Bradwen
Dès qu’ils avaient commencé à danser, le paysan perdit tout contact avec la réalité. La salle où se déroulait la veillée n’existait plus. Iseuld, Max, Maria… il n’y avait plus personne ! Pas mesme de musiciens. La mélodie qu’il entendait venait bien de quelque part, mais sa source était inconnue du paysan et indigne d’intérest.
Sa compagne de danse était la seule personne, le seul estre, la seule création divine qui captivait son attention. Bradwen croisa son regard d’émeraude et ne le perdit plus de toute la danse. Les vapeurs d’alcool berçaient son esprit de douces sensations et ce qu’il vit dans les yeux de sa partenaire les décuplèrent.
Le rythme de la danse permettait au couple de se rapprocher, de croiser leurs doigts qui transmettaient alors toutes les émotions qu’ils ressentaient en cet instant précis, puis de s’éloigner de quelques pas. Mais jamais Bradwen n’avait lasché son regard dans lequel il était entrain de perdre son esprit.
Un pas à droite, son regard mutin disparait un instant derrière son bras. Un pas à gauche et son visage revient, un sourire coincé à la commissure de ses lèvres, des yeux qui pétillent de tendresse.
Cette fin de nuit leur appartenait. Par les fenestres, les premiers rayons du soleil commençaient à baigner la salle de veillée. La nuit s’achevait. Le jour allait bientost reprendre ses droits. Dame la Lune avait déjà passé ses habits pour aller se coucher. En cet instant, Bradwen avait oublié la mélodie, le rythme, les notes envoutantes. Il s’approcha de Kaelig, lui passa les mains dans les dos, se rapprocha ainsi d’elle pour ne plus s’en éloigner. Ses pas firent tourner lentement sa partenaire sur elle-mesme. Qu’importe la musique, qu’importe le rythme des pas, seule elle comptait. Elle… et son regard !
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Sa compagne de danse était la seule personne, le seul estre, la seule création divine qui captivait son attention. Bradwen croisa son regard d’émeraude et ne le perdit plus de toute la danse. Les vapeurs d’alcool berçaient son esprit de douces sensations et ce qu’il vit dans les yeux de sa partenaire les décuplèrent.
Le rythme de la danse permettait au couple de se rapprocher, de croiser leurs doigts qui transmettaient alors toutes les émotions qu’ils ressentaient en cet instant précis, puis de s’éloigner de quelques pas. Mais jamais Bradwen n’avait lasché son regard dans lequel il était entrain de perdre son esprit.
Un pas à droite, son regard mutin disparait un instant derrière son bras. Un pas à gauche et son visage revient, un sourire coincé à la commissure de ses lèvres, des yeux qui pétillent de tendresse.
Cette fin de nuit leur appartenait. Par les fenestres, les premiers rayons du soleil commençaient à baigner la salle de veillée. La nuit s’achevait. Le jour allait bientost reprendre ses droits. Dame la Lune avait déjà passé ses habits pour aller se coucher. En cet instant, Bradwen avait oublié la mélodie, le rythme, les notes envoutantes. Il s’approcha de Kaelig, lui passa les mains dans les dos, se rapprocha ainsi d’elle pour ne plus s’en éloigner. Ses pas firent tourner lentement sa partenaire sur elle-mesme. Qu’importe la musique, qu’importe le rythme des pas, seule elle comptait. Elle… et son regard !
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