.
Else
Tardive et solitaire, une silhouette bien plus modestement vêtue s'était attardée auprès des cercles et des cendres.
N'osant approcher le cérémonial abstrus pour ses yeux de déracinée, elle avait suivi les gestes sans en rien saisir. Profane. Elevée dans les seuls, purs préceptes aristotéliciens, loin, bien loin de Bretagne, des druides et de leurs mystères. Alors, à l'écart, elle avait bu le spectacle impénétrable, regard bleu avide, curieux, fébrile.

Lorsqu'enfin la rousse tignasse, reconnaissable entre mille, s'éloigna, elle osa quitter l'ombre et contempler de plus près les reliefs du rituel.
La cendre.
Les cercles.
La cendre.
Les mots lus sur le parchemin lui dansaient dans la tête : solstice d'Hiver, Alban Arthan, notre culture, nos traditions, nos chaumières, nos vies... nous, nous, nous... Nous ? Une lueur mélancolique affleura dans ses prunelles bleues, un inextricable mélange de regrets, de rancoeur, de désir aussi, pour ce qu'elle ignorait autant que pour ce qu'elle avait perdu. Ses doigts gelés se perdirent dans sa coiffure soigneuse, contre sa gorge nouée.

Après un temps difficile à estimer, elle tira un masque d'un repli de sa tenue et l'appliqua sur son visage. Ecrasant une larme.

Place à la comédie.
Theophanie
Théophanie s’approcha des cercles ou une dame déjà présente, semblait absorbée dans une contemplation lointaine.
Elle porta haut sa lanterne pour éclairer plus avant les disques dessinés.
Son ombre se projeta au sol tel l’ombre du cadran solaire lorsque le soleil en darde la flèche de son éclat.
Elle afficha un bon sourire.
Le temps rythmait sa vie, et la course du soleil ponctuait son labeur quotidien.
Quelle merveilleuse tradition, que de fêter ce jour, si court mais annonciateur des futures et belles longues journées.
Le parfum des fleurs de Tilh* lui revint en mémoire, inondant ses sens olfactifs.
Elle réalisa alors, que les personnes prises pour les génies de la forêt, n’étaient autre, que les danseurs du bal.
Il fleurait déjà un parfum de printemps, dans un ballet courtois de séduction.
Elle perçu un trouble chez sa voisine, et puis tel un paillon, la dame voila son visage sous un masque.
Théo, souriait à la ronde, elle était heureuse, d’être venue, mais n’avait pas les moyens de se costumer et de rester parmi ses belles gens.
Elle frotta une pomme contre son chaperon rouge, mordit à belle dent dedans.
Elle ne dormirait pas, nul prince charmant ne viendrait la réveiller, elle appartenait à d’autres contes.
Alors, comme elle était arrivée, elle s’en fut, vers sa forêt.


* Tilleul
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--Morgane_


Elle rajuste comme il faut sa perruque d'un noir de geai, secoue sa cape tout aussi sombre, les quelques plumes de corneilles qui ornent sa coiffure et qui renforcent l'éclat de ses yeux noirs.

C'est donc tout de noir vêtue qu'elle se rend au château, un loup pour dissimuler ses traits et pour seule escorte un corbeau soigneusement dressé, accroché à son poing ganté et retenu par un chainette d'argent.

La fête semble avoir déjà débuté, elle fait donc irruption dans la salle dans un coassement effrayant.


Biboplote
Biboplote tout de gris vêtu, à côté de ses chaussons blancs, se présente, montre pompe blanche et graisse la patte. Allégé, presque nu, sans ses armes, songe, observe l'architecture du château, calcule, compte le temps, s'imagine l'espace, puis finalement broie du noir, le réduis en poudre sous les crocs de son sourire, et s'en met plein les poches. Il s'imagine la place des points d'étoiles, et où ils se trouve parmi eux. Numérise, noir, blanc, écoute le programme qu'il a prévu. Puis les écoute, toujours la même litanie, silence on tourne. Il songe Action. Passe entre les gardes sans les regarder et.... La réalité dépasse ce qu'il a imaginé, oui la vie de château n'était pas une légende, aujourd'hui elle prenait forme, pour une nuit, lumière, couleurs, chaleurs, musiques. Fait et laisse son regard se perdre dans l'azur, puis laisse courir ses yeux par ci par là, au hasard des effluves, mange avec les yeux, dévorent les parfums. Il hume la fumée, comme une odeur de forêt grillée, la faim et proche. pfff si seulement c'était vrai, mais le champ de possibilités était si varié et l'écho efficient se perdant si loin, qu'il en était ténue le fil et encore si il n'y en
avait pas qui s'amusait à faire des noeuds. Se fait invisible perdu, dans les méandres des mouvements.
Il aurait bien mis une autre tenue, mais un mauvais génie lui avait fait une drôle de farce.
Lavatar
Tout en attendant Cam et Jemini, Lavatar se remémorait les précédentes fêtes du solstice d’hiver… Là, le gui serait coupé, distribué et partagé par toute l’assemblée, exprimant le renouveau après la chute des feuilles… Là, la nature trouvait la force de renaître, la lumière faisait son nid en chaque intérieur et l’inspiration de la déesse Mère s'imposait dans les esprits… Chacun cherchait en lui la force de repartir et de détacher son esprit des choses matérielles…

Il chercha des yeux du gui et en trouva , cloué aux planches des maisons… Malgré le froid et l’action du Nord purificateur , chaque âme devait trouver au plus profond de lui-même l’énergie pour affronter comme il se doit le printemps quii ne tarderait pas à apporter sa lumière.

Mais le temps passant, Lavatar ne vit pas ses amis venir... las d'attendre, il se risqua à jeter un oeil à l'intérieur de la grande salle...
Plus de cent personnes étaient déjà là, certains étrangement vêtus, d'autres attablés ou faisant les quatre cent coups...
Il s'étonna de ne pas voir de druide et se demanda s'il ne s'était pas trompé quant au thème des festivités... Malgré tout, il était transi de froid et un peu de chaleur serait la bienvenue...

Il entra...

_________________
En avant pour Vannes - Mon sang pour Breizh
--Pirate


En train de manger il ne savait quoi au buffet mais qui était rudement bon, il remarqua les mouvements druidiques. Il observa, c’était beau, poétique, agréable à suivre. Mais lui était aristotélicien, il ne savait pas quelles étaient les significations. Puis, en tournant le visage, il vit une belle arriver, toute de noire et avec un corbeau à sa main. Incroyable ! Lui même n’avait pas de perroquet sur l’épaule mais c’était tout comme. Il attrapa donc un verre, sa seconde main portant toujours sa bouteille. Et s’élança en claudiquant à travers la salle, bousculant dames et messieurs, grommelant à chaque personne touchée de sa voie de stentor, facilement audible par toute l’assemblée.

- Attention, mais attention rustre ! Même dans mon équipage j’n’en ai pas des comme vous, et pourtant ils les collectionnent les imbécilités.
- Mais c’pas vrai, r’gardez donc où vous allez grand dadais … C’la n’tangue pas ici, reprenez vous !
- Et vous là, laissez pas trainer vot’ robe, on s’y empêtre comme pas possible ! On dirait la grande voile d’mon navire … Et encore, elle vous siérait mieux !


Enfin arrivé devant la dame au corbeau, il s’incline en lance d’une longue tirade bourrue :

Bienvenue à bord dame, s’êtes mon invitée ! Ap’lez moi Pirate, du moins pour c’soir … R’marquez, pour d’aut’ aussi, j’suis pas contre !

Puis, avec empressement, il tend le verre.

T’nez, j’ai pris ça pour vous, dans l’cas que vous ayez soif ! Et si vous n’aimez pas l’alcool de fillette, j’ai toujours ma bouteille de Rhum !

Et disant ces derniers mots, il agite la bouteille devant la dame, faisant frémir le corbeau.

Arf, ‘Scusez, moi, je manque à tous mes devoirs, pas l’habitude de voir des dames en pleine mer, si c’n’est des sirènes, et encore j’soupçonne des imbécilités d’mon équipage. J’suis vot’ obligé pour la soirée, et m’plierait en quat’ pour satisfaire vos exigences ! Enfin si j’peux, vu ma jambe raide !
Lena4


Elle avait ouïe dire un bal masqué fêtant le solstice d'hiver .... Elle avait lu quelques livres dessus, et feu sa grand mère, druide, lui avait maintes fois raconté la cérémonie. Lorsqu'elle lut l'annonce, elle ne se posa point de questions. Non que le menu l'eut alléché, elle n'était pas gourmande, mais elle voulait enfin y assister en vrai, avec le bon espoir de croiser quelqu'un de sa connaissance. Avec un sourire, elle se rappela la robe que sa mère le lui avait offerte, celle rouge sang, avec un corset vermillon et de longues manches pourpres. C'était la seule belle robe qu'elle possédait, mais elle était magnifique. Avec l'argent que lui rapporta son champs, elle se fit faire un loup écarlate, et y piqua une rose de la même couleur. Puis, la nuit venue, elle lustra sa jument coiffa ses crins et y piqua l'éternelle rose de sang. L'animal partit au galop.

La jeune fille resta sans voix devant tant de majestuosité. Un château pareil jamais elle n'en avait vu.... Elle entra, le sourire aux lèvres.
--Bullzebaal
Bullzeball pétille, silencieux il est dans son coin, blanc il se fond dans le décor de la table, invisible vaporeux, juste à quelques pas d'une tornade d'azur. Ses yeux noirs, charbon ardent, jettent deux rayons d'éther sec, parfois humide, c'est une masse compacte . Son âme est une montagne noir qui lui sert de point d'appui, monstrueuse vigie de pierre, des dernières brides tendres, submergées, entamées, ils ne restent que des épaves parsemées, une véritable poussière insulaire que plus rien ne relie, seule la fureur des flux et reflux des phalanges d'histoire. Si puissante qu'elles soient, par la continuité de leurs efforts, elle ne l'entame plus. Aucun phare, aucun belvédère n'éclaire plus ses parages, trop de souvenirs évocateurs de ténèbres, la lumière ne peut plus rivaliser dans cet amphithéâtre. Dans ce vaste champ de débris féconds, deux passages, celui de l'inspiration et de l'expiration. Il abat sa brume contre toutes prévisions, enveloppants d'innombrables écueils que sont que sont les armées del'ombre. Personne ne peut plus s'approcher de son coeur dénudé et sauvage. Il scrute les rangs , leurs arrêtes vives, leurs barrages sournois qu'ils forment, les tourbillons, les remous perfides. Les âmes perdues qui l'appellent, l'appellent le rocher de l'épouvante.

Pourtant aucun coeur n'est mieux arrosé que le sien, le filtre de son sol fissuré, absorde les eaux du ciel, les dérobe à l'action réductrice de l'air et du soleil, pour les rendre à la lumière par des couloirs mystérieux, en sources jaillissantes. Ce ne sont dans son coeur que fontaines claires et vives, riviérettes sémillantes, filet d'onde pure et bleue, grâce auxquels, même sous les ardeurs de la cannicule, tandis que la vie se meurt de soif, sa montagne garde un tapis vert de vallées riches de leurs belles floraisons.

Un éclair bleu jaillit, puis le pourpre tourbillonnent, il sourit, observe baal et ne pipe mot.
--Baalzebulle
Enchanté Hajime

Baalzebulle.

Il sourit, regarde Bullzebaal sans bouger ses rayons, périphériques il tourne sans mouvement, statique. Il regarde l'eau de feu rouge, dessine les courbes de l'éclair azur. Donner du subtil à Baal est ce bien raisonnable, mais c'est bien la nuit des merveilles aujourd'hui et à nuit d'houx. Il prend la coupe. lui sourit et tchin.

Merveilleuse fête Hajime ne trouvez vous pas, que tout se prête à la magie ce soir?

Puis se délecte de la première gorgée, ouvrant les prémisses à de possibles frissons à venir.
--Hajime



Le feu et la glace ... voilà ce que lui inspire la poignée de secondes qui s'égrainent tandis que l'exotique garçon qu'il est, se rend compte de l'échange des deux regards. Le voilà entre deux éléments trop forts pour lui, une terrible impression de déjà vu. Lui qui n'est que vent trouvera bien une brèche où s'engouffrer, mais plus tard car déjà l'écarlate lui répond :

Enchanté Hajime ... Baalzebulle

Ah il y avait bien de la bulle dans l'air !
Même s'il avait comprit à présent que ce qu'il avait pressentit était juste et que le Bulle qui aurait du l'attendre n'était pas lui. Mais l'homme de feu est un civique et fait bonne figure, faisant semblant d'ignorer la méprise :


Merveilleuse fête Hajime ne trouvez vous pas, que tout se prête à la magie ce soir ?

Hajime aurait aimé tenter une réplique fine, hélas il n'avait pas vraiment l'habitude de faire salon, prendre une gorgée de vin et une respiration l'y aiderait peut-être :

Merveilleuse en effet ... les bals costumés ont cela de grisants qu’ils permettent aux humbles de devenir nobles, aux infidèles de compter fleurette en toute impunité et aux mourants de croire encore en un possible avenir. Mais la magie elle, est partout pour ceux qui savent regarder, je crois.

Il cacha un sourire derrière sa main, chassez le naturel il revient au galop !
Quel rabat joie il faisait, il ne pouvait s'en empêcher, tellement qu'il aurait pu se battre aux sangs !
Qui plus est ses prunelles le brûlaient atrocement, il ne ferait pas de vieux os par ici, c'était une certitude, car bientôt se sont ses iris qui le trahiraient.
Suivant du regard les activités de la Duchesse il embraya:



Hélas je crois que nous avons commis un impaire avec notre duchesse, j'avoue que dans ma précipitation à me trouver un déguisement, j'en ai oublié de lire les affiches, la cérémonie ne devait-elle pas se dérouler à la fin du bal?

Il haussa les épaules, le mal était fait quoi qu'il en soit et même s'il ne pu empêcher l'étranglement de son estomac à cette constatation, il se dit qu'il ne pouvait revenir en arrière.
--Baalzebulle
Baalzebulle faire sang blanc de son sang de glace, il en pâlirait, il voit les traces de son met pris sur ses doigts et dessinant de sympathique calligraphie sur la nappe et sourit, comme çi on ne savait qui il est!

Il lustre doucement ses éléments d'hiver, 
Met divers flocons critals en illustre sort, 
Et sort en vers et flot contrit, bal du décor 
Des corps blancs brillants, qui retournent à l'envers. 

Quelques vers alambiqués, une veille d'hiver, 
Se terrent sous la terre dont nul ver ne sort. 
Distilant le temps pour arranger le décor. 
Dévorant la terre, qui retourne à l'envers. 

Hélas je crois que nous avons commis un impaire avec notre duchesse, j'avoue que dans ma précipitation à me trouver un déguisement, j'en ai oublié de lire les affiches, la cérémonie ne devait-elle pas se dérouler à la fin du bal?

Et fort heureusement, la magie ce délecte d'impaire, le paire est si rémanent et tant permanent. Et il ne va jamais sans trois. alors commettons en commission de nos omissions, riche et le caprice.

Tsss tss tout ceci me comble de joie, la fête ne fait que commencer, regardez que je vous présente. Là bibo qui fait son barbo et complote l'air de rien, tendre et ferme à souhait ce morveux. Et la bull, un marbre vivant, on le voit pas, à faire le mort, ce roi des brigands. Sincèrement croyez vous pouvoir prévoir l'imprévisible, que se serait triste et cérémonieux, et elle a fait parler le feu déjà, un signe de chaleur indéniablement. Et je suis certain qu'elle à tout prévue pour rebondir féline. Pensez vous sincèrement qu'un druide ne puisse s'adapter à toute forme et fond?

Et le mal étant fait, attendons le bien, ce ne sera pas mal.
--Couleur_saphir


Elle attendait, longeant les murs, regardant les arrivées, avec un petit sourire, essayant de reconnaitre ceux qui se cachent sous les masques.
La cérémonie, l'entrée des druides, rien à l'horizon.
Une silhouette rousse, vite passée...

Elle regrette de s'être masqué de suite, il aurait mieux fallu s'éclipser après la cérémonie pour se changer.
Mais les choses sont faites, il est toujours trop tard pour regretter.

Elle déambule parmi la foule, finissant par se demander ce qu'elle fiche ici.
Nous dirons que c'est pour assurer la sécurité.
Un fauteuil lui tend les bras auprès d'un feu de cheminée. Une coupe dans la main, elle attendra la suite, cachée derrière son masque.
--Fatamorgana
A force que la nuit du solstice épaississait, épaississait, brouet noirâtre à gros bouillons dans le chaudron des sorceresses, la foule farfelue bigarrait de plus belle, tournoyant, bouillonnant, écumant, exsudant comme rabieux le ferment comploté depuis tant de jours, qui fusait de çi de là, suivait, tournaillait, brassait à son tour la festive soupelette.

Un manteau de drap fendait les flots... non ! Glissait plutôt, porté par les courants, le sac et le ressac, sous l'ample capuchon blanc valdingué d'un bout à l'autre de la pièce... Il s'échoua enfin, vaste méduse rejetée sur les bords, auprès de la gouleyante ripaille.
Derechef se posa l'ultime des innombrables interrogations métaphysiques exhalées par la fête : comment bâfrer avec un masque, hein oui, mais comment doncque ?
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