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[RP]Appel aux Savoyards

Acar
Hoursé de grosse laine, le destrier avanscait sans peine... Le froid environnant n'estait rien à costé du feu qui se consumait. Pleurs, desolation, souillures... Rien, ne croisa t'il d'austres.

Et pourtant, la Foy en lui ne faiblissait poinct.

Une boue lanscinante les avait accompagnées tout le cheminement et voir le pavé de la plasce centrale Savoyarde estait ravissement. Céans, il observa les visages, alentour.... Tristesse puis compassion, le ressenti estait fort.

Il stoppa alors l'avancée d'Orsan puis mict pied en terre et alla devers la foule.


Mes frères, mes sœurs, resjouissez-vous, le Mal ne resistera pas devers vostre foy, vostre amour du prochain. Le Mal n'est que tissu de mensonges et vostre courage balaiera toute vilesnie !

Annecy est fille du courage, mais esgalement fille de Rome et Rome vient donc pour desfendre l'opprimé, desfendre le pausvre fasce au Mal sans Nom.

Néanmoins, cause commune pour vostre liberastion, je vous enscourage visvement à prendre les armes pour ne former plus qu'un et faire taire ceux qui ne parlent que par le sang.

Rome est terre de paix, mais le courroux vengeur doict se lesver, avec vous, constre l'ignominie qui vous assaille et l'escraser de son talon.

Mes bons frères et sœurs restrouvez par le bousche à oreille les armées coordonnées par le seneschal White et lesvez-vous, d'une seule voix.

Nous, forces des Sanctes Armées de Rome, nous vesnons à vous, le plus humblement, vous porter assistance, soutien et secours.

Savoie, Savoyards, lesvez-vous constre vostre ennemi, ne faistes plus qu'un, comme Rome ne faict plus qu'un avec vous !!

Que le Mal trepasse, qu'il n'en reste rien, que le souvenir s'efface enfin pour ne laisser que paix !


La main sur le cœur, il cria : Lesvez vous !!!
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Kehl
Kehl resta assis.

Pourquoi diable aider le conseil ducal ? Quand les hérétiques seront vaincus, qu'est-ce qui aura changé ? Les Sanctes Armées ne pourraient-elles pas enseigner un peu de vertu au conseil ducal savoyard ? L'avarice, l'orgueil et l'envie se disputaient pour gouverner, avant même l'arrivée des Helvètes.
Eleonore.


Elle écouta l'Appel et bien sur serait de la partie il n'en serait poinct autrement.
Puis elle écouta l'homme qui venait de s'exprimer.

Sieur, nous ne prenons pas l'épée pour le conseil mais pour liberer une Cité et des habitants devenus Helvètes contre leur grè. Pour chasser les hérétiques!
Si vous avez un soucis contre le conseil Savoyard c'est à vous Savoyards, de le régler, et à vous tous de réfléchir pour qui vous votez.

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Acar
Messire, je crois comprendre vostre désarroi. J'ai renscontré plein de comtés ou duschés où de braves gens sincères estaient tels que vous, abattus par l'orgueil et la vanité environnante.

Je vous plains messire mais sachez que de partout, un jour, un homme se lesve et emmène son pays vers de meilleurs horizons. Lesvez-vous, emmenez vostre Savoie, par la loyauté, la justesse et l'humilité, soyez de ceux-là.

Pour ma part, comme l'a si justement dict la dame, que je salue, nous vesnons desfendre une terre, parsemée de brasves gens, tout simplement.

A tous, ne baissez poinct les bras, ousvrez-les et ne formez plus qu'un, par Aristote !


Il posa alors sa main dextre sur l'espaulée de l'homme...

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Melian
Que de lieues avaient-ils parcourues pour venir en aide aux Savoyards. Sans remord néanmoins. La défense de l'opprimé était une des valeurs qui conditionnaient la vie du couple de Chevaliers de Ventoux.

Leur cheminement leur révéla les souffrances de ce pays, infligée une fois de plus par les mêmes... Raison de plus pour ne pas fléchir.

Ils finirent par arriver sur la Grande Place Savoyarde, et un regard à son époux lui suffit pour comprendre ce qu'il allait tenter de faire. Ainsi, alors qu'il en appelait au peuple Savoyard opprimé et dépossédé d'une de ses villes, elle descendit de sa propre monture et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes, tout en restant proche de son aimé.

Un homme lui répondit alors, et Melian leva les yeux pour le saluer d'un hochement de tête. Ses propos la surprirent un peu. Libérer une ville de l'occupant n'avait que peu à voir avec une aide au Conseil Ducal. C'était d'aide aux Savoyards en général et aux habitants d'Annecy en particulier qu'il était question.

Ce fut la réponse qu'une dame formula également. La Ventoux la salua à son tour d'un signe de tête, tandis que son époux allait au devant de l'homme qui avait parlé pour appuyer le propos justement exposé.

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Alinoe_de_chenot
La duchesse de Luserne était restée en retrait, pas loin. Elle avait fait arrêter son carrosse quand elle avait entendu un homme haranguer la foule. Puis Le maire de bourg était intervenu et avant qu'elle ne descende une femme qu'elle avait rencontré sur la place déjà répondit à Khel plus l'homme aussi. Elle descendit et s'approcha du groupe. Saluant tout le monde, elle intervint.

- Je vous remercie, messire de votre appel. Appel qui aurait du être fait par d'autres que vous. Mais l'essentiel est que cet appel soit fait. Khel, on ne se bat pas pour le conseil ducal. On se bat pour notre terre, on se bat pour Annecy, pour les villageois qui sont prisonniers dans leur propre ville. On se bat pour que chaque annecéens soit libre. On se bat pour que le soleil se lève sur une Annecy libre et savoyarde. On se bat pour récupérer ce qui est à nous. Ce qui est nous, ce qui est notre. On se bat pour Annecy.Qu'importe qui est au conseil. Qu'importe qui est le duc. On ne se bat pas pour la gloire. Ce n'est pas une conquête. On va juste chercher ce qui est à nous, libérez les nôtres.
Nous avons de la chance que tant de gens viennent pour nous aider, ne les décourageons pas par des querelles intestines qui ne sont que billevesées devant la détresse des notres qui sont chez eux dans un pays étranger.
Ils désespèrent. Ils nous attendent. Ils ont besoin de nous. Et nous répondrons présents. Tous.

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Leglejeunedicesarini


Leg le jeune présent sur la place vit arrive homme bannière de l'OCF au vent .... il reconnaissait bien la bannière car son grand père avec sa Garde Bressanne avait apporté aide et assistance dans les dédales de la capitale de France a Paris, pour une sombre affaire d'enlèvement d'un sien cousin , et puis son chef de Famille Sabotin de La marche DiCésarini en était un Ht dignitaire .

Mais a part cela il ne connaissait qu'un seul autre nom , vu sur des escrits dans le cabinet de son aieul, messire Accar de Ventoux ...

Il s'approcha ....entendit le discours et la répartie de messire Khel, dont il appréciait les jugements , et la combativité pour défendre le peuple de Savoy, et la réponse de la duchesse, qu'il ne cessait de voir présente .


" Messire Franc, je vous remercie de vostre aide , et de vostre combat a nos cotés, contre les héretiques, et les meutriers de nos enfants , et de nos femmes .
Messire Kehl , si je suis entièrement d'accord avec vos pensées, je ne peut qu'approuver les paroles de Sa grace Alinoe .., et de Dame Eleonore ! et certes si les Chevaliers francs nous viennent si généreusement en aide , c'est a nous , au bon peuple de Savoy de se réveiller et de mieux élire ses conseillers ...."

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Ernest



La petite lance contournait les faubourgs, ainsi qu'il se doit en temps de guerre.

Devant, en toute première, Pom chevauchait son ânesse.

Elle était jeune la Pom, et belle à croquer.

Parfois, elle tournait la tête vers le reste du groupe, comme pour contrôler qu'ils la suivaient encore.




Puis elle repartait, en forçant son ânesse.
Qui se nommait Annette, bien sûr.

Le petit groupe n'estoit point fort groupé, au contraire de tant d'autres qu'ils avaient croisés sur les routes et chemins.
Peu importe : seule compte, en fait, la destination du groupe, plutôt que le groupe lui-même.

Un homme vêtu de noir montait un cheval blanc.

Simple goût du contraste.

Ernest Zagrebcki
-c'est de lui que l'on parle-
Menait sa lance en homme
Dont on ne parle pas.

Oreille attentive
Il passe devant l'homme
Qui parle et qui incite
A mener le combat contre les hérétiques.

Ernest s'arrête, un bref instant.

Perché sur son cheval
Il regarde l'homme que l'on nomme Acar.


Ave Prêcheur !

Qu'Aristote te garde, toi et toute famille
En qui coule ton sang.

Je suis Le Ness.
Et je viens de Provence aveque compagnons
Pour aider la Savoie.



Il pince un peu les lèvres.
Il paraît en effet quand on parle Provence
Par ici
Les gens tournent la tête.


Nous venons pour aider, Prêcheur. En hommes devant l'Homme.

Dis-moi...Annecy est-elle déja reprise ?

Ensuite montre-moi le chemin de la ville.

Car nous chevauchons depuis jours et puis nuits,
Sans halte.

Nos bêtes sont fourbues, mais elles continueront.


Puis, étant donné qu'il avait décliné son identité de Provençal, il fallait bien qu'il illumine un rien d'une expression ciblée :

Té ! Vé !...

Acar
Il salua la noble dame puis lui répondit : Dame, ne dit-on poinct que mesme les montagnes se rencontrent un jour !

L'essentiel est bien ce qui en circule, l'eau de veristé. Peu importe comment vostre terre se soit tarie un jour, cette renscontre permet de remplir vostre verre et de le boire à nousveau.

Cette eau de vie permet aux asmes esseulées de restrouver le chemin de la foy; d'estre esclairé fasce au Mal cherchant proie fascile, la pertinence de la clarté.

Cette eau de veristé est en chacun de nous, puisez en vous mes frères mes sœurs et ne doustez plus.

Seule la foy vous permettra d'estre de nousveau lisbre, car le temps de la secheresse de l'asme est finie.

Que la Savoie boisve l'eau de veristé, que le verre se remplisse à nouveau et que les montagnes continuent de se renscontrer.


Alors arrisva destrier puis l'homme le menant mict pied à terre et parla...

Oui, la ressemblance le frappa, bien asvant de voit le blason sur l'escu... Que de souvenirs vint en lui, le temps ne prenaict poinct sur la mesmoire et cesla estait bien bon que de ce souvenir :
Oui messire, je me souviens bien de ce moment où nous asvions pour la première fois mict en siege la cour des Miracles de Paris.
Je me souviens enscore qu'au bout de deux mois, nous asvions pu, fait très rare, faire bon office en pleine plasce centrale et la messe doict enscore resonner en ce lieu !

Vous portez les couleurs de vostre feu grand-père avec dignité, il serait bien heureux de vous voir, ainsi.
Adoncques, considérez-moi comme vostre ami, vous qui asvez le sang de ceslui qui fuct un mentor à mes yeux mais surtout un veristable ami.


Un groupe arrisva alors et un homme s'en destacha, puis il prict parosle...

La paix sur vous, homme de foy. Grand merci de desfendre cause commune contre l'adversité du Malin.

Il se tourna vers la foule, qui commenscait à presser : Voyez, moult hommes et femmes viennent à vous par les montagnes et l'eau de veristé coule à nousveau en vos vallées. Puisez mes frères, mes sœurs, car ce sol est vostre et cette eau de vie vous appartient !

Annecy tombera mon frère, Et il tendit son doigt, vers la dextre...
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--Lebaptiseur
Alerté par le bon peuple, il accourra vers la place centrale pour entendre celui qui apportait la bonne parole.

Déjà on disait de lui qu'il était un saint vivant, envoyé par Aristote pour que commence le nouveau chemin vers la liberté. Il ne pouvait croire en cela tant son cher pays subissait mais il courait a s'en rompre le cœur.

Enfin sur la place, il poussa ceux qui n'osait pas encore avancer au plus près, puis écouta. Ce qu'il entendit le laissa médusé, boire l'eau de vérité.

Il se frotta les yeux car le sens était si simple et si compliqué mais à y réfléchir, l'eau ne coulait plus en Savoie, cette eau s'appelait la foy... Et les forces du Mal l'avait bien compris et avait mit à mal sa Savoie chérie.

Éberlué, il osa demander
: Parlez nous encore prêcheur, réchauffez nos cœurs !
Kehl
Kehl écouta les réponses, sans les comprendre.

Donc on doit attaquer Annecy, et quand on aura gagné on se retrouvera avec le même conseil ducal, après tout ce qu'il a fait ? Et moi qui me demandais pourquoi je n'explosais pas de joie !

Je vous prie d'excuser mon amertume, vous n'y êtes pour rien et vous faites votre possible. Soyez-en remerciés. Mais défendre un péché face à un autre, je ne crois pas que ce soit la bonne solution. Dites-moi prêcheur, l'avarice pèse-t-elle plus ou moins lourd que l'orgueil, dans la balance ?
Acar
Mon ami, rien ne pesera plus lourd que celui qui ne cherche pas à s'en sortir. Tout peché est condamnable mais le pire pour moi est bien ceslui du renoncement, sans lutter, sans parler, sans crier sa peine et sa volonté.

Je vous le redis mon ami, seule la foy est libératrice. Ayez foy en vostre cause, ayez foy en vous mesme et transmettez cette foy à ceux qui en seront dignes, concernant vostre desmande de gouvernance ducale. Un jour, tout est différent de l'austre, ne l'ousbliez pas.


Il se tourna et dict
: Lesvez-vous contre le Mal, soyez prests au combat descisif, soyez fiers de cesla car plus tard en vos chaumieres, vous pourrez dire avec fierté : J'en estais !!

Lesvez-vous bon peuple Savoyard, les temps obscurs doivent estre chassés pour laisser passer à nousveau la Lumière du Soleil !!!

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Precye_
Une voix qu'elle connaissait. Ils avaient oeuvrés ensemble il n'y a pas si longtemps que cela et contre les mêmes hérétiques et puis il avait connu son frère. Ce qu'ils avaient fait il y a quelques mois au Béarn, ils tentaient de le faire aujourd'hui en Savoie, sous un prétexte comme un autre, encore une fois.
Et oui elle est là Precye, et bien qu'encore sous le choc des paroles imbéciles d'un conseil ducal qui ne la connait pour ainsi dire pas, elle, ancienne chambérienne revenue sur ses terres et qui a eu le malheur d'avoir épousé un genevois. Il suffit de bien peu pour juger et porter l'opprobre sur une personne.Et pourtant, elle est encore là et ce n'est pas pour ce conseil ducal qu'elle se bat mais bel et bien pour sa terre, pour son âme savoyarde qu'elle a toujours eu n'en déplaise à ces quelques stupides têtes couronnées actuellement au pouvoir. Aussi acquiesçe t'elle aux paroles d'une duchesse qu'elle ne connait point et d'un autre homme un peu plus loin dont le Sieur Acar semble avoir connu le grand-père.
L'ancienne ambassadrice en Béarn et vice-chancelière de Genève de s'approcher du Sieur et venir le saluer.

Il me plait de vous revoir en ces lieux messire Acar, je vous souhaite la bienvenue.

Polie, la savoyo-genevoise, elle l'est toujours.

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Ex ambassadrice de Genève en Savoye et dans le Béarn-Ex Vice-chancelière de Genève...
Cagi
Attiré par l'attroupement, Cagi se rapprocha et écouta les débats, le chevalier Acar faisait un appel au peuple Savoyard, cherchant des citoyens courageux pour libérer leur duché éliminer les hérétiques qui étaient venue envahir la Savoie.
IL s'avança face a la foule dans son uniforme de la garde épiscopale.


Écoutez le chevalier, nous sommes venue de tout le royaume pour chasser les hérétiques et vos envahisseurs de Savoie, pour vous aider a retrouver votre liberté. Alors rejoignez vos armées, soyez la force qui chassera vos ennemis. Plus nous serons nombreux moins la Savoie souffrira.
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--Lebaptiseur
"Crier sa peine et sa volonté". il n'avait pas entendu si simple depuis si longtemps que les larmes sortirent de son corps.
Ainsi Rome avait en son sein des êtres purs. Il en avait tant douté que maintenant la rage montait en lui, contre lui.

S'essuyant les yeux, il observa le maire de Bourg en plein doute surement, car qui ne le serait pas après tant de malheurs, presque une vie au quotidien.

Et pourtant, cet homme qui occupait la place centrale inspirait la foi, inspirait l'envie de se battre à nouveau, pour redevenir simple, comme un cri sortant du corps.

Autour de lui, il entendait bien ceux qui n'osait pas encore parler librement, car parler voulait dire se battre et il fallait bien du courage pour faire cela.

"L'eau de veristé" avait t'il dit, la foi qui sommeillait en nos terres se répandait maintenant et d'un ruisseau elle deviendrait fleuve.

Tout était si simple pour qui écoute...
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