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[RP] Moulin des Kerdren, et les ailes tournent encore ...

Viken
Il avait dormi d’un sommeil léger, apaisant et bienheureux. De temps à autre, il s’était réveillé la sentant lovée au beau milieu de ses bras.
Il lui avait embrassé les cheveux, une épaule ou un bras avant de sombrer à nouveau vers des rêves chaque fois plus beaux.
Un rayon de soleil lui taquina les yeux et finit de le tirer de cette douce nuit. Il s’étira longuement, regardant la place vide à ses côtés.
Sa belle s’était levée de bonne heure le laissant profiter encore de la tiédeur de leur lit.
Elle était plus matinale que lui, toujours portée par un dynamisme faisant plaisir à voir. Il se leva et regarda par la fenêtre.
Le temps était au beau fixe rendant ce paysage encore plus magnifique. Il soupira de bonheur, se sentant emprunt d’une douce joie de vivre.

Il prit ses affaires et sortit dans le couloir la taille entourée par le drap. Sur la pointe des pieds il regagna la salle de bains sur la pointe des pieds.
Il ne connaissait pas encore les habitudes de chacun et il se dépêcha de faire ses ablutions pour ne pas monopoliser les lieux.
Sifflotant comme un pinson, il s’habilla en imaginant quelle serait leur journée. Ballade sur la plage, partie de pêche, petit tour au marché ou en taverne ? Peu importe dès lors qu’il était avec elle.
Il rangea un peu la chambre et fit le lit en aérant en grand, avant de descendre vers la salle commune.

En haut de l’escalier, il entendit plusieurs voix et s’arrêta un instant. Il reconnut celle de son ange ainsi que son joli rire, cela le fit sourire.
Mais il reconnut aussi des voix connues sans être familières.
Oui c’était bien elles, les mamettes. Cette fois, il n’y couperait pas, il faudrait bien aller se présenter et les saluer comme il se doit. Après tout, il les aimait bien ces mamettes.
Elles avaient beau être impressionnantes au premier abord, il sentait néanmoins une grande bonté en elle. Et puis surtout, elles protégeaient Miss quoiqu’il arrive. Alors rien que pour ça, il les aimaient .

Arrivé au bas de l’escalier, il s’avança vers sa belle, assise à la table. Il lui sourit et déposa un doux baiser sur ses lèvres avant de lui murmurer.


Bonjour amour

Puis saluant chacune des mamettes respectueusement il leur lança un souriant … Demat mesdames !
Les_mamettes


L’escalier émit son bruit habituel, signe d’une personne qui caressait sa marche. Je le vis venir vers nous. Le visage de la petite s’illumina lorsque leurs regards se rencontrèrent, il avait assurément pris le cœur de Miss.
Le moulin avait connu des rires et des pleurs et de nouveau un air de gaieté semblait l’animer.
Lorsque mon regard surpris ses yeux sa note de musique resta suspendu entre ses lèvres. Je reportai mon attention sur mon pigeon.

-Tiens voilà ! Celui-là il est plumé, prêt à cuire. Il a fini de roucouler. Sans déconner ça rentre dans le pigeonnier sans rien dire, ça prend nos jeunettes et ça s’installe…

-Oui ! Mahestine mais certains pigeons sont porteurs de bague…

-Hum ! Je sais, je suis de la vieille école, paraît-il. M’enfin…
Alors comme ça vous êtes Viken ! Et à part siffler comme un pinson et laisser vos bagages au coin de la table vous faites quoi ?


Viken
Alors comme ça vous êtes Viken ! Et à part siffler comme un pinson et laisser vos bagages au coin de la table vous faites quoi ?

Aïe, ça commençait bien. Il essaya de ne pas rougir sous l'attaque à peine déguisée et répondit à Mahestine.

Ben ... oui, je suis Viken, maraicher à Kastell et bientôt boulanger. Je suis au service de Breizh en lui offrant mon épée au travers de l'armée et de son capitaine Peterpan.
J'aime à me rendre utile en aidant au clan du Gwenn Ha Du où il m'arrive d'être bavard. Mais à vous écouter, je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un défaut.


Il regarda la vieille femme avec un franc sourire, puis reprit.

Il m'arrive aussi de gagner un match de soule acharné lorsqu'on m'en laisse l'opportunité. Petit clin d'oeil vers Miss. Et j'ai rejoint Blotus pour lui porter main forte dans l'équipe de Bretagne.

Puis s'arrête à nouveau tournant son regard vers Miss et lui prenant la main.

Et surtout, ... surtout, je suis éperdument amoureux de votre petite, de cet ange tombé du ciel qui ne cesse d'égayer ma vie.

Il l'embrassa effleurant ses lèvres et se tourna à nouveau vers les mamettes.

Et à l'occasion ... je laisse en effet trainer mes affaires. Mais je peux aussi vous aider à plumer ces pigeons ... ou à tout autre chose si vous avez besoin.

Il se posa à côté de son ange lui entourant les épaules d'un bras et la serrant contre lui. Il était bien décidé à montrer à tous qu'il aimait sa belle et que cet amour était aussi fort que sincère.
Chaque jour qu'il passait à ses côtés le confortait un peu plus dans ses désirs de mariage et d'enfants.
Des rêves nouveaux se fesaient jour en lui, portés par ce bonheur jusqu'alors inconnu. Il était heureux, tout simplement heureux.
Missanges
Il était parti dans tout un tas d’explications et je voyais son visage se tendre légèrement. Il avait subi un interrogatoire à Rohan par mon amie Zabou et lorsqu’on connaît Zabou, on sait que cela n’est pas rien.
Il s’en était toutefois bien tiré, mais là devant lui, il avait affaire aux Mamettes !
Le regard des trois anciennes de Kastell se reportait sans cesse sur mon visage et sur celui de Viken sans arrêter leur flot de questions. Je pris un regard neutre, me marrant intérieurement de ses explications car je savais au fond de moi que les Mamettes l’avaient déjà adopté, mais cela faisait partie du protocole d’accueil…

Repoussant ma chaise silencieusement, je mis à fin à toutes ses questions. Le prenant par la main.

Désolée, mes chères Mamettes, mais nous allons promener un peu histoire de changer d’air ! Vous aurez ainsi le temps d’échanger vos avis et vos critiques sur sa personne, hein !

Surprenant le regard de Viken, je lui fis un clin d’œil et l’entraînai avec moi. Sauvé ! Il était sauvé de cet interrogatoire.
Une fois sorti de la pièce nous riâmes longuement. Puis chacun de nous s’éloigna, vacant à ses diverses occupations. Il me dit avoir une chose importante à faire et je ne demandai aucune explication. Les mamettes lui avaient assez posé de questions, pas la peine d’en rajouter.

Je le vis s’éloigner de moi à regret je pris la direction de l’écurie jouxtant le moulin pour aller voir Nuage.
Le sol était recouvert de paille. Celle-ci craqua sous mes bottes. Légèrement obscure la pièce était seulement éclairée par la lumière du soleil entrant par les portes ouvertes à chaque extrémité. Mon cheval était là, mâchant son avoine tranquillement, relevant sa tête lorsque ma main le caressa. Je restai un moment près de lui, le flattant de ma main et de mes mots. Je m’adossai contre un ballot de paille et sorti une énième fois ce pli reçu.

Citation:




Oyez Oyez, Oyez,

Afin d'honorer cette grande ville bretonne qu'est Saint Pol de Leon, ville très attachée à sa famille,

Qu'il soit su et dit que le Premier Prince de Bretagne, Son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande, organise de grandes festivités en ses terres de Brocéliande.
Elles se dérouleront entre la Saint Pol, le 12 mars de cette année 1459, et la Sainte Eve, le 14.

Sur toute cette période, les roturiers sont autorisés à chasser dans toute la forêt de Brocéliande, sans devoir s'acquitter d'aucune taxe ni péage.
De même, ils pourront conserver pour eux l'entièreté du produit de leurs chasses.

A cette occasion Son Altesse procédera à l'anoblissement d'une nouvelle vassale.
Un grand festin sera donné pour les invités dans la demeure des Ducs de Brocéliande, le Chateau de Trecesson.
Par ailleurs, une pièce de théâtre sera donnée.

Enfin, ceux qui le désirent pourront visiter librement les demeures et autres lieux célèbres liés à Merlin, Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde.

Vous y êtes bien sûr invité(e) et pouvez venir accompagné(e).

Qu'on se le dise !





Afin d’honorer St Pol…Depuis mon arrivée je ne l’avais pas attendu et si on avait du compter sur lui, St Pol serait mort aujourd’hui ! Et oui, le privilège des grands hommes pondre une idée de temps en temps tandis que les petites gens oeuvrent chaque jour.
Les roturiers sont autorisés à chasser…Etait –ce encore pour rire de nous les gueux et gueuses comme certains nobles s’amusaient à nous appeler. On jette un os de temps en temps pour se divertir Je savais le premier prince de Bretagne très ami avec ma demi-sœur, quoique que je ne sais plus trop si elle est encore de la famille vu qu’elle a été adoptée. Un peu compliqué tout de même. Sûrement encore pour rire ensemble de moi La Kerdren !

…l'anoblissement d'une nouvelle vassale…Décidément en ce moment le tapis rouge était de sortie. Je ne pris même pas la peine de me creuser la cervelle pour savoir qui serait cette vassale j’espérais juste que cela soit quelqu’un qui oeuvrait pour Breizh.

Nombreux sont les roturiers qui font tourner la boutique sans rien obtenir… Je revis ce que j’avais accompli depuis ma venue, bien plus que certains nominés…Amen !
Je revis aussi la lettre signée de son nom lors du décès de ma mère, nous excluant mon père et moi de ses terres.
Je pliai délicatement l’invitation et la remis dans ma poche. Elle irait rejoindre le peu d’écrit de ma mère que j’avais gardés dans un livre. Un livre en sa mémoire, Mirwen de Brignac ma mère !


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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie











Viken
Miss allait bientôt partir chez les nonnes.
Un long moment d'absence avant notre mariage prochain. Ce départ était une épreuve et malgré tout j'étais serein. Je savais au plus profond de moi que notre amour résisterait à tout.
Je savais cet amour aussi beau que fort, et je voulais lui faire une jolie surprise avant son départ.

La laissant partir sur Kastell pour gérer ses affaires, j'étais allé voir les mamettes pour leur demander leur aide.
Bien sûr, elles avaient bougonné longuement, mais j'ai vite lu dans leur yeux qu'elles étaient heureuses de participer à cette surprise pour leur petite Missanges.
Elle me donnèrent la vaisselle et le linge que je leur demandais, y joignant même quelques attentions particulières me permettant d'agrémenter au mieux cet instant.
Dans l'après midi, je descendis deux chaises et la table en contrebas du moulin sur la plage. J'avais tout préparé à l'avance afin de ne rien oublier.
Positionnant la table et les chaises, je fis l'inventaire.
Tout était là ... la nappe blanche et les serviettes, la vaisselle assortie, la bouteille de ce vin acheté à un voyageur venu de Bourgogne, les photophores pour allumer les chandelles au dernier moment.
Alors que le soleil commençait à décliner, je posais chaque chose à sa place espérant que tout soit parfait. J'ajustais chaque détail, la position de son siège pour qu'elle profite au mieux de la vue de la mer, les bougies disposées tout autour, les fleurs piquées sur nos serviettes que j'avais mis un temps fou à plier correctement.

Le moment approchait à grand pas et je sentais monter en moi une certaine appréhension. Relevant la tête vers le moulin, j'aperçu les mamettes à une fenêtre. J'imaginai déjà leurs commentaires et je me mis à sourire malgré la tension.
Je remontais jusqu'au moulin pour me laver en hâte et enfiler une tenue plus convenable. Un coup d'oeil à la fenêtre pour voir le jour qui déclinait peu à peu.
Il fallait faire vite désormais et je dévalais les escaliers jusqu'à la plage pour illuminer les chandelles. Dans ma poche, je vérifiais que je n'avais pas oublier l'essentiel puis je remontais jusqu'au moulin, le coeur battant.

Elle était revenue, toute fière de sa journée et m'embrassa du bout des lèvres. Elle était adorable comme toujours et je lui dis dans un sourire.


Chérie, va vite te préparer, je t'emmène.

Les mamettes feignaient de n'être pas au courant, s'affairant à droite à gauche. Mais leurs mines espiègles les trahissaient malgré tout. Miss monta en courant dans l'escalier pour en redescendre un peu plus tard, vêtue d'une robe qui mettait ses formes en valeur.
Je restais là le souffle coupé par sa beauté, puis lentement m'approchais d'elle et lui prit la main.


Viens mon ange.

Je l'accompagnais jusqu'à la plage et la fit assoir en face de moi.



Nous n'avons pas échangé un seul mot sur l'instant, laissant parler nos yeux. Je sentis en elle la même émotion que celle qui m'envahissait. Je voyais dans ses yeux poindrent quelques larmes de bonheur et je lui souris tendrement.
Le repas fut délicieux par notre complicité bien plus encore que par la qualité de ce que nous mangions et buvions. Nous partagions chaque parole avec un plaisir non dissimulé, simplement heureux d'être ensemble.

Ma main se posant sur la sienne, je fouillais dans ma poche et en sortit un petit coffret que je fis glisser jusqu'à elle.
Mon coeur battait plus fort, lorsqu'elle ouvrit le couvercle et que ses yeux cherchèrent les miens.




C'est pour toi mon ange, pour nos fiançailles, pour te dire à quel point tu vas me manquer en attendant notre mariage.

Puis mon regard toujours posé sur le sien.

Je t'aime mon amour.
Missanges
Je voyais les échanges de regards. Les trois Mamettes ne cessaient de se regarder pouffant dans leur main pour cacher leur rire. Je voyais leur mines se réjouir, leurs regards devenaient pétillants lorsque mon regard surprenait le leur.
Une chose se tramait mais quoi ?

Chérie, va vite te préparer, je t'emmène.

Je souris et montai quatre à quatre l’escalier de bois. Une robe était étalée sur le lit, des chaussures reposées au sol reprenant la couleur de la robe. Il y avait du coup monté la dessous. Après un passage par la salle d’eau je me revêtis lentement profitant de tous les instants de cette dernière soirée avant notre séparation. Quelques jours qui allaient être une éternité pour nous deux.

Je descendis et il était là au pied des marches me tendant la main.
Mademoiselle de Kerdren…
Il était si beau, si séduisant dans sa chemise à manches légèrement bouffantes. Ma main dans la sienne trembla doucement.

Nous prîmes le petit chemin allant du moulin à la plage et j’aperçus des lumières. De toutes petites lumières vacillantes semblable à des lucioles éclairaient le sable. Celles-ci encerclaient une table délicieusement romantique. Sa main sur la mienne nous passâmes une agréable soirée. En fin de soirée, un petit écrin se posa discrètement contre mes doigts. Je levai mes yeux vers lui, son regard trahissait une émotion intense.
J’ouvris le coffret et une bague étincela soudain sous mes prunelles vertes.

C'est pour toi mon ange, pour nos fiançailles, pour te dire à quel point tu vas me manquer en attendant notre mariage.

Je saisis la bague la faisant glisser sur mon doigt sentant mon cœur cogner contre ma poitrine. J’étais une femme comblée qui allait épouser un homme adorable dont j’étais éperdument amoureuse. Quelles que soient les épreuves et les obstacles qui viendraient joncher notre route, rien ne pourrait gâcher le souvenir de cette soirée.

Merci amour, je t’aime aussi.


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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Viken
Elle était partie.

Comme prévu elle avait pris la direction du couvent pour une longue période. je le savais, m'y étais préparé et pourtant ... pourtant j'étais perdu sans elle.
Je n'avais plus l'entrain qui m'animait jusqu'ici, errant comme une âme en peine j'essayais juste de ne pas rester à rien faire.
Je tentais de me rendre utile aidant les mamettes dès que je le pouvais.
J'avais ramené du bois pour la chemninée, avais porté la brouette de Mahestine chargée de linge vers le lavoir, nettoyé l'écurie en l'absence de nuage, réparé une chaise bancale, graissé une serrure grinçante.
Mais rien n'arrivait à me faire oublier les yeux de ma belle. Tout, au moulin me rappelait que Missanges n'était pas là. Le lit me semblait froid, la chambre triste et même la vue sur la mer me paraissait tout à coup quelconque.

Ma décision était donc prise, j'allais prendre la route pour aller couper du bois, comme je l'avais fait il y a peu. Je savais que s'épuiser à la tâche était une bonne solution pour éviter de trop penser.
Le voyage ne serait pas trop long, juste suffisant pour amasser ce qu'il me fallait comme bois. Là, j'aurai le loisir de me défouler et d'apaiser un peu la tristesse de son absence.
Et à mon retour, il serait grand temps de penser aux préparatifs de notre mariage prochain.
Je souris à cette idée, impatient que j'étais de célébrer cette magnifique union, la concrétisation d'un amour unique et puissant. Oui, je devais penser à cet avenir qui s'annonçait aussi radieux que merveilleux.

Je descendis les escaliers sans siffler cette fois, mon sac sur le dos, et surpris le regard des mamettes.
Comme d'habitude, elles avaient déjà tout compris et sur un coin de la table, enroulé dans un tissu à carreaux, un petit paquet m'attendait rempli de petites attentions à leur image.
Je les embrassai une à une avec un petit sourire qui voulait dire merci. Elles étaient si attachantes, si pleines de tendresse sous leurs airs bourrus.


Je ne pars pas longtemps, je serai de retour à la fin du mois. Prenez bien soin de vous.

Jetant mon balluchon sur mon épaule je regagnais le chemin de Kastell avant de prendre la route. Je n'avais guère l'envie de m'arrêter en chemin, pas même de m'attarder en taverne.
Mes pensées étaient ailleurs, définitivement ancrées dans de superbes yeux verts.
Clochette
clo savait son amie partit au couvent , surement qu'elle avait besoin de cette pause spirituelle pour vivre au grand air son bonheur eclatant , elle souriait en pensant a son amie le bonheur etait a ses pieds et aprés bien des tourments elle l'avait accepté , aujourd'hui c'est a viken qu'elle pensait , elle savait que l'amoureux de sa belle miss etait bien seul depuis, et il devait surement se tourmenter de cette absence, elle n'avait rien promis mais n'empeche qu'elle pensait devoir s'occuper de savoir si viken allait bien , il faisait parti de ses amis sans se l'etre jamais dis , sachant que les debuts de leur rencontre furent assez houleux , mais au fond ils savaient bien l'un et l'autre , qu'un profond respect et une solide amitiée les animait

ce jour elle se rendait donc au moulin , sachant pertinement que les mamettes prendraient soin du "petit" c'etait donc juste pour lui signifier une présence amie qu'elle allait a sa rencontre
et c'est la sur le chemin du moulin qu'elle le croisa le baluchon sur le dos ... d'un air inquisiteur elle le jugea.. mais tu vas ou comme ça toi .... et aprés avoir eu explications elle comprit et le laissa filer sur une promesse d'un retour en fanfare ou les deux amoureux celebreraient leurs amours sincéres et sans faille .

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Viken
Il était de retour enfin, après un court voyage qui lui avait paru interminable. Il avait hâte de retrouver le moulin qu'il avait quitté quelques jours plus tôt sachant au fond de lui qu'il y reviendrait très vite.
Il avait promis aux mamettes de ne pas s'absenter très longtemps, comme il l'avait promis à son amie Clochette, rencontrée en chemin lors de son départ.
Il était heureux de retrouver ce lieu si particulier où chaque endroit, chaque objet lui rappelait sa douce et tendre Miss.
Il avait cru qu'en s'éloignant, l'absence de sa future petite femme se ferait plus douce, mais il n'en était rien, bien au contraire.

Il entra dans la grande salle où il reçu un accueil des plus chaleureux de la part des mamettes qu'il embrassa tendrement une à une. Et avant de grimper les escaliers, il leur dit en souriant un brin provocateur.


J'espère que vous avez mitonné un bon petit plat pour mon retour. Votre cuisine aussi m'a manqué ... regardez ... je suis tout maigre.

Montant les marches en rigolant de les entendre bougonner, il fonça dans leur chambre et y rangea ses affaires. Il s'allongea sur le lit, prenant contre lui l'oreiller de Miss et respira profondément, s'imprégnant de son odeur et de son parfum. Bientôt, elle serait de retour et il la serrait à nouveau dans ses bras. Ils pourraient enfin vivre pleinement leur amour et préparer leur futur mariage.
Comme si elle avait été là, il murmura.


Je t'aime mon ange.

Après avoir pris un bon bain, il se mit au travail, préparant une fournée de pain bien frais et croustillant. Il sourit. Du bas de l'escalier montaient déjà des effluves de plats mijotés.
Viken
Miss allait bientôt revenir et il en était tout excité. Tournant et virant, allant et venant aux quatre coins du moulin, Viken ne savait plus quoi trouver pour s'occuper.
Bientôt trois semaines qu'elle était partie et le temps lui avait paru interminable.
Mais depuis quelques jours, en plus de cette insoutenable attente, les préparatifs du mariage se présentaient sous un mauvais jour. Il avait beau multiplier les démarches, les courriers et les demandes en tous genres, tout allait de travers.
Les absences des uns, la mauvaise volonté des autres, la rigidité des textes et des pratiques aristotéliciennes ... tout semblait venir se mettre en travers d'un bonheur pourtant tout tracé.

Il repensa à sa belle et finalement espéra. Après tout, ils s'aimaient et c'était bien là le plus important.
Viken savait qu'un seul baiser de Miss saurait lui redonner le sourire et le bonheur. Ils se marieraient quoi qu'il arrive, signifiant aux yeux du monde l'indéfectible force de leur amour.

Il monta dans leur chambre, vérifiant que tout était parfait. Du linge frais, le ménage fait en grand, la pièce aérée pour laisser entrer l'air du large qui avait du lui manquer, un joli bouquet de fleurs fraîchement coupées délicatement disposées dans un vase, il avait le sentiment de n'avoir rien oublié.
Ces retrouvailles allaient être intenses en émotion, il le savait et n'avait qu'une hâte, celle de pouvoir enfin la serrer dans ses bras et lui dire à quel point il l'aimait.
Missanges
La colline de la grosse dondon était en vue ainsi que la distillerie, d’ailleurs, le doux parfum de la prunàvampi titillait déjà mes narines. J’étais de retour après de nombreux jours d’absence, une éternité.
Vivement la taverne !
Les sabots de ma monture descendirent doucement la pente, je ne pus m’empêcher de rire de soulagement et, tapotant l’encolure de Nuage je lui dis,
Nous sommes de nouveau chez nous…

Un matin admirable pour rentrer au bercail et faire la surprise aux personnes qu’on aime. Les ailes du moulin tournaient lentement chantant une douce mélodie. Sans aucune fausse note, la toile ondulait, dansait, dans un accord parfait avec le vent. Une bonne odeur de pain frais s’échappait de la petite lucarne sous le toit. Etre là, sans bouger s’abreuver de ce bonheur tellement simple.

Nuage entra dans l’écurie et se dirigea vers le fond du mur, vers son râtelier rempli d’avoine et de foin. Sa mâchoire fut rapidement pleine de sa nourriture préférée. L’endroit sentait la paille nouvellement changée, je souris en pensant que Viken avait du s’occuper au moulin pendant mon absence et je sortis avec hâte de l’écurie courant vers la porte d’entrée que je poussais doucement.
Neige lovait dans le fauteuil devant la cheminée se redressa doucement, s’étirant, arquant le dos vers le plafond. Elle sauta de son siège pour venir se frotter contre mes chevilles. A peine avait-elle commencé sa caresse que Désir jaillit au milieu de la pièce, dos rond et poils hérissés, crachant dans un grondement de menace. Une course s’engagea dans la pièce et ils sortirent par la porte restée entrouverte.
Décidément ses deux là ne s’entendaient jamais !

Une bonne odeur de cuisine parfumait la pièce. Tout était tranquille. Je montai à l’étage poussant la porte de ma chambre. Mes yeux se portèrent sur un bouquet de fleurs éclairant la pièce de ses pétales colorés. Puis détaillant plus attentivement je le vis, le coude posait sur le bras du fauteuil, la tête inclinée reposant dans la paume de sa main. Baigné dans le demi-jour de la pièce éclairée seulement par la lumière entrante d’un rayon de soleil, son visage était là devant moi. Passant mes mains devant ses yeux, m’inclinant doucement. Mes lèvres murmurèrent contre ses oreilles.

Devine, qui est là !

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Viken
Des jours qu'il attendait le retour de sa belle, ne cessant de penser à elle ainsi qu'à leur avenir.
Leurs projets de mariage contrariés l'avait épuisé mais il savait qu'ils s'uniraient malgré tout. Leur amour était bien trop fort pour se laisser entraver par le premier aléa venu.
Il était pourtant un peu fatigué d'avoir agi dans le vide pendant ces derniers jours, aussi il s'était lentement assoupi devant la fenêtre de leur chambre, regardant la plage et repensant à leur soirée de fiançailles.
Des images de Miss plein la tête, il avait fermé les paupières se laissant aller dans une douce torpeur.

Des mains posées sur ses yeux le réveillèrent autant que la voix qu'il reconnut dans l'instant.


Devine, qui est là !

Il sourit et lui prit les mains avant de se redresser pour plonger son regard dans le sien. Elle était là, enfin, devant lui. Elle le regardait avec un grand sourire, toute heureuse de lui faire la surprise. Il la prit dans ses bras et l'embrasse longuement avant de lui répondre.

Oh mon amour ... tu m'as tellement manqué.

Il la détaillait sous toutes les coutures afin de voir si son séjour chez les nonnes n'avait pas eu de conséquences sur sa santé. Il lui prit la main.

Tu vas bien ? allez je suis sûr que tu rêves d'un bon petit déjeuner. Viens, je vais te préparer ça, j'ai du pain tout frais.

Il descendirent les escaliers enlacés, heureux d'être enfin réunis. Il aurait voulu crier dans les couloirs du moulin que sa belle était de retour, mais finalement il se retint, profitant de ces quelques instants où ils étaient seuls.
Missanges
Ses lèvres vinrent sur les miennes dans un long baiser d’amour. Comme c’est bon d’être de retour, comme c’est bon de le revoir. Ses yeux qui me détaillent et les miens imitent les siens en un plaisir réciproque. Ma main caresse sa joue puis d’un doigt je dessine lentement le contour de ses lèvres encore humide de notre baiser.

Tu vas bien ? allez je suis sûr que tu rêves d'un bon petit déjeuner. Viens, je vais te préparer ça, j'ai du pain tout frais.

Un bon déjeuner… Hum ! Une proposition intéressante…J’ai senti l’odeur du pain en arrivant et je t’avoue avoir faim. Et encore plus si tu le fais !

Riant de bonheur sa main me prit la taille et nous descendîmes l’étage. Je sentis à peine mes pieds effleurer les marches tant il me serrait fort. Sa main glissa doucement le long de ma taille et il disparut dans la cuisine.

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Viken
Il l'abandonna un instant. A peine arrivé dans la grand salle qu'il se mit en hâte de raviver les braises dans l'âtre et d'y remettre du bois sec. Quelques flammes commençaient à mordre les bûches et il la regarda avec amour.

Assieds toi chérie ...je prépare tout.

Puis il se sauva en cuisine revenant les bras chargés de victuailles qu'il déposa sur la table. Il étala un grand napperon sur lequel il déposa deux grands bols et quelques couverts. Puis ramena le pain, une grosse motte de beurre et des pots de confitures coiffés de petits foulards en tissus.
De son couteau il découpa de belles tartines dans le pain qu'il avait cuit au petit matin.


Frais ou grillé ton pain mon ange ? Oh et puis tu vas goutter aux confitures des mamettes, elles sont ...hummm ... délicieuses !

Il continua à s'activer retournant aux fourneaux afin que le lait ne déborde pas, puis revint s'assoir à ses côtés. Il la regarda avec amour, déposa un nouveau baiser sur ses lèvres avant de lui dire.

On a du travail aujourd'hui Chérie, il faut envoyer les invitations pour notre mariage.

Il continua à parler longuement, tout heureux qu'il était de sa seule présence. Il lui prépara de superbes tartines qui donnaient l'eau à la bouche qu'elle dévora autant qu'il la dévorait des yeux.
Missanges
La grande table fut soudain recouverte de tout un assortiment de petits pots aux couleurs chatoyantes les unes plus appétissantes que les autres.
-La confiture de mûres, celle que les Mamettes allaient cueillir en bordure de mon champ de blé au milieu des ronces. C’est qu’il était naturel mon champ… Ronces aux épines si virulentes que nous en entendions parler pendant des jours entiers par les trois ancêtres de Kastell.
-La confiture de prune qui laissait échapper lorsqu’on la tartinait sur le pain une délicieuse odeur et qui laissait un délicieux arrière goût de prunàvampi au palais.

Une bonne odeur de pain embaumait la pièce. La croûte semblait encore gémir, craquelant sous la lame du couteau. Deux bols fumants remplis du meilleur lait de Bretagne se tenaient devant nous. Mes mains portèrent près de mes lèvres, ce liquide blanc, crémeux sentant les vaches comme si elles étaient dans ce bol.

Je bus doucement, une légère crème vint sur mes lèvres qui disparut rapidement sous les lèvres de Viken, lors d’un échange de baiser passionné. Nous rions ainsi heureux tout simplement.

Le déjeuner fini, la grande table repris son aspect initial et elle fut aussitôt revêtue d’un accessoire d’écriture. Vélin, plume et encre vinrent trôner sur la table.
Chacun se mit à sa tâche et une multitude de petits rouleaux d’invitation s’aligna sur celle-ci Il ne restait plus que les doigts d’une main avant le grand jour…


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