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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Gengis0
Gengis entendit le soupir, mais ne releva pas, ils marchèrent en silence jusqu'à la maison. Un long dialogue intérieur se déroula pourtant.

Elle n'a pas confiance en toi Gengis, elle n'a pas compris. Tu vois, t'as mal expliqué, t'as fait pire que mieux, t'aurais du te taire, on te l'avais dit, mais tu ne nous écoutes plus! Pourquoi Gengis? Parce qu'elle ne nous aime pas? Parce qu'elle a peur de nous? Emmène là près de nous, montre lui qu'elle n'a rien à craindre, nous allons lui expliquer nous.

Gengis fronçait les sourcils, l'atelier était là, juste devant eux. Il s'arrêta, une hésitation, puis il se retourne et se lance.

Est-ce que tu me fais confiance? Vraiment confiance? Viens, viens avec moi, allons à l'atelier.

Gengis tend la main et attend.
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Dameclothilde
Ils avaient fait le chemin en silence, elle n'avait pas envie de dire encore quelque chose qui le mette mal à l'aise ils atteignirent leur demeure et stoppant devant l'atelier il lui dit :

Est-ce que tu me fais confiance? Vraiment confiance? Viens, viens avec moi, allons à l'atelier.

Clo un peu surprise après tout ce calme qui les enveloppait le regarda sans trop comprendre... ce soudain revirement, hésitation, envie d'arrêter là les explications pour aujourd'hui, peur d'entendre de nouvelles paroles qui n'aideraient en rien enfin bref le suivre ou le planter là... mais ces mots qu'il venait de prononcer un peu comme une supplication... elle devait essayer de l'aider il semblait tellement pris dans un étau que peut-être elle était un maillon de la chaîne qui l'aiderait à se libérer de l'emprise de ses colocatrices...

- Bien sûr que j'ai confiance en toi.... si tu insistes tant ben je te suis !
Gengis0
Bien sûr que j'ai confiance en toi.... si tu insistes tant ben je te suis !

Gengis entra dans l'atelier, entraînant la merveille avec lui. Il referma la porte et alluma les diverses bougies. Puis il s'approcha du bourdon, et tenant le battant en main, il se tourna vers Clothilde.

Elles veulent te parler ma merveille, n'aies pas peur, je suis là, enfin je reste ici. Elles veulent juste te parler, elles ne te veulent pas de mal.

Gengis fixe les émeraudes, puis après avoir embrassé Clothilde fit sonner le bourdon. Baaaaammmmm Un long bruit sourd envahi l'atelier, Gengis ferme les yeux et fronce les sourcils, deuxième coup de bourdon, Baaaaammmmm, le corps à l'unisson des vibrations du bourdon, les yeux s'ouvrent, la lueur grise les a totalement envahi, troisième coup de bourdon, Baaaaammmmm. La tête se penche de côté, il s'approche de Clothilde.

Bonsoir Clothilde, hmmm, il faut laisser ca à Gengis, il n'a pas mauvais goût.

Gengis tournait autour de Clothilde, le regard gris et pénétrant. Il entama d'une voix grave, dans un état second.

Nous devons parler toi et nous, es-tu prête à nous écouter? N'aie crainte, cet idiot t'as pardonné, dont acte, nous n'avons donc plus de raison de te haïr. Mais nous avons des questions. Nous sommes là pour protéger la vie de Gengis, lorsqu'un évènement met son avenir, ou sa vie en danger, ou qu'il ne sait pas comment réagir, nous lui disons quoi faire. Mais depuis que tu es revenue, il ne nous écoute plus, il dit que nous te faisons peur, est-ce vrai? as-tu peur de nous?
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Dameclothilde
Clothilde se laissa entraîner, il alluma les bougies et le bourdon lui apparût encore plus gigantesque et impressionnant qu'en plein jour, il régnait un atmosphère étrange...

Elles veulent te parler ma merveille, n'aies pas peur, je suis là, enfin je reste ici. Elles veulent juste te parler, elles ne te veulent pas de mal.

Il l'embrassa et frappa avec le battant un énorme Baaaaammmmm retentit et la fit sursauter puis un deuxième, un troisième Clothilde se boucha les oreilles, elle avait envie de s'enfuir, ce timbre si lugubre lui donnait la chair de poule et lorsqu'elle fixa Gengis la tête penchée la détaillant, le regard bleu ayant laissé la place au gris glacial... elle recula d'un pas.

Bonsoir Clothilde, hmmm, il faut laisser ca à Gengis, il n'a pas mauvais goût.

L'étonnement se lisait sur son visage, la voix grave aux accents peu habituels et ce regard qui lui glaçait l'échine... elle comprit les cloches avaient repris possession de Gengis.

Clothilde prit peur elle se retrouvait seule face à ces mégères qui gouvernaient son pauvre amour, que lui voulaient-elles en fin de compte, qu'attendaient-elles, elle se retourna et calcula la distance entre elle et la porte, elle recula prudemment mais à ce moment, il reprit toujours de la même voix gutturale :


... Mais depuis que tu es revenue, il ne nous écoute plus, il dit que nous te faisons peur, est-ce vrai? as-tu peur de nous?

Se sauver ou leur répondre, affronter ou fuir ? réflexion au plus profond d'elle... non il faut rester, savoir et ne pas l'abandonner là, il lui avait fait confiance en l'emmenant et en se dévoilant ainsi...

- Bien sûr que vous me faites peur, tout cela est tellement irrationnel, pourquoi ne le laissez-vous pas tranquille... je suis revenue et ne repartirai plus jamais, alors partez... quittez son esprit... je ferais tout ce que vous voudrez, mais laissez le vivre en paix !

Après sa réponse, elle se dit que peut-être elle aurait dû se modérer, si jamais elles se fâchaient et que Gengis ne se contrôle plus sous leur emprise... trop tard comme d'habitude elle avait parlé avant de réfléchir aux conséquences...
Gengis0
Bien sûr que vous me faites peur, tout cela est tellement irrationnel, pourquoi ne le laissez-vous pas tranquille... je suis revenue et ne repartirai plus jamais, alors partez... quittez son esprit... je ferais tout ce que vous voudrez, mais laissez le vivre en paix !

Gengis se planta devant Clothilde, le regard gris acier fixant les émeraudes.

C'est bien ce qu'il nous semblait, tu n'as pas compris. Nous sommes indissociables, nous ne sommes rien sans lui, et il n'est rien sans nous, nous faisons partie de Gengis, nous sommes en quelque sorte, son ange gardien, la partie de lui qui le maintien en vie, qui le protège, tu ne peux pas nous séparer.
Et il se trompe, nous sommes en harmonie, c'est lui qui ne l'est pas, c'est lui qui ne nous écoute plus, il n'entend que ce qu'il veut. Alors tu vas lui dire, toi.
Vous êtes coupable, tout les deux de ce qui est arrivé, lui pour s'être retiré dans ce monastère si longtemps, et toi pour avoir manqué de patience. Est arrivé ce qu'il est arrivé, vous ne pouvez rien y changer. Rage et colère il y a eues, pouvait-il en être autrement? Dans ces conditions, nous avons été obligées d'intervenir, pour la préservation de Gengis, c'est notre rôle, vous appelez ca instinct, survie, comme vous le voulez.
Gengis a pardonné? Soit, nous prenons acte, tu ne représentes plus un danger. Mais à toi et à lui de comprendre, vous ne pouvez pas oublier, vous devez vivre et intégrer cette erreur, mais vous ne devez pas l'oubliez, elle vous construit, c'est par cette erreur que vous en êtes là maintenant. L'oubliez, c'est nier ce que vous êtes maintenant.
Tu ne dois pas avoir peur de nous, si tu ne veux pas de mal à Gengis, nous ne te voulons pas de mal. Mais nous serons là, toujours, et ca tu n'y peux rien.
Cessez de nier le passé, le futur fera moins peur.

As-tu compris?


Le regard d'acier interrogea les yeux d'émeraudes.
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Dameclothilde
C'est bien ce qu'il nous semblait, tu n'as pas compris. Nous sommes indissociables, nous ne sommes rien sans lui, et il n'est rien sans nous, nous faisons partie de Gengis, nous sommes en quelque sorte, son ange gardien, la partie de lui qui le maintien en vie, qui le protège, tu ne peux pas nous séparer.

Clothilde avait comme un pressentiment qui se confirma en écoutant les mots qui résonnaient au fur et à mesure comme indissociable, ange gardien, pas nous séparer... c'était clair comme de l'eau de roche toute sa vie Gengis vivrait avec elles, et elle n'y pourrait rien car elles étaient en quelque sorte son instinct de survie....

Il guettait la moindre de ses réactions, la regardait avec tant d'insistance, attendait une réponse... la bonne réponse surtout le fixant à son tour, elle leur chuchota presque :

- Oui... j'ai compris ... mais le passé moi je ne le nie point, ce qui est fait est fait c'est en faisant des erreurs que l'on apprend la vie.. mais Gengis il a plus de mal à s'y retrouver et tout ça parce que vous n'arrivez plus à vous faire écouter de lui, mais qui puis-je ? c'est bien vous qui le protégez pas moi... moi à vrai dire je me sens inutile... elle soupira mais que faisait-elle là... elle parlait à un Gengis possédé par des cloches... devenait-elle folle, sa raison lui disait que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, elle allait se reveiller là... maintenant... mais non ce regard gris acier ne la quittant pas, tout était donc vrai... résignée elle demanda si je vous comprends bien vous voulez que moi je lui dise que vous êtes sa conscience, que vous ne lui voulez point de mal, que vous n'êtes pas sa colère.... mais qu'il doit se remettre en harmonie avec vous afin de retrouver un certain équilibre comme par le passé... c'est cela que vous attendez de moi ?
Gengis0
c'est cela que vous attendez de moi ?

Le regard gris n'avait pas quitté les émeraudes

Entre autre chose oui, et que tu cesses de croire que tu pourras nous faire partir. Et que tu cesses de croire qu'il se pose des questions sur toi, là est bien le souci, il n'a aucune interrogation à ton sujet, il croit tout ce que tu peux lui dire, c'est sur lui qu'il s'interroge, sur sa capacité à être à la hauteur, comprends-tu maintenant sa peur de l'avenir? Il voudrait le maîtriser, c'est idiot, nous essayons de lui dire, mais il n'écoute pas. Alors c'est ton rôle, c'est a toi de te débrouiller pour qu'il comprenne, puisque toi il t'écoute. Voilà ce que nous voulons de toi.

Le regard insistant, Gengis s'approcha de Clothilde.

Il en va de ton avenir et du nôtre.
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Dameclothilde
puisque toi il t'écoute. Voilà ce que nous voulons de toi.

Clothilde comme dans un état second écouta attentivement toutes les explications données et hocha la tête en signe d'approbation.

Il en va de ton avenir et du nôtre.

- Et bien soit, vous ferez toujours partie de lui puisque c'est ainsi... je lui ai déjà expliqué que le destin était ce qu'il était et que rien ni personne ne pouvait en modifier le cours, mais je resterai à ses côtés pour lui redonner confiance afin qu'il ne doute plus de l'avenir et qu'il prenne la vie telle qu'elle se présente... à deux on s'en sortira toujours je l'aiderai... je l'aime trop pour le laisser dans l'incertitude du lendemain...

plongeant son regard dans le sien

- alors oui il m'écoutera et je le guiderai car il représente mon avenir et sans lui à mes côtés il n'aurait aucune raison d'être !
Gengis0
alors oui il m'écoutera et je le guiderai car il représente mon avenir et sans lui à mes côtés il n'aurait aucune raison d'être !

Regard intense

Nous veillerons à ce que tu ne l'oublies pas! Allez, viens le chercher, on te le laisse pour le moment
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Dameclothilde
Nous veillerons à ce que tu ne l'oublies pas! Allez, viens le chercher, on te le laisse pour le moment

Ben voyons elles en avaient de bonnes, elles !!!! et comment faire pour le sortir de sa transe là ???? il la fixait toujours attendant un je ne sais quoi, le regard gris acier comme figé, pas la moindre couleur bleue ne revenait pourtant d'habitude ça marchait, il lui suffisait d'un regard et Hop ! il revenait...
tournant sa tête vers le bourdon, fallait-il encore le frapper ? peut-être pas il l'avait fait pour qu'elles arrivent et prennent possession de lui, c'était sûrement pas la solution.
Elle commençait à imaginer le pire, comme à son habitude, elle le secoua énergiquement par les épaules en criant son nom :

- Gengis ! Gengis reviens, elles sont parties... s'il te plaît sors de ta torpeur !

Les minutes s'égrenaient lentement, et la panique par contre de Clo s'accélérait, et si par malheur il ne revenait pas dans le monde présent... c'était pas possible, elle le secoua encore et encore, pleurant, s'énervant, se desespérant puis à bout elle prit sa tête entre ses mains, le fixa intensément, calmement et déposa un long et tendre baiser... sa dernière carte à jouer en espérant que ce soit la bonne...
Gengis0
Allez Gengis, on te laisse la place, encore que finalement on serait bien resté, t'en penses quoi? ca pourrait être amusant non? Allez, on rigole, c'est bien mieux que tu sois la face visible, dépêches toi, elle t'attend là, et tu connais son impatience, ben voilà on te l'avait dit, elle nous secoue. Allez fainéant, réveille-toi!
Le baiser fût le moyen le plus efficace en fin de compte pour ramener Gengis des limbes dans lesquelles il était réfugié.
Et c'est encore un peu hagard qu'il regarda la sublimissime, un peu anxieux de voir sa réaction. Il l'entraîna au dehors, il avait besoin d'air.

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Dameclothilde
Enfin il reprenait le contrôle, c'est qu'elle avait eu peur là Clo mais déjà il l'entraînait à l'extérieur sans avoir prononcer le moindre mot !

Une fois dehors l'air hagard s'estompant il ne savait trop quoi dire, il ne savait quelle réaction viendrait de la part de Clothilde après tout il lui avait laissé découvrir son secret qui nétait ma foi pas courant pour le commun des mortels, elle souria timidement lui frôlant la joue :

- Tu m'as fait peur... tu sais... mais tu es là et je vais t'aider à ne plus douter et à ... aimer dorénavant le printemps, je t'en fais le serment.
Gengis0
[ Quelques temps plus tard de retour de La Trémouille en passant par La Rochelle, oui ben hein parfois on sait pas où on va surtout quand on est légionnaire ]

Gengis s'était enfermé dans son atelier, besoin de travailler, il avait explosé son échelle à La Trémouille, et il fallait en refaire une. Besoin de réfléchir aussi, beaucoup de choses avait changé durant cette mission, des rêves passés avaient ressurgit, il avait retrouvé les étoiles, il avait aussi trouvé une raison d'aimer la mer, enfin pas d'y tremper les pieds, ca non, mais il appréciait la mer, ou plutôt ces corollaires? Un sourire éclaira son visage en repensant à ce fameux bain d'orteils. Il cessa de raboter, se retourna, s'adossant à la table de travail, le bourdon lui renvoyait son reflet.

Vous en pensez quoi? Les choses ont bien changé depuis ce début de printemps, vous ne croyez pas?

Mwouai mwouai mwouai Gengis, changé, mais bon t'en est toujours au même point, dis tu vas l'épouser quand en fait? quand les poules auront des dents, et qu'elles seront tombées?

Pfff mais non, vous savez bien qu'on doit en parler, on a pas eu le temps encore c'est tout, oh et puis flûte, vous me gonflez là, j'vais faire un tour!

Gengis se débarrassa de son tablier de cuir, et sorti en maugréant, il referma la porte de l'atelier. Il se dit qu'il était vrai qu'il serait peut-être temps de se décider, il allait lui en parler, là maintenant tout de suite, euh enfin si elle était là. Il ouvrit la porte de la maison.

Ma merveiiiiiiille, tu es là?
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Dameclothilde
Ma merveiiiiiiille, tu es là?

Clothilde qui s'en revenait du... et ben non pas du marché cette fois-ci mais du lavoir et oui ce long périple sur les chemins du Poitou avait donné pas mal de boulot à Clo au lavoir elle en avait encore les mains toutes rougies par le froid de l'eau mais bon le soleil avait montré le bout de son nez aujourd'hui et une légère brise sècherait rapidement tout ça, elle allait faire le tour de la maison pour étendre son linge quand elle aperçut Gengis crier en ouvrant la porte de la maison, elle posa son panier à terre et le laissa s'égosiller un peu avant de répondre :

- Coucou ! je suis là juste derrière toi et non à l'intérieur, elle rigolait en le voyant faire demi tour l'air surpris, plongé dans son atelier il ne s'était même pas rendu compte, qu'elle avait quitté les lieux depuis un bon p'tit bout de temps, arffff ! c'était pour ça aussi qu'elle l'adorait son Coeur... Alors qu'as-tu à crier si fort ? allez viens tu m'expliqueras tout ça en m'aidant à porter mon panier pour essorer une dernière fois tout ce linge avant qu'il ne sèche.
Gengis0
allez viens tu m'expliqueras tout ça en m'aidant à porter mon panier pour essorer une dernière fois tout ce linge avant qu'il ne sèche.

Tiens ben là voilà, Gengis n'avait pas vu passer le temps comme d'habitude, et le voilà de corvée, ca allait être simple de parler sérieusement du coup. Petit soupir, grognement d'estomac, quelle heure pouvait-il être? Gengis ne savait pas mais son estomac avait l'air de dire qu'il était l'heure de manger. Bon régler la corvée lessive rapidement histoire de pas se mettre en retard pour le dîner. Il attrape le panier.

A voir ce panier, dois-je déduire que le dîner n'est pas prêt?

Part dans un éclat de rire.

Soyons plus sérieux, il faut qu'on parle oui. J'aimerais qu'on aille voir le père Forth, nous devrions tout doucement penser à l'organiser ce mariage? Ne crois-tu pas?

Gengis posa le panier, et entama l'essorage, quoiqu'il n'avait pas vraiment l'allure adéquate et qu'il sentait bien que la merveille n'appréciait pas sa méthode.
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