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[RP] Moulin des Kerdren, et les ailes tournent encore ...

Missanges
Ses yeux ne me quittent pas, me détaillent, me faisant presque regretter ma proposition de balade. Puis sa main se tend vers moi et mes doigts viennent entre les siens. Sa main se referme sur la mienne.
Le temps de prendre un chapeau en ce premier jour de juillet, afin que celui-ci préserve ma peau de rousse des effets des rayons de soleil. Un chapeau simple et prévoyant, seulement souligné d’un ruban vert rappelant la couleur de mes iris.

Nous voilà en route pour une promenade agréable. Les Mamettes au loin nous font un signe de la main, elles sont déjà dans le potager en train de jardiner. C’est que depuis l’annonce du bébé, elles sèment deux fois plus. A croire que ce nourrisson va manger tout de suite !
Nuage sort sa tête de l’écurie hennissant lorsque nous passons devant lui. Ma main lâche un moment celle de mon mari afin d’aller le caresser.

-La prochaine fois, nous viendrons te chercher, Viken a hâte de galoper sur ton dos.

Je souris à mon mari puis nos mains se retrouvent enlacées. Un massif d’hortensias témoigne la sortie du moulin, nos pas s’engagent sur un chemin et sans dire un mot, nous avançons pour parcourir ce sentier que nous aimions tant, sous nos tendres échanges de regards. Ce chemin qui longe les falaises séparant le moulin..

Les silhouettes des pêcheurs en contrebas sont petites mais nous distinguons parfaitement leurs gestes. Ils sont déjà au travail comme les Mamettes. Ils chargent les filets dans leurs barques, entassent leurs grosses caisses aux lattes encore trempées de la veille. Ils se taquinent sûrement à qui ramènera au port le plus gros poisson, afin d’alimenter d’anecdotes le repas du soir. Sous la langue d’un pêcheur averti, une ablette deviendra truite et la truite deviendra brochet…

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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Viken
Une petite tape sur la croupe du cheval le plus bourru de Breizh et nous étions partis, arpentant avec bonheur le chemin des douaniers. Ceux qui arpentaient sans relâche, de jour comme de nuit ce petit sentier escarpé et parfois piègeux, s'esquintant la vue à scruter sans cesse l'horizon. Il fallait bien prévenir, en cas de voile suspecte, afin que chacun se prépare à toute éventualité.

Mais pour l'heure, pas de douanier et nous dévalons la falaise, main dans la main évitant soigneusement chaque souche un peu traître, chaque rocher sournois. Parfois nous glissons, nous rattrapant l'un à l'autre dans un grand éclat de rire. Qu'il est bon d'être ensemble, oubliant les tracas et les discours fastidieux.
Arrivés au bas des rochers, nous nous laissons choir sur la coque retournée d'une barquasse échouée.

Le temps d'un baiser à regarder le large, le temps d'un sourire pour se dire je t'aime et nous sommes déjà repartis en direction du port.
Là chacun s'active à sa manière, les charpentiers de marine réparant une proue abîmée par un écueil, les pêcheurs restés à quai rafistolant un filet par ci ou un casier par là, les gabiers réglant les poulies servant à hisser les voiles.
J'aimai particulièrement l'ambiance des ports et leur activité. On ne retrouvait cela dans nulles autres villes.

Je profitais de l'occasion pour vérifier les amarres de ma barque, non pas qu'un grain se profile à l'horizon mais par simple précaution. C'est ainsi que j'ai appris, en regardant les anciens. Je me rappelle alors la phrase d'un vieux loup de mer rencontré au hasard d'une escale ...

"En mer, pas de place pour les distraits ou les négligents, sauf tout au fond de l'eau, à nourrir les tourteaux."
Il avait d'ailleurs rajouté ... "tête en l'air, cul en mer !" ... en partant d'un grand rire rauque à faire trembler un mort. Le genre de phrase qu'on n'oublie pas.

Je regarde ma petite femme, qui sourit l'air taquin, de me voir refaire plusieurs fois les noeuds et d'un coup me vient une idée.


Et si je t'emmenai faire un tour de barque ? ça te dit mon ange ?
Missanges
Les premiers rayons du soleil s’élevaient au-dessus de l’horizon frappant l’étendue de la mer, faisant scintiller la surface de l’eau. Une lumière aux reflets d’or irisé enflammait celle-ci.
Main dans la main, nous avancions. Nos pas faisaient rouler les pierres du chemin sinueux. Par endroit la pente était abrupte sa main lâchait la mienne venant m’enserrer la taille se voulant protectrice, bienveillante. Je veillais toutefois à l’endroit du sol où posaient mes pieds afin d’épargner les fleurs multicolores qui tapissaient le sol. Coquelicots, orchidées sauvages, bruyères et d’autres encore.

Le sentier rocailleux continuait sa descente vertigineuse, sinuant, zigzaguant afin d’adoucir sa pente. Quelques maisons isolées du village semblaient s’agripper aux flancs des falaises.
Un groupe d’enfants jouait à se courir après.
Certains prenant un bloc de pierre pour monture, semblaient chevaucher un cheval imaginaire.
D’autres semblaient être le capitaine d’un navire, bras allongés, il criait…Terre…Terre…

Tournant la tête en direction du moulin, je vis le chemin parcouru, je vis les ailes du moulin immobiles, si lointaines tout d’un coup. Le meunier était toujours absent et sa famille aussi.

Puis lentement mon regard se porta sur l’homme qui me donnait la main. Les manches de sa chemise roulées montraient ses bras brunis par le soleil, sûrement du à ses nombreuses journées de pêche. Des traits réguliers encadraient son visage et ses yeux profonds brillaient en me regardant. Je lui souris. Pour rien au monde, je changerai une seconde depuis notre rencontre.

Puis ce fut, le bruit du port, des marins allant et venant sur le pont d’un navire marchand à quai. Ils criaient entre eux déchargeant la marchandise des entrailles de celui-ci. Un mât immense se dressait dans le ciel, les voiles roulées semblaient faire une croix dans les cieux. Sa main me lâcha allant caresser les cordages de sa barque, faisant et refaisant les nœuds afin qu’elle ne parte pas en mer sans lui. Son regard vers moi se fit plus intense et sa voix résonna

Et si je t'emmenai faire un tour de barque ? Ça te dit mon ange ?

Ben pourquoi pas !

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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
Blotus1er
Miss et Viken partis, blotus se devait d'entrenir le moulin. Il arriva devant la batisse, se saisit de la clé et l'insera. Le lourd loquet pivota et il entra. L'odeur si familiére du lieu l'envahissait, et au milieu le parfum de sa soeur.

Il ouvrit l'ensemble des volets et décida de profiter un peu de la maison. il s'installa dans le salon, et alla chercher une bouteille de prune dans la cave de son Pere. Elle regorgeait de vin de toutes sortes comme de prune.
Il en prit une , ota la poussiére et decouvrit l'année "1408"


Pffiou !!! pas mal !!

il la remonta ET la déboucha....
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Blotus de kerdren fils de Peterpan/Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
Ophy_lyam
Au fil de leur avancé en terre de Breizh, la Fadette et ses compagnons, un Arbre, un Fadet blond et un Pégase souvent surnommé Pêt Gaz, découvraientt un Duché preque vide de son peuple, des villages souvent pillés, mais par bonheur, en Rohan elle avait croisé Miss et Viken.

Il était vrai que je but de cette visite en terre Bretonne, pour une Fadette
venue de son lointain duché le Berry, venir rallier quelques amis, elle foulait le sol de ses poulaines dans les traces de pas de sa soeur défunte.

Un hommage à sa mémoire serte, mais découvrir la cité de l'océan qui avait vu naître sa soeurette, était pour le moins déroutant, elle qui n'avait connu que les bois et les forêts

Faire honneur à Kastell Paol et rendre aussi l'honneur que son ainée lui avait toujours porté même au delà des montagnes enneigées....

Voyant se profiler quatre ailes tournoyante, comme planté sur une fière bâtisse, elle n'eut aucun mal à reconnaître le moulin des Kerdren et Miss lui avait dit dans cette fameuse taverne de Rohan:


Allez-y ! Installez-vous, la porte est toujours ouverte, nous devons nous rendre à Rennes pour des affaires urgentes, mais nous vous rejoignons dans quelques jours...


Arrivée au pieds de l'oiseau géant aux quatre ailes, elle déposa à ses pieds les reliques de feu sa soeur.
Elle sortit de sa besace, un maillot jaune brodé d'un lion et du chiffre douze, une rose blanche éternelle, deux bottes rouges et pour terminer un carnet de route dont elle déchira une page.

Tandis quelle recouvrait le tout d'un peu de terre , elle rendit par sa lecture de la page honneur au village comme à sa soeur:


Citation:
Aux aurores, quelques volutes de fumée dessinent des arabesques dans le ciel pour rejoindre les nuages,
quatre ailes d’un oiseau bien connu battent de l’aile…
je pointe mon index dans sa direction comme pour le toucher…

Kastell enfin ! C'est le moulin des Kerdren !

Toujours imposant malgré ce côté qui humble qui en émane et l'honore, je constate avec un sourire, les détails de son évolution,
belle oeuvre ma Miss toujours aussi appliquée à l'amour et la beauté du site.


Se relevant, sourire aux lèvres, elle se dirigea vers l'entrée dont la porte était entrebâillée.

Y'a quelqu'un?

Non quelle eut crainte d'être rejetée mais le moulin était peut-être occupé.

Je suis Lyam du Bois des Fadets, y'a quelqu'un?

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Tiernvael.de.kerdren
Une voix ... Le petit n'en avait pas entendu souvent, ici ...
Surtout les ailes qui tournent sa faisait "vouuuum ... VOUUUUUMMm".
Il s'approcha, toujours longeant le mur pour éviter de tomber.
Il s'adressa fièrement à la dame :


Vi ! Il y a moi !
Tiernvael de Kerdren, pour vous servir !


Une petite courbette de courtoisie et il sourit de toute ses dents.
Curieux, le gamin d'un an et demi s'empressa d'ajouter :


Et vous ? Z'êtes qui vous ? Z'ai pas entendu avant ...
Z'êtes gentille hein ? Parce que moi ze parle pas au méchant et pis sinon et ben mon popa, il peut se fâcher très fort si vous êtes méchante.


Agrémentant ses longues paroles de hochements de tête, le mioche reprit son souffle, les yeux toujours levé et dévorant la dame de curiosité.
Maeline.de.kerdren
Trottinant sur le chemin du moulin, le sourire aux lèvres, mes petits écus sonnant dans ma poche, levant le nez je vis, le beau moulin de mon père, hé oui mon papa il a un moulin, le moulin des Kerdren.

Arrivant prés de l'entrée, je regarde a droite puis a gauche, personne en vue, au loin le grand bateau de papa, qu'il est beau ce bateau, un grand bateau, le Grand Coque, le plus beau du port, le plus beau de tout les port de toute façon, mais j'ai beau regarder partout pas de trace de papa, ni de maman depuis que l'on est arrivé, un petit soupire traverse mes lèvres, continuant mon trottinement je passes la porte d'entrée, et tombe nez a nez avec mon jumeau, mon frère Titi.

Hé Titi, comment za va toi??

Je lui souris bien contente de voir une tête familière dans les parages, puis regarde autour de nous le voyant faire d'incroyables courbettes, fronçant mon petit nez

Ben dis Titi, tu fais de drôles de choses, tu danses?!?

Je souris, puis m'approchant de son oreille

Faut que je vais cacher mon trésor dans ma chambre avant de me le faire voler.

Avant de filer a l'étage, je regarde Titi

Dis Titi tu viendrais z'avec moi sur le bateau? On n'irais y zouer
.
Tiernvael.de.kerdren
Ben la dame elle parlait pas ...
C'était sa sœur qui l'appelait, maintenant.
Il fronça ses sourcils et se retourna.
Paf la dame elle était partie, quand il se retourna.
Il continua pourtant à faire des courbettes, juste parce qu'il trouva ça marrant.

Quand sa sœur qui ne pouvait s’empêcher de vivre quelques secondes sans lui vint à sa rencontre il sourit et l'étreignit fort fort.
Il lui parla comme ceci :


Bonzour toi ! Vi ça va et toi ?
Nan ze danse po ... c'est zuste drôle à faire ... Et pis les riches beaux grands et ben ils font pareil que moi ...
Si si, ze te zure !


Il hocha de la tête et fronça les sourcils quand sa sœur parti en courant à l'étage.
Il la suivi et dit :


Moi ze veux bien aller bateau mais c'est loin et en plus ... on risque de se faire gronder ...
Et ze sais pas si on a le droit ...
Hey dit ! C’est quoi ton trésor ?


Tiernvael lui fit un sourire inquiet parce qu'il ne savait pas trop quoi faire ...
Maeline.de.kerdren
Écoutant mon frère et bien sur son coté un peu froussard ou serait ce son coté réfléchit, sur le fait que l'on va se faire gronder si l'on est surpris sur le Grand Coque, je ne relève pas, le voyant pencher au dessus de mon épaule, regardant mon trésor, je me retourne lui montrant une bourse de velours bordeaux.

Tu garderas tou'chour le ch'ecret, d'accord Titi.

Ouvrant ma bourse je lui montre tout mes ecus brillant a la lueur du jour.

Ché pour moi m'acheter mon champs, comme cha j'aurais plus tard plein de sous comme popa et moman.


Je lui souris les glissant dans ma malle et glissant celle sous mon lit.

Bon z'alors on fait quoi si tu veux pas z'aller au bateau?
Tiernvael.de.kerdren
Le frère avait ri aux éclats quand sa sœur lui avait annoncé que c'était pour un champ.
Il lui dit en posant une main sur son épaule :


On est enco'e tout petit Line, on peut pas cravailler.
Et pis un champ sa coute trop trop cher ...
Moi tu sais, z'ai plein plein de sous-sous parce que popa il m'a laissé en porter quand on était en voyaze.
Mais toi t'étais encore trop petite.


Il lui sourit et promis :

Mais promis ze le dis à persone.

Le clin d'oeil complice qui va avec et l'enfant se gratta la tête ...
Qu'est ce qu'on pouvait faire ...
Il dit en levant la main, fier de ce qu'il avait trouvé :


Ben, on pourrait faire la course.
C'est le premier qui va au bateau qui a le droit à une chuchette !
D'accord ?


Il lui fit un grand sourire et se prépara à courir dès qu'elle eu dit oui.
Maeline.de.kerdren
Je regarde mon frère, haut comme trois pommes, et en plus du même age que moi, et c'est moi qui est trop petite?!?

Mais zeuh, zui po cro petite!! Ché toi le nain!!

Lui donnant une petite tape sur la tête, je ris devant sa mine dépourvue, puis écoutant sa proposition de faire une course direction le bateau, ah ça pour une fois on va dire que le frérot il a de l'intelligence, quelle aubaine!!!

Oh vui alors!! On va au Bateau de popa!!! Youpiiiiiiiiiii!!


Je le regarde avec malice, voyant bien qu'il attend mon top départ pour détaller comme un lapin, et filant a toute vitesse dans les escaliers, je me rue vers l’extérieur en criant

Z'on y va!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tiernvael.de.kerdren
Z'on y va!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Arf elle est partie en avance !
Il courut après elle de toutes ses forces, et parvint à la rattraper à la sortie du moulin.
Cependant, il lui répondit, sur le même ton, tout en la rattrapant peu à peu :


TRIIIIIIIICHEEEEEUUUUUUUSEEEEEEUUUUHHHHH !

Il échafaudait déjà son plan pour récupérer la sucette.
En effet, le délit de tricherie était sévèrement puni de disqualification.
Il dit quand il arriva à sa hauteur :


Et pis c'est moi le p’us grand d'abord !

Il arrivait maintenant dans les rues bondées et le petit opta pour une étroite ruelle ou juste un enfant pouvait passer.
Il n'osa pas regarder derrière pour voir si sa sœur avait fait le même choix, mais assurément les rues ralentiraient quiconque s'y aventurerait.
Maeline.de.kerdren
Regardant le nain du coin de l’œil, je le vis bifurquer vers une minuscule ruelle, groumph et arf, le vaurien, il aura pas la sucette c'est moi qui le dit, nan mais on a pas une rousse comme ça!!!

Filant a toute allure de mes petites jambes, je détales entre les gens, passent sous les étals, esquivent les Dames qui piaillent comme des mauvais moineau, et opte pour une autre ruelle que m'a montrée la nounou la dernière fois, celle ci mène directement au bateau, un tournant a droite, et un a gauche et me voila déboulant sur le port.

Un regard a gauche et a un droite, pas de trace du nain, mouarf est il arrivé le premier, que sais-je? Filant a ma droite direction le Grand Coque, je galope et dans ma course effrénée ne prend plus garde a rien, nan il aura pas ma sucette, et la devant moi, juste sous mon nez, oui oui sous mon nez, un tas, un tas de paille, ma course folle, mes jambes qui ne s’arrêtent plus, et moi entrant de plein fouet dans la paille, drole de contact que celui de la paille, ça pique, ça gratte, ça se met partout, et ça troue légèrement les vêtements.

Après une montagne de grognement et de hurlement de douleur, me voila le fessier posé sur mon mont de paille, les larmes aux yeux, le genoux éraflés, mais dans mon malheur, il y a un bonheur, je sentis dans ma poche quelque chose, et sous mes yeux brillants non plus de peine mais de joie, une merveille, magnifique,énormissime.....




Un sourire sur mes lèvres je la mis dans ma bouche, et attendit l'arrivée du frérot au petite jambes de Nabot.
Tiernvael.de.kerdren
Et le Tiernvael qui était déjà sur le bateau avait allègrement passé le tas de paille qu'il avait légèrement demandé à déplacer pour accueillir sa sœur.
Alors qu'il attendait déjà depuis un bon petit moment, il descendit du bateau et quelle ne fut pas sa surprise quand il vit sa sœur la sucette dans la bouche et même pas sur le bateau.
Il cria comme sa moman quand elle était fâchée :


MAELINE DE KERDREN !

C'était une chance d'avoir réussi sans bafouillis.
Il continua en s'approchant d'elle :


T'es qu'une tricheuse !
Même po tu m'attends quand tu pars, et en plus et ben tu manges ta sucette pour pas me la donner !


Il lui tira la langue, la larme à l'œil d'avoir donné tout ce qu'il avait pour rien ...
Il lui tourna le dos et commença à rentrer au moulin, se demandant ce qu'il avait fait pour mériter une sœur pareille.
Malgré tout, l'enfant se consola en enfournant une sucette dans sa bouche.
En plus même pas c'est vrai que c'est lui le plus petit !
Missanges
Ma Doué, c’est la petite !

Ce fut le premier cri que j’entendis, Ma Mamette ! Mahestine
Elle seule savait si bien dire ce mot, elle qui avait tant de personnalité à faire pâlir tous les faussaires de la Bretagne ! Toujours copiée, jamais égalée. Elle que j’aimais tant.
Elle était là, tordant son tablier entre ses mains nous regardant s’approcher. Puis son émotion la submergea elle fonça dans mes bras me serrant comme une mère qu’elle était devenue au fils des jours.

Ohh ! Ma Miss comme tu nous as manqué. Montre-toi un peu, tourne fais voir ce ventre…

Et je m’exécutai en riant cambrant mon ventre. Des cris se firent entendre dans le moulin et je vis sortir Soisig et Ambroizine courant après Tiernvael et Maeline. Mon rire éclata voyant la scène. Les deux chenapans me passèrent devant en criant et prirent la direction du port. Les deux Mamettes stoppèrent leur course les joues en feu.

Et bien dites-moi il y a du sport ici ! Et ce fut des bises qui claquèrent.

Ben cette promenade a été bien longue Miss


Nous avons du partir sur Rennes afin d’intégrer des lances pour défendre. Pour défendre ton popo…Enfin pour défendre, ta coiffe ! Faut toujours faire attention aux paroles que l’on prononce devant les Mamettes, y a toujours un battoir qui se balade…

Soisig passa une main sur mon ventre, ce sera un garçon ma Miss, tu le portes tout devant.

Elle porte une fille, elle a pris du derrière aussi.


Pff ! Et voilà c’était reparti…
Je les observais toutes les trois se disputant sur le sexe de mon enfant et je souris de les voir ainsi.
Elles prenaient chaque année, une ride de plus au coin des yeux.
Elles prenaient chaque année un an de plus. Mais elles étaient de plus en plus belles chaque année.
Elles avaient ce je ne sais quoi, cette subtilité qui fait la différence, une âme pure et la gentillesse innée.

Un bras passa autour de ma taille et je sentis les lèvres de Viken se poser dans mon cou.

Cela sera un enfant de l’amour tout simplement les Mamettes, notre enfant et puis c’est tout, ça ne va pas vous rajeunir ça hein !

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Chanson. Parole et musique de Peter et Missanges de Kerdren Encyclopédie
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