Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Gengis0
Sensation de bien-être, impression de légèreté, une plume doucement balayée par le souffle de ...
euh ! tu ne devais pas me faire visiter ton atelier je crois que tu avais des choses encore à me montrer... tu sais le bourdon... ton secret ...

Et la plume devient plomb, le poids du monde serait moins lourd sur ces épaules, sensation de s'enfoncer sous la gravité dans le sol. La merveille, formidable empêcheuse de rêver, avait encore exercer son art. Réinsertion brutale dans la réalité, bourdon, visite atelier, froncement de sourcil.

Euh, ah oui, c'est vrai l'atelier, oui oui bien sûr. Soit, allons-y, terminons une bonne fois pour toutes, histoire de régler cet aspect des choses.

Gengis la pris par la taille en l'entraîna vers l'atelier, hésitant à refermer la porte au moment d'entrer, puis finalement la laissant ouverte.
Ensuite, toujours en la guidant il s'approche du bourdon, se glisse derrière elle, passe les mains autour de sa taille et pose son menton sur son épaule.

Le voilà, voilà le Bourdon, maitre des cloches, celui qui possède la vibration dominante, celui grâce auquel, toutes les autres cloches vont vibrer, celui qui donnera la vibration maitresse, celui qui générera l'harmonie. A condition d'être entouré des vibrations adéquates, et là est le problème. Seul, il n'est qu'un cœur de colère. Paradoxe de toujours, dualité du bien et du mal, difficulté de l'équilibre.
Les deux visages se reflétaient maintenant dans le métal poli de la cloche.
Voilà, voilà la maîtresse cloche.

C'est à cet instant qu'il se souvint de la lettre d'ordre reçue ce matin, il partait en exercices pour quelques jours, il allait falloir le lui dire.
_________________
Dameclothilde
S'étant laissée entraîner par Gengis, Clothilde pénétra enfin dans l'atelier il l'arrêta face au bourdon, elle regardait cette cloche qui réfléchissait la lumière tel un miroir, elle se vit ainsi que Gengis qui l'enlaçait en lui donnant les explications tant attendues, il avait posé son menton sur son épaule et ce contact si près d'elle l'a rassurait, il était détendu et parlait sans aucune intonation alarmante qui aurait pu, lui rappeler que ses sonnailles étaient revenues pour lui dire, ce qu'il devait raconter. Elle écouta donc sans broncher tout en se demandant comment il allait bien pouvoir dénicher celui ou celle qui l'aiderait à trouver les vibrations adéquates, soudainement elle pensa à Sylphide... mais oui... c'était certainement elle la solution !
Elle regarda autour d'elle et découvrit d'autres cloches mais plus petites :

- Dis moi et les autres cloches là... elles vont servir pour accompagner la maîtresse cloche ? Comment vas tu trouver les vibrations adéquates, tu vas pouvoir t'en sortir tout seul ?
Gengis0
Dis moi et les autres cloches là... elles vont servir pour accompagner la maîtresse cloche ? Comment vas tu trouver les vibrations adéquates, tu vas pouvoir t'en sortir tout seul ?

Evidement, les choses se compliquaient, comment expliquer quelque chose qu'on ne comprend pas soi-même, tout en ayant l'air un minimum crédible.

Et bien, c'est à dire, je ... je ne sais pas vraiment, il faut que je réfléchisse, que je vois comment faire, je ... je suis encore dans l'expectative, dans le flou un peu, et ...

Bon, la clarté et la crédibilité étaient pas flagrante, vite trouver une digression, ah oui, l'enveloppe, la mission. Gengis pose un baiser sur la nuque de Clothilde, puis se place devant elle, lui prenant les 2 mains.

Mais nous pourrons parler de tout celà plus tard, tu veux bien? Pour l'instant, j'ai autre chose à te dire, je... voilà, dans quelques jours, il faut que je parte, genre une dizaine de jours.

Plongée dans le regard d'émeraude, comment allait-elle réagir?
_________________
Dameclothilde
Mais nous pourrons parler de tout celà plus tard, tu veux bien? Pour l'instant, j'ai autre chose à te dire, je... voilà, dans quelques jours, il faut que je parte, genre une dizaine de jours.


Regard surpris, instant rapide de panique....

- Ah !... bon... déjà... Clo sentit une boule d'angoisse arriver brutalement et se coincer dans sa gorge... dix jours dis tu ? ... essayez de masquer son désabusement, ne pas lui faire ressentir toutes ses appréhensions, surtout pas !... et bien soit tu m'avais prévenu que tu effectuerais des déplacements... mais bon sur le moment c'est un peu complexe à gérer.. tu me comprends... la Merveille laisse échapper un petit soupir puis se reprenant... Promets-moi juste de rester sur tes gardes et de me revenir vivant ? elle sentit la pression de ses mains s'intensifier, elle se laissa entrainer dans le bleu rassurant de son regard et dit à voix basse... je t'attendrais et guetterais tes pigeons pour prendre mon mal en patience... d'un p'tit air mélancolique.
Gengis0
Bien sûr Gengis comprenait, les choses avaient changé, et cette vie de militaire qu'il avait fui avait fini par le rattraper. On n'échappait pas à son destin, et c'était le sien, il avait été éduqué pour cela, son père l'avait façonné pour cela, et maintenant, il ne se voyait plus faire autre chose.

Tu sais, ce n'est qu'un exercice, tout devrait bien se passer, n'aies crainte.
Et puis je ne pars pas tout de suite, veux-tu que nous allions faire un tour, au marché ou ailleurs si tu veux?


Gengis la serra contre lui, pour la rassurer, et finalement pour se rassurer lui-même, la perspective de la laisser seule ne l'enchantait guère en fin de compte.
_________________
Dameclothilde
Clothilde dissimula tant bien que mal son malaise, afficha un sourire de circonstance et articula :

- Et bien puisqu'il ne peut rien t'arriver et que je m'inquiète inutilement, tu peux partir l'esprit serein et moi ... ben apparemment... je survivrai...


Elle se détacha de lui et le prenant par la main l'entraîna au dehors avec un semblant d'entrain.

- Tu as raison... allons faire un tour du côté du Marché, cela me changera les idées et cotoyer d'autres personnes ne pourra me faire que le plus grand bien ainsi j'aurai l'occasion de faire de nouvelles rencontres avec les Thouarsais, cela m'aidera sûrement pour les longues soirées solitaires qui m'attendent... lors de tes futurs exercices !
Gengis0
La discussion avait dégénéré, le ton était monté, des choses dites, mal dites sans doute, mal interprétées aussi. Il avait bien cru que tout redeviendrait comme avant, comme s'il rien ne s'était passé, sauf que rien n'était comme avant. Il était légionnaire, ce qui ne simplifiait rien, puis il avait attrapé cette manie de se sentir agressé dès le moindre reproche. Pourquoi? Il ne pouvait le dire, frustration, peur, angoisse, mélange de tout cela sans doute. Elle voulait une vie simple, tranquille, à deux, mais il ne pouvait la lui offrir, il y aurait la Légion, toujours. Il l'avait blessée, il regrettait, mais les regrets ne changent rien.
Alors Gengis était là, assis sur une souche, devant sa maison, épiant sa venue, parce qu'elle était sa sublimissime, envers et contre tout, parce qu'il avait besoin d'elle, envers et contre tout.

_________________
Dameclothilde
Clo revenait du village avec son panier vide, elle venait de décorer l'arbre à présents trônant sur la place avec de jolies pommes rouges qu'elle avait acheté sur le marché, quand elle aperçut de loin Gengis assis sur une souche devant sa maison à l'attendre. Elle avait pris tout son temps pour rentrer se doutant qu'il serait là suite à leur discussion plutôt houleuse !
Elle venait de se rendre compte que l'avenir qu'elle envisageait ne serait pas tel qu'elle aurait aimé le vivre... les complications s'étaient présentées et point de solution avait été trouvée ni d'un côté ni de l'autre... Bien sûr qu'il lui avait expliqué lors de leurs retrouvailles que maintenant la Légion était sa nouvelle vie... et elle lui avait répondu s'en accomoder mais elle ne s'imaginait pas que ce serait aussi dur, toutes ses absences, ces longues soirées seule à venir, la peur qu'il lui arrive quelque chose, sur le moment tout à son bonheur d'être avec lui elle avait cru qu'elle pourrait... mais force était de constater que non.
C'est avec lenteur qu'elle s'approcha de lui, la mine triste et l'air désabusé, elle resta debout devant lui, hésitante, allaient-ils encore se déchirer, il fallait tirer cette situation au clair une bonne fois pour toute :

- Je suppose que tu m'attendais... alors le départ est proche... tu voulais peut-être me dire un mot avant de te mettre en route ? Et bien je t'écoute...
Gengis0
Enfin Gengis la vit apparaître, un sourire envahit son visage. Mais lorsqu'il vit l'entrain évident que la sublimissime mettait à le rejoindre, le sourire se figea. Et lorsqu'elle se planta devant lui la mine désabusée et qu'elle se mit à parler, le sourire disparu tout à fait

Je suppose que tu m'attendais... alors le départ est proche... tu voulais peut-être me dire un mot avant de te mettre en route ? Et bien je t'écoute...

Oui, il en avait des choses à lui dire, mais là, l'envie tout à coup lui était passée. Elle avait cette faculté bien à elle, la sublimissime, de faire atterrir violemment Gengis. Et dans ce cas là, les mots se mêlaient, s'entremêlaient, se bousculaient, mais ils ne sortaient pas, ou si peu, ou si mal.

Je....

Te fatigues pas nigaud elle écoutera rien, ...

Oui voilà, c'est cà, je pars ce soir, et ... 'fin j'étais venu pour ...

se relève de sa souche, rajuste son mantel

Et bien je venais te saluer, te demander d'être prudente si tu fais ce voyage, puis, ...
regarde le sol en se mordant les lèvres, relève les yeux et la regarde
Tu vas me manquer, ma sublime
_________________
Dameclothilde
Tu vas me manquer, ma sublime

Clothilde allait rétorquer lorsqu'elle se reprit de justesse, un peu de diplomatie que diable... elle pensa bah ! maintenant je vais lui manquer... il fallait peut être y penser avant non !... se calmer, il fallait se calmer à tout prix sinon c'était encore un nouvelle algarade qui les attendait. Elle inspira profondément puis souffla histoire d'être sereine le fixa releva doucement son menton afin qu'il l'a regarde :

- Je vais te manquer... tu vas me manquer ... qu'y pouvons-nous vraiment... rien c'est ta vie et je n'ai pas le choix que de t'attendre alors... j'ai décidé de partir faire un tour sur les routes moi aussi, cela m'occupera l'esprit et me permettra peut être de mieux gérer ce grand vide que ton absence va m'apporter. Ne t'inquiètes pas j'ai l'habitude de voyager seule et je reviendrai quand tu rentreras à Thouars... voilà je peux pas faire autrement, je ne peux vivre dans ta maison toute seule pendant tous ces jours.

Elle soupira, maintenant elle avait essayé de lui expliquer dans quel état d'esprit elle se trouvait, en masquant du mieux sa tristesse, sans craquer devant lui, à lui de la comprendre aussi..
Gengis0
Plongée dans le regard émeraude, il s'y noierait un jour, il le savait. Et voilà, elle recommençait, l'habitude d'être seule, mais je ne peux pas rester seule, cette contradiction chez elle, quasi permanente, souffler le froid et le chaud, voilà ce qui définissait le mieux la sublimissime. Cette faculté qu'elle avait de le surprendre, toujours, malgré le temps qui passait, cela avait le don prodigieux d'énerver Gengis, et en même temps il l'aimait pour cela. Paradoxe, oui, mais après tout Gengis n'était pas forcément des plus simple, il aimait se torturer les méninges, et avec la merveille, il torturait à l'envie.

Bien faisons comme ca, moi je me ballade sur les routes, accompagnés de solides gaillards armés jusqu'aux dents, et toi, tu vagabondes seule, histoire de passer le temps. Ah oui, et bien sûr je m'inquiète pas puisque tu as l'habitude de voyager seule, habitude prise je ne sais où d'ailleurs soit dit en passant.
Et bien voilà, je rentre à la caserne, à une prochaine alors, enfin j'espère.


Gengis se retourne, fait deux pas, souffle, regarde le ciel, puis se ravise.

Tu n'es qu'une foutue tête de mule, tu le sais ca!, une foutue tête de mule!

Il revient vers elle, attrape sa tête entre ses mains

Et moi je l'aime cette tête de mule!
Il l'embrasse, l'empêchant de répondre dans l'immédiat, c'est qu'elle a la répartie cinglante la sublimissime, et Gengis le sait.
_________________
Dameclothilde
Clo surprise par la répartie et la rapidité de son baiser ne put que se laisser faire et tout compte fait elle n'y opposa aucune résistance bien au contraire, elle prolongea jusqu'à ce que le souffle lui manque, alors seulement à cet instant les derniers mots refirent surface "Tête de Mule"...

- Tu n'es qu'une foutue tête de mule, tu le sais ca!, une foutue tête de mule!
Et moi je l'aime cette tête de mule!


- Oui, je le reconnais je suis une foutue tête de mule, mais ce n'est pas nouveau et c'est pas demain que ça changera, alors faudra faire avec ! J'irai me ballader par-devers les chemins lui dit-elle avec son plus beau sourire et puis je sais me défendre... tu te souviens je sais me battre aussi bien avec un bâton qu'avec une épée et puis même sans rien du tout... tout ira bien !
Penses donc plutôt à toi, au fait tu m'avais pas dit que tu partais pour un simple exercice ? faudra quand même que tu m'expliques pourquoi tu seras accompagné de solides gaillards armés jusqu'aux dents... mais à part ça simple échauffement pour garder la forme donc pas d'inquiétude Clothilde tu peux dormir tranquille sur tes deux oreilles...
elle le regarda cette fois ci fronçant les sourcils, les émeraudes, "comme il disait si bien" à cet instant lançaient des éclairs !

Elle le vit blémir un court instant puis se corrigeant machinalement, repris un air assuré, le regard virant au gris, il cherchait un nouveau subterfuge mais cette fois ci il allait devoir trouver une raison plausible à tout ça, car elle sentait bien au fond d'elle même que la fausse excuse du soi disant exercice n'était pas anodine !
Gengis0
Le stratagème avait l'air de fonctionner, la sublime ne parlait plus, enfin pour l'instant. Mais cela ne pouvait durer, bien sûr, elle l'avait pas oublier le tête de mule, il aurait droit à son couplet, soudain...

Penses donc plutôt à toi, au fait tu m'avais pas dit que tu partais pour un simple exercice ? faudra quand même que tu m'expliques pourquoi tu seras accompagné de solides gaillards armés jusqu'aux dents... mais à part ça simple échauffement pour garder la forme donc pas d'inquiétude Clothilde tu peux dormir tranquille sur tes deux oreilles...

La merveille soufflait le froid, le très froid, le glacial d'ailleurs, Gengis resta un instant pétrifié, sentant la chaleur le quitter, se ressaisir vite

Ah Gengis tu le sais pourtant, tu parles trop, alors qu'est-ce qu'on va bien pouvoir dire maintenant.
ferme les yeux, respire puis les réouvrent

Mais ma sublime, la Légion en exercice reste la Légion, et on est toujours prêt en cas de coup dur, donc toujours armé vois-tu?
euh il va falloir que j'y aille là, je vais être en retard


Petit sourire, baiser dans le cou, Gengis se dirige vers la barrière, espérant que l'explication à été convainquante
_________________
Dameclothilde
Mais ma sublime, la Légion en exercice reste la Légion, et on est toujours prêt en cas de coup dur, donc toujours armé vois-tu?
euh il va falloir que j'y aille là, je vais être en retard


- Mais bien sûr... tu veux peut-être aussi me faire croire que les poules ont des dents pendant que tu y es ? petit soupir résigné, regard dans le vague, décidément elle ne saurait jamais la vérité et puis à quoi bon, pour encore se quereller bêtement contre des évènements auxquels ils ne pouvaient ni l'un ni l'autre échapper...

- Et bien puisque tout est normal je suppose que le sujet est clos ! Alors je vais préparer vite fait mon balluchon pour la route et je vais t'accompagner... enfin si j'ai le droit... si ça gêne pas (elle pensait à quelqu'un précisément mais ce n'était pas le moment de rajouter de l'huile sur le feu) ... jusqu'aux portes de la ville pour te souhaiter une bonne route.
Gengis0
Bon, elle l'avait pas cru de toute évidence, mais heureusement elle en restait là.

M'accompagner, euh oui bien sûr, si tu veux, je t'attend

Gengis se rassis sur la souche, attendant que la sublimissime termine son paquetage. Bon évidement, lorsqu'elle verrait la légion, sûr qu'elle ne croirait plus un mot de ses histoires d'exercices, mais bon, elle n'avait de toute façon pas l'air de le croire, alors. Il haussa les épaules
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)