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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Gengis0
Gengis avait passé plusieurs nuits à réaliser son projet. D'abord, l'âme en argile, ensuite la cire, sculpté dans le matériau les détails, recommencer lorsque le résultat décevait, encore et encore, puis finalement aboutir à l'objet désiré, recouvrir de fine argile, penser à l'orifice de coulée, à l'évacuation des gaz, recouvrir enfin d'une gangue solide d'argile. Et espérer, ne pas s'être trompé, avoir penser à tout.
Le four a bonne température, le moule installé, la cire avait coulé doucement, et c'est avec une certaine angoisse que Gengis avait coulé le bronze dans l'orifice adéquat. Le moule semblait tenir, restait à attendre, le refroidissement, pose du moule sur le tréteau prévu.


Voilà, plus qu'à attendre, pourvu que ca fonctionne, non, il faut que ca fonctionne!

Gengis se dirige vers l'établi, maintenant terminer le socle, rapide coup d'oeil vers la fenêtre, plongée nostalgique dans les étoiles, soupir...

Allez Gengis, au boulot, les nuits sont courtes
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Gengis0
L'angoisse montait, c'est la gorge serrée et les mains moites que Gengis brisa la gangue d'argile, la voilà enfin!!




Vite Gengis, vite, il faut l'essayer, elle a l'air parfaite, pourvu que le son, allez Gengis, frappe vas-y, fais nous entendre le maître bourdon

Rhoo, mais attendez, il faut la fixer au socle!

Gengis batailla ferme pour hisser la lourde cloche sur son socle, mais il finit par y arriver. Il installa le battant, puis hésita un instant, restant avec le battant à mi-course, et si elle était fèlée, et si le son produit n'était pas pur, et s'il avait mal travaillé. Soudain, il se décida, le lourd battant frappa la paroi et un long son grave et lancinant empli la pièce.

Parfait Gengis, il est parfait, encore, fais le encore résonner, réveille la voix du bourdon, vas-y Gengis, vas-y

Gengis repris le battant et le renvoya sur la paroi de la lourde cloche, puis encore et encore,

Baaaaam, baaaammm, baaammm

Les vibrations graves du bourdon emplissaient la pièce, envahissant lentement Géngis jusqu'au plus profond de son être, lentement, les battements devinrent plus réguliers, lentement, Gengis se laissa envahir par le lancinant battement, le coeur à l'unisson, la tête emplie de la vibration. Gengis ne pourrait dire combien de temps il fit battre ce coeur, mais lorsqu'il arrêta, il était épuisé. Il s'effondra sur la chaise, le corps vidé, mais l'esprit en paix.
Une impression de flottement, une impression de liberté, l'état dans lequel il se trouvait lui permettrait peut-être enfin, de libérer ses pulsions, libérer ses cloches, se libérer lui

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Gengis0
Un pigeon, sur le rebord de la fenêtre. Gengis l'avait regardé, surpris, c'est qu'il n'en recevait pas beaucoup ces derniers temps. Encore légèrement évaporé, il avait lu, et il en restait sans souffle.
Il relu et relu et relu encore pour être bien sûr de comprendre. De toute évidence, sa libération prendrait encore du temps.
Il plia le parchemin, le glissa dans sa chemise.
Il lui fallait un verre, voire plusieurs, il se dirigea donc vers le quartier des tavernes.

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Sylphide
Baaaaam, baaaammm, baaammm

Un bruit inconnu vint déranger la calme quiétude de la clairière et fit se coucher les oreilles des loups et levez le nez de la Louve qui fronçant les sourcils se dit que les bipedes empiétaient de plus en plus sur la forêt bientôt il n'y aurait plus de place pour les êtres de la nuit comme elle et les siens.

Se levant curieuse et pas du tous de bonne humeur c'étais assez fréquent ces temps ci d'ailleur, tous la faisant gronder...Bouclant sa ceinture et relaçant son corsage elle s'enfonça dans la forêt quittant la sécurité de la clairière aux loups ou elle se reposait depuis des lustres il lui semblait au lieu de traquer comme avant et de courrir librement à travers bois...

Se rapprochant du son elle se tapie et observa de loin un étrange spectacle...Un sir qui discutait tous seule et pire encore se querellait avec lui même il lui semblait...

Curieuse de nature elle se rapprocha encore à pas silencieux comme au temps de la traque et observa l'étrange sir s'activer et frapper sur un drôle d'objet qui produisait des sons à lui vriller les tympans et également un étrange bourdonnement qui l'étourdissait et la rendait presque malade...Comme si le son l'attaquait de l'intérieur. Posant sans grand espoir de faire cesser cet étrange malaise, les mains sur ses oreilles, elle s'accroupit derrière ce qui lui servait de cachette et laissa échapper malgré elle une sourde plainte...

Puis le bourdonnement cessa aussi soudainement qu'il était venu, surprise la Louve releva la tête et vit le sir se diriger vers la route direction de la ville...

Se relevant avec quelques difficultés vu sa grossesse avancé elle sortie de derriere l'arbre et s'aprocha du dit objet qui l'avait autant agressé, y passa doucement les doigts tous en en faisant le tour avec circonspection, humant avec curiosité elle ne senti en cette endroit qu'odeur de métal tous comme près des soldats et fronça les sourcils intrigué.

Cette chose serait elle une nouvelle sorte d'arme qui pourrait faire du mal aux siens?...Posant une main protectrice sur son ventre où son enfant grandissait tous doucement, elle se dit que décidément le monde des bipèdes était bien étrange et difficile à comprendre...

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Gengis0
Gengis avait peu fermé l'oeil de la nuit, elle arrivait, et le tourbillon qui envahissait son esprit s'amplifiait à mesure que la nuit s'achevait. Il se tenait là, debout dans la lueur du jour se levant, glissant la main nonchalamment sur le bronze froid, tournant à pas lent autour du bourdon.
Il hésitait sur la marche à suivre, fallait-il frapper cette cloche, jusqu'à ce que l'esprit soit libre, jusqu'à laisser l'entière maitrise aux sonnailles, et qu'elles lui montrent le chemin. Fallait-il au contraire les faire taire et décider seul de l'attitude à tenir, fallait-il fuir et ne décider de rien?
La procession circulaire se prolonge, parfois, les dents se serrent, parfois le visage se rassérène, parfois le doute se marque, parfois on pourrait croire qu'il a choisi. Mais la procession continue.


Laisse-nous faire Gengis .... laisse nous faire, le bourdon Gengis, frappe-le, Gengis, délivre-nous Gengis, délivre toi, laisse-nous faire
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Sylphide
Elle s'était éloigné sa curiosité un peu contenté mais pas entièrement et s'était dit "Je reviendrai et observerai car il n'est point question que cette chose nuise à la meute et encore moins à la sécurité de sa famille..."

Du coup chaque nuit elle venait observer aussi discrètement qu'une ombre le sir, qui elle l'avait apprise maintenant n'était nul autre que le nouvel arrivant à la Légion sous les ordres du Lieutenant Lafée...Gengiso...

Avec le temps elle avait fini par s'habituer au son et raisonnance étrange de l'objet sur lequel il prennait presque plaisir à frappé. Elle disait presque parce qu'à l'observer avec attention l'on décelait un conflit en lui, comme s'il frappait pour obéir à une conscience plus grande que la sienne et avec qui il avait d'étrange discussions, ponctuées de murmures, grognements et autres cris et exclamations, qui faisait au regard de la Louve un spectacle des plus intriguant à observer.

Elle qui normalement de nuit aurait traqué, mais qui ne le pouvait plus encore pour un moment s'assoyait chaque nuit parmi les broussailles et observait....Ce quelle avait apprit être une cloche ou bourdon n'était en aucun cas un danger en soi mais un objet qui apportait une appartenance au gens suivant l'enseignement d'Aristote...Étrange tous de même ces bipèdes de s'attacher à des objets aussi futile, mais au moins ces choses avaient le pouvoir de les rapprocher du coup elle voyait ça presque comme une magie étrange inspiré par Gaia ou un autre être protecteur des bipèdes...

L'aube naissante la trouva encore assise parmis les broussailles, calme observatrice...

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Gengis0
Gengis arrête de tourner, une lueur étrange, luit dans ses yeux, peut-être le lever du soleil qui se reflète?

Allez Gengis il faut le faire, rien ne sert d'attendre! Nous allons t'aider, frappe Gengis, frappe, laisse entrer la vibration, laisse parler notre esprit, et tu sauras quoi dire et faire

Gengis saisit le ballant, dans un grand mouvement, le bourdon entra en vibration, le coeur de bronze se remit en battre, mais il battait plus vite cette fois, plus rageur

Bammm bammm bammm bammm

Le coeur de Gengis s'accélérait, ses tempes battaient, tout son être en synchronisation avec le bourdon, et lorsqu'il s'arrêta, un rictus marquait son visage, et ses yeux brillaient toujours

D'accord les sonnailles, vous avez gagné, on va la chercher, on va lui parler, on va régler cette affaire

Gengis s'engageant sur le chemin, eu une impression bizarre, une sensation de ne pas être seul, il se retourne, inspecte mais ne voit rien. Il reprend la route en haussant les épaules
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Dameclothilde
Clothilde venait d'arriver à Thouars après pas mal de jours de marche, village qu'elle connaissait lors de précédents voyages, enfin elle connaissait surtout la forêt pour y avoir appris l'art du bûcheronnage et souffrir de ses premières ampoules avec le maniement de la hache, mais maintenant six stères de bois ne l'effrayaient plus.
Donc aujourd'hui elle se retrouvait devant les portes de la ville accompagnée de sa soeur Olianna qu'elle avait été cherchée à Castillon, pour la ramener à La Trémouille.
Mais en cours de chemin, lors d'une discussion sur l'avenir qu'elle envisageait cette dernière lui fit part de son attirance pour le combat et son désir grandissant d'intégrer une armée ou légion afin d'accomplir son rêve !
L'armée la tentait plus et il ne fallait pas négliger la solde mais quand Clothilde lui apprit qu'elle n'était que de 10 écus vu la grimace de cette dernière même si elle ne croulait pas sous les écus, étant simple vagabonde, ce serait juste pour vivre convenablement, alors son choix se porta sur la Légion cette réponse.... Clo l'avait senti venir, elle soupira.
Cette nouvelle plutôt inattendue déboussola Clothilde essayant de masquer sa déception, elle qui croyait vivre auprès de sa soeur après tant d'années de séparation, chercha avec elle un lieu pas très loin de La Trémouille afin que la distance ne soit pas un nouvel obstacle. Cette dernière qui s'était renseignée bien évidement avait entendu parler de la 4ème Légion de Thouars.... pourquoi Thouars ?.... simple hasard, coïncidence nul ne pourrait le dire... mais Clo ne croyait plus depuis bien longtemps au hasard et aux coïncidences, elle n'essaya même pas de soumettre à sa soeur une Légion se trouvant ailleurs, c'était peine perdue sa décision était prise irrévocablement.
Elles traversèrent le village sans croiser beaucoup de monde, se dirigèrent vers la première taverne en vue peut-être trouveraient-elles quelques personnes susceptibles de les renseigner sur l'enrôlement dans l'armée. Effectivement quelqu'un se proposa d'expliquer à sa soeur le déroulement des opérations, Clothilde décida de les laisser tranquille et en profita pour aller faire un tour du côté de la forêt, ses pas la menèrent sans qu'elle réfléchisse d'ailleurs comment aurait-elle pu réfléchir, quelque chose en elle la poussait à prendre cette direction... pourquoi celle-ci, le hasard encore.... non ... quelque chose de plus fort ancré au plus profond d'elle, elle entendait les battement de son coeur s'accélérer. Le paysage autour d'elle se modifiait, les habitations s'espaçaient c'était la fin du village, la forêt se rapprochait... au détour du chemin juste avant de s'enfoncer dans les sous bois, elle l'aperçut... cette bâtisse isolée, coupée du monde ! Son coeur manqua un battement c'était là.... qu'il vivait maintenant.... un pressentiment, une intuition oui voilà une intuition lui disait qu'elle ne pouvait se tromper, cet endroit si beau et si triste aussi, il ne pouvait que se terrer dans ce lieu.
Elle hésita, attendit, scruta mais aucun bruit, aucun mouvement ne semblait troubler le calme règnant en maître alors elle se dirigea lentement vers la barrière, la poussa, s'arrêta... observa... lui seul était capable pour chasser tous ses souvenirs des jours heureux et essayer de se reconstruire un semblant d'existence loin d'elle .... lui seul était capable de vivre en ermite.... et oui elle avait tout de suite compris en taverne de qui parlait certains en écoutant discrètement leur conversation et la description du personnage qu'il trouvait bizarre, pas comme les autres, n'ayant plus tout à fait sa raison..... le pauvre "brûler son échoppe à cause d'une paysanne... une drôlesse.. qui était allée voir ailleurs, franchement....." ça tournait pas rond là-dedans. Clo n'avait pu en entendre davantage et pour cette raison était sortie, il lui fallait voir par elle même si c'était lui .... Gengis !

Elle continua son investigation tout était entretenu, dans un enclos des vaches paissaient tranquillou, l'une d'elle le regarda d'un oeil.... heu pas très sympathique, arfff ! même ses animaux lui étaient hostile... encore un coup des maudites sonnailles... mais non qu'allait-elle imaginer là... mais il y avait comme une sorte d'ambiance pas habituelle... pas de désordre, il y avait même un abreuvoir... encore des souvenirs..... elle lança un imperceptible :

- Oyez ! Y a-t-il quelqu'un ? aucune voix ne répondit à son appel, elle aperçut un appentis y entra, découvrit une forge, des copeaux au sol, en ramassa un le fourra dans sa poche, des outils bien rangés sur l'établi, elle passa sa main les caressant. En continuant elle trouva bien rangés des bâtons ornés de petites fioritures elle en prit un l'admira et la tentation fût la plus forte, elle échangea le sien en prenant soin de le dissimuler au milieu des autres.... elle ne volait .... elle échangeait nuance. Elle sourit l'imaginant recommencer tant de fois son travail afin d'arriver à ce résultat, s'énervant et jurant, mais ses yeux bleus s'émerveillant devant le résultat, il avait un don certain pour la sculpture pour la maîtrise de ce bois si noble à travailler, elle savait qu'il n'avait jamais été fait pour devenir boucher mais charpentier Oh ! oui le plus beau métier à ses yeux... mais jamais elle ne lui avait dit.. à quoi bon ressasser tout ça, c'était trop tard maintenant, plus jamais elle ne serait SA Merveille, il lui avait dit. Elle avait fait son malheur et jamais au grand jamais il ne lui pardonnerait d'être partie avec un autre. Elle allait repartir quand elle découvrit par hasard une cloche assez grosse mais magnifique fixée à un socle, elle s'en approcha émerveillée était-ce lui qui avait fabriqué cet objet mais pourquoi, en avait-il pas assez de celles qui gouvernaient sa vie maintenant, il lui fallait le maître bourdon pour dominer son impuissance pour essayer de chasser en lui toutes ses tendances dévastatrices qui lui rongeaient l'existence, Clo mesura l'étendue de la détresse de Gengis et en resta comme hébétée, comment avait-elle pu être aussi aveugle aussi égocentrique....
Les larmes aux yeux elle s'enfuyait quand elle percuta un espèce d'épouvantail planté au beau milieu de la cour que faisait-il là ? Elle ne l'avait pas vu auparavant pourtant on ne pouvait pas le manquer, elle s'essuya d'un revers de manche les larmes qui coulaient et se figea en regardant de plus près ce mannequin vêtu de braies et d'un chapeau couleur marron et d'une chemise blanche.... c'était la copie conforme de l'habillement de son nouveau compagnon Mordom.... un frisson l'a parcouru... alors ainsi l'idée ne l'avait pas quitté... le duel hantait toujours son esprit et apparemment vu l'état de délabrement du mannequin, il devait y mettre toute son ardeur, sa rancoeur, sa rage, sa douleur et.... ses mauvaises conseillères... ces choses que lui seul entendait, le rendant à moitié fou aux yeux du monde, devaient le pousser à s'entraîner jusqu'à l'épuisement, lui qui n'avait jamais touché une arme, elle se souvint qu'elle devait même lui apprendre à manier l'épée pfffttt, mais trop accaparé par son métier de Boucher il n'avait jamais pu apprendre... une nouvelle vague de moments vécus à ses côtés revinrent à la surface.... son médaillon, une rose blanche, un collier, des poèmes.... alors n'y tenant plus elle se mit à courir, le plus vite et le plus loin possible, il fallait qu'elle séloigne à jamais de lui, ne plus revenir, l'oublier, sinon .....
sinon .....
Sylphide
Un étrange rictus et un regard pour le moins dès plus froid Gengis s'arrêta enfin de s'escrimer et comme prit d'une lubie soudaine prit la route vers la ville puis passant tous près d'elle il se figea et scruta les broussailles avec attention. Se sachant invisible si elle ne bougeait pas bien sûr elle resta aussi immobile qu'au moment ou l'on s'apprête à sauter sur la proie tant convoitée et retint son souffle.

Le voyant reprendre sa route elle inspira doucement puis ferma les yeux le temps de se reprendre et de faire quelques mouvements pour se dégourdir les membres après une si longue immobilité. Maintenant prête à reprendre le chemin de la clairière elle se figea à nouveau en entendant des pas et attendit immobile l'arrivée de ce nouveau visiteur car elle était certaine que ce ne pouvait être gengis, le son des pas étant bien différend moins souple et preste les foullées plus légères aussi et ce fumet si féminin...Non décidément ce n'était pas le propriétaire des lieux qui reveniat déja...

Une gracieuse inconnue passa donc du couvert des arbres à l'entourage de la cabane et s'approcha lentement, comme si elle cherchait à se faire discrète et pourtant elle avançait avec tous de même avec une certaine assurance comme si elle connaissait le propriétaire des lieux...Entra même dans l'atelier où elle disparue à la vu de la Louve qui curieuse préféra resté encore un moment...Décidément cet endroit était bien interressant à observer...

La dame ressortant de l'atelier avait le regard tellement rempli de tristesse que la Louve hésita un bref instant à sortir des broussailles et à aller à sa rencontre, mais bref fut ce mouvement car elle préférait et de loin être observatrice, l'expérience lui avait apprise à se tenir loin des bipedes et de leur problèmes...

Dans son empressement et surement aussi par distraction la dame fonça directement dans l'épouvantail de Gengis ce qui fit pouffer discrètement la Louve jusqu'à ce quelle vit le regard presque horrifié de la dite dame qui finallement prit ses jambes à son cou et fila sans demander son reste, décidément les bipèdes étaient d'étranges créatures...

Sortant enfin des fourrés elle s'approcha avec curiosité du dit épouvantail et en fit le tour avec grand intérêt.

Hummmm hé bien mon gaillard il ne t'a pas raté le sir Gengis...Mes avis qu'il devait avoir une image bien précise en tête en t'attaquant^^ Je préfère sincèrement ne pas pas être cette personne. Par contre il a un bon coup d'épée ton partenaire d'entrainement.

Parlant toute seule elle sortie son épée et fit le tour du mannequin comptant chaque coup et se remémorant chaques mouvements de l'entrainement et les reproduisants dans le vide pour le cas ou elle aurait un jour à l'affronter en entrainement ou pire encore...mais ça elle en doutait fortement vu la vie loin de la ville quelle menait et aussi le peu de gens qui osaient s'approcher de la clairière aux loups...

A droite frapper, tourner sur soi même en contournant l'adversaire et refaire face épée à hauteur de poitrine et frapper à gauche, éviter...

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Gengis0
Gengis l'avait cherché en vain, mais n'avait pas trouvé, il rentrait donc un peu désabusé, lorsqu'il la vit, courir au loin. Une hésitation, fallait-il l'appeler, la rattraper? Sa main se leva, puis retomba, à quoi bon, qu'est-ce que ca changerait?

Il continua sa route vers chez lui, hésitant, peut-être aurait-il du la rattraper, lorsqu'il vit quelqu'un, là, près de son mannequin d'entrainement. Il s'arrête sur la route, observe, que pouvais faire cette dame, oui c'était forcément une dame au vu de son profil, à se démener, faire tournoyer son épée, en mimant une attaque sans même porter les coups.

Gengis s'écarte du chemin, contourne par le sous-bois sa maison, et s'approche sans bruit de la jeune femme, comme son père lui avait appris lorsqu'il chassait dans les montagnes.
Se glissant dans son dos, à distance de sécurité tout de même, il se redresse lentement et tout en saisissant la main tenant l'épée, il dit


Croyez-vous que ce soit raisonnable, dans votre état? En tout les cas, il faut frapper, sans quoi, l'adversaire peut vous surprendre
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Sylphide
Très concentré sur sa mémoire des mouvements, elle n'entendit pas les pas qui l'approchait et au moment ou l'on posa la main par derrière sur son épée elle l'a lâcha et s'empara du poignard de chasse quelle gardait toujours à la ceinture, se retourna d'un bloc le regard surpris, mais d'une froideur mortel prête à combattre qui osait ainsi l'approcher de si près et gronda sourdement après tous malgré son état avancé de grossesse, elle était toujours Louve et pas des plus commode en plus...

Donc le poignard décrivant un mouvement leste vint frôler le ventre du sir et entailler la chemise et légèrement la chaire, ramenant devant elle l'arme prête à frapper à nouveau, elle l'envisagea puis cligna des yeux lorsque les paroles du sir finir par percer le voile rouge envelloppant son esprit de fauve.

Le reconnaissant enfin, se recula d'un pas pour se mettre en sécurité surtout par instinct et nullement que par peur...Gardant tous de même son poignard en main.

Arf !! Gengis Vous ne devriez pas surprendre les gens ainsi!! J'aurais pu vous blessé!! Quand à savoir s'il est raisonnable ou pas dans mon état de m'entrainer c'est la raison en fait qui faisait que je ne portais pas les coups évitant ainsi tous risque...

Voyant le tissus coupé de sa chemise se teinter de rouge elle fronça les sourcils.

Vous devriez faire soigner ça au cas ou ça s'infecterait...

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Gengis0
Ouchhh

Gengis eut un mouvement de recul, la surprise venait de changer de camp subitement, il s'apprêtait à esquiver un second coup, lorsqu'enfin, il fut reconnu.

Vous devriez faire soigner ça au cas ou ça s'infecterait...

Regard vers le bas, déplorant l'état d'une chemise presque neuve.

J'ai ce qu'il faut, j'étais boucher avant. Et bien, rien à craindre pour votre sécurité, à ce que je constate. Euh vous pouvez ranger le poignard, j'ai compris, je ne suis pas suicidaire, enfin encore que, mais pas tout de suite, j'ai encore des choses à faire avant.

Il avait tourné instinctivement la tête en parlant de choses à faire, son regard s'assombrit lorsqu'il vit la porte de l'atelier grande ouverte, qui était entré là, et pourquoi? bourdonnement dans la tête, les questions s'accumulaient, sortant difficilement l'une après l'autre sans s'enchevêtrer

Mais que faisiez-vous par ici? pourquoi vous mesurer à mon pauvre mannequin? et avez-vous vu la dame qui venait d'ici? A t'elle laissé un message pour moi? Et qui est entré dans mon atelier?

Gengis calme-toi, elle répondra pas si tu te calmes pas, et puis parle pas de l'atelier, tais-toi donc idiot, et soigne cette coupure!

Fronçage de sourcil, mouvement de tête pour les faire taire.
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Sylphide
Je ne suis pas suicidaire, enfin encore que, mais pas tout de suite, j'ai encore des choses à faire avant.

Fronçant les sourcils au sous entendu elle se dit que décidément ce sir la était dès plus intéressant à observer, et que tous compte fait c’était une bonne chose quelle aie pris l’habitude de venir l’observer …

Surprise par son changement d’attitude et son regard sombre elle remit néanmoins son couteau à sa ceinture sans pour autant enlever ses doigts de sur la garde, on ne savait jamais avec ses étranges bipèdes ce qui pouvait leur passer par la tête…

Assommée par le flot de questions elle changea discrètement de position pour le cas ou et pencha la tête un peu de coté intrigué par son attitude changeante et les lueurs qui passaient de temps a autres dans son regard…Après tous il pourrait bien penser que c’était elle qui c’était permis d’entré chez lui, quoique l’idée de satisfaire sa curiosité lui avait tous de même traversé l’esprit à un moment donné…

Le voyant recommencer son manège comme s’il chassait de son esprit un insecte insistant elle se dit que décidément elle ne devait pas être seule à avoir l’esprit tourmenté en ce monde et se calma du coup inspirant lentement pour relâcher ses muscles tendu par la position de défense quelle tenait depuis un moment déjà, se décontracta, sourit en coin se permettant de répondre à certaines de ses questions qui ne l’impliquaient pas trop…

Hola !! Mais que de question !! Oui je l’ai vu, mais pas elle et non elle n’a pas laissé de message à moins que ce ne soit à l’intérieur de votre atelier…

N’aimant pas vraiment laisser l’adversaire la noyer sous un flot de question auxquelles elle préférait ne pas trop répondre et perdre le contrôle, surtout vu l’étrangeté du sir elle contre attaqua par le même genre de discours peut être le désarçonnerait elle et calmerait elle ainsi son énervement du moment...Ou pas qui sait ce qui le tourmentait à ce point...

Au fait c’est quoi un atelier au juste ? Ça sert à produire des attelles pour le dispensaire ? Parce que si c’est le cas ce n’est pas du tous un bon métier et vous ne ferez pas fortune avec ça…Et au fait c’est quoi le gros machin en métal qui fait tous ce vacarme et m’empêche de trouver le calme tellement son son est prenant… C’est du beau travail que vous avez fait la avec le mannequin qui était le sir qui portait ces vêtements? Parce que j'en déduit que vous ne deviez pas trop l'aimer vu le sort que vous lui avez fait...

Tous en le noyant sous un flot de question elle fouilla dans sa besace pour en sortir un pot d’argile et le lui tendre…Pointant du menton son ventre pour lui faire comprendre que c’étais pour le soigner, après tous si elle laissait sa plaie s’infecter elle perdrait son sujet d’observation…

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Gengis0
La jeune femme semblait se détendre, elle l'avait vue mais pas croisée, et c'était Clothilde qui était entrée dans l'atelier. Froncement de sourcil, les dents se serrent, qu'avait-elle vu? Il aurait vraiment fallu qu'il la rattrape, il le regrettait maintenant.

Gengis, Gengis, écoute, écoute-là, elle l'a entendu,le bourdon la dérange, Gengis, oublie Clothilde, une explication, vite tu dois expliquer....Trouve quelque chose

Réflexion rapide, saisie de bribes de question dans le flot continu, répondre aux questions simples, se donner le temps et réfléchir, bourdonnement intense. Repousser le pot, il a ce qu'il faut, puis pas confiance, quelque chose de bizarre, qu'il ne s'explique pas, il y a quelque chose d'étrange dans cette femme, le regard peut-être lorsqu'elle s'est défendue?


Atelier, pour faire des attelles, euh oui je pourrais, mais c'est une charpenterie, j'y travaille le bois, alors des attelles pourquoi pas? Mais pas seulement

Remettre de l'ordre, avoir l'air crédible, surpris tout de même qu'elle parle d'un gros machin de métal, et pas d'une cloche

Et pour le bruit,.. et bien ... c'est une ... une passion, les cloches ont toujours eu sur moi une certaine infl..., un certain attrait pour être plus exact.

Gengis fait attention

Mais il est étonnant que le son vous dérange, je me suis bien assuré d'être à l'écart du village, et personne jusqu'alors ne s'est plaint? En fait, je.. je fabrique des cloches, oui, c'est ça et il faut que je les essaye voyez-vous? Pour être sûr, qu'il n'y ait pas de défaut.

En rester là, voire ce que cela donne, épier les réactions, éluder la question du mannequin.

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Sylphide
Fronçant les sourcils prête à gronder cette fois un long frisson lui passant sur l'échine à le voir se secouer et l'étudier comme s'il cherchait sa faille pour attaquer...Elle connaissait ce genre de regard, elle, qui traquait depuis si longtemps...

Bien sur que le son me dérange il est fort en premier lieu et en plus il ...il...

Non il ne faut pas parler d'étrange sensation sinon elle passera encore pour une folle et qui sait il est peut être à la recherche d'hérétique ou de sorcière c'est fous de bipèdes craignaient toujours tous ce qu'ils ne comprennaient pas du coup ne pas trop attirer l'attention sur les bourdonnements qui rendent malade quand il frappe la chose...il avait dit cloche...

Toussotte et revient à ce qu'elle disait.

...Il dérange... la meute dans ses traques et ses temps de repos...Une cloche vous dites...et ca sers à quoi au juste c'est cloches que vous affectionner tant pour en faire une passion...? Je ne vois pas à quoi ces choses peuvent servirent...

Étrange comme son regard devenait flou et fuyant quand il lui répondait aussi peu clairement...Devrait elle lui dire quelle l'observait depuis déja un bon moment? Non il ne valait mieux pas enfin pas encore et observer l'évolution de son travail en espérant quelle ne le regretterait pas...

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