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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Sylphide
Elle l'entend qui accourt, mais ne se retourne qu'à son arrivé près d'elle ne ressentant plus le besoin de se protéger les bourdonnements de rage ayant quitter son esprit...

Sylphide, attend, je... je viens avec toi, c'est mieux, il faut que je t'explique, ce .. ce que tu va voir. Il faut que je te raconte, l'histoire, l'origine, le pourquoi. Il faut que je te parle d'elles, tu veux bien? Ca ne sera pas très long, moi aussi je suis fatigué, puis ...

Mais c'est qu'il serait presque adorable ce bipède la...Elle lui sourit...

Baissant la voix pour n'être entendu que d'elle...il reprit...


Je vais devoir lui expliquer aussi, je crois, sans trop tarder, mais sans tout les détails

Un calme sourire aux lèvres elle accepte son invitation à entrer, après tout elle serait tout de même entré s'il ne lui avait pas ouvert la voie...et qui sait peut être même aurait elle fait un carnage dans cette atelier si le calme n'avais pas gagné le coeur de Gengis...

Oui il serait temps que tu m'expliques...J'ai tout mon temps maintenant le calme est revenu...

Observant avec curiosité l'endroit, humant les odeurs de sciures de bois et de métal elle l'écoutait...Se promenant et prenant de ci de la des outils ou des objets entre ses mains puis les reposant ne sachant pas vraiment à quoi ils pouvaient bien servir, d'autres si par contre...scie, marteau, hache...ceux la elle n'avait pas besoin de les prendres en main juste de savoir qu'is étaient présents...

Évitant de trop s'approcher de l'objet au centre de la pièce pour qu'il continu à garder son calme ne sentant de sa part aucune menace contre ses cloches... Ce qui il faut le dire n'était en aucun cas le cas elle n'attendait qu'un retour des ombres pour passer à l'action...gardant l'esprit vif et présent malgré son air dégagé...

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Gengis0
Instinctivement, Gengis restait entre Sylphide et le bourdon, tournant autour de celui-ci au fur et à mesure de ses déplacements

Bien, commençons au début des choses alors. J'avais 6 ans la première fois qu'elles se sont réveillées. Je m'étais perdu en forêt, et j'avais trouvé refuge dans une vieille chapelle abandonnée. Mon père m'avait appris à me réfugier en hauteur, et donc j'avais gravis les marches menant au clocher et je m'étais installé là. Bien sûr, au milieu de la nuit, les loups sont arrivés ...
regarde Sylphide
et bien sûr ils ont repéré ma trace, et bien sûr l'un d'entre eux s'est présenté au bas des marches.
J'étais terrorisé, complètement tétanisé, incapable de réfléchir, c'est à cet instant que j'ai entendu les voix pour la première fois, insistantes, elles me disaient de faire sonner la cloche. Ce que j'ai fini par faire, lorsque le loup s'est mis à grimper les marches. Les loups ont fui, et de plus, mon père, parti à ma recherche m'a retrouvé.
Depuis ce jour, chaque fois que je ne sais pas quoi faire, je les entends, elles me guident, me disent quoi faire, elles comprennent mieux les choses, je ne sais pas expliquer, comme si elles voyaient ou ressentaient des choses que je ne peux pas ressentir. Et tout allait très bien, elles étaient de bon conseil, et m'ont probablement sauvé la vie plusieurs fois.

Un petit sourire apparait sur le visage de Gengis à l'évocation de la suite
Ensuite, il y a eu Clothilde, aaahh Clothilde, la vie était merveilleuse, tellement merveilleuse que les cloches n'avaient plus rien à dire, j'ai même cru qu'elles étaient parties!
Le visage se referme et les sourcils se froncent
Jusqu'à ce jour où l'impensable est arrivé. J'avais été contraint à une longue retraite, suite à une blessure idiote, et à mon retour elle avait cru trouver l'amour auprès d'un autre. Le monde s'est écroulé, et ce jour là, elles sont revenues. Mais elles étaient bien différentes, elles n'étaient plus que rage et colère. Et je crois que si je n'avais pas quitté La Trémouille, il y aurait eu un drame.
Repense à ces jours noirs, à sa boucherie brûlée, à sa fuite éperdue, à Lafée sans laquelle il aurait probablement sombré. Secoue la tête et reprend le cours de son récit

J'ai donc débarqué ici, et construit le bourdon. Je t'ai parlé des vibrations, les vibrations du bourdon ne sont que colère s'il est seul! Mais le bourdon est le maître du carillon. Et le carillon, c'est un ensemble de cloches, une multitude de vibrations, les vibrations de la vie, heureuses, malheureuses, toutes les émotions qui construisent un être humain. Et si elles sont toutes réunies, et qu'elles vibrent à l'unisson du bourdon, on revient à l'équilibre.
Marque une pause en réfléchissant à la manière de présenter la suite
Je ne sais pas pourquoi, mais toi tu les comprends ces vibrations, moi je ne les comprends plus, c'est déréglé. Je crois que tu peux m'aider à les retrouver, à mettre une émotion sur chaque vibration, pour construire le carillon, et me dire quand on arrive à l'équilibre.
Voilà mon histoire, l'origine de mes problèmes. Crois-tu pouvoir m'aider à retrouver l'équilibre entre elles et moi?

Gengis scrutait le regard de Sylphide, à l'affût de la moindre réaction
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Sylphide
Elle l'observait du coin de l'oeil écoutant attentive son histoire, continuant ses déplacements autour de la pièces étudiant ses réactions face à son comportement de prédateur curieux...

Enfance, peur de la solitude...loups...cloches...guides...amour, bonheur, liberté de penser...Pertes, désillusions,trahison...retour du joug...colère fureur et maintenant recherche d'équilibre...Voila tout ce quelle entendait de toutes les paroles qui coulaient comme fleuve de sa bouche...


Je ne sais pas pourquoi, mais toi tu les comprends ces vibrations...Je crois que tu peux m'aider...Crois-tu pouvoir m'aider...?

Les comprendres!! Bien sur quelle les comprennait...mais cette fureur!! Elle l'avait combattu elle même du plus loin quelle se le rappelait...Il parlait de libération...d'attente envers elle...une question...une demande....Que répondre à cela...

En premier lieu...le voulait elle vraiment...En aurait elle la force même après ce quelle avait ressenti devant sa fureur...Saurait elle répondre à son besoin...N'empirerait elle pas plutot le problème de Gengis en essayant de l'aider, elle qui n'avait que ca en elle...les émotions...qui n'était justement qu'une multitude de sentiment tous plus fort les uns que les autres...

Et ce bourdon qu'il protégeait avec tant de ferveur se déplacant au même rythme quelle le dérobant à sa vue avec cette candeur qui l'avait touché en le voyant lui demander d'écouter son histoire...Ne savait il pas que si elle le décidait son corps ne suffirait pas à contenir la fureur de la Louve en elle...et que son bourbon y passerait en premier...les ombres en lui n'étant pour le moment pas présente elle se contentait d'observer d'étudier l'endroit...les forces et les faiblesses du bâtiment et de son compagnon de discussion...

Il l'observait de son coté inconscient des pensées qui lui traversaient la tête...attendant sa réponse, l'impatience et la peur du refus inscrit sur ses traits fatigués...C'est surement ce qui fit pencher la balance dans son coeur et qui la décida à répondre...

Bien Gengis je veux bien t'aider, mais toi et seulement toi que tes ombres se le tiennent pour dis...Je ferai ce que je peux, mais je ne sais si tu places vraiment tes attentes au bon endroit...

Le regard farouche elle le regarda bien en face cette fois plongeant son regard de fauve dans le sien pour s'assurer que ses paroles seraient bien comprises...

Je vais t'aider mais de grâce ne frappe plus l'objet de ta fureur avec cette rage que tu as démontré jusqu'à maintenant, car je ne sais si je saurai toujours garder ma propre fureur en moi...

Soupirant doucement elle lui sourit le regard plus doux cette fois le libérant de son emprise hypnotique de fauve redevenant calme et rassurante de la voix et du regard...

Pour toi et aussi pour la petite dame aux cailloux...je resterai...

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Gengis0
Sylphide réfléchissait, cela se voyait dans ses yeux, on peut masquer bien des sentiments, Gengis le savait, mais les yeux vous trahissait toujours, ils étaient l'ouverture directe vers les pensées.

Bien Gengis je veux bien t'aider, mais toi et seulement toi que tes ombres se le tiennent pour dis...Je ferai ce que je peux, mais je ne sais si tu places vraiment tes attentes au bon endroit...

Soulagement, il serait temps de voir plus tard s'il c'était trompé

Je vais t'aider mais de grâce ne frappe plus l'objet de ta fureur avec cette rage que tu as démontré jusqu'à maintenant, car je ne sais si je saurai toujours garder ma propre fureur en moi...

Pour toi et aussi pour la petite dame aux cailloux...je resterai...


La fureur, la fureur, mais c'était elle qui l'avait réveillée cette fois. Pourtant, trop content de son accord, il évite la remarque cinglante, juste ose t'il un trait d'humour

Je te remercie Sylphide, du fond du coeur, et nous verons bien si j'ai fais le bon choix.
En ce qui concerne, l'objet en question, ma foi, je promets de ne plus le frapper, si tu promets de ne plus vouloir essuyer ta dague sur mon cou.
Je vais maintenant aller voir ma merveille qui doit s'inquiéter, puis me reposer. J'ai déjà quelques cloches, mais il en reste à fabriquer, lorsque tu a le temps et l'envie, passe me voir, nous verrons comment procéder

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Sylphide
...je promets de ne plus le frapper, si tu promets de ne plus vouloir essuyer ta dague sur mon cou...

Namého c'étais une blague ou quoi la...son sang ne faisant qu'un tour elle se retint de justesse de gronder et de poser la main sur la garde de son poignard, son coeur s'emballant à nouveau...Inspirant à fond pour se reprendre immédiatement domptant sa fureur de fauve offensé avant de répondre calmement la voix tout de même sourde et le regard sombre...

Pfff...essuyer ma dague sur ton cou....tu es bien chanceux d'avoir encore la possibilité d'en parler...

Surprise qu'il se croit permis de lui en faire reproche alors qu'il avait été le premier à l'agresser et à poser la main sur elle alors quelle partait de chez lui...elle reprit plus posée cette fois le regard s'éclaircissant à mesure quelle parlait.

Je déteste que l'on me touche...que ce soit les bises que les bipedes affectionnent tant ou que l'on me traine par le bras comme une vulgaire poupée de chiffon...mais ça bien sur tu ne le savais pas...pourtant à notre première rencontre en Légion je t'avais mis en garde, mais bon...Avec tout ce qui est arrivé depuis ce temps tu as du oublier...

Inspirant encore à fond pour calmer les battements sourds de son coeur elle finit par lui sourire en coin et s'approcher de la porte de l'atelier...Décidément cotoyer ce sir la ne lui était vraiment pas des plus salutaire...

Pour aujourd'hui je vais me reposer moi aussi et retrouver les miens j'en ai bien besoin...tu fais bien d'en autant de ton coté et de profite un peu de ta merveille...Vous avez des tonnes de choses à vous raconter j'en suis sûre...

Sur ses dernières paroles elle arriva à la porte et jetta un oeil par dessus l'épaule de Gengis à ce qu'il nommait bourdon se demandant encore si elle faisait bien de revenir ici...Puis sortie sans demander son reste saluant de la main celle quelle appellerait surement toujours la petite dame aux cailloux et disparue sous le couvert des arbres...

Elle n'avait qu'une idée fixe en tête...rentrer le plus rapidement possible parmis les siens auprès de sa famille et de son Aimé... La bas, elle reprendrait son contrôle, retrouverait le calme et le repos de l'âme qui lui échappait en cette endroit...

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Dameclothilde
Le temps s'écoulait lentement pour Clo qui attendait avec un certain flegme... oui vous entendez bien un flegme..... ce qui n'était ma foi pas trop dans ses habitudes, plutôt expéditive Clothilde !
Bref elle faisait un effort surhumain pour ne pas aller voir ce qui se passait là bas, elle n'avait entendu ni cri, ni dispute entre eux donc tout devait s'arranger et elle en était quelque peu rassérénée mais avec tout ce qu'elle venait de voir, certaines images défilaient encore dans son esprit, il lui faudrait assurément un peu de temps pour chasser tout ça et peut être un jour comprendre leur étrange comportement à tous les deux !

A moins qu'on lui fournisse enfin quelques explications, ce qui serait un minimum pour elle mais pour se faire... encore faudrait-il qu'il et elle lui fasse confiance et de cela Clo n'en était nullement convaincue. Sylphide parce qu'elle ne la connaissait que depuis maintenant environ 2 jours et c'était peu pour se dévoiler face à une inconnue, même si Clo sentait qu'avec un peu de temps elles pourraient peut-être devenir amies.
Et pour Gengis bah ! là c'était encore autre chose.... elle avait bien compris deux ou trois choses lors de leurs longues conversations, mais il changeait vite de sujet lorsqu'il se sentait pris au piège devant certaines questions, elle savait qu'elle en était la cause et ne lui serait d'aucune aide.... m'enfin s'il lui parlait, se livrait à elle, ce serait peut-être le début d'une confiance retrouvée et de cela Clo en avait besoin pour envisager l'avenir à ses côtés en toute sérénité.
Il voulait l'épouser, la rendre heureuse mais pour se faire il lui devait une confiance absolue comme elle lui devait une fidélité inébranlable, il fallait qu'il cesse de se torturer l'esprit sans cesse à la moindre occasion, que ce sentiment d'abandon le quitte à tout jamais, tout ceci n'était pas évident elle en était bien consciente et lui seul pouvait décider du moment propice à une confession... sinon un avenir commun s'avérerait improbable !

Dame aux Loups sortit enfin, elle avait l'air fatiguée mais arborait un air de satisfaction, elle s'éloignait de sa démarche souple, sa chevelure ondoyant sous l'effet d'une légère brise, Clo restait ébahie devant tant de beauté en une seule personne, elle dut la flairer car elle se retourna en lui faisant un signe de la main, Clo ne chercha pas à la retenir et répondit à son tour d'un geste d'au revoir, elle s'attendait à voir surgir Gengis mais rien ne vint .... que pouvait-il bien encore fabriquer tout seul maintenant ?
La fatigue commençait à se faire sentir, elle fit quelques pas et s'approcha du muret, s'y accouda, le jour commençait à tomber et la fraîcheur aussi, un p'tit frisson l'a parcouru, elle laissa vagabonder son esprit lorsqu'elle aperçut au loin sortant de la forêt au pas de course une silhouette bien connue, elle s'assura qu'elle ne rêvait pas en se frottant énergiquement les yeux... mais non c'était bien elle Olianna sa soeur, mais que trafiquait-elle encore ?
Elle ouvrit la barrière et s'élança à sa suite en courant afin de la rejoindre. A quelques pas d'elle et un peu essouflée elle l'a héla :

- Oli ! attends-moi, tu fais quoi là ? t'es poursuivie par un monstre pour courir aussi vite.... sa soeur surprise de la trouver ici stoppa net.

- Ah ! enfin te voilà t'étais passée où encore, depuis que nous sommes revenus de Poitiers, plus aucune nouvelle, je commençais à m'inquiéter moi !!!! elle repris sa respiration et continua de plus belle... et puis là je rentre à la caserne et je suis en retard, ils attendent leur repas.... et oui j'étais censée leur rapporter quelques lapins mais bon ils se contenteront de champignons, j'ai pas trouvé autre chose... arffff ! ça va faire léger, je les entends d'ici me charrier... va encore falloir que je bataille ferme pour leur clouer le bec, mais ce sera des champignons ou rien... pas le choix ! Bon alors et toi ?
Clo laissa le flot de paroles se déverser et étudia les expressions tantôt furieuse, dépitée, songeuse voir même lumineuse et pour finir interrogative d'Olianna. Elle changerait donc jamais un vrai moulin à paroles.
Un petit sourire ironique au coin des lèvres elle lui répondit :

- Vu que tu m'as l'air plus que pressée, je te propose de t'accompagner jusqu'à la caserne et je t'expliquerai ma mésaventure en chemin... elle lui prit derechef le bras et calqua son pas au sien tout en entamant le plus explicitement possible ses commentaires en sautant certains passages qui pourraient émoustiller un peu trop sa curiosité !!!

- Je me trouvais donc chez Gengis.... elle se retourna afin de lui montrer du doigt la bâtisse qui s'éloignait déjà.....et .....
Gengis0
Alors que Sylphide disparaissait, Gengis réfléchissait.
Hmmmm, maintenant j'en suis sûr, j'ai fait le bon choix, une vraie mine d'émotion, à peine dissimulée, mais si elle s'efforce de le faire, elle pourra m'aider, j'en suis sûr. reste à la persuader, elle cache quelque chose, on doit se ressembler plus que prévu finalement, elle a aussi ses ombres comme elle dit. Qui sait, le carillon l'aidera peut-être aussi, nous verrons, nous verrons.


Gengis se préparait à sortir, mais qu'allait-il lui dire, que fallait-il dire, et que fallait-il garder pour soi? Il réfléchit, longuement, encore qu'il ne vit pas le temps passer, puis sorti, ayant fait le tri de ce qu'il devrait cacher.
Coup d'oeil à droite, à gauche, personne. Peut-être était-elle rentrée dans la maison? Après avoir fait le tour des 2 pièces, le tour de la maison, le tour de l'appentis, le tour des bois alentour, il du se rendre à l'évidence, la merveille avait encore disparu, avec cette faculté bien à elle de disparaitre juste au moment où il avait décidé de lui parler.




Pareille à elle même, mais où est-elle encore passée, je ne sais même pas la raison de sa première disparition qu'elle re disparait. Alors ca trop pour moi, faut que je dorme, elle réapparaîtra je suppose, comme toujours, enfin j'espère. Tiens j'irais demander à Oli, elle sait peut-être!

Complètement épuisé par les derniers événements, Gengis se laisse tomber sur son lit et s'endort aussitôt.
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Gengis0
Ce soir là, il l'avait retrouvée en taverne, mais c'était pour lui annoncé qu'elle devait repartir à LT, des choses à régler, son champs à vendre, ses greniers à vider. Gengis l'avait donc accompagné, aux portes de la ville, une mobilisation l'empêcha de l'accompagner plus loin. Voilà 2 jours qu'elle était partie, il avait eu de ses nouvelles, les pigeons devant le rassurer et le tenir au courant de la progression de la merveille, arrivant régulièrement, tout allait bien, elle était bien arrivée. Soupir de soulagement.
Heureusement, il avait largement de quoi s'occuper l'esprit, entre les cours à l'académie militaire de la Légion, les cours de la pastorale, les seaux à fabriquer pour les forgerons. Il ne lui restait finalement que peu de temps pour sa grande oeuvre.
Ce soir là pourtant, il avait coulé 3 cloches, de petites tailles, aux sonorités aiguës et aux vibrations douces. En attendant le refroidissement, il avait rangé la dizaine de cloches de toutes tailles déjà réalisées.
Il avait escamoté un tonnelet de bière d'une taverne, il ne savait plus vraiment laquelle. C'est donc une chope à la main qu'il s'installa sur le petit banc devant l'appentis. Les yeux perdus dans les étoiles, il rêvait d'un océan vert.

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Olianna
Coucou mon gg

Alors t'as l'air tout malheureux avec ta chope si tu veux tu peux m'en offrir une, meme deux, meme plus, il n'y a aucun souci !

Euh je dérange pas au moins ! (Ils vont pas tous revenir, les dames avec les petits cailloux, les loups, leur soeur etc....) autrement tu me le dis je repars ! ...................Mais non je repars pas, je rigole !!!!


Oli soutient le regard aimable de gengis et s'assoit sans facon à coté de lui.

Allez vas- y parle moi de ta merveille t'en meurs d'envie !
Gengis0
Gengis soupire, envolé l'océan vert, la briseuse de rêve avait encore sévit,

Oli, comment diable es-tu arrivée ici? Qui t'as dit où j'habitais?

Gengis était partagé entre son irrésistible envie de l'étrangler et le fait que la merveille ne le lui pardonnerait jamais. Il fronce les sourcils, aujourd'hui, la merveille l'emporte, il remplit donc une chope

Tiens bois ca, et non s'il y a bien une personne avec qui je n'ai pas envie de parler de ma merveille, c'est toi. Avec ta fâcheuse tendance à déformer mes dires, dix minutes de parlote avec toi deviennent des heures de justification avec la merveille en question, donc .... le fond de l'air est frais là, tu ne trouves pas?
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Olianna
Oli prend la chope que lui tend son gg préféré et sourit tout en buvant l'elixir.

Elle adore le torturer, de plus il se torture tout seul au quart de tour.
Elle continue de sourire en l'entendant lui débiter son petit discours

Oli se leva brusquement et se planta devant lui.

- Comment ça le fond de l'air est frais !! tu veux qu'on rentre à l'intérieur ! C'est une proposiiton malhonnete que tu me fais là !
Non mais t'as pas honte, quand ta sublimissime merveille l'apprendra mais mon pauvre gg c pas des heures que tu vas devoir te justifier, mais des jours des mois que dis-je des multitudes d'années !


- et quand elle apprendra que tu viens de m'éliminer de la surface de la terre je t'en cause meme pas ! rajouta-t-elle en voyant le regard meurtrier de son futur ex beau frere !
Gengis0
Trois petites secondes, trois courtes secondes, et voilà Gengis en train de regretter de ne l'avoir pas étranglée. La rage le saisit, regard vers l'appentis, regard vers Oli, regard vers l'appentis.

Rhaaaahhh, je vais te faire voir moi, tu va perdre l'envie de causer à tord et à travers

Gengis attrape Oli par le fond des braies, la soulève et se précipite vers l'enclos des bovins. D'un mouvement ample et généreux il balance le colis dans l'abreuvoir.

Et soit satisfaite, il fut un temps où j'élevais des cochons! Et petite précaution, évite de m'énerver quand je suis chez moi, les conséquences pourraient être désastreuses.

Gengis se dirigea vers le banc, repris une bière et secoua la tête tout en fixant la porte de l'appentis. Il repris ensuite son exploration des étoiles, dans un souffle de béatitude.
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Olianna
Olianna se sentit attraper par ses braies, balancer dans les airs et atterrir dans une chose innommable et s'entendit hurler par la meme occasion

-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH (FLOP)

- Arf c'est quoi cette auge ! !!! Mais il est malade, c'est pas possible ! Il a osé, il a osé me jeter MOI, la soeur de la sublimissime merveille, moi avec ces montrueuses bestioles qui lui ressemblent d'ailleurs ! Ah mais ca va pas se passer comme ça !
je comprends mieux pourquoi il les élève maintenant elles sont comme lui la tete vide et le ventre plein !!!


Oli bougea son adorable petit nez et sentit l'odeur infecte de l'enclos, ce qui la fit violemment grimacer tandis qu'elle se soulevait sur un coude et se trouva brusquement face à quatre pattes qui supportait un corps énorme.Elle roula dans la boue (au point ou elle en était un peu plus un peu moins pas de différence) afin de se soustraire aux coups de sabots qu'elle ne manquerait pas de prendre et se retrouva assise un peu plus loin.

- bon sang mais qu'est-ce que ca pue ici ! Je me demande ce qui peut bien l'attirer à élever ce genre de bestioles, j'ai toujours trouver qu'il avait une odeur bizarre mais maintenant je comprends pourquoi !


Oli examina les bebetes, dont une louchait vers elle d'une façon fort désagréable puis se mit à meugler comme si on l'égorgeait !

- t'inquiète pas ma petite chérie ! bientot tu comprendras ta douleur, en attendant c'est pas la peine de me regarder comme ça !

Oli continuait a examiner la bestiole en soupirant lourdement.

- la pauvre elle voudrait bien courir un peu dans nos vertes prairies plutot que rester dans cet enclos minable !

C'est alors qu'une luminuese idée germa dans sa jolie petite tete et un fin sourire étira ses levres vermeilles.
Elle observa l'autre buveur de bière perdu encore dans la contemplation de ses chopes empilées les unes sur les autres et sans faire de bruit se leva et se dirigea vers l'ouverture de l'enclos à l'opposé de Gengis.
Un coup d'oeil à droite un coup d'oeil à gauche, tout était calme elle ouvrit la porte de l'enclos doucement et armée de la fourche qu'elle avait ramassée, se mit à hurler afin d'apeurer les petites bestioles sympathiques
qui, plus effrayées qu'elle, se mirent rapidement à prendre la poudre d'escampette.

- c'est fou comme ca court vite quand ça veut ! pensa-t-elle en continuant de faire tournoyer sa fourche de plus belle et en hurlant à tout va !

Elle croisa le regard ahuri de Gengis qui du coup avait laché sa chopine et éclata de rire en l'entendant jurer comme il savait si bien le faire.

- COURT GENGIS COURT!!! tu en rattraperas peut etre une !

Ceci dit elle n'attendit pas son reste et tout en souplesse, enjambant l'enclos, elle se mit elle aussi à courir jusq'à la rivière en contre bas où elle pourrait se débarasser des désagréables odeurs qui l'accompagnaient !
Gengis0
La rage envahissait son esprit, lâchant sa chope, il se lève d'un bond

Te tuer, je vais te tuer, foutredieu de cornes de bique, espèce de ...., je vais te massacrer, te couper les orteils l'un après l'autre, t'arracher les oreilles, te bouffer les yeux, et après je t'éplucherais le dos avec un rabot, je t'éclaterais les genoux et je te plongerais dans l'huile bouillante, j'éparpillerais tes viscères pour que les corbeaux les bouffent, .... c'est ca, file, t'as intérêt!!

Gengis voyait les vaches s'éparpiller dans la forêt. Il hésita à leur courir après.

Arf, elles reviendront bien, au premier cri de loup, elles rentreront au bercail. Je ferais autant de terminer mon travail, plus envie de rêver là, maudite peste, perd rien pour attendre

Gengis se retourne, et rentre dans l'atelier, il referme la porte derrière lui, il entreprit de démouler et de terminer les 3 cloches maintenant refroidies.

Hey Gengis, on a des idées nous, pour la peste, on peut t'aider tu sais, on connait des moyens de la faire taire, ...

Oui, oui, on va s'en occuper, pas d'inquiétude, elle ne perd rien pour attendre, n'ayez crainte, chaque chose en son temps

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Olianna
Olianna descendit le petit chemin qui menait à la rivière tout en courant (donc très rapidement) et ne s’arrêta que lorsqu’elle se trouva au bord de l’eau.
Il faisait beau et un large soleil chauffait pleinement la terre.
Elle entra toute habillée dans l’eau et s’y laissa tomber car l’odeur qui l’accompagnait était des plus désagréables, elle se laissa couler avec bonheur dans cette eau fraîche, toute habillée elle était insensible au froid.
Puis l’eau entra dan ses bottes ce qu’elle n’appréciât que modérément.
Elle retrouva alors la berge, s’assit sur l’herbe tendre et verte qui bordait la rive et ota son gilet puis ses bottes l’une après l’autre prenant soin de les vider et les exposa au soleil afin qu’elles sèchent rapidement.
Ensuite elle se leva et apercevant une grosse pierre elle se dirigea vers celle-ci.
Elle ne vit le reptile que tardivement tandis que ce dernier plantait allègrement ses deux crochets dans sa fine cheville dénudée.
De surprise autant que de douleur elle poussa un cri et se sentit déséquilibrée.
Elle glissa sur la pierre humide et malencontreusement sa tête heurta violemment la pierre.
Elle perdit connaissance dans l’instant et tomba lourdement dans la rivière. Son esprit embrumé ne parvint pas à se réveiller et l’eau doucement pénétra dans son corps, emplissant lentement ses poumons, elle dériva peu de temps avant de disparaître de la surface de l’eau.
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