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[RP] Un nouveau départ...

--Archibald.


[Le Lendemain Matin]

Archibald était l'employé de Trokinas depuis ses tout débuts. Enfin presque. Dès que le Baron, à l'époque jeune propriétaire terrien avait pu avoir les moyens de faire en sorte de payer quelqu'un pour faire le travail, Archibald avait été à ses côtés.

Depuis, une certaine amitié entre les deux hommes s'étaient developpée. Archibald aimait Trokinas, et celui-ci le lui rendait bien en faisant en sorte qu'il ne manque de rien. Alors quand le Baron était venu le trouver pour lui demander un service : cacher une amie à lui dans sa cave pendant quelques jours, le fidèle avait tout de suite dit oui.

Et c'est pour cela qu'actuellement, Alienaure se trouvait dans une cave, à attendre quArmand veuille bien quitter Rochechouart, l'âme en peine.

[A l'échoppe]

Pendant ce temps, Trokinas avait repris son activité normale, pour ne pas éveiller les soupçons de Figeac. Théoriquement, il n'était pas censé être au courant de la disparition de la belle...
--Bastinguet
*Knock, Knoc*

Après s'être assure de l'absence des employés, le spadassin s'était approche de l'échoppe de Trokinas et son gant avait heurte la porte en guise de salutation...
Il referma derrière lui et s'approcha de l'étal ou le Baron pratiquait son métier quotidien...


- Bien le bonjour, Baron...Le temps est bien morose n'est ce pas ? Et quel froid dehors...Cela ne vous gène pas que je vienne un temps me réchauffer ici avant de repartir ?

Simulant un voyageur transi de froid, le spadassin observa les alentours et continua sur la ton de la conversation

- Triste nouvelle que j'ai apprise en allant ici...Une jeune fille perdues...Tombée a ce qu'il parait...Pas grand chance qu'on la retrouve a mon avis...et la veille de son mariage a ce que j'ai appris...Pauvre enfant..
Trokinas


Trokinas leva les yeux de ses livres de Compte. L'intendance venait de prendre un nouvel essor, et il se devait de travailler sur un rapport pour l'Intendante générale. De plus, il était en train de rédiger un traité de cooporération en tant que Vice Chancelier de la Confrérie du Loup d'Argent, le tout en rédigeant une fiche sur la description du poste de Grand Maitre de France. Autant dire qu'il était très occupé. Quand il vit entrer l'homme, il se leva. Il s'apprétait à lui dire qu'il existait une auberge un peu plus loin, mais il entendit la nouvelle. Il se fit donc la tête de circonstance, puis enchaîna.

Une jeune fille tombée? De quoi parlez vous exactement? Excusez moi, je me présente, je suis Trokinas, le Baron de Perpezac le Noir, vous êtes?

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--Bastinguet
L'homme enleva son chapeau et salua le baron

- Tres honoré...Brizengalde Bastinguet, épéiste, poète, cabotin, rêveur et voyageur...
Ma plus grande qualité, la curiosité, mon plus grand défaut, le même...
Je n'ai pu empêcher mes oreilles d'entendre cette histoire et voyez vous, certaines personnes qui me sont chéres en ont été particulièrement affectées...
Je me suis laisse prendre a ce nouveau conte, et en amateur severe, j'y ai trouve des failles.

Bastinguet commença un léger sourire amusé

- Car voyez vous, les rumeurs circulent en Rochechouart et les même noms tournent régulièrement...Dont le votre Baron, qui semblait tout ignorer.
Le nom de Malemort vous dit il quelque chose ?
Trokinas


Trokinas regarda l'homme qu'il avait en face de lui. Il la jaugea. S'il y avait une chose que Trokinas détestait c'était les menaces, et celles ci étaient à peine voilées. Mais le Baron avait fait ses classes en diplomatie, et il savait garder son calme... quand il le voulait.

Malemort? Evidemment que cela me dit quelque chose. Etes vous en train de me dire qu'Alienaure a eu un accident? Mais où dont? Et est elle gravement blessée?


La comédie allait de paire avec la diplomatie. Et les nombreuses heures passées dans les salles de réception et autres lieux d'hypocrisie des nobles allaient enfin servir au Baron.


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--Bastinguet
Le sourcil droit de Bastinguet se leva de surprise...
Il avait frequente bien des lieux ou le mensonge etait une forme de langage secondaire, mais il fallait bien admettre que celui ci semblait sincere...
Apres tout, peut etre etait ce simplement la malchance.
Pourtant, son instinct flairait le piege


- He bien Baron, je suis au regret de vous apprendre sa disparition. Les recherches ont commence depuis hier sans succes.
Vous devez bien etre occupe de vos affaires pour ne pas avoir entendu parler de cela, vu que toute la ville s'agite.
Certaines mauvaises langues pretendent meme que vous en seriez le responsable.
Croyez moi, les paysans sont parfois d'une imagination morbide aussi debordante que leur stupidite...
Trokinas


Le Baron continuait d'étudier son interlocuteur. Celui-ci était habile, sans nul doute. Mais il ne pourrait rivaliser avec l'expérience. Trokinas avait connu et cotoyé au plus près les êtres les plus vils et les plus retords du Comté, et pour certains des régions voisines. Il n'allait pas se laisser prendre au piège. Il ne releva pas donc les accusations gratuites et non voilées.

En effet, j'ignorais. Je pensais qu'elle était partie avec son futur époux, et rien d'autre. Je vais de ce pas aller proposer mon aide pour les recherches. Je vous remercie de votre information. Je vais vous demander de me laisser pour que je puisse aller participer aux recherches.

Trokinas joignit le geste à la parole en passant près de l'homme pour aller ouvrir la porte avec un pas rapide, mais pas trop pour ne pas faire penser qu'il était énervé, mais plutot simplement inquiet. De même ses yeux ne reflétaient aucunement l'envie d'étrangler l'homme qu'il avait en face de lui, mais plutot de la profonde inquiétude.

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--Bastinguet
Seule la mise a l'écart un peu brusque avait un peu détonne avec le tableau qu'avait donne a voir le baron...
Figeac l'avait de plus décrit comme impulsif et passionne lors de leur dernière rencontre, la tristesse était bien présente dans le regard de l'homme.
Un amant fougueux aurait bondit sur place, comme, d'après ce que les gardes avaient dit, lorsqu'il aurait saisi un couperet pour menacer le capitaine...
Pourquoi une telle résignation et un tel calme ? Peut être après tout était-il tout simplement fataliste...

Le spadassin n'était pas plus avance qu'au départ mais fut bien oblige de quitter les lieux.
Il le suivrait le soir durant pour en avoir le cœur un peu plus net mais pour l'instant, l'heure était a la retraite.
--Archibald.


[Chez Archibald]

L'homme descendit dans sa cave. Il portait deux paquets sous le bras. Le premier contenait de la viande. Le deuxième... autre chose ainsi qu'une petite lettre. Trokinas avait prévu d'éviter d'aller voir la jeune femme tant qu'Armand serait en ville. Beaucoup plus sûr. Pour cela, il irait fureter du côté des douanes régulièrement pour essayer de savoir quand son concurrent allait enfin partir. Ainsi, pas d'allées et venues suspectes. Par contre, Archibald serait chargé de faire l'intermédiaire entre le Baron et Alienaure.

Archibald poussa la porte de sa cave. Il vit alors la jeune femme assise sur la couche. Elle était couverte de charbon, car la propreté n'était pas le point fort des lieux. Elle n'avait pas l'air très heureuse. Dans un coin, une torche donnait un peu de lumière. Une table branlante avait été aménagée dans un coin afin qu'Alienaure puisse au moins prendre ses repas au chaud.

Archi, comme l'appelait ses amis avança et posa les deux paquets sur la table.

V'la pour vous M'dame. L'Baron vous fait parvenir de quoi manger. J'men vais vous l'cuisiner. Pour l'aut' paquet l'a pas dit c'que c'était. Mais c'est pour vous.


Archi avait du mal à se faire à l'idée qu'une femme se cachait dans la cave. Roche était à la recherche de cette femme. Une noble en plus. Le vieil homme espérait que le Baron savait ce qu'il faisait.
Alienaure


Aliénaure décroisa les jambes et quitta sa couchette.
Si l'endroit était des plus inconfortable et l'atmosphère des plus lugubre, l'accueil était des plus chaleureux. Archibald avait accepté de la cacher chez lui sans rien dire, sans qu'aucune question ne lui soit posée. Elle avait bien vu la gêne briller dans son regard quand il l'avait laissée seule dans la cave sombre, au confort plus que sommaire. Mais il se montrait d'une courtoisie fort étonnante pour un inconnu, et venait dès qu'il le pouvait lui apporter du pain chaud ou d'autres douceurs.

Ce soir, chargé de ses deux paquets, il faisait preuve d'une jovialité peu commune chez un homme si solitaire. Aussi se fit elle un plaisir de lui répondre en souriant.


J'espère que vous partagerez ce repas avec moi, alors. Et merci pour tout.

Une fois seule, elle s'approcha de la table et examina le colis. Sans doute des vêtements chauds, ou bien de quoi s'occuper en attendant qu'elle puisse ressortir à la lumière du jour.
Saisissant le paquet, elle retourna sur le lit et entreprit de l'ouvrir. Elle suspendit son geste quand ses doigts effleurèrent du tissus. Du velours... Il n'avait pas dû se servir dans une friperie commune... Son moment d'hésitation passé, elle sortit de l'emballage... une robe!

Se redressant à genoux sur le matelas de paille, Aliénaure porta à bout de bras le présent, le fixant d'un regard ébêté.
La robe était faite de velours d'un vert profond, presque semblable à ses yeux. Le col montait haut sur le cou pour redescendre sagement se terminer à la naissance de la poitrine.Les extrémités du tissus étaient cachées de broderies fines, agrémentées de perleries qui reflétaient le faible éclairage de la pièce.
Se mordant la lèvre, la jeune fille posa les yeux sur le mot qui gisait au milieu de l'emballage.
Elle saisit le fin vélin et l'ouvrit.

_________________
Trokinas


Citation:
Alienaure,

Je sais qu'aujourd'hui c'est le jour de votre majorité. J'avais prévu de vous offrir ce présent, car à mes yeux il s'agit d'une date importante. Je n'avais pas par contre prévu de vous le donner dans de telles circonstances. J'espère que nous pourrons féter dignement votre majorité une fois que cette histoire sera un peu tassée, si cela arrive un jour. Mais je ne suis pas homme à désespérer. Il me tarde de vous voir dans cette robe, qui j'espère est à votre taille. Peut être me ferez vous l'honneur de la porter lors d'un grand évènement.

Concernant votre affaire, je viens d'avoir un entretien avec Bergamotte, et elle accepte de vous héberger pendant quelques temps. Ainsi, vous pourrez sortir de cette cave indigne de votre personne.

J'en profite aussi pour vous remercier pour votre présent. Ce livre de stratégie ne pouvait pas mieux tomber, car j'ai prévu de m'engager prochainement dans l'Armée du Limousin.

Il me reste à vous souhaiter du courage dans l'épreuve que vous traversez et à vous assurer que cette séparation est difficile à mes yeux.



Trokinas
Baron de Perpezac le Noir

_________________
Trokinas


Trokinas sortit de son échoppe, pour aller vaquer à ses occupations. Il était hors de question qu'il puisse aller voir Alienaure car il savait qu'Armand était toujours en ville. Le rapport douanier était clair.

Il avança donc vers le centre du village, pour aller voir Bergamotte et Heatcliff. Il avait quelques détails à régler avec les éventuels logeurs de la jeune fille majeure.

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--Bastinguet
Tapis derrière une charette de foin, Bastinguet observait les évolutions de Trokinas...
La douleur ne se lisait pas vraiment sur son visage, et il n'avait pas participé aux recherches comme il l'avait annoncé.
Les soupçons ne faisaient de plus en plus nombreux pour le spadassin qui commençait à soupçonner une sorte d'enlèvement, mais la majorité de la population Rochechouartaise appréciait le Baron et peu de langue médisantes se déliaient contre lui...
--Bastinguet
Tapis derrière une charette de foin, Bastinguet observait les évolutions de Trokinas...
La douleur ne se lisait pas vraiment sur son visage, et il n'avait pas participé aux recherches comme il l'avait annoncé.
Les soupçons ne faisaient de plus en plus nombreux pour le spadassin qui commençait à soupçonner une sorte d'enlèvement, mais la majorité de la population Rochechouartaise appréciait le Baron et peu de langue médisantes se déliaient contre lui...
Trokinas


Trokinas marchait dans les rues de Rochechouart. Il était perdu dans ses pensées. Du travail. Cela le hantait. Il n'arrétait pas d'y penser, et il commençait à avoir un mal de tête. Il entendit un bruit derrière lui et se retourna. Il ne vit personne.

Un léger haussement de sourcil. Se pouvait il qu'il soit suivi? Quelqu'un en voulait à sa bourse? A sa vie? A moins que...?

Il prit une petite ruelle. Depuis le temps qu'il habitait Roche, il connaissait le village comme sa poche. Il hata légèrement le pas dès qu'il fut entré dans la ruelle, de telle manière que son éventuel poursuivant ne le voit pas. Puis il plongea dans une petite porte cachée dans l'ombre, et attendit. Si quelqu'un le suivait, il ne manquerait pas de passer là. Il en aurait le coeur net. Instinctivement, il posa la main sur le pommeau de son épée. Il n'avait pas son bouclier, mais qu'importe.

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