[RP]Un gamin en recherche de racine.

La matinée venait à grand pas sur l'Anjou , Aurélien arrivait enfin en vue de la ville de Saumur , voilà déjà six semaines qu'il était parti pour le sud pour faire quelque recherche et emplette . Sur son visage se lisait ce bonheur , celui d'avoir enfin fini ces voyages , il était rentré chez lui. Arrivée à quelque centaine de mestre des murailles l'angoisse commençait à la guetter , trouver celle qu'il considérait comme sa mère , être présenté à la famille , tous ses sentiments mélangés mettaient en lui une crainte contre laquelle il avait décidé de se battre.

Le soleil était enfin sorti de son nid douillet derrière la plaine , et le jeune homme passa la grande porte pour se retrouver dans la ville où il avait décidé d'élire domicile. Son visage s'émerveilla devant les premières bicoque , rien de très noble , mais le plaisir d'être chez lui n'avait aucune égal.

Çà y est !

Il poussa un soupire et continua à faire avancer sa côche jusqu'au lieu ou se trouvait le cadastre , il n'y fit point un grand arrêt , l'acquisition d'une modeste demeure pour la modique somme de cent vingt mille deniers. L'argent n'était pas un problème pour lui , bien qu'ayant été élevé chez les moines et avoir suivi un cursus d'école militaire , et orphelin de sang , il possédait on ne su comment , des milliers de pièce d'or. Arrivée devant sa première maison , il la contempla , belle , grande , majestueuse , tout à son image . Il passa donc la journée entière à vider la coche , et mettre en place l'intérieur de sa bâtisse à son image ... je vous laisse imaginer le carnage , connaissant ses gout ...

Le soir venu , l'air se rafraichi , mantel sur le dos et chapeau bien ajusté sur sa caboche , il décida de prendre la route pour les tavernes afin de rencontrer quelque gens et de faire de nouvelles connaissances et de nouvelles beuveries...
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Encore une journée de travail épuisante, Tiss rangea parchemins et autre documents avantde quitter la salle du conseil, alors qu'elle prenait la route pour se rendre chez elle, elle eu une envie de se détendre quelque peu avant de rejoindre sa famille.

La Vicomtesse se dirigea vers les tavernes et comme à son habitude elle poussa la porte de chez Jacky avec l'espoir d'y trouver ses amis. Voilà quelques temps qu'elle courrait après la Duchesse sans jamais la croiser ce soir peut être allait-elle enfin la croiser. Elle était déjà certaine qu'elle y croiserait au moins Chouquette avec qui elle avait quelques comptes à régler.

Elle fût quelques peu déçue en entrant, la taverne semblait à l'abandon point de tavernier ni de Duchesse en vue. Alors qu'elle allait sortir elle aperçue au fond de la salle un jeune homme qu'elle n'avait encore jamais croisé. Bien décidée à ne pas rentrer sans avoir profité des tavernes de sa bonne ville, elle se dirigea vers le jeune homme, il n'avait pas l'air de mordre à première vue. Et puis s'il mordait le pauvre il n'était pas aidé le prévôt savait se défendre.

Avant de se diriger vers lui elle fit une halte au comptoir, juste pour vérifier que 19 ne s'était pas endormi derrière, point du Duc à l'horizon, elle se permit de prendre deux chopes et déposa quelques deniers près du tonneau. Munie de ses deux choppes elle alla rejoindre l'homme attablé au fond de la taverne.

Arrivée à sa hauteur, elle lui lança un furtif Yop. Ce qui en vieux Saumurois voulait dire bonjour.

Et sans demander... elle était un peu comme chez elle dans cette taverne finalement, elle s'attabla auprès du jeune homme et se présenta à lui. Par déformation professionnelle sans doute elle chercherait à savoir qui il était.

Moi c'est Otissette, lui lança t-elle, tout en lui déposant une choppe sous le nez.
Je suis le prévôt d'Anjou. Ravie de vous croisez, Messire ...?

Elle le scruta de la tête au pied attendant qu'il lui réponde.
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Aurélien avait prit la direction du plus vieux coin de la citée , une taverne forte attirante de l'œil lui disait de venir avec son allure chatoyante , il se laissa donc attirer dans cette taverne un peu vide pour à cette heure dirait t-on.

Il entra donc dans la taverne , peu animé , il décida d'aller s'installer dans le fond , et de faire l'inventaire des achats durant son voyage afin d'ameublir ses appartements angevins. C'est ainsi que dans ces quelque murmure et le regard sur son parchemin il fit le récapitulatif.

Bon ... une corbeille de cinquante fruit , une centaine de viande ... il rumina avec la tête des mauvais jours Je me demande bien ou je pourrais les saler cela...

Il griffona quelque rature sur son parchemin à l'aide la plume qu'il avait emmené.

Et , un jeu de carte...de la pierre , ... des futs de bière ??!! Il était étonné par sa lecture... ah oui ! ...rha faudra bien que je les planques ... ça serait ballot de se les faire tirer par ces vermines de brigands.

Plongé dans ses finances , entra dans la salle le Prévost du duché , qui après un petit détour dans la taverne et une visite du bar s'approcha du jeune homme , deux chopes à la main et vint se présenter .

Moi c'est Otissette
Je suis le prévôt d'Anjou. Ravie de vous croisez, Messire ...?

Le garçon était gêné par cette intrusion plutôt mal venu dans ces calcul , mais tout aussi spontané que fut l'arrivée de la dame , il lui répondit.

...euh...?! Messire Aurélien . Il l'observa un peu et continua , Heureux de faire vostre connaissance dame ... euh chère Prévost .

Elle lui avait déposez la chope sous le nez , posé à coté de ses papier.

euh...c'est pour moi ?...merci dame . Il porta ainsi la chope à ces lèvres
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Le Duc XIX plus vif qu'un teckel mort s'adonnait à son passe temps préfèré : décuver. D'un bond, révelant sa présence, dans un recoin reculé, il désarticule reprenant un ton au dessus la voix d'otissette :

Je suis le prévot d'Anjou, déesse des maréchaux, grande prétresse du laisser passer et muse de plus d'un homme.

Le regard du Duc se porte sur le jeune homme et il estime :

C'est pas un saumurois, il est trop poli, pis je le connais pas. Par contre c'est pas un pauvre, le gaillard. Vla que je me trimballe comme le chevalier blanc, ah la jeunesse.

Puis il parle :

Alors on est perdu ?

Le jeune homme paraissait surpris, ou alors Tiss le dérangeait-elle peut importe, curieuse elle était bien décidée à savoir qui était ce jeune homme et ce qu'il pouvait bien faire en taverne a cette heure si tardive.

Après quelques minutes il se décida à lui répondre.

...euh...?! Messire Aurélien . Il l'observa un peu et continua , Heureux de faire vostre connaissance dame ... euh chère Prévost .

euh...c'est pour moi ?...merci dame .

Elle le regarda en souriant, il avait l'air sympathique.

Oui oui pour vous, enchantée Aurélien.

Alors qu'elle allait continuer son interrogatoire, elle fut surprise par une voix qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui parlait.

Je suis le prévot d'Anjou, déesse des maréchaux, grande prétresse du laisser passer et muse de plus d'un homme.

Chut Chouquette !!! lança -t-elle au Duc. Avant de lui laisser en placer une mais juste pour lui faire plaisir.

Alors on est perdu ?

On peut ... enfin je peux vous aider peut être ?

Elle se leva et partie chercher d'autre choppes de bières essayant de le saouler afin qu'il parle un peu plus, c'est qu'il avait pas l'air très bavard. Avec quelques verres peut être sa langue se délierait-elle.

Faites quoi en Anjou ?
Venez voir du monde peut être ?
Simple visite ? Emménagement ?


Elle fut alors surprise par l'entrée inattendue de son époux dans la taverne.
Surprise elle poussa doucement son verre vers Chouquette avec l'espoir qu'Armor n'ait rien vu.
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Tout juste avait-il porté la chopes à sa bouche que derrière le comptoir se fit entendre une voie d'une homme plus tout jeune , celui-ci se moqua ouvertement du Prévost se qui fit quelque peu sourire le jeune homme , bien que cette nouvelle attraction n'était pas pour le rassurer.

sa nouvelle voisine fit alors signe à l'homme de se taire , dans un drôle de vocabulaire se disait le Dhoye , et l'homme lui demanda si il était perdu.

euh ... non !

la femme repris rapidement le cours de la conversation , ne laissant pas grande chance au Duc de prendre le monopole.

m'aider ?...pas spécialement , tout va bien pour moi.

Elle quitta le jeune homme un instant pour aller chercher d'autres chopes pour ne pas perdre la soif si bien étanchée. Puis elle reprit son questionnaire digne des services secret.

Eh bien...je suis venu m'installer en Anjou afin de me rapprocher de mon unique famille ... je n'ai pas grande famille...autant se trouver auprès d'elle . C'est ainsi que je suis venu m'installer dans vostre ...euh...charmante bourgade .

tout d'un coup la femme repoussa sa chope vers le vieux grincheux , et laissa le silence lorsque entra son mari
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Armor se promenait dans les rues de Saumur sous le clair de lune. En passant devant "Chez Jacky" il y vit de la lumière. Curieux, comme toujours il s'approcha de la fenêtre et regarda qui s'y trouvait. Il y vit alors sa charmante épouse, une chope à la main en compagnie du Duc et d'un jeune inconnu. Sans hésiter, il entra.

- Bonsoir tout le monde!

- Ciel mon mari!

Le temps de passer la porte et la chope était en face de 19... Ce subtile subterfuge ne berna pas Armor pour autant. On lui présenta alors le jeune individu, sous le nom d'Aurélien. Le Vicomte Armor poussé par la curiosité se lança alors dans un interrogatoire.

Vous êtes angevin? Vous étiez où avant? Pourquoi êtes vous venus?

On dira ce qu'on voudra, Armor et Tiss avait de nombreux points communs...

Voilà qu'entra dans la taverne le mari du Prévost , accueilli par une magnifique phrase de sa femme . L'homme salua les quelques survivants de cette heures tardives et tout comme ça femme semblait intrigué par la présence de cet étranger , nouvel habitant de Saumur.

Vous êtes angevin? Vous étiez où avant? Pourquoi êtes vous venus?

Aurélien fronça les sourcils , pensant " encore un ? il arrête jamais dans ce bled !" , abdiqua une énième fois devant leur qualité d'interrogatoire.

Oui .Angevin ... tout frais même. Mais j'ai vécu en Bretagne par le passé...durant toute ma jeunesse à vrai dire.

Et arriva l'éternel question de la soirée : la raison de sa venu . Le Dhoye regarda alors autour de lui se disant que l'un de ces compère voudrait bien lui répondre...mais non.

Je suis venu ici pour retrouver la seul personne que je considère comme ma famille...et vivre paisiblement ma vie. Ici, à Saumur !
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