Gueldnard
L'idée de boire une bonne bière près du feu et de ripailler convenablement le faisait saliver d'avance. Il venait juste de quitter le camp lorsque le bruit d'un cheval au galop se fit entendre. Le blond s'arrêta et attendit l'inconnu arriver. Fallait il bouger? Des nouvelles urgentes? Ha non, c'était pas l'moment il avait pas encore grailler!! Partir le ventre vide c'est jamais bon. La silhouette d'une femme se dessina jusqu'à ce qu'elle soit assez prêt pour qu'il la reconnaisse.
Bonsoir Sindanarie.
Pas le temps de lui demander ce qui lui valait le plaisir de sa visite qu'elle lui tendit un parchemin un peu abîmé. Gueldnard le pris et commença à le lire. Il n'eut pas besoin d'aller bien loin pour qu'il reconnaisse son parchemin non sans être surpris. Cherchant à tout à allure une excuse, il leva la tête du papier regardant de nouveau la jeune femme.
Qu'es ce que cela? C'est certes un beau texte mais il n'est pas de moi. L'écriture à l'air similaire, sans doute une personne ayant eu le même enseignement mais tu me connais. Jamais je ne serais capable d'écrire ce genre de chose. C'est pas du tout mon genre enfin.
Se dépatouillant comme il pouvait, il reniait toute implication ne voulant pas qu'on lui pose une tonne de questions. Il n'aimait pas se dévoiler et là, il avait l'impression que l'on avait commencé à tirer sur le rideau. Une fois le rideau entrouvert, les premiers rayons de soleils filtrant, la pièce se retrouverait inondé par le soleil et plus aucun coin d'ombre ne pourrait subsister. Lui, il voulait rester dans l'ombre gardant pour lui ses pensées les plus profondes ou les faire partager à que de rares personnes. Voyant que ça ne prenait pas mais alors pas du tout il dû abdiquer.
Bon oui ... c'est moi ... mais jte préviens, tu le racontes à ton cheval ou même tu te le racontes à toi même dans ton esprit. Jpeux te dire que ça va très mais alors très mal se passer. Non mais sérieusement, j'aurai l'air de quoi moi si on me voyait écrire ce genre de choses?
Se disant que l'intimidation ne valait pas l'coups pis qu'il n'était pas du tout doué pour ça, il reprit doucement.
Pis c'est personnel et ça doit resté secret. C'est important pour moi tu comprends? C'est que ça serait comme me mettre à nu devant tout l'monde et j'ai pas envie. Tu .. tu comprends?
Gueldnard pris le parchemin que lui tendait Sinda. Il n'écoutait plus ce qu'elle lui disait. La curiosité l'avait emporté et il se concentra sur la lecture. Il lut le parchemin deux fois puis ferma les yeux avant de le relire une dernière fois. Imprégné par l'écrit, il en tira toute la quintessence. Son esprit imagina parfaitement la scène. Le texte était différent du sien mais il y avait la force de l'amour. Il transpirait l'attachement. Le blond redonna le texte à Sindanarie et hocha doucement la tête sans mot dire. Il avait compris. Elle lui avait livré un texte très personnel et il savait que ni l'un ni l'autre ne parlerait. L'homme remit le parchemin à son auteur.
Tiens, il t'appartient. Par contre, moi, je préfère laisser mes textes filer au vent. Les laisser à leur propre destin. Ils ne sont pas signé et peu connaissent mon écriture donc je devrais rester anonyme.
L'homme marqua une nouvelle pause avant de changer de sujet.
Par contre, je vais devoir te laisser. J'allais manger un bout avant que tu n'arrives. Après je comptais faire un tour sur les remparts et enfin rentrer au camp.
Gueld lança un sourire à la conseillère et commença à marcher en direction des portes de la cité. Le soleil flirtait avec l'horizon donnant une teinte orangé à la cité. Les torches commençaient à orner les murs afin que celle ci revêtisse sa robe pour la nuit. Dans quelques heures, la garde effectuerait sa relève laissant d'autre hommes scruter la nuit à la recherche du moindre bruit. Les lourdes de portes de la ville se refermeraient scellant ainsi la ville dans sa torpeur.
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Bonsoir Sindanarie.
Pas le temps de lui demander ce qui lui valait le plaisir de sa visite qu'elle lui tendit un parchemin un peu abîmé. Gueldnard le pris et commença à le lire. Il n'eut pas besoin d'aller bien loin pour qu'il reconnaisse son parchemin non sans être surpris. Cherchant à tout à allure une excuse, il leva la tête du papier regardant de nouveau la jeune femme.
Qu'es ce que cela? C'est certes un beau texte mais il n'est pas de moi. L'écriture à l'air similaire, sans doute une personne ayant eu le même enseignement mais tu me connais. Jamais je ne serais capable d'écrire ce genre de chose. C'est pas du tout mon genre enfin.
Se dépatouillant comme il pouvait, il reniait toute implication ne voulant pas qu'on lui pose une tonne de questions. Il n'aimait pas se dévoiler et là, il avait l'impression que l'on avait commencé à tirer sur le rideau. Une fois le rideau entrouvert, les premiers rayons de soleils filtrant, la pièce se retrouverait inondé par le soleil et plus aucun coin d'ombre ne pourrait subsister. Lui, il voulait rester dans l'ombre gardant pour lui ses pensées les plus profondes ou les faire partager à que de rares personnes. Voyant que ça ne prenait pas mais alors pas du tout il dû abdiquer.
Bon oui ... c'est moi ... mais jte préviens, tu le racontes à ton cheval ou même tu te le racontes à toi même dans ton esprit. Jpeux te dire que ça va très mais alors très mal se passer. Non mais sérieusement, j'aurai l'air de quoi moi si on me voyait écrire ce genre de choses?
Se disant que l'intimidation ne valait pas l'coups pis qu'il n'était pas du tout doué pour ça, il reprit doucement.
Pis c'est personnel et ça doit resté secret. C'est important pour moi tu comprends? C'est que ça serait comme me mettre à nu devant tout l'monde et j'ai pas envie. Tu .. tu comprends?
Gueldnard pris le parchemin que lui tendait Sinda. Il n'écoutait plus ce qu'elle lui disait. La curiosité l'avait emporté et il se concentra sur la lecture. Il lut le parchemin deux fois puis ferma les yeux avant de le relire une dernière fois. Imprégné par l'écrit, il en tira toute la quintessence. Son esprit imagina parfaitement la scène. Le texte était différent du sien mais il y avait la force de l'amour. Il transpirait l'attachement. Le blond redonna le texte à Sindanarie et hocha doucement la tête sans mot dire. Il avait compris. Elle lui avait livré un texte très personnel et il savait que ni l'un ni l'autre ne parlerait. L'homme remit le parchemin à son auteur.
Tiens, il t'appartient. Par contre, moi, je préfère laisser mes textes filer au vent. Les laisser à leur propre destin. Ils ne sont pas signé et peu connaissent mon écriture donc je devrais rester anonyme.
L'homme marqua une nouvelle pause avant de changer de sujet.
Par contre, je vais devoir te laisser. J'allais manger un bout avant que tu n'arrives. Après je comptais faire un tour sur les remparts et enfin rentrer au camp.
Gueld lança un sourire à la conseillère et commença à marcher en direction des portes de la cité. Le soleil flirtait avec l'horizon donnant une teinte orangé à la cité. Les torches commençaient à orner les murs afin que celle ci revêtisse sa robe pour la nuit. Dans quelques heures, la garde effectuerait sa relève laissant d'autre hommes scruter la nuit à la recherche du moindre bruit. Les lourdes de portes de la ville se refermeraient scellant ainsi la ville dans sa torpeur.
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