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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Nebuleuse.
Bul avait clairement peur... de quoi ? Elle ne le savait pas vraiment. Pour elle, pénétrer dans la demeure de Gengis revêtait des aspects divers dont elle avait du mal à gérer l'ampleur.
Comme trop souvent, elle tergiversait, hésitait, non qu'elle doutât une seconde de son bonheur aux côtés du Sénéchal, non qu'elle n'eût plus envie d'unir sa vie à la sienne.
Ce n'était pas cela du tout...
Elle avait l'impression d'être une intruse, de pénétrer, de violer le sanctuaire qui était celui de son bonheur passé.

Alors qu'elle hésitait toujours, se dandinant, Gengis l'attrapa, la souleva et c'est dans ses bras qu'elle finit par franchir le seuil, on pourrait dire le Rubicond, tant cela semblait être insurmontable.

Donc petite précision, nous voici chez nous, et tout ce qui est ici est à toi! Ceci te convient-il?

Oui, mais... non... tu comprends... sanctuaire... ton bonheur.


Les mots meurent sur ses lèvres, elle ne parvient pas à articuler le moindre mot cohérent... quelques larmes roulent sur ses joues, sans qu'elle puisse les retenir. Trop de fatigue, trop d'émotions... trop... trop... trop... de tout.
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Gengis0
Gengis avait dans ses connaissances et amies proches les femmes les plus compliquées que le Poitou devait posséder, il avait épousé la pire lui avait-il semblé en son temps. Gengis entendait les cloches lui parler, et même il lui arrivait de les écouter, et souvent elles lui avaient été salutaires dans les situations les plus invraisemblables dans lesquelles il avait parfois réussi à se trouver. Le commun des mortels vous dira que Gengis est fou, et si pas fou, a minima pas très sain d'esprit.
C'est donc dire si pour désarçonner un gaillard pareil, il faut se lever tôt.
Et bien la luciole, elle s'était levée très tôt, Gengis la regardait, tête légèrement penchée sur le côté, signe chez lui d'une profonde réflexion, et d'un intense désarroi.
Il l'entendit marmonner, ne comprit pas grand-chose, il vit les larmes. Il la reposa délicatement sur le sol, ne la quittant pas des yeux. L'angoisse grandissait, et si elle avait changé d'avis?


Que se passe t'il? Je ne comprends pas? J'ai fait une bêtise, j'ai dit quelque chose de mal? Tu ne veux plus habiter ici? Cette maison est si austère et désagréable?

Il avait pris ses mains et les tenait serrées, les questions affluaient, mais finalement il n'était pas certain de vouloir des réponses, en tout cas pas certaines réponses.
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