Sadnezz
Avant de hisser la gamine sur sa monture abandonnée aux soins d'une écurie crasseuse le matin, la Corleone rugit encore un peu. Pinçant fermement les joues encore poupines entre son pouce et son index jusqu'à les faire rougir elle planta ses prunelles dans celles de la gamine.
Aristote, Aristote on dit. Et ferme-là non?
Et quand bien même tu demanderais rédemption avant d'expirer ma belle, t'aurais des clous. Le couvent abritait parfois des drôles de cas, qu'on se le dise. Dans le feu de sa colère la Belladone ne réfléchit pas, propulsant le sésame empoisonné de la none poivrote sur l'avant de la selle et montant à sa suite. Une main sous son menton pour maintenir le frêle corps par la fine gorge dans la cavalcade de sa bête et peut-être aussi un peu pour la dissuader de tenter de sauter en route... Car il était certain que si son crâne ne s'éclatait pas dans la chute éventuelle, la Corleone s'en occuperait.
Quelle était cette idée étrange qui avait germé dans l'esprit de la gamine? La tuer? Sad évite de tuer les gosses, elle ne se gêne pas de les prostituer, de les battre, de les vendre ou de les asservir ... Mais elle ne les mangeait pas encore au diner, elle ne saurait les digérer d'ailleurs. Les gosses sont des boulets, des incapables, des pauvres créatures que dieu assimile à des rois car ils n'ont pas la moindre once de jugeote pour faire quoi que ce soit pas eux même. Ils sont à la rose ce qu'est l'épine, ce sont des leurres. Les enfants sont inutiles, les enfants sont sales, les enfants sont d'un ennui... Les nones ne sont quant à elle - hé oui, chacun en prend pour son grade, gardez bien votre ticket votre tour viendra - que de stériles créatures, des arbres sans fruits, des âmes qui n'enfanteront jamais d'ignobles bambins mais qui les élèveront dans de grandes maisons de prières froides la bouche en coeur et le coeur en croix pour les voir un jour s'échapper et chier dans les bottes des Belladone.
Elle resserra son étreinte sur le cou de Little Die, et se demanda enfin ce qu'elle allait foutre d'elle ... Un peu tard pour y penser non?
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Désire ce que tu ne peux posséder. Désire moi.
Aristote, Aristote on dit. Et ferme-là non?
Et quand bien même tu demanderais rédemption avant d'expirer ma belle, t'aurais des clous. Le couvent abritait parfois des drôles de cas, qu'on se le dise. Dans le feu de sa colère la Belladone ne réfléchit pas, propulsant le sésame empoisonné de la none poivrote sur l'avant de la selle et montant à sa suite. Une main sous son menton pour maintenir le frêle corps par la fine gorge dans la cavalcade de sa bête et peut-être aussi un peu pour la dissuader de tenter de sauter en route... Car il était certain que si son crâne ne s'éclatait pas dans la chute éventuelle, la Corleone s'en occuperait.
Quelle était cette idée étrange qui avait germé dans l'esprit de la gamine? La tuer? Sad évite de tuer les gosses, elle ne se gêne pas de les prostituer, de les battre, de les vendre ou de les asservir ... Mais elle ne les mangeait pas encore au diner, elle ne saurait les digérer d'ailleurs. Les gosses sont des boulets, des incapables, des pauvres créatures que dieu assimile à des rois car ils n'ont pas la moindre once de jugeote pour faire quoi que ce soit pas eux même. Ils sont à la rose ce qu'est l'épine, ce sont des leurres. Les enfants sont inutiles, les enfants sont sales, les enfants sont d'un ennui... Les nones ne sont quant à elle - hé oui, chacun en prend pour son grade, gardez bien votre ticket votre tour viendra - que de stériles créatures, des arbres sans fruits, des âmes qui n'enfanteront jamais d'ignobles bambins mais qui les élèveront dans de grandes maisons de prières froides la bouche en coeur et le coeur en croix pour les voir un jour s'échapper et chier dans les bottes des Belladone.
Elle resserra son étreinte sur le cou de Little Die, et se demanda enfin ce qu'elle allait foutre d'elle ... Un peu tard pour y penser non?
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Désire ce que tu ne peux posséder. Désire moi.