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[RP] Un nouveau départ...

Alienaure


Un long moment se passa durant lequel ils se jaugèrent l'un l'autre. Ne sachant ce qu'elle devait penser de l'absence de réaction, Aliénaure se leva, prit le verre et l'assiette posés sur un guéridon.

Afin d'éviter un autre malaise, il serait bon que vous mangiez quelque chose. Maman disait qu'un peu de sucre ne faisait pas de mal en cas d'évanouissement.

Sans attendre, elle posa le verre d'alcool sur le chevet et l'assiette sur la moitié inoccupée du lit. Baissant les yeux, elle s'assit sur le rebord de la couverture.

Je tiens à m'excuser de vous avoir dit toutes ces choses. Ce n'était pas vraiment une attitude à avoir après tout ce que vous avez fait pour moi... Je sais pertinemment que je vous ai fait prendre part à une histoire digne des plus grandes intrigues romanesques. Je n'ai eu conscience des risques que je vous ai fait encourir que lorsque je suis entrée dans ce bureau et que je vous ai vu... en piteux état.

Elle repoussa une longue mèche brune, piètre occasion pour se donner le temps de trouver ses mots.

Il est vrai que j'ai l'orgueil de ne pas vouloir d'aide. Est-ce dû à mon éducation, ou bien à mon caractère? A vrai dire, je ne sais pas. J'ai tant de fois vu ma mère s'effondrer en silence, pleurer sur un homme qui l'avait trahie... Je me suis jurée de ne jamais subir cela... Et puis vous... Vous êtes si gentil, si attentionné... Vous auriez très bien pu ne rien faire pour moi... Alors oui, d'un certain côté, vous me faites peur... Parce que je ne veux pas souffrir plus que je ne souffre déjà depuis quelques jours...

Incapable de relever les yeux, elle triturait l'ourlet de sa robe.

Savoir que je dois tirer un trait sur ma famille est quelque chose de très dure pour moi... Même si nous nous chamaillions souvent, mes frères et sœurs étaient tout pour moi. Je les ai presque élevés pour la plupart,maman préférant souvent les salles de Conseil ou bien la héraudrie. Mais pour la première fois de ma vie, je n'ai pas envie d'obéir aux décisions maternelles. Je sais que je fais montre d'un égoïsme sans faille, mais je veux être libre de prendre moi-même les décisions qui dirigeront ma vie...

C'est la seule excuse que je peux vous donner quant à mon attitude. Et je suis profondément désolée si en cela je vous ai déçu...

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Trokinas


Trokinas sourit à son interlocutrice. C'était un sourire fatigué, et usé. Il regarda l'assiette, et prit une bouchée. Non pas qu'il eut faim, mais celui lui donnait le temps de réfléchir.

Vous ne m'avez pas déçu.

Il posa sa main valide sur la sienne. Se disant qu'ainsi, il pourrait peut être établir un contact.

La question n'est pas là. Je pense que nous avons tous les deux une charge émotionnelle trop importante ces temps ci. Vous, parce que vous avez ce soucis avec votre famille, moi à cause de cette situation mais pour d'autres raisons. Et cela complique notre communication.

Il prit une gorgée d'eau. Cela lui fit du bien. Puis il plongea les yeux dans ceux de la jeune femme. Il parlait d'un ton calme et posé.

Cette situation me met dans un dilemme affreux. En effet, vous n'avez plus d'identité selon votre plan. Comment faire pour vous baptiser dans ce cas là? Si on ne peut pas vous baptiser, comment pouvons nous vous marier?

Cette fois, il avait décidé de jouer carte sur table. Cela montrerait à la jeune femme qu'il pouvait aussi lui dire les choses sans patisseries.

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Amael59
Le Gouverneur Amael se dit que c'était de son devoir de s'enquérir de l'état de sa nouvelle recrue. Il se rendit donc au domicile de Trokinas et heurta avec le marteau de la lourde porte en chêne. Un vieil homme vint entrouvrir la porte, l'oeil inquiet, et reconnut celui qui était intervenu pour sauver la vie de son maître, s'effaçant respectueusement, il s'empressa d'annoncer la venue du visiteur.

Bonjour Messire Trokinas, je vois que vous êtes entre de bonnes mains, voilà donc la damoiselle pour qui vous vous êtes battu avec tant d'ardeur.

Se tournant vers la jeune femme, Amael s'inclina et lui baisa la main comme il se doit pour un gentilhomme.

Ma foi, Je vois que notre ami a très bon goût, vous êtes vraiment charmante et je vois que vous faites les pansements mieux que moi, il faut dire que j'ai paré au plus vite pour arrêter les hemorragies.
En tout cas, maintenant que votre bien-aimé fait partie de la garnison, nous sommes tous unis pour nous porter aide mutuellement et il ne sera pas bon pour ces Bastinguet et Figeac de revenir dans notre bonne ville, sous peine de se faire embrocher.


Je suis ravi de faire votre connaissance, jeune damoiselle, seriez-vous la fille de Nebisa de Malemort ?
Alienaure


Le simple contact de sa main chaude sur la sienne manqua la faire fondre en larmes.
Elle lui avait ouvert son cœur, dévoilé ses secrets et il l'avait écoutée sans l'interrompre.
Elle esquissa un pâle sourire, serrant doucement des doigts masculins.


Je... Je sais que ces derniers temps ont été quelques peu difficiles pour chacun... Et que je n'ai peut-être pas pris les bonnes décisions quant à mon devenir. Mais un baptême...


Elle soupira, cherchant ses mots.

Ma mère ne nous a pas élevés dans la croyance d'un dieu. Elle ne s'est baptisée que pour pouvoir se marier. Et je sais que mon frère aîné, Barahir, devait aussi connaître ce sacrement d'ici peu... Mais comment croire à un dieu que l'on ne connaît pas? Me comprenez-vous? Enfin... Je veux dire, comment pourrais-je me faire baptiser au nom d'une puissance à laquelle je ne crois pas car je n'en ai aucune connaissance? Je ne suis pas comme vous qui...

Soudain, elle s'arrêta et le fixa, hébétée. Qu'avait-il dit? Il avait parler d'identité, de baptême, puis de...
Il avait abordé le mariage?? Non! Elle avait sûrement dû mal comprendre! Pas lui... Pas lui qui souhaitait prendre son temps et se refusait à parler d'avenir...

Elle s'apprêtait à lui demander de répéter quand un homme fit irruption dans la chambre. Si elle ne le connaissait pas, lui semblait bien au courant de certaines choses...
Et si le fait qu'il souligna l'entre-aide en cas d'autre soucis la soulagea, l'allusion à sa mère sema un instant de panique en elle. Elle redressa la tête et plongea son regard dans celui de Trokinas.
Même si elle doutait encore qu'il ait pu parler mariage, elle savait pertinemment que la réponse qu'elle allait donnée au visiteur engagerait quelque chose d'important.
Aussi prit-elle le temps de répondre et se tourna vers le gouverneur.


En effet...

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Trokinas


Trokinas aurait voulu répondre à la douc Alienaure, mais un homme venait de faire irruption dans sa chambre. Quand il eut reconnu son sauveur de la nuit dernière, il sourit, mais fut abasourdi par la quantité d'informations que détenaient le Gouverneur.

Il regarda Alienaure et vit qu'elle était aussi surprise que lui.

Monsieur le Gouverneur, vous me voyez fort ravi de votre geste. Le fait que vous veniez me voir, fait également plaisir, car cela me donne l'occasion de vous remercier à la valeur de votre geste. Vous avez ma gratitude sincère, et sachez que je suis votre débiteur. J'espère pouvoir un jour vous rembourser, et n'hésitez pas à venir me trouver si vous avez besoin de quoi que ce soit. Cependant, permettez moi une question : d'où tenez vous toutes ces informations notamment sur l'auteur de mes blessures?

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Amael59
Messire Trokinas, j'avais entendu parler de votre différent avec Figeac et son homme de main Bastinguet, aussi quand j'ai entendu ces cris et ce tumulte je me suis douté que quelque chose de grave se passait et j'ai accourru aussitôt.
Quant à Dame Nebisa de Malemort, j'ai eu quelques contacts avec elle à l'hérauderie car je voulais avoir mes armoiries mais je n'ai plus eu de nouvelles depuis les événements qui ont chassé le comte Dege.
Trokinas


Au fur et à mesure que le Gouverneur parlait, le visage du Baron devenait de plus en plus livide, si c'était encore possible. Si c'était vrai, cela signifiait que le plan d'Alienaure de disparaitre sous une nouvelle identité allait être un échec cuisant.

Le Baron essaya de se lever, mais cela ne fut pas possible. Il resta donc allongé, puis prit la parole.

Gouverneur, ce que vous dites est dramatique, je ne crois pas que vous ayez conscience des implications de cette affaire. Je vous demande de tout oublier. Je vous remercie pour votre implication, mais je ne peux vous en demander plus. Sachez que je paye toujours mes dettes, et que par là même, je n'oublierai pas ce que vous avez fait. Mais je vous en conjure, sortez de cette affaire, ou vous pourriez être éclaboussé de ses retombées. Je vous demande de nous laisser, je passerai vous voir à votre bureau pour que nous en reparlions, mais je vous en prie, ne prenez pas le risque d'être aperçu en ce lieu dans de telles circonstances, j'espère que vous comprenez les raisons qui me font vous demander cela.


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Alienaure


Aliénaure regardait l'un et l'autre avec un sentiment d'incompréhension. Qui donc avait pu parler de Figeac et Bastinguet au Gouverneur?
Et de quoi donc parlait le baron? Quels risques encourrait le visiteur à venir les voir, maintenant que l'horrible garde avait levé le camp? Elle avait elle-même signifiée être une Malemort, espérant ainsi répondre indirectement aux interrogations du noble quant à un avenir commun. Mais visiblement, il n'avait pas saisi le message.

Adressant un sourire d'excuse au Gouverneur, lui promettant de passer lui porter quelques pièces de viande pour le remercier de son inquiétude, la jeune fille le raccompagna à l'entrée et referma la porte derrière elle.

Cherchant le meilleur moyen d'amener le sujet, elle prit son temps pour revenir s'assoir à ses côtés, mâchonna doucement une pâtisserie, puis tourna les yeux vers lui.


J'aimerais que nous reprenions la conversation là où elle a été stoppée, si vous n'en voyez point d'inconvénient.

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Trokinas


Trokinas regarda la jeune femme congédier le Gouverneur. Il reporta son attention sur Alienaure.

Je suis d'accord, je pense que nous avons beaucoup à discuter. Je vous en prie, je suis tout ouie.

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Alienaure


...je suis tout ouie...

Bein voyons...Il se déchargeait allègrement sur elle pour relancer la conversation. Comment allait-elle pouvoir revenir sur "ça"? Que dire? Et si elle avait mal interprété ses propos?
Se mordillant la lèvre, la jeune fille repoussa une mèche brune et rebelle qui chatouillait son cou, inspira profondément et se lança.


Avez-vous vraiment parler de baptême et de mariage, tout à l'heure?

Voila. Pourquoi se tracasser alors que cela avait été somme toute facile?

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Trokinas


Trokinas fut secoué par les dires de la jeune femme. Il reporta son attention sur la discussion précédente.

Oui, en effet. Je tiens à vous, et cela semble réciproque, sinon vous ne seriez pas là.

Il inspira profondément.

Alienaure, vous le savez, je suis homme de parole, et un homme droit. Je ne vais pas vous mentir, oui j'ai des projets pour nous deux, mais soyez assuré, que je ne vous en fait part actuellement que parce que nous sommes dans cette situation. Je ne veux pas vous précipiter, et je ne vous demande pas de réponse. Ma demande, n'est d'ailleurs pas officielle. Je ne vous dis tout cela parce que notre situation a changé.

Il semblait plus à l'aise sur une estrade d'élections comtales que face à Alienaure.

Comprenez moi. Il y a quelques jours, je pensais que nos projets se concrétiseraient ou pas, en fonction de l'avancée de notre relation. Je voulais laisser faire le temps, et voir en fonction de vos désirs et des miens. Mais maintenant....


Un moment ou à un autre, il faudrait bien avouer quelque chose, alors il décida que le moment était venu.

Maintenant, vous voulez changer d'identité. Comment peut on vivre et se marier, si vous ne vous êtes pas baptisée, et si notre union ne peut se concrétiser devant Aristote? Brutalement, notre avenir me parait très incertain, et pour cause. Je ne sais que penser, et je voulais vous en parler, car mes croyances risquent d'être une opposition à notre union, et je suis donc devant un dilemme : mon amour pour vous, ou celui de Aristote, et je ne sais que penser.

A un moment, il s'était dit qu'il regrettait que Amael soit intervenu... les choses auraient été plus simples alors.


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Alienaure


Bon sang... Lui faisait-elle peur pour qu'il hésite tant à parler? Lui qui paraissait si à l'aise devant les foules avait l'air emprunté d'un petit garçon devant une brioche chaude.
Ceci mis à part, Aliénaure comprit ce qui le chagrinait. Elle n'aurait jamais dû mettre au point cette disparition. Cela avait affecté bien plus de monde qu'elle ne l'avait pensé. Et elle risquait de perdre bien plus qu'un nom, dans cette affaire.
La première fois qu'il lui avait avoué qu'elle lui été cher, il lui avait offert le pendentif, qu'elle caressait inconsciemment. Cette fois-ci... Là, il lui parlait d'avenir et lui offrait son cœur.
Il y avait encore quelques jours, elle refusait toute notion du mariage. Mais maintenant, les circonstances avaient changé, et surtout l'homme face à elle ne lui inspirait pas les mêmes sentiments.

Sûre d'elle, pour la première fois depuis bien longtemps, elle recouvrit de sa main les longs doigts masculins et le fixa, avec un sourire aux lèvres.


Je crains que vous n'ayez pas bien compris certaines choses. Aussi vais-je devoir vous les expliquer vraiment...
Je suis aujourd'hui majeure, libre de penser, de dire et de faire que ce bon me semblera. Je suis aujourd'hui libre de traverser Roche sans craindre la colère d'un homme, ou bien de me retrouver traîner de force devant un autel.
Tout à l'heure, quand votre sauveur m'a demandé si j'étais une Malemort... Je n'ai pas nié. J'ai confirmé mon identité. Parce que où que j'aille, mon nom est connu comme la peste. Je ne pourrais jamais m'en défaire.


Elle détourna les yeux vers le crucifix qui ornait le dessus de porte.


Je connais votre adoration pour ce dieu que je ne connais pas. Et jamais je ne vous demanderais de faire un choix. Il m'est témoin que je préfèrerais alors m'effacer.

Son regard revint se poser sur lui.

Cependant, ne me demandez pas l'impossible. Je ne peux croire en quelqu'un, en quelque chose que je ne connais point... Comme lors de la campagne ducale, j'ai appris à vous connaître, et j'ai su que je pouvais vous faire confiance.
Il vous faudra m'aider à accomplir ce chemin. Et ne pas me demander d'assister à toutes les messes. Du moins au début,
souligna-t-elle en souriant.

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Trokinas


Trokinas sourit à son interlocutrice. Il avait enfin réussi à lui avouer ce qu'il pensait, et elle semblait l'avoir compris.

Alors tout va bien, laissons nous le temps. Je ne vous demande rien de plus. Comme je vous l'ai dit, je ne vous demande pas une réponse immédiate. Je serai à vos côtés pour vous montrer la voie d'Aristote, et cela sera à vous de décider de l'emprunter ou non.

Il fit une pause, et son visage se rembrunit.

Par contre, je ne partage pas votre avis. A mon avis, Figeac ressurgira un jour, et j'espère que ce jour je serai en état et en capacité de le combattre. Maintenant, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais me reposer un peu. J'en ai besoin, je crois, et dès demain, nous irons féter dignement votre majorité.

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Alienaure


Le soulagement du baron rassura Aliénaure. Ils auraient dû parler de tout cela avant, mais l'occasion ne leur avait pas été donnée, les angoissant tous deux inutilement.

Elle se releva, tira la grosse couette jusqu'au menton de Trokinas, et déposa un baiser sur le front du baron. Un rituel qu'elle réservait, il n'y a pas longtemps encore, à ses frères et soeurs, lors du coucher.
Souriant, elle alla fermer les volets, souffla la flamme qui illuminait la pièce, mit une autre buche dans la cheminée qui diffusait une douce châleur et se dirigea vers la porte.
La main sur la poignée, elle se retourna vers lui.


N'ayez crainte. Personne ne m'éloignera et je ferais face à mes démons... Reposez-vous, maintenant.

Puis elle sortit.


Le lendemain matin, chez le Baron...
Aliénaure repoussa une mèche brune qui lui chatouillait son front. La veille, elle avait passé le reste de la journée dehors, passant à la Mairie effectuer quelques paparasseries, envoyant quelques courriers à qui de droit, et régler quelques petits détails.
Une fois tout accompli, elle était revenue les bras chargés de victuailles, satisfaite d'elle-même. Le temps que sa mère lui avait confié la maisonnée lui était désormais fort utile maintenant qu'elle devait se débrouiller seule. Et ici comme à Limoges, elle avait remarqué qu'un sourire et la gentillesse pouvaient vous offrir un pain tout chaud ou des fruits à moindre prix.
Elle avait passé toute la nuit à fabriquer un onguant capable de guerrir les plaies du baron plus vite et éviter qu'elles ne s'infectent. Passer des heures à regarder sa mère fabriquer ses potions laissait toujours des souvenirs qui pouvaient se rendre fort utiles.
En arrivant à la boutique, Archibald l'avait trouvée endormie, la joue sur un livre, et elle s'était réveillée en sursaut, comme prise la main dans le sac.

Je... heu... Je préparais quelque chose pour soigner le baron et... enfin, je me suis endormie...

Ses baigayements avaient attendri le commis qui avait éclaté de rire et lui avait apporté de quoi faire taire son ventre qui gémissait bruillamment.
Depuis, elle le regardait travailler la viande, s'était même amusée à accueillir les clients et les servir.
Mais pour Archibald, "une demoiselle comme elle" ne devait pas se rabaisser à cela. Alors, après de maintes tractations, elle l'avait convaincu de la laisser préparer le repas. Aussi, elle s'était lancé dans la préparation d'un boeuf bourguignon, recette qu'elle avait vu préparer très souvent par Louise, leur cuisinière.
Elle sopoudrait la viande de farine quand un bruit se fit entendre derrière elle. Sans se retourner, persuadée qu'il s'agissait du commis, elle mélangea le tout, y ajoutant doucement le vin.


Pensez-vous que cela va plaire au Baron, Archibald?

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Trokinas


A défaut d'Archibald, ce fut la Baron en question qui répondit.

Bien le bonjour.

Il était débout, encore pâle, mais quelque peu remis. Il avait passé une chemise de nuit du plus bel effet, et avait fait quelques abblutions. Il s'était dégotté une canne avec une tête de loup. Cette canne il l'avait acheté il y a peu, suite à une occasion qu'il avait vue sur le marché, il ne pensait pas qu'il en aurait besoin aussi tôt.

Il se tenait donc là, debout, en appui sur ses trois pattes, et avança vers la table. Il s'assit, en grimaçant, lorsqu'il plia la jambe, puis posa sa canne à ses côtés. Puis il leva son visage vers la jeune femme et sourit.

J'ai une faim de loup, que mangeons nous?

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