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[RP] Moulin des Kerdren, et les ailes tournent encore ...

Missanges
La plume écrit, forme des arabesques, des traits, les courbes s’envolent. Les mots de ma pensée prennent forme se couchent sur le vélin.
La plume glisse faisant chanter le papier ainsi caressé. Douce musique que celle-ci. Une fine écriture légèrement italique remplit la feuille témoignage des émotions ressenties d’un jour unique

Un bruit arrête ma main, stoppe soudainement mon poignet. Une goutte se forme, gonfle, doucement la bulle éclate libérant l’encre retenue. Je regarde le liquide qui s’écarte sur le vélin dévorant petit à petit le dernier mot inscrit. Je relève la tête fixant la porte du moulin ouverte. Pourtant je sais que ce bruit ne vient pas de cet endroit là. Ce son maintes fois entendu, cette latte de bois si particulière qui craque signifiant qu’un pied s’y pose. Je souris sachant à qui appartient ce pied.

Le contact d’un baiser dans mon cou. Deux lèvres qui parcourent ma nuque, sensation vertigineuse d’un plaisir qui fait frisonner mon corps. Une bouche qui me susurre des mots doux à l’oreille et des yeux bleus qui viennent se perdrent dans les miens.

-Tu as bien dormi ?
- Dormi ? Il ne me semblait pas avoir dormi ? Aurais-je rêvé ?

Un sourire illumine mon visage d’une douceur teintée d’amusement. Ses bras amoureux et protecteurs m’emportent savourer les derniers beaux jours de l’été.
L’air est encore doux mais quelques rafales de vent nous caressent froidement. Blottie contre lui la chaleur de son corps m’enveloppant, je laisse aller ma tête contre son thorax savourant ce moment de bonheur.
Dernier instant encore au moulin, bientôt notre voyage. Aucun itinéraire seulement le plaisir de balader au gré de nos envies sans aucun devoir.
Juste celui d’être heureux !

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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Missanges
Assise sur le rebord de ma chambre, je contemple la vue qui s’offre à moi. Un doux vent prend plaisir à venir jouer avec le rideau. Le faisant gonfler et dégonfler selon ses envies avant de finir sa course dans mes cheveux. Ceux-ci volent dans tous les sens et je souris de ce bonheur simple.

Le faible soleil de ce mois de novembre caresse ma joue et je pose ma tête contre l’encadrement de la fenêtre. Fermant les yeux, respirant cette odeur de prune qui flotte dans l’air imprégnant insensiblement mes narines. Le bruit des vagues s’intensifie doucement en moi.
Nous étions de retour chez nous !

Je garderai toujours en moi le souvenir de ce voyage. Des villes parcourues et surtout des personnes rencontrées. Les yeux toujours fermés, je revois quelques instants ces délicieux moments. Mes fioles de prune cassées dans l’église de Saintes lors du baptême de Charlvik. Ce ragoût préparé en taverne durant toute une nuit, dont le mets principal était assez douteux.
Doux échanges vraiment qu’est celui des voyages.

J’ouvre les yeux. La journée commence. Je dois m’habiller d’une façon particulière, différente.
Aujourd’hui, je vais rencontrer le conseiller du Comte pour la deuxième fois.

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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Jenifael


Les jeunes mariés étaient rentrés et Jeni, en gentille amie, leur avait laissé le temps de se remettre, mais la elle tenait plus, ses fous rires avec Miss lui manquaient trop donc elle allait réveiller tout ce petit monde.

Un gros bouquet de fleurs, quelques bouteilles et la voila en route vers le moulin.
Une petite soif sur le chemin lui fit ouvrir une bouteille qu'elle vida presque entièrement ce qui provoquat quelques troubles de vision a l'approche de l'entrée.

Histoire d'être sûre d'être entendue, et vue que la porte s'était dédoublée et fuyait quand Jeni voulait toquer, la jeune femme reculat un peu et appela son amie de facon qu'elle l'entende, ce qui en tant que crieuse de kastell ne lui était pas difficile.

Missiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ta porte veux pas que je la frappe pour te dire que je suis la!! viens ouvrir s'teu plaiiiiiiiiiiiiit sinon je remporte ma prune et le reste et je te vide ta cave cette nuit^^!!

Bon sang de bonsoir ca tourne sec dans le coin, si elle se dépêche pas je m'écroule sur place

Les_mamettes


-Soiziiiiiiiiiiiigggggggggggggg !

Une voix stridente résonna dans tout le moulin. Neige qui dormait tranquillement près du feu se réveilla, les poils hérissés. Le son continuait plus fort, plus aigu.

-Soiziiiiiiiiiiggggggggggggggggg !
Les truffes toujours avec les œufs. Ma doué ! Ce n’est pas compliqué tout de même. Chaque année je dis la même chose.

-Je ne comprends pas pourquoi, il faut mettre les truffes avec les œufs. C’est dégueulasse ! Les œufs sont sales, il y a encore du foin et ils ont encore…enfin tu vois ce que je veux dire, pas la peine de te faire un dessin. Je ne vais pas y coller mes truffes. Ce n’est pas toi qui te baisse pour les ramasser.
Ah ! Mais pour dire, là, il y en a une et celle- là, vous n’allez pas la laisser, alors qu’elle est sous les épines…


-L’arthrose de ma colonne dorsale m’empêche de me baisser.

-Colonne vertébrale.

-Hein ! C’est quoi ce nom savant, tu as fais des études où toi d’abord. Madame se donne grand genre. Et puis c’est moi qui parle donc je dis comme je veux. Les truffes c’est avec les œufs et pi c’est tout.
Namého ! Va pas m’énerver tout de même.


Neige s’étira, choisissant de prendre la direction du dehors. Pour la petite sieste tranquille c’était de toute façon finie. Lorsque les frangines se disputaient valait mieux prendre la poutre d’escampette et les voix continuaient…

-Pour que l’omelette soit parfumée il faut mettre les truffes avec les œufs quelques jours avant ! Et, si sur certains œufs ils restent… Heu ! Comment dire, moi aussi je vais parler l’université du lavoir Paol, s’il reste un peu d’excrément de poule et bien tu l’essuies ce n’est pas compliqué. Et puis va un peu voir qui fait tout ce tapage dehors. La porte ne va pas résister encore longtemps avec tous ces coups.

Bien contente pour une fois d’exécuter l’ordre de Mahétisne afin de couper court à cette dispute que celle-ci aurait encore gagnée vu que de toute façon, elle avait toujours raison et que discuter ne servait à rien.
Ouvrant la porte, je vis Jenifael, bouteille de prune en main et les yeux qui semblaient converger entre eux.


Mahétisne, viens. C’est Jeni elle est bourrée

Bourrée !
Jenifael


Enfin la porte s'ouvrait devant Jeni et Miss apparut dans l'encadrement de la porte. Derrière elle, des bougonnements d'ou quelques mots fusaient. Il était question d'oeuf, d'excréments et de truffes a priori et puis Miss a son tour qui se mit a crier dans la maison pour appeler.

Mahétisne, viens. C’est Jeni elle est bourrée!

Gnéééééééé? Bourrée? rhoooo j'suis pô bourrée, mais qu'est ce que tu va chercher là. Un peu gaie peut-être mais pas bourrée, il faut plus qu'une bouteille pour me saoûler crois moi en plus la bouteille c'était une toute pitite, la plus pitite de toute^^.
Et si tu te demande pourquoi je criais et bin c'est pour être sûre que tu m'entende na, parce que vu comme c'est grand.... pis d'abord pourquoi t'appelle Mahétisne? J'croyais qu'elle devais s'occuper des truffes a mélanger aux éxcrements des poules^^. T'as de drôle de goût culinaire en tout cas^^. Enfin moi s'que j'en dit, c'est toi qui l'mange apres tout.

Jeni ne pouvait s'empêcher de pouffer de rire en voyant Miss se décomposer en écoutant sa " recette" qu'elle avait expres détourner pour faire enrager les trois anciennes qui, elle en était certaine, l'écoutait de la cuisine.
Missanges
Voilà c’était fait !
L’université s’ouvrait à moi à présent. Mais avant de me rendre dans les bureaux indiqués, je devais finir autre chose, un projet engagé. Chaque chose en son temps. De toute façon les bouquins n’allaient pas s’envoler…
Je me changeais de vêtement lorsqu’un cri …Un hurlement…Une clameur.
Que dis-je, Une beuglante ! Résonna dans le moulin.


… S’il reste un peu d’excrément… Arf ! Encore Neige qui avait du faire ses besoins dans la cuisine… de poule..
De poule ?
C’est quoi ce binzzzzzzz. Prêtant l’oreille, j’entendis les mamettes se disputer. Je ne voulais pas descendre j’allais être prise à partie. Donner raison à l’une d’entre elles.
Je fis donc un peu de rangement attendant que la dispute passe lorsque j’entendis encore une voix. Celle-ci venait du dehors cette fois. Regardant par la fenêtre je vis Jeni arriver un peu titubante. J’ouvris le battant

Pssssssssssiiiiittttt ! Jeni … Psssssssiiiiittttttttt ! Ohhhhh lève la tête
Faisant de grands gestes, de grands moulinets.
Rien !
Même pas un regard vers moi. Calculant ce que je pourrai lui envoyer pour capter son attention. Mes yeux parcoururent la pièce cherchant…Ils s’attardèrent sur un vase improvisé, un vieux pichet appartenant aux mamettes contenant quelques fleurs égayant ainsi ma chambre. Ma main le saisit et doucement j’en versai l’eau sur Jeni tout en bas.
Rien !
Aucune adresse pour viser juste et elle ne voit rien. Puis lentement comme une scène au ralentit le pichet glisse de ma main et je regarde l’objet tomber en pensant aux futurs cris d’une certaine Mahestine.
Merdeuuuuuuuuuuu !
Je quitte la fenêtre, je descends rapidement les escaliers, jamais descendu si vite. Sourire aux mamettes. Arf ! Soizig a déjà la main sur la porte qui s’ouvre je me faufile vite, faire vite, il ne faut pas qu’elle voie le pichet. Ma tête passe sous sa main je lui fais un gros bisou. Puis d’un air étonné,

Oh ! Jeni ravie de te voir. Me tournant vers Soizig un peu surprise.
Ne t’inquiète pas, Jeni n’est pas bourrée elle est toujours ainsi, un peu pompette. Haussant les épaules comme si de toute façon aujourd’hui n’était pas son jour Soizig retourna vers Mahestine sachant pertinemment qu’elle allait encore entendre son éternelle omelette aux truffes.
Me retournant vers Jeni,

vite aide-moi à ramasser les morceaux je voudrai encore passer un peu de temps avec Nek, mais celui-ci va sérieusement se raccourcir si les mamettes voient le pichet cassé. Les morceaux étaient dans nos mains. Mais une question bien épineuse restait en suspens. Où mettre les morceaux… La voix de Mahestine se fit entendre !
Ben qu’elle entre dire bonjour, on ne va pas la manger.
Arf ! Je comptais mettre les débris dehors, ben là c’était raté. La tête qui calcule, les idées qui se bousculent et une parole qui fuse. Elle vient pour visiter la cave, je lui montre à plus tard.
Et hop ! Mon bras qui entoure celui de Jeni et nos pas prennent la direction de la cave.
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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Jenifael


Au moment ou la porte s'entrouvre, une cascade d'eau me frôle, menaçant de me transformer en soupe sur pieds, suivit de tres pres par un pichet qui s'écrase au sol se fracassant en mille morceaux et que j'évite de justesse en faisant un bond en arrière.

Une Miss rouge et échevelée qui hurle d'abord a Mahetisne de venir puis se ravise? Allons bon c'est nouveau ça, ou alors elle s'est prit un coup sur la tête et l'a perdue? Je dois en avoir le coeur net.

Oh ! Jeni ravie de te voir. Ne t’inquiète pas, Jeni n’est pas bourrée elle est toujours ainsi, un peu pompette. vite aide-moi à ramasser les morceaux je voudrai encore passer un peu de temps avec Nek, mais celui-ci va sérieusement se raccourcir si les mamettes voient le pichet cassé. Elle vient pour visiter la cave, je lui montre à plus tard.


Ah bin je comprends mieux son allure maintenant. La peur de voir une mamette est déjà térrifiante mais trois? Arf je préfère même pas essayer d'imaginer. Lentement mais surement pourtant, pendant que j'aide la catastrophe ambulante a ramasser les morceaux de l'objet du délit, une partie de la phrase qu'elle a prononcé fait son chemin a travers les méandres de mon cerveau un tout pitit peu embrumé.

Elle vient pour visiter la cave, je lui montre à plus tard.

Visiter la cave?Du coup je suis prête a tout pardonner, de la tentative de noyade a l'essai rater pour m'assomer, mais pas question de le dire . C'est que je compte faire plus que la visiter la cave. C'est donc sans un mot, trop ébahi par l'espece d'ouragan qui m'entraine que je suis le mouvement.

Missanges
Ne lui laissant pas le temps de réagir, prenant son bras je l’entraînai avec moi. Nos pas s’engagèrent sur des marches étroites qui tournaient se rétrécissant à mesure de notre descente.
Il faisait de plus en plus sombre. Mais, lumière où pas, je connaissais la cave sur le bout de mes doigts. Je dus soutenir, Jeni le temps que son pied retrouve une certaine stabilité sur la marche et que nos yeux s’habituent à l’obscurité.

Puis ma main palpa le mur, tâtonnant, cherchant la latte de bois obstruant le soupirail.. Mes mains firent coulisser le volet une faible clarté envahit la pièce. L’ouverture se tenait en hauteur à ras de la voûte de pierre départ du plafond caverneux..
La pâle lueur rendit visible les fûts, les rendant encore plus gros.
Ils étaient là ! Devant nos yeux.
Les tonneaux de mon père !

Une légère odeur vint titiller nos narines, un mélange de poussière et de prune. Un éternuement sonore vint résonner dans la cave et deux rires se firent entendre.

Alors par lequel on commence ?
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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Nekkronn
Dès le poltron minet, je me réveillai à coté de ma douce et contempla son visage d’ange qui me faisait tant craquer.
Je ne pu résister à l’irrésistible envie de l’embrasser.
Aussi je déposai un baiser sur ses lèvres très doucement pour ne pas la réveiller et lui laissa un petit mot doux lui demander de me rejoindre sur le lac.
Je pris mes affaires et alla pêcher, seul, l’envie n’y était pas mais il fallait bien nous nourrir.
Je me retournais pour la regarder encore une fois afin de me donner du courage pour la pêche.
Elle dormait si bien, aussi je ne voulais pas la réveiller et quittais le moulin sans faire de bruit.
Plus tard sur le lac, je la vis me rejoindre, monter sur ma barque.
Heureux de nous voir, nous nous embrassons passionnément plein d’amour l’un pour l’autre.
Si joyeux de nous retrouver nous tombons à la renverse dans la barque, mon corps fracassant dans la chute la planche qui nous sert de banc. Missanges tomba sur moi


Tu as mal mon cœur ?

Oui, partout j’ai besoin de tes bons soins

Comprenant que je n’avais rien et que je cherchais à profiter de la situation pour se faire câliner, elle me pinça

Rhoooo tu n’as rien du tout !! Pas bien de profiter de la situation

Je lui souris malicieusement

Que veux tu c’est plus fort que moi j’aime tes caresses

Soudainement un poisson fait frétiller ma canne a pêche. N’ayant pas envie de me lever et voulant rester avec Missanges au fond de la barque, je n’y prêtai pas attention. Soudain ma canne à pêche se détacha et quitta le bateau

Voila quand on est vilain, tu es puni, le poisson vient de te piquer ta canne a pêche

Pas grave il y a toujours la tienne et je suis si bien avec toi

Oui mais il y a un temps pour ca et un autre pour la pêche

Elle se leva et m’enjoignais de d’en faire autant

Je me levai en trainant la patte et me remit à pêcher bougonnant un peu
Missanges
[ la veille dans la cave]

-Encore une chope ?
-Je suis incapable de me lever pour te servir Jeni. Je ne sais pas ce qui est arrivé à mes membres. Mes jambes ne peuvent plus me porter et mes bras ont disparu.
J’essayai tant bien que mal de tendre mon bras en direction des fûts, où sur, un tonneau trônait toute une série de verres et de carafes vides ou passablement entamées.
Un sacré achalandage de prune !
Prune et chouchen ! Va falloir dire à mon père que le plancher des vaches dans sa cave bouge et même tangue.

-Jeni, a t-on pris la mer ? Est-on sur un bateau ? Et puis assied toi, de te voir te balancer comme ça, cela me donne la nausée. Je crois que nous avons passé la journée dans la cave. Nous devrions aller nous coucher, il fait nuit.
Réfléchissant tout un coup comment remonter les escaliers, je fus soudainement heureuse d’être chez moi et de n’avoir aucune distance à parcourir.
Me levant doucement prenant Jeni par la taille nous montions les marches traînant nos bottes sur celles-ci. Je pris congé de Jeni en la suivant des yeux mais je dus plisser mes paupières plusieurs fois afin de me concentrer sur sa silhouette tant il y avait du brouillard.
Je regagnai ma chambre et me couchai sans faire de bruit. Nek dormait déjà.
Etait-il tôt ?
Etait-il tard ?
Pas l’esprit pour philosopher sur ce point de vue ! A peine mon corps fut allongé, une spirale m’emporta au cœur d’une tempête, je dus combattre pendant la durée de mon sommeil les flots déchaînés.
Un poisson ! J’avais pêché un poisson et il était amoureux de moi, ses lèvres m’embrassaient …


[ le lendemain]

Ses lèvres m'embrassaient...Ouvrant les yeux mon mari était penché sur moi ses lèvres m’embrassant. Poussant un soupir de soulagement je compris que je venais de faire un rêve. Vêtu de ses habits de pêche il partait au lac. J’avais promis de l’accompagner…
Un long moment plus tard je me retrouvais montant dans cette barque que j’avais en tête depuis la veille. Mon pied ne trouvant pas l’équilibre je tombais sur lui. Au fond de la barque l’un contre l’autre nous profitions de ce moment simple. Le brouillard commençait à se dissiper, le temps reprenait une couleur bleue. Les caresses de Nek devenaient plus exigeantes me redressant d’un bond lui disant


…Un temps pour ça et un autre pour la pêche. Puis j’éclatais de rire sur sa mine boudeuse.
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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Peterpan31
Le maître des lieux avait vu de loin les ailes du moulin tournoyer comme à leur plus bel âge, celui où c'était la vieille veuve Kerdren qui y habitait encore.

Le sourire aux lèvres, il pénétra dans sa demeure vide ...

Ben on se sent accueilli, se dit-il ...

Un petit réconfort après ces longues semaines d'absence ?

A défaut de ses enfants, Peter comptait bien se contenter d'une vieille Prune que Joe lui avait donné tantôt et qu'il avait laissé vieillir dans son fût depuis pas mal de temps déjà.

Bof. Porte plus fermé à clef ?

Cadenas ôté ...

L'homme à collants verts se gratte la tête, puis pousse la porte de sa cave circonspect.

Et ....

Un cri. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Horreur ! Damnation !

Vide. vide, vide ! Tout est horriblement vide, chaque fût, chaque bouteille, le moindre tonnelet a été vidé de son contenu !

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Fol d'amour pour sa Lili
Jenifael


Après maintes et une précautions pour ne pas se retrouver face aux trois mamettes qui veillaient sur le moulin, Jeni avait réussi a parvenir a son but.

Avec prudence elle s'avança vers la cave, poussant ou plutôt faisant rouler devant elle un tonneau remplit de prunavampi. Incroyable mais vrai elle n'avait même pas pensé en prendre une lampée trop absorbée par la question de la descente du précieux breuvage.
Si ces souvenirs étaient bons, la descente était plutôt raide et la perte du nectar n'était pas imaginable.

Parvenue a l'escalier fatidique un cri d'horreur jaillit des profondeurs de la cave.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

La jeune femme se redressat d'un coup, oubliant tonneau et escalier pour se précipiter au devant du hurlement. Elle avait crue reconnaitre la voix du " chef, patron, patriarche" Peter et ésperait qu'il ne lui était rien arrivé de facheux.

Jeni, par miracle arriva aux bas des marches sans s'être rien cassé et fue soulagée de voir que Peter allait bien. Prudemment, il avait l'air furieux, elle s'approcha.

Bonjour Peter, j'ai faillie mourir de peur en t'entendant hurler qu'est ce qui se passe? Elle se doutait bien que c'était la vue de la cave vide, qui était a l'origine de cet émoi.

Bon se dit-elle va falloir essayer de limiter les dégats et attirer son attention sur autre chose que les responsables ( elle et Miss) de ce rangement par le vide.

Euh dis moi Peter j'ai apporté un tonneau de prune mais je ne sais pas comment l'amener jusqu'ici, tu pourrais m'aider?
Jenifael


Quelques semaine plus tard.

Jusqu’a présent les mamettes avaient entretenues la grande bâtisse qu’était le moulin mais, les récents évènements les avaient fait se précipiter a vannes pour être au chevet de Peter et au côtés de Miss.

Les trois femmes avaient peut-être un caractère de cochon par moment, menaient tout le monde a la baguette mais elles avaient aussi, sous leurs airs bougon, un cœur d’or et savaient que leur «  enfants » auraient besoin d’elles et de leur soutien en ces heures bien noires. C’est ainsi qu’on les aperçues partir rapidement vociférant sur la bêtise humaine et, vouant quelques individus au pires malédictions qu’elles connaissaient.

Jeni les avaient vue partir trois jours plus tôt et, en voyant leur visages fermés, plaignait d’avance celui qui essaierait de se mettre en travers de leur route.

La jeune femme avait promis de s’occuper du moulin en l’absence de ses occupants aussi alla-t-elle y faire un tour histoire de vérifier que tout allait bien.

En arrivant devant la noble dame, elle s’arrêta un instant pour la contempler. Sa façade de pierre semblait pleurer, sous la pluie soutenue qui ruisselait. Le ciel avait ouvert ses vannes et déversait depuis le matin son trop plein.

S’approchant, Jeni jeta un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine et resta bouche bée. Un désordre qu’elle n’avait jamais vue régnait dans la pièce d’habitude si bien rangée d’habitude. Cherchant la clé que lui avait confiée Miss elle entra et commença a ranger.

Cette activité l’aida un peu a canaliser la rage qu’elle éprouvait envers ce qui s’était passé, le sentiment d’impuissance qu’elle ressentait et l’indifférence de personnes, qui pourtant se disaient des amis de l’homme au collant vert, sur le fait qu’il gisait luttant pour rester en vie.

Jeni se défoula sur la remise en ordre de la cuisine d’abord puis du reste de la maison. Au bout de quelques heures plus aucun grain de poussière ne lui avait échappé.

Elle décida de s’octroyer quelques instant de repos et s’assis dans un confortable fauteuil devant la cheminée ou crépitaient les flammes du feu qu’elle venait d’y allumer.
Au bout d’un long moment durant lequel elle avait repris des forces, le jeune femme se leva, éteignit le feu et rentra chez elle.

Missanges
Décembre était décidément un mois glacial pour la famille Kerdren. Pourtant une légère chaleur avait repris au fond de moi. Depuis notre départ de cet hospice, je revoyais sans cesse dans mon esprit cette vision furtive de ces quelques pas, que mon père avait fait pour rendre visite à sa compagne.

J’étais partie soulagée de le voir ainsi, même si je savais qu’il lui faudrait du temps et encore du temps. J’avais repris les rênes de mon cheval pour arriver au moulin au plus vite. Nekkronn était de jour en jour plus livide.

Durant cette chevauchée je n’avais pas vu d’oiseaux posés sur les branches. Je n’avais pas entendu leurs chants. Aucun bruit, pourtant à chaque voyage je guettai leurs venues et leurs cris. Je n’avais été attentive qu’à la respiration de mon mari, à son souffle dans mon cou.

Le jour n’était pas encore levé lorsque nous rentrâmes dans Kastell. La lune filtrait à travers les ailes du moulin projetant quatre immenses ombres à nos pieds. Quatre immenses mains inquiétantes. Silencieuse je descendis de Nuage. J’aidai Nekkronn à descendre à son tour de la monture le soutenant d’une main passée à sa taille.

Dés le premier pas posé dans la pièce, je sentis l’odeur de la cire récemment passée. Les mamettes étaient absentes et nombreux Politains avaient déserté St Pol pour être au chevet de mon père. Marianne ou Jeni ? Une des deux étaient venues dans cette pièce entretenir le moulin pendant notre absence. Je sentis une boule monter en moi à cette marque de sympathie.

Nekkronn se faisait lourd contre mon épaule et je dus le soutenir plusieurs fois pour gravir ces escaliers devenus soudainement si abrupts. Ma main repoussa le drap et j’allongeai mon mari dans le lit, le déshabillant doucement, lui ôtant ses habits sales du voyage. Je ne pouvais le laver car, chauffer l’eau comme chauffer le moulin était le travail de la cheminée et elle était éteinte depuis longtemps.. La toilette attendra demain. Prenant soin de le vêtir chaudement, je mis plusieurs épaisseurs d’édredons sur lui. Je pensais soudainement aux plumes des volatiles qui confectionnaient ces édredons. A tous ces canards zigouillés comme disaient les Mamettes. Cette pensée me fis sourire mais celui-ci s’effaça bien vite en voyant le visage de mon mari.

Je devais faire du feu, chauffer la pièce. Je redescendis rapidement pour allumer l’âtre. Papiers, et brindilles de bois furent posés pêle- mêle au milieu de l’âtre, mais ne s’improvise pas allumeuse qui veut, et malgré tous mes efforts la flamme resta vaine.
Aucune étincelle, aucune fumée, aucune chaleur vint réchauffer le moulin. Je m’assis dans le fauteuil devant la cheminée regardant désespérément ces brindilles noircies. Le voyage, les événements récents, la fatigue de ces derniers jours gagnèrent sur ma vitalité. Baillant plusieurs fois de suite, je sentis mes paupières devenir lourdes, très lourdes.

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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Blotus1er
Au fur et à mesure que blotus s'approchait du moulin, son pas s'accélérait...il arriva enfin devant la porte, sortit sa clé et fit pivoter le lourd barillet.

La porte s'ouvrit et l'odeur familiere de ce lieu le submergea. Il s'orienta vers la lueur qui provenait du salon. Miss etait là, elle dormait. Il prit une couverture et la déposa sur elle.


Blotus s'attela alors à raviver ce feu resté désespérément mort. Au bout d'un moment les premières flammes et enfin le feu prenait.

Il s'installa à son tour dans un fauteuil tout en regardant sa soeur.

Elle semblait exténuée..



parcourut quelques pieces et s'orienta vers le salonrejoignit es pieces
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Blotus de kerdren fils de Peterpan/Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
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