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[RP] Clarisse, c'est quoi cette bouteille de lait ?

--Clarisse__
    [Sur la route .. Palalalalla]


Du Languedoc à la Bourgogne.. Un retour aux sources, un retour chez elle, pas vraiment, Digoine n’a jamais été chez elle, et c’est bel et bien là-bas qu’elle va pour une promesse qu’elle a faite. Digoine, terre maudite et sainte à la fois qui renferme le corps de celle qu’elle a aimé, mais qui abrite aussi ceux qu’elle chérit toujours. Ce n’est pas le Baron qu’elle vient voir, mais son fils, leur fils.

Elle repense aux frasques de Cassian, enfant, quand il les avait fait mourir de peur toutes deux, la fureur dans les yeux de sa maîtresse, et son innocence à lui qui ne comprenait pas. Qui a trop bien compris depuis. Il a du grandir depuis, elle sourit avec nostalgie, se l’imagine grand mais toujours avec ce regard d’enfant, depuis quand a-t-elle quitté sa Bourgogne ? Si loin, maintenant. Et Digoine devant lequel l’escorte qu’elle s’est trouvée sur la route, s’arrête, Digoine qu’elle connaît et déteste, découvre et adore. A un garde qui se penche par une percée.


-« Je viens voir Cassian de Blanc Combaz, dites lui que Clarisse l’attend en bas. »

Viendra-t-il ? Se souvient-il seulement d’elle ? Il arrive un âge où on ne grandit plus, on vieillit.. Et elle, elle a vieilli, irrémédiablement, vingt-cinq longues années de joie et de peine. Etre une femme..
Cassian_darlezac
[Un joooouuuur ma reyyne viiieeenndraaaaAAAA...]

Et pendant ce temps là dans la chambre d'un intrépide pré-pubère...

« Par les glorieuses roupettes du saint qui s'tache ! Fernand !

Je crois bien que je l'aime ! »

« Ah... Euh... Et qui dont ? »
« Tudieu ! Fernand ! Ne sens-tu point de l'amour rejaillir des moult ports qui me parcourt la peau ? »
« … des porcs vot'e très pidante Seignerie ? ! Z'êtes ben sûr qu'c'est un amour raisonnable ça ? »
« Bigre ! Fernand ! Bien évidemment le plus raisonnable de tous ! Penses-tu qu'elle sait au moins que je suis ce prince fichtrement charmant qui fait de l'exil en son cœur ? »
« Ah ? Parce que c't'un porc femelle ? »
Au môme d'ignorer la question en soupirant d'un air béat.
« Ah ! A moins que c'soit la Damoiselle qu'vous z'avez coutisationné l'aut'e jour en taverne ? »
« Ygerne ?! Que nenni Fernand même si elle est fort charmante quand elle fait du demeurant, ça reste une simple gueuse ! »
« Ah ? Et c'est qui alors? »
« Mais la reyne voyons bourgre d'andouille ! J'ai fais de la réflexion et aucune autre bonne femme a assez de méritence pour que je m'y attarde...
Aussi... je l'aime ! »


Et alors que le gamin fixait la porte d'un air émerveillé, ce n'est point la Castelmaure qui vint à lui mais bien la vieille Jehanne qui entrant sans frapper pris prestement la parole.

« On vous réclame à l'entrée votre trépidante Seignerie... »
« La reyne ? »
« Mais bien entendu... La reyne... », répliqua mollement la vieille quelque peu lasse des éternelles boutades puériles de l'adolescent. Pour un peu elle aurait levé les yeux au ciel si le lit défait n'avait pas retenu toute son attention

Ni une, ni deux le morveux, quant à lui, quitta sa chambre pour rejoindre au plus vite l'entrée du domaine. Et c'est là qu'il la vit, s'arrêtant stupéfait dans un :
« Ciel ! Clarisse! Vous z'ici ? »
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