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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Gengis0
Oups, la merveille par terre, ca c'était pas bon pour le matricule de Gengis. Quelques noms d'oiseau plus tard, il lui proposa de l'aider, refus bien sûr de la sublimissime, mais bon, il avait proposé au moins.

Tu crois qu'on aura quand même le temps d'y goûter avant de faire nos balluchons et puis tu pourras m'expliquer un peu plus en détail cette bonne nouvelle !

Mots magiques, manger, éclair de satisfaction dans les yeux, Gengis grimpe sur la chaise, attrape le jambon. Dans ces cas là, que la merveille veuille ou pas, le coup de main elle l'aurait. Tout en posant le jambon sur le trépied à découpe, il se retourna vers elle

Ben oui, on aura le temps, évidement qu'on mange avant, tu me laisserait pas sentir une si bonne soupe et partir en la laissant là. Pour l'explication, hmmm ben on en parlera en route hein, parce que parler en mangeant tu sais bien, je peux pas, on comprend rien à ce que je dis. C'est prêt dis-moi, bon je coupe le jambon et le pain.

Gengis s'empara de son couteau, vestige de sa vie de boucher, et entama les découpes, ce qui chez Gengis avait la particularité, à quelque heure du jour ou de la nuit de provoquer des gargouillements d'impatience, son estomac réclamait, par habitude.
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Dameclothilde
Ben oui, on aura le temps, évidement qu'on mange avant, tu me laisserait pas sentir une si bonne soupe et partir en la laissant là. Pour l'explication, hmmm ben on en parlera en route hein, parce que parler en mangeant tu sais bien, je peux pas, on comprend rien à ce que je dis. C'est prêt dis-moi, bon je coupe le jambon et le pain.

Clothilde s'assit face à lui et tous deux dégustèrent leur soupe en silence enfin ... presque en silence car Gengis avait une façon bien à lui et pas très comment dire discrète, mais vu son appétit d'ogre, il ne pouvait en être autrement...

Une fois le repas terminé elle s'affaira à nettoyer et tout ranger, prépara son baluchon... mince elle avait pas assez de place... elle vit dans un coin celui de Gengis bien rangé... comme un Légionnaire quoi, il venait de sortir elle se dépêcha d'y mettre quelques effets personnels, de cette façon une certaine personne n'y trouverait rien à redire vu qu'elle n'y verrait que du feu.

Elle riait encore de la conversation d'hier soir en taverne lorsqu'il revint ...

- Prête ma Merveille ? Maintenant il faut qu'on parte sinon les autres vont nous attendre, allez Hop ! prenant chacun elle son baluchon et lui son paquetage, ils s'engouffrèrent à l'extérieur direction l'aventure sur les chemins ... et Clo ben elle sentait qu'elle allait adorer !
Dameclothilde
Ils étaient arrivés de bonne heure ce matin pas le temps de défaire le baluchon car ils repartaient le lendemain. Après s'être reposés quand même Clothilde laissa Gengis endormi et se décida à aller faire un tour du côté du marché, elle devait vendre quelques sacs de maïs et traîner un petit peu histoire d'être au courant des nouveautés dans leur village et puis... elle passerait devant le presbytère, si elle apercevait le Père Forth With peut être s'y arrêterait-elle... un jour ou l'autre de toute façon il faudrait bien qu'elle lui parle... rien ne servait de reculer l'échéance autant savoir une bonne fois pour toute à quoi s'en tenir.

Elle ferma doucement la porte, s'emmitoufla dans sa cape, il faisait plutôt frisquet ce jour, et pressa le pas vers le bourg.
Gengis0
Enfin rentré, pour quelques temps cette fois, mission remplie.
Gengis pouvait recommencer à courir de droite et de gauche, mais pour l'heure, juste rentrer, remarquer que quelques menus travaux seraient nécessaires.
Alors que la merveille lui annonçait fièrement qu'elle irait au marché, une habitude qu'elle avait, il faudrait peut-être songé à déménager près du marché d'ailleurs, ce qui lui éviterait d'arpenter cette route si souvent, Gengis en profita pour passer à l'atelier, histoire de refaire quelques seaux.
En entrant dans l'appentis, le bourdon, majestueux trônait toujours. Gengis s'en approcha, et regarda son reflet déformé par la cloche. Plus il regardait ce reflet et plus Gengis était songeur. Sa vie avait bien changé, tout allait bien, le calme et la sérénité régnait, et pourtant le reflet renvoyé l'interpellait. Son oeuvre n'avançait pas, le carillon était loin d'être terminé.
Gengis secoua la tête et se mit au travail, la tête bourdonnante de question, que fallait-il faire pour compléter le carillon, que lui manquait-il?

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Dameclothilde
Clothilde après avoir passé une nuit blanche à revivre la conversation sur le libre-arbitre avec le Nonce et s'en reprendre un p'tite dose à la messe du dimanche s'était donc triturer la cervelle pour prendre la bonne décision.
A vrai dire trois choix s'offraient à elle entrer dans la Garde Episcopale, la Légion de Thouars ou l'ordre des Hospitaliers St Jean de Jérusalem.
Cela faisait des mois maintenant qu'elle n'arrivait pas à se décider, il faut dire aussi que pour deux d'entre eux il fallait être baptisée et Clo ne l'était pas encore... dans une semaine ce serait chose faite, alors pourquoi se décider maintenant ??? ben ! parce que Clo était comme ça, elle attendait un temps incommensurable pour enfin de compte choisir sur un coup de tête, il est vrai qu'à force de tergiverser, elle retombait toujours dans le doute et là sa résolution était prise tant pis si elle en embêterait certaines !

Cela faisait trop longtemps qu'elle avait envie de s'investir, de servir à quelque chose, de ne plus être passive mais active... et puis aussi il y avait Gengis qui avait fait pencher la balance du bon côté.

Elle laissa donc sur la table bien évidence un petit parchemin à l'attention de Gengis, si jamais il rentrait plus tôt que prévu afin qu'il ne s'inquiète pas de son absence... en ce moment elle le sentait préoccupé, anxieux elle l'avait bien remarqué mais ne lui avait rien demandé, elle attendait qu'il en parle de lui même.

Elle écrivit donc :



Mon Coeur !

Ne t'inquiètes pas, j'avais une course à faire aux alentours de la Caserne puis au confessionnal pour mon baptême, je serai rentrée pour le dîner.
A tout à l'heure.
Ta Clo


en même temps qu'elle terminait elle se dit qu'il faudrait qu'elle pense à envoyer quelques pigeons à certains proches pour les inviter à son baptême qui aurait lieu lundi prochain.

C'est donc d'un pas décidé que notre Clothilde se dirigea droit vers la Caserne, son choix était fait elle deviendrait Légionnaire dans la 1ère Légion de Thouars, il lui fallait de l'action et avec un tel Général aux commandes, elle serait fière de faire partie de ce corps d'armée.
Gengis0
Gengis ne cessait de repenser au dernier prêche du Père Forth, les paroles dansaient, les cloches bourdonnaient, l'esprit de Gengis voguait d'hier à aujourd'hui, et demain? Qui aurait dit, il y a juste un an, qu'ils seraient ici à Thouars, jamais Gengis n'aurait imaginé une vie de militaire, et encore moins ce qui se profilait. Il y a un an, l'insouciance dominait, le rêve aussi, que restait-il de tout cela?
Gengis regardait le bourdon, perdu dans les méandres de ses pensées vagabondes lorsque soudain il comprit. Alors soudain les paroles dans la tête se firent plus claires, alors il entendit ce qu'elles disaient.


Bientôt le printemps Gengis, te souviens-tu, ce printemps que tu attendais, où est-il, qu'est-il devenu? Que sera celui-ci? Et si tu devais t'absenter Gengis, que se passera-t-il?

Gengis regarda son reflet dans le bourdon

Ne craint rien cette fois je ne la perdrais pas, je ne laisserais rien ni personne ne me la prendre, j'y veillerais, cela n'arrivera plus! Et surtout, plus de demain, seulement aujourd'hui!

Gengis sorti de l'atelier, bien sûr qu'il avait peur, peur de la perdre, l'insouciance l'avait quitté, voilà ce qui avait changé, il savait maintenant le prix de l'absence.
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Gengis0
Gengis avait lu le mot, il était aller fendre un peu de bois. Il rentrait maintenant, rechargea la cheminée, puis regardant les flammes danser, décida qu'aujourd'hui il ne courrait pas comme à l'habitude aux quatre coins du village. Il s'assit près du feu, et attendit patiemment son retour.
Plongé dans ses pensées, suivant la danse des flammes, il finit par s'assoupir

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Dameclothilde
Clothilde revenait tout en chantonnant sur le chemin, elle était heureuse et espérait trouver Gengis à la maison.

Cette matinée était à marquer d'une pierre blanche, elle avait été acceptée et son avenir prenait un nouvel essor... bon d'accord c'était pas les projets d'il y a un an, trop de bouleversements avaient eu lieu, ainsi était faite la vie on ne pouvait prévoir le destin lui seul était le maître, et il nous jouait des tours parfois ! Mais Clo était confiante aujourd'hui tôt ou tard ses rêves se réaliseraient... il ne pouvait en être autrement !

Elle entra et le vit assoupi devant l'âtre. Elle referma doucement la porte, s'approcha, et resta là à le regarder, une bouffée d'amour la submergea, que ferait-elle sans lui, elle n'osait même pas y penser, sans lui sa vie serait bien monotone, elle y avait goûté lors de leur séparation et plus jamais elle ne voulait revivre ses moments d'angoisse, d'attente, de vide... non jamais... plus jamais !
Il semblait serein, détendu mais une fois réveillé, elle verrait apparaître dans son regard cette frayeur, cette impression de se noyer en cherchant désespérément une main tendue pour le sortir de là.... mais elle était là, prête à l'aider, à le rassurer, tous les printemps ne se ressembleraient pas... elle lui prouverait.

Elle s'assit près de lui et caressa doucement son visage attendant qu'il se réveille, il fallait qu'elle lui annonce quand même la bonne nouvelle...
Gengis0
Une caresse le tira délicatement de son sommeil, il reconnu le parfum, fit mine de continuer à dormir, histoire de prolonger l'instant. Douce sensation.
Lorsqu'il eut assez profité de l'instant, il se releva, pivota promptement et l'enlaca.


Je te tiens déesse tentatrice et magnifique
Tu es ma prisonnière
Connais-tu les mots magiques
Pour que je te libère?
Attention de ne pas te tromper!
Tu serais ma captive pour l'éternité


Gengis fixait les yeux verts, un grand sourire aux lèvres
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Dameclothilde
Connais-tu les mots magiques
Pour que je te libère?


Clothilde souriait son poète à elle trouvait toujours les mots pour la toucher, il la fixait si intensément qu'il aurait été impossible de se tromper à sa demande !

- Je t'aimeeeeeeeeeeeeuh

puis elle termina ses mots magiques par un long et tendre baiser.
Gengis0
Gengis relâcha doucement son étreinte pour lui prendre les mains

Or donc te voilà libre! J'ai toute l'après-midi, voire plus si affinité, pour toi, rien que pour toi, seulement pour toi! Que veux-tu que nous fassions?

Fasciné par les émeraudes, Gengis se laissa bercer. Dans ces instants là, tout paraissait si simple, si naturel. Vivre maintenant, sans penser à demain, sans repenser à hier, pourquoi était-ce si compliqué?
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Dameclothilde
Or donc te voilà libre! J'ai toute l'après-midi, voire plus si affinité, pour toi, rien que pour toi, seulement pour toi! Que veux-tu que nous fassions?

Le regardant en faisant mine de chercher, elle répondit :

- Voyons voir, que pourrait-on bien faire pour passer le temps mmmhh, j'aurais bien une idée, elle le regarda d'un petit air espiègle, les joues rosies... bon ! dit-elle s'éclaircissant la voix en voyant le regard dont il l'enveloppait et qui ne laissait aucun doute sur l'idée qu'elle venait de lancer... Heu ! ben on va attendre ce soir si tu veux bien Mon Coeur... Au fait tu sais, ben non tu peux pas savoir se mettant debout et redressant fièrement sa posture ... tu as devant toi le centurion Clothilde de la 1ère Légion de Thouars et en plus nouveau membre du GEP.... alors t'en penses quoi ? elle attendit pour voir sa réaction qui ne tarda point, le regard qui quelques instants plus tôt était brouillé par le désir se transforma en deux grands yeux écarquillés par la surprise et une bouche prête à parler mais dont il ne sortit qu'un balbutiement du genre :

- Ma subli.. blim...issi...me... Cent... tur... turion..., elle ne pût réprimer le fou rire qui montait en elle !
Gengis0
Un large sourire illuminait le visage de Gengis, qu'allait-elle proposer? A voir le rose apparaissant sur les joues, pas une tournée du marché. Gengis était pendu à ses lèvres, lorsque soudain, la "sublimissime touch", ce qui fait que la merveille est la merveille

Au fait tu sais, ben non tu peux pas savoir tu as devant toi le centurion Clothilde de la 1ère Légion de Thouars et en plus nouveau membre du GEP.... alors t'en penses quoi ?

Il en pensait quoi, de quoi donc?

Ma subli.. blim...issi...me... Cent... tur... turion..., 1ère, GEP mais... euh....

Gengis écarquillait les yeux et haussait les sourcils, qu'est-ce qui lui avait pris, comme ca d'un coup sans prévenir

Je... J'en pense que .... On irait pas faire un tour là histoire d'en parler?

Gengis avait soudain des fourmis dans les jambes, l'après-midi ne prenait pas vraiment la tournure escomptée.
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Dameclothilde
Je... J'en pense que .... On irait pas faire un tour là histoire d'en parler?

Clothilde surprise par sa réaction et quand même un peu déçue, faut bien le reconnaître, voyant l'air qui l'habitait présentement se demanda si la surprise était partagée...

- Heu ! ben si tu veux sortons prendre l'air si tel est ton souhait, je croyais que cette nouvelle ... te ferait plaisir mais bon je vois que j'ai encore dû faire quelque chose de travers, arfff !
Gengis0
Heu ! ben si tu veux sortons prendre l'air si tel est ton souhait, je croyais que cette nouvelle ... te ferait plaisir mais bon je vois que j'ai encore dû faire quelque chose de travers, arfff !

Gengis la regarde, pousse un léger soupir.

ma merveille, ma merveille, ma merveille. Tu as cette faculté bizarre de passer d'un truc à l'autre avec une déconcertante facilité, moi j'ai du mal. J'étais en train de me préparer gentiment une petite après-midi agréable, rien que toi et moi, d'autant que ca n'avait pas l'air de te déplaire. J'attends impatiemment le programme, puis tu me dis le plus naturellement du monde, on verra ce soir, mais a propos je suis légionnaire!...
Excuse-moi, j'ai juste été un rien surpris par la tournure de la conversation, alors laisse-moi deux minutes pour retomber de mon nuage, tu veux bien?

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