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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Gengis0
Un grand coup dans les côtes, un regard noir qui en disait long. Une douleur qui coupe le souffle, Gengis sorti de sa torpeur.

Hmmmff, pfffoouu


Non non tu fais quoi là Gengis? non non, ne l'écoute pas, c'est parfait laisse là partir, Gengis, noooonn, nous savons, écoutes nous!....

Froncement de sourcils appuyé. Analyse de la situation, enfin autant que faire ce peux, vu qu'il ne comprenait rien. Bon des explications il fallait des explications. Il attrape Sylphide par le bras, l'entraîne dehors, tout en se tournant vers Clothilde, et en lui tendant le pain

Voilà le pain, sers-toi. Euh j'arrive, je vais chercher .. de l'eau oui voilà de l'eau et je raccompagne Sylphide à l'orée du bois

Arrivé à l'extérieur, toujours tirant Sylphide par le bras, il parle à voix basse



Explique moi, j'ai fait ou dis quelque chose pour que tu t'enfuies si vite? J'ai besoin de toi moi, pour mon carillon, faut pas me laisser tomber, je comptais sur toi.

Tout en s'éloignant de la maison, il vérifia que Clothilde ne suivait pas
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Sylphide
Toujours aussi choquée par les paroles de Gengis et ce qu'elles impliquaient pour elle, elle ne réagit pas tous de suite lorsqu'il l'empoigna et la tira dehors...

Explique moi, j'ai fait ou dis quelque chose pour que tu t'enfuies si vite? J'ai besoin de toi moi, pour mon carillon, faut pas me laisser tomber, je comptais sur toi.

Réflexe inné de défense dû à une trop longue vie parmi les prédateurs, elle glissa la main à son poignard au moment où il s’arrêta pour regarder derrière eux et vint lui appliquer la lame sur sa gorge, grondante, le ton froid et le regard meurtrier…

Retire ta main Gengis...

Reprenant une part de ses esprits, ses paroles se frayant un pénible chemin jusqu’à sa conscience embrumée par l’instinct pure de conservation, saisie aussi par son ton et le regard de panique qu’il lui lançait présentement… ce qui surement le sauva qu’elle ne lui tranche la gorge d’un coup sec…Il avait l’air vraiment d’avoir eu peur quelle ne le laisse tomber…

Le cœur lui battant aux oreilles comme toujours lorsqu’elle était dans cet état second… combat entre la femme et la prédatrice…La lame toujours sur sa gorge, elle ferma les yeux un court instant espérant que la brume rouge qui les obscurcissaient s’apaise…

Respirant par saccade pour essayer de calmer la Louve en elle qui menaçait de lui échapper… chose qui ne s’était pas produit depuis maintenant un bon moment…Pourquoi ne pas le faire après tout grondait la Louve…mort les problèmes de cet homme seraient ainsi tous réglés…mais non…Suffit !! La petite dame aux cailloux en serait attristée…

Mais qu’avait donc cet homme autour de lui qui lui faisait perdre le contrôle sur la Louve quelle avait si lentement à force de patience réussi à garder en toute occasion…

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Gengis0
Le contact froid d'une lame sur la gorge lui coupa le souffle, sa colonne vertébrale gelait littéralement. Elle ne l'aiderait pas, c'était certain maintenant.

Retire ta main Gengis

L'inconscient envahi totalement l'esprit de Gengis, plus rien n'a d'importance, plus de couleur, plus de chaleur, juste, juste les laisser faire, elles vont le tirer de là, elles savent quoi faire. Gengis lâche Sylphide, mais ce n'est plus Sylphide, que faire, que faut-il faire?
Les yeux se ferment, un court instant.


Maintenant Gengis, maintenant, l'appentis, cours, vite Gengis, la cloche Gengis, frappe le bourdon, frappe le fort, très fort, écoutes-nous, nous savons, le bourdon Gengis, le bourdon.

Un grand pas en arrière, et Gengis se mit à courir, comme un forcené, se précipite sur la porte de l'appentis, et l'ouvre. Il se rue sur le ballant du bourdon, et se met à frapper, en hurlant

Baaam baaam baaam baaam baaam

Ca m'est égal, je n'ai besoin de personne, j'ai mon bourdon, j'ai mes cloches, disparait, disparait.


La puissante vibration l'envahissait, lentement, le coeur de colère battait le rythme
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Dameclothilde
Clothilde était restée sagement assise sur son banc et grignotait sa mie de pain, elle ne voulait pas savoir ni entendre ce qui se disait à l'extérieur, il fallait qu'il se débrouille seul avec elle. Elle jeta un rapide coup d'oeil circulaire dans la grande pièce, qu'elle trouva un brin austère, triste mais il est vrai que passant plus de temps dans son atelier, il n'avait jamais dû s'inquiéter de son intérieur, il y venait certainement juste pour manger et s'y coucher, enfin quand il ne dormait pas dans les dortoirs de la caserne, après tout c'était un Légionnaire comme sa soeur Olianna à présent.
Sa soeur ben ! peut-être s'était-elle inquiétée de son absence lors de leur retour de Poitiers ? faudrait peut-être qu'elle aille la voir, elle l'a trouverait certainement en taverne en train de bavarder comme à son accoutumée avec quelques villageois (es) à raconter ses mésaventures, car de ce côté là elle ne manquait pas de ressource, surtout avec le bagou qu'elle possédait, les pauvres gens devaient l'a supplier à genoux pour avoir un instant de calme lorsqu'elle se trouvait dans les parages..... mais c'était dans sa nature... elle était pas prête de changer et il faudrait faire avec ! Tiens elle lui demanderait si elle était déjà venue rendre visite à Gengis ici, pour connaître ses impressions sur le lieu, connaissait-elle aussi son problème ?
Elle en était à ce point dans ses réflexions lorsqu'un vacarme d'enfer l'a fit tressaillir, que se passait-il encore.... on aurait dit..... mais oui ..... le son d'une cloche accompagnée de cris.... ni une ni deux Clo se leva prestement affolée, que se passait-il elle entendit plus distinctement Gengis hurler, l'effroi l'a glaça elle se rua vers la porte, l'ouvrit en criant à son tour :

- Gengis ! arrêtes toi..... il ne devait pas l'entendre, il hurlait comme un possédé !

- Ca m'est égal, je n'ai besoin de personne, j'ai mon bourdon, j'ai mes cloches, disparait, disparait

En entendant ces mots, Clothilde s'immobilisa net devant la porte grande ouverte de son appentis.
A qui s'adressait-il ? A elle.... à Sylphide ? d'ailleurs où était-elle passée.... elle se retourna scruta la cour sans l'apercevoir mais les larmes commencaient à envahir ses yeux et en fait tout était brouillé.... et lui qui ne s'arrêtait pas avec sa maudite cloche..... Clo savait qu'elle n'avait pas le droit d'entrer dans son antre, il ne lui pardonnerait jamais de le voir dans cet état alors se sentant d'un seul coup inutile, de trop dans son monde étrange, elle fit demi-tour se dirigea vers la barrière afin de regagner au plus vite le village et oublier tout ce qu'elle venait de voir et surtout d'entendre, encore une fois fuir ....
Sylphide
Ça m'est égal, je n'ai besoin de personne, j'ai mon bourdon, j'ai mes cloches, disparait, disparait.

Toujours le souffle court haché, elle ouvrit enfin les yeux à ces hurlements pour se rendre compte quelle était maintenant seule le bras toujours en garde devant elle pointant le vide de la lame de son couteau...Combien de temps était elle resté ainsi absente?...

Et où était ce bougre de têtu d'homme!!!?? Arf et ce bourdonnement qui lui embrumait l'esprit comme à chaque fois que la colère le prenait!!!....Que voulait-il dire par " j'ai mes cloches..."?

Et l'autre petite dame qui partait comme s'enfuyant devant une terreur soudaine....Que s'était il vraiment passé là pendant son moment d'absence?...Secouant la tête pour se remettre les idées plus claires elle l'appella...

Clothilde attendez!!

ARF!!! le voila maintenant qui frappait sur ces foutus instruments de tortures lui vrillant les tympans, l'étourdissant...Cette rage qu'il prenait à frapper sur elles les rendaient encore plus prenant qu'à l'accoutumé la tétanisant sur place...

Clo...thilde...

Laissant tomber son arme au sol la suivant d’un même mouvement pour se retrouver à genou les mains sur son ventre comme pour se protéger de cette agression...mouvement futile et vain l'agresseur étant déjà en elle s'insinuant par toute les fibres de son corps et son esprit la rendant malade...Arrête je t'en pris arrête… aurait-elle voulu lui dire, mais plié en deux comme elle l’était en ce moment rien d’autre qu’une litanie continue ne réussissait à franchir ses lèvres…

Gaia aide moi…Donne moi la force de la garder en moi…Gaia aide moi…Donne moi la force…Gaia…..

En forêt un long hurlement de loup ce fit entendre suivi d’un autre et d’un autre encore, comme si tout les loups de la région partageaient sa douleur…
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Dameclothilde
- Clothilde attendez!!

Clothile avait la main sur la barrière lorsqu'elle entendit son nom, elle se retourna et là elle l'a vit, Dame aux Loups elle était toujours là elle l'a distinguait nettement mais ce qu'elle vit ne la rassura guère elle pointait un couteau sur un ennemi invisible. Clo resta interdite pourquoi avait-elle une arme, s'en était-elle servi contre Gengis... non c'était impossible.... elle lui avait semblé si maîtresse d'elle même, qu'avait-il pu bien lui dire ou faire pour qu'elle en arrive à cette extrémité.

- Clo...thilde...

Cette fois ci en l'appelant d'une voix sourde elle se laissa glisser à genoux perdant par la même occasion son couteau ! Clothilde la voyant se tenir le ventre en grimaçant n'hésita pas une seconde et se précipita vers elle en s'approchant, elle l'entendit murmurer tout bas :

- Gaia aide moi…Donne moi la force de la garder en moi…Gaia aide moi…Donne moi la force…Gaia…..

Se mettant elle même à genoux face à elle Clothilde la prit dans ses bras afin d'essayer de la calmer, lui tapotant le dos machinalement comme à une enfant, cette dernière posa sa tête sur son épaule mais n'arrivait pas à redevenir elle même, quelque chose l'envahissait.... quelque chose que Clo ne savait chasser de son esprit car elle ne comprenait pas ce qui se passait dans sa tête à ce moment là !
Elle lui dit doucement :

- Sylphide s'il vous plaît, calmez vous.... vous êtes en sécurité là personne ne vous veut de mal, que se passe-t-il, Gengis vous a-t-il brutalisé, répondez moi...

Clothilde ne voyant pas venir de réponse commençait à paniquer devant la mal mystérieux dont souffrait sa Dame aux Loups, elle osa un regard vers la porte de l'appentis, elle sursauta.... Gengis était là le visage défait et sombre, il les regardait, Clo blémit en l'apercevant était-ce le vrai Gengis ou son fameux double, elle allait pas tarder à le savoir suivant la réaction qu'il aurait, le bon viendrait les secourir.... le mauvais ..... et ben là elle doutait d'une réaction charitable de sa part....
Au loin dans la forêt, elle entendit soudainement les hurlements des loups.... allaient-ils venir jusqu'ici pour récupérer leur soeur qu'ils devaient sentir en grande détresse ?
Gengis0
Le coeur à l'unisson du bourdon, Gengis finit par lâcher le ballant. Les tempes battantes, il se retourne, fait quelques pas pour quitter l'atelier, aucune douleur, aucune sensation le corps se mouvant par habitude, aucune perception de l'extérieur, juste cette vue trouble et dont seules les couleurs rouges et brunes ressortaient, une crispation des mâchoires aux orteils, une tension telle que l'on pouvait croire que les muscles allait céder. L'esprit focalisé, une seule idée en tête, la démarche est assurée, mais sous influence.

Viens Gengis, viens, allons voir notre oeuvre, viens Gengis, viens voir ce que nous pouvons faire, viens terminer le travail Gengis, viens, ....

L'extérieur, sortie dans le rougoyant, balayage du regard, la voilà, oui la voilà, à terre, rictus vengeur, attrape un bâton, se dirige vers elle, regard focalisé. Temps d'arrêt, il y en a deux, tourner la tête, regard focalisé sur l'autre regard, perplexité, regard connu, le tintamarre se brouille, se fait discordant. Le regard reste accroché, le rouge s'atténue, les muscles se relâchent, la tête s'incline de côté, et les cloches tintent.

Gengis, ne t'arrêtes pas, l'autre, à notre merci, Gengis écoutes-nous, ne regardes pas celle-là, elle va nous faire du mal, ne la regardes pas, écoutes nous, nous pouvons t'aider, seulement nous,....

Alternativement la main se crispe et se décrispe sur le bâton, au rythme des couleurs, rouge, vert, rouge, vert, tourbillon de couleur, les tempes battent moins fort, lentement les sons reviennent, par dessus le tumulte des tintinnabulantes, des loups hurlent. Le vert commence à envahir le rouge, mélange étrange, sensations discordantes. Vert, elle a les yeux verts.
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Sylphide
Les oreilles bourdonnantes et l'esprit en feu une voix mielleuse et agressive à la fois, voix de prédateur guettant sa proie...l'emplissant totalement la coupant de la réalité...elle continuait à laisser couler sa litanie d'une voix enrouée par la fatigue qui la gagnait peu à peu...

Gaia aide moi...donne moi la force...

Tais toi donc avec cette litanie elle ne fera rien pour toi c’est moi quelle veut et pas toi…Nous ne faisons que partager ce corps qui ma foi me plait assez maintenant que j’en ai compris le fonctionnement…Une fille et un Alpha…tu m’as facilité le travail…maintenant le futur de la meute est assuré…Tu les entends?

Gaia donne moi....

Elle se tut et écouta figé le son derrière la torture....

La meute m'appelle la bas laisse moi sortir laisse moi reprendre ma place, laisse toi aller endors toi à ton tour… mon heure approche aller laisse moi te protéger...tu entends ce grondement sourd de haine et de colère? Tu ne peux rien contre ça et tu le sais ca te tus de l'intérieur moi pas ...au contraire moi je l'adore ce son proche de la fureur cela me rappel l’odeur du sang et de la peur que porte les proies juste avant que la mort les gagne...Allez cesse de me combattre, Gaia, elle, elle me laisserait sortir elle me voudrait libre c'est toi qui me retiens...Hummmm tu sens cette odeur de proie facile celle la m’intéresse grandement surtout que tu l’as laisser filer au lieu de profiter du fait qu’elle était à ta merci….SUFFIT!!!!

Comme obéissant à cette ordre sortie du tréfonds de sa conscience, tout se figea autour d’elle…la laissant le souffle court, haletante…Des bras l'entourant la berçant...Hurlement au loin de loups s'éteignant les uns après les autres...Plus qu'un solitaire lui disant qu'ils étaient la pour elle... Silence intense après toute cette cacophonie...

Puis le chant de la forêt reprenant le dessus, elle se secoua de l'intérieur pour remettre tout en place correctement et reprendre son contrôle...C’est quelle était complètement sonné…Le terme la fit sourire par son coté comique vu la situation…

Reconnaissant l’odeur de la personne près d’elle, elle soupira et murmura la voix sourde mais tous de même calme…

Je vais bien Clothilde…merci d’être resté….

Ne recevant aucune réponse et la sentant nerveuse, crispée elle releva la tête et la regarda pour se rendre compte quelle fixait un point au loin et ne l’avait peut être même pas entendu vu la fixité de son regard…

Suivant son regard elle vit Gengis qui les fixait avec ce regard froid et hanté des moments où les cloches le harcelaient…S’avancer vers elles un gourdin à la main menaçant…

Se libérant doucement des bras de Clothilde elle se releva lentement les jambes encore un peu flageolantes, s’interposant pour offrir un semblant de protection à la petite dame aux cailloux après tout s’il lui arrivait malheur ici en ce jour ce serait de sa faute à elle de l’avoir conduite ici…

Il n'étais plus temps de s'en faire pour ses secrets avec ce quelle venait de voir la dame devait bien savoir maintenant qu'elle était différente...soit elle la prenait pour une folle alliée ou pire encore pour une sorcière...ne restait plus maintenant qu'à plier bagage et à se faire oublier très loin d'ici où son secret ne serait pas connu et où elle passerait inaperçut...Pour l'heure en tous les cas elle ferait son possible pour aider Gengis comme elle l'avait promis...

Montrant ses mains sans armes, son couteau par terre un peu plus loin, elle parla calmement comme elle l’aurait fait avec un enfant récalcitrant…Gardant son regard rivé sur le sien pour capter son attention…

Gengis… je n’ai qu’une parole…oubli ce quelles te disent regarde plutôt qui j’ai avec moi…Ta merveilleuse fiancée elle à besoin de toi…vous devez préparer vos épousailles tu te rappels?...Tu as bien fait de sortir au soleil il fait si beau…une promenade main dans la main serait la meilleure activité en cette magnifique journée…tu ne trouves pas?

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Dameclothilde
Clothilde ne pouvait détacher son regard de celui de Gengis, ses yeux d'un gris sombre la dévisageaient, par moment on aurait dit qu'ils s'éclaircissaient et à ce moment son visage se transformait mais très vite, le rictus vengeur réapparaissait et là Clo ne le reconnaissait plus, il l'effrayait, machinalement elle découvrit avec stupeur qu'il serrait dans sa main un gourdin, ses jointures étaient blanches sous la pression de la force décuplée, elle crut entendre une voix féminine mais elle était comme tétanisée sur place par le comportement de Gengis et ne réagissait plus à ce qui l'entourait !

- Je vais bien Clothilde…merci d’être resté….

Subitement Gengis décrocha son regard du sien pour fixer.... oui pour fixer Sylphide qui venait de se relever sans qu'elle s'en rende compte. Elle le fixait en lui montrant ses mains libres sans le poignard, certainement pour le rassurer afin qu'il sorte de son apathie, comme elle venait certainement aussi de le faire pour elle même. Mais quel secret cachaient-ils tous les deux, Clothilde se sentait dépassée par ce qu'elle venait de vivre, comment pourrait-elle après tout ça réagir normalement en leur compagnie, ils étaient tous les deux comme possédés par une chose inconnue qui pouvait les rendre en très peu de temps dangereux pour les autres et qui sait pour eux aussi !

- Gengis… je n’ai qu’une parole…oubli ce quelles te disent regarde plutôt qui j’ai avec moi…Ta merveilleuse fiancée elle à besoin de toi…vous devez préparer vos épousailles tu te rappels?...Tu as bien fait de sortir au soleil il fait si beau…une promenade main dans la main serait la meilleure activité en cette magnifique journée…tu ne trouves pas?

Clothilde toujours agenouillée, suivait la tentative d'apaisement de Sylphide envers Gengis en espérant que cette dernière réussirait à le calmer ....
Gengis0
Fasciné par les yeux verts, tintamarre assourdissant, plus de loups, soudain, quelque chose vient cacher les yeux verts. Sentiment bizarre, des mains se montrent, montre un couteau, les doigts se resserrent sur le bâton, le regard se lève, tiens d'autres yeux, que veulent-ils?

Reste avec nous Gengis, reste avec nous, .; re.. ..ec nous

............merveilleuse .........

merveilleuse, merveille, le mot frappe merveille, merveilleuse merveille, les yeux, oui ce sont ses yeux qu'il a vu. La tête se baisse, se secoue légèrement. Les yeux se ferment, la respiration se calme, les yeux se réouvrent, la main lâche le bâton, les yeux cherchent, se posent sur Sylphide, cherchent encore, la tête s'écarte, trouvent les yeux verts. Mais les émeraudes ont peur, alors l'esprit se brouille, les yeux s'embrument, les muscles ne répondent plus.
Gengis tombe à genoux


Qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi vous faites ça? pourquoi ... Je ne comprends pas,

Elle veut te tuer, elle est dangereuse Gengis, elle veut te tuer, et l'autre va te mentir, elle va te laisser, elle te fera du mal!

Vous ne comprenez rien, tout le monde n'est pas notre ennemi, vous ne comprenez rien, ...

C'est toi qui ne comprend pas, sans nous tu n'es rien, ..

Gengis prend sa tête dans ses mains


AAAAAaaaaaaahhhhhhh, ça suffit!
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Dameclothilde
Clothilde le coeur au bord des larmes fixait Gengis, elle vivait presque ce qu'il ressentait, elle savait qu'il essayait de lutter contre elles, ces sonnailles de malheur, elle voyait le combat qu'il leur livrait à ses expressions changeantes sur son visage, il cherchait son regard, il se raccrochait certainement au lien qui l'unissait à elle, le doute avait dû s'insinuer doucement en lui car il était maintenant complètement perdu et les quelques lueurs de raison qu'il avait par moment redonnèrent du courage à Clo, elle commença par se relever doucement mais restant toujours derrière Sylphide, qui elle ne le lâchait pas une seconde et continuait à lui parler posément.

A un moment suite à la phrase de Sylphide il eût comme un sursaut de lucidité, lâcha son bâton, pencha la tête et la dévisagea à nouveau mais soudain la frayeur et l'accablement s'emparèrent de lui et il tomba à genoux !
Il parlait pour lui même ou non plutôt à ses sonnailles les affrontant à nouveau, Clo se serait bien rapprochée de lui pour l'assister, il fallait qu'elle l'aide à se sortir de cette situation, elle sentait qu'il avait besoin d'elle, il fallait lui démontrer par des gestes des paroles tendres qu'elle était là pour lui, qu'elle ne le quitterait plus jamais, que sa vie c'était lui et que sans lui ben .... elle était rien du tout.

Brusquement il prit sa tête entre ses mains et gémit :

- AAAAAaaaaaaahhhhhhh, ça suffit!

Clothilde n'y tenant plus fit un pas en avant et s'écarta légèrement de Sylphide, elle continuait à marcher vers lui quand Dame aux Loups lui prit le bras pour l'arrêter, Clo l'a regarda d'un air étonné et lui dit :

- Mais il faut le secourir Dame, regardez le ..... il est perdu, il faut qu'il sorte de ce monde qui l'oppresse, le détruit mentalement, nous nous devons de lui porter assistance.... s'il vous plaît Dame... à moins que vous ne compreniez mieux que moi ce mal dont il souffre et que vous soyez à même... là maintenant de le sauver, de le ramener à la raison ?

Clothilde était prête à tout pour ne plus le voir dans cet état de démence. Elle implora du regard Sylphide pour qu'elle agisse car elle se doutait qu'elle seule serait à même de le ramener à la réalité !
Sylphide
Elle observait le combat qui faisait rage en lui attendant le bon moment pour réagir et capter son attention...Peut être assez longtemps pour le ramener à la raison..le ramener à sa dame, à son amour...

Clothilde ne pouvant supporter de le voir ainsi souffrir s'avança vers lui prête à le prendre dans ses bras pour le protéger...Non pas comme ça ...pas ainsi...ça ne fonctionnerait pas de cette façon la elle ne ferait que ce faire blesser le coeur....Les ombres étaient encore trop présentes....elles pouvaient encore le forcer à lui faire du mal physiquement aussi....La retenir la protéger d'elle même...

L'attrappant par le bras, elle la regarda ne sachant pas comment lui expliquer la raison qui la faisait lui interdir d'approcher son homme...

Pourquoi ne partait elle pas les laissant s'arranger avec leurs problèmes...après tous elle ne faisait que s'en causer à elle même en restant...son regard s'assombrissant soudain à cette pensée...

Tu vois ce que je te disait...laisse les s'arranger entre eux et s'il la tue qu'est-ce qu'on en a faire apres tout...toi tu as la meute, ton Alpha et ta fille...qu'as tu besoin de t'encombrer de bipèdes...aller va t'en de la....à moins que tu ne veuille te régaler des restes apres le combat...moi j'adorerais voir ça...

SUFFIT!!

Surprise d'entendre sa propre voix élever le ton elle se secoua intérieurement et reprit son calme inspirant à fond les narines palpitantes combat entre le fauve et la femme.

Mais il faut le secourir Dame, regardez le ..... il est perdu, il faut qu'il sorte de ce monde qui l'oppresse, le détruit mentalement, nous nous devons de lui porter assistance.... s'il vous plaît Dame... à moins que vous ne compreniez mieux que moi ce mal dont il souffre et que vous soyez à même... là maintenant de le sauver, de le ramener à la raison ?

Frapper en plein coeur par ce regard et cette supplique d'un coeur aimant elle ne put que plier repousser encore une fois au fin fond d'elle même ses instincts de fauve. Se remémorant les réactions de Gengis elle se dit que peut être il y avait après tout une chance de le ramener à lui même...enfin espéront le pour le bien de ces deux la...et le sien aussi...

Pas comme ça...Il a...besoin de votre regard...vos yeux...ils sont... son port d'attache comme moi avec mon Alpha il est celui qui me garde moi même...

Il ne fallait pas trop en dire, mais comment lui faire comprendre sans se dévoiler un peu...il serait bien temps plus tard pour remédier à ce problème la...au pire elle partirait comme elle se l'était promis un jour si le besoin s'en faisait sentir pour le bien des siens...

L'amenant près de Gengis, elle l'a fit s'agenouiller devant lui, face à lui...D'une voix calme comme à un enfant apeuré elle parla à Gengis avec douceur...

Gengis...ouvre les yeux...oubli ce quelles te disent et regarde qui est la pour toi...ouvre les yeux...profites du spectacle de ses grands yeux vert...profites du soleil, de la douceur du jour pour être avec elle...ta merveille...

Puis posant un genoux en terre à ses coté elle vint gronder sourdement et murmurer à son oreille d'une voix dangereusement froide presque carnassière...

Quand à vous ombres folles je vous déconseilles de continuer à le faire souffrir...ELLE est la pour resté et MOI je n'ai qu'une parole...je l'aiderai de mon mieux...par contre, oui si vous leur faites le moindre mal je vous en donne ma parole de Louve que je détruirai tous ce qui a trait de près ou de loin à des cloches dans tous le comté s'il le faut et croyez moi je le ferai dus ais je y passer ma vie entière....

Se relevant souplement et repoussant du bout de sa botte le gourdin, elle leur tourna le dos et se dirigea d'un pas ferme et décidé vers l'atelier, ramassant son couteau au passage...C'est quelle n'avait pas dormi depuis plus d'une journée La Louve et quelle n'était pas du tout d'humeur à jouer avec des petites égoistes comme ces foutues cloches qu'il avait en tête...Non mais...Elle ne s'en laisserait plus imposer par qui que ce soit aujourd'hui déja que l'autre fauve avait essayé de profiter de son inattention et de sa faiblesse passagère pour la doubler ça suffisait maintenant...

allons donc voir de plus près cette chose qui ne produisait que du tintamarre...

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Gengis0
Des voix, des mots, concert dans la tête, tout est embrouillé, pourtant quelques mots plus clairs, ouvrir les yeux. Qui demande? Gengis ouvre les yeux, hésite à regarder, puis les voit, les revoilà les yeux d'émeraudes. Plongée totale dans le monde vert, envie de s'y noyer, sentiment de sécurité. Les bras se tendent, les bras la serre, le front se pose sur le front, le regard rivé dans l'océan vert.

Gengis, Gengis, GENGIS, elle va vers l'atelier, GENGIS!!

Gengis entend, mais Gengis n'écoute plus, il serre un peu plus fort la merveille aux yeux d'émeraude
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Dameclothilde
- Pas comme ça...Il a...besoin de votre regard...vos yeux...ils sont... son port d'attache comme moi avec mon Alpha il est celui qui me garde moi même...

Clothide se laissa guider, s'agenouilla et attendit qu'il ouvre enfin les yeux en entendant ce que lui disait calmement Sylphide.
Enfin il l'écouta .... enfin il l'a voit là devant lui, l'étreint sans jamais la quitter du regard, tout se fige autour d'eux... instants surnaturels ! Clo émue de l'avoir enfin retrouvé, de le sentir enfin s'abandonner, d'espérer que la raison a repris le dessus, se laisse aller à son tour tout contre lui, la tension s'extériorise et la laisse chancelante, les secondes s'égrènent ils restent ainsi l'un contre l'autre, savourant la paix enfin retrouvée.
S'enhardissant Clo lui emprisonna son visage entre ses mains et déposa sur ses lèvres le plus tendre des baisers et lui murmura :

- Jamais, tu entends bien, jamais je ne t'abandonnerai, nous sommes liés à jamais par quelque chose d'irrationnel, tu es ma vie Gengis, tu m'entends .....

Elle le scrutait voyait ses traits enfin se détendrent elle retrouvait son Gengis, celui qui lui avait pardonné, celui qui l'aimait plus que tout, elle allait lui sourire quand elle vit Sylphide prête à franchir la porte de l'appentis. Elle s'affola, elle devait le prévenir il ne fallait pas qu'un nouveau dilemme se présente et que ses voix extravagantes reprennent possession de lui.

Elle prononça d'une façon simple mais ferme :

- Gengis il faut que tu retournes dans ton atelier maintenant.... Sylphide t'y attends, elle est là pour t'aider à réaliser cette chose à laquelle tu tiens tant.... vas-y moi je reste ici.... vas lui parler, lui expliquer ce que tu attends d'elle, allez .... elle se releva en l'entraînant avec elle, lui fit un sourire emplit d'une confiance sereine et le poussa légèrement en direction de son atelier.
Gengis0
Gengis il faut que tu retournes dans ton atelier maintenant.... Sylphide t'y attends, elle est là pour t'aider à réaliser cette chose à laquelle tu tiens tant.... vas-y moi je reste ici.... vas lui parler, lui expliquer ce que tu attends d'elle, allez ..

Retour sur terre, brutal. Elle avait toujours eu cette faculté de le faire atterrir brusquement dans le monde réel lorsqu'il s'envolait dans les limbes du rêve. Il n'avait jamais su s'il devait lui en vouloir ou pas, mais c'était un fait, il n'y pouvait rien.
L'atelier, regard vers Sylphide, léger grognement, retour aux yeux verts, s'en abreuver pour rester calme, pour faire taire les tintantes. Il se relève, et court vers l'atelier.


Sylphide, attend, je... je viens avec toi, c'est mieux, il faut que je t'explique, ce .. ce que tu va voir. Il faut que je te raconte, l'histoire, l'origine, le pourquoi. Il faut que je te parle d'elles, tu veux bien? Ca ne sera pas très long, moi aussi je suis fatigué, puis ... se retourne vers Clothilde, puis murmure vers Sylphide Je vais devoir lui expliquer aussi, je crois, sans trop tarder, mais sans tout les détails

Gengis se tenait maintenant devant la porte de l'atelier, invitant Sylphide à le suivre, sans savoir vraiment si c'est ce qu'elle voulait
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