Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP] Salle des fêtes de Montmirail - Au 7, rue de la Mairie

Bradwen
Après avoir rassemblé les convives comme l'avait demandé Kaelig, le paysan était, à son tour, passé prendre ses deux godets de vin.

Une potion magique cette vinasse ? Quelles propriétés pouvait-elle bien avoir ? Pour lui, le vin égayait les sens d'une manière plus que voluptueuse, certes, mais de là à qualifier cela de magie...

Le paysan sourit. Kaelig avait toujours le don d'intéresser son auditoire par des termes judicieusement choisis et ce soir ne dérogeait pas à la règle.

Ses deux godets de vin dans les mains, il se sentait à l'aise. Il faut dire que depuis plusieurs mois maintenant, sa main gauche devenait aussi habile que sa main droite. Cela l'avait toujours inquiété et cela continuait à le perturber quand il s'en rendait compte... mais ce soir, c'était un indéniable avantage !


Iseuld vint alors à sa rencontre. Le paysan lui sourit.

N'ayez crainte dame Iseuld, si c'te surcot et c'te chemise se salissent, eh bien... il m'suffira d'les enlever mordiou ! Point d'problème là-d'dans !

Les enlever, les enlever...c'était facile à dire ! Mais de là à se retrouver torse nu devant toutes l'assistance, c'était une autre paire de manches ! Mais il était comme ça le diacre ! Un brin provocateur...

Bradwen croisa son bras avec celui de dame Iseuld, fixa son regard dans celui de la montmirallaise, lui sourit et entama le mouvement des pieds au rythme de la musique. Jusqu'à présent tout allait bien... sauf qu'il avait une envie folle de tremper ses lèvres dans un godet de vin ! Or Kaelig avait bien demander de patienter...
_________________
Max_premier
Max qui avait eu un petit coup de chaud, avait regardé la farandole de loin, restant un petit temps dans l'entrée de la salle mais quand Kaelig parla de venir tout au centre et qu'elle empoigna son bras après qu'il ait suivi les instructions des deux verres.

Oh là, où est-ce que je me suis engagé moi ? Euh doucement hein ? C'est que j'ai pas beaucoup de linge de rechange moi et Basine va me tuer si je la ramène toute tâchée celle-ci.


Puis il écoute la mélodie et regarde les autres s'attacher l'un à l'autre, avec plus ou moins de grâce.
_________________
Solomon.k
Pour Sol c'était plutôt moins que plus, au niveau de la grâce. A trop de solitude on en oublie les choses et les plaisirs simples de la danse et de la compagnie. Lui qui avait voulu s'esquiver, se retrouva avec ses deux godets comme une godiche. Sa voisine, Alpaïde, qui était partie dans un grand rire chaleureux. Il esquissa un sourire léger et glissa néanmoins son bras sous le sien. L'était peut-être temps pour lui de découvrir plus le village et de se découvrir un peu plus. Sitôt dit, sitôt fait, d'un brusque hochement de tête, il libéra cette dernière de son feutre. Ses cheveux bruns et longs, attachés de cuir, son regard sombres se plissa à la lumière des torches. Maladroit il parvint pourtant à éviter le pire ... gaspiller ce vin en le renversant ... La souplesse de sa vie d'ermite presque le servit pour rattraper ses retards et faux pas. Sa voisine avait suffisamment d'aisance pour deux ...
Kaelig
La mélodie ne semblait point se terminer. C'est que c'était physique de sautiller sur ses deux jambes! A vous muscler les mollets solidement tout ça! Et cette vinasse. Mais quelle idée, je vous jure!

Les ménestrels jouant leur dernière note, les danseurs maladroits comme les plus agiles stoppèrent leurs pas. Une voix féminine retentit.

A vos godets ! Cul sec !

Boire en soi n'était en rien une épreuve. Sauf pour celui qui était déjà bien rond comme une queue de pelle. Non, la difficulté résidait dans le fait que son voisin ou sa voisine ne pouvait boire sans l'autre, au vue des bras croisés.

Kaelig leva un sourcil malicieux à Max, puis à Bradwen. Accompagnant son geste d'un sourire taquin, la donzelle leva ses godets de vinasse, en même temps...
_________________
Bradwen
Il avait dansé, dansé, dansé au rythme de la musique. D'abord lente, elle avait fini par s'accélérer et à force de tourner, tourner, tourner, c'est sa teste qui s'était à tourner toute seule !

Non, il n'avait pas bu une goutte de cette vinasse qui le tentait depuis le début de la danse !

Certes, il avait descendu quelques chopes de bières depuis le début de la veillée, mais la teste embrumée n'était due qu'à cette danse au rythme effréné !

Kaelig avait alors subitement tout stopper d'un "A vos godets ! Cul sec ! ". Il s'était arresté brutalement, comprenant que c'était le temps de déguster le divin nectar !


Cul sec Mordiou ! A la santé des montmirallais et des montmirallaises !

D'un geste vif du poignet droit, il dirigea prestement le godet vers sa bouche. Son bras buta contre celui de sa partenaire... et le liquide s'envola par dessus son épaule sur son voisin ou voisine de derrière !

Tout c'bonne vinasse gaschée ! Si c'est pas malheureux !

Il réitéra le mesme geste de la main gauche, passa son godet au-dessus du bras de sa partenaire et le rattrapa de sa main droite... et cette fois le liquide descendit lentement dans sa gorge asséchée. Il sentait bon les épices et le raison gorgé de soleil ! Un seul godet... mais un pur délice ! Il ne restait plus qu'à Bradwen à trouver la solution pour déméler les bras d'avec sa deuxième partenaire !

Ceci fait, le paysan se retourna alors pour voir à qui il devait présenter ses plus plates excuses.

_________________
Maria_paz
Maria restait discrète, il y avait belle lurette qu'elle s'était enquillé le godet de gauche, des p'tits remontants aussi parfumés, elle ne pouvait résister.

La touffe se jette en arrière pour que le godet de droite descende bien d'une seule traite ! Des consignes comme ça, ça s'invente pas ! Cul sec, cul sec !

Oui, mais là, d'un coup, elle a le cul mouillé ! Une pluie qui lui tombe sur le fessard dans crier gare. Maria lève un sourcil, passe la main, renifle.

Dans une grimace épouvantable, Maria se tourne vivement. L'index levé, la bouche en rond elle découvre stupéfaite un Bradwen pas plus troublé qu'ça.

- Merci pour la décoration Bradwen ! Vous trouviez ma tenue un peu trop fade à votre goût ?

Le toise avec des broussailles qui ont bien du mal à rester en position d'attaque.
_________________



supercalifragilisticexpialidocious
Decanisy
de retour dans la salle

ah ben voila j'tourne le dos 5 minute et pis vlan y s'enquille tous du godet par ci du godet par la...

rit de bon coeur
_________________



on peut mentir une fois a mille personnes mais on ne peut pas mentir mille fois a une personne....
Bradwen
Ainsi donc la victime n'était autre que la mairesse ! Garder son sang-froid, sa contenance ! Ne pas rougir, ni paniquer ! Tels étaient les pensées du paysan en découvrant sa gaffe !

Mordiou Maria ! Z'estes rouge d'colère ? Les épices vont montent-elles au nez ? Vot' ton mielleux-là... Ah pardon ! Vous voulez dire que c'te p'tite tasche là sur vot'popotin... C'te d'ma faute ? Bah attendez, j'vais arranger ça !

Le paysan s'approcha alors du comptoir, y dégotta une vieille lavette, un pot opaque, et revint auprès de Maria.

Il ouvrit le pot, prit une poignée de ce qui y était contenu.


L'sel ! Parait que c'te ben radical cont' les tasches laissées par l'hypocras ! C't'un médicastre qui m'a dit ça ! Pouvez-vous r'tourner que j'badigeonne vot'fessier d'sel et que j'frotte la tasche avec c'te lavette ?

Se rendant compte alors de ce qu'il venait de dire, le paysan tendit ses affaires à la mairesse.

Ouais... finalement, j'pense que c'te mieux si c'est vous qui vous en occupez toute seule...

Le regard fuyant, le paysan évita de croiser celui de Kaelig.

Bon, j'espère qu'ça va pas gascher la feste hein ?
_________________
Kaelig
La blonde s'attendait à cela, à un tel désastre. Et c'était bien le but premier de faire partir tout en quille. Que ce soit au niveau de la gaffe, au niveau de la surprise, qu'au niveau d'une vinasse quelque peu voltigeante. Kaelig riait presque aux larmes. A chaque fois, à chaque fois cela marchait! Tout le monde en bazardait partout!

Le pire de tous, en cette belle soirée étoilée, restait le diacre. Il devait pourtant devenir habile à manier à longueur de journée le vin de messe! Maria... Il n'avait eu d'autres idées que de balancer le liquide goûteux sur la mairesse. En même temps, et cela la paysanne ne s'étalera point sur le sujet, vu que le bras du paysan était parti en vrille, le sien aussi...

Maria, disions-nous! Bradwen lui en avait étalé une tâche voyante sur le fessier rebondit espagnol. Le fautif avait d'ailleurs l'air de s'enflammer du visage. Aurait-il frotté si Kaelig n'avait point été là? Cette dernière aimait jouer avec les émotions de son visage ainsi que celles des autres. Une fois n'est pas coutume, elle abusa de la situation.

Ses poings vint cueillir les rondeurs naturelles de ses hanches alors que son visage arborait une expression fermée. La légumière arracha des mains le tissu tenu par Bradwen et prit une partie du sel à même sa main. Elle le regarda à peine. Ensuite, la paysanne s'adressa à Maria.

Puis-je, chère amie?

Le sel vint se poser sur la lavette vieillote pour ensuite venir frotter doucement le popotin, comme dit si bien Bradwen, de dame Paz. Kaelig s'était accroupie pour plus d'aisance, s'appliquant à prendre une partie du vêtement à même ses mains histoire que Maria n'aie point le fessier en feu par le frottement. La langue tirée de concentration, la donzelle tenta d'enlever le plus gros de la tâche.

Voilà, Maria! La voilà atténuée cette vilaine tâche. Par contre, le lavoir est inévitable, et assez rapidement si vous souhaitez retrouver la couleur originelle de ce tissu.

Gardant en main le tissu devenu légèrement rougeâtre, la blondinette déclara aux villageois...

Il reste de l'hypocras pour ceux qui le désirent!

Posant enfin ses yeux verts sur le diacre, la paysanne secoua la tête de gauche à droite. Un sourire amusé vint cueillir l'extrémité de ses lèvres alors qu'elle s'approchait de lui.

Vous êtes irrécupérable! Toujours le premier à faire les gaffes...

Dans un grand rire franc, Kaelig passa une main des plus délicates (la libre hein, point celle avec la lavette!) sur la joue à la barbe râpeuse de l'homme.

Vous êtes irrécupérable, ne changez point... Voulez-vous un autre godet d'hypocras afin d'enterrer cette hache de guerre? Oh et...

Alors qu'elle se dirigeait vers le comptoir, sa main vint enlacer celle du diacre...

J'ai trouvé notre chanson...
_________________
Max_premier
Max avait réussi à garder l'équilibre lorsque Kaelig après un regard mutin leva ses bras d'un coup, il n'eut que les moustaches de tremper et hop vida le godet pour ne pas y avoir à y revenir mais il n'avait pas prévu que son bras droit laissé libre serait heurté devinez par qui ? Cela aurait été étonnant qu'elle résiste et d'ailleurs elle allait faire le coup à plusieurs, telle qu'il la vit s'éloigner en riant.

Alphy !!!! c'est de la triche, tu n'as même pas de verre en main, on ne peut même pas te rendre la pareille. Mais déjà elle était à l'autre bout de la pièce et il ne put que se concentrer sur une scène cocasse à souhait.

Euh Kaelig, si je vous tends le fessier, vous venez me le frottez aussi ?
Les paroles avaient été plus vite que ses pensées et encore une fois, il s'était aperçu qu'il avait tendu le bâton... Euh enfin je peux me débrouiller tout compte fait et il fit semblant de se concentrer sur le buffet, il sentit alors le poids de la solitude, en voyant Kaelig rejoindre Bradwen, et tour à tour, il réfléchit à sa vie dernièrement son esprit rejoignant son étoile au ciel un moment.
_________________
Kaelig
La chevelure dorée se retourna, à moitié surprise, vers Max.

Essayez d'en renverser, vous verrez quelle sera ma réaction... cher parrain!

L'impulsivité de Max lui plaisait. C'est donc par un sourire franc qu'elle lui répondit.

Tiens Max! N'avez-vous point encore un numéro à nous présenter? Vous m'avez l'air soucieux, cela vous changera les idées!

Kaelig arbora tout à coup un air coquin à l'adresse de son ami. Elle ne le lâcherait point tant qu'il ne serait point passé à la casserole! Et attention avec ce dernier mot...

La mélodie de mon précédent post n'est qu'un murmure à Bradwen. Elle n'est donc pas audible des autres villageois... Merci!

_________________
Max_premier
Alors Kaelig, puisque j'ai encore un gage, il me semble, je vais le faire maintenant... Il vida entièrement le deuxième verre, se disant qu'ainsi il ne craignait plus rien.

Je vais vous raconter comment j'ai appris à écrire à une brise du vent.

Il attendit que tout le monde se rassemble et avait vu quelques regards interrogateurs se poser sur lui.


Et oui, vous savez lorsque j'ai quitté le Bourbonnais-Auvergne où j'étais majordome au grand théâtre de Montluçon et bien j'ai tout au long du chemin, parcouru quelques tavernes pour connaître les choses intéressantes ou les gens agréables à rencontrer et un jour où je venais de quitter justement ce duché pour entrer en Berry, je m'installe un après-midi dans une taverne, je prends un bon repas et une bonne bière pour me rafraichir. Il faut dire que c'était fin juin de l'année 1456 déjà et que le soleil montait haut dans le ciel. Je demande donc au tavernier, où je pourrai trouver un endroit pour me baigner, mes pieds de voyageurs novices me faisant souffrir et je voulais vraiment me détendre.

Oui bien sûr, nous avons le lac de Bourges, me dit l'homme mais faites attention à vous... attention ? mais attention à quoi ? Là, l'homme devient muet et blanchit et ne veut rien rajouter. Me connaissant un peu, vous savez ma curiosité, me voilà donc en route vers ce beau lac où ni une ni deux, me voilà dans mon plus simple appareil plongé dans l'eau fraiche, un délice, je m'en souviens presque encore, je me mets ensuite sur la berge et je reste un moment ainsi, le corps à moitié caché dans l'eau avec les herbes.

Il attendit un moment, pour voir si tout le monde suivait, profitant pour remettre ses idées en ordre
_________________
Bradwen
Ainsi donc la blonde paysanne lui avait pris le sel et la lavette des mains et s'était attelée à la tasche pour réparer la maladresse du paysan.

Était-ce par dévotion envers Maria ? Le sens inné de proposer son aide à autrui ? La jalousie ? Le paysan aurait aimé connaistre le fond de la pensée de la truculente légumière... Mais Dieu n'avait pas daigné lui offrir un pareil don. Dieu est un estre bien prudent ! Nul doute que la situation actuelle était bien plus raisonnable : qui sait ce que le diacre aurait pu faire avec un don pareil ?


Assis sur le banc, le regard allumé, le sourire en coin, et un nouveau godet d'hypocras à la main venu dont ne sait où, le paysan admirait le travail de son adjointe sur le fessier municipal.

Lorsque Kaelig eut terminé de corriger l'erreur du bavard de Dieu, elle lui proposa un nouveau godet d'Hypocras qu'il ne refusa pas.

Enterrer une hasche de guerre ? Mortecouille ! Vous voulez dire quoi par là Kaelig ? C'te doit estre une drosle d'expression bretonne ça ! Mais ouais... j'imagine ben c'qu'elle veut dire... et j'suis d'accord avec vous ! J'veux bien finir c'te godet d'hypocras avec vous si c'est pour éviter... une dispute !

Bradwen enroula alors son bras dans celui de la paysanne, prit son godet entre ses lèvres et avala une gorgée. Puis il le tendit vers la bouche de Kaelig, partageant ainsi le divin nectar.

Il parait qu'on risque d'se partager nos pensées comme ça !

Il s'approcha alors de son oreille et lui murmura.

Elle est parfaite c'te musique ma dame ! Mais où donc avez-vous trouvé c'la ? Ces quelques notes dans mes oreilles m'ont déjà enivrée...


Et lorsque Max commença son récit, Bradwen passa son bras autour de la taille de Kaelig et tous les deux vinrent prendre place à table.

Max avait visiblement un talent de conteur que le paysan n'avait pas encore découvert... à regrets ! Il réussit à rapidement capturer l'attention du paysan qui imaginait aisément la scène décrite en souriant.

Max était son ami et pourtant, le paysan s'aperçut qu'il ne connaissait presque rien de sa vie passée. Ces veillées étaient un beau moment pour échanger ce genre de souvenirs. A cet instant, Bradwen se dit que Montmirail devrait refaire ce genre soirée. Elle permettait vraiment aux habitants de mieux se connaitre, d'échanger, de nouer des amitiés et... peut-estre mesme plus !

Reportant son attention sur l'herboriste, le paysan écouta la suite du récit avec intérest.

_________________
Kaelig
Lire dans les pensées? Ses pensées? Que nenni! Elle serait une mine d'or à elle toute seule! Une pelletée de malice, un seau de ragots, quelques cailloux de cynisme, des éclats d'altruisme et de la tendresse à l'état pur. C'était tellement plus agréable pour Kaelig de titiller l'imagination d'autrui par des sous-entendus et des jeux de mots subtils.

Oui, oui, enterrer la hache. Nous allons emprunter une hache à la mairie, creuser de nos petits doigts le sol gelé et euh... se disputer autour du trou rebouché à s'en épuiser. Lorsque nous n'aurons plus de force, et bien... nous nous... réconcilierons?

Alors que Kaelig commençait à chantonner l'air mélodique susurré quelques secondes plus tôt, ses joues s'enflammèrent naturellement alors que le godet de son interlocuteur atteignait sa bouche. Kaelig avait beau avoir une confiance aveugle en le diacre, elle se méfia tout de même qu'il ne lui tâche à son tour sa robe. Les doigts fins de sa main libre vint cueillir le bord du godet alors que le pinard glissait à lui réchauffer les entrailles. La donzelle s'appliqua d'ailleurs à boire à l'endroit où Bradwen avait posé ses lèvres quelques secondes plus tôt. Un murmure presque inaudible s'amusa à grimper aux esgourdes du bel homme, stoppant sa mélodie.

Partager nos pensées? Arriveriez-vous donc à supporter l'entièreté des pensées d'une femme? Arriveriez-vous à digérer mes pensées envers vous?

Un doux rire sortit de sa gorge, un second chuchotement s'ensuivit...

Vous savez, cette chansonnette possède sa propre histoire... Ne pouvez-vous lire dans mes pensées?

La blonde prenait un malin plaisir à rebondir sur les mots, et particulièrement sur les siens. Un regard complice, un sourire amusé, un bras protecteur sur la taille et les voilà tous parti pour écouter Max et son histoire passée.

Un gage? La paysanne avait complètement oublié cette histoire d'heure. A la bonne aiguille de la rappeler à la pendule! La brise du vent? Une taverne? Bière? Curiosité? Lac? Simple appareil? Hé, c'est que cela devenait intéressant! C'est donc tout ouïe qu'elle agrandit ses yeux émeraudes et écouta impatiemment la suite, posant une main discrète sur la cuisse du diacre.
_________________
Max_premier
Il reprit la parole, profitant de cette intimité pour planter le décor

Ce que je ne savais pas c'est qu'une chose vivait sous ces eaux ondulantes ou tout du moins était présente et qu'elle pensait ceci à ce moment là : Hum Bourges devient follement intéressante.. Sinon, je crois que j'aurai pris mes jambes à mon cou.

Mais pour moi, ce qui me chatouillait les doigts de pieds au départ ce n'était que quelques poissons et relevé sur la berge à somnoler, je ne craignais rien je n'entendais pas les
Bouhouhhhhh.... Hum... Pas très imaginatif tout ça... Heu... Bonjour, ça va ??? Z'etes tout nu et je vois touuuut !!!

mais lorsque je sentis un courant froid passé alors là, j'ai pensé à ce que j'avais ressenti quelques temps auparavant à une veillée funèbre et honnêtement j'ai pris peur et j'entendais quelque chose comme ça Bou zetes nu touuuuu je me suis levé complètement pour me mettre à l'ombre d'un bosquet pensant maintenant à des abeilles, d'ailleurs j'aurai été pris pour un fou, car je me suis mis à leur parler, demandant à ces bestioles de me laisser en paix. De nouveaux bourdonnements ne tardèrent pas, pas tous audibles Mais moi aussi j'aime la nature !!!! Surtout la nature morte... Z'auriez été taxidermiste, je vous épousais !!! Enfin ça aurait fait un peu mariage funèbre mais bon... Pourquoi j'vous parle, z'entendez quasiment rien...

J'avais saisi un grand tissu pour m'entourer la taille Hey non ! Pas le tissu ! J'vois pas vos fesses !!! M'sieur !!! Hey !!! Rhooooo.... Mauvais joueur !!! et j'entendis Hey…. J’vois….. Rhooooo… J'étais épuisé mais curieux tout de même et on va dire angoissé de faire quelque chose qui n'aurait pas plu et de me faire piquer bêtement, tout un tas d'idée me sont passées par la tête, des récits de marins ayant été attirés par des nymphes mythiques ou pire encore et j'ai essayé de négocier, annonçant tout de suite que je repartais le soir même et s'il y avait quelque chose à faire c'était maintenant. Besquoi ??? Ah bah merci... Je peux jouer la mante religieuse si vous voulez gniark gniark... Surtout que c'est bien pratique, vous êtes déjà tout nu... Cela dit je ne vois pas comment vous décapiter ensuite... ^^
Hum... ça fait quoi si je vous touche ? Le bras bien sûr hein !!!


Et bien là, vous allez pas me croire, mais j'ai eu comme une sensation en fait, ni chaud, ni froid, ni mal, ni agréable, juste une sensation que quelque chose s'était passé, la fatigue me gagnait apparemment mais les bourdonnements continuaient de plus belles
Hum... J'ai la main toute chaude - ça fait bizarre... Me souviens pas ce que ça fait d'être vivante... Je vous ennuie là ? - Bah non j'peux pas vous ennuyer... Vous savez même pas que j'suis là... Bon au moins z'êtes pas dérangé parce que j'cause trop ! - Hummm... J'espère que vous allez rester un petit peu ici quand même... C'est sympa d'parler à quelqu'un qui ne vous contredit pas !!! Pis z'êtes pas coincé au moins, z'êtes tout nu et bien agréable à regarder... Bon cela dit ça fait des mois que je n'ai pas vu un homme nu... Le dernier c'était... - Ah oui... lui... hum... Quand j'pense que... mouarf ! Bref !!! Hum... Bon souvenir quand même... Si vous aviez le temps j'vous le raconterais bien mais bon... J'vais pas vous ennuyer hein... et moi j'entendais touche… hein….ennuuuiii…cause…. nu … hum…. Bref…. Bon… à peu près, de là à comprendre en tout cas, le mot nu m'a fait enfiler mes braies vite fait.

Il se mit à rire en rependant à ce moment là...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)