Roderick
comme les cloches raisonnaient, je pris mon courage pour y entrer, et là, je me signais, pris une place dans le fond et attendit le commencement de la messe.
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[RP ouvert] Eglise Ste Nitooche de Marmande
Roderick
Novembre
Aller à la messe !!! Novembre depuis son arrivée à Marmande, il y avait de celà prés d'un an, n'y avait jamais assisté à un office. Elle n'arrivait pas à se souvenir si il y en avait déjà eu un d'ailleurs...
Il y avait peu de monde quand la blonde bourgmestre penetra dans l'eglise. Elle salua soeur Ellya et s'installa au premier rang, chose inhabituelle chez elle. Et attendit patiemment le début de l'office, tout en pensant que faire revenir les marmandais en ce lieu relevait de la gageure...Elle espérait que le travail de soeur Ellya en ce sens,serait récompensé.
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Bourgmestre de Marmande.
Il y avait peu de monde quand la blonde bourgmestre penetra dans l'eglise. Elle salua soeur Ellya et s'installa au premier rang, chose inhabituelle chez elle. Et attendit patiemment le début de l'office, tout en pensant que faire revenir les marmandais en ce lieu relevait de la gageure...Elle espérait que le travail de soeur Ellya en ce sens,serait récompensé.
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Bourgmestre de Marmande.
Barney.balthazard
Dans la tradition familiale, depuis déjà bien des générations de Watelse, l'on ne se rendait pas à l'église. Le géniteur de Balthazard aurait certainement renié son propre fils s'il avait appris que ce dernier s'était donné la peine d'assister à l'une des messes dispensées par sa " Belle Mère ".
Belle-Mère, le terme pouvait faire sourire, puisque Balthazard était l'aîné de la jeune Ellya de quelques années. C'est dire que le paternel, tout monstrueux soit-il, avait survécu aux épreuves des années avant d'épouser la jeune nonne et de confier sa sécurité à son fils, en attendant qu'il la rejoigne. Au fil des mois Balthazard avait appris à apprécier les qualités de sa jeune belle mère. Il la respectait, la plaignait, pour avoir épousé son tyran de père.
Parfois même lui prenait l'envie de la protéger. Contre lui. Le monstre. Watelse.
Il pénétra dans le lieu saint sans se signer, peu rompu aux étranges traditions clériales. Il souhaitait juste lui faire plaisir, et être là pour elle. Un regard vers la droite, un autre vers la gauche, saluant la bourgmestre d'un signe de la tête. Puis il s'assit calmement avant que l'office ne commence.
Belle-Mère, le terme pouvait faire sourire, puisque Balthazard était l'aîné de la jeune Ellya de quelques années. C'est dire que le paternel, tout monstrueux soit-il, avait survécu aux épreuves des années avant d'épouser la jeune nonne et de confier sa sécurité à son fils, en attendant qu'il la rejoigne. Au fil des mois Balthazard avait appris à apprécier les qualités de sa jeune belle mère. Il la respectait, la plaignait, pour avoir épousé son tyran de père.
Parfois même lui prenait l'envie de la protéger. Contre lui. Le monstre. Watelse.
Il pénétra dans le lieu saint sans se signer, peu rompu aux étranges traditions clériales. Il souhaitait juste lui faire plaisir, et être là pour elle. Un regard vers la droite, un autre vers la gauche, saluant la bourgmestre d'un signe de la tête. Puis il s'assit calmement avant que l'office ne commence.
Ellya
Bonjour à tous, à toutes!
De nouvelles têtes, espoir qui renaît.
Je vous rappelle que vous êtes libre de venir me voir à la fin de la cérémonie si vous avez des questions.
*gros blanc*
Haem. Oui. Certes. Une prochaine fois, aussi! Ça marchera très bien!
Aujourd'hui, j'aimerai que quelqu'un prenne la parole pour nous parler de l'acédie....
Fais simple nonnette. Ils ne doivent même pas connaître ce terme.
Soit la paresse! Qu'elle nous dise ce qu'elle pense et connait là-dessus. Ses expériences, et caetera.
Sourire diabolique aux lèvres.
Et si personne ne se désigne, je le désignerai moi-même!
Ses yeux se posèrent alors sur l'engeance de son époux. Elle ne l'aimait pas bien qu'il ne lui ait jamais rien fait. Il l'avait protégée sur le chemin qui la conduisait de la Bourgogne à la Guyenne. Il lui avait même fait la conversation!
Mais pas moyen... Quand elle le regardait, elle voyait en lui un futur Watelse, un futur monstre imbu de sa personne. Elle détourna le regard.
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De nouvelles têtes, espoir qui renaît.
Je vous rappelle que vous êtes libre de venir me voir à la fin de la cérémonie si vous avez des questions.
*gros blanc*
Haem. Oui. Certes. Une prochaine fois, aussi! Ça marchera très bien!
Aujourd'hui, j'aimerai que quelqu'un prenne la parole pour nous parler de l'acédie....
Fais simple nonnette. Ils ne doivent même pas connaître ce terme.
Soit la paresse! Qu'elle nous dise ce qu'elle pense et connait là-dessus. Ses expériences, et caetera.
Sourire diabolique aux lèvres.
Et si personne ne se désigne, je le désignerai moi-même!
Ses yeux se posèrent alors sur l'engeance de son époux. Elle ne l'aimait pas bien qu'il ne lui ait jamais rien fait. Il l'avait protégée sur le chemin qui la conduisait de la Bourgogne à la Guyenne. Il lui avait même fait la conversation!
Mais pas moyen... Quand elle le regardait, elle voyait en lui un futur Watelse, un futur monstre imbu de sa personne. Elle détourna le regard.
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Novembre
Novembre attendait patiemment et se retourna légérement pour voir si du monde arrivait. Elle vit un homme qu'elle ne connaissait pas s'avancer pour prendre place. Il la salua et elle répondit d'une inclinaison de la tête et d'un léger sourire. Puis elle se retourna à nouveau et vit qu'Ellya allait commencer l'office.
Novembre était curieuse d'assister à une messe, n'ayant qu'une vague idée de ce que ça pouvait être. Elle imaginait naïvement qu'il suffisait d'écouter le curé, de prier et de faire semblant de chanter, peut être. Elle n'imaginait pas qu'il faille répondre à des questions...
Parler de l'acédie...qu'est ce que je pourrais dire sur l'ennui, le dégout...Ah non, la paresse...ah bon d'accord...ce que j'en pense...des expériences ??? Ouhlà...mais c'est compliqué ça....mais qu'est ce que je fais là....je savais que j'aurais du me mettre au fond...
Novembre vit un sourire qui n'avait rien d'angélique se dessiner sur les lêvres d'Ellya qui ajouta qu'elle en désignerait un si personne ne se lançait...
Aussitôt, Novembre détourna son regard pour s'absorber dans la contemplation d'une dalle. C'était sa stratégie de l'évitement quand elle se trouvait dans ce genre de situation : ne pas regarder la personne qui voulait désigner quelqu'un.
Une feinte qui marchait souvent. Mais une feinte faillible...
Surtout qu'ils étaient peu nombreux...
Elle retint son souffle, absorbée dans la contemplation de cette dalle qui n'avait pas beaucoup d'intêret, priant, c'était le moment, sa chance pour que quelqu'un se lance ou pour qu'Ellya ne la désigne pas.
Novembre était curieuse d'assister à une messe, n'ayant qu'une vague idée de ce que ça pouvait être. Elle imaginait naïvement qu'il suffisait d'écouter le curé, de prier et de faire semblant de chanter, peut être. Elle n'imaginait pas qu'il faille répondre à des questions...
Parler de l'acédie...qu'est ce que je pourrais dire sur l'ennui, le dégout...Ah non, la paresse...ah bon d'accord...ce que j'en pense...des expériences ??? Ouhlà...mais c'est compliqué ça....mais qu'est ce que je fais là....je savais que j'aurais du me mettre au fond...
Novembre vit un sourire qui n'avait rien d'angélique se dessiner sur les lêvres d'Ellya qui ajouta qu'elle en désignerait un si personne ne se lançait...
Aussitôt, Novembre détourna son regard pour s'absorber dans la contemplation d'une dalle. C'était sa stratégie de l'évitement quand elle se trouvait dans ce genre de situation : ne pas regarder la personne qui voulait désigner quelqu'un.
Une feinte qui marchait souvent. Mais une feinte faillible...
Surtout qu'ils étaient peu nombreux...
Elle retint son souffle, absorbée dans la contemplation de cette dalle qui n'avait pas beaucoup d'intêret, priant, c'était le moment, sa chance pour que quelqu'un se lance ou pour qu'Ellya ne la désigne pas.
Ellya
Dauna mairesse!
Non, nulle vengeance. Loin de là. Mais la nonnette pensait sur l'heure que si la mairesse montrait l'exemple, les autres villageois seraient peut-être plus enclin à le faire eux-mêmes par la suite.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Sourire d'encouragement.
Parlez-nous de vos propres expériences. Et donnez-nous votre avis sur ce péché.
Il faut dire que la jeune femme était vraiment excitée à l'idée d'entendre quelqu'un autre qu'elle parler en cette église.
Nous vous écoutons!
_________________
Non, nulle vengeance. Loin de là. Mais la nonnette pensait sur l'heure que si la mairesse montrait l'exemple, les autres villageois seraient peut-être plus enclin à le faire eux-mêmes par la suite.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Sourire d'encouragement.
Parlez-nous de vos propres expériences. Et donnez-nous votre avis sur ce péché.
Il faut dire que la jeune femme était vraiment excitée à l'idée d'entendre quelqu'un autre qu'elle parler en cette église.
Nous vous écoutons!
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--Alfonse
V'là qu'là cruche d'vient radine en plus!
Le vieux bougre se penchait ostensiblement vers son voisin, un grand barbu qui ne cessait de z'ieuter la curette.
Lui faites pas les z'yeux doux! C'te femme c'le Sans-Nom en personn'! J'l'ai bien vu, moi!
Et Alfonse d'appuyer son propos par de vifs coups de tête.
Donc c'que j'vous disais! L'est radine! L'aut' jour... Un cauchemar! Mais au moins elle avait des friandises à offrir! Mais là? L'aut', elle veut nous parler d'la paresse!
Il ajouta, d'une voix plus forte pour que chacun puisse entendre,
Pou'quoi qu'elle nous donne pas d'coussins hein? J'vous l'demande! Elle d'vrait nous parler de l'avarice su'tout!
Novembre
Dauna mairesse!
Le regard vert de la blonde cessa d'errer au sol pour se planter dans celui de la nonette. Bon, c'est joyeux...fallait que ça tombe sur moi, mouarf...je ne suis même pas baptisée... pensa-t-elle. Vu sa fonction au sein de la communauté, elle se doutait bien que la personne désignée aurait de forte chance d'être elle.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Haussement de sourcil de la bourgmestre qui pouvait répondre à cette question d'un mot. Le gentil sourire qui ponctua la question laissait présager que le pire restait à venir. Donner son avis sur la paresse...pfff rude programme pour un dimanche matin. Mais puisqu'il fallait se coller à l'exercice...elle allait le faire.
La jeune femme allait se lever pour prendre la parole quand elle entendit la voix d'un homme se plaindre du manque de coussin. Elle cacha un petit rire dans sa main, imaginant une messe se terminant en une joyeuse bataille de coussin. Elle se retourna le temps de voir qui disait celà, fit un joli sourire au pauvre hére puis regarda à nouveau la curette.
Elle se leva, s'eclairçit la voix puis balança d'un trait :
La paresse...Vaste sujet qui necessiterait plus de deux heures de messe ! A la paresse j'opposerai le gout de l'effort, le travail. Pour vous répondre en partie, j'ai toujours travaillé et on ne peut pas dire que je n'ai pas le gout de l'effort ni la volonté nécessaire pour obtenir ce que je veux, je m'en donne les moyens à force de travail.
Néanmoins, il m'arrive de me laisser gagner par la paresse. Par exemple, quand je prefere lire vautrée dans mon lit quand il me faudrait repriser une paire de bas, ou faire le ménage, ou faire mon repas.
D'ailleurs je mange de plus en plus souvent en taverne, car oui, j'avoue ce péché : j'ai la paresse de me faire cuire mon repas.
Elle fit un grand sourire parce que franchement ça lui paraissait être un péché aussi terrible que la pulvérisation d'une mouche par sa tapette tue-insecte. Elle décida d'abréger afin de regagner le doux inconfort de son banc :
Je pense que la paresse devient péché quand elle conduit à nuire aux autres et à soi même.
S'arretant tout net, elle se rassit en ajoutant joyeusement :
Moi je suis d'accord pour les coussins !!!
Elle s'imagina en jeter un ou deux sur les gens quand la nonette aurait le dos tourné.
Le regard vert de la blonde cessa d'errer au sol pour se planter dans celui de la nonette. Bon, c'est joyeux...fallait que ça tombe sur moi, mouarf...je ne suis même pas baptisée... pensa-t-elle. Vu sa fonction au sein de la communauté, elle se doutait bien que la personne désignée aurait de forte chance d'être elle.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Haussement de sourcil de la bourgmestre qui pouvait répondre à cette question d'un mot. Le gentil sourire qui ponctua la question laissait présager que le pire restait à venir. Donner son avis sur la paresse...pfff rude programme pour un dimanche matin. Mais puisqu'il fallait se coller à l'exercice...elle allait le faire.
La jeune femme allait se lever pour prendre la parole quand elle entendit la voix d'un homme se plaindre du manque de coussin. Elle cacha un petit rire dans sa main, imaginant une messe se terminant en une joyeuse bataille de coussin. Elle se retourna le temps de voir qui disait celà, fit un joli sourire au pauvre hére puis regarda à nouveau la curette.
Elle se leva, s'eclairçit la voix puis balança d'un trait :
La paresse...Vaste sujet qui necessiterait plus de deux heures de messe ! A la paresse j'opposerai le gout de l'effort, le travail. Pour vous répondre en partie, j'ai toujours travaillé et on ne peut pas dire que je n'ai pas le gout de l'effort ni la volonté nécessaire pour obtenir ce que je veux, je m'en donne les moyens à force de travail.
Néanmoins, il m'arrive de me laisser gagner par la paresse. Par exemple, quand je prefere lire vautrée dans mon lit quand il me faudrait repriser une paire de bas, ou faire le ménage, ou faire mon repas.
D'ailleurs je mange de plus en plus souvent en taverne, car oui, j'avoue ce péché : j'ai la paresse de me faire cuire mon repas.
Elle fit un grand sourire parce que franchement ça lui paraissait être un péché aussi terrible que la pulvérisation d'une mouche par sa tapette tue-insecte. Elle décida d'abréger afin de regagner le doux inconfort de son banc :
Je pense que la paresse devient péché quand elle conduit à nuire aux autres et à soi même.
S'arretant tout net, elle se rassit en ajoutant joyeusement :
Moi je suis d'accord pour les coussins !!!
Elle s'imagina en jeter un ou deux sur les gens quand la nonette aurait le dos tourné.
Ellya
Petite moue boudeuse. Ce n'était pas le moment rêvé pour se faire mal voir des habitants... Mais cela serait-il discret de pomper dans les réserves de l'église pour acheter des coussins?
A voir.
Mmm... Mais quoi qu'il en soit, tout à fait, dauna mairesse!
Petit retour en arrière sur les paroles précédentes.
Vous avez une très bonne conception de la paresse en tant que péché et, en cela, je vous félicite!
Petit sourire en direction du vieillard.
Certains devraient prendre exemple sur vous, dauna!
Brouhaha à l'extérieur, le marché devait s'ouvrir. Voyant que certains ne tenaient plus en place, la nonnette décida de conclure.
Bien, il ne vous reste plus qu'à réciter le Credo, boire un coup et manger un bout et vous pourrez vous en aller! Merci d'être venus.
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A voir.
Mmm... Mais quoi qu'il en soit, tout à fait, dauna mairesse!
Petit retour en arrière sur les paroles précédentes.
Vous avez une très bonne conception de la paresse en tant que péché et, en cela, je vous félicite!
Petit sourire en direction du vieillard.
Certains devraient prendre exemple sur vous, dauna!
Brouhaha à l'extérieur, le marché devait s'ouvrir. Voyant que certains ne tenaient plus en place, la nonnette décida de conclure.
Bien, il ne vous reste plus qu'à réciter le Credo, boire un coup et manger un bout et vous pourrez vous en aller! Merci d'être venus.
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Novembre
Novembre s'en tirait bien mais l'idée des coussins ne sembla pas remporter l'adhésion qu'elle espérait. Novembre imagina une bataille de coussin s'envoler...
Elle fit mine de reciter le Credo, puisqu'elle n'était pas baptisée elle ne le connaissait pas, puis fit comme tout le monde. Elle but un coup et mangea un bout, tout en discutant avec Ellya sur la maniére dont se déroulait la pastorale. Au bout d'un moment, elle partit vaquer à une occupation moins spirituelle : la cueillette de fruits, en se promettant de revenir en ce lieu le dimanche suivant.
Elle fit mine de reciter le Credo, puisqu'elle n'était pas baptisée elle ne le connaissait pas, puis fit comme tout le monde. Elle but un coup et mangea un bout, tout en discutant avec Ellya sur la maniére dont se déroulait la pastorale. Au bout d'un moment, elle partit vaquer à une occupation moins spirituelle : la cueillette de fruits, en se promettant de revenir en ce lieu le dimanche suivant.
Vanwolk
Citation:
- A l'Universalité des fidèles du Royaume de Francie Occidentale, qu'ils soient paysans, princes temporels ou prêtres,
- Estimons très indignes et très incapables de servir le royaume comme monarques les candidats suivants : Dragonet, Kilia, McLegrand, Nebisa et Yolaine. Qu'aucun aristotélicien ne leur accorde sa confiance !
- Estimons dignes de porter la Couronne de France et de recevoir la confiance des Aristotéliciens, les deux candidates Beatritz et Clémence. Que par la prière, prêtres et fidèles laissent Dieu guider leur choix.
Pour le second tour de cette élection royale, la Très Sainte Église de France recevra l'illumination totale et entière qui lui permettra de désigner, couronner et sacrer la future Reine de France.
In Majorem Dei Gloriam
Fait à Rome en décembre de l'An I de mon archiépiscopat
Moy, Odoacre de Corinthe, par la grâce de Dieu Primat de France,
Avec la bénédiction de tous les évêques de France et en leur nom,
Annonce qu'après avoir examiné les différents candidats à la Couronne de France et avoir prié le Tout-Puissant de nous illuminer,
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Ellya
[Aller à la messe = Première bonne résolution à prendre pour les Marmandais!]
Ding! Ding! Dong! Ding!
Les cloches sonnaient. Cela ne pouvait signifier que deux choses: ou il fallait aller à la messer ou il fallait aller à la messe mais on prenait le risque de ne pas y aller et de subir le courroux de la sacristine le lendemain. Au choix.
Cette messe n'était pas, d'ailleurs, une messe comme les autres. Non. Elle était donnée en l'honneur de la nouvelle année qui arrivait. 1459. Bonne ou mauvaise? Mieux valait prier, dans le doute. Et cela valait pour tout le monde mais d'autant plus pour la nonnette qui en redoutait les jours à venir.
Tandis que son Payen hélait les villageois à venir aussi vite que possible à l'Eglise Ste Nitooche, la jeune femme, d'ores et déjà sur place, gravitait entre les bancs à la recherche de détritus qui aurait jeté l'opprobre sur le lieu saint (selon elle).
Son regard accrocha alors une annonce qu'elle n'avait jamais vu. D'Odoacre. Le vil, le monstrueux évêque qui avait célébré ses noces. Regard furieux sur le visage, elle entreprenait de le décrocher discrètement quand certains habitants arrivèrent. Dommage. Pour une prochaine fois. Il était hors de question qu'elle laisse un papier de cet individu sur les murs de son Eglise.
Installez-vous!
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Ding! Ding! Dong! Ding!
Les cloches sonnaient. Cela ne pouvait signifier que deux choses: ou il fallait aller à la messer ou il fallait aller à la messe mais on prenait le risque de ne pas y aller et de subir le courroux de la sacristine le lendemain. Au choix.
Cette messe n'était pas, d'ailleurs, une messe comme les autres. Non. Elle était donnée en l'honneur de la nouvelle année qui arrivait. 1459. Bonne ou mauvaise? Mieux valait prier, dans le doute. Et cela valait pour tout le monde mais d'autant plus pour la nonnette qui en redoutait les jours à venir.
Tandis que son Payen hélait les villageois à venir aussi vite que possible à l'Eglise Ste Nitooche, la jeune femme, d'ores et déjà sur place, gravitait entre les bancs à la recherche de détritus qui aurait jeté l'opprobre sur le lieu saint (selon elle).
Son regard accrocha alors une annonce qu'elle n'avait jamais vu. D'Odoacre. Le vil, le monstrueux évêque qui avait célébré ses noces. Regard furieux sur le visage, elle entreprenait de le décrocher discrètement quand certains habitants arrivèrent. Dommage. Pour une prochaine fois. Il était hors de question qu'elle laisse un papier de cet individu sur les murs de son Eglise.
Installez-vous!
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Novembre
Novembre n'avait pas oublié qu'une messe était célèbrée en ce jour spécial.
La nonette ne ménageait pas ses efforts pour redonner à la ville un souffle spirituel et la moindre des choses était de faire acte de présence. En plus, Novembre la trouvait trés sympathique.
La blonde trouvait même que ces moments passés dans l'eglise n'avaient rien de désagréables. Et ils donnaient à la jeune femme l'impression que, durant ces deux heures, le temps s'arrêtait. Ce qui lui faisait grand bien.
Et puis elle allait commencer sa pastorale et elle était contente de la faire avec Val et Guillome, deux amis proches.
Ainsi donc, elle fit un signe de tête pour saluer Payen quand elle passa devant lui puis entra dans l'eglise qui fleurait bon l'encens. Elle sourit en coin en apercevant, tandis qu'elle prenait place au second rang, Ellya faire disparaitre l'affiche d'Odoacre. Elle ne le portait donc pas dans son coeur....
Elle était déjà confortablement installée quand la nonette les enjoignit de le faire. Confortablement car la blonde avait apporté un coussin qu'elle avait emprunté à la taverne municipale pour l'occasion.
La nonette ne ménageait pas ses efforts pour redonner à la ville un souffle spirituel et la moindre des choses était de faire acte de présence. En plus, Novembre la trouvait trés sympathique.
La blonde trouvait même que ces moments passés dans l'eglise n'avaient rien de désagréables. Et ils donnaient à la jeune femme l'impression que, durant ces deux heures, le temps s'arrêtait. Ce qui lui faisait grand bien.
Et puis elle allait commencer sa pastorale et elle était contente de la faire avec Val et Guillome, deux amis proches.
Ainsi donc, elle fit un signe de tête pour saluer Payen quand elle passa devant lui puis entra dans l'eglise qui fleurait bon l'encens. Elle sourit en coin en apercevant, tandis qu'elle prenait place au second rang, Ellya faire disparaitre l'affiche d'Odoacre. Elle ne le portait donc pas dans son coeur....
Elle était déjà confortablement installée quand la nonette les enjoignit de le faire. Confortablement car la blonde avait apporté un coussin qu'elle avait emprunté à la taverne municipale pour l'occasion.
Mayouche
Mayouche entendit au loin les cloches de l'église de Marmande. Cela faisait tellement longtemps qu'elles étaient muettes .... Un sourire vint étirer ses lèvres. Elle mit sa cape, ses bottes et sortit pour se rendre à l'église. Elle écouterait bien volontiers une messe pour accueillir la nouvelle année.
Une fois le chemin fait, la brunette entra dans l'église en se signant. Oui! Elle était baptisée la Mayouche! Un léger balayage des bans et elle reconnu la blondeur de Novembre. La brunette s'installa donc à côté de la brunette juste après avoir salué Soeur Ellya.
Elle chuchota à la mairesse:
Salut Nov! Contente de te voir ici!
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
Une fois le chemin fait, la brunette entra dans l'église en se signant. Oui! Elle était baptisée la Mayouche! Un léger balayage des bans et elle reconnu la blondeur de Novembre. La brunette s'installa donc à côté de la brunette juste après avoir salué Soeur Ellya.
Elle chuchota à la mairesse:
Salut Nov! Contente de te voir ici!
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
--Payen
"Je suis occupé" avoit-il marmonné à sa maistresse quand elle l'avait aperçu dans une rue où jouxtoit la plus célèbre maison close de Marmande. Mais il ne falloit pas contredire la dauna quand c'étoit jour de messe: il le savoit mieux que quiconque.
Aussi entra-t-il dans l'église, le visage fermé de n'avoir pu tenir entre ses bras celle qui lui procurait chaque jour du plaisir.
Qu'arrive diablement vite l'heure de la ripaille!
Ainsi se signoit-il, un sourire de fausset aux lèvres en regardant Ellya.
Une odeur féminine le fit tourner la tête tandis que passoit devant lui ce que sa jeune maistresse lui avoit indiqué comme être la maire du coin. Non. Payen n'aimoit que celles qu'il payoit. Pourtant le signe de tête de la jeune femme ne le laissa pas indifférent.
Il ne la quitta du regard que quand elle prit place sur un banc, voulu s'en approcher... trop tard. La gente Marmandaise avait déjà investi le lieu. Réprimant sa déception, il alla s'installer de l'autre côté de la nef.
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Eglise Ste Nitooche de Marmande
Ellya
Église Sainte Nitooche
Vieille de deux siècles, rénovée quelques dizaines d'années plus tôt, l'Église de Marmande était cependant comme toutes les autres Eglises de son temps.
Un endroit mystérieux, qui attirait et repoussait à la fois. Les braves Marmandais qui cultivaient leur terre, qui perdaient leurs enfants à cause du froid et des maladies, qui avaient vécu les atrocités de la Guerre de Cent Ans n'affectionnaient pas ce lieu comme pouvaient le faire les religieux qui passaient dans le coin.
Mais n'est-ce pas dans l'ordre des choses?
Le paysan aime sa terre. L'éleveur aime son bétail. La mère ses enfants. Le soldat ses compagnons. Le religieux, lui, apprécie l'antre silencieuse qu'offre l'Eglise.
Pourtant, un religieux ne pourra jamais aimer une terre comme le paysan le fait. Il ne pourra pas concevoir le bétail de la même façon. Il ne comprendra jamais la douleur qu'éprouvent les soldats quand ils voient leurs amis mourir près d'eux.
Mais tous ceux-là pourront, eux, se ressourcer dans leur Église. Ainsi sont faites les choses. Ce lieu est à tous. Ce lieu est pour tous. Et il convient à chacun de s'y faire sa place.
Celle-ci était, donc, comme toutes les autres.
Nul besoin d'images pour la décrire. Elle est dans l'esprit de chacun. Cherchez bien.
Glacée en hiver, on y trouve la chaleur collective. Fraiche en été, on y apprécie le repos des humeurs qui s'ébouillantent trop en plein soleil. Un lieu où l'on est l'égal de l'autre.
Où l'on parle et où l'on se tait.
Où il peut arriver mille aventures diverses si l'on sait les chercher.
Et en cette fin d'année-là...
Mis en Annonce par {Dracia}
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Vieille de deux siècles, rénovée quelques dizaines d'années plus tôt, l'Église de Marmande était cependant comme toutes les autres Eglises de son temps.
Un endroit mystérieux, qui attirait et repoussait à la fois. Les braves Marmandais qui cultivaient leur terre, qui perdaient leurs enfants à cause du froid et des maladies, qui avaient vécu les atrocités de la Guerre de Cent Ans n'affectionnaient pas ce lieu comme pouvaient le faire les religieux qui passaient dans le coin.
Mais n'est-ce pas dans l'ordre des choses?
Le paysan aime sa terre. L'éleveur aime son bétail. La mère ses enfants. Le soldat ses compagnons. Le religieux, lui, apprécie l'antre silencieuse qu'offre l'Eglise.
Pourtant, un religieux ne pourra jamais aimer une terre comme le paysan le fait. Il ne pourra pas concevoir le bétail de la même façon. Il ne comprendra jamais la douleur qu'éprouvent les soldats quand ils voient leurs amis mourir près d'eux.
Mais tous ceux-là pourront, eux, se ressourcer dans leur Église. Ainsi sont faites les choses. Ce lieu est à tous. Ce lieu est pour tous. Et il convient à chacun de s'y faire sa place.
Celle-ci était, donc, comme toutes les autres.
Nul besoin d'images pour la décrire. Elle est dans l'esprit de chacun. Cherchez bien.
Glacée en hiver, on y trouve la chaleur collective. Fraiche en été, on y apprécie le repos des humeurs qui s'ébouillantent trop en plein soleil. Un lieu où l'on est l'égal de l'autre.
Où l'on parle et où l'on se tait.
Où il peut arriver mille aventures diverses si l'on sait les chercher.
Et en cette fin d'année-là...
Mis en Annonce par {Dracia}
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Ellya
[Quand l'église de Marmande reprend des couleurs]
Et bien et bien...
Se motiver face à un bâtiment vide, froid et... re-vide n'est pas chose aisée. Fort heureusement, la nonnette était suffisamment candide pour ne pas se laisser abattre pas ce genre de détails.
On va réussir! On va le faire!
Pourquoi 'on' dauna?
Sourcil relevé du valet. Narquois, très certainement.
Parce que 'on'! Tss. Allez. Fais-les venir. Avec un sourire aux lèvres, par tous les saints!
C'est ainsi que son fidèle Payen donna de la voix dans les rues, essayant d'attirer les habitants de Marmande devant le saint lieu presque déserté.
Quand un certain nombre d'entre-eux fut arrivé, ce fut à la jeune femme de déclamer,
Mossus et daunas de Marmande! Merci d'avoir suivi cette fort aimable personne!
Bon. Certes, cela sonnait faux avec le visage renfrogné du valet. Mais, pleine d'optimisme, elle continua.
Je suis votre nouvelle officiante, sœur Ellya. Tous ensemble, j'espère que nous pourrons refaire vivre dans la joie et la bonne humeur cet endroit!
Cela commencerait par un bon coup de balai et un bon coup de vin. Certes.
Hum hum. J'aimerais, si cela vous convient, faire deux messes par semaine. L'une aura lieu le dimanche, entre dix heures et midi. *
Pour la seconde, j'aimerais vous laisser le choix. Par défaut, cette semaine je la ferai mercredi, entre dix-huit et vingt heures.* Mais si vous avez une préférence - surtout quant au jour - pouvez-vous me le faire savoir maintenant?
Tout sourire, les oreilles et le bout du nez glacés, la jeune femme balaya du regard ses oilles, dans l'attente de réponses.
Car elle avait besoin de réponses!
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Et bien et bien...
Se motiver face à un bâtiment vide, froid et... re-vide n'est pas chose aisée. Fort heureusement, la nonnette était suffisamment candide pour ne pas se laisser abattre pas ce genre de détails.
On va réussir! On va le faire!
Pourquoi 'on' dauna?
Sourcil relevé du valet. Narquois, très certainement.
Parce que 'on'! Tss. Allez. Fais-les venir. Avec un sourire aux lèvres, par tous les saints!
C'est ainsi que son fidèle Payen donna de la voix dans les rues, essayant d'attirer les habitants de Marmande devant le saint lieu presque déserté.
Quand un certain nombre d'entre-eux fut arrivé, ce fut à la jeune femme de déclamer,
Mossus et daunas de Marmande! Merci d'avoir suivi cette fort aimable personne!
Bon. Certes, cela sonnait faux avec le visage renfrogné du valet. Mais, pleine d'optimisme, elle continua.
Je suis votre nouvelle officiante, sœur Ellya. Tous ensemble, j'espère que nous pourrons refaire vivre dans la joie et la bonne humeur cet endroit!
Cela commencerait par un bon coup de balai et un bon coup de vin. Certes.
Hum hum. J'aimerais, si cela vous convient, faire deux messes par semaine. L'une aura lieu le dimanche, entre dix heures et midi. *
Pour la seconde, j'aimerais vous laisser le choix. Par défaut, cette semaine je la ferai mercredi, entre dix-huit et vingt heures.* Mais si vous avez une préférence - surtout quant au jour - pouvez-vous me le faire savoir maintenant?
Tout sourire, les oreilles et le bout du nez glacés, la jeune femme balaya du regard ses oilles, dans l'attente de réponses.
Car elle avait besoin de réponses!
* Il est ici question des messes In Game. S'y rendre peut vous permettre d'avoir la boulasse, qui vous rapporte des bonus (comme des objets). Il est donc totalement dans votre intérêt de vous y rendre autant que possible
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--Alfonse
Quel' bon' blagu'!
V'là qu'une nouvelle dent lui était tombée. Crénom... Faudrait ramollir encore davantage la pitance.
Dent en main, le v'là parti vers l'arracheur. Il payerait sans doute un petit quelque chose pour sa canine.
Pas même le temps de faire deux pas qu'la jeunesse le bousculait en une autre direction. Claudiquant, intrigué, il suivit la foule. Une nouvelle attraction?
Que oui! Une nigaude! Elle vendait peut-être de ces remèdes qui soignent tout?!
Pouvez-vous me le faire savoir maintenant?
L'oreille tendue, la voix nasillarde, Alfonse rétorqua un
Commeeeent?
Ellya
Silence de mort.
Loin de créer l'émulation des politiques, la nonnette se retrouvait face à des carpes. Muettes.
Malaise de la jeune femme qui ne fut qu'aggravé quand un vieillard balança un "Commeeeent?".
Haem haem. Oui, oui, c'est tout nouveau pour vous, je comprends que cela vous fasse un tel effet!
Que nenni! Elle n'y comprenait rien mais jugea que c'était la meilleure chose à dire sur l'heure.
Cela viendra tranquillement, je n'en doute pas!
En tout cas, elle prierait à s'en user les mains pour cela...
Je vais donc vous laisser retourner à vos occupations et... Haem je vous dis à Dimanche!
Monseigneur l'évêque Vanwolk sera d'ailleurs à nos côtés pour cette première messe.
Foule qui se disperse abandonnant la jeune femme, à peine sa dernière phrase prononcée.
Et bien! Ca va être joyeux, dauna!
Sourire ironique sur la face du domestique.
Par tous les saints, tais-toi Payen... Tu n'y connais rien!
Petit sursaut d'orgueil dans le ton de la jeune femme tandis qu'elle se mettait également en mouvement vers son auberge.
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Loin de créer l'émulation des politiques, la nonnette se retrouvait face à des carpes. Muettes.
Malaise de la jeune femme qui ne fut qu'aggravé quand un vieillard balança un "Commeeeent?".
Haem haem. Oui, oui, c'est tout nouveau pour vous, je comprends que cela vous fasse un tel effet!
Que nenni! Elle n'y comprenait rien mais jugea que c'était la meilleure chose à dire sur l'heure.
Cela viendra tranquillement, je n'en doute pas!
En tout cas, elle prierait à s'en user les mains pour cela...
Je vais donc vous laisser retourner à vos occupations et... Haem je vous dis à Dimanche!
Monseigneur l'évêque Vanwolk sera d'ailleurs à nos côtés pour cette première messe.
Foule qui se disperse abandonnant la jeune femme, à peine sa dernière phrase prononcée.
Et bien! Ca va être joyeux, dauna!
Sourire ironique sur la face du domestique.
Par tous les saints, tais-toi Payen... Tu n'y connais rien!
Petit sursaut d'orgueil dans le ton de la jeune femme tandis qu'elle se mettait également en mouvement vers son auberge.
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Ellya
[1ère messe, 2nd flop?]
Par là, oui, c'est par là! Bougres d'idiots...
Le fidèle Payen, pas si fidèle question religion, obéissait aux 'demandes' de sa maitresse. Faire venir les paysans et autres Marmandais à la messe. Heureusement qu'elle le payait chèrement! Sinon il serait vite parti avec la première fille de joie à son bras...
Allez, allez! Le Bonhomme là-haut risque sinon de vous ... ah ah! Allez!
Bon. Lui, il aurait rempli son office. Même s'il y avait mis peu de conviction.
Du côté de la nonnette, c'était autre chose. Excitée à l'idée d'officier sa première messe, effrayée à l'idée de n'y retrouver que les carpes de la dernière fois, elle virait du blanc au rouge tout en arpentant l'Eglise de long en large. D'autant que Monseigneur Vanwolk devait être présent!
Mais elle avait un appât idéal. Quelques jours plus tôt, en taverne, un homme avait en effet fait germer une idée en elle: les friandises. Quoi de mieux pour attirer des gens trainant la patte?
Elle s'était renseignée et avait fini par acheter à un Montilien -habitant de Montélimar- une bonne centaine de ses spécialités dont il faisait commerce à travers le Royaume. Postée sur le parvis du Saint lieu, elle distribua donc deux de ses délicieuses friandises à chacun des paroissiens.
Mais n'en mangez aucun pour l'instant, hein! C'est très important.
Important, oui. Dans sa tête, tout du moins.
La messe va commencer! On se dépêche!
Et nougats en main, elle attirait les habitants de son nouveau village comme les carpes hors de la rivière. Bonne pêcheuse ou petite pécheresse?
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Par là, oui, c'est par là! Bougres d'idiots...
Le fidèle Payen, pas si fidèle question religion, obéissait aux 'demandes' de sa maitresse. Faire venir les paysans et autres Marmandais à la messe. Heureusement qu'elle le payait chèrement! Sinon il serait vite parti avec la première fille de joie à son bras...
Allez, allez! Le Bonhomme là-haut risque sinon de vous ... ah ah! Allez!
Bon. Lui, il aurait rempli son office. Même s'il y avait mis peu de conviction.
Du côté de la nonnette, c'était autre chose. Excitée à l'idée d'officier sa première messe, effrayée à l'idée de n'y retrouver que les carpes de la dernière fois, elle virait du blanc au rouge tout en arpentant l'Eglise de long en large. D'autant que Monseigneur Vanwolk devait être présent!
Mais elle avait un appât idéal. Quelques jours plus tôt, en taverne, un homme avait en effet fait germer une idée en elle: les friandises. Quoi de mieux pour attirer des gens trainant la patte?
Elle s'était renseignée et avait fini par acheter à un Montilien -habitant de Montélimar- une bonne centaine de ses spécialités dont il faisait commerce à travers le Royaume. Postée sur le parvis du Saint lieu, elle distribua donc deux de ses délicieuses friandises à chacun des paroissiens.
Mais n'en mangez aucun pour l'instant, hein! C'est très important.
Important, oui. Dans sa tête, tout du moins.
La messe va commencer! On se dépêche!
Et nougats en main, elle attirait les habitants de son nouveau village comme les carpes hors de la rivière. Bonne pêcheuse ou petite pécheresse?
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Stephandra
Dimanche matin, patrouille de nuit terminée, nuit calme, longue nuit, espérant que douce soit la prochaine, en ce 5 décembre elle arpentait frigorifiée les rues de Marmande afin de se rendre à l'office dominical.
Elle était sûre que ce jour il y aurait, enfin elle l'espérait, mais l'arrivée de Donà Ellya lui intimait qu'il y aurait sûrement messe ce jour.
Y retrouverait elle son amour, elle ne le savait guère...S'étant quittés la veille au soir avant la patrouille, Stéph le savait occupait avec moult affaire dont la préparation du mariage à venir, léger sourire en y pensant.
Emmitouflée dans sa cape, les doigts et le bout du nez gelés, ses dents commençaient claquer en cadence de ses pas sur le parvis de l'église. Stéphandra décala sa capuche lorsqu'elle odit un "on se dépêche..."
Reconnaissant Ellya, Stéph s'approcha d'elle afin de la saluer
Bonjorn Donà Ellya, ravie de vous voir en ce dimanche.
Visiblement, la jeune femme attirait les fidèles à coup de nougat, non? Jouait elle sur la corde sensible qu'était la gourmandise?
Stéphandra sourit en y pensant mais comprit mieux le petit attroupement de badauds qu'il y avait.
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Elle était sûre que ce jour il y aurait, enfin elle l'espérait, mais l'arrivée de Donà Ellya lui intimait qu'il y aurait sûrement messe ce jour.
Y retrouverait elle son amour, elle ne le savait guère...S'étant quittés la veille au soir avant la patrouille, Stéph le savait occupait avec moult affaire dont la préparation du mariage à venir, léger sourire en y pensant.
Emmitouflée dans sa cape, les doigts et le bout du nez gelés, ses dents commençaient claquer en cadence de ses pas sur le parvis de l'église. Stéphandra décala sa capuche lorsqu'elle odit un "on se dépêche..."
Reconnaissant Ellya, Stéph s'approcha d'elle afin de la saluer
Bonjorn Donà Ellya, ravie de vous voir en ce dimanche.
Visiblement, la jeune femme attirait les fidèles à coup de nougat, non? Jouait elle sur la corde sensible qu'était la gourmandise?
Stéphandra sourit en y pensant mais comprit mieux le petit attroupement de badauds qu'il y avait.
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--Alfonse
Commeent?? La main de quoi??
La messe. La messe.
La fesse de qui? Pou'quoi qu'y parle de fesse? La jeunesse..!
Va au diable, vieillard!
Si je les ai, mes dents! Galopin, reviens!
Claudiquant derrière le villageois, Alfonse ne comptait pas se laisser faire ainsi. Mais, une nouvelle fois, le v'là pris par la foule. Foule est encore un bien grand mot, mais pour qui marche avec 3 pattes, tenir la route est difficile!
Et la nigaude de l'autre jour qu'était là à distribuer ... Crénom!
Furieux en reconnaissant la chose, Alfonse rentra tel une tempête dans l'Eglise tout en maugréant,
On n'a pas idée! Vraiment! Et on pense aux anciens? Comment qu'ils mangent ça hein! Ils y perdraient leur machoir'! Bon sang de bois!
Vanwolk
L'Eveque d'Agen avait nommer en la cure de MArmande une nouvelle tete, qui allait par sa présence et son action veiller sur le sparoissien de cette douce commune de Guyenne. Il quitta donc le PAlais episcopal d'Agen ou il résidait pour se rentre en l'église paroissial pour accueillir et prier avec nouvelle Curette. Le carosse se mit en route et raversa la campagne d'Agen avant d'arriver au abors de Marmande ou l'Hivers était deja arrivé.
Devant le parvis il desenda de son carosse salua les quelques personnes présentes et s'engouffra dans le narthex de l'église à l'abris du vent qui soufflait. il se signa et posa en genoux a terre avant de s'avancer un peu a l'interieur.
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Devant le parvis il desenda de son carosse salua les quelques personnes présentes et s'engouffra dans le narthex de l'église à l'abris du vent qui soufflait. il se signa et posa en genoux a terre avant de s'avancer un peu a l'interieur.
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Ellya
Tout ne s'annonçait pas si mal que ça, finalement, si l'on omettait le courroux de certains vieillards.
Adishatz dauna Stephandra. Je suis ravie de vous voir ici!
Plusieurs autres saluts suivirent, adressés à des gens qu'elle ne connaissait pas ou alors que de vue. Puis vint le moment où l'évêque arriva, signe que la messe pouvait commencer.
Vous êtes le bienvenu ici, monseigneur.
Demi-tour marche. Direction l'antre glaciale où chacun l'écouterait blablasser en claquant des dents. Ça donne le rythme!
Bienvenue à tous!
Oui. Car l'on apprend, quand on veut officier, que "bienvenue" est la première chose à dire. L'est pas contrariante, la nonnette.
Il conviendrait de prier pour le pardon de nos péchés. Oui. Des péchés disparates, des petits voire des quasi-impardonnables, chacun dans le recoin de nos lèvres.
Cela commençait bien. L'assemblée était captivée (ou endormie, dirons les mauvaises langues).
Mais en ce jour, je préfèrerai que nous commencions par parler d'un des péchés capitaux. Tout d'abord parce que certains, j'en suis sure, n'en ont qu'une vague connaissance. D'autre part pour que cette confession à mi-voix ait un sens.
Clac clac clac. Bruit des dents.
Vous avez chacun en votre possession deux adorables friandises que nos amis de Montélimar font si bien. Nous parlerons donc de la gourmandise. Enfin, vous allez m'en parler.
Petit sourire rempli d'espoir.
Où le mal dans la gourmandise?
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Adishatz dauna Stephandra. Je suis ravie de vous voir ici!
Plusieurs autres saluts suivirent, adressés à des gens qu'elle ne connaissait pas ou alors que de vue. Puis vint le moment où l'évêque arriva, signe que la messe pouvait commencer.
Vous êtes le bienvenu ici, monseigneur.
Demi-tour marche. Direction l'antre glaciale où chacun l'écouterait blablasser en claquant des dents. Ça donne le rythme!
Bienvenue à tous!
Oui. Car l'on apprend, quand on veut officier, que "bienvenue" est la première chose à dire. L'est pas contrariante, la nonnette.
Il conviendrait de prier pour le pardon de nos péchés. Oui. Des péchés disparates, des petits voire des quasi-impardonnables, chacun dans le recoin de nos lèvres.
Cela commençait bien. L'assemblée était captivée (ou endormie, dirons les mauvaises langues).
Mais en ce jour, je préfèrerai que nous commencions par parler d'un des péchés capitaux. Tout d'abord parce que certains, j'en suis sure, n'en ont qu'une vague connaissance. D'autre part pour que cette confession à mi-voix ait un sens.
Clac clac clac. Bruit des dents.
Vous avez chacun en votre possession deux adorables friandises que nos amis de Montélimar font si bien. Nous parlerons donc de la gourmandise. Enfin, vous allez m'en parler.
Petit sourire rempli d'espoir.
Où le mal dans la gourmandise?
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--Alfonse
Crénom et ça se dit nonne!
Alfonse parlait comme quelqu'un de sa classe. C'est-à-dire mal. Mais dès qu'il remarquait une faute chez quelqu'un d'autre, il ne manquait pas de le faire savoir.
Est, qu'on dit! Où qu'il EST le mal!
Elle n'avait qu'à lui servir une rasade de vin au lieu de le faire poireauter avec sa friandise immangeable!
A boir', à boir'!
Stephandra
Après quelques mots échangés, deux nougats en main que lui avait offert généreusement Ellya, la jouvente entra dans l'église et alla se trouver place.
L'Évêque d'Agen était là également, elle le reconnu immédiatement pour l'avoir vu officier en Notre Dame à l'occasion d'un mariage, légère grimace en se remémorant ce jour là.
Lequel des deux allaient donc faire la messe ce jour? Aucune idée , mais la réponse trouva rapidement réponse lorsqu' Ellya prit la parole.
Stéphandra l'écoutait amusée quand à sa façon d'entamer l'office, une question "Où le mal dans la gourmandise?"
Un homme prit la parole, exprimant clairement son souhait de boire un coup, mais la question n'était point là et la jeune femme tenta de réfléchir, ce n'était pas tant de désirer la friandise qui devait être mal mais la façon immodérée de certains d'en abuser non?
Ou était ce l'envie que cela procurait qui était mal?
Ahem question piège sûrement, mieux valait se taire surtout lorsqu'on ne savait comment y répondre clairement, en ce moment elle avait quelque peu de mal à trouver ses mots.
Un nougat ou une sucette au calva de temps à autres ne devait pas faire de mal ni de la jouvente une pécheresse...quoi que! Patiemment elle attendit la définition d'Ellya.
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L'Évêque d'Agen était là également, elle le reconnu immédiatement pour l'avoir vu officier en Notre Dame à l'occasion d'un mariage, légère grimace en se remémorant ce jour là.
Lequel des deux allaient donc faire la messe ce jour? Aucune idée , mais la réponse trouva rapidement réponse lorsqu' Ellya prit la parole.
Stéphandra l'écoutait amusée quand à sa façon d'entamer l'office, une question "Où le mal dans la gourmandise?"
Un homme prit la parole, exprimant clairement son souhait de boire un coup, mais la question n'était point là et la jeune femme tenta de réfléchir, ce n'était pas tant de désirer la friandise qui devait être mal mais la façon immodérée de certains d'en abuser non?
Ou était ce l'envie que cela procurait qui était mal?
Ahem question piège sûrement, mieux valait se taire surtout lorsqu'on ne savait comment y répondre clairement, en ce moment elle avait quelque peu de mal à trouver ses mots.
Un nougat ou une sucette au calva de temps à autres ne devait pas faire de mal ni de la jouvente une pécheresse...quoi que! Patiemment elle attendit la définition d'Ellya.
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Ellya
Elle allait le faire souffrir.
Comment ça, c'pas bien?! C'est qu'il était drôlement méchant avec elle, le vieillard, tout de même! Et puis il y a différentes façons de se venger de quelqu'un... Elle aimait les façons douces.
Par exemple, elle aurait pu s'enfiler tout les bouteilles de vin devant lui, ostensiblement. Mais bon, l'évêque était là, il fallait rester un minimum correct.
Elle se contenta donc de l'ignorer, bien décidée cependant à faire revenir l'édenté sur le droit chemin. Plus tard.
Bon. Bon. De toute façon, il n'y a pas de réponse toute faite. Enfin si, mais je ne vois pas l'intérêt de vous mâcher le travail.
Tout est relatif, même les péchés, même la vertu.
Courte respiration.
Je voulais juste vous montrer que...
Que manger une de ces friandises est plus qu'agréable. On la savoure. Par contre, manger la deuxième serait faire preuve de gourmandise. Car on a déjà savouré, vous voyez!
Et le plaisir là-dedans tient également au fait qu'il est limité en temps.
Ah oui?
Faîtes le choix. De n'en manger qu'un et de reposer le deuxième, ou bien de manger les deux. Vous l'avez, après tout, ce choix.
Bon, s'ils en laissent un chacun, elle aura une réserve plus grande chez elle, mais ce n'est pas ce qui importe pour l'instant.
Posez-vous simplement la question: pourquoi avoir mangé le deuxième? Qu'apporte-il de plus? N'incitera-t-il pas à en prendre un autre, et encore un autre?
Respiration plus longue. Plus solennelle.
La gourmandise est un péché qui peut être évité quand l'on sait dire stop. Une seule question demeure: à quel moment doit-on le dire?
Bon, certes, elle n'aurait pas d'applaudissement pour ce beau discours mais qu'importe! Elle repartit, sur sa lancée,
Je vous laisse le soin de réciter le confiteor à demi-voix. Si quelqu'un veut bien ensuite se lancer dans la récitation du credo?
Parce qu'on peut toujours rêver!
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Comment ça, c'pas bien?! C'est qu'il était drôlement méchant avec elle, le vieillard, tout de même! Et puis il y a différentes façons de se venger de quelqu'un... Elle aimait les façons douces.
Par exemple, elle aurait pu s'enfiler tout les bouteilles de vin devant lui, ostensiblement. Mais bon, l'évêque était là, il fallait rester un minimum correct.
Elle se contenta donc de l'ignorer, bien décidée cependant à faire revenir l'édenté sur le droit chemin. Plus tard.
Bon. Bon. De toute façon, il n'y a pas de réponse toute faite. Enfin si, mais je ne vois pas l'intérêt de vous mâcher le travail.
Tout est relatif, même les péchés, même la vertu.
Courte respiration.
Je voulais juste vous montrer que...
Que manger une de ces friandises est plus qu'agréable. On la savoure. Par contre, manger la deuxième serait faire preuve de gourmandise. Car on a déjà savouré, vous voyez!
Et le plaisir là-dedans tient également au fait qu'il est limité en temps.
Ah oui?
Faîtes le choix. De n'en manger qu'un et de reposer le deuxième, ou bien de manger les deux. Vous l'avez, après tout, ce choix.
Bon, s'ils en laissent un chacun, elle aura une réserve plus grande chez elle, mais ce n'est pas ce qui importe pour l'instant.
Posez-vous simplement la question: pourquoi avoir mangé le deuxième? Qu'apporte-il de plus? N'incitera-t-il pas à en prendre un autre, et encore un autre?
Respiration plus longue. Plus solennelle.
La gourmandise est un péché qui peut être évité quand l'on sait dire stop. Une seule question demeure: à quel moment doit-on le dire?
Bon, certes, elle n'aurait pas d'applaudissement pour ce beau discours mais qu'importe! Elle repartit, sur sa lancée,
Je vous laisse le soin de réciter le confiteor à demi-voix. Si quelqu'un veut bien ensuite se lancer dans la récitation du credo?
Parce qu'on peut toujours rêver!
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--Alfonse
Ignoré, lui! Ravalant sa hargne, il maugréa tout au long de la cérémonie. La pimbêche n'avait qu'à bien se tenir!
Mais il la voyait, elle le zieutait en douce, il le sentait. Elle l'attendait au tournant. Et il allait lui montrer, le vieux!
Moi!
Oui, c'était le plus beau. Quoi, c'pas ce qu'elle demandait? Murmures de ses voisins.. Pshh, réciter, pshh credo...
Pouah!
Mais il n'allait pas se laisser ridiculiser. Parole donnée... Parole regrettée...
Je crois.. en Dieu? ... Le juste?
Qui fait ... quelque chose... avec notre âme... quand on crève...?
Et je crois en Laristote
Qui est très très bon...
Et en son copain, Christos,
Qui... est mort... et qui a eu très mal...
Et je crois en l'Eglise... Mais pas en mon officiante vilaine, misérable, et indigne de la vieillesse!
Et aussi...
Aux repas chauds le soir quand quelqu'un m'en donne,
Et aux belles jeunes filles!
Et...
Ellya
Assez!
Heu... Amen!
Comme elle regrettait soudain Noirlac et ses frères endormis dans le fond de l'abbatiale.
Comme elle aurait donné n'importe quoi (qui) pour avoir rêvé cette horrible messe.
Oui, on lui avait dit clairement que ce serait un défi. Mais à ce point?
Allez, servez-vous. Y'a du pain, y'a du vin...
Il allait falloir qu'elle trouve une solution. Et vite.
... et à dimanche prochain!..
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Heu... Amen!
Comme elle regrettait soudain Noirlac et ses frères endormis dans le fond de l'abbatiale.
Comme elle aurait donné n'importe quoi (qui) pour avoir rêvé cette horrible messe.
Oui, on lui avait dit clairement que ce serait un défi. Mais à ce point?
Allez, servez-vous. Y'a du pain, y'a du vin...
Il allait falloir qu'elle trouve une solution. Et vite.
... et à dimanche prochain!..
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Ellya
[Try again*: Opération 'rescousse des carpes marmandaises']
C'est par ici! C'est par ici!
Nonnette qui se rue dans les rues (et oui!) et qui pousse quiconque la croise vers l'Eglise. Non, personne n'y échappera cette fois-ci. Sinon... Elle devra employer les grands moyens.
Hop hop hop! C'pas l'heure de la taverne mais de la messe! Allez, zou!
Dieu qu'ils avaient pris de mauvaises habitudes. Il allait réellement falloir y remédier. Et pas de nougats aujourd'hui, non. La jeune femme n'était pas d'humeur généreuse en ce froid matin de décembre.
Il est sourd? Et bah il viendra quand même! Il écoutera avec son cœur!
Les portes de l'Eglise s'ouvrent. Une cloche résonne. Le début de la messe ne tardera pas.
* = Essaye encore
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C'est par ici! C'est par ici!
Nonnette qui se rue dans les rues (et oui!) et qui pousse quiconque la croise vers l'Eglise. Non, personne n'y échappera cette fois-ci. Sinon... Elle devra employer les grands moyens.
Hop hop hop! C'pas l'heure de la taverne mais de la messe! Allez, zou!
Dieu qu'ils avaient pris de mauvaises habitudes. Il allait réellement falloir y remédier. Et pas de nougats aujourd'hui, non. La jeune femme n'était pas d'humeur généreuse en ce froid matin de décembre.
Il est sourd? Et bah il viendra quand même! Il écoutera avec son cœur!
Les portes de l'Eglise s'ouvrent. Une cloche résonne. Le début de la messe ne tardera pas.
* = Essaye encore
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Roderick
comme les cloches raisonnaient, je pris mon courage pour y entrer, et là, je me signais, pris une place dans le fond et attendit le commencement de la messe.
Novembre
Aller à la messe !!! Novembre depuis son arrivée à Marmande, il y avait de celà prés d'un an, n'y avait jamais assisté à un office. Elle n'arrivait pas à se souvenir si il y en avait déjà eu un d'ailleurs...
Il y avait peu de monde quand la blonde bourgmestre penetra dans l'eglise. Elle salua soeur Ellya et s'installa au premier rang, chose inhabituelle chez elle. Et attendit patiemment le début de l'office, tout en pensant que faire revenir les marmandais en ce lieu relevait de la gageure...Elle espérait que le travail de soeur Ellya en ce sens,serait récompensé.
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Bourgmestre de Marmande.
Il y avait peu de monde quand la blonde bourgmestre penetra dans l'eglise. Elle salua soeur Ellya et s'installa au premier rang, chose inhabituelle chez elle. Et attendit patiemment le début de l'office, tout en pensant que faire revenir les marmandais en ce lieu relevait de la gageure...Elle espérait que le travail de soeur Ellya en ce sens,serait récompensé.
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Bourgmestre de Marmande.
Barney.balthazard
Dans la tradition familiale, depuis déjà bien des générations de Watelse, l'on ne se rendait pas à l'église. Le géniteur de Balthazard aurait certainement renié son propre fils s'il avait appris que ce dernier s'était donné la peine d'assister à l'une des messes dispensées par sa " Belle Mère ".
Belle-Mère, le terme pouvait faire sourire, puisque Balthazard était l'aîné de la jeune Ellya de quelques années. C'est dire que le paternel, tout monstrueux soit-il, avait survécu aux épreuves des années avant d'épouser la jeune nonne et de confier sa sécurité à son fils, en attendant qu'il la rejoigne. Au fil des mois Balthazard avait appris à apprécier les qualités de sa jeune belle mère. Il la respectait, la plaignait, pour avoir épousé son tyran de père.
Parfois même lui prenait l'envie de la protéger. Contre lui. Le monstre. Watelse.
Il pénétra dans le lieu saint sans se signer, peu rompu aux étranges traditions clériales. Il souhaitait juste lui faire plaisir, et être là pour elle. Un regard vers la droite, un autre vers la gauche, saluant la bourgmestre d'un signe de la tête. Puis il s'assit calmement avant que l'office ne commence.
Belle-Mère, le terme pouvait faire sourire, puisque Balthazard était l'aîné de la jeune Ellya de quelques années. C'est dire que le paternel, tout monstrueux soit-il, avait survécu aux épreuves des années avant d'épouser la jeune nonne et de confier sa sécurité à son fils, en attendant qu'il la rejoigne. Au fil des mois Balthazard avait appris à apprécier les qualités de sa jeune belle mère. Il la respectait, la plaignait, pour avoir épousé son tyran de père.
Parfois même lui prenait l'envie de la protéger. Contre lui. Le monstre. Watelse.
Il pénétra dans le lieu saint sans se signer, peu rompu aux étranges traditions clériales. Il souhaitait juste lui faire plaisir, et être là pour elle. Un regard vers la droite, un autre vers la gauche, saluant la bourgmestre d'un signe de la tête. Puis il s'assit calmement avant que l'office ne commence.
Ellya
Bonjour à tous, à toutes!
De nouvelles têtes, espoir qui renaît.
Je vous rappelle que vous êtes libre de venir me voir à la fin de la cérémonie si vous avez des questions.
*gros blanc*
Haem. Oui. Certes. Une prochaine fois, aussi! Ça marchera très bien!
Aujourd'hui, j'aimerai que quelqu'un prenne la parole pour nous parler de l'acédie....
Fais simple nonnette. Ils ne doivent même pas connaître ce terme.
Soit la paresse! Qu'elle nous dise ce qu'elle pense et connait là-dessus. Ses expériences, et caetera.
Sourire diabolique aux lèvres.
Et si personne ne se désigne, je le désignerai moi-même!
Ses yeux se posèrent alors sur l'engeance de son époux. Elle ne l'aimait pas bien qu'il ne lui ait jamais rien fait. Il l'avait protégée sur le chemin qui la conduisait de la Bourgogne à la Guyenne. Il lui avait même fait la conversation!
Mais pas moyen... Quand elle le regardait, elle voyait en lui un futur Watelse, un futur monstre imbu de sa personne. Elle détourna le regard.
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De nouvelles têtes, espoir qui renaît.
Je vous rappelle que vous êtes libre de venir me voir à la fin de la cérémonie si vous avez des questions.
*gros blanc*
Haem. Oui. Certes. Une prochaine fois, aussi! Ça marchera très bien!
Aujourd'hui, j'aimerai que quelqu'un prenne la parole pour nous parler de l'acédie....
Fais simple nonnette. Ils ne doivent même pas connaître ce terme.
Soit la paresse! Qu'elle nous dise ce qu'elle pense et connait là-dessus. Ses expériences, et caetera.
Sourire diabolique aux lèvres.
Et si personne ne se désigne, je le désignerai moi-même!
Ses yeux se posèrent alors sur l'engeance de son époux. Elle ne l'aimait pas bien qu'il ne lui ait jamais rien fait. Il l'avait protégée sur le chemin qui la conduisait de la Bourgogne à la Guyenne. Il lui avait même fait la conversation!
Mais pas moyen... Quand elle le regardait, elle voyait en lui un futur Watelse, un futur monstre imbu de sa personne. Elle détourna le regard.
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Novembre
Novembre attendait patiemment et se retourna légérement pour voir si du monde arrivait. Elle vit un homme qu'elle ne connaissait pas s'avancer pour prendre place. Il la salua et elle répondit d'une inclinaison de la tête et d'un léger sourire. Puis elle se retourna à nouveau et vit qu'Ellya allait commencer l'office.
Novembre était curieuse d'assister à une messe, n'ayant qu'une vague idée de ce que ça pouvait être. Elle imaginait naïvement qu'il suffisait d'écouter le curé, de prier et de faire semblant de chanter, peut être. Elle n'imaginait pas qu'il faille répondre à des questions...
Parler de l'acédie...qu'est ce que je pourrais dire sur l'ennui, le dégout...Ah non, la paresse...ah bon d'accord...ce que j'en pense...des expériences ??? Ouhlà...mais c'est compliqué ça....mais qu'est ce que je fais là....je savais que j'aurais du me mettre au fond...
Novembre vit un sourire qui n'avait rien d'angélique se dessiner sur les lêvres d'Ellya qui ajouta qu'elle en désignerait un si personne ne se lançait...
Aussitôt, Novembre détourna son regard pour s'absorber dans la contemplation d'une dalle. C'était sa stratégie de l'évitement quand elle se trouvait dans ce genre de situation : ne pas regarder la personne qui voulait désigner quelqu'un.
Une feinte qui marchait souvent. Mais une feinte faillible...
Surtout qu'ils étaient peu nombreux...
Elle retint son souffle, absorbée dans la contemplation de cette dalle qui n'avait pas beaucoup d'intêret, priant, c'était le moment, sa chance pour que quelqu'un se lance ou pour qu'Ellya ne la désigne pas.
Novembre était curieuse d'assister à une messe, n'ayant qu'une vague idée de ce que ça pouvait être. Elle imaginait naïvement qu'il suffisait d'écouter le curé, de prier et de faire semblant de chanter, peut être. Elle n'imaginait pas qu'il faille répondre à des questions...
Parler de l'acédie...qu'est ce que je pourrais dire sur l'ennui, le dégout...Ah non, la paresse...ah bon d'accord...ce que j'en pense...des expériences ??? Ouhlà...mais c'est compliqué ça....mais qu'est ce que je fais là....je savais que j'aurais du me mettre au fond...
Novembre vit un sourire qui n'avait rien d'angélique se dessiner sur les lêvres d'Ellya qui ajouta qu'elle en désignerait un si personne ne se lançait...
Aussitôt, Novembre détourna son regard pour s'absorber dans la contemplation d'une dalle. C'était sa stratégie de l'évitement quand elle se trouvait dans ce genre de situation : ne pas regarder la personne qui voulait désigner quelqu'un.
Une feinte qui marchait souvent. Mais une feinte faillible...
Surtout qu'ils étaient peu nombreux...
Elle retint son souffle, absorbée dans la contemplation de cette dalle qui n'avait pas beaucoup d'intêret, priant, c'était le moment, sa chance pour que quelqu'un se lance ou pour qu'Ellya ne la désigne pas.
Ellya
Dauna mairesse!
Non, nulle vengeance. Loin de là. Mais la nonnette pensait sur l'heure que si la mairesse montrait l'exemple, les autres villageois seraient peut-être plus enclin à le faire eux-mêmes par la suite.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Sourire d'encouragement.
Parlez-nous de vos propres expériences. Et donnez-nous votre avis sur ce péché.
Il faut dire que la jeune femme était vraiment excitée à l'idée d'entendre quelqu'un autre qu'elle parler en cette église.
Nous vous écoutons!
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Non, nulle vengeance. Loin de là. Mais la nonnette pensait sur l'heure que si la mairesse montrait l'exemple, les autres villageois seraient peut-être plus enclin à le faire eux-mêmes par la suite.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Sourire d'encouragement.
Parlez-nous de vos propres expériences. Et donnez-nous votre avis sur ce péché.
Il faut dire que la jeune femme était vraiment excitée à l'idée d'entendre quelqu'un autre qu'elle parler en cette église.
Nous vous écoutons!
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--Alfonse
V'là qu'là cruche d'vient radine en plus!
Le vieux bougre se penchait ostensiblement vers son voisin, un grand barbu qui ne cessait de z'ieuter la curette.
Lui faites pas les z'yeux doux! C'te femme c'le Sans-Nom en personn'! J'l'ai bien vu, moi!
Et Alfonse d'appuyer son propos par de vifs coups de tête.
Donc c'que j'vous disais! L'est radine! L'aut' jour... Un cauchemar! Mais au moins elle avait des friandises à offrir! Mais là? L'aut', elle veut nous parler d'la paresse!
Il ajouta, d'une voix plus forte pour que chacun puisse entendre,
Pou'quoi qu'elle nous donne pas d'coussins hein? J'vous l'demande! Elle d'vrait nous parler de l'avarice su'tout!
Novembre
Dauna mairesse!
Le regard vert de la blonde cessa d'errer au sol pour se planter dans celui de la nonette. Bon, c'est joyeux...fallait que ça tombe sur moi, mouarf...je ne suis même pas baptisée... pensa-t-elle. Vu sa fonction au sein de la communauté, elle se doutait bien que la personne désignée aurait de forte chance d'être elle.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Haussement de sourcil de la bourgmestre qui pouvait répondre à cette question d'un mot. Le gentil sourire qui ponctua la question laissait présager que le pire restait à venir. Donner son avis sur la paresse...pfff rude programme pour un dimanche matin. Mais puisqu'il fallait se coller à l'exercice...elle allait le faire.
La jeune femme allait se lever pour prendre la parole quand elle entendit la voix d'un homme se plaindre du manque de coussin. Elle cacha un petit rire dans sa main, imaginant une messe se terminant en une joyeuse bataille de coussin. Elle se retourna le temps de voir qui disait celà, fit un joli sourire au pauvre hére puis regarda à nouveau la curette.
Elle se leva, s'eclairçit la voix puis balança d'un trait :
La paresse...Vaste sujet qui necessiterait plus de deux heures de messe ! A la paresse j'opposerai le gout de l'effort, le travail. Pour vous répondre en partie, j'ai toujours travaillé et on ne peut pas dire que je n'ai pas le gout de l'effort ni la volonté nécessaire pour obtenir ce que je veux, je m'en donne les moyens à force de travail.
Néanmoins, il m'arrive de me laisser gagner par la paresse. Par exemple, quand je prefere lire vautrée dans mon lit quand il me faudrait repriser une paire de bas, ou faire le ménage, ou faire mon repas.
D'ailleurs je mange de plus en plus souvent en taverne, car oui, j'avoue ce péché : j'ai la paresse de me faire cuire mon repas.
Elle fit un grand sourire parce que franchement ça lui paraissait être un péché aussi terrible que la pulvérisation d'une mouche par sa tapette tue-insecte. Elle décida d'abréger afin de regagner le doux inconfort de son banc :
Je pense que la paresse devient péché quand elle conduit à nuire aux autres et à soi même.
S'arretant tout net, elle se rassit en ajoutant joyeusement :
Moi je suis d'accord pour les coussins !!!
Elle s'imagina en jeter un ou deux sur les gens quand la nonette aurait le dos tourné.
Le regard vert de la blonde cessa d'errer au sol pour se planter dans celui de la nonette. Bon, c'est joyeux...fallait que ça tombe sur moi, mouarf...je ne suis même pas baptisée... pensa-t-elle. Vu sa fonction au sein de la communauté, elle se doutait bien que la personne désignée aurait de forte chance d'être elle.
Avez-vous déjà fait preuve de paresse?
Haussement de sourcil de la bourgmestre qui pouvait répondre à cette question d'un mot. Le gentil sourire qui ponctua la question laissait présager que le pire restait à venir. Donner son avis sur la paresse...pfff rude programme pour un dimanche matin. Mais puisqu'il fallait se coller à l'exercice...elle allait le faire.
La jeune femme allait se lever pour prendre la parole quand elle entendit la voix d'un homme se plaindre du manque de coussin. Elle cacha un petit rire dans sa main, imaginant une messe se terminant en une joyeuse bataille de coussin. Elle se retourna le temps de voir qui disait celà, fit un joli sourire au pauvre hére puis regarda à nouveau la curette.
Elle se leva, s'eclairçit la voix puis balança d'un trait :
La paresse...Vaste sujet qui necessiterait plus de deux heures de messe ! A la paresse j'opposerai le gout de l'effort, le travail. Pour vous répondre en partie, j'ai toujours travaillé et on ne peut pas dire que je n'ai pas le gout de l'effort ni la volonté nécessaire pour obtenir ce que je veux, je m'en donne les moyens à force de travail.
Néanmoins, il m'arrive de me laisser gagner par la paresse. Par exemple, quand je prefere lire vautrée dans mon lit quand il me faudrait repriser une paire de bas, ou faire le ménage, ou faire mon repas.
D'ailleurs je mange de plus en plus souvent en taverne, car oui, j'avoue ce péché : j'ai la paresse de me faire cuire mon repas.
Elle fit un grand sourire parce que franchement ça lui paraissait être un péché aussi terrible que la pulvérisation d'une mouche par sa tapette tue-insecte. Elle décida d'abréger afin de regagner le doux inconfort de son banc :
Je pense que la paresse devient péché quand elle conduit à nuire aux autres et à soi même.
S'arretant tout net, elle se rassit en ajoutant joyeusement :
Moi je suis d'accord pour les coussins !!!
Elle s'imagina en jeter un ou deux sur les gens quand la nonette aurait le dos tourné.
Ellya
Petite moue boudeuse. Ce n'était pas le moment rêvé pour se faire mal voir des habitants... Mais cela serait-il discret de pomper dans les réserves de l'église pour acheter des coussins?
A voir.
Mmm... Mais quoi qu'il en soit, tout à fait, dauna mairesse!
Petit retour en arrière sur les paroles précédentes.
Vous avez une très bonne conception de la paresse en tant que péché et, en cela, je vous félicite!
Petit sourire en direction du vieillard.
Certains devraient prendre exemple sur vous, dauna!
Brouhaha à l'extérieur, le marché devait s'ouvrir. Voyant que certains ne tenaient plus en place, la nonnette décida de conclure.
Bien, il ne vous reste plus qu'à réciter le Credo, boire un coup et manger un bout et vous pourrez vous en aller! Merci d'être venus.
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A voir.
Mmm... Mais quoi qu'il en soit, tout à fait, dauna mairesse!
Petit retour en arrière sur les paroles précédentes.
Vous avez une très bonne conception de la paresse en tant que péché et, en cela, je vous félicite!
Petit sourire en direction du vieillard.
Certains devraient prendre exemple sur vous, dauna!
Brouhaha à l'extérieur, le marché devait s'ouvrir. Voyant que certains ne tenaient plus en place, la nonnette décida de conclure.
Bien, il ne vous reste plus qu'à réciter le Credo, boire un coup et manger un bout et vous pourrez vous en aller! Merci d'être venus.
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Novembre
Novembre s'en tirait bien mais l'idée des coussins ne sembla pas remporter l'adhésion qu'elle espérait. Novembre imagina une bataille de coussin s'envoler...
Elle fit mine de reciter le Credo, puisqu'elle n'était pas baptisée elle ne le connaissait pas, puis fit comme tout le monde. Elle but un coup et mangea un bout, tout en discutant avec Ellya sur la maniére dont se déroulait la pastorale. Au bout d'un moment, elle partit vaquer à une occupation moins spirituelle : la cueillette de fruits, en se promettant de revenir en ce lieu le dimanche suivant.
Elle fit mine de reciter le Credo, puisqu'elle n'était pas baptisée elle ne le connaissait pas, puis fit comme tout le monde. Elle but un coup et mangea un bout, tout en discutant avec Ellya sur la maniére dont se déroulait la pastorale. Au bout d'un moment, elle partit vaquer à une occupation moins spirituelle : la cueillette de fruits, en se promettant de revenir en ce lieu le dimanche suivant.
Vanwolk
Citation:
- A l'Universalité des fidèles du Royaume de Francie Occidentale, qu'ils soient paysans, princes temporels ou prêtres,
- Estimons très indignes et très incapables de servir le royaume comme monarques les candidats suivants : Dragonet, Kilia, McLegrand, Nebisa et Yolaine. Qu'aucun aristotélicien ne leur accorde sa confiance !
- Estimons dignes de porter la Couronne de France et de recevoir la confiance des Aristotéliciens, les deux candidates Beatritz et Clémence. Que par la prière, prêtres et fidèles laissent Dieu guider leur choix.
Pour le second tour de cette élection royale, la Très Sainte Église de France recevra l'illumination totale et entière qui lui permettra de désigner, couronner et sacrer la future Reine de France.
In Majorem Dei Gloriam
Fait à Rome en décembre de l'An I de mon archiépiscopat
Moy, Odoacre de Corinthe, par la grâce de Dieu Primat de France,
Avec la bénédiction de tous les évêques de France et en leur nom,
Annonce qu'après avoir examiné les différents candidats à la Couronne de France et avoir prié le Tout-Puissant de nous illuminer,
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Ellya
[Aller à la messe = Première bonne résolution à prendre pour les Marmandais!]
Ding! Ding! Dong! Ding!
Les cloches sonnaient. Cela ne pouvait signifier que deux choses: ou il fallait aller à la messer ou il fallait aller à la messe mais on prenait le risque de ne pas y aller et de subir le courroux de la sacristine le lendemain. Au choix.
Cette messe n'était pas, d'ailleurs, une messe comme les autres. Non. Elle était donnée en l'honneur de la nouvelle année qui arrivait. 1459. Bonne ou mauvaise? Mieux valait prier, dans le doute. Et cela valait pour tout le monde mais d'autant plus pour la nonnette qui en redoutait les jours à venir.
Tandis que son Payen hélait les villageois à venir aussi vite que possible à l'Eglise Ste Nitooche, la jeune femme, d'ores et déjà sur place, gravitait entre les bancs à la recherche de détritus qui aurait jeté l'opprobre sur le lieu saint (selon elle).
Son regard accrocha alors une annonce qu'elle n'avait jamais vu. D'Odoacre. Le vil, le monstrueux évêque qui avait célébré ses noces. Regard furieux sur le visage, elle entreprenait de le décrocher discrètement quand certains habitants arrivèrent. Dommage. Pour une prochaine fois. Il était hors de question qu'elle laisse un papier de cet individu sur les murs de son Eglise.
Installez-vous!
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Ding! Ding! Dong! Ding!
Les cloches sonnaient. Cela ne pouvait signifier que deux choses: ou il fallait aller à la messer ou il fallait aller à la messe mais on prenait le risque de ne pas y aller et de subir le courroux de la sacristine le lendemain. Au choix.
Cette messe n'était pas, d'ailleurs, une messe comme les autres. Non. Elle était donnée en l'honneur de la nouvelle année qui arrivait. 1459. Bonne ou mauvaise? Mieux valait prier, dans le doute. Et cela valait pour tout le monde mais d'autant plus pour la nonnette qui en redoutait les jours à venir.
Tandis que son Payen hélait les villageois à venir aussi vite que possible à l'Eglise Ste Nitooche, la jeune femme, d'ores et déjà sur place, gravitait entre les bancs à la recherche de détritus qui aurait jeté l'opprobre sur le lieu saint (selon elle).
Son regard accrocha alors une annonce qu'elle n'avait jamais vu. D'Odoacre. Le vil, le monstrueux évêque qui avait célébré ses noces. Regard furieux sur le visage, elle entreprenait de le décrocher discrètement quand certains habitants arrivèrent. Dommage. Pour une prochaine fois. Il était hors de question qu'elle laisse un papier de cet individu sur les murs de son Eglise.
Installez-vous!
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Novembre
Novembre n'avait pas oublié qu'une messe était célèbrée en ce jour spécial.
La nonette ne ménageait pas ses efforts pour redonner à la ville un souffle spirituel et la moindre des choses était de faire acte de présence. En plus, Novembre la trouvait trés sympathique.
La blonde trouvait même que ces moments passés dans l'eglise n'avaient rien de désagréables. Et ils donnaient à la jeune femme l'impression que, durant ces deux heures, le temps s'arrêtait. Ce qui lui faisait grand bien.
Et puis elle allait commencer sa pastorale et elle était contente de la faire avec Val et Guillome, deux amis proches.
Ainsi donc, elle fit un signe de tête pour saluer Payen quand elle passa devant lui puis entra dans l'eglise qui fleurait bon l'encens. Elle sourit en coin en apercevant, tandis qu'elle prenait place au second rang, Ellya faire disparaitre l'affiche d'Odoacre. Elle ne le portait donc pas dans son coeur....
Elle était déjà confortablement installée quand la nonette les enjoignit de le faire. Confortablement car la blonde avait apporté un coussin qu'elle avait emprunté à la taverne municipale pour l'occasion.
La nonette ne ménageait pas ses efforts pour redonner à la ville un souffle spirituel et la moindre des choses était de faire acte de présence. En plus, Novembre la trouvait trés sympathique.
La blonde trouvait même que ces moments passés dans l'eglise n'avaient rien de désagréables. Et ils donnaient à la jeune femme l'impression que, durant ces deux heures, le temps s'arrêtait. Ce qui lui faisait grand bien.
Et puis elle allait commencer sa pastorale et elle était contente de la faire avec Val et Guillome, deux amis proches.
Ainsi donc, elle fit un signe de tête pour saluer Payen quand elle passa devant lui puis entra dans l'eglise qui fleurait bon l'encens. Elle sourit en coin en apercevant, tandis qu'elle prenait place au second rang, Ellya faire disparaitre l'affiche d'Odoacre. Elle ne le portait donc pas dans son coeur....
Elle était déjà confortablement installée quand la nonette les enjoignit de le faire. Confortablement car la blonde avait apporté un coussin qu'elle avait emprunté à la taverne municipale pour l'occasion.
Mayouche
Mayouche entendit au loin les cloches de l'église de Marmande. Cela faisait tellement longtemps qu'elles étaient muettes .... Un sourire vint étirer ses lèvres. Elle mit sa cape, ses bottes et sortit pour se rendre à l'église. Elle écouterait bien volontiers une messe pour accueillir la nouvelle année.
Une fois le chemin fait, la brunette entra dans l'église en se signant. Oui! Elle était baptisée la Mayouche! Un léger balayage des bans et elle reconnu la blondeur de Novembre. La brunette s'installa donc à côté de la brunette juste après avoir salué Soeur Ellya.
Elle chuchota à la mairesse:
Salut Nov! Contente de te voir ici!
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
Une fois le chemin fait, la brunette entra dans l'église en se signant. Oui! Elle était baptisée la Mayouche! Un léger balayage des bans et elle reconnu la blondeur de Novembre. La brunette s'installa donc à côté de la brunette juste après avoir salué Soeur Ellya.
Elle chuchota à la mairesse:
Salut Nov! Contente de te voir ici!
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
--Payen
"Je suis occupé" avoit-il marmonné à sa maistresse quand elle l'avait aperçu dans une rue où jouxtoit la plus célèbre maison close de Marmande. Mais il ne falloit pas contredire la dauna quand c'étoit jour de messe: il le savoit mieux que quiconque.
Aussi entra-t-il dans l'église, le visage fermé de n'avoir pu tenir entre ses bras celle qui lui procurait chaque jour du plaisir.
Qu'arrive diablement vite l'heure de la ripaille!
Ainsi se signoit-il, un sourire de fausset aux lèvres en regardant Ellya.
Une odeur féminine le fit tourner la tête tandis que passoit devant lui ce que sa jeune maistresse lui avoit indiqué comme être la maire du coin. Non. Payen n'aimoit que celles qu'il payoit. Pourtant le signe de tête de la jeune femme ne le laissa pas indifférent.
Il ne la quitta du regard que quand elle prit place sur un banc, voulu s'en approcher... trop tard. La gente Marmandaise avait déjà investi le lieu. Réprimant sa déception, il alla s'installer de l'autre côté de la nef.
Novembre
Novembre, toujours assise sur son coussin, sourit à May, installée à coté d'elle et lui répondit :
Bonjour May, je suis ravie de te voir là aussi !!!Je me sens moins seule tout à coup !
La blonde n'en dit pas plus car soeur Ellya avait pris place pour commencer son office. La blonde se tut et écouta la nonette.
Bonjour May, je suis ravie de te voir là aussi !!!Je me sens moins seule tout à coup !
La blonde n'en dit pas plus car soeur Ellya avait pris place pour commencer son office. La blonde se tut et écouta la nonette.
Ellya
Hum hum hum!
Raclement de gorge ostensible afin de ramener la concentration de ses ouailles vers elle.
Merci à vous d'être venus!
Les yeux de la nonnette volèrent sur l'assemblée afin de se rappeler des absents. Oui, ils seraient punis.
Et bonne année 1459! Année que nous allons commencer ensemble, dans la joie aristotélicienne!
Elle se mit à sourire avant d'entamer solennellement le Credo, de sa voix cristalline.
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout Puissant,
Oui. Elle y croyait. Même quand il n'avait rien fait lors des jours les plus sombres.
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Où se trouvaient les êtres chers à son coeur? Pensaient-ils à elle, loin de la triste mortalité?
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et où, elle, irait-elle? Etait-ce un pêché que de mener son époux à sa perte? Que de trouver toutes les ruses possibles et imaginables pour le tenir loin de sa couche? Etait-ce mal que d'avoir laissé mourir l'être aimé en se tenant à l'écart de lui?
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Elle ne connaissait pas le troisième prophète auquel certains croyaient. Il faudrait qu'elle se renseigne. Apprenne.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux Hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Que comprenaient les Marmandais à ses propos? Connaissaient-ils seulement la vie d'Aristote et de Christos?
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Toute une histoire. L'avaient-ils entendue?
Je crois en l'Action Divine.
*Même quand le Divin n'agit pas*
En la sainte église aristotélicienne, une et indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des pêchés.
*Y crois-je vraiment?*
En la Vie éternelle.
Le coeur serré de trop de questions, elle finit par un Amen emprunt de nombreuses émotions, laissant les Marmandais finir eux-mêmes de réciter leurs Credo.
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Raclement de gorge ostensible afin de ramener la concentration de ses ouailles vers elle.
Merci à vous d'être venus!
Les yeux de la nonnette volèrent sur l'assemblée afin de se rappeler des absents. Oui, ils seraient punis.
Et bonne année 1459! Année que nous allons commencer ensemble, dans la joie aristotélicienne!
Elle se mit à sourire avant d'entamer solennellement le Credo, de sa voix cristalline.
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout Puissant,
Oui. Elle y croyait. Même quand il n'avait rien fait lors des jours les plus sombres.
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Où se trouvaient les êtres chers à son coeur? Pensaient-ils à elle, loin de la triste mortalité?
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et où, elle, irait-elle? Etait-ce un pêché que de mener son époux à sa perte? Que de trouver toutes les ruses possibles et imaginables pour le tenir loin de sa couche? Etait-ce mal que d'avoir laissé mourir l'être aimé en se tenant à l'écart de lui?
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Elle ne connaissait pas le troisième prophète auquel certains croyaient. Il faudrait qu'elle se renseigne. Apprenne.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux Hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Que comprenaient les Marmandais à ses propos? Connaissaient-ils seulement la vie d'Aristote et de Christos?
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Toute une histoire. L'avaient-ils entendue?
Je crois en l'Action Divine.
*Même quand le Divin n'agit pas*
En la sainte église aristotélicienne, une et indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des pêchés.
*Y crois-je vraiment?*
En la Vie éternelle.
Le coeur serré de trop de questions, elle finit par un Amen emprunt de nombreuses émotions, laissant les Marmandais finir eux-mêmes de réciter leurs Credo.
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--Alfonse
L'allait pas raté la messe de la bigote, pour sûr! C'était dev'nu comme une attraction! En plus amusant.
'tendez, 'tendez!
V'là qu'elle avait déjà commencé. L'était pressée ou quoi?
Pour un vieillard attendez, bondiou!
Evidemment, elle n'attendit rien du tout. Alors il alla se placer près d'une brunette qui était arrivé peu de temps avant lui. D'un coup du derrière, il la fit s'écarter légèrement pour être tout à son aise avant d'écouter le Credo.
Elle d'vrait parler encore moins fort... Elle n'y pens' jamais, hein, à moi!
Bouguon, il se pencha vers sa voisine qu'il reconnu comme être une des conseillères machin chouette pour la prendre à témoin.
Regardez là, avec sa voix de pucelle! C'est-y pas qu'elle voudrait nous faire verser une larme! Moi j'les aime, pourtant, les larmes... d'alcool de noix!
Novembre
Novembre ne pouvait pas réciter le Credo puisqu'elle ne le connaissait pas encore, elle écoutait donc tout en se disant qu'elle allait en apprendre des choses pendant sa pastorale. C'est du coin de l'oeil qu'elle suivit l'arrivée du vieux bougre qui avait reclamé des coussins lors de la messe precedente. Et justement il choisit de s'assoir à coté de May. Alors trés discrétement, Novembre se souleva légèrement pour prendre son coussin qu'elle tendit au vieux avec un petit sourire et un clin d'oeil. S'il n'entendait rien au moins il serait confortablement installé...Et s'adressant à May, elle chuchotta :
Il en a certainement plus besoin que moi !
Avant de reporter toute son attention à ce que disait Ellya.
Il en a certainement plus besoin que moi !
Avant de reporter toute son attention à ce que disait Ellya.
Ellya
Pas de lecture pour cette messe-ci. C'est mon cadeau.
Fin sourire sur les lèvres rosées. Cadeau empoisonné, oui!
Cependant, je vous demanderai à tous et à toutes de vous lever tour à tour afin de me faire part d'une bonne résolution que vous prendrez pour l'année à venir. Résolution qui devra être tenue tant bien que mal, nous y veillerons ensemble.
La jeune femme se décala légèrement afin de s'adosser contre un pan de mur, l'oreille attentive.
C'est à vous.
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Fin sourire sur les lèvres rosées. Cadeau empoisonné, oui!
Cependant, je vous demanderai à tous et à toutes de vous lever tour à tour afin de me faire part d'une bonne résolution que vous prendrez pour l'année à venir. Résolution qui devra être tenue tant bien que mal, nous y veillerons ensemble.
La jeune femme se décala légèrement afin de s'adosser contre un pan de mur, l'oreille attentive.
C'est à vous.
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--Alfonse
Moi j'promets d'toujours finir mes bouteilles, m'dame la curette!
Et il souriait, debout, ravi de sa boutade tout autant que d'avoir dire la vérité, toute la vérité, rien qu'la vérité.
Et d'partager si j'vois d'aut' gars qu'ont la gorge sèche!
Puis il chercha l'approbation de sa voisine tout autant que de la maire qui avait eu la bonne et généreuse idée de lui faire don d'un coussin.
Hein, hein?! C't'y pas une bonne résolution, ça!
Ellya
Amen!
Nul besoin de continuer. La nonnette savait très bien comment ça allait finir... Les paroissiens quémanderaient encore quelque chose pour rendre l'assise plus confortable, un meilleur vin peut-être et sans doute de bonnes tartelettes en lieu et place du pain rassis.
Mais elle ne pouvait pas offrir tout cela, elle!
Alors il fallait faire court, détourner les esprits, les renvoyer chez eux près de l'âtre bien chaud.
Et les faire revenir, une prochaine fois. En plus grand nombre (c'était le but ultime!)
Vous n'avez qu'à y réfléchir très très fort, dans votre coeur! Le Très-Haut saura les entendre!
Puis, désignant le meuble où siégeaient un pichet de piquette et un bout de pain qui avait dû faire ami-ami avec les souris, elle conclut sa messe.
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Nul besoin de continuer. La nonnette savait très bien comment ça allait finir... Les paroissiens quémanderaient encore quelque chose pour rendre l'assise plus confortable, un meilleur vin peut-être et sans doute de bonnes tartelettes en lieu et place du pain rassis.
Mais elle ne pouvait pas offrir tout cela, elle!
Alors il fallait faire court, détourner les esprits, les renvoyer chez eux près de l'âtre bien chaud.
Et les faire revenir, une prochaine fois. En plus grand nombre (c'était le but ultime!)
Vous n'avez qu'à y réfléchir très très fort, dans votre coeur! Le Très-Haut saura les entendre!
Puis, désignant le meuble où siégeaient un pichet de piquette et un bout de pain qui avait dû faire ami-ami avec les souris, elle conclut sa messe.
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Mayouche
Encore un peu énervée du coup de hanche du vieillot, qui de toutes les places de l'église, décida de venir sur un banc déjà occupé par 2 personnes, May récita le crédo en harmonie avec l'assemblée. Elle regardait la nonne le faire... et remarqua un certain trouble dans ses yeux et dans les traits de son visage pendant qu'elle le récitait. Comme si.. elle pensait à quelque chose de franchement pas très agréable. Ses prières durant cette messe iraient vers elle...
Puis, la tirant de ses pensées ...
Elle d'vrait parler encore moins fort... Elle n'y pens' jamais, hein, à moi!
Regardez là, avec sa voix de pucelle! C'est-y pas qu'elle voudrait nous faire verser une larme! Moi j'les aime, pourtant, les larmes... d'alcool de noix!
May regarda le vieillot et d'une voix un peu outrée, elle lui répondit: « Shh ... Écoutez donc la messe et tentez de prier. Sinon pourquoi être venu ici! Vous devriez essayer de faire comme elle et prier! »
Novembre lui tendit un coussin a donner au vieux. Peut-être cela le calmera-t-il, pensa-t-elle.
Puis, la nonne reprit la parole pour leur demander de se lever et dire une résolution. La brunette réfléchit un moment. Que pouvait-elle se promettre de réaliser cette année, ou de changer?
Doucement, elle se leva.
« Pour la prochaine année, ma résolution sera premièrement de venir prier ici plus souvent, que ce soit durant les messes ou autres. Ensuite, je fais la promesse d'être plus présente auprès de mes amis car disons que l'année passée, j'ai pas dû être la meilleure des amies. »
May se souvint de ses multiples absences de l'année précédente mais surtout de l'humeur maussade qu'elle avait. Cette année, cela allait changer.
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
Puis, la tirant de ses pensées ...
Elle d'vrait parler encore moins fort... Elle n'y pens' jamais, hein, à moi!
Regardez là, avec sa voix de pucelle! C'est-y pas qu'elle voudrait nous faire verser une larme! Moi j'les aime, pourtant, les larmes... d'alcool de noix!
May regarda le vieillot et d'une voix un peu outrée, elle lui répondit: « Shh ... Écoutez donc la messe et tentez de prier. Sinon pourquoi être venu ici! Vous devriez essayer de faire comme elle et prier! »
Novembre lui tendit un coussin a donner au vieux. Peut-être cela le calmera-t-il, pensa-t-elle.
Puis, la nonne reprit la parole pour leur demander de se lever et dire une résolution. La brunette réfléchit un moment. Que pouvait-elle se promettre de réaliser cette année, ou de changer?
Doucement, elle se leva.
« Pour la prochaine année, ma résolution sera premièrement de venir prier ici plus souvent, que ce soit durant les messes ou autres. Ensuite, je fais la promesse d'être plus présente auprès de mes amis car disons que l'année passée, j'ai pas dû être la meilleure des amies. »
May se souvint de ses multiples absences de l'année précédente mais surtout de l'humeur maussade qu'elle avait. Cette année, cela allait changer.
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
Novembre
Apparement, si la curette voulait conclure la messe, ce n'était pas le cas de l'assemblée.
Novembre avait haussé un sourcil à la résolution du vieux et esquissé un léger sourire.
Son sourire s'elargit en écoutant la résolution de son amie. Elle appeciait beaucoup May et savoir qu'elle serait plus présente ne pouvait que l'enchanter.
Elle, pour sa part, avait décidé que des bonnes résolutions, elle n'en prendrait pas cette année. Elle décida alors de ne pas faire dans l'originalité. Elle se leva et prit la parole à son tour :
Pour ma part, j'ai pris la résolution de passer ma pastorale et d'assister à la messe.
Puis elle se rassit, ne trouvant rien d'autre d'interessant à dire.
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Bourgmestre de Marmande.
Novembre avait haussé un sourcil à la résolution du vieux et esquissé un léger sourire.
Son sourire s'elargit en écoutant la résolution de son amie. Elle appeciait beaucoup May et savoir qu'elle serait plus présente ne pouvait que l'enchanter.
Elle, pour sa part, avait décidé que des bonnes résolutions, elle n'en prendrait pas cette année. Elle décida alors de ne pas faire dans l'originalité. Elle se leva et prit la parole à son tour :
Pour ma part, j'ai pris la résolution de passer ma pastorale et d'assister à la messe.
Puis elle se rassit, ne trouvant rien d'autre d'interessant à dire.
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Bourgmestre de Marmande.
Guillomedetissenier
Guillaume entra dans l'église en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas se faire remarquer. Il mit un genou en terre et se signa. Il alla s'assseoir sur un des banc libre.
La Maire et amie Novembre venait de donner ses motivations. Il se devait de faire la même chose.
Excusez-moi, Soeur Ellya.
Pour ma part, je viendrai à la messe tous les dimanches et passer ma pastorale. Je postule en ce moment pour rentrer dans la garde épiscopale.
Je me rends compte que j'ai trop longtemps délaissé la messe, faute de prêtre compétent. Je me propose également de vous fournir du pain frais gratuitement tous les dimanche.
Guillaume se rassit, heureux de son intervention.
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La Maire et amie Novembre venait de donner ses motivations. Il se devait de faire la même chose.
Excusez-moi, Soeur Ellya.
Pour ma part, je viendrai à la messe tous les dimanches et passer ma pastorale. Je postule en ce moment pour rentrer dans la garde épiscopale.
Je me rends compte que j'ai trop longtemps délaissé la messe, faute de prêtre compétent. Je me propose également de vous fournir du pain frais gratuitement tous les dimanche.
Guillaume se rassit, heureux de son intervention.
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Ellya
Et curieusement, personne ne se rua vers la nourriture infecte. Auraient-ils cru qu'elle les menaçait? Amusant.
Attentive, elle écouta donc leurs voeux.
Tous semblaient vouloir venir plus régulièrement. Un sourire s'épanouit sur le visage de la jeune femme. Qu'importe ce qui leur arrivait soudainement, cela lui convenait du tout au tout.
Mais... Je prierai pour que vos souhaits à tous se réalisent! Et plusieurs fois par jour s'il le faut!
Et voilà qu'on lui proposait du pain frais. Miracle: c'était un miracle!
Puisque les cloches retentissaient pour donner le signal de fin de messe, la nonnette s'approcha de Guillome.
Votre offre généreuse ne peut être refusée, d'autant qu'elle permettrait sans doute à ceux qui n'y ont jamais goûté de tester la saveur délicate de votre pain. Aussi je l'accepte et vous remercie de tout coeur.
Sourire en coin, elle ajouta,
Et vous promets que vous n'aurez jamais à nettoyer le sous-sol. Chanceux!
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Attentive, elle écouta donc leurs voeux.
Tous semblaient vouloir venir plus régulièrement. Un sourire s'épanouit sur le visage de la jeune femme. Qu'importe ce qui leur arrivait soudainement, cela lui convenait du tout au tout.
Mais... Je prierai pour que vos souhaits à tous se réalisent! Et plusieurs fois par jour s'il le faut!
Et voilà qu'on lui proposait du pain frais. Miracle: c'était un miracle!
Puisque les cloches retentissaient pour donner le signal de fin de messe, la nonnette s'approcha de Guillome.
Votre offre généreuse ne peut être refusée, d'autant qu'elle permettrait sans doute à ceux qui n'y ont jamais goûté de tester la saveur délicate de votre pain. Aussi je l'accepte et vous remercie de tout coeur.
Sourire en coin, elle ajouta,
Et vous promets que vous n'aurez jamais à nettoyer le sous-sol. Chanceux!
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Guillomedetissenier
Guillaume sourit à la dernière phrase de la nonnette. Cela ne l'aurait dérangé aucunement de nettoyer le sous-sol. Il regarda autour de lui et vit que l'église avait grand besoin d'être nettoyée de fond en comble, ce qu'il n'avait pas vu à son entrée.
Soeur Ellya, je suis content que vous acceptiez mon offre. effectivement, cela aurait été dommage de refuser. Il sourit de toutes ses dents.
Quant au nettoyage que vous avez laissé sous entendre, je suis prêt à vous aider pour rendre cette magnifique église plus accueillante.
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Soeur Ellya, je suis content que vous acceptiez mon offre. effectivement, cela aurait été dommage de refuser. Il sourit de toutes ses dents.
Quant au nettoyage que vous avez laissé sous entendre, je suis prêt à vous aider pour rendre cette magnifique église plus accueillante.
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Elsie.
*toc*, son sec et sourd que produisit la pièce lorsqu'elle se coucha au fond du tronc. La rousse se pencha, ne gardant qu'un oeil ouvert et curieux pour scruter l'intérieur par la fente. Haussement des épaules en ne distinguant difficilement que peu d'écus, la jeune femme prit alors connaissance des lieux d'une visite du regard.
Son pas se fit lent dans l'allée qu'elle remonta, les pupilles s'attardant parfois sur quelques vitraux dont elle ne se lassait de découvrir les scènes représentées ainsi que la finesse des oeuvres.
Un banc parmi tant d'autre l'accueillit un instant après qu'elle l'eut dépoussiéré, son coeur et ses pensées se tournant alors vers celui qui aurait dû être là, à ses côtés. Quelques mots, quelques prières furent murmurés dans l'édifice, demandant au Très Haut de prendre plus que jamais soin de Lui. Elle n'alla pas jusqu'aux menaces si il échouait, qui oserait menacer le Très Haut, mais le coeur y était.
Un grognement de contrariété échappa à la rousse, tremblement guttural involontaire qui la fit se lever. Le regard clair se posa suffisamment longtemps sur la statue divine non loin d'elle, pour la rasséréner. C'est le coeur plus léger qu'elle quitta les lieux, prenant son mal davantage en patience, et décida d'aller visiter le village.
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Son pas se fit lent dans l'allée qu'elle remonta, les pupilles s'attardant parfois sur quelques vitraux dont elle ne se lassait de découvrir les scènes représentées ainsi que la finesse des oeuvres.
Un banc parmi tant d'autre l'accueillit un instant après qu'elle l'eut dépoussiéré, son coeur et ses pensées se tournant alors vers celui qui aurait dû être là, à ses côtés. Quelques mots, quelques prières furent murmurés dans l'édifice, demandant au Très Haut de prendre plus que jamais soin de Lui. Elle n'alla pas jusqu'aux menaces si il échouait, qui oserait menacer le Très Haut, mais le coeur y était.
Un grognement de contrariété échappa à la rousse, tremblement guttural involontaire qui la fit se lever. Le regard clair se posa suffisamment longtemps sur la statue divine non loin d'elle, pour la rasséréner. C'est le coeur plus léger qu'elle quitta les lieux, prenant son mal davantage en patience, et décida d'aller visiter le village.
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Ellya
[Premier dimanche de Février]
Fais sonner la cloche!
Anxieuse, la nonnette regardait l'extérieur de l'église à travers une déformation du bois.
Je vous répète pour la dernière fois que c'est une très mauvaise idée de sortir, par un froid pareil. Vous voulez aggraver votre cas?
Mmm... La cloche!
Se promener à dos d'éléphant ne vous a pas suffit?
Chuuut!
Courant presque vers son domestique, elle ferma la barrière de ses lèvres d'une main glacée. En effet, ses derniers jours, sa présence à Marmande avait été plus que légère. Etait-elle coupable? Forcée d'accompagner le scélérat au sacre de la reine, elle en était tombée malade. D'écœurement surtout.
Je vais mieux.
Parce que vous n'avez pas de nouvelle du Maistre, n'est-ce pas?
Un léger sourire effleura les lèvres de la nonnette tandis qu'elle reprenait sa place près de la porte, à guetter.
La cloche. Il est presque l'heure!
Humph. Je n'y arrive pas! Je vous avais dit d'embaucher quelqu'un. Mais non...
Mielleuse, elle se rapprocha alors de Payen.
S'il la cloche ne sonne pas... Tu vas devoir faire toi-même la cloche. Et plus vite que ça!
Je crois qu'elle fonctionne finalement. Tenez, écoutez!
Dong. Dong. Dong.
J'espère pour toi qu'il y aura du monde...
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Fais sonner la cloche!
Anxieuse, la nonnette regardait l'extérieur de l'église à travers une déformation du bois.
Je vous répète pour la dernière fois que c'est une très mauvaise idée de sortir, par un froid pareil. Vous voulez aggraver votre cas?
Mmm... La cloche!
Se promener à dos d'éléphant ne vous a pas suffit?
Chuuut!
Courant presque vers son domestique, elle ferma la barrière de ses lèvres d'une main glacée. En effet, ses derniers jours, sa présence à Marmande avait été plus que légère. Etait-elle coupable? Forcée d'accompagner le scélérat au sacre de la reine, elle en était tombée malade. D'écœurement surtout.
Je vais mieux.
Parce que vous n'avez pas de nouvelle du Maistre, n'est-ce pas?
Un léger sourire effleura les lèvres de la nonnette tandis qu'elle reprenait sa place près de la porte, à guetter.
La cloche. Il est presque l'heure!
Humph. Je n'y arrive pas! Je vous avais dit d'embaucher quelqu'un. Mais non...
Mielleuse, elle se rapprocha alors de Payen.
S'il la cloche ne sonne pas... Tu vas devoir faire toi-même la cloche. Et plus vite que ça!
Je crois qu'elle fonctionne finalement. Tenez, écoutez!
Dong. Dong. Dong.
J'espère pour toi qu'il y aura du monde...
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--Alfonse
Sa bonne femme lui avait dit d'y aller "pour se faire pardonner auprès de la curette". Trainant des pieds, il l'avait écoutée. Ne pas suivre l'ordre d'une femme - qui plus est, la sienne - revenait à courir un énorme danger. Peut-être même qu'elle aurait arrêté de lui faire à manger!
Ne souhaitant tenter le diable pour rien au monde, il s'y était donc rendu. Grommelant, il avait salué la religieuse avant de prendre place.
Pis 'fait toujours froid ici! Z'avez pas honte? 'Devez avoir des moyens pourtant!
Grumbl. Grumbl. Et j'espère bien qu'y'aura pas de discours bêbêtes! 'Manquerait plus qu'ça! Pa'ce que j'bien compris vot' p'tit manège moi!
Ellya
Et mince. De tous les Marmandais qui auraient pu saccager sa messe, il avait fallu que ce soit le plus borné. Et le plus sourd par la même occasion.
Elle lui sourit et commença donc son discours. Cela semblait plutôt banal. Une confession. Un Credo repris en boucle. Quelques sermons. Un truc de religieux quoi, qui endort les foules et n'apaise que l'âme des coupables ou des malheureux.
La nonnette elle-même étouffa un bâillement tant l'ambiance dans l'église était... soporifique.
Tout se termina par un bout de pain à moitié rassi qu'elle avait retrouvé dans une caisse. Elle irait en acheter d'autres, oui, plus tard.
Sur l'heure, il était grand temps de renvoyer les gens chez eux.
Puis, plume en main, la nonnette se mit à écrire à un Marmandais.
Frère Guillome, Adishatz,
J'espère que vous vous portez bien. Je me suis rappelée de votre proposition.
Tient-elle toujours? Je serais enchantée que vous m'aidiez à faire ce nettoyage pré-printannier.
Tenez-moi au courant,
Soeur Ellya.
Missive qui s'envole, bien attachée à la patte d'un volatile.
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Elle lui sourit et commença donc son discours. Cela semblait plutôt banal. Une confession. Un Credo repris en boucle. Quelques sermons. Un truc de religieux quoi, qui endort les foules et n'apaise que l'âme des coupables ou des malheureux.
La nonnette elle-même étouffa un bâillement tant l'ambiance dans l'église était... soporifique.
Tout se termina par un bout de pain à moitié rassi qu'elle avait retrouvé dans une caisse. Elle irait en acheter d'autres, oui, plus tard.
Sur l'heure, il était grand temps de renvoyer les gens chez eux.
Puis, plume en main, la nonnette se mit à écrire à un Marmandais.
Frère Guillome, Adishatz,
J'espère que vous vous portez bien. Je me suis rappelée de votre proposition.
Tient-elle toujours? Je serais enchantée que vous m'aidiez à faire ce nettoyage pré-printannier.
Tenez-moi au courant,
Soeur Ellya.
Missive qui s'envole, bien attachée à la patte d'un volatile.
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Meygena
Meygena entra dans l'Eglise, et fit le signe de croix. C'était plutôt calme quoiqu'il y avait un peu de monde. Les cierges brulaient silencieusement, seul le pas timide de Meygena résonnaient sur les dales. La jeune femme regardait en l'air, le plafond avait était sculpté avec la main d'un artiste fort talentueux. Elle porta à présent son attention sur ce qui semblait être dame Ellya, le curé du village. Elle s'approcha un peu et interpela la pretresse:
Dame Ellya ? Je me présente, je suis Meygena et je souhaiterai me faire baptiser. Puis je connaitre les démarches je vous prie ?
Meygena adressa un sourire courtois à l'adresse de la religieuse, impatiente d'honnorer la grace divine.
Dame Ellya ? Je me présente, je suis Meygena et je souhaiterai me faire baptiser. Puis je connaitre les démarches je vous prie ?
Meygena adressa un sourire courtois à l'adresse de la religieuse, impatiente d'honnorer la grace divine.
Ellya
Aux premiers mots, la nonnette se retourna. Un temps de latence. La connaissait-elle? Sans doute pas.
Un sourire amical aux lèvres, elle s'avança, ne perdant aucun mot de la demande de la jeune femme.
Bienvenue damisèla Meygena, bienvenue!
Fermant le livre qu'elle était en train de feuilleter et le posant sur le banc le plus proche, elle continua,
Bien sûr. Les démarches. Et bien, il n'y en a pas beaucoup à vrai dire. La seule chose nécessaire est d'avoir passer sa pastorale. Est-ce votre cas?
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Un sourire amical aux lèvres, elle s'avança, ne perdant aucun mot de la demande de la jeune femme.
Bienvenue damisèla Meygena, bienvenue!
Fermant le livre qu'elle était en train de feuilleter et le posant sur le banc le plus proche, elle continua,
Bien sûr. Les démarches. Et bien, il n'y en a pas beaucoup à vrai dire. La seule chose nécessaire est d'avoir passer sa pastorale. Est-ce votre cas?
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Aulus
Aulus avait bien reçu la missive de la nonnette, l'invitant à ce rendre à l'église pour sa demande de pastorale.
Bonjour, je viens pour la pastorale !
Bonjour, je viens pour la pastorale !
Ellya
La réponse flotta dans le vent, un instant. Et se répercuta contre une autre question. Ellya se retourna, lentement.
Oui? La pastorale? Mhm. Fort bien. Fort bien.
Je vous écrirai quand elle commencera mais... Êtes-vous bien conscient que cela demande de nombreux sacrifices Res Parendo parlant?
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Oui? La pastorale? Mhm. Fort bien. Fort bien.
Je vous écrirai quand elle commencera mais... Êtes-vous bien conscient que cela demande de nombreux sacrifices Res Parendo parlant?
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Meygena
Une religieuse qui feuilletait un livre se tourna vers elle.
- Bienvenue damisèla Meygena, bienvenue! fit elle avec un aimable sourire.Elle ferma son manuel et le posa sur un banc.
- Bien sûr. Les démarches. Et bien, il n'y en a pas beaucoup à vrai dire. La seule chose nécessaire est d'avoir passer sa pastorale. Est-ce votre cas? ajouta t'elle.
- Oui dame.répondit Meygena en souriant à son tour. Je souhaite passer ma pastorale et j'ai grand hâte de commencer ! renchérit la damoiselle les yeux brillants.
Elle regardait fixement Ellya avec un air fier et pleine de volonté.
- Bienvenue damisèla Meygena, bienvenue! fit elle avec un aimable sourire.Elle ferma son manuel et le posa sur un banc.
- Bien sûr. Les démarches. Et bien, il n'y en a pas beaucoup à vrai dire. La seule chose nécessaire est d'avoir passer sa pastorale. Est-ce votre cas? ajouta t'elle.
- Oui dame.répondit Meygena en souriant à son tour. Je souhaite passer ma pastorale et j'ai grand hâte de commencer ! renchérit la damoiselle les yeux brillants.
Elle regardait fixement Ellya avec un air fier et pleine de volonté.
Montalembert
En sortant du bureau du Maire, et suivant le conseil de son adjoint Messire Valornel, Montalembert se précipe vers l'église dont il apperçoit le clocher. Le soleil haut perché, brillait de milles feux, c'était une très belle journée pour un mois d'avril.
Il monte rapidement les quelques marches du parvis et franchit la porte.
A moitié aveuglé par le brutal changement de luminosité, il n'arrive pas à distinguer la moindre chose. Il manque de justesse de renverser le bénitier.
Dame Ellya? Dame Ellya? heu ? Ma mère? Ma soeur? Il n'avait jamais réfléchit comment nommer une curé
Assez penaud, le bénétier en main, Montalembert était entre la confusion de son manque d'instruction, et la folle envie de lui annonçé son projet.
En lui tendant le bénitier. C'est àvous! tenez!. Il se passe la main dans sa barbe, dans ses cheveux, Toute sa tête avait besoin d'être aérer, il respire un grand coup et se lance.
Voila, y viens de voir le maire, le messire Valornel m'a dit , de venir ici, il était pas là, heu le maire , mais pas le Messire, vous voir pour , heu car si le messire n'aurait pas été là , il n'aurai pas pu me le dire, que pour lui c'était pas de son ressort, et donc seule vous le pourrez.
un long silence passe, avec son cortège d'anges.
Heu y crois qu'y me suis mal exprimé. Y recommence. Il passe se manche sur sa tempe, pour essuyer la sueur qui commençait à perler, tellement son excitation est grande.
Voila, longue prise d'air, y veux être le fossoyeur de Marmande, et si vous êtes pour, y serai content , mais content.
Montalembert montre en évidence ces gros bras. Touchez, avec ça y vous ferai de beau trou, tout beau tout droit, tout propre.
S'il vous plait, dite moi que je peux .
Il monte rapidement les quelques marches du parvis et franchit la porte.
A moitié aveuglé par le brutal changement de luminosité, il n'arrive pas à distinguer la moindre chose. Il manque de justesse de renverser le bénitier.
Dame Ellya? Dame Ellya? heu ? Ma mère? Ma soeur? Il n'avait jamais réfléchit comment nommer une curé
Assez penaud, le bénétier en main, Montalembert était entre la confusion de son manque d'instruction, et la folle envie de lui annonçé son projet.
En lui tendant le bénitier. C'est àvous! tenez!. Il se passe la main dans sa barbe, dans ses cheveux, Toute sa tête avait besoin d'être aérer, il respire un grand coup et se lance.
Voila, y viens de voir le maire, le messire Valornel m'a dit , de venir ici, il était pas là, heu le maire , mais pas le Messire, vous voir pour , heu car si le messire n'aurait pas été là , il n'aurai pas pu me le dire, que pour lui c'était pas de son ressort, et donc seule vous le pourrez.
un long silence passe, avec son cortège d'anges.
Heu y crois qu'y me suis mal exprimé. Y recommence. Il passe se manche sur sa tempe, pour essuyer la sueur qui commençait à perler, tellement son excitation est grande.
Voila, longue prise d'air, y veux être le fossoyeur de Marmande, et si vous êtes pour, y serai content , mais content.
Montalembert montre en évidence ces gros bras. Touchez, avec ça y vous ferai de beau trou, tout beau tout droit, tout propre.
S'il vous plait, dite moi que je peux .
Hildegarde
Elle entra un jour à une heure de faible fréquentation, s'approchant du recoin plutot sombre des prières isolées, mit denier en l'urne, prit un cierge, l'alluma aux autres, le disposa à coté des autres, s'agenouilla d'un genou, joint ses mains. Si seulement elle pouvait être entendue...un jour peut être...
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Ellya
Comment ça tu as oublié?
Furieuse, la nonnette appuya sur ce dernier mot. Déjà qu'elle avait maints problèmes à régler maintenant que son époux était dans les parages, il ne manquait plus que les autres ne fassent pas leur devoir.
Cela arrive, dauna. Pourquoi ne pas vous calmer et boire un petit quelque chose?
Sa maîtresse écumait quand elle ne broyait pas du noir. Il fallait qu'il lui trouve une âme en peine à mettre en son giron qui occuperait ses esprits et ses journées.
Bien sûr, bien sûr. Et je lui dis quoi, moi? "Pardonnez-moi, chère demoiselle, de ne pas m'être occupée de votre pastorale plus tôt. Mon idiot de valet a passé trop de temps à courir les jupons et à affiner ses prouesses nocturnes. Que diriez-vous de nous rencontrer..."? Non mais vraiment! Il ne me manque plus qu'une telle réputation, tu as tout à fait raison et...
Un boucan. Pas des moindres. La nonnette se retourna, son clair regard fixé sur le penaud qui lui tendait le bénitier et qu'elle finit par prendre.
En son for intérieur, le Payen se dit "la voilà l'âme en peine" tandis que la jeune femme lui souriait, gênée de ne rien comprendre à ses propos.
Fossoyeur...
Alors évidemment, elle ne toucha pas mais se contenta de virer au rouge.
Hum. Oui, oui. Nous n'en n'avons pas. Et bien. Haem, vous pouvez baisser vos bras, je vous crois, je vous crois.
C'était bien sa veine.
Et vous vous appelez comment, mossu?
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Furieuse, la nonnette appuya sur ce dernier mot. Déjà qu'elle avait maints problèmes à régler maintenant que son époux était dans les parages, il ne manquait plus que les autres ne fassent pas leur devoir.
Cela arrive, dauna. Pourquoi ne pas vous calmer et boire un petit quelque chose?
Sa maîtresse écumait quand elle ne broyait pas du noir. Il fallait qu'il lui trouve une âme en peine à mettre en son giron qui occuperait ses esprits et ses journées.
Bien sûr, bien sûr. Et je lui dis quoi, moi? "Pardonnez-moi, chère demoiselle, de ne pas m'être occupée de votre pastorale plus tôt. Mon idiot de valet a passé trop de temps à courir les jupons et à affiner ses prouesses nocturnes. Que diriez-vous de nous rencontrer..."? Non mais vraiment! Il ne me manque plus qu'une telle réputation, tu as tout à fait raison et...
Un boucan. Pas des moindres. La nonnette se retourna, son clair regard fixé sur le penaud qui lui tendait le bénitier et qu'elle finit par prendre.
En son for intérieur, le Payen se dit "la voilà l'âme en peine" tandis que la jeune femme lui souriait, gênée de ne rien comprendre à ses propos.
Fossoyeur...
Alors évidemment, elle ne toucha pas mais se contenta de virer au rouge.
Hum. Oui, oui. Nous n'en n'avons pas. Et bien. Haem, vous pouvez baisser vos bras, je vous crois, je vous crois.
C'était bien sa veine.
Et vous vous appelez comment, mossu?
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Montalembert
En baissant ses bras, Montalembert se rendit vraiment compte qu'il avait foiré carrément son approche et sa présentaion.
Y suis le gars Montalembert, à votre service, Et ma pelle le sera au votre aussi avec plaisir.
Le barbu n'avait pas osez entrer dans l'église avec sa pelle. Et c'est d'un geste du menton qu'il désigna sa pelle laissée à l'entrée du parvis.
Y suis le gars Montalembert, à votre service, Et ma pelle le sera au votre aussi avec plaisir.
Le barbu n'avait pas osez entrer dans l'église avec sa pelle. Et c'est d'un geste du menton qu'il désigna sa pelle laissée à l'entrée du parvis.
Ellya
A son service? S'il savait dans quoi il s'engageait... Et la nonnette ne laissa évidemment pas une telle opportunité lui échapper.
Qu'ainsi soit-il mossu Montla..linbert?
D'un pas décidé, elle se dirigea vers la sortie, prenant comme acquis qu'il la suivait.
Avez-vous jeté un coup d'oeil à notre cimetière? Il est derrière l'église. Pas très grand, il faut l'avouer. Et l'entretien? Une misère. Vous aurez du travail, pour sûr.
Ils firent donc ensemble le tour du saint lieu, abandonnant Payen à l'intérieur.
Bon. Voilà.
Le lieu était en triste état, pire encore que ce qu'elle venait de décrire. Depuis son arrivée, elle ne s'y était rendue qu'une fois et avait rapidement fait demi-tour. Elle finit par se retourner vers le vilain, une mine désolée sur le visage.
Vous avez besoin de quelque chose..?
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Qu'ainsi soit-il mossu Montla..linbert?
D'un pas décidé, elle se dirigea vers la sortie, prenant comme acquis qu'il la suivait.
Avez-vous jeté un coup d'oeil à notre cimetière? Il est derrière l'église. Pas très grand, il faut l'avouer. Et l'entretien? Une misère. Vous aurez du travail, pour sûr.
Ils firent donc ensemble le tour du saint lieu, abandonnant Payen à l'intérieur.
Bon. Voilà.
Le lieu était en triste état, pire encore que ce qu'elle venait de décrire. Depuis son arrivée, elle ne s'y était rendue qu'une fois et avait rapidement fait demi-tour. Elle finit par se retourner vers le vilain, une mine désolée sur le visage.
Vous avez besoin de quelque chose..?
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Montalembert
Besoin d'autre chose? Besoin d'autre chose? Montalembert avait beau réfléchir, il ne voyait rien qu'il lui manquait.
Le tour du cimetière avait été rapide, il est assez modeste, mais demandait quand même quelques soins.
Ma Foi, Il me semble que tout est parfait. y passerai régulièrement pour l'entretien, entre mon travail à la mine, et quelques amusements sur la place pour les habitants.
Y suis content, vous pouvez pas savoir comme y suis content.
Montalembert, s'en va et levant la main en sorte de remerciement, vite rejoindre son travail à la mine.
En regardand sa pelle droit dans les yeux (oui , oui c'est possible) On va bien s'amuser ici, y t'le dit moi.
Le tour du cimetière avait été rapide, il est assez modeste, mais demandait quand même quelques soins.
Ma Foi, Il me semble que tout est parfait. y passerai régulièrement pour l'entretien, entre mon travail à la mine, et quelques amusements sur la place pour les habitants.
Y suis content, vous pouvez pas savoir comme y suis content.
Montalembert, s'en va et levant la main en sorte de remerciement, vite rejoindre son travail à la mine.
En regardand sa pelle droit dans les yeux (oui , oui c'est possible) On va bien s'amuser ici, y t'le dit moi.
Ribeaupierre
Une église ! Oh ben ça se loupe pas !
De beaux vitraux colorés !
Une génuflexion, un signe de croix, une rapide prière à la sainte patronne du lieu.
On s'installe dans les banc et c'est déjà la somnolence que commence....
bon une nouvelle prière dévote.
De beaux vitraux colorés !
Une génuflexion, un signe de croix, une rapide prière à la sainte patronne du lieu.
On s'installe dans les banc et c'est déjà la somnolence que commence....
bon une nouvelle prière dévote.
Ellya
[Quand y'a d'l'espoir... Y'a d'l'espoir!]
A peine le soleil venait-il de se lever sur ce petit village peuplé d'irrésistibles Marmandais que les cloches se mirent à chanter à tue-tête, ébranlant les chaumières et réveillant les plus fatigués des villageois. Si ces derniers semblaient encore peu habitués au rituel de la messe du dimanche In Gratibus, ils l'étaient encore moins concernant celle qui se passait dans ce vieux bâtiment de pierre.
Mais la nonnette perdait rarement espoir et, après s'être donnée quelques semaines pour peaufiner la portée du son de la cloche, elle revenait donc à la charge. Une cloche ultra-bruyante en prime.
Allez! Allez! Je veux de beaux sourires affichés sur vos joyeux visages quand vous franchirez le seuil de l'église!
Et la jeune femme de mouliner du bras comme un prévôt pour faire entrer tout ce beau monde dans le saint lieu.
On arrête de grommeler! Le Très-Haut vous le revaudra!
Les réserves de pain et de vin avaient été renflouées: tout pour les rendre heureux!
Et on se dépêche! Sinon vous ne pourrez plus choisir votre place!
Oui. Elle était très, très optimiste ce matin-là.
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A peine le soleil venait-il de se lever sur ce petit village peuplé d'irrésistibles Marmandais que les cloches se mirent à chanter à tue-tête, ébranlant les chaumières et réveillant les plus fatigués des villageois. Si ces derniers semblaient encore peu habitués au rituel de la messe du dimanche In Gratibus, ils l'étaient encore moins concernant celle qui se passait dans ce vieux bâtiment de pierre.
Mais la nonnette perdait rarement espoir et, après s'être donnée quelques semaines pour peaufiner la portée du son de la cloche, elle revenait donc à la charge. Une cloche ultra-bruyante en prime.
Allez! Allez! Je veux de beaux sourires affichés sur vos joyeux visages quand vous franchirez le seuil de l'église!
Et la jeune femme de mouliner du bras comme un prévôt pour faire entrer tout ce beau monde dans le saint lieu.
On arrête de grommeler! Le Très-Haut vous le revaudra!
Les réserves de pain et de vin avaient été renflouées: tout pour les rendre heureux!
Et on se dépêche! Sinon vous ne pourrez plus choisir votre place!
Oui. Elle était très, très optimiste ce matin-là.
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Victoria7
La blondinette, pour une fois, s'était levée de bonne humeur et de bonne heure en ce beau dimanche matin pour aller un peu à la Messe. Ca changerait un peu les idées de la blonde qui n'était pas trop bien en plus en ce moment, et elle comptait bien faire comprendre à sa fille qu'il fallait pas faire comme sa mère, ce qui veut dire ne pas aller à la messe! Mais là, Vic avait pris cette bonne résolutions à la suite de sa rencontre avec Soeur Ellya.
La jeune Warenghien s'était donc préparée rapidement, et avait été préparer également sa fille de presque 2 ans, toute rousse et toute belle comme jamais. BIn quoi? La blondinette lui avait mise une jolie robe rose et blanche, une petite sainte quoi! et Vic bin... toujours pareille, en noir et violet.
Elle retourna par la suite dans sa chambre et prix sa médaille, fin non, c'est plutot celle de sa mère, et la mit autour du cou de sa fille en lui souriant.
-Ca ma puce, ça s'apelle une médaille. Tu aura la tienne quand tu serais baptisée ma chérie, ce qui veut dire peut-être bientôt. Celle-ci c'était à ma maman tu vois, je te la prête pour la journée d'accord?
Vic l'embrassa sur le front et se redressa, allant faire une bise sur le front de son fiancé qui dormait encore et sortit de la chambre calmement pour ne pas réveiller son ange. Elle enfila sa cape et aida sa fille à mettre la sienne, puis elle sortit en prenant la main de sa rouquine.
Le chemin était rapide jusqu'à l'église, et c'est d'un pas plutôt préssée que la blondinette accompagnée de la rouquine arrivèrent devant la grande porte ou se trouvaient déjà quelques personnes, ainsi que Soeur Ellya. Elle poussa un léger soupire et s'avança doucement, légerement tiré par sa fille qui avait, elle, hâte d'y entrer. Un léger sourire à damoiselle Ellya en passant devant elle et elle retourna son regard noisette vers le fond de l'église. Mouarf! Pourquoi avoir peur d'une église? Sûrement un mauvais souvenir qui la hante secrêtement, on ne sait jamais!
La jeune Warenghien s'avança tout de même vers le début de l'église et s'y installa,aidant sa fille au passage, elle qui était tout sourire devant la beauté que pouvait refletter cette bâtisse. Vic poussa un léger soupire en regardant devant elle et fit le signe de croix, signe qu'elle ne faisait presque jamais. Peut-être après allait-elle aller prier lorsqu'elle serait sûr d'être seule,qui sait? On va déjà voir ce que cela donne!
La jeune Warenghien s'était donc préparée rapidement, et avait été préparer également sa fille de presque 2 ans, toute rousse et toute belle comme jamais. BIn quoi? La blondinette lui avait mise une jolie robe rose et blanche, une petite sainte quoi! et Vic bin... toujours pareille, en noir et violet.
Elle retourna par la suite dans sa chambre et prix sa médaille, fin non, c'est plutot celle de sa mère, et la mit autour du cou de sa fille en lui souriant.
-Ca ma puce, ça s'apelle une médaille. Tu aura la tienne quand tu serais baptisée ma chérie, ce qui veut dire peut-être bientôt. Celle-ci c'était à ma maman tu vois, je te la prête pour la journée d'accord?
Vic l'embrassa sur le front et se redressa, allant faire une bise sur le front de son fiancé qui dormait encore et sortit de la chambre calmement pour ne pas réveiller son ange. Elle enfila sa cape et aida sa fille à mettre la sienne, puis elle sortit en prenant la main de sa rouquine.
Le chemin était rapide jusqu'à l'église, et c'est d'un pas plutôt préssée que la blondinette accompagnée de la rouquine arrivèrent devant la grande porte ou se trouvaient déjà quelques personnes, ainsi que Soeur Ellya. Elle poussa un léger soupire et s'avança doucement, légerement tiré par sa fille qui avait, elle, hâte d'y entrer. Un léger sourire à damoiselle Ellya en passant devant elle et elle retourna son regard noisette vers le fond de l'église. Mouarf! Pourquoi avoir peur d'une église? Sûrement un mauvais souvenir qui la hante secrêtement, on ne sait jamais!
La jeune Warenghien s'avança tout de même vers le début de l'église et s'y installa,aidant sa fille au passage, elle qui était tout sourire devant la beauté que pouvait refletter cette bâtisse. Vic poussa un léger soupire en regardant devant elle et fit le signe de croix, signe qu'elle ne faisait presque jamais. Peut-être après allait-elle aller prier lorsqu'elle serait sûr d'être seule,qui sait? On va déjà voir ce que cela donne!
Miama
Mia arriva en bas des marches de l'église , regarda la grande porte ouverte et commença à monter les marches. Elle arriva a la dernière , elle dit a sa louve avec quelque signe de rester a la porte et franchit la porte le sourit sur le vissage .
D'un tour de tête elle regarda si il y avait des personnes de présente , elle remarqua qu'il y avait pas grande foule de présente . Elle vit Victoria et la salua d'un geste de tête .
Regardant devant elle , elle vit Ellya et lui fit un petit sourire .
Elle se dirigea vers une chaise et s'assit posant sa besace sous sa chaise . Une fois cela fait elle fit le signe de croix et attendit que Ellya prenne la parole .
D'un tour de tête elle regarda si il y avait des personnes de présente , elle remarqua qu'il y avait pas grande foule de présente . Elle vit Victoria et la salua d'un geste de tête .
Regardant devant elle , elle vit Ellya et lui fit un petit sourire .
Elle se dirigea vers une chaise et s'assit posant sa besace sous sa chaise . Une fois cela fait elle fit le signe de croix et attendit que Ellya prenne la parole .
Valornel
Val, dans un de ces moments, décida d'aller faire un tour à l’Église..
Qui sait, peut-être que la Sœur lui apprendrait l'Art et la Manière de pas payer ses impôts en faignant un manque d'écus. A moins qu'aujourd'hui, la leçon porte sur la spéculation de gros, voir les deux.
Il avançait dans le bâtiment mais il fut envahit d'un doute certain. Était-ce vraiment de la foi Aristotélicienne qu'on allait lui montrer ici ? Il n'en était vraiment pas sûr, les applaudissements motivés de la nonne à un prêche de la Réforme ne le rassurait guère.
Et finalement, craignant pour son âme, il préféra se retirer du bâtiment, non sans avoir "rendu hommage" au Très Haut.
Qui sait, peut-être que la Sœur lui apprendrait l'Art et la Manière de pas payer ses impôts en faignant un manque d'écus. A moins qu'aujourd'hui, la leçon porte sur la spéculation de gros, voir les deux.
Il avançait dans le bâtiment mais il fut envahit d'un doute certain. Était-ce vraiment de la foi Aristotélicienne qu'on allait lui montrer ici ? Il n'en était vraiment pas sûr, les applaudissements motivés de la nonne à un prêche de la Réforme ne le rassurait guère.
Et finalement, craignant pour son âme, il préféra se retirer du bâtiment, non sans avoir "rendu hommage" au Très Haut.
Ellya
La nonnette suivit à son tour ses ouailles dans la sainte demeure, fin prête à démarrer son sermon. Elle eut une petite pensée pour Novembre en se rendant vers la chaire. La délicate jeune femme qu'elle avait rencontrée à son arrivée commençait à lui manquer, finalement. Demi-tour gauche, et, un sourire plus tard, après avoir récité le Credo, elle prenait la parole.
Mes chers Marmandais et mes chères Marmandaises, merci d'être venus!
Le printemps a frappé à nos portes, les bourgeons éclosent et la chaleur se réapproprie peu à peu notre village. En cette période de renaissance, j'ai décidé qu'il était temps d'éveiller votre culture au dogme de notre Eglise. C'est pourquoi, au cours des sept messes à venir, nous parlerons des Archanges et des Princes-démons.
A chaque Archange correspond une vertu, à chaque Prince-démon correspond un vice. C'est pourquoi nous en parlerons par paire, toute vertu ayant son opposé.
Elle se tut l'espace de quelques minutes, espérant que son annonce ravirait les néophytes.
Commençons par l'histoire de Belial et de Miguaël.
Se rapprochant de ses ouailles, la nonnette pris place dans une chaise prévue à cet effet.
Cela s'est passé à Oanylone. Ces deux hommes étaient jumeaux, nés de l'amour pur et sincère entre Adiguaëlle et Théophile. Hélas, c'était une période compliquée où les hommes sombraient peu à peu dans le vice, inspirés par la Créature Sans Nom.
Adiguaëlle était une femme de bien qui aidait les plus pauvres autant qu'elle le pouvait mais, fatiguée par sa grossesse, elle ne put les remettre tous dans le droit chemin.
Naquirent Miguaël, dont le nom signifie « donne et aime », et Belal, « donne et tu recevras ».
Une terrible nuit, les nécessiteux, que cette admirable femme avait aidés, poussés par la Créature Sans Nom, ont tué les parents des jumeaux. Seuls ces derniers ont survécu.
La jeune femme frissonna.
Un homme du nom de Ménopus les accueillit. Les deux enfants grandirent pieusement, créant entre eux un lien qui allait au-delà de l’amitié et de l’amour fraternel. Un jour, la Créature Sans Nom vint s'adresser à Belial: «Pourquoi privilégier les autres surtout quand ceux-ci n’ont rien à vous offrir? Servez donc des riches: eux vous paieront, ainsi vous ne travaillerez pour rien». Sagement, Belial lui répondit qu'il n'avait jamais travaillé pour rien, que ces personnes avaient besoin de lui et que s'il ne le faisait pas, personne ne le ferait.
Elle se releva, continuant ses récits tout en marchant le long de l'église.
La Créature lui fit remarquer qu'ils ne lui donnaient rien en échange et ces mots firent leur chemin dans l'esprit du jeune homme. Celui-ci réclama de l'argent aux nécessiteux à qui il venait en aide, avant de sombrer dans la paresse et le péché. La Créature avait réussi.
Mais elle ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin et voulu pervertir l'autre frère. Elle essaya de lui parler mais Miguaël refusa de l'écouter, conscient des risques. Il se mit à réciter une prière qui se termina par ces mots: "Pardonne à mon frère et à tous les autres / Ils ne savent pas ce qu’Ils font."
La Créature ne put jamais le pervertir, cet homme était béni du Très-Haut.
Belial était devenu l'Orgueil, Miguaël le Don de soi.
Reprenant sa place sur sa chaire, elle conclut.
La fin de l'histoire est tragique, comme vous pouvez le supposer. Mais elle sera pour une prochaine fois.
Un léger sourire aux lèvres, elle reprit.
Avez-vous des questions? Si non, vous pouvez venir partager le pain et le vin. Ils sont à votre disposition.
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Mes chers Marmandais et mes chères Marmandaises, merci d'être venus!
Le printemps a frappé à nos portes, les bourgeons éclosent et la chaleur se réapproprie peu à peu notre village. En cette période de renaissance, j'ai décidé qu'il était temps d'éveiller votre culture au dogme de notre Eglise. C'est pourquoi, au cours des sept messes à venir, nous parlerons des Archanges et des Princes-démons.
A chaque Archange correspond une vertu, à chaque Prince-démon correspond un vice. C'est pourquoi nous en parlerons par paire, toute vertu ayant son opposé.
Elle se tut l'espace de quelques minutes, espérant que son annonce ravirait les néophytes.
Commençons par l'histoire de Belial et de Miguaël.
Se rapprochant de ses ouailles, la nonnette pris place dans une chaise prévue à cet effet.
Cela s'est passé à Oanylone. Ces deux hommes étaient jumeaux, nés de l'amour pur et sincère entre Adiguaëlle et Théophile. Hélas, c'était une période compliquée où les hommes sombraient peu à peu dans le vice, inspirés par la Créature Sans Nom.
Adiguaëlle était une femme de bien qui aidait les plus pauvres autant qu'elle le pouvait mais, fatiguée par sa grossesse, elle ne put les remettre tous dans le droit chemin.
Naquirent Miguaël, dont le nom signifie « donne et aime », et Belal, « donne et tu recevras ».
Une terrible nuit, les nécessiteux, que cette admirable femme avait aidés, poussés par la Créature Sans Nom, ont tué les parents des jumeaux. Seuls ces derniers ont survécu.
La jeune femme frissonna.
Un homme du nom de Ménopus les accueillit. Les deux enfants grandirent pieusement, créant entre eux un lien qui allait au-delà de l’amitié et de l’amour fraternel. Un jour, la Créature Sans Nom vint s'adresser à Belial: «Pourquoi privilégier les autres surtout quand ceux-ci n’ont rien à vous offrir? Servez donc des riches: eux vous paieront, ainsi vous ne travaillerez pour rien». Sagement, Belial lui répondit qu'il n'avait jamais travaillé pour rien, que ces personnes avaient besoin de lui et que s'il ne le faisait pas, personne ne le ferait.
Elle se releva, continuant ses récits tout en marchant le long de l'église.
La Créature lui fit remarquer qu'ils ne lui donnaient rien en échange et ces mots firent leur chemin dans l'esprit du jeune homme. Celui-ci réclama de l'argent aux nécessiteux à qui il venait en aide, avant de sombrer dans la paresse et le péché. La Créature avait réussi.
Mais elle ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin et voulu pervertir l'autre frère. Elle essaya de lui parler mais Miguaël refusa de l'écouter, conscient des risques. Il se mit à réciter une prière qui se termina par ces mots: "Pardonne à mon frère et à tous les autres / Ils ne savent pas ce qu’Ils font."
La Créature ne put jamais le pervertir, cet homme était béni du Très-Haut.
Belial était devenu l'Orgueil, Miguaël le Don de soi.
Reprenant sa place sur sa chaire, elle conclut.
La fin de l'histoire est tragique, comme vous pouvez le supposer. Mais elle sera pour une prochaine fois.
Un léger sourire aux lèvres, elle reprit.
Avez-vous des questions? Si non, vous pouvez venir partager le pain et le vin. Ils sont à votre disposition.
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Ellya
[Colère Versus Tempérance]
Le Saint jour était arrivé et, guillerette, la nonnette était entrée dans l'église, chargée de trois gros volumes. Comme elle l'avait annoncé le dimanche précédent, les messes à venir seraient consacrées aux Archanges et aux Princes-démons afin que les Marmandais apprivoisent le dogme aristotélicien. Fidèle à sa parole, c'est donc un autre vice et une autre vertu qu'elle aborderait ce jour.
Bienvenue mes ouailles! Prenez-place! les salua-t-elle dès qu'ils franchirent le seuil du saint lieu. La messe risquait d'être longue, ce jour, aussi ne voulait-elle pas perdre un instant. Dès que filles et fils, femmes et hommes, étrangers et résidents furent installés, et que Credo fut récité, elle commença de sa fluette voix l'histoire d'un célèbre Prince-démon.
En cette belle fin du mois de mai, je vais vous parler de Gabriel et de Léviathan. Si ces noms ne vous sont certainement pas inconnus, leurs histoires, par contre, le sont surement. Commençons donc aujourd'hui par le côté sombre du récit: le Prince-démon de la Colère.
Silence dans l'auditoire et c'était tant mieux: une ambiance lourde et pleine de crainte était idéale pour ce genre de récit!
Léviathan est un bâtard. Sa mère, Hécate, était mariée à un bon pêcheur, Léto, mais comme celui-ci partait souvent en mer, Hécate vendit sa vertu aux plus offrants et naquit de ces coucheries notre Prince-démon. Sa mère l'éleva avec force de coups et d'injures et jamais elle ne lui offrit le moindre amour. Autant dire que son enfance fut cauchemardesque.
La nonnette releva la tête et scruta les paroissiens avant de reprendre.
A quinze ans, grâce à Léto, il devint un mari confirmé et ses accès de colère tout comme son caractère de feu lui permirent d'obtenir le commandement d'un des navires de pêche de son père. Un soir, alors qu'il rentrait chez lui pour préparer ses affaires en vue de son prochain voyage, sa mère l'insulta sous prétexte qu'il n'était qu'un bâtard. Léviathan avait tant refoulé de colère que celle-ci explosa et, avant même de pouvoir s'en rendre compte, il tenait le corps sans vie d'Hécate entre ses mains. Loin d'avoir des remords, il se sentit libéré.
La jeune femme continua sans s'arrêter à exposer cette tragique histoire.
Il partir en mer. Évidemment, il avait choisi dans son équipage des gens à l'allure assez sympathique pour pouvoir leur crier dessus comme bon lui semblait. Gabriel en faisait partie. Léviathan le repéra aussitôt, salivant à l'idée de lui faire subir maintes brimades car il ne comprenait pas que l'on puisse rester aussi calme et placide. Il développa une haine sans limite à son égard.
Plus les années passaient, plus Léviathan devenait odieux et brutal. Gabriel ne cessait d'implorer le Très-Haut en silence pour que cela cesse. La Créature Sans Nom, attirée par ce colérique, prit la forme d'un lieutenant de la garde d'Oanylone connu pour être un tyran sans foi ni loi et s'adressa à lui alors qu'il était grisé par les vapeurs d'alcool.
Ellya s'arrêta, le temps d'enfiler quelques rasades du gobelet qu'elle tenait à portée.
Au bout de quelques minutes, la Créature lui dit "Si seulement tu connaissais le vrai pouvoir de la colère... Ta mère ne t'a jamais dit ce qui est arrivé à ton père...". Léviathan répondit qu'il savait qu'il avait été tué. Ce à quoi la Créature lui dit "Non Léviathan, je suis ton père ! Maintenant accomplis ta destinée et tue cet usurpateur qu'est Leto. Tôt ou tard il apprendra le secret de ta naissance et alors, tu n'auras plus rien."
Ainsi Léviathan tua Leto à coup de sextant sur le crâne. Il devint amiral d'une flotte de pêcheurs grâce à l'héritage et plus personne ne s'opposa à lui, hormis Gabriel. Un jour, le futur Prince-démon tua le père de Gabriel devant ses yeux. La Créature Sans Nom revint vers lui et, avec six autres hommes, Léviathan diffusa le message de cette Créature. Certains mots sont venus jusqu'à nos oreilles: "La marche des hommes est semée d'obstacles qui sont les entreprises altruistes que fait, sans fin, surgir l'œuvre des vertueux. Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui, au nom de la colère, se fait le berger des forts qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui prêchent et diffusent le message de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'amiral quand sur toi s'abattra la vengeance du pêcheur !"
Léviathan, comme tous ceux qui restèrent à Oanylone, pêcheurs ou vertueux, fut conduit devant le Très Haut. Même en cet instant sa colère ne faiblit pas. Il avait à ce point incarné la colère que Dieu l'envoya sur la Lune avec le titre de Prince-démon, Il transforma son corps afin qu'il devienne le péché a travers lequel il avait vécu. Ainsi, Léviathan prit l'apparence d'un immense taureau musculeux aux yeux injectés de sang, soufflant des flammes par les naseaux.
Elle était impatiente de pouvoir leur raconter l'histoire de Gabriel, l'envers du récit. Mais prenant son mal en patience, elle attendit donc de voir si l'on avait des questions à lui poser.
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Le Saint jour était arrivé et, guillerette, la nonnette était entrée dans l'église, chargée de trois gros volumes. Comme elle l'avait annoncé le dimanche précédent, les messes à venir seraient consacrées aux Archanges et aux Princes-démons afin que les Marmandais apprivoisent le dogme aristotélicien. Fidèle à sa parole, c'est donc un autre vice et une autre vertu qu'elle aborderait ce jour.
Bienvenue mes ouailles! Prenez-place! les salua-t-elle dès qu'ils franchirent le seuil du saint lieu. La messe risquait d'être longue, ce jour, aussi ne voulait-elle pas perdre un instant. Dès que filles et fils, femmes et hommes, étrangers et résidents furent installés, et que Credo fut récité, elle commença de sa fluette voix l'histoire d'un célèbre Prince-démon.
En cette belle fin du mois de mai, je vais vous parler de Gabriel et de Léviathan. Si ces noms ne vous sont certainement pas inconnus, leurs histoires, par contre, le sont surement. Commençons donc aujourd'hui par le côté sombre du récit: le Prince-démon de la Colère.
Silence dans l'auditoire et c'était tant mieux: une ambiance lourde et pleine de crainte était idéale pour ce genre de récit!
Léviathan est un bâtard. Sa mère, Hécate, était mariée à un bon pêcheur, Léto, mais comme celui-ci partait souvent en mer, Hécate vendit sa vertu aux plus offrants et naquit de ces coucheries notre Prince-démon. Sa mère l'éleva avec force de coups et d'injures et jamais elle ne lui offrit le moindre amour. Autant dire que son enfance fut cauchemardesque.
La nonnette releva la tête et scruta les paroissiens avant de reprendre.
A quinze ans, grâce à Léto, il devint un mari confirmé et ses accès de colère tout comme son caractère de feu lui permirent d'obtenir le commandement d'un des navires de pêche de son père. Un soir, alors qu'il rentrait chez lui pour préparer ses affaires en vue de son prochain voyage, sa mère l'insulta sous prétexte qu'il n'était qu'un bâtard. Léviathan avait tant refoulé de colère que celle-ci explosa et, avant même de pouvoir s'en rendre compte, il tenait le corps sans vie d'Hécate entre ses mains. Loin d'avoir des remords, il se sentit libéré.
La jeune femme continua sans s'arrêter à exposer cette tragique histoire.
Il partir en mer. Évidemment, il avait choisi dans son équipage des gens à l'allure assez sympathique pour pouvoir leur crier dessus comme bon lui semblait. Gabriel en faisait partie. Léviathan le repéra aussitôt, salivant à l'idée de lui faire subir maintes brimades car il ne comprenait pas que l'on puisse rester aussi calme et placide. Il développa une haine sans limite à son égard.
Plus les années passaient, plus Léviathan devenait odieux et brutal. Gabriel ne cessait d'implorer le Très-Haut en silence pour que cela cesse. La Créature Sans Nom, attirée par ce colérique, prit la forme d'un lieutenant de la garde d'Oanylone connu pour être un tyran sans foi ni loi et s'adressa à lui alors qu'il était grisé par les vapeurs d'alcool.
Ellya s'arrêta, le temps d'enfiler quelques rasades du gobelet qu'elle tenait à portée.
Au bout de quelques minutes, la Créature lui dit "Si seulement tu connaissais le vrai pouvoir de la colère... Ta mère ne t'a jamais dit ce qui est arrivé à ton père...". Léviathan répondit qu'il savait qu'il avait été tué. Ce à quoi la Créature lui dit "Non Léviathan, je suis ton père ! Maintenant accomplis ta destinée et tue cet usurpateur qu'est Leto. Tôt ou tard il apprendra le secret de ta naissance et alors, tu n'auras plus rien."
Ainsi Léviathan tua Leto à coup de sextant sur le crâne. Il devint amiral d'une flotte de pêcheurs grâce à l'héritage et plus personne ne s'opposa à lui, hormis Gabriel. Un jour, le futur Prince-démon tua le père de Gabriel devant ses yeux. La Créature Sans Nom revint vers lui et, avec six autres hommes, Léviathan diffusa le message de cette Créature. Certains mots sont venus jusqu'à nos oreilles: "La marche des hommes est semée d'obstacles qui sont les entreprises altruistes que fait, sans fin, surgir l'œuvre des vertueux. Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui, au nom de la colère, se fait le berger des forts qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui prêchent et diffusent le message de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'amiral quand sur toi s'abattra la vengeance du pêcheur !"
Léviathan, comme tous ceux qui restèrent à Oanylone, pêcheurs ou vertueux, fut conduit devant le Très Haut. Même en cet instant sa colère ne faiblit pas. Il avait à ce point incarné la colère que Dieu l'envoya sur la Lune avec le titre de Prince-démon, Il transforma son corps afin qu'il devienne le péché a travers lequel il avait vécu. Ainsi, Léviathan prit l'apparence d'un immense taureau musculeux aux yeux injectés de sang, soufflant des flammes par les naseaux.
Elle était impatiente de pouvoir leur raconter l'histoire de Gabriel, l'envers du récit. Mais prenant son mal en patience, elle attendit donc de voir si l'on avait des questions à lui poser.
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Ellya
Le simple nom de Léviathan suffisait à clore le bec des Marmandais. Pas un son ne s'échappa de l'église après la dernière parole de la nonnette. Émue par une telle concentration et une écoute si cérémonieuse de la part de ses ouailles, elle décida donc d'achever ainsi la messe.
Rentrez chez vous, adorables Créatures du Très-Haut! Méditez sur cette histoire!
Un sourire étiré sur tout son visage, elle leur ouvrit les portes du saint lieu.
Prenez soin de vos cultures, de vos femmes, de vos maris et de vos enfants! A la semaine prochaine!
On est naïf ou on l'est pas...
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Rentrez chez vous, adorables Créatures du Très-Haut! Méditez sur cette histoire!
Un sourire étiré sur tout son visage, elle leur ouvrit les portes du saint lieu.
Prenez soin de vos cultures, de vos femmes, de vos maris et de vos enfants! A la semaine prochaine!
On est naïf ou on l'est pas...
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Victoria7
La blondinette arriva à l'église, toute contente et toute joyeuse. Suite à une discussion avec son fiancé, il l'avait enfin demandé en mariage, et ça avait décidé Vic à demander à faire son baptême.
Elle poussa la grande porte de l'église en un bruit... assourdissant qui résonnait dans toute l'église et elle s'avança à l'intérieur, un léger sourire aux lèvres.
Soeur Ellya? Soeur Ellya vous êtes là?!
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Elle poussa la grande porte de l'église en un bruit... assourdissant qui résonnait dans toute l'église et elle s'avança à l'intérieur, un léger sourire aux lèvres.
Soeur Ellya? Soeur Ellya vous êtes là?!
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Ellya
Oui? Oui? Un incendie? Tout brûle? Mazette! Des brigands? Une épidémie!
Affolée, la nonnette, tirée soudainement de ses rêveries théologiques, se précipita vers Victoria. Il était si rare qu'un villageois s'introduise dans la sainte demeure que la jeune femme en était rapidement venue aux pires conclusions. De nombreux voleurs, violeurs et mercenaires en tout genre arpentaient les sentiers de la Guyenne. Ce n'aurait pas été si étrange que cela qu'ils s'introduisent dans le petit village de Marmande, si peu alerte.
Que les flammes lèchent les chaumières n'auraient pas non plus été une grande nouvelle. Le printemps se faisait lourd et la Sécheresse rodait d'ores et déjà autour des champs, accompagnée de son fidèle Chien. Une épidémie n'aurait été que le clou du spectacle.
Se préparant donc au pire, Ellya se planta devant la jolie blonde qui venait d'entrer, dans l'attente d'explications.
Alors? Dîtes-moi!
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Affolée, la nonnette, tirée soudainement de ses rêveries théologiques, se précipita vers Victoria. Il était si rare qu'un villageois s'introduise dans la sainte demeure que la jeune femme en était rapidement venue aux pires conclusions. De nombreux voleurs, violeurs et mercenaires en tout genre arpentaient les sentiers de la Guyenne. Ce n'aurait pas été si étrange que cela qu'ils s'introduisent dans le petit village de Marmande, si peu alerte.
Que les flammes lèchent les chaumières n'auraient pas non plus été une grande nouvelle. Le printemps se faisait lourd et la Sécheresse rodait d'ores et déjà autour des champs, accompagnée de son fidèle Chien. Une épidémie n'aurait été que le clou du spectacle.
Se préparant donc au pire, Ellya se planta devant la jolie blonde qui venait d'entrer, dans l'attente d'explications.
Alors? Dîtes-moi!
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Victoria7
Vic sursauta presque en voyant Ellya arrivée comme une furie, visiblement affolée. Oh la pauvre, la blondinette venait de la réveiller et elle avait eu peur. En tout cas, la jeune Warenghien ne s'empecha pas de rigoler doucement en voyant le visage défiguré de la nonnette devant elle.
-Ne vous inquiètez pas Soeur Ellya, il n'y a pas d'épidémie, ni de brigand...
Elle ria de nouveau, et reprenant son sérieux elle regarda la nonnette avec un fin sourire.
Je m'excuse en tout cas de vous avoir déranger, mais je voulais vous demandez quelque chose...
Serait-il possible que vous me baptisiez? J'ai passée ma pastorale à Labrit, elle est terminée et c'est Messire Guips qui me l'a fait passé...
Elle lui fit un sourire, attendant la réponse tranquillement.
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-Ne vous inquiètez pas Soeur Ellya, il n'y a pas d'épidémie, ni de brigand...
Elle ria de nouveau, et reprenant son sérieux elle regarda la nonnette avec un fin sourire.
Je m'excuse en tout cas de vous avoir déranger, mais je voulais vous demandez quelque chose...
Serait-il possible que vous me baptisiez? J'ai passée ma pastorale à Labrit, elle est terminée et c'est Messire Guips qui me l'a fait passé...
Elle lui fit un sourire, attendant la réponse tranquillement.
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Ellya
Le sourire qui avait disparu du visage de la jeune femme refit son apparition. Un baptême! C'était pour un baptême! Quoi de plus beau!
Merveilleux!
Retroussant ses manches, elle ajouta:
Laissez-moi consulter les registres!
Elle se dirigea vers une petite salle annexe et y passa plusieurs minutes à feuilleter dans un gros volume en sa possession. Quand elle revint, ce fut les sourcils froncés et la mine perplexe.
Il y est en effet écrit que vous avez votre pastorale. Toutefois... Il est rajouté que vous ne l'avez pas réussie.
Dodelinant de la tête, elle regarda la jolie blonde.
Je ne vois qu'une solution. Il faut que vous la repassiez. Vous le voulez?
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Merveilleux!
Retroussant ses manches, elle ajouta:
Laissez-moi consulter les registres!
Elle se dirigea vers une petite salle annexe et y passa plusieurs minutes à feuilleter dans un gros volume en sa possession. Quand elle revint, ce fut les sourcils froncés et la mine perplexe.
Il y est en effet écrit que vous avez votre pastorale. Toutefois... Il est rajouté que vous ne l'avez pas réussie.
Dodelinant de la tête, elle regarda la jolie blonde.
Je ne vois qu'une solution. Il faut que vous la repassiez. Vous le voulez?
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Victoria7
Vic haussa un sourcil... pas réussis mes fesses oui! Pfff! Guips lui avait dit de recommencer son texte, elle l'avait fait et puis basta! Elle préféra marmonner discrètement dans ses dent, bin vi elle allait pas crier sur Ellya, elle n'y pouvait rien elle ^^
-Grumpf... Guips et GodGaby si je vous croise ça va mal aller pour vos... Ah euh ... bin oui d'accord, je vais le repasser dans ce cas...
Une fine grimace voulu ballayer le visage de Vic, mais elle s'éfforca de continuer à sourire... Et c'est repartis pour une pasto...
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-Grumpf... Guips et GodGaby si je vous croise ça va mal aller pour vos... Ah euh ... bin oui d'accord, je vais le repasser dans ce cas...
Une fine grimace voulu ballayer le visage de Vic, mais elle s'éfforca de continuer à sourire... Et c'est repartis pour une pasto...
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Ellya
Malgré tout, la nonnette pouvait discerner une sorte de déception chez la jolie blonde. Lui souriant, elle tenta de la rassurer.
Ce sera facile, ne vous inquiétez pas! D'autant plus que vous savez d'ores et déjà à quoi cela ressemble. Voici ce que je vous propose. Je vais tenter de mettre la main sur vos réponses pour voir ce qui n'allait pas. Nous ne parlerons ensemble que de ce qui, selon moi, est encore obscur et incompris par vous.
Ellya se retourna et partit dans l'annexe. Elle revint quelques secondes plus tard, avec de quoi écrire en main. Elle donna tout cela à Victoria, un fin sourire aux lèvres.
Gardez-cela, vous pourrez prendre des notes! Retrouvez-moi dans le petit bâtiment qui jouxte l'église* cet après-midi. Nous commencerons... si cela vous convient, évidemment!
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Ce sera facile, ne vous inquiétez pas! D'autant plus que vous savez d'ores et déjà à quoi cela ressemble. Voici ce que je vous propose. Je vais tenter de mettre la main sur vos réponses pour voir ce qui n'allait pas. Nous ne parlerons ensemble que de ce qui, selon moi, est encore obscur et incompris par vous.
Ellya se retourna et partit dans l'annexe. Elle revint quelques secondes plus tard, avec de quoi écrire en main. Elle donna tout cela à Victoria, un fin sourire aux lèvres.
Gardez-cela, vous pourrez prendre des notes! Retrouvez-moi dans le petit bâtiment qui jouxte l'église* cet après-midi. Nous commencerons... si cela vous convient, évidemment!
* Rp de pastorale sur ce topic: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1536774
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