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[Rp] - Banquet du 21 décembre

Lena4


Et bien, Valeyriane ! Vous voilà ma soeur !

Elle lui sourit et se servit une coupe de chouchen, balayant la foule de ses yeux masqués.

N'espère pas trop, tu vas finir pas te fendre le coeur... elle se dit-à elle même.
--Korigan


Il la sent frémir sous ses doigts
Son baiser sur ses lèvres
Le sentiment que quelque chose de naturel s'écoule entre eux

Une rêverie entaché par un pirate sortit de nul part ayant eut raison de son pied, lui accordant en prime le droit de se faire copieusement insulter !
Le Korrigan grommela dans sa barbe, bien décidé à ne pas ternir la soirée pour une chose aussi triviale, s'autorisant un regard noir au personnage haut en couleur.
Cela ne dura pas longtemps, surprit a nouveau par sa compagne, il se retrouva collé à l'embrasure d'une fenêtre. L'endroit parfait pour se cacher des regards indiscrets et de ce couper du monde.
Malgré le léger courant d'air froid qui l'obligea à frisonner, ses joues rosirent mais ce n'était certainement pas de froid.

Citation:
Pourrais-je vous demander autre chose? Êtes-vous breton?


Il roula des yeux, se demandant ce qu'il pouvait demander et répondre dans le même temps.
L'endroit lui inspirait tant de chose et pourtant la curiosité se faisait de plus en plus présente dans son esprit.
Il lui murmure à l'oreille, ne pouvait s'empêcher de lui passer une mèche de cheveu derrière l'oreille.

N'avez vous pas trop froid ?

Il tendit ses doigts, les mêlant lentement aux siens

De quelle contrée êtes vous ?
--Couleur_saphir


Finalement, la fenêtre n'est pas la meilleure solution. Les bruits autour se sont atténués, il ne reste qu'eux. Se sentant encore plus en danger que devant l'assemblée...

Citation:
N'avez vous pas trop froid ?


N'ose qu'à peine secouer la tête, car les frissons qui font trembler ses épaules ne sont pas dus à la fraicheur de l'air.

Non, je vous remercie.

Hésite à refermer son lourd manteau, mais les mains lui sont prises, et elle oublie le froid, la crainte. Que ses gestes sont doux, ses doigts de vraies caresses...
Elle sourit en entendant sa réponse, quelque peu rassurée par ailleurs, sans bien trop chercher la raison.
Puis cherche de quelle manière elle pourrait lui répondre. Certains regards lui ont laissé entendre qu'elle était démasquée, du moins par son entourage. Mais il est tellement bon de laisser planer le suspens, rien qu'un peu.

Elle se penche vers lui, usant de la même manière de se confier.

Presque comme vous...

Puis s'écarte, baissant la tête, les yeux fixés sur leurs mains liées. A mesure que le temps passe, elle a des difficultés pour résister à l'attrait du Korrigan. Lui aurait-il jeté un sort?

Mais elle veut savoir, plus loin... Il n'est pas dit qu'elle partira sans en avoir appris un peu plus plus sur son charmeur d'un soir.


Vous m'avez parlé de votre frère. Allez vous suivre ses traces?
Non, elle ne lui demandera pas directement d'autres renseignements, elle a envie de préserver l'anonymat, encore un peu... Car elle craint que, sachant le nom de celui qui se cache ce soir, elle ne doive se sauver face à une réalité qu'elle refuse de regarder pour l'instant.
--Korigan


Ses yeux bleus ne savaient plus quoi observer
Son frémissement alors qu'elle était à portée de ses lèvres ?
Son regard posé sur leurs mains enchevêtrées ?
La chose qui l'émeut le plus serait sans nul doute leurs voix basses alors qu'ils étaient si éloignée de la foule.
Deux secrets qui se cherchait dans une intimité non avouée.
Il lui avoue quelques détails dans le creux de son oreille
Frôlant ses joues et son cou de ses lèvres

Aimeriez vous peut être compléter aussi mon éducation ? Il y a encore tant de chose que j'ignore...J'ai toujours soif d'apprendre et d'une Damoiselle comme vous, comment ne pas être attentif à vos moindres paroles ?

Son regard se fait charmeur, son sourire amusé.

Dite moi ma dame, que devrais je chercher selon votre conseil ?

Il pose son front contre le sien, ne se lassant point de se noyer dans les azurs de sa compagne...
--Couleur_saphir


Finalement, se réfugier contre la fenêtre n'est pas la meilleure idée qu'elle ait eu! Les bruits autour d'eux arrivent comme atténués. Et il est proche, bien trop proche...


Elle écoute, un peu étonnée tout de même, son désir de s'investir. Non pas qu'il soit trop jeune, d'ailleurs, quel âge peut-il bien avoir? Il est beau-parleur, intelligent, mais se lancer dans la politique est chronophage, elle est bien placée pour le savoir.

Mais ses lèvres lui ôtent très vite toute envie de réfléchir plus avant.
Surtout que la suite la prend à froid! Elle sent la chaleur et une rougeur irrésistible envahir ses joues.
Sous quel sens doit-elle prendre ses paroles?? Compléter son éducation? Ce ne peut pas être charnel tout de même, quelle que soit la situation actuelle, elle n'est pas prête à ce genre de pensées.
D'aucun la traiterait de prude avec plaisir.
Elle s'en tirera donc avec une pirouette.

Je ne suis pas la meilleure pour vous conseiller sur l'aspect politique. Je n'y ai mis qu'un pied, mais plus pour la Bretagne que par attrait personnel.

Elle se sent vulnérable, ses baisers et ses caresses l'enivrent, ses yeux sont des lacs profonds...

Citation:
Dite moi ma dame, que devrais je chercher selon votre conseil ?


Ce que vous devriez chercher?

Un petit sourire. Elle ne restera que superficielle dans sa réponse...

Peut être devriez-vous chercher à conserver votre anonymat avant demain. Car j'ai les moyens de vous retrouver, où que vous soyez...

Elle ne lui dira pas, mais elle songe, elle, à s'enfuir avant d'aller trop en avant. Cela devient beaucoup trop dangereux, elle a du mal à maitriser les choses. Partir avant la fin, ne lui laissant en souvenir que le gout de ses lèvres... Et garder un manque au creux du ventre...
--Korigan


Citation:
Je ne suis pas la meilleure pour vous conseiller sur l'aspect politique. Je n'y ai mis qu'un pied, mais plus pour la Bretagne que par attrait personnel.


La réponse qui passe ces lèvres est moins intéressante que celle qui était restée silencieuse.
Il l'avait vu rougir, l'idée l'avait effleurée
Elle ne l'avait pas rejetée en bloc, simplement éludée pour ne pas avoir a y répondre.
Cela lui décroche un petit sourire mais il éprouve plus de plaisir à caresser sa peau, à la contempler, à sentir la chaleur émanant d'elle malgré les vêtements qui les séparaient.

La sagesse populaire évoque le fait qu'il y a un temps pour tout...Il est peut être un peu tôt pour moi de me pencher sur cette question pour le moment alors que je ne suis qu'un illustre inconnu n'est il pas ? De ce fait j'ai tout a apprendre, pas nécessairement ce que vous venez d'évoquer...

Le petit diablotin se met a tirer légèrement la langue en riant doucement.

Citation:
Peut être devriez-vous chercher à conserver votre anonymat avant demain. Car j'ai les moyens de vous retrouver, où que vous soyez...


Ses yeux roulent
Ses pensées s'accélèrent et se bousculent contre son esprit. Il y a tellement de réplique possible qu'il en perd le compte. Peut être devrait il se contenter de celle qui lui venait tout naturellement ?

Diantre...Aimeriez vous me poursuivre jusqu'au bout du monde ? A moins que vous ne préfèreriez que je me retire dans quelques lieux obscures ? Cela promettrait d'être pour le moins divertissant...S'il s'agit d'un défi, essayez donc de me poursuivre.

Il posa les deux mains de la jeune femme sur son torse, le regard clair et le sourire charmeur.

Mais avant cela, je devrais peut être vous donner une raison ? Pourquoi ne vous délesterais je pas de quelque chose ?

A nouveau il se pencha sur elle...
--Couleur_saphir


Citation:
Il est peut être un peu tôt pour moi de me pencher sur cette question pour le moment alors que je ne suis qu'un illustre inconnu n'est il pas ? De ce fait j'ai tout a apprendre, pas nécessairement ce que vous venez d'évoquer...


Un illustre inconnu? Mais tout le monde a été un jour ou l'autre un illustre inconnu, avant que d'être illustre tout court.

Penche la tête en souriant, elle ne peut rien bouger d'autre de toute façon.
Tout à apprendre?? Quel âge avez-vous donc mon cher? Est ce que les Korrigans ne font jamais leur âge, se vieillissent-ils ou rajeunissent-ils à volonté?
Quand au reste de votre apprentissage, ne me dites pas que des yeux comme les vôtres n'ont pas séduits moult demoiselles.


Citation:
Diantre...Aimeriez vous me poursuivre jusqu'au bout du monde ? A moins que vous ne préfèreriez que je me retire dans quelques lieux obscures ? Cela promettrait d'être pour le moins divertissant...S'il s'agit d'un défi, essayez donc de me poursuivre.


J'ai dit que j'avais les moyens de vous retrouver, pas nécessairement de vous poursuivre. Le bout du monde est bien loin, déjà Brest me semble le bout du monde...
Réfléchis en même temps qu'elle parle.
Mais... Devrais-je aller à Brest pour vous trouver? Est-ce un indice? Quoique cette ville soit bien loin de votre villégiature qu'est Nantes...

Non non, je vous rassure, vous n'aurez pas besoin de vous cacher de moi. Je ne suis pas femme à m'imposer.


Mais les mots sont peu de choses lorsqu'un corps chaud se colle contre elle. Elle essaye de résister, mais se reculer encore est impossible, la fenêtre lui fait rempart, elle sait qu'elle ne pourra résister, et surtout, qu'elle n'en a aucune envie.

Citation:
Mais avant cela, je devrais peut être vous donner une raison ? Pourquoi ne vous délesterais je pas de quelque chose ?


Fuir, il lui faut fuir... Car elle sait bien de quoi il risque de la délester à la fin de la nuit. Et ce n'est pas physique.
Le coeur battant, elle lève ses mains, les liant autour du cou du jeune homme, et pose ses lèvres sur les siennes, tout en se collant contre lui. Un baiser, un vrai... Pour se prouver que rien n'est important, qu'elle en sortira indemne, et lui prouver aussi qu'il n'est pas si novice qu'il se plait à le dire. Ou au contraire, si c'est le cas, que les choses s'apprennent vite.

Puis elle le repousse, et se sauve dans la salle avec un petit rire, retrouver le monde, retrouver la sécurité de ses sentiments. Laisser son cœur se calmer, sa respiration aussi. Elle s'en veut, de se laisser toucher ainsi par un inconnu.
S'arrête à côté d'une table, et en profite pour grignoter, choisissant délibérément de ne pas se retourner pour vérifier s'il l'a suivie ou non.
--Korigan


Citation:
Tout à apprendre?? Quel âge avez-vous donc mon cher? Est ce que les Korrigans ne font jamais leur âge, se vieillissent-ils ou rajeunissent-ils à volonté?
Quand au reste de votre apprentissage, ne me dites pas que des yeux comme les vôtres n'ont pas séduits moult demoiselles.


Ses yeux se font moqueur alors que sa main se pose sur son coeur

Si la question vous taraude tant que cela, je suis bel et bien jeune bien que je ne fasse pas mon âge…On m’a souvent reproché d’être trop souvent le nez dans mes livres. Ca me donne un air beaucoup trop sérieux et trop grave aux yeux de certains. Quand à mes yeux, j’ignorais leurs effets à tout vous dire…Vous êtes peut être la seule à les remarquer.

Il se pencha un peu plus pour lui permettre de mieux ce plonger dans son regard.

Vous séduisent t’ils ?

Il se recula, tirant a nouveau la langue, amusé.

Moi qui pensais qu’il s’agissait de ma langue bien pendue. J’espérais qu’elle vous divertisse et vous donne bien du plaisir. Je ne sais si je dois y voir un compliment ou une écorchure à mon verbe.

Son corps se rapproche de celle de la jeune femme.

Citation:
Non non, je vous rassure, vous n'aurez pas besoin de vous cacher de moi. Je ne suis pas femme à m'imposer.


Elle l’embrasse pourtant. Pleinement. Sans réserve.
C’est la première fois qu’on l’embrasse d’une telle manière
Déstabilisé, ses jambes menacent de défaillir
Son cœur d’exploser.
Il ne doit son salut qu’au mur qui l’attend derrière lui. Il doit s’y poser une minute pour reprendre le contrôle de ses sens, ses doigts posés sur ses lèvres. Un sourire naïf reste gravé sur son visage alors qu’elle s’éloigne. Que doit il faire ? Il est légèrement perdu…Comment devait il prendre ce baiser ?

Il se pinça la lèvre, la suivit et regarda sa nuque.
Ses mains se fermèrent puis se rouvrirent, tremblante, se glissant sur le ventre de la jeune femme. L’envie de tendresse. L’envie de simplement la serrer contre lui, posant son menton sur l’épaule de sa compagne.
Son regard clair prenant une teinte désolée, désireuse de se faire pardonner…Lui donner l’occasion de s’y plonger encore et encore sans restriction pendant qu’il profitait de cet instant.

Mais si je désirais que vous vous imposiez ?
--Morgane_
Et cette cérémonie on se la fait ?

Bras croisés, elle attend la Morigue. Impatiente, tendue comme un arc, véritable paquet de nerfs trop longtemps contenu.
--Imperatrice_de_byzance


Du haut de son piédestal vivant, l'Impératrice observe d'un oeil amusé le bal des masques, le jeu de dupes, le froufroutement des coeurs qui palpitent,
le faux amour, le vrai coup de foudre.
Rien ne lui échappe. Théodora la Courtisane Impériale voit tout, sait tout.

Comme ce regard de défi que lui lance le Roi au coeur de Lion.
Le reconnait-elle ? Elle a choisi elle-même son costume ... Aussi, c'est avec un sourire non feint qu'elle lui rend son regard.
Ce soir, je ne suis pas celle qu'un gage lie. Ce soir, je suis sauvage et corrompue, passionnée sans tendresse, irrésistible et impitoyable. Je suis Théodora !


Déjà on s'approche pour donner réponse à l'énigme. Un ange à la peau de velours joue le jeu. Elle se soumet au jugement impérial, faussement humble, avec assez d'insolence dans le regard pour intéresser une Régnante, même d'une nuit.

Ô noble souveraine d’un pays lointain, je crois connaître la réponse à cette énigme…Ou plutôt les réponses, si vous me permettez…
Le prisonnier peut donner deux affirmations : il peut affirmer « je vais mourir écartelé », mais il peut aussi affirmer « je ne mourrais pas brulé vif », dans les deux cas, le bourreau sera incapable d’appliquer la sanction promise…


Levant la main pour que tous écoute,
Nous, Impératrice de Bysance, beauté sans pareil sur terre comme au ciel, saluons ton courage, petit scarabée, et ta sagacité.
Tu as donné la bonne réponse mais la solution importe moins que le raisonnement.


Menton altier qui fait signe à la troupe que l'heure est venue. Il n'y aura pas d'autres réponses.
Tandis qu'elle commente, ils mettent en place la scène qui illustre l'énigme. Le grand Eunuque joue le bourreau, un des danseurs à moitié nu, joue le prisonnier. Un cracheur de feu symbolise le supplice du bûcher, une danseuse contorsionniste enchainée, celle de l'écartèlement.

D'une voix suave et claire,

Le prisonnier doit dire : Je vais être écartelé. Le bourreau se trouve alors confronté à un paradoxe : s'il écartèle le prisonnier, la dernière déclaration de celui-ci sera vraie, le bourreau devra donc le faire brûler vif.
Mais, s'il le brûlait vif, la dernière déclaration du prisonnier deviendrait fausse. Et vice-versa.
Ne sachant comment mettre à mort son prisonnier sans se renier, le bourreau lui laissera peut-être la vie sauve. Mais pour cela, il faut qu'il soit un homme de parole.


La Moralité de cette histoire (théo)Dora ? We did it ! Les quatre comédiens saluent et se repositionnent autour de l'éléphant.

Peuple de Bretagne, reconnais-toi à la fois dans le visage du Prisonnier et celui du Bourreau. Tu es menacé par la scission de ton peuple et par le feu des armées étrangères. La guerre civile tant de fois proche d'éclater, et la guerre des Francs tant de fois à nos portes. Bourreau et victime tour à tour. Et aucune issue ne semble possible.

Mais si tu fais preuve de mesure dans ta haine, de réflexion dans ta peur, de clairvoyance dans tes choix, alors, tout comme le prisonnier, l'espoir d'une aube nouvelle est permis même si tout semblait perdu; alors, tout comme le bourreau tu sauras être juste et sage.

Voilà le message, le don que fait l'Impératrice à la Bretagne lors de cette longue nuit d'hiver. Elle tend une main vers le diablotin angélique qu'un voile transparent recouvre à peine.
Rejoins-moi, mon ange bientôt déchu. Ce soir, tu es l'élue !
Le dresseur indique à l'éléphant de baisser l'échine et de plier la patte avant, afin que l'angelot grimpe jusqu'au paradis ... à pieds, pour une fois.
Tandis qu'elle détaille la jeune fille avec un oeil de connaisseur, une voix masculine teintée d'humour se fait entendre.

Hé bien Théodora, mon impératrice épouse, moi Justinien le Grand, empereur byzantin, à l'origine de la reconstruction de Constantinople, et ton divin époux, je suis bien aise de te croiser en cet endroit on ne peut plus cocasse.

La brune sous le masque retient un rire. Elle tourne le visage vers celui qui parle, et apprécie de haut en bas ce qui se montre à sa vue. Du blanc et de l'or, et ça se prend pour Justinien.
Mais quel audace ! Elle adore ça. Et, bien jouons ...
Inclinant la tête en direction de ce nouveau compagnon de jeu dont elle ignore l'identité.


Toi Justinien le Grand, mon divin époux, Empereur de Constantinople, et impuissant impénitent, nous voilà bien loin de chez nous ! Mais la Bretagne est belle, même quand elle souffre. C'est un spectacle à venir contempler du bout du monde !
Se penchant vers lui alors qu'il se rapproche, un petit sourire railleur aux lèvres,
Dommage que tu arrives si tard, si tu avais répondu à l'énigme tu aurais passé la nuit à mes côtés. Occasion d'une rareté sans égale, surtout pour toi ...

Y'aurait-il de l'eau dans le gaz de ce couple imprévu ? Va-t-il jouer le jeu, celui qui se cache sous le masque d'un Empereur raide dingue de son Impératrice indomptable ?
Wait & see.

Elle a chevillé au coeur, cette fausse Théodora,
Un lion majestueux qu'elle entend rugir déjà.

Et ça fait grrrrrr .......



"Vénus, irrésistible et drôle, était la déesse de l'amour ; Junon, terrible mégère, la déesse du mariage, et toujours elles furent ennemies mortelles.."
--Couleur_saphir


Que ce soient ses yeux ou sa langue qui l'ai séduite, cela importe peu.
Elle a essayé de lui échapper, en vain semble-t-il.
Appuyée contre la table, elle sent son souffle sur sa nuque, et les bras qui l'enlacent. Restant droite comme un I, elle n'ose bouger, ni même tourner la tête.


Citation:
Mais si je désirais que vous vous imposiez ?


Elle ferme les yeux, préférant garder secrètes ses pensées. Ce blond a réussi à faire une faille dans son système de défense. S'il a les gènes de son grand père, elle comprend mieux qu'il puisse être aussi têtu.
Bien heureusement, elle n'a pas le temps de répondre que la propriétaire du corbeau déplumé prend la parole.


Citation:
Et cette cérémonie on se la fait ?


Au même instant, l'impératrice a choisi son élue...
La blonde se tait devant la tirade.


Citation:
Mais si tu fais preuve de mesure dans ta haine, de réflexion dans ta peur, de clairvoyance dans tes choix, alors, tout comme le prisonnier, l'espoir d'une aube nouvelle est permis même si tout semblait perdu; alors, tout comme le bourreau tu sauras être juste et sage.


Un léger sourire sur ses lèvres, l'homme qui reste immobile dans son dos aurait pu parler ainsi. Elle commence à le connaitre, mine de rien.
L'espoir d'une aube nouvelle...
Elle en vient à craindre l'aube d'ailleurs.
Laissant l'impératrice et ses admirateurs, ayant remarqué le regard qu'elle leur a lancé, elle se tourne vers son cavalier, osant affronter les lacs d'émeraude.


Prêt pour assister à une cérémonie druidique?

Puis se dirige vers Morgane.

Allons y.
--Coviello


Coviello paradait icelieu, voyageant d’arlequin en polichinelle, en passant par quelques bretonnes aux penchants costumiers vénitiens. Ca riait, ca chantait, s’acoquinait grace à cette douce protection d’anonymat que conférait le port du masque. Au diable les druideries et autres cérémonies religieuses. C’était le temps du jeu, de goûter le mystère, de mordre à pleines dents le fruit du risque et du laisser aller.
Quelques airs de son instrument, quelques inclinaisons devant les ravissantes damoiselles, quelques éclats de rire et verre échangés avec la gente masculine… Le Signor Formica s’amusait comme un petit fou. Dans ce monde d’apparence et de rêverie, c’était l’endroit idéal pour le poète musicien comédien et satire qu’il est. Des occasions d’abuser de son esprit incisif, il allait surement en avoir au court de ce bal masqué…

La première arriva à point nommé.
Une femme superbe au corps splendide promettait de se donner à qui mieux mieux si cette personne pouvait répondre à une énigme… et qu’elle était facile cette énigme. Tentant de fendre la foule afin d’apporter ses lumière, Coviello vit sa chique coupée par un ange qui l’avait devancé. Cependant, si cette réponse satisfaisait la Byzantine, Coviello, lui, devait rectifier le tir…


RECLAMATION !

Je ne veux point jouer les trouble-fêtes, mais il me semble que la réponse à votre énigme n’est pas la bonne. Pourtant elle est correcte. Le problème c’est que votre jeu d’esprit s’articule sur la vérité et le mensonge, l’être et le paraître… des notions bien trop subjectives et parfois imperceptibles qu’il serait grotesque de n’envisager comme issue à ce problème une vulgaire réponse binaire. Ce serait comme essayer de marier un esprit tourné sur l’ésotérisme avec un être pragmatique, ou faire s’acoquiner le Démiurge avec le Diable.
Entre la vérité et le mensonge, il est mince le voile de la réalité. A sa place j’aurais volontiers répondu : « Dieu porte une boucle d’oreille ! ». Il eut été plus malin de répondre cela. Tout le monde dans l’assemblée se serait suicidé, sauf moi bien évidemment, pour le vérifier. Je m’en sors avec encore plus de subtilité et de génie que l’Ange machin !

En vérité, on peut avancer tout ce qui est invérifiable. Il est plus sage de le faire d’ailleurs. Car si je reviens sur les assertions de la jeune femme, et de vous-même chère impératrice…
Si je dis « Je vais être écartelé ! », le souverain peut très bien répondre… « Faux ! J’avais décidé de vous faire bruler car je faisais semblant de vous laisser le choix ! Vous avez menti, je vous écartèle ! ». Votre paradoxe n’en est un que d’un point de vue extérieur ! Pour le spectateur, effectivement j’aurai dit la vérité et pourtant on m’écartèle. Mais pour le souverain, j’ai menti, et donc je suis écartelé.
On peut faire la même dans l’autre sens bien évidemment. « Je ne vais pas être brulé vif ! ». Le souverain répondra « Vous mentez ! C’est ce que j’avais en fait prévu pour vous, même si bla bla bla, qu’on l’écartèle ! ».


Coviello se tourne vers l’ange.

Bon sang mon petit ange… il y avait tellement de réponses possibles… tellement de possibilités… et vous avez réussi à sortir les réponses que la vulgaire plèbe croit connaître comme vraies réponses… Je vais mettre ca sur le compte de la jeunesse, de la naïveté, et de la candeur. Si vous voulez que je vous aide à devenir une femme dans toute sa splendeur, je peux vous proposer mes services cette nuit après tout… A moins que la grande Impératrice reconnaisse que c’est moi qui détiens la bonne réponse !

Coviello s’incline avec grâce et à ce moment précis, nul dans l’assemblait pouvait voir le caractère sadique qu’arborait son sourire… nul ne pouvait admirer les traits particuliers des commissures de ses lèvres.
--Ange_ael


Elle attend, l’échine courbée, prête à entendre la sentence, s’enivre déjà du vin offert gracieusement par la divine souveraine. Alors que le brouhaha des conversations s’amenuise, l’ange écoute le verdict, déjà enivrée par le breuvage, elle se sent grisée un peu plus à l’annonce de la sublime cavalière chevauchant l’énorme animal…

La morale qui s’ensuivit plu beaucoup à l’Ange, qui passa un coup de langue discret pour humidifier ses lèvres, avant de sourire, la tête toujours basse. L’Ange était contre violence et haine, seul le jugement de nature divine avait le pouvoir de définir ce qui était bien ou mal. Et les anges sont les annonciateurs des messages divins, Ael en faisait partie, restait à savoir à qui son message s’adresserait…


Rejoins-moi, mon ange bientôt déchu. Ce soir, tu es l'élue !

Elle relève la tête, fièrement, en quête de lumière, tourne son visage vers l’impératrice. Elle dénoue une cascade de cheveux blonds sur ses épaules, comme pour signifier sa déchéance, et se prépare à rejoindre la belle. Ce soir, l’Ange serait femme ou homme, selon la volonté de la souveraine et la luxure indienne se mêlerait harmonieusement à la luxure divine. L’éléphant baisse l’échine, pliant l’une de ses démesurées pattes avant. Ael tient son auréole, prête à escalader l’immense animal pour réchauffer son corps froid contre celui de l’ardente brune, qui observait déjà sa proie, l’angélique pouvait sentir son regard se promenant sur son corps à peine caché par le voile.

Quand on interrompit brusquement la scène. Ael se tourne lentement, la posture droite, vers celui qui a parlé. Et elle prend la parole, sa voix se fait dure et pure, elle ne souffre d’aucune contrariété, et c’est ainsi que sont les anges, ils ne peuvent se mêler au commun des mortels après avoir goûté à l’hydromel et bénéficié de la présence du divin, ils ne savent se contenter de ce qu’on trouve de mieux, ils sont sans pitié.


Vois donc, Arlequin, toi qui ne t’es point présenté…Tu as l’impudence de te présenter devant Impératrice et Ange sans même l’humilité requise. Tu n’as peur ni du jugement royal ni du jugement divin… Tu as avancé «Dieu a une boucle d’oreille ! ». Je suis un Ange, et je côtoie en permanence celui que tu nommes avec si peu de déférence. Et je te dis : le Très Haut ne porte pas de boucle d’oreille, car on ne saurait percer de quelque façon que ce soit son corps divin…Dans ce cas là on peut avancer...et si le bourreau avait quelque ange lui soufflant cette réponse? On pourrait divaguer longtemps, sur des hypothèses...

Le sourire, resplendissant, lumineux, s’affiche sur l’Ange qui se redresse, l’auréole dorée capte la lumière de la pièce, et brille d’autant plus fort alors qu’elle lui répond du même ton :

Bon sang petit humain…Croyez-vous donc qu’il y ait réponse juste à cette énigme ? La réponse juste est celle qui satisfait l’impératrice, et nulle autre. Je vais mettre cela sur le compte de votre manque de piété, d’humilité, et d’une trop grande mésestime, vous êtes aveuglé. Un Ange ne saurait fréquenter telle personne vile et vaniteuse. Adieu triste sire, votre cœur a pris froid…Ayez crainte que je ne m’intéresse à vous, et ne vous emmène trop près du paradis où j’ai élu domicile…vous ne pourriez y accéder vivant, et ce n’est pas de répondre « Dieu porte une boucle d’oreille ! » qui vous sauvera du jugement divin qui s’abattra sur vous lorsque les anges, ayant reconnu votre véritable identité, vous précipiteront droit en Enfer…

Et avec un sourire plus diabolique qu’angélique, elle conclut :

Et je serais la première à amorcer le mouvement.

Voilà donc le message divin énoncé, et l’Ange joint les mains, et baisse la tête vers l’Arlequin, comme pour sceller ce qui sera. Elle se tourne ensuite vers l’Impératrice, ouvre grand les bras comme présentant son corps, lève sa tête en direction du paradis comme pour recevoir la bénédiction divine, avant de plonger son regard dans le sien, y cherchant réponse en le soutenant, un sourire en coin se dessinant sur son visage pour le coup peu angélique.
--Lou_divine




Un couple s’écarta après deux ou trois bousculades et d’autres se poussèrent afin d’éviter même sort.
C’est qu’il y allait le Capitaine et pas qu’un peu. Il avait le vent en poupe et le bassin souple malgré sa jambe aussi dingue que ses pas.
Je tournai, virai de droite à gauche, emportée même étourdie quand tout à coup, l’Impératrice reprit la parole.
Je stoppai la danse imaginaire pour entendre ce qu’elle avait à dire.
La, une angélique était le minois levé attendant réponses aux siennes. Réponse qui ne se fit pas attendre quelle allait pouvoir goûter au plaisir de la Byzance…

Le spectacle était des plus agréable car la réponse avait été mise en scène et les cela donnait un coup de cravache à la soirée dont la cérémonie n’en finissait pas de les faire attendre…

L’alcool était diffus et mes sens un peu altérés quand je vis un homme se présenter afin d’émettre tirade sur la réponse apporté.

Je décidais de m’approcher au plus prêt afin d’ouïr l’argument proposé un verre à mes lèvres …

L' Ange avait pratiquement atteind son ascension quand il lança à un arlequin son dédun angélique au visage...

En attendant je ne pu m'empêcher de penser que le messire n'avait pas grand chose à craindre, les anges n'ont pas de sexe, celui-ci en avait un ...
Un sourire accompagna ma plénitude.
--Fatamorgana
Dans l'embras d'une fenêtre, une cape cueillait les rayons de lune.

Dix fois, vingt fois elle a cru perdre espoir, puis elle est restée. Pour avoir raison, peut-être. Ou pour ne pas avoir eu tort.
Elle s'est écartée peu à peu, en silence, craignant les bords et leurs rebuts nauséeux bien moins que les ébullitions fantaisistes du coeur – ou devrait-on dire : de l'esprit et de la chair, sous des formes charmantes de monstruosité, rareté et grostesquerie. Et de loin, Morgane médusée a contemplé sans égards pour ses yeux la réalisation des indigestes prédictions. Goût amer. On ne se refait pas – porter un masque ne rend pas plus apte au carnaval.

Enfin, comme une invite, la voix de la Morgane à la corneille.
Elle ne songe plus.
Elle ne voit plus.
Elle sort.
Voguant vague, blanche vers l'espace hors les murs léchés de vapeurs alcooliques, vers le vide qui l'appelle du bout de ses doigts bleus, en vagues caressantes, depuis l'autre côté, toujours davantage... jusqu'à ce qu'enfin, l'air. Froid. Mordant. L'air qui saisit à la gorge par le nez, ongles gelés râclant jusqu'à la poitrine, comme pour effacer le moindre relent profane des poumons viciés.

La morganatique méduse a disparu de la salle sans se soucier si on la suit, si on la mène, si on la voit seulement. S'il y a une suite pour elle, c'est sous la conduite de cette main puissante et froide à laquelle elle remet son corps.
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