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[RP] Un nouveau départ...

--Bastinguet
Le spadassin suivait de près sa cible qui semblait absorbée dans ses pensées...
Combien de fois avait-il fait ce genre de besogne qui se terminait généralement mal pour la proie ?
Peut-être ce soir là avait-il surestimé sa confiance et manqué de précaution, toujours est-il qu'il perdit le Baron dans une ruelle...
Où diable se rendait-il ?

Lorsqu'il aperçu la ruelle vide, un sentiment de crainte le saisit.
Il porta la main à la garde de sa rapière en regardant avec plus d'attention autour de lui, sans apercevoir le moindre mouvement...
Trokinas


Trokinas regarda l'homme qui le suivait,passer devant lui. Il étudia sa posture. Il sentit l'homme de terrain, l'homme entrainé, et à ce moment précis, il vit que celui-ci était sur le qui vive. Ainsi il le suivait bien, vue son attitude. Donc il devait travailler pour Figeac, vu les questions qu'il était venues poser dans son échoppe. A moins qu'il n'y ait autre chose là derrière?

Spéculer dans son coin n'a jamais réussi à faire progresser la réflexion. Donc Trokinas sortit de l'ombre, enleva la main de son épée afin de pas paraitre menaçant et attendit. Voyant que l'homme ne le voyait toujours pas, il l'interpella après avoir vérifier qu'il était seul. Mais Trokinas se tenait à une distance respectable pour éviter de se faire sauter dessus, et était vigilant.

Je peux faire quelque chose pour vous?

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--Bastinguet
La voix fit sursauter Bastinguet, il était rare que ce soit sa "proie" qui le surprenne en temps ordinaire....
Instinctivement, il dégaina son arme mais fut surpris de voir que le Baron n'en ait pas fait autant....


- Si je désire quelque chose, Baron ? La vérité tout simplement...Pas une piteuse comédie comme vous me la jouâtes tantôt.
Soyons sérieux un instant, si vous êtes l'homme passionné que Rochechouart décrit, lors l'homme qui se tient devant moi n'est pas le Baron Trokinas, qui ne daigne même pas venir aux recherches d'une de ses proches amis...
Deux solutions s'offrent alors à moi, vous en conviendrez : vous êtes un dissimulateur ou bien un meurtrier.
Trokinas


Trokinas sourit à son interlocuteur. Il regarda à droite et à gauche pour mesurer la taille de la ruelle : il ne voulait pas être pris dans un guet apens.

Sieur Bastinguet, vous ne réfléchissez pas assez loin. Vous n'envisagez que deux solutions alors que l'expérience prouve qu'il en existe toujours une troisième. Premièrement, laissez moi vous dire que vous ne me connaissez pas. La rumeur non plus visiblement. Oui je suis un homme passionné, mais je suis plus complexe que vous semblez le croire. Je sais faire taire ma passion grâce à ma raison.

Trokinas commença à tourner autour de Bastinguet, car il avait besoin de se dégourdir les jambes. Il marchait de manière décontractée.

Vous ne vous êtes pas demandé pourquoi je ne suis pas venu? Et bien par respect. Par respect pour Alienaure et pour Armand de Figeac. En effet, Alienaure a pris une décision : celle d'accompagner son futur époux. Si je m'étais présenté aux recherches cela aurait mis mal à l'aise Messire de Figeac, et cela aurait pu perturber les recherches. Ma présence n'est pas aux côtés de votre ami, car je ne doute pas que vous le connaissez, car sinon vous ne seriez pas ici. Quant à être un dissimulateur ou un meurtrier, là vous avez raison : je suis un dissimulateur.

Trokinas enchaina avant que l'effet de surprise ne retombe.

Je suis un dissimulateur, car je cache ma peine et ma souffrance. Alienaure comptait beaucoup pour moi. Je parle au passé non pas parce que je crois à sa mort, mais parce que je l'ai perdue. Alors je reste tapi dans l'ombre, et je pense ma blessure, mais sans le montrer au reste du monde. Donc oui je suis un dissimulateur. Mais vous, Sieur? Qui êtes vous vraiment? A vous de me dire la vérité.

Trokinas arréta de marcher.

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--Bastinguet
Croyant sentir une menace dans la venue pourtant tranquille du Baron, Bastinguet pointa sa rapière vers l'homme de marbre. Son affiliation avec Figeac risquait de compromettre son employeur et le manque de renseignements l'excédait.

- Ce n'est plus à un dissimulateur que j'ai affaire, c'est à un véritable acteur de théâtre...
N'approchez pas plus, je pourrais malencontreusement glisser et vous percer le flanc sans qu'aucun habitant de Rochechouart ne le remarque....

Me ferez vous croire que c'est la gêne que vous auriez pu occasionner à une personne que tous savent que vous haissez qui vous a poussé à ne rien tenter ?
Il m'arrive parfois de raconter de grandes choses aux dames pour mieux les séduire, mais je m'incline devant votre sens de la gabegie... Votre blessure semble si bien pansée qu'elle en est déjà cicatrisée.

Allez, Monsieur, cessons là le jeu et contez moi tout, où nous règlerons cela d'un autre moyen...
Trokinas


Trokinas coutinuait de sourire mais aucune malice ne vint allumer son regard.

Quand l'homme en face de lui commença à le menacer, le sourire disparut immédiatement. Les traits changèrent brutalement.

Je vois que vous me traitez de menteur, quelle bonne idée. Que savez vous de mes blessures?

Trokinas venait de se redresser, brutalement, et alla mettre de côté sa cape pour laisser voir son épée. Ainsi, il serait prêt à dégainer le cas échéant, vue la distance qui séparait les deux hommes.

Vous me traitez d'acteur? Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas qui je suis, et vous ne savez pas non plus de quoi je suis capable. Vous vous basez sur des racontars. Vous me prétez des intentions qui ne sont pas miennes. Ne voyez vous pas?

La rage montait, sur le point de l'engloutir, et cela venait de son intérieur, profond et puissant. Une bête était sur le point de le submerger, et cela, il ne le simulait pas : cet homme venait lui faire des leçons de moral alors que le comportement de sa relation était on ne peut plus douteuse.

Vous osez me menacer de mort alors que je n'ai rien fait. Vous n'avez aucune preuve de ce que vous avancez. Si vous êtes tellement convaincu de ce que vous dites, pourquoi n'allez vous pas porter l'affaire devant les tribunaux? Je vais vous le dire : parce que vous n'êtes vous même pas dans la moral. Alors ne rejetez pas vos fautes sur autrui. Vous me suivez, vous me questionnez, mais au nom de quoi?

Le souffle court, le visage cramoisi de colère, le Baron continua.

Vous n'imaginez pas ce que j'ai perdu. Je ne connais pas les relations que vous avez avec Figeac, je ne sais pas ce qui l'unit à Alienaure, et je n'en ai cure, mais moi, j'ai perdu la femme qui était la seule qui comptait. Oui je n'ai pas été participé aux recherches et pas pour ne pas brusquer Figeac, vous avez raison sur ce point. Et vous savez pourquoi? Parce que j'ai perdu Alienaure. La retrouver grace aux recherches actuelles ne me la ramenerait pas. Figeac la veut? Très bien, qu'il la trouve, mais je ne l'aiderai pas. Je ne lui donnerai pas ce plaisir. Je ne veux plus entendre parler ni d'elle ni de lui. C'en est assez. Je ne répondrai plus à vos questions. VOUS ME TROUVEZ ASSEZ PASSIONNE LA? CA VOUS CONVIENT?

La dernière phrase avait été criée. Trokinas detestait les menaces, et il avait depuis peu intégré l'armée. Il savait se battre, les Joutes et l'armée lui avait appris. S'il fallait se battre, non seulement il y était prêt mais en plus cela lui ferait du bien. Instinctivement il avait porté la main à son épée, mais il ne l'avait pas dégainée contrairement à son opposant. Maintenant la balle était dans son camp.

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Alienaure


Chez Archibald...

V'la vot' repas, M'dame. Une bonne entrecôte avec des... heu... des légumes...

Aliénaure sursauta en entendant son hôte s'adresser à elle. Elle n'avait cessé de lire et de penser à la lettre du baron.Il était le seul à avoir penser qu'elle avait atteint la majorité en ce jour. Même elle n'y avait songé, cachée en cet endroit, à ressasser ce à quoi elle échappait. Aussi fut-elle surprise par la voix du commis.

Elle déposa doucement la robe sur sa couchette, laissa la lettre dessus et se leva pour aller à sa rencontre.


Prenez l'autre chaise et asseyez-vous avec moi. Il y a là bien plus que je ne pourrais manger.


Sans attendre, elle prit place et sortit une dague de contre sa cuisse.
Ne sachant s'il devait obéir ou bien dire à la demoiselle qu'il était attendu à la taverne par ses pochtrons d'amis, Archibald finit par poser ses fesses sur la chaise branlante et prit la cuillère qu'elle lui avait tendue.

Cachant un sourire victorieux, la jeune fille découpa un morceau de viande saignante, le piqua du bout de la dague et le porta à sa bouche.


Connaissez-vous le baron depuis longtemps? Il semble vous porter une grande confiance, pour m'avoir cachée chez vous. D'ailleurs, j'espère ne jamais vous attirer d'ennuis, et si le cas se présentait, je saurais vous venir en aide!... Il a toujours été aussi secret, solitaire?

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--Archibald.


Archibald regarda la femme en face de lui. Aucune femme passée dans cette maison n'aurait pu rivaliser avec sa beauté. L'homme était intimidé. Il aurait pu lui dire que s'il avait accepté de l'héberger c'était aussi en partie parce qu'il la trouvait magnifique, et que cela permettrait d'égayer un peu sa vie. Sa pauvre femme était morte de la Tuberculose voilà deux ans. Et depuis, il vivait seul. Alors un peu de joie et de féminité n'allait pas le faire rougir. Bon, il s'était tout de même trompé sur la joie par contre.

Il écouta les questions d'Alienaure, avala une pleine bouchée de Légumes puis s'essuya avec le revers de sa manche avant de répondre.

Le Baron? sûr qu' j'l' connais. On bosse ensemble d'puis ben longtemps. C'te un homme ben brave et ben sympa. V's en faites pas, même si j'ai des ennuis, ca ira pas ben loin. L'Baron m'a déjà aidé par le passé, quand j'ai eu qu'ques soucis avec la maréchaussée du temps où il était Lieutenant. Alors j'ai, comme qui dirait une dette envers lui. Notez que j'l aurais fait tout d'même. Mais ca oui, il est secret, mais il a pas l'choix. Avec son travail, il se doit d'être discret. Quant à sa solitude, pour sûr qu'il l'est. C'te une bête du travail, alors y a pas guère de place pour la gaudriole ma pov'dame. V's etes la seule femme que j'ai vu parler avec lui d'aut' choses que de travail. Ca pour sûr, c'te gars du boulot.

Puis Arhcibald reprit une bouchée de la bonne viande de porc.
--Bastinguet
Penser que Bastinguet aurait pu être vexée par les propos incendiaires du Baron aurait certainement fait rire ceux qui le connaissait bien.
Si l'être était cynique, il savait où se situait le bien du mal et savait que sa fonction était rarement de celui que la morale approuve.

Toutefois, un autre point caractérise le genre d'aventuriers que sont les gens de son espèce et passer à coté d'une passe d'arme si élégamment offerte avec son excuse tout empaqueté était tout bonnement inadmissible.
A vrai dire, il n'en voulait pas au Baron, il s'agissait somme toute d'une relation "professionnelle" comme n'importe quel assassin pouvait en avoir avec ses victimes, mais son envie de sabrer était trop forte pour qu'il puisse la contenir plus que de raison.
Et puis son employeur ne lui en voudrait pas s'il donnait simplement une version romancée de l'histoire, comme quoi l'homme s'était rué sur lui par exemple...

Une existence entière passée par le fil de l'épée toutefois, n'enlevez pas quelques règles élémentaires de courtoisie


- Monsieur, puisque les politesses sont terminées, finissons en...Dégainez je vous prie...
Alienaure


Chez Archibald...

Aliénaure écouta attentivement l'homme tout en mangeant la viande du bout de sa lame.
Ainsi, il avait accepté de l'accueillir pour deux raisons: la première, par pur retour de manivelle; la seconde, par respect poour son patron.
Patron dont il faisait l'éloge. Sympa, brave, discret, travailleur, pas de femme, du boulot et encore du boul...

Morceau de viande entre le plat et sa bouche, la jeune fille fixait le commis, les lèvres entrouvertes.
Que venait-il de dire??La seule???


Archibald... Enfin, si vous me permettez...


Acquiescement du bonhomme.


Qu'entendez-vous par "la seule femme que j'ai vu parler avec lui d'aut' choses que de travail."?... Le baron a bien du avoir d'autres...heu... fréquentations? Un homme comme lui...

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Trokinas


Trokinas regarda l'homme, sa colère était loin d'être redescendue bien au contraire. Alors il fit le geste que l'homme attendait. Il sortit son épée, puis fit quelques pas en avant pour aller au contact. La bataille pouvait commencer.

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--Archibald.


Archibald prit conscience de l'énormité qu'il venait de dire. Il sourit de toutes ses dents en mauvais état et regarda Alienaure.

Ben ... euh... chais pas moi. Le fait que vous êtes la seule que j'ai vue, ne veut pas dire qu'il n'y en a pas eu, si vous voyez c'qu'je veux dire. Mais en tout cas, il a pas eu de régulière. Et d'un aut'côté c'te homme très croyant, alors j'pense que les relations hors mariage, c'te pas son genre si vous voyez c'que je veux dire.
Alienaure


Chez Archibald...

...si vous voyez c'que je veux dire...

Aliénaure fixait le commis d'un air stupéfait.
D'un côté, son patron avait dû avoir des maîtresses, mais en même temps, il ne s'engageait pas dans une relation sans être sérieux et penser au mariage...

Ses doigts se portèrent instinctivement au médaillon qui ornait son cou.
Pourquoi donc le lui avait-il offert? Il avait pourtant dit qu'il ne souhaitait pas s'engager. Alors que voulait-il? Faire d'elle sa maîtresse?
Mais en même temps, il avait semblé éprouver une si grande colère mêlée à de la déception, à l'annonce du mariage... Il ne lui avait pas refusé son aide, il était venue la voir très régulièrement dans sa convalescence, et la robe qu'il lui avait fait parvenir...

Un bruit métallique la tira de ses pensées. Sa dague venait de tomber sur le rebord de la gamelle en fer, et son hôte la fixait bizarrement.
Se raclant discrètement la gorge, la jeune fille esquissa un sourire innocent.


Non, j'ai du mal à voir ce que vous dites, Archibald. Pourriez-vous m'expliquer, s'il vous plaît?

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--Bastinguet
La rapière de Bastinguet fendait le vent avec une rapidité époustouflante.
Le Baron savait se servir d'une épée, pour sûr, mais son style était encore jeune et le spadassin se permit quelques passes humiliantes, comme il se plaisait à faire lorsqu'il voulait "jouer" avec sa victime, déchirant un morceau d'étoffe par ici, et arrêtant une feinte par là, tout en multipliant les gestes provocateurs, voire dans certains cas obscène.... Garde contre garde, le duelliste forcené lui jeta au visage :


- Hé bien, Baron, du nerf, du nerf ! L'on ne gagne pas une bataille en restant immobile... Pour cacher une femme avec votre langue, vous semblez connaître votre affaire, mais la protéger avec une arme, voilà un autre problème !
--Archibald.


Archibald sentit qu'il était sur un terrain glissant. Il ne savait pas trop quoi répondre. Il finit sa bouche et avala bruyamment.

Puis il reporta son attention sur la jeune femme.

Pour sûr que vous ne comprenez pas. L'Baron l'est un peu compliqué. Mais si la question est de savoir si j'lai déjà vu avec une femme c'est non. Ca c'est sûr. Après je ne suis qu'son employé, alors v'voyez, je sais pas trop comment qu'il fait pour gérer sa vie.
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