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[Rp] - Banquet du 21 décembre

--Dame_mystere


Gardien de tous les secrets
Chuchotés à mi-voix,
Le vent est mystère.

Echarpe noire dans le vent
Brume aveuglante
Ombre passage
Mystère

Un souffle ...
Un songe ...
Une question ...
Une fleur qui attend qu'on l'ouvre ...
Une chambre dont il faut trouver l'entrée ... ou la sortie ...

Mystère entra dans la salle.
En rose d'une beauté effrayante et fascinante aux épines acérées.

Elle la balaye de ces yeux ou l'on se perd si facilement, et de ses pupilles elle tente de rentrer au plus profond des gens, et de découvrir leurs secrets ...

Secret ...
Une étincelle de réalité sur un éclair de rêves ...
Une goutte d'amour sur un océan de haine ...

Mystère n'a pas de secret, Mystère est un secret. Juste pour ce soir. Un bal masqué est fait pour cela, après tout.
--Coviello


Coviello grattait tranquillement sa mandoline tout en écoutant la complainte de l’ange. Il n’est jamais bon de s’égarer de son nuage et de se frotter à l’âpreté du monde des mortels. Les anges volent de leurs agiles ailes et Coviello plane en ces lieux comme une hirondelle en avance sur le printemps et ses petits rayons de soleils qui viennent réchauffer la froideur hivernale mourante.

L’ange l’avait inspiré, lui le charlatan, l’esprit voguant sur les cimes de l’intellect et de son affutage. Il attendit qu’elle finisse puis jouant quelques accords il entreprit un chant qu’il créa pour l’occasion. Durant les premiers vers de son ode aux anges déçus il virevoltait lancinement au milieu de la foule.


Vous avez entendu l’ange, j’irai croupir en Enfer
J’y croiserai Levan et materai ce Lucifer
Vous avez entendu l’ange, j’irai moisir en Enfer
En attendant ce jour funeste que puis-je y faiiiiiiiiiiireuh ?


Il accéléra le rythme de ses accords et se mit à tournoyer, battant des pieds pour imiter le tambour et faire raisonner ses grelots.

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus


Il s’arrêta et se rapprocha vivement de la belle qui s’appelait Lou_Divine. Il s’inclina devant elle, puis prit doucement son bras, respira sa main, et la délaissa délicatement.

Belle des jours, je veux profiter pleinement de mes nuits
Aujourd’hui j’ai appris d’un Ange que je ruine ma vie
Mais a-t-on déjà vu des anges se mêler aux mortels
Ou lu dans quelque ouvrage que les anges s’adonnent au fieeeeeel ?

Sommes-nous les victimes d’une vile duplicité ?
Cet ange qui me menace est emprunt d’humanité
Il possède l’amertume et la rancune, étonnant !
De voir sa réponse corrigée… Et pourtaaaaaaaaaaaaaaaant…


Puis se remettant à tournoyer il attrapa sa mandoline et d’une gymnastique des doigts experte rejoua l’air du début comme pour annoncer le refrain à venir…

Vous avez entendu l’ange, j’irai croupir en Enfer
J’y croiserai Levan et materai ce Lucifer
Vous avez entendu l’ange, j’irai moisir en Enfer
En attendant ce jour funeste que puis-je y faiiiiiiiiiiireuh


Cette fois-ci Coviollo ne s’arrêta pas. Il savourait chaque seconde de son spectacle musical. Il tournoyait et d’un geste vif attrapa un puis deux bras pour lancer une ronde.

Chantez avec moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus


La ronde lancée s’arrêta en même temps que Coviello à hauteur du petit Ange. Le masque du musicien cachait un sourire aussi large que la lointaine muraille de Chine. Il se dressa droit comme un piquet devant elle, et astiqua avec véhémence sa mandoline comme pour la provoquer. Puis de sa voix grave il reprit son chant.

Mon cher petit ange, savez-vous seulement
Ce que font les anges, dans leur firmament ?
Perchés sur leurs nuages ils contemplent les gens
Les regarde vivre, aimer et mourir incessamment

Depuis quand les anges souhaitent l’enfer
Ils ne sont que spectateurs, pas contestataires
Vous avez simplement la défaite amère
Car ma réponse ne méritait tant de misèèèèèèèère

Et pourtaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaant


Et Coviello relança la ronde avec encore plus d’enthousiasme et d’engouement qu’avant, tout en chantant haut, fort et clair ce refrain.

Vous avez entendu l’ange, j’irai croupir en Enfer
J’y croiserai Levan et materai ce Lucifer
Vous avez entendu l’ange, j’irai moisir en Enfer
En attendant ce jour funeste que puis-je y faiiiiiiiiiiireuh

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus


Et c’est devant l’impératrice que cette fois-ci la ronde s’interrompit. Coviello en sortit d’un pas nonchalant qui se voulait séducteur. Il retira son bonnet et fit mine de se recoiffer.

Douce impératrice, relique vivante de la belle Byzance
Vos charmes sans pareils soulèvent émeutes en France
Suivrez-vous le même sort que l’Empire de votre enfance ?
Comme lui plongerez-vous dans la déliquescence ?

Car la Constantinople est en pleine déchéance
Allez-vous donc jeter aux latrines ma défiance ?
Préférerez-vous à l’exactitude une réponse rance ?
Il lui tendit la main
Ou bien comme nous autres entrez-vous dans la danse ?

Il repartit dans la ronde avant d’entendre une quelconque réponse.

Vous avez entendu l’ange, j’irai croupir en Enfer
J’y croiserai Levan et materai ce Lucifer
Vous avez entendu l’ange, j’irai moisir en Enfer
En attendant ce jour funeste que puis-je y faiiiiiiiiiiireuh

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus

Ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooh

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus


La fête battait son plein. Un dernier couplet pour un dernier refrain. Coviello s’arrêta à niveau de la femme mystère. Séducteur comme pas un il s’approcha d’elle et lui baisa la main.

Dame mystérieuse, êtes-vous Morgane ou Viviane ?
Je vois en vous plus de secrets que dans les arcanes
Êtes-vous venue chercher de l’ivresse, de la joie ?
La joie de l’ivresse aussi, pourquoi pas !

Je peux réchauffer votre cœur s’il a froid !
Jouez musettes, mes amis, sortez Hautbois !
Le divin enfant est parmi vous, il est là !
Car ce soir l’enfant roi…. C’est moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Et pourtaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaant….


Il invita la belle à se joindre à lui dans la folle danse.

Vous avez entendu l’ange, j’irai croupir en Enfer
J’y croiserai Levan et materai ce Lucifer
Vous avez entendu l’ange, j’irai moisir en Enfer
En attendant ce jour funeste que puis-je y faiiiiiiiiiiireuh

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus

Je chanterai, je danserai, je rirai à n’en pouvoir plus
Je boirai, je mangerai, je baiserai à n’en pouvoir plus
Voyageant de villes en villes et de rues en rues
Je mordrai à pleines dents les fruits défenduuuuuuuuus


Coviello tournoyait encore et toujours. Cette soirée était belle. Elle avait la saveur des douces nuit d’été, quand les cœurs enjoués communient entre eux à la faveur l’amour et de l’amitié. Il exaltait, il fulminait, il riait. Cette soirée était unique. Demain c’est loin. Demain c’est loin…
--Richard_coeur_de_lion
Observant désuet, cette pièce n'ayant qu'un acte à multiples rebondissement, il se sent obsolète, dépassé de voir tel bal avec peu ou prou de musique, ou simplement une mélodie du désir des corps sur une gamme pythagoricienne mêlant orgie antique, impériale Byzance, et décadence d'une Bretagne moderne.
Obsolète, certes, mais cependant clairvoyant, que voit il?

Il se tourne sur lui même et voit une blonde qui parait sur la défensive face aux attaques d'un korrigan imberbe, quoi de plus naturel pour l'un tant pour l'autre dans un comportement qui les trahit.

Il regarde de nouveau, et voit un pirate au pied terrestre, l'équivalent de l'homme mort pour tout breton qui se respecte ,tel ignominie pour un corsaire équivalent à la mort pour l'âme.

Il ne s'offusque plus de voir l'ange gagner, après tout la réponse était royalement donnée, n'est ce pas. Toujours silencieux, il observait un empereur apparaître de nul part. Ainsi on oserait revendiquer sa cavalière, bien que cela ne le fasse pas rire, il trouvait le tout est finement joué, le ton et l'écho que trouve la voix de stentor donne l'impression d'entendre un barde des anciens temps. Seul Ys pouvait encore en détenir comme ceux là.

Mais un joyeux malandrin vint, rebondissant plus qu'un rebondissement en lui même, il cherche à détourner la victoire.

Le jeu du Lion s'est retourné contre lui même, il voulait tester l’impératrice en ne répondant pas, il se teste lui même, une femme avec sa cavalière, cela le gênait, surtout connaissant la femme, pensait-il pouvoir empêcher cela, peut-être le croyait'il, même si cela le déchirait, mais l'Impératrice reste libertine, et ses moeurs légère tant qu'elle reste emprunte de féminité ne le dérange pas. Mais qu'un homme s'approche et son courroux serait là.

Il écoutait Arlequin apostropher l'ange, sans ménagement, cette voix lui faisait drôlement penser à ... un fou, il pourrait être son fou du roy, ce rôle lui siérait à merveille.

Ne tenant plus, tout obsolète qu'il est, il prit la parole, fuyant le regard de l'Impératrice, fuyant le regard de ceux qu'il avait cru reconnaître. Loin de la voix de stentor, plus proche du satyre, la mélodie n'est plus joué en quinte mais la voix se fait cynique et monocorde, il aurait voulu crier "Oh dépravés", les secouer de tant de désinvolture au pied d'une Bretagne qui se meurt, mais il se retint, vomir sa rage, n'apporte que haine. Reste que sa voix ne ment pas :

-"Avons-nous point un cérémonie à honorer, en ce jour de solstice, en ce jour d'Alban Arthan"

"Impératrice, je n'aime pas ton jeu, il me rend mon coeur de pierre..." préférant tenter de couper court à ce qui le tourmentait. Il fuyait vers la cérémonie, se joignant à ceux en mouvement, ne s'accordant qu'un regard rapide vers l'Impératrice.

__________________________________
"On est sûr d'aimer quand on est jaloux, comme on est sûr de vivre quand on se fait mal."
--Ange_ael


Qu'elle est douce, la quiétude du paradis, et l'Ange la regrette un peu. Elle est descendue sur Terre parmi les hommes pour l'Impératrice qui a brillé à ses yeux plus qu'aucun autre ne l'a jamais fait. Les autres l'intéressent peu, à part peut-être son Roy anglais avec qui elle entretient une complicité qui pourrait être touchée tellement elle est visible.

Quand le bouffon entonna sa chanson, l'Ange étouffa un faux bâillement dans un geste ample. Pousser la chansonnette, c'est sympa seulement quand le chanteur sait chanter...C'est comme essayer de faire de l'esprit quand on n'en a pas, ca sert juste à brasser du vent. L'Ange est au dessus de tout ca, elle n'est là que pour Elle, la frustration des autres, elle laisse ca à Lucifer justement. Elle se met alors en position Sainte, les mains jointes, et fait abstraction de ce qui se passe autour d'elle. Seule la voix de l'Impératrice saura lui faire ouvrir à nouveau ses sens, tel le baiser du prince à la princesse endormie...

La chanson du mauvais joueur glisse sur les ailes de l'ange comme l'eau glisse sur les plumes des canards.

Mais c'est tout naturel, la bave des crapauds n'a jamais atteint les blanches colombes.

_____________________________
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.
--Pirate


Sa cavalière avait mis fin à la danse. Dommage. C’est qu’il s’amusait le Pirate ! Et qu’il appréciait danser avec sa jambe folle, surtout qu’ils avaient la piste à eux tout seuls maintenant. Mais c’était fini. Sa belle d’un soir est passionnée par le spectacle. C’est que du spectacle, il y en a, entre l’impératrice, l’ange, et maintenant le joueur de musique. Il ne pouvait pas arriver plus tôt d’ailleurs celui là, qu’il puisse profiter de la musique pour danser. Tellement captivée, sa Divine, qu’il n’a eu aucune récompense. Elle à l’air captivé par la scène, elle s’avance de plus en plus vers l’impératrice. Le temps qu’il attrape un énième petit four, il l’avait perdu de vue.
Il scrute la foule pour la retrouver, et en profite pour observer les mouvements. Il se rend compte que le bal costumé n’a de bal que le nom, personne ne s’amuse, personne ne danse, personne ne mange… Par contre tout le monde à un verre à la main. Et surtout il se rend compte que fête ou non, sous couvert de déguisement, ça se dispute. Spécialité bretonne. Ils adorent les crêpes… Surtout se crêper le chignon. De plus, à voir certain regards, certain se reconnaissent… Oui, vraiment, drôle de bal costumé ! Ils ne savent vraiment pas s’amuser ces bretons ! C’est que ça devient trop sérieux pour lui !
Il recherche sa compagne du soir, quand, d’un coup il se fait entrainer dans une ronde folle. Et devant lui, il aperçoit sa belle. Il décide donc de bousculer sans ménagement quelques personnes, joue des coupes, grommelle, invective les gens, puis se retrouve juste derrière sa dame au Lou bleu. Profitant de la cohue, il glisse à l’oreille de sa belle, ayant presque perdu son accent :


Merci Dame d’avoir ensoleillé ma soirée sur c'te Terre ! S’êtes la Sirène d'ces lieux ! Et comme tout jeu mérite sa r'compense, pour l’avoir joué à mon bras, la voici…

Il attrape la main de la Divine, l’écarte de la ronde, puis, sans hésiter, plonge vers ses lèvres pour lui donner un baiser. Il se redresse, la regarde tout sourire puis ajoute :

Mon équipage m’attend, je n'peux rester plus longtemps ! Sachez que j’en suis désolé, mais j'suis certain qu’un autre agrémentera le reste d'votre soirée, de façon moins rustre que je n'l’ai fait.

Puis il éclate d’un grand rire sonore, reprend la main de sa belle et la ramène dans la ronde, qu’il quitte précipitamment, tout clopin-clopant qu’il est. Avant de quitter la salle, il passe au buffet, attrape un plat, se retourne une dernière fois et envoi un petit four en direction de la grosse bête qui l’attrape de sa trompe et semble lui faire un clin d’œil.

Adieu sale bête, au plaisir de te revoir ! Et profite bien de la soirée !

Puis, la barbe de travers et le cache œil défait il sort lentement de la pièce, mangeant ses petits fours, ne boitant subitement plus.
--Dame_mystere


Mystère abandonne sa main à l'homme à la mandoline.

Elle attend qu'il finisse pour doucement lui chanter ces mots à l'oreille, d'une voix mélodieuse et grave...

Qu'importe cela
Si je suis Perséphone, vous serez Hadès
Mon coeur n'est pas froid
Non que je vous le laisse
Mais j'entrerais en vous
Comme dans un palais
À vous à la suite
De découvrir mes secrets ...


Puis doucement elle dégage sa main, se retourne et se fond dans la foule ...
--Coviello


Lavoix mélodieuse et grave de la femme mystère sonnait comme un écho au creu de l'oreille de Coviello. Le gymnaste de la pensée opéra quelques galipettes alors qu'il dansait tout en repensait aux quelques mots échangés. Comme une vapeur évanescente l'ombre féminine s'était dissipée dans la foule devenue presque statique. A son grand damne, son ode n'avait pas enjoué les coeurs ici-présents. Non... des ronflements se levaient ca et là... quel drame...

Le vieux lion rugit ou plutôt rumina quelques mots sur l'Alban Arthan. S'il était d'une autre génération, il le montrait bien. Si Coviello souhaitait gâcher la soirée d'un ennemi il ne pouvait rêver meilleur complice. De quelques pas gracieux il se présenta à hauteur du lion avec deux verres à la main.


O Roy des animaux, qui fait trembler la savane
O Roy des anglois, qui nous extorque la mane
Je te sens épuisé et éreinté, trinque donc avec moi
Ne veux-tu point danser et suivre mes pas?


Puis il lui chuchota

Un homme aussi puissant que toi
ne devrait pas de la jalousie être la proie
Si une femme plante des cornes sur ta tête
Fais comme moi... garde la sous le coude et enchaine les conquêtes!

Coviello sous son masque aux moqueuses facettes ricana avant de s'élancer dans la foule. Le doux parfum du mystère laissait dans l'air la trace de son passage. Le nez aguéri il sillona le lieu, slaloma entre les invité en suivant le filin rouge de la passion.

Aujourd'hui je suis le maitre de l'Enfer
Tremblent donc maintenant les cimetières
Je suis Hadès ornant la barbe de Saint-Pierre
Et je m'en vais élucider quelques mystères

Douce Perséphone, ou bien reyne d'Ephèse
Laissez-moi vous compter quelques fadaise
Au rythme de ma mandoline et son fa dièze
Et posez vos lèvres sur les miennes que je me taise
--Dame_mystere


Douce Perséphone, ou bien reyne d'Ephèse
Laissez-moi vous compter quelques fadaise
Au rythme de ma mandoline et son fa dièze
Et posez vos lèvres sur les miennes que je me taise


Et Mystère posa un doigt gracile sur les lèvres de Coviello.

Amour d'un soir, bonsoir...
Mon coeur,
Moi, Mystère,
M'entraîne toujours plus loin
Mais demain matin,
Vous ne serez si derrière ce masque se trouvit la Reyne de France ou Saint Martin ...


Sur ces paroles chuchotées, Mystère posa doucement ses lèvres sur celles de Coviello pour les unir en un unique baiser.
--Flavius_petrus_sabbatius
Un brouhaha générale dans cette atmosphère festive, une orgie digne des meilleurs nuits de Bysance, Justinien s'y sentirait presque chez lui.
Pourtant, la fausse impératrice a décidé de se la jouer impertinente du haut de son pachyderme. Et moi, gueux de tous les jours, empereur d'un soir, j'en deviens impuissant...
La toisant du regard, malgré tout l'Amour que je lui porte, je devine dans ses yeux l'effronterie et l'envie de blesser.
Quelle idée d'avoir tenter de jouer ce rôle, si ce masque tombait, j'en pleurait, presque. Mais cette foule, avide de sensations fortes, en serait une nouvelle fois trop satisfaite.

Très bien Théodora, impératrice de Bysance, tes formes charnelles hypnotisent biens des hommes, malheureusement, car tes paroles sont bien plus jouissantes que tes courbes divines.
Breizh a perdu son sens, et ses habitants semblent tous se raccrocher à une idée depuis trop longtemps révolue.


Je passe un rapide regard vers l'assemblée, puis fais un pas en arrière avant de reprendre.

Je vois que tu as trouvé ton étalon pour la nuit, je te souhaite qu'il soit chevauchant, admirable pénitent devant cette jument. Quant à moi, je vais rechercher un druide, parait-il que leurs pouvoirs me permettront de retrouver une dignité masculine.
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