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[RP] Récit des soldats tombés au combat de toutes Armées.

Rotule
Citation:
04-01-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane et l'armée "La Grotteuse" dirigée par Argantino.
04-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
04-01-2011 04:05 : Misterbop vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


[Annecy en vue troisième jour de l’an 1459]

Sous les ordres du Chancelier Sagaben, et du Grand Maistre des Lances Géronimo, l’ Armée Temperate sed fortiter étendard dressé partait à l’assaut délivrer Annecy des Hérétiques .

Ses Frères et Sœur d’Armes, marchant en rang serré en prairies bordant les contreforts de la Ville firent front à l’Armée L’Edelwiss et l’Armée la Groteuse .

Le Soldat Viennois , comme avant chaque engagement de combat senti en lui monter la tension, son regard devin plus dur , sa vision plus direct, la mâchoire serrée, la tête l’égerment baissé par l’instinct de protection, le cœur s’emballant, c’est tous ensemble au son des cors cuivrés qu’ils partirent armes en main faire leurs devoir…

Malgré la fatigue du jour à aider les soignants en tente de soin, l’Affreux était prêt à rendre gorge

Plus les rangs s’approchaient l’un de l’autre plus les pas s’accélérèrent jusqu'à ce que ceux ci se mettent à courir face à face

Le Tul, tête baissé, le regard fixe repéra celui avec qui il allait se battre, leurs regards avaient parlé, quand à quelques pas de son ennemis, une brulure lui traversa l’épaule droite…. Un carreau d’arbalète venait de se figer a travers sa cotte de mailles ce qui le fit Hurler de douleur …

Son bras droit pendouillant avec la main sanglé à son écu il se retrouva démunie de protection alors que celui avec qui il allait combattre se trouvait à sa porté …

Son adversaire était plus grand, plus âgé que lui, et il frappait fort, et sans la protection de son bouclier pour dévier les coups porté, le Sergent d’Armes les esquivait tant bien que mal avec sa Batarde, au point que celle-ci se brisa en son âme…

Là le temps se mit à être au ralentit, il desserra sa main gauche et empoigna sa cinquedea, et se jeta tel un enragé pour sa survie contre son adversaire, quand une souffrance comme il n’avait encore jamais ressenti le traversa entièrement…

Le Tul venais de s’empalé contre l’épée de l’Hérétique et s’effondra quand celui la ressorti de son corps…

Face contre terre, le gout du sang dans la bouche, son esprit parti rejoindre le cœur de sa douce Jelana…

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Ladyoscar



Lady était arrivée depuis peu, mais voyait toute la souffrance autour d'elle.
Jamais elle n'aurait pû croire que la fureur des gens puisse être aussi
meurtrière...
Pourquoi tout cela, à qui cela servait-il,
Qui profiterait de tout ceci.
Personne à en coup sur.
Les Suisses, ne savent pas encore que les Savoyards, ne laisseront jamais
tomber, ou quoi, et nous sommes là, pour cela, les aider;
Elle petite Bourguignonne, *sourires* voulait plus que tout aider.
Elle savait que pas seule, bien sur.
Mais de voir tomber des amis, cela la révoltait.
Comment ne pas enliser cette Guerre... là, le gros problème !
Et le temps comptait aussi...
Elle le savait;
Faire le maximum pour Cette Savoie qu'elle aimait....
Voilà, son but.


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Citation:

04-01-2011 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
04-01-2011 04:05 : Votre arme a été détruite.
04-01-2011 04:05 : Dershac vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
04-01-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane et l'armée "La Grotteuse" dirigée par Servane.


Et bé, Lady, était parti, la fleur "au fusil", comme on dit...
Et patatras, un vilain coup d'épée et laissée pour Morte sur le
champ de bataille;
Et voui, Morte au combat".
Et pas la seule encore,
Que de braves personnes tombées cette nuit....
Combien en faudrat-il pour que cette "boucherie" ne s'arrête;

Elle ne savait plus, mais savait par contre, que le repos allait
être profitable.
Elle pourrait mieux connaitre et apprécier la Savoie, en attendant
une PAIX espérée.


_________________
La Noblesse n'est pas un Droit de Naissance, Elle s'obstient par ses Actes.
Et je vais rajouter, heureusement.
(http://www.youtube.com/watch?v=9BY4CitbBEs)















Lulue
[L’heure du départ]

Sauvageonne…
Ce soir-là, il n’était plus question de faire de l’esprit, ni de l’humour douteux… ou pas d’ailleurs.
Les autres guerriers n’étaient que de parfaits inconnus, elle décida donc de rester égal à elle-même et d’être fidèle au rituel, quitte à paraitre pour quelqu’un de franchement désagréable…
Le Chef non plus ne l’avait jamais vu comme ça auparavant.
Pour autant, elle ne comptait pas lui faire un dessin, si toutefois il avait eu le temps de s’apercevoir du changement.

Pas un regard, pas un mot… depuis des heures déjà.
L’assistante du moment du GML s’était enfermée dans sa bulle, prenant soin de garder la distance avec tout ce qui l’entourait et nul ne pouvait y entrer.
Seul Persil, son compagnon à quatre pattes eut le droit parfois à un léger sourire et à quelques caresses.
Tous savaient que le calme apparent était celui d’avant la tempête, et chacun s’y préparait à sa manière.
Pour elle, s’était de cette façon.
Alors que la plupart prenait un repos bien mérité, Lucie était une fois de plus éveillée.
Comme bien souvent, elle réglait les derniers détails.
Un testament fraichement mis à jour, une énième lettre à ses filles et une autre à l’homme de sa vie, juste au cas où…
Ceci réglé au lever du jour, la Brune vérifia une fois encore son armement.
Elle caressa du bout des doigts ce bouclier offert par un Dragon et qui la protégea de nombreuses fois.
C’était à se demander comment il faisait pour être encore en entier et ne pas céder au moindre coup nouvellement porté.
Par réflexe, elle nettoya la lame de son épée avant de la ranger dans son fourreau.
Il était l’heure, le campement commençait à s’agiter plus qu’il n’avait l’habitude de le faire.

La Muse prit le mastiff et l’attacha à un piquet avec une longue longe pour qu’il puisse gambader un peu et se réfugier à loisir sous la tente.
Devant sa mine déconfite…


Désolée mon grand, mais là où on va, ce n’est pas pour les chiots comme toi.


Une caresse sur la tête et quelques écus donnés à un gamin pour qu’il s’en occupe, le temps qu’elle revienne.
Dans les prochaines heures, soit Annecy serait atteinte, soit la guerre serait probablement finie elle et tant d’autres…




[Une journée rouge…]


Les rangs étaient formés, les postes attribués, les ordres donnés.
L’humanité avait laissé place à des machines à tuer.
Dès que l’affrontement commencera, il faudra surement frapper le premier et ensuite se demander à quel camp l’autre appartenait comme cela arrivait parfois… question de survie.


Citation:
04-01-2011 04:05 : Notwen vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
04-01-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre Notwen, l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane, et l'armée "La Grotteuse" dirigée par Servane.
04-01-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane et l'armée "La Grotteuse" dirigée par Servane


Les premières rencontres entre les lames se firent entendre.
Malgré le calme et l’impassibilité apparente, tout alla très vite.
Les coups d’épées fusent, atteignant presque à chaque fois leur cible.
Pourtant…
La « clandestine » se fit surprendre par une blonde.
La lame de la Suisse vint embrasser violemment le bras gauche de la Brune.
Et comme-ci cela ne suffisait pas, en voulant éviter le coup porté, son dos heurta sans ménagement l’énorme poutre en bois comportant deux roues, qui servait à tracter une des bombardes qu’ils avaient.
Le cumul des coups et la respiration coupée, la firent s’écrouler au sol et rendre les armes bien malgré elle…

Un réveil quelque temps plus tard.
La Bourbonnaise ne saurait dire si elle était restée inanimée seulement une poignée de minutes ou si cela faisait déjà plusieurs heures.
Une douleur indéchiffrable la ferait bien grimacer, voire hurler si tout son corps n’était pas comme ankylosé.
Un simple coup à suffit…
Dans son malheur, elle avait été visiblement laissée pour morte.
Les yeux de la Brune étaient toujours fermés.
A quoi bon les ouvrir ?
Elle avait d’autres préoccupations pour le moment que de contempler les dégâts ou encore découvrir qui était ses voisins de mauvaise fortune et puis pour être honnête, elle n’avait pas vraiment l’envie et la force de retrouver de suite la vue.
Son incorrigible esprit de Muse s’envola vers ses compagnons d’armes.
Ils devaient être bien loin maintenant…
Et non, encore sonnée, elle n’ira pas jusqu’à se demander combien d’entre eux étaient tombés ?
Enfin, se décider à ouvrir les yeux et puis…
La douleur encore, alors qu’elle tentait de prendre appui sur ses bras, qui laissa filer un faible gémissement entre ses lèvres.
Une pensée vint la taquiner alors.
Mais pour l’heure la seule chose pour laquelle Lucie serait partante là tout de suite maintenant, c’était d’être complètement anesthésiée, afin de ne plus rien ressentir…

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