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[RP] Un nouveau départ...

Trokinas


Trokinas resta à regarder passer Alienaure. Il vit de la détermination dans le regard, et aussi autre chose d'indéfinissable.

Le Baron baissa son épée et regarda l'homme qui lui avait fait face.

Armand de Figeac, Alienaure a décidé de vous suivre, je m'incline donc. Mais sachez que je saurai me souvenir de votre entrée fracassante dans mon établissement. Voyez vous, je suis homme fier et droit, mais je sais m'incliner quand je sais que je suis en tort. Alors j'espère que vous serez retenir vos sarcasmes, et que vous aurez le bon ton de m'épargner votre ton victorieux. En effet, point de victoire aujourd'hui, juste le malheur d'une jeune fille.

Le Baron s'approcha de l'homme d'armes, après avoir posé son épée.

Je ne vous demande qu'une chose : rendez la heureuse, et que cette histoire vous serve de leçon : une femme n'est pas une conquète, elle a des désirs et pour faire son bonheur, vous devrez savoir ce qui est bon pour elle, pas ce que vous pensez qui est bon pour elle. La nuance, est certes difficile, mais j'espère m'être trompé en pensant que vous étiez un idiot. Reste plus qu'à me le prouver.

Puis Trokinas alla ouvrir lui même la porte de la Boucherie pour que tout ce beau monde sorte tranquillement.

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Zya62
La main se mit à frotter le gant souillé. Bave de crapaud déposé sur la blanche colombe que l'Ange est. Frissons de dégoût comme elle le regardait sortir de l'auberge et filer à travers la ville, tel un chasseur à l'affût d'une proie. Et pas n'importe laquelle, de proie.

Un long soupir s'échappa des lèvres de l'Ange. Elle doutait... Si prompt à mentir, elle ne serait pas étonnée que cette fameuse lettre où la Comtesse donnait son assentiment soit fausse. Mais elle manquait de temps pour s'en assurer. Il fallait avant tout préserver la jeune fille tant que le voile ne serait levé sur cette affaire. Et Paris étant bien trop loin que pour avoir une réponse rapidement, elle devrait parer au plus pressé, c'était à présent assuré. Le coursier serait envoyé plus tard.

Passant devant l'aubergiste, elle demanda à ce que soient sellés deux chevaux, dont sa jument. Pendant ce temps, elle partit à l'étage mettre une tenue plus appropriée à la monte cavalière.
Redescendant, elle découvrit Vélyane arnachée, accompagné d'un de ses congénères pourvu d'une selle en amazone.
Pied à l'étrier, elle se hissa, priant pour que ses exploits du jour n'arrivent pas aux oreilles de son époux qui la prenait certainement déjà pour une inconsciente. Talonnade et le convoi s'ébranla.
Jeune femme à califourchon sur son alezane s'engouffrant dans l'antre de la ville de Rochechouart, une longe à la main pour mener le second équidé.

La direction impulsée n'était autre que celle prise quelques temps auparavent par le Garde et ses sbires.Toute la ville était en admiration devant la boutique du Baron de Pézenas et le beau monde qu'elle attirait, apparemment. La foule s'était amassée et elle eut bien du mal à parvenir jusque l'entrée.

Pied à terre, la jeune Comtesse s'engagea, elle, comme elle put, vers les protagonistes du lieu.


Si vous vouliez bien laisser ma cousine sortir, Messire? Je viens la chercher pour l'affaire dont nous avons discuté plus tôt.

Alie? Quelques achats pour ton trousseau te diraient? Je savais t'en avoir déjà parlé, mais ton... futur époux... m'a grascieusement accordée le droit de t'emmener dilapider quelques deniers dans des frivolités de femmes.


Le Baron repéré, un salut de tête de la jeune femme en guise de bonjour. Rien qui ne donne l'impression qu'ils sont de connivence.

Dépêche toi, Aliénaure. Le temps presse et nous manque, avant ton mariage... Si nous voulons un minimum de bonne qualité et de bonne facture, mieux vaut ne pas traîner plus que de raison...

Jeune femme qui ressort sans plus attendre et reprend place sur sa monture. Yeux braqués sur la porte de la boutique... Attente de la Malemort pour prendre la direction du quartier des tisserands... et bien d'autres lieux par la suite.
Alienaure


Pourvu qu'il ait compris le message...
Nul doute que Figeac avait le baiser en travers de la gorge, mais que lui importait.
Derrière elle, elle venait d'entendre Zya sonnait le départ vers d'autres occupation. Dernier regard vers un baron qui ne la reverra sans doute plus jamais du même œil. Dernière douce pression sur des doigts solides et chauds.
Alors, elle recula vers la sortie, sans douter un instant qu'une personne puisse lui bloquer le passage.

Pied posé dans l'étrier, fesses posées sur une selle bien brillante, sourire à une cousine, une amie, une quasi sœur, signal donné du départ.

Premier tisserand pris au hasard des emplacements. Commande assez importante, entre robe de baptême, toilette d'anniversaire et tenues de noces. Sans compter les toilettes commandées au passage par une comtesse marraine, amie, témoin.

Malgré une tension certaine, présence tout de même de rires, de boutades, d'émerveillement. Occasion donnée de s'amuser devant de grands miroirs, de touchers de somptueux tissus. Au moins, aspect positif entrevu dans ce cauchemar.

Mais quoi de mieux, pour clôturer une rude journée, que de prendre l'air et de de se promener? Décision prise de visiter les environs. La campagne, le verger. Même possible d'aller jusqu'aux mines...
Mais le soir automnal tombait vite, sur la campagne limousine, surprenant les jeunes femmes. A la sortie de la nuit, les vagabonds cherchent leur repas quotidiens, les animaux rôdent.
Et peu de chevaux peuvent supporter la surprise soudaine d'un sanglier déboulant devant lui, dans l'obscurité tombante aux environs des mines.
Pas même la monture d'une Malemort, accompagnant le cheval dans sa chute au fond des exploitations de pierres...

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Zya62
L'Auberge... Un refuge... Unique but. Trouver le chemin. Hurlements de loup au loin. Mauvais souvenir de Flandres, d'une mauvaise rencontre, lors d'une de ses nombreuses fuites enfantines non prévenues...
Jeune femme tétanisée sur son cheval. Cheval effrayé.
Et ces images... Aliénaure et elle chez le Tisserand, à rire et feindre d'ignorer l'échéance. Aliénaure et elle, plus tard, flânant, se racontant leurs petits secrets et ce qu'elles avaient sur le coeur. Aliénaure et elle, plus tard encore, s'aventurant en forêt, aux alentours de la ville, une fois les "espions" semés. Aliénaure et elle, au soir, près des mines, se regardant, prélude à un dernier adieu. Et puis ce hurlement, signal fatidique et la vision de la masse de chair tombant dans un trou béant...

Nouveaux pleurs. Elle est secouée par ce qu'il s'est passé en soirée. De maigres espoirs la retiennent encore. Et puis, elle veut rentrée. Il faut rentrer... pour prévenir... Rehaël, Nebisa...
Les branches l'effleurent dans sa course folle, laissant des marques sur ses vêtements et sa peau, alors qu'elle passe en trombe sur les sentiers perdus qui jallonnent les bois. Impression fugitive de tourner en rond, par moment.
Et puis, une clairière... la ville au loin. Les pleurs l'inondent de plus belle. Elle se tétanise de plus en plus... et la jument le ressent, ne sachant quoi faire par moment, devenant moins contrôlable.
Et si... Ne pas y penser... Juste faire ce qu'elle a à faire. Prévenir.

Le son des pavés sous les sabots la ramène à la réalité.
Le pas de la porte de l'Auberge est passée. Une femme écorchée, les vêtements usés, le visage maculé de noir et sillonné par les larmes s'écoulant, echeveulée. Voilà ce que les occupants de l'Auberge purent voir entrer. La bouche s'ouvre. Aucun son ne semble vouloir en sortir.
Le regard vague commence à alarmer, d'autant qu'on reconnait l'occupante qui avait gracieusement payé les deux verres de l'après midi.
Tels des autochtones, ils s'approchent à petits pas. Et alors qu'ils sont tout proche, les mots sortent enfin, décousus, sans syntaxe, sans sens, si l'on ne supprime les reniflements qui les ponctuent et ne complète les vides entre eux...


Aliénaure... tombée... comtesse... Malemort... dans...dans...aux... puis... mines... Allez... secours... Il faut...

Puis, suite à un ultime étourdissement, elle chute, évanouie, rattrapée de justesse par un des gardes de Meymac.
Plus tard, on la ramènera chez elle, avant d'envoyer un coursier sur Paris... Funeste journée, funeste fin d'une fille-femme dont on s'est joué.
Armand_le_roumi
- Comment ?

La voix tonitruante claqua dans le silence qu'avait pieusement instauré le messager....

- Il semble que votre Dame ait fait une chute lors de sa.... répéta le soldat, pâle comme un linge...

- Silence ! Silence !

- Mais nous avons envoyé du....

Le regard meurtrier de Figeac, les yeux hagards et rougis par un mélange de colère et de terreur tuèrent instantanément les derniers mots du l'homme dans sa gorge...

- Disparaissez ! Disparaissez tous....

La tête dans les mains, le jeune capitaine fixait le feu d'un air vide.... Son esprit semblait tourner bien trop vite. Mort. Culpabilité ? Non, soyons sérieux oublions cela... Perte. Héritage. Justification. Incapacité.Culpabilité. Remord. Non, impossible...C'était une idiote sans autre intérêt que sa dot...et peut être un peu de...Non...

Qu'allait t'il dire à la Comtesse ?
Qu'une nouvelle fois, il avait failli à sa tâche ? Que sa perversité lui avait fait oublier le sens du devoir ? La tête lui tournait....

Il chercha fébrilement le petit paquet parfumé, dont il bourra la petite pipe... L'opium l'aiderait...Il l'aiderait à réflechir...Quoi dire..Quoi faire....Tout se trouvait là...Car son esprit brillant l'était encore plus lorsqu'il était nourri au nectar des Dieux...
Evidement !
Son poing se serra et ses dents s'ouvrirent en un sourire dément...Le fautif, c'était lui ! Lui, le moinillon boucher ! Le diplomate couard ! Le pervers ! Il l'avait poussé à la faute ! Elle était sous sa surveillance, à lui et à celle de l'autre garce ! C'était eux les fautifs, eux tous !

Et ils pairaient pour cela, ils pairaient cher pour avoir détruit son plan, son avenir, sa fortune, sa seule occasion de racheter son blason....
Ho oui, ils paieraient.....
Trokinas


Trokinas, une fois tout le monde sorti de sa boucherie retourna dans son bureau. Il demanda à un de ses employés de réparer la porte malencontreusement malmenée. Une fois seul dans la pièce, il referma la porte, puis alla s'asseoir derrière le bureau. Il ouvrit alors sa main gauche, dans laquelle figurait une petite note de la part d'Alienaure.

Il prit connaissance de la note, puis la jeta avec le petit tas à bruler. Il se leva et alla regarder par la fenètre pour réfléchir. Regarder passer les gens l'avait toujours aidé à organiser sa pensée.

2 Heures plus tard il était toujours devant, la nuit était tombée, et son échoppe était fermée. Il n'avait pratiquement pas bougé, et plus la lumière déclinait, moins il voyait ce qu'il y avait dehors, mais cela n'était pas uniquement du à la descente de l'astre solaire. Il s'était perdu dans ses pensées.

On frappa à la porte. Un homme entra. C'était un de ses employés. Celui-ci, lui expliqua avec moultes précautions qu'il était allé prendre un verre à l'auberge et qu'il avait entendu la terrible nouvelle. Il venait la lui rapporter.

Trokinas se tourna donc vers lui, le remercia puis alla prendre sa cape et quelques matériels pour aider la jeune femme. Ensuite, il monta dans ses appartements, et essaya de trouver des vetements chauds. Il mit tout ca dans un baluchon, puis sortit. Il prit donc la direction des mines. Il avait une femme à aller chercher. Il n'avait pas omis de prendre son épée et son bouclier, des fois que...

Il arriva à l'endroit convenu et indiqué sur le petit billet. Puis il s'assit, après avoir vérifié que tout était calme dans la nuit froide. Un peu plus loin, un hibou hullulait.

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Alienaure


Non loin des mines...

Elle avait longtemps pleuré, après le départ de Zya. Entendre sa cousine crier son nom lui avait arraché le cœur. Et la douleur était vite venue. Une douleur sourde, la privant de toute volonté des heures durant.
Tapie derrière un buisson épineux, une dague aux armes malemoriennes à la main, la jeune fille attendait, guettant le moindre bruit, la plus petite ombre.
A cette heure, nul doute que la nouvelle devait avoir fait le tour de Roche. Elle imaginait la colère qui devait habiter Figeac. Lui qui voulait tant la soumettre à sa volonté...
Mais en prenant cette décision, elle avait fait le dur choix de tirer un trait sur toute une vie. Plus de mère éternellement absente, plus de Lunedor, de Louis, d'Elisa ou autre rejeton Malemort, plus de rire et d'insouciance, plus d'amis...

Une ombre s'approcha lentement, longeant la route principale sans toutefois l'emprunter. Une ombre qu'elle aurait reconnue entre mille...
Réfrénant les battements de son cœur, Aliénaure se redressant avec précautions, saisit le baluchon réunissant les affaires d'une nouvelle vie, et s'avança vers la silhouette assise.
Sans bruit, elle s'arrêta derrière lui, posa les mains sur les yeux du visiteur.


Merci d'être là...

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Trokinas


Trokinas ne sursauta pas lorsqu'Alienaure mit ses mains sur ses yeux. Il l'attendait. Il était triste. Triste que cette jeune femme en arrive à de telles extrémités pour trouver son bonheur. La vie pouvait par moment être bien cruelle.

Le Baron se retourna et fit face à la jeune fille.

Bonsoir.

Il lui sourit et la voir lui fit plaisir et fit disparaitre un peu de sa tristesse.

Je vois que votre plan fonctionne à ravir. Je vous ai amené quelques vetements chauds afin que vous puissiez vous changer. Ensuite, je vous propose que vous vous cachiez. Avez vous une idée sur l'endroit où vous pourriez attendre que les affaires se tassent, ou dois-je vous le suggérer? Je ne peux me permettre de disparaitre car votre époux va venir me voir sans nul doute, et je vais devoir lui faire face. Mon absence risque de paraitre suspect. Dites moi de quoi vous avez besoin, je ferai mon possible pour vous le trouver.

Trokinas hésita pendant quelques secondes.

Ha oui, et votre mère? Comment pensez vous qu'elle prendra la chose, et pensez vous qu'elle réagira? En clair, nous allons devoir mettre sur pied une stratégie. A quoi avez vous penser pour l'instant?

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Alienaure


L'absence de surprise lui semblait être positive, au milieu du maelström qui s'était emparé d'elle ces jours ci. Le voir, le toucher, une simple chose, mais ô combien importante pour elle. Car désormais, c'est seule qu'elle va devoir faire sa vie.

Elle esquissa un pâle sourire, repoussant une longue mèche brune de son front.


Merci pour les vêtements. J'ai paré au plus pressé avant de partir, et j'avoue ne pas avoir pensé que les nuits limousines pouvaient être aussi fraîches,
avoua-t-elle avec un brin de honte. Car, après tout, comment l'aurait-elle su, ayant toujours profité de la chaleur d'un foyer?

Je n'ai pas eu le temps de chercher de cave pouvant m'accueillir quelques temps. Malheureusement, le temps fut compté. Surtout le temps que je passais seule... Alors si vous connaissez un endroit où je pourrais me cacher sans que l'on soupçonne ma présence, je suis preneuse. Sans compter que j'aurais de quoi dédommager le propriétaire. Je préfère me passer de manger pendant quelques jours plutôt que de devoir me retrouver face-à-face avec Figeac.
Pour ce qui est de ma mère... Je préfère ne pas savoir. Elle a fait un choix il y a quelques temps. Choix qui diffère bien de ses propres propos et de mes propres choix. Alors peu m'importe ce qu'elle dira ou fera. Je ne souhaite pas la revoir...


Préférant couper court et signifier que le sujet était clos, elle planta un regard déterminé dans le sien.

J'ai besoin de vous. Il va falloir que vous me coupiez les cheveux. Il va falloir que vous m'aidiez à changer. Pour le reste, je me débrouillerais. Je ne peux vous demander plus sans vous faire risquer plus d'ennuis que vous ne pourriez en avoir déjà. Je donnerais ma main à couper que Figeac est déjà en train de remuer tout Roche pour vous trouver.

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Trokinas


Trokinas regarda la jeune femme droit dans les yeux. Sa beauté et sa detresse enleva tout doute dans le coeur du Baron. Mais cela ne fit que renforcer sa tristesse. Comment une femme aussi belle et aussi jeune pouvait avoir autant d'ennuis et autant de tristesse dans les yeux. Cela tenait du sacrilège.

Bien, alors voici ce que je vous propose : vous cacher chez un de mes employés pour cette nuit. Il est d'accord. Ensuite, je vous propose de vous cacher chez une de mes amies. Elle n'est pas sûr Roche, mais je pense qu'elle ne m'en voudrait pas. Ainsi, Figeac pourra chercher tant qu'il veut il ne vous trouvera pas chez moi. Nous allons nous occuper de vos cheveux dès ce soir. Je vous propose de rester cacher jusqu'à ce que Figeac quitte Roche. J'ai encore des contacts dans les douanes, et je vais pouvoir guetter pour savoir quand il partira. Dès qu'il sera parti, vous pourrez alors ressortir. Pendant ce temps, je m'occuperai de vous faire parvenir les denrées nécessaires à votre alimentation. Nous devrons éviter de nous voir pendant cette période, cela ne me remplit pas de joie, bien au contraire, mais Figeac va me suivre et me faire surveiller, donc nous allons devoir ruser.

Trokinas se leva et tendit la main vers la jeune fille. Ce geste anodin qui voulait l'aider à se relever était bien plus que cela.

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Alienaure


Voila bien longtemps qu'elle n'avait pas eu la sensation d'être entourée, voire protégée. Et cette sensation était loin d'être désagréable.
Aussi, Aliénaure désposa-t-elle avec plaisir et confiance sa main dans celle tendue du baron, et se releva avec facilité.


Merci vraiment pour tout... J'ai la fâcheuse habitude de vous prendre beaucoup de temps, depuis ... l'accident au Château. Aussi, n'ayez crainte, je resterais sagement cachée jusqu'à ce qu'il quitte Roche, voire le Limousin. Je ne souhaite attirer d'ennuis ni à votre employé, ni à votre ami, et encore moins à vous. J'ai...

Elle soupira profondément.

J'aurais dû me séparer de votre médaillon, afin que si recherches il y a, qu'il soit au moins retrouvé afin de prouver ma disparition... Mais je n'ai pas eu la force de le faire... Me verrez-vous différemment, désormais? Cela va-t-il changer quelque chose à notre... amitié?

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Trokinas


La question surprit Trokinas, il ne s'attendait pas à cela. L'hésitation fut également remarquée.

Il inspira profondément avant de répondre, comme pour bien peser ses termes.

Cela ne change rien. Je vous ai promis de vous aider, et par amitié je le fais. Vous voir dans cette situation me peine énormément, et je ne peux accepter tant de souffrance dans des yeux aussi jeunes. Et ne dit on pas que c'est dans l'adversité qu'on reconnait ses vrais amis? Concernant l'avenir, laissons nous le temps et surtout soyons patients. Rien ne sert de se précipiter. Nous traversons des épreuves, et nous les traverserons ensemble.

Trokinas prit conscience qu'il avait gardé la main de la jeune femme dans la sienne plus que nécessaire, mais elle était tellement froide. A contre coeur, il la lacha. Ce moment, certes magique, ne devait pas devenir un moment que Trokinas regretterait parce qu'il estimait avoir profiter de se détresse.

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Alienaure


Elle le regarda un long moment avant d'esquisser un pauvre sourire.

Si cela peut vous rassurer, je n'avais pas vraiment l'intention de précipiter les choses, après ce qu'il m'est arrivé ces derniers jours. Réflexion et patience sont les maitres-mots de la situation.
Je me demandais juste si le fait que je ne sois plus Aliénaure de Malemort soit désormais rédhibitoire à toute amitié entre nous


Nouant négligemment ses cheveux avec une branche de bois lisse, Aliénaure jeta son baluchon sur ses épaules puis rabattu sa capuche sur sa tête, ne laissant entrevoir que son nez et sa bouche.

Nous y allons? La journée a été longue et éprouvante.

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--Bastinguet
Le jeune capitaine faisait pour la énième fois les cent pas en attendant le retour de sa patrouille....Huit essais déjà et toujours aucunes nouvelles.
Les hommes étaient exténués, et l'espoir deja mince se reduisait comme peau de chagrin...

Le spadassin, lui, réfléchissait, genoux croises, un verre a la main...


- Et s'il s'agissait....d'une simple mise en scène ?

Figeac s'arrêta immédiatement pour fixer son laquais

- Qu'est ce que tu veux dire ?

Bastinguet agita la main en un signe vague

- Je veux dire, comment a réagit votre rival..Ce baron Trokinas dont vous parler souvent ? Triste ? Vengeur ? Desabuse ?
Et puis, la petite ne vous porte pas dans son coeur, soyons franc et vous connaissez le caractere impetueux des adolescentes...

- Je n'en sais rien, cela parait idiot, mais continue....

- Et bien voila, si la jeune femme avait, en quelque sorte, prevu, de fuir... Mettons. L'aurait elle fait seule ?

Figeac s'arreta un instant de tourner en rond et observa l'homme en noir...

- Il serait temps que tu poses quelques questions au Baron Trokinas, Bastinguet...

Le spadassin eu un sourire cruel

- De ce pas, Messire, de ce pas...
Trokinas
Enfin techniquement, Figeac ou le PNJ, aucun des deux n'a eu l'occasion de voir Trokinas le soir où cela s'est produit, car Troki n'était pas chez lui. Après, on peut toujours dire que le lendemain Figeac va voir son ennemi juré, mais cela serait interessant de le jouer non?

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