[RP] Allégeances de Franche Comté

Seigneuraslan

La Cérémonie avait mis du temps pour atteindre son plein régime et maintenant il avait l'impression que toutes ces personnes allaient de ruer sur lui. Penser cela le fit rire tandis que le Vicomte de Villersexel libérait la place devant lui pour laisser à d'autres le loisir de s'approcher et prêter allégeances à la couronne. Il ne fallut pas longtemps pour que quelqu'un d'autre lui succède, et se fut la Comtesse de Salin-les-Bains et de Cordonnet Erine de Spartes qui se présenta. Avant qu'elle ne pose le genoux à terre, S.Aslan vira de l'œil du côté du Hérault qui venait tout juste de lui préparer une autre pile de lettres auxquelles il allait devoir répondre. Collant la pointe de sa langue contre ses dents de devant le voilà qui s'esclaffa "tssssss ... j'ai déjà assez mal au poignet comme cela se disait-il". Malheureusement il n'avait pas encore trouvé celui qui aurait été capable de répondre à ces courriers sans que cela ne se sache. Il esquissa un sourire en pensant cacher son scribe juste derrière son trône, qui d'un geste fort habile lui ferai glisser les lettres en mains sans se faire remarquer. Huuummm avec un peu d'ingéniosité ça pourrait le faire^^

Quand Erine posa le genoux à terre, il scruta une dernière fois la salle du trône pour voir s'il ne repérait pas le Comte Bobyzz ... Apparemment pas, peut-être que la dernière fois que les langues ont fourché les deux hommes ne se sont toujours pas pardonnés. Mais mieux vaut tard que jamais se dit-il et des années ils en ont encore de belles devant eux. Enfin il adressa toute son attention à la Comtesse qui lui prêta allégeance pour les biens qu'ils possèdent en Franche-Comté.

S.Aslan se leva pour se saisir de la lettre qu'elle lui adressait et lui répondit aussitôt :

Vous Erine de Sparte et épouse de Bobyzz, Comte et Comtesse de Salins-les-Bains, Régent du Comté de Cordonnet, Vicomte et Vicomtesse de Saulx, Baron et Baronne d'Hérimoncourt et de Valdoie, Dame de Mélisey, de Menotey et de Montcourt, , prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il toujours nous garder du malin.

Le Franc-Comte proposa alors son bras à cette grande Dame pour ainsi l'aider à se relever, ce qui pour lui n'aurait pas été très évident avec ses vêtements d'apparat. Un sourire à l'intention de la Comtesse, il lui laissa le loisir le prendre congé tandis qu'il repensait à la lettre de Uruk de Margny-Riddermark. Mais .. ça faisait des lustres qu'il ne l'avait revu, son dernier souvenir de lui était une blessure qu'il avait reçu au cours d'une mission que les deux hommes avaient mené conjointement à l'armée. Hé bien, ça fait une paye. S.Aslan profita de ce laps de temps pour répondre à cette lettre ainsi qu'à celles que le Hérault de Franche-Comté lui avait mis de côté :

Citation:

A L'intention de son Excellence Uruk de Margny-Riddermark
Prince de Condé et Baron de Jussey,

Nous SeigneurAslan, Franc-Comte de Franche-Comté accusons bonne réception de votre pli. Nos souvenirs sont vagues mais ne le sont pas encore au point d'être passés aux oubliettes ; nous espèrons que vous vous portez bien. Peut-être aurions-nous tout intérêt à tomber dans un conflit impliquant notre bonne Franche-Comté dans le but de me rendre compte des prouesses qu'un vétéran comme vous est encore capable d'accomplir?

J'espère bien sûr que vous saurez juger de l'ironie de nos propos rapportés par cet écrit ;

A Vous Uruk de Margny-Riddermark Prince de Condé, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de notre personne pour votre Baronnie de Jussey que vous administrez , nous vous assurons protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Il poursuivit avec les autres missives

Citation:

A L'intention du Comte Adrian Fauconnier
Comte de Scye en Limousin-Marche
et Vicomte de Montbarrey

Nous SeigneurAslan, Franc-Comte de Franche-Comté accusons par le biais de cette missive bonne réception de votre pli. Nous n'avons pas le plaisir de nous connaitre ; croyez bien que votre courrier suscita l'étonnement de notre personne. Mais nous sommes ravi de l'intérêt que vous nous prêtez, à nous et à la Franche-Comté pour avoir ainsi ré-affirmé votre serment pour les terres que vous administrez en notre Nom.

A vous Comte Adrian Fauconnier, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de notre personne pour votre Vicomté de Montbarrey que vous administrez , nous vous assurons protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Citation:

A L'intention de Derdekan d'Argenteuil
Baron de Clairvaux les lacs

C'est un réel plaisir d'avoir de tes nouvelles ; et comme quoi, tu pourras rajouter à ta liste une autre paire de braies ... la trente-septième si je ne m'abuse qui défilé sur le grand trône de Franche-Comté. Cela étant, je ne m'y étais pas vu de sitôt non plus occuper cette place, et sois sûr que j'ai déjà tâté de la complexité de ce poste. Tu te souviens de nos derniers échanges? Quand mon ex-épouse ne cessait de te harceler pour obtenir le divorce? Certes cela étant en toute amitié pour des connaissances or pour d'autres cela aurait très bien pu être perçu comme du harcèlement, mais c'est à toi de me le dire comment tu as vécu ça. ^^

Peut-être ces quelques mots suffiront-ils à te rendre le sourire même si cela est de courte durée.

A vous Derdekan d'Argenteuil, Baron de Clairveaux les Lacs prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de notre personne pour votre baronnie que vous administrez , nous vous assurons protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Citation:

A L'intention de Criss de Valfrey

Nous SeigneurAslan, Franc-Comte de Franche-Comté accusons bonne récpetion de votre missive vous prions de bien vouloir remettre notre pli à votre Suzerain, Sa Grandeur Fccasper de Valfrey Comte de Saint Amour et Baron de Champagney. Aimerions que vous ayez l'amabilité de lui transmettre notre plus grande sympathie par la force des mots avant de lui remettre ce qui suit

A vous Comte Fccasper de Valfrey, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de notre personne pour votre baronnie de Champagney, nous vous assurons protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Citation:

A L'intention de Dina Galli de Melincour
Dame de Combeaufontaine et de Nans

Quelles épreuves as-tu traversé depuis que nous ne nous sommes adressés la parole? Ton voyage s'est bien déroulé tout juste après que je ne te succède à ta charge de Gouverneur Militaire pour la Franche-Comté? Tant de choses à se dire depuis que nous nous sommes rencontrés à l'armée, et pourtant jamais on ne s'est encore donné la peine de le faire. Porte toi bien Dina et mes amitiés à ton époux, puisse-t'il bien se rétablir de ses blessures occasionnées lors de cette dernière bataille ;

A vous Dina Galli de Melincour, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de notre personne pour votre seigneurie de Combeaufontaine et de Nans, nous vous assurons protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Une autre

Citation:

A L'intention de Diane. de Cheroy.
Comtesse de Moissey

Nous SeigneurAslan Franc-Comte de Franche-Comté accusons bonne réception de votre plis et y répondons favorablement bien sûr. Nous espérons par ailleurs que vous vous portiez bien depuis notre dernier échange ; Donnez-nous de vos nouvelles et du temps qu'il fait à Montargis..

A vous Diane. de Cheroy Comtesse de Moissey, Vicomtesse de Chaumergy, Baronne de Yèvre le Chatel et Dame de saint Amant, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de notre personne pour possessions que vous administrez en notre Nom, nous vous assurons protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Et enfin une dernière, ou du moins la dernière du moment qu'il adresse à un très très vieil ami :

Citation:

A L'intention de Leconquerant.
Comte de Chemin et Seigneur d'Arbois

Hey bien quelle heureuse surprise que de trouver ta lettre parmi toutes celles qui m'ont été adressé. Leconquerant mon vieil ami, celui qui fut mon mentor dans la Grande Armée de Franche-Comté quand celle-ci vivait l'âge d'or. Que le temps passe, lui ne s'arrête tout comme l'eau qui coule sous les ponts. Quel chemin as-tu choisis mon ami si ce n'est pas celui de glisser le long de ce fleuve tranquille jusqu'à ce que tu t'échoue sur la berge quand le temps t'aura rattrapé ... Quoique vu la brièveté de ton message, tu m'as tout l'air d'être encore est toujours fort occupé.

Tu te souviens de nos derniers moment ensemble en garnison? A vider des litres de bière de bière jusqu'à plus soif, tu ne m'as même pas laissé prendre ma revanche! Et de cette dernière mission que nous avons effectué ensemble entre Pontarlier et Grandson??! Tu t'en souviens? La bonne vieille époque où nous donnions libre droit à nos hommes de faire les poches aux passants quand la Loi Martiale était de vigueur. Mais surtout quand tu nous a mis la fessée à tous les quatre alors que tu devais t'en retourner rapidement chez les moines. Ah ça je ne l'ai pas oublié... D'ailleurs je t'en dois toujours une .. de fessée parce qu'on avait bien l'air ridicule^^

Ton serment s'adresse à Sa Majesté Alveran Ier de Varagine, tu es tout comme je le suis ces deux prochains mois l'un de ses vassaux directs.

Porte toi bien mon ami
Rédigé et Scellé par nos soins à Dole, le douzième jour de Janvier de l'an MCDLIX
SeigneurAslan, Franc-Comte

Et voilà, à nouveau avec le poignet endolori! Voilà qui lui rappelait son adolescence.. rhoo il était à nouveau disposé à recevoir les prochaines personnalités qui auront fait le chemin pour le rencontrer en chair et en os.
_________________

Lluna

Pfiou pfiou pfiou... Lluna arriva tout discrètement, se forçant à ne pas éternuer. Et, cela n'était pas chose aisée, déjà que, lorsqu'elle se rendit compte de toutes les missives, posées en tas sur une console, avec de la poussière de partout - à croire qu'aucune servante n'osa perturber le repos de ces parchemins- qu'elle crut qu'elle n'allait point s'en sortir, alors avec le grand air de la capitale dont elle avait perdu l'habitude et toutes ces charrettes de partout qui brassent la terre sèche...
Enfin bref, elle était parvenue à arriver aux allégeances dans une belle robe, pas poussiéreuse, quand même, et voilà qu'il y avait déjà bien cinq personnes qui attendaient de faire vocalises... heum...

La Comtesse de Monbéliard se mit donc dans un coin stratégique, question de ne pas se faire doubler, à moins que les us et coutume en ce genre de réunion mondaine aient évolué, et cacha un discret éternuement. Nan, y'a pas à dire, revenir d'une trèèèèèès longue et merveilleuse retraite en si merveilleuse compagnie, ce n'est pas évident, on s'y habitue à merveilles, et... Lluna se serait bien esquivée d'un coup pour retourner vite fait bien fait auprès du Comte de Saint Amour.
Mais nan, elle était là, elle allait faire blabla dès qu'elle le pourrait et, hop, elle retournerait dans les ruelles de Dole et jeter quelques regards vers les grilles avant de se faufiler tout ailleurs.
Et à regarder autour d'elle qu'elle fut plus que surprisé dé révoir un visagé familiér qu'éllé n'avait plus croisé dépuis longtémps... Surprisé nostalgiqué mais bon... zouh, rester discrète dans son coin, avant qu'un nouvel éternuement ne la trahisse. Puis... dans tous les cas, elle était si bien placée qu'elle aurait tout à loisir de pouvoir saluer ceux qui lui étaient chers - ou moins - dès lors qu'ils approcheraient du coussin rouge.

Lluna resta donc toute sagement silencieuse, juste là, et attendit, donc, son tour. Sans éternuer. Hop.
_________________

--Leif_

C’était quand même bien une allégeance de noble avec que des nobles, on sentait la fraicheur d’abricot, la douceur et la bonne odeur, pas comme la dernière allégeance qui provoquait encore des irritations au nez à cause de la puanteur de deux-trois pecnot avec aucune connaissance de l’eau propre.

C’était dans ses pensées de bouseux, que Tristan lui parlait d’Héloïse et tout ça, faut dire que Sochaux faisait tout ce qu’il était en son pouvoir pour marier l’Etoile de Sparte et son protégé, mais le malheur voulait que l’Etoile de Sparte détenait un père radin de payer une dot misérable … Qu’est-ce c’était 30.000 écus franchement ?

- Tristan, moi je te conseille d’aller la voir discrètement sans que ses parents te voient, ils sont capables de refuser que tu t’approche d’elle et si tu veux un conseil d’homme, va l’embrasser et tu l’aura dans la poche ! Moi je vais prêter allégeance, vu que mon bâtard de frère a pris ma place.

Alors qu’il marchait, un truc énorme le bouscula sans honte et vergogne …

- Par le fils de la sans-couille Léonin !

Bon après le petit Comte il se calmait quoi, c’était quand même sa belle-sœur, une amie et la mère d’Héloïse et juste pour ça elle méritait le respect, aussitôt quand elle parlait de l’ennuie et des cérémonies d’allégeance le Sochalien ne peut que sourire et en même temps par un mouvement de dextérité il cacha la vue de Tristan qui profitait pour partir, il laissa même la place à Erine pour prêter allégeance, puis ensuite il vit même le vieux-alcoolique Debenja encore saoul à ne pas en douter, il s’avança rapidement pour prendre place devant le trône du Franc Comte, Leif n’avais pas envie de passer « après » le bouseux.

Genoux à terre.

- Nous, Leif von Dumb de Sparte, Comte de Sochaux, Vicomte de Rochefort-sur-Nenon, Baron de Mouthe et Seigneur de Vill-Argent.

Renouvelons notre allégeance à Sa Majesté Impériale, Alveran Ier de la Varagine, à la Franche-Comté, à Son Peuple, à son Parlement et à son Franc-Comte légitimement élu, SeigneurAslan.
Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium sur notre vie et notre honneur.

Katarina

Katarina prit la suite de son époux. Elle posa un genou à terre.

Nous, Katarina de Sparte Von Dumb, Comtesse de Sochaux, Vicomtesse de Rochefort-sur-Nenon, Baronne de Mouthe et Seigneur de Vill-Argent.

Renouvelons notre allégeance à Sa Majesté Impériale, Alveran Ier de la Varagine, à la Franche-Comté, à Son Peuple, à son Parlement et à son Franc-Comte légitimement élu, SeigneurAslan.
Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium sur notre vie et notre honneur.
_________________

Seigneuraslan

S.Aslan s'affala sur le trône, maintenant il était plutôt question d'accélérer la cadence mais mince ce n'était certainement pas de sa faute. La tension semblait aussi monter d'un cran parmi sa noblesse qui se pressait désormais devant lui. Ce n'était certainement pas lui qui allait chercher les querelles mais la chose dont il était certain était de passer parmi les premiers pour sa première fois.

Elfriede de Sparte fut la première à se présenter maintenant qu'ils se bousculaient. Le Franc-Comte fit toujours signe à sa Garde Personnelle de se tenir prête à contenir tout débordement devant le trône. S.Aslan lui accorda ensuite toute son attention et lui répondit :

A vous Elfriede de Sparte, Vicomtesse de Valentigney, Dame d'Ivrey, , prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Le Franc-Comte resta alors debout, plus question de reposer son derrière sur le trône ni de boire un verre d'eau ou de grignoter un biscuit. Ares de Von Hagen succéda à Elfriede, Le Franc-Comte l'accueilli avec le sourire et lui répondit aussitôt qu'il lui ai prêté allégeances.

A vous Ares Von Hagen , Seigneur de Fougerolles , prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Et là il décocha un franc sourire au Comte de Sochaux qui une fois le genoux à terre disparu complètement de son champs de vision. S'il avait pu rire sans que cela ne soit mal interpréter par d'autres personnes, absolument certain que Leif rirait avec lui, S.Aslan se contenta de lui répondre :

A vous Leif von Dumb de Sparte, Comte de Sochaux, Vicomte de Rochefort-sur-Nenon, Baron de Mouthe et Seigneur de Vill-Argent, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Même si le courant passait bien entre les deux hommes, certaines histoires sont venus tenir leur relation qui était pour le moins bien amicale. Quoiqu'il en soit même si ça se vérifierait plus tard, S.Aslan ne sera jamais le plus désobligeant car il respecte un code simple qui dit "ne fait jamais à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse un jour. Bref, il reçu aussitôt Katarina, l'épouse du Comte de Sochaux. Le Franc-Comte s'inclina légèrement pour faire son accueil à la Dame et lui répondit à la suite de son serment :

A vous Katarina de Sparte Von Dumb, Comtesse de Sochaux, Vicomtesse de Rochefort-sur-Nenon, Baronne de Mouthe et Seigneur de Vill-Argent, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le très Haut m'en soit témoin.

Un sourire avant qu'elle ne prenne congé de lui, S.Aslan fit signe aux nobles de ne plus perdre de temps.

[HRP : N'hésitez plus à prêter votre serment et d'en faire plusieurs à la suite. Je ne comprends toujours pas pourquoi attendre la dernière minutes, n'attendez plus ^^ /HRP]
_________________

Heloise_marie

Ah, c’était le moment. Léger passage de ses doigts fins dans les boucles de ses cheveux, puis regard vers l'assemblée qui s'en allait de devant les quelques mètres qui menaient au trône. La jeune fille se leva et s’en alla direction, le Franc Comte, non sans être passé bien loin de l’endroit où se trouvait Leif et Tristan. Leif ? Ah non, il était allé de son petit pas prêter allégeances au Franc Comte, fallait vraiment le voir. Soit tant pis pour cette fois. Posant, telle sa mère auparavant, son verre sur un plateau –il semblait d’ailleurs que son verre était un de ceux remplis auxquels personne n’avait touché- la jeune fille s’avança derechef vers le Franc Comte et s’agenouilla devant lui.

Courbant l’échine pour le saluer, elle redressa ensuite la nuque et d’une voix claire et pleine de jeunesse encore, car 14 ans, c’est peut-être grand, mais pas encore très grand,
Nous, Héloise Marie De Sparte, Demoiselle de Mesnay, au nom de Cartil De Margny-Riddermark, Comte de Champagnole, Baron d’Arbois, Pour la Baronnie D’Arbois,

Renouvellons l’ allégeance à Sa Majesté Impériale, Alveran Ier de la Varagine, à la Franche-Comté, à Son Peuple, à son Parlement et à son Franc-Comte légitimement élu, vous, SeigneurAslan.
Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium sur notre vie et notre foi.

Comme maman. Un sourire lui échappa. Non mécontente d’être enfin passée par là, elle patienta, guettant la réponse du Franc Comte Aslan.
_________________

Debenja

Le Comte s'avança après sa nièce et fit son allégeance.

Moi, Debenja von Riddermark, Comte de Villers Buzon, Vicomte de Marnay,

Renouvelle mon allégeance à la Franche-Comté, à son Parlement élu par le peuple Franc-Comtois ainsi qu'à vous Franc-Comte. Je vous jure obsequium, auxilium et consilium sur ma vie et ma foy.
_________________

Jade.de.sparte

L'histoire se répétait... pourquoi toujours arriver aux allégeances le postérieur endolori d'avoir chevauché à bride abattue pendant dix jours d'affilée ? La dernière fois, il s'agissait de recevoir un fief, déposer la liste comtale puis se rendre aux allégeances, écourtant ainsi et surtout à contre coeur un voyage de noces des plus agréables. Cette fois, la Dame d'Autrey-lès-Gray revenait d'une mission commerciale avec l'Artois, sous bonne escorte comme il se doit, le groupe solidement armé, s'était acquitté de son devoir en escortant le précieux convoi de charrettes jusqu'en Franche-Comté à la grande satisfaction de son ami et CaC, Ares Von Hagen. Son époux, Flavien, avait veillé à sa sécurité pendant tout le trajet protégeant à la fois l'héritier Von Frayner de Sparte à venir de même que la future mère. La superbe rouquine se faisait d'ailleurs une joie de revoir les futurs grands-parents, bien que sachant, que ceux-ci feraient l'objet sous peu de taquineries familiales !

Les derniers jours avaient été pénibles, les chevauchées, le froid, les campements à la belle étoile n'aidaient en rien la grossesse de la jeune femme et celle-ci s'en aperçut rapidement lorsqu'il fut temps de se préparer pour la cérémonie. Ayant fait venir des vêtements appropriés de Châtenois, lavée et habillée, force fut de constater que le laçage de sa robe était plus serré qu'à l'habitude alors qu'elle aurait dû s'arrondir. Jade ne put déplorer que l'effet contraire, blâmant les nausées des dernières semaines qui l'avait laissée plus menue qu'elle ne l'était déjà.

Fais donc un peu plus d'effort ! Non pas comme ça la coiffure ! Et apportes-moi le collier que le Seigneur de Lignéville m'a offert !

La noble n'était pas habituellement si irritable lorsqu'on la préparait mais elle était inquiète et cela se reflétait dans ses humeurs, se demandant s'il lui fallait consulter un médicastre pour le bien de l'enfant. Il était évident qu'un seul passage de son mari venant lui dire qu'elle était resplendissante, magnifique, parfaite et déjà il chasserait troubles et émois de son esprit. Mais d'ici là, la servante obéissait sans rechigner, connaissant le caractère de sa maîtresse en sachant qu'il valait mieux obtempérer de manière prompte et efficace. Ce n'est que lorsque Jade fut pleinement satisfaite qu'elle se décida à se rendre à la cérémonie faisant son apparition vêtue d'une robe de ce bleu qui faisait pâlir le ciel d'envie en rehaussant celui de ses yeux. Ceux-ci firent d'ailleurs rapidement le tour de l'assemblée, évaluant la situation, les présences de chacun, les connaissances. La Sparte n'avait aucune envie d'être là mais elle n'était pas femme à refuser son devoir et devrait s'accommoder de la situation. L'allégeance à venir lui donnait la nausée ou était-ce la grossesse ? Difficile à évaluer mais la noble leva la tête bien haute et franchit les quelques pas qui la séparaient des membres de sa famille pour tout d'abord se diriger vers une personne chère à ses yeux, sa mère.

Toujours aussi ravissante mère ! Me voilà ravie d'être à nouveau près de vous !

Elle espéra que la pâleur de son teint ne se remarquait pas trop, du moins la servante avait fait un superbe travail en préparant la magnifique rousse alors que ses boucles sagement retenues par un ruban perlé mettant en valeur les traits fins et délicats de la noble. Un froufroutement de tissus et la Sparte se retrouva devant son père et le parent de son époux qu'elle salua tous deux.

Père, je suis heureuse de constater que vous êtes en excellente santé ! Baron d'Amance, ravie de vous revoir ! La cérémonie est-elle aussi ennuyeuse qu'elle y paraît ? Vous semblez tous endormis ma foy !

Jade eut un léger sourire taquin qui, pour ces proches qui la connaissaient bien, signifiait qu'elle se retenait pour ne pas en dire davantage et préféra après les réponses, s'éclipser lentement mais courtoisement pour saluer les autres nobles présent dont sa tante Erine, sa cousine Héloïse, son oncle Goclad et bien d'autres, trop nombreux à nommer. Elle regarda le vin avec envie mais détourna le regard aussitôt, se disant que ce n'était point pour elle de boire de l'alcool pour les prochains mois et envia le faste de la cérémonie de remise de son fief organisée par la MAI. Vraiment la Franche-Comté n'avait aucun goût ou talent pour ce genre de choses ce qui était des plus déplorable. Elle chuchota alors le fruit de ses réflexions au Vicomte de Villersexel

Ne trouvez-vous pas que la Franche-Comté néglige les cérémonies officielles ? Une salle froide, sans aucun decorum... c'est honteux... et les nobles qui passent dans n'importe quel ordre ! C'est d'un laisser-aller ! Ne trouvez-vous pas ?

Elle resta là à deviser sur la cérémonie, simple Dame, Jade connaissait sa place et attendit que plus titré qu'elle passa faire allégeance, espérant que les nausées se calment pendant cet intermède.
_________________

Artifice

Artifice avait trop tardé à venir faire son devoir bimestriel, qu'il alla en coup de vent dans la salle où un bon nombre de nobles se trouvaient ou étaient passés.

Il s'avança directement devant le Franc Comte actuel et s'agenouilla tout en s'exprimant

Nous, Artifice d'Ollivaud, Vicomte des terres de Montaigu et d'Héricourt, renouvelons son allégeance à l'Empire et son Empereur Alveran Ier de la Varagine, au Franc Comte Seigneur Aslan et son conseil comtal ainsi qu'au peuple franc comtois.

Nous leur jurons fidélité, aide, conseil et bras armé.

Jade.de.sparte

Bien que la discussion fut des plus agréables, il lui fallait bien passer bien que les nausées, elles, ne se dissipaient point. Un scénario d'horreur se profilait dans sa jolie tête où, elle se voyait déjà, agenouillée, confuse, répandre sur les bottes du Franc Comte, le contenu de son estomac qu'elle ne conservait que rarement depuis les derniers temps ! Sa main se posa discrètement sur son ventre, pendant qu'elle regardait si c'était à son tour, il y avait pourtant la Comtesse de Montbéliard et Jade avait patienté mais elle semblait perdue dans ses pensées, silencieuse. La jeune femme hésita, pas question qu'elle passe avant une Comtesse ! Mais le Héraut la pressait... plus le choix ! Il fallait y aller. Détournant la tête pour dissimuler le malaise qu'il l'a prenait, la noble se dit qu'elle aurait dû écrire alors qu'elle était en Artois au lieu de revenir à bride abattue... mais elle était là et il fallait faire son devoir.

La tête haute, le pas décidé et régulier, Jade s'avança à la suite du baron de Montaigu et d'Héricourt pour finalement s'agenouiller, livide, mais prononcer d'une voix claire et forte

Nous, Jade de Sparte von Frayner, Dame d'Autrey-lès-Gray, Châtenois et Lignéville, renouvelons notre allégeance à sa Majesté Impérial Alveran 1er, à la Franche-Comté, son peuple et son parlement élu. Sur notre honneur, nous leur jurons obsequium, auxilium et consilium.

Voilà, c'était dit ! Et soulagée de constater que le contenu de son estomac était resté à sa place, la Dame attendit la réponse du Franc Comte.
_________________

Seigneuraslan

La jeune Héloise_Marie de Sparte fut la prochaine à succéder à la Comtesse de Sochaux ; d'ailleurs il pointa l'index au menton et réfléchissait à l'âge auquel une jeune femme est considérée "adulte". Certes bien plus tôt qu'un homme, bah 14ans ou 16... Un sourire, quoiqu'il en soit, c'est une jeune femme très ravissante et le Franc-Comte ne serait pas étonné que nombreux soient les prétendants qui se pressent à sa fenêtre. S.Aslan abaissa le menton et lui répondit à sa suite :

Damoiselle de Mesnay, je suis ravi de faire votre rencontre.

Je vous prie d'avoir l'amabilité de transmettre à sa Grandeur Cartil De Margny-Riddermark, Comte de Champagnole notre plus grande sympathie.

Au Comte de Champagnole, Baron d’Arbois Cartil De Margny-Riddermark, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je lui assure protection, justice et subsistance pour sa famille et ses sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Le Franc-Comte laissa ensuite le loisir à la jeune femme de se retirer pour recevoir aussitôt le Comte de Villers Buzon, Debenja von Riddermark. D'ailleurs les voir défilé lui permettait s'il ne faisait pas le tour des registres à la HI de reconnaitre les liens de famille. Au comte après l'avoir salué distinctement, il lui répondit :

A vous Debenja von Riddermark, Comte de Villers Buzon et Vicomte de Marnay, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

On annonça aussitôt l'arrivée du Vicomte de Montaigu et d'Héricourt dans la grande salle du trône. Le Franc-Comte était pour le moins ravi qu'il se soit déplacé en personne, préférant lui faire user sa salive plutôt que de l'obliger à se fouler le poignet en rédigeant une lettre. S.Aslan ne prit le temps de se rassoir et le reçu au plus vite ; enfin il lui répondit :

A vous Artifice, Vicomte des terres de Montaigu et d'Héricourt, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Bien, au moins S.Aslan paraissait satisfait que la cérémonie touche à sa fin.
_________________

Lluna

Bon, Lluna se dit qu'elle devait elle aussi avancer, d'autant qu'on venait de lui apporter missive en ce sens, missive précipitée indiquant qu'il n'y avait plus lieu à patienter. Et... elle ne savait plus trop qui était passé, qui faisait encore la queue, enfin bref. A croire que ses pensées avaient si divagué qu'elle avait manqué un coche à un moment ou à autre...
Donc zouh, elle avança vers le nouveau Franc Comte et récita le discours si récité depuis des années...

Moi, Lluna Adams de Melincour, au titre de la Vicomté d’Amancey, renouvelle mon serment d'allégeance à la Franche Comté, son Peuple et son représentant par les urnes, le Parlement.

Je leur jure fidélité, aide, conseil et service armé, sur ma vie, mon honneur, ma foi, les grilles nocturnes, les dahuts plus que discrets qui ne font pas de mal, la soule, et sur tous les rêves qui me tiennent toujours tant à cœur et qui prennent plaisir à m'éloigner en des terres sereines.

Et, hop, ça, c'était désormais fait.
_________________

--Tristan.von.frayner

L'embrasser ? A en croire le rouge qui lui était monté aux joues et les yeux ronds qu'il fit, Tristan était plutôt gêné, et étonné, de ce conseil du comte de Sochaux. Déboussolé, le jeune baron se contenta de hocher lentement la tête, afin de signifier au comte qu'il avait parfaitement compris ce qu'il devait faire. Même si ce n'était pas vrai. L'embrasser, alors qu'ils n'étaient encore qu'amis ? Quelques neurones durent griller durant l'intense phase de réfléxion qui succéda à celle de la bonne compréhension du mot. Leif voulait donc sa mort ? Car, dans le cas où Héloise lui épargnerait la douloureuse humiliation de la claque en pleine tronche, ses parents, eux, le tueraient sur-le-champ.

Plongé dans ses pensées, le Von Frayner remarqua à peine le départ soudain de son mentor pour le trône (non Leif n'était pas parti aux latrines se soulager). Les salutations de Jade le firent doucement émerger - il la salua d'ailleurs en retour - et lorsqu'on vint le prévenir qu'il pouvait enfin rendre hommage au franc-comte, il revint définitivement à la raison.

- Pardonnez-moi, dame Jade, mais le devoir m'appelle.

Il ponctua sa phrase d'un sourire poli, puis tourna les talons pour se diriger vers le franc-comte. Un geste de la main en direction du valet aux couleurs d'Amance, et le voilà devant le comte Aslan (on imagine que les nobles précédents avait enfin laissé place libre pour rendre hommage au comte). Le double baron s'inclina respectueusement, et déclama son hommage.

- Moi, Tristan de Navarre von Frayner de France, baron d'Amance et de Fontoy, cousin de sa Majesté Guise von Frayner de France, dit Guise Ier, roy de France, déclare vous reconnaître, vous, votre grandeur Seigneur Aslan, trente-septième comte régnant de Franche-Comté, comme mon suzerain légitime pour mes terres d'Amance.

Ainsi, je vous dois dès maintenant obsequium, consilium et auxilium. Que si un conflit armé venait vous opposer vous, Seigneur Aslan, comte régnant de Franche-Comté, mon suzerain, à un tiers, je jure de prendre cause pour vous.

En gage de l'hommage ci-prêté, et comme symbole de la prospérité retrouvée sur les terres d'Amance, veuillez accepter ce modeste présent provenant des artisanats amançois.

Et le valet de se placer devant lui, juste en face du franc-comte, afin de dévoiler le paquet : une rame de barque, finement taillée dans du bois de qualité.
Une fois que le comte lui promit justice, protection et subsistance en retour (*), le Von Frayner le salua et fit volte-face. Quelques pas plus tard, pour se retrouver nez à nez avec...

- Héloise ! Oh... je... Hum...

Et là c'est le drame. Leif avait fait pire que le perturber. Il venait de contribuer, par ses conseils avisés, à la plus grande honte de toute sa vie : imaginez donc une tomate en train de bafouiller devant une fleur d'artichaut (ouais, faut le prendre comme un compliment) et vous visualiserez totalement la situation dans laquelle se trouvait Tristan face à Héloise.

- Ne vous inquiétez pas pour moi... une bouffée de chaleur. Tout ce monde... on se sent tellement oppressés.

Celle-ci, il la ressortirait... dans une autre vie.

- Comment allez-vous ? Vous êtes venue seule ?

( * : désolé pour les actions d'un autre personnage que je décris, et pour le cafouillis général de la narration, étant tenu de faire vite à cause de la date butoir. Si problème, me mp. )

Seigneuraslan

Ce fut au tour de la Dame de Autrey-lès-Gray, de Châtenois et de Lignéville à renouveller son serment. Elle s'excusa de passer bien sûr devant la Comtesse Lluna Adames de Melincour, chose bien sûr qu'on n'allait pouvoir lui reprocher. Elle n'était en aucun cas responsable du désordre au milieu de cette grande cérémonie ... S.Aslan s'interrogeait par ailleurs car la Noblesse pour ainsi se piétiner aux allégeances devenaient trop nombreuses. Finalement, adresser ses vœux par courrier n'était pas une si mauvaise méthode même si cela lui prenait du temps pour faire une réponse personnalisée. Il aimait encore assez bien jouer avec les mots tout en se rendant compte que la moindre erreur d'appréciation pouvait lui coûter chère dans les hautes sphères. Ben, lui fallait juste un peu plus de temps pour être plus rigoureux et gagner en assurance. Jade lui paraissait bien pâlotte , peut-être était-ce le voyage jusqu'en Artois qui l'avait épuisé? Voyage voilà qui était un bien grand mot car elle était partie pour une longue chevauchée étant mandaté par le Comté pour organiser un convoi exceptionnel de pierres ...

A son tour, il lui répondit :

A vous Jade de Sparte Von Frayner, Dame de Autrey-lès-Gray, de Châtenois et de Lignéville , prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Il s'interrogea ensuite si les amuses bouches qu'on leur avait proposé à l'occasion de cette cérémonie n'étaient pas au goût de la noble Dame, loin d'imaginer que son visage livide cachait tout autre chose.

Ce fut au tour de la Comtesse Lluna Adams de Melincour de s'approcher pour renouveler son serment qui part le ton employé témoignait de ses longues années à la Cour. S.Aslan Franc-Comte lui adressa un sourire en guise de ses plus plates excuses pour le désordre occasionné, certes tout ne s'est pas déroulé pour le mieux ... mais on y déplora pas d'incident pour le moins alarmant, chacun semblait bien concilient. A son serment, le Franc-Comte lui répondit :

A vous chère Comtesse Lluna Adams de Melincour, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne pour la Vicomté d’Amancey, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

Et il reçu enfin Tristan de Navarre von Frayner de France, cela dit ... le Franc-Comte ignorait bien des choses à son sujet jusqu'à présent. Hé bien, peut-être auront-ils le plaisir tous les deux de faire plus ample connaissance, il était lui-même l'ami du frère du Duc régnant de Lorraine. Il lui répondit sans plus perdre une seconde :

A vous Tristan de Navarre von Frayner de France, baron d'Amance et de Fontoy, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne pour la Baronnie d'Amance, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets sur nos terres.

Que le Très Haut m'en soit témoin.

S.Aslan reçu en présent une rame de barque unique, sculptée et finement taillée dans du bois de qualité. Il sourit à s'interroger sur ce qu'il saurait en faire sans la deuxième, pour naviguer sur l'eau du lac de Luxeuil. Mais il lui vint vite une idée maintenant que la cérémonie touchait à sa fin ... Il pourrait l'utiliser pour occasionner quelques bosses à ceux qui ont du retard et qui ne se seront tout bonnement pas présentés. Ou peut-être encore contre ceux qui lui font du tord .. oeup
_________________

Adrien72

Adrien se leva, fatigué :

Les allégeances sont désormais terminé, profitez du buffet et bonne soirée.
_________________

Allégeances de Franche Comté

Adrien72

Adrien se concentra sur les feuillets qu'il avait sur la table encore bancale, en effet les portes venaient de s'ouvrir, les allégeances débutaient et le Hérault n'était toujours pas prêt. Il souffla et ordonna son vaste bureaux, le Franc comte se trouvait a sur le trône à quelques mètres de là, Adrien contempla une dernière fois la salle, le banquet, les chaises, le trône, le tapis. Adrien toussa et se leva devant le maigre public qui se dressait devant et il dit:

- La cérémonie des allégeances peut désormais débuter !

Adrien se rassit et garda avec lui sa liste personnel.

Citation:

_Max
Ares29
Artifice
Bobyzz et Erine
Cartil
Debenja
Derdekan
Diane.
Elfriede
Erwin et Dina
Fauconnier
Fccasper
Fleur.
Goclad
Greenwarrior
Gundard
Imladris
Jade
Leif_ et Katarina
Léonin
Lluna
Lothilde
McAneyth
Mun von Frayner
Pegasine
Rubella
Sacrai
Titannick
Uruk
Yde

Attention, n'oubliez pas de baliser vos topics. Merci.{Claire_Bennet}
_________________

Seigneuraslan

S.Aslan se souvient encore de la première fois où il était entré dans cette salle par la grande porte ; certes non pas pour aller y prêter allégeance mais pour sa simple soif de curiosité. Il se demandait encore comment la Garde veillait à la sécurité du nouveau Franc-Comte, à savoir s'il existait un étroit corridor dérobé aux yeux de tous derrière d'épais rideaux ou s'il prenait lui aussi la peine de passer par la grande porte. Le banquet, il n'avait osé se servir cette fois-ci, ne s'estimant pas assez chic au milieu de la noble cours, ni assez estimé pour marcher sur le tapis qui conduisait tout droit au trône de sa Grandeur. Aujourd'hui, il redécouvrait cette salle sous un angle complètement différent en siégeant à son tour sur le trône destiné à accueillir le Franc-Comte élu pour la durée de son mandat. Comment décrire chaque sensation si ce n'est déjà celle de s'estimer devenir l'égal à tous ceux qui s'y sont assis... Et maintenant tout cet espace face à lui qui lui semblait bien vaste pour y accueillir bon nombre de personnes ; et parmi la liste tenu par l'honorable Hérault Adrien pour la Franche-Comté .. il connaissait tout le monde de nom et de réputation sans avoir jamais essayé d'y tisser un lien plus solide. Cette différence suffirait-elle à mettre tout le monde d'accord dans cette salle, ou l'ambiance servira-t'elle une nouvelle fois à faire rejaillir les disputes et querelles d'antan.?

Et c'était par cet étrange corridor que S.Aslan 37ième Franc-Comte pour la Franche-Comté faisait son apparition. Un bref salut à l'intention d'Adrien qui s'efforcerait de maintenir sa liste à jour, et le voilà qui déclara l'ouverture de cette nouvelle cérémonie.

Citation:

La cérémonie des allégeances peut désormais débuter !

Lui, salua avec discernement son maigre public en espérant y voir vite foule.

A l'aube jusqu'au couché. Seuls quelques mots qu'il tut aussitôt
_________________

Flavien_von_frayner

Flavien avait une missive de son père en poche et la fit amener au héraut par l'un des serviteurs de Lignéville. Il ne saurait tarder de partir de Franche Comté et il se devait de clarifier la situation avant.

Citation:

Nous Mun von Frayner von Strass, Vidames Vice Dominus Vétéranus, Régent de la province de Trêves, Duc de Vittel, et Seigneur de Montigny,
Commandeur de l'ordre de l'Alérion Lorrain, Etoile de Rubis d'Isendul, Grand Officier de l'Ordre de Sainte Kyrène et Lieutenant Banneret de l’Office des Trois Ecus

En ce quatorzième jour du douzième mois de l'an grâce MCCCCLVIII en nos terres de Vittel.

En respect de l'acte de feu notre cousine, Rochelle de Navarre Von Frayner, Baronne de Fontoy et d'Amance.,en date du Neuvième jour du mois d'Octobre de l'an de grâce mil-quatre-cent-cinquante-six. Et du certificat de succession nobilaire Faict à Aix la Chapelle, le 30 Septembre 1457par le Baron Oedipe de Sevillano, Maréchal d'Armes Impérial.

Affirmons reconnaitre la majorité de Tristan Von Frayner, de part cet acte lui remettons les Baronnies de Fontoy et d'Amance.
Lui enjoignons d'en prendre soin et d'y faire régner la justice dans les principes que le Très Haut nous a enseigné de part la parole de nos prophètes.

Restons présent et gardons un œil attentif afin d'apporter toute notre aide au jeune Baron.
Lui conseillons tempérance et modération malgré la fougue du sang qui bout en lui

Scellé à Vittel en ce même jour.

Puis une fois la missive partie, il reprit sa cueillette dans le verger de Dôle.
_________________

Criss

Voilà deux mois avait passer...pourtant Criss n'avait pas eu cette impression! La revoilà prête à faire son devoir de vassale.

Puisque son cousin et suzerain était toujours souffrant...Elle ce devait de le représenter devant le nouveau Franc-Comte.

Après avoir mit une jolie robe...Elle arriva dans la salle réserver pour les allégeance...Criss attendit de voir qui allait ce présenté devant le nouveau Franc-Comte.

Criss espérait voir vite de ces connaissances...Car sinon la cérémonie allait être difficile.
_________________

Leonoria.

Parfois, tout comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, le hasard fait assez bien les choses. Et le hasard, cette fois-ci, avait voulu qu'au lendemain de l'élection d'Aslan en tant que Franc-Comte, Leonoria se trouve justement au pays des Sparte. Pomme, son Sénéchal et son Écuyer étant encore fort occupés à rêver d'on-ne-sait-quoi dans les bras de Morphée, c'est seule que la belle se dirigea, de son habituelle démarche princière, jusqu'à la salle où les nobles comtois étaient invités en ce jour.

Non pas pour prêter allégeance, évidement. Mais bien pour affirmer fraternel soutien au Doyen des ses Chevaliers, qui allait prendre place sur ce joli trône ayant été dans le passé effleuré par tant d'autres comtaux séants. « A l'aube jusqu'au couché », oui. Peut-être suffisait-il qu'Eschweil le dise pour qu'on l'entende. Vêtue donc de son impérial uniforme de Grand-Maître, la Di Césarini rejoint les lieux, ma foi cruellement vides pour le moment. Et d'adresser geste courtois de tête à l'attention de la Dame, ainsi qu'évidement du nouveau Franc-Comte avant de se placer quelque part, dans le fond, pour observer la cérémonie. Et d'ailleurs, le symbole, en ce qui la concernait, serait fort puisqu'elle aurait notamment le plaisir de voir -pour la première et peut-être la dernière fois- deux Lames assurer aide conseil et assistance puis protection justice et subsistance pour leur fief commun de Marchaux. Avec un peu de bol, elle apercevrait même l'incomparable Sochaux. Du coup, les trois quart du Chapitre de l'Odl serait alors réuni! Si c'est pas beau ça...Hein?
_________________

Goclad

Un nouveau mandat Comtal appel forcément aux allégeances des nobles envers leurs nouveau Franc-Comte, c'est ainsi sous un froid des plus glaciales que Goclad Von Dumb se rendit au Château de Dole pour accomplir son serment d'allégeance à Sa Grandeur Seigneuraslan, le dirigeant de Franche-Comté.
Les pieds des Dolois s'enfonçaient sur la large couche épaisse de neige tombée la veille, un bon signe alors que les fêtes approchaient à grand pas. Dans la rue, les enfants étaient tout excités, des boules de neiges volaient dans le ciel pour atterrir sur les passants chaudement vêtus contre le vent encore présent.
C'est de peu qu'une boule failli atteindre le Vicomte de Villersexel, passant à quelques centimètres de sa tête pour finir finalement contre la porte de la boucherie. D'un regard fort amusé, il observa l'artisan sortir avec son tablier rouge de sang et courir derrière l'enfant qui se faufila dans une petite ruelle rapidement, une scène qui lui rappelait son enfance dans le village de Pontarlier, une époque si loin mais si drôle.

Poussant au galop son destrier, il se rendit vers la cour du Château pour accomplir sa tâche. Malgré son épais mantel noir aux armoiries de sa famille, Goclad payerait cher pour un bon vin chaud, quelques soit sa provenance, Anjou, Bourgogne, du moment que c'est buvable et le réchauffe, que vouloir de plus?
En entrant dans la pièce, il salua les quelques personnes présentes, le Héraut Adrien, le Franc-Comte Aslan, Dame Criss et le Grand Maitre de l'Ordre des lames Leonoria qu'il n'avait pas vu depuis son mandat de Comte justement, la dernière fois en taverne à Pontarlier accompagné de son ami Angelotti.
Il espérait au fond de lui qu'elle menait la vie dure à son petit frère qui l'est réellement hein, pas seulement en taille mais aussi en age, Leif Von Dumb de Sparte. Un grand nom pour une si petite personne n'est-ce pas?

Le dos posé contre un mur, il ferma les yeux en attendant un peu plus de monde, ses pensées se tournant vers ses enfants Lara et Loic et vers la Comtesse de Morez et de Morteau, sa tendre Lylychou alias Lysiane.
_________________

Imladris

Imladris soupira... Il lut et relut la missive qui lui avait été adressée par le seigneur Adrien... Héraut d'Armes Impérial. La missive invitait les nobles à se rendre pour la cérémonie d'allégeances. Il détestait cela, certains y allaient pour parader, d'autres pour s'en vanter, d'autres encore pour... il ne le savait pas.

IL s'habilla donc pour y aller. Tenue sobre. Très peu de couleurs. Il ajusta son épée et soupira de nouveau. Il sortit de sa demeure doloise (avantage quand on vivait à Dole) et se dirigea directement vers le château. Il était suivit par quelques hommes qui portaient des tonneaux.

Il était enfin dans la salle des allégeances et il en était bien triste... Il y avait déjà foule. Il ne montra pas sa joie d'être ici (cela aurait été le contraire). Il fit attendre ses hommes à l'extérieur et attendit son tour. Il y avait un vicomte de mérite présent donc il ne pouvait qu'attendre.
_________________

dina_

Dina se préparait à aller à la garnison quand Babeth lui rappela la cérémonie à laquelle elle devait se rendre. N'ayant pas l'envie de se changer, ce fut en uniforme qu'elle se rendit tranquillement aux allégeances.
Elle n'avait pas eu le plaisir de déambuler sous la neige depuis très longtemps et le trajet lui parut finalement bien court.
Elle s'arrêta à l'entrée de la salle pour secouer sa cape, faisant tomber les gros flocons qui s'y accrochaient.

Dina salua Imladris , Goclad et Adrien d'un signe de tête puis prit place aux côtés de Criss.
_________________

Fredyanne

Ne devant pas preter allégeance mais voulant assister à la cérémonie du nouveau FC Seigneuraslan Fredy rentra dans la grande salle discretement salua ,Crisssou,Dina Imla,messire Goclad,ainsi que ceux qu'elle ne connaissaient pas . et alla s'asseoir dans un coin pour y suivre la cérémonie .
_________________

Gundard

Gundard fit un saut rapide pour saluer le Franc comte et lui prêter allégeance

Moi Gundard De Moulain Baron de Vernier Fontaine prête allégeance et jure fidélité, aide, service armée et conseil à l'Empereur, à la Franche-Comté, à son peuple, à son parlement et à son Franc-Comte.

Il attendit la réponse du Franc comte puis se retira rapidement pour retourner etudier
_________________
Baron De VernierFontaine

[/url]

Seigneuraslan

Dieu que le temps passe vite, si bien qu'il n'a pas une seconde à lui et il va sans doute regretter sa tranquillité de ses dernières années. Il n'est pas encore si loin le temps où il pouvait vaquer à ses occupations le soir sans que personne ne vienne troubler le silence l'environnant ; mais sortir de l'ombre ne lui ferait pas grand mal. La Cérémonie d'allégeance déclarée ouverte, on y voyait de plus en plus de monde entrer au devant de la scène ... et les conversation de chacun commençaient par créer un brouhaha. Tous les visages qui franchirent cette lourde porte jusqu'à maintenant ne lui étaient pas inconnus. S.Aslan les reconnaissait même si pour la plupart d'entre eux cela s'arrêtait à leurs noms et à leurs physionomie. Le Grand-Maître de la Garde Impériale avait même fait le déplacement pour venir le saluer et le féliciter pour son accession au poste de Franc-Comte, mais ne pu l'assurer de rester au bout des cérémonies pour des faits que nous connaissons bien. D'ailleurs lui-même ne saurait dire quand est-ce qu'il y aura une fin maintenant que la Franche-Comté est sur le point d'écrire un nouveau Chapitre dans son histoire... Beaucoup de choses lui traversaient l'esprit et parmi celles-ci certaines s'imprimaient et d'autres pas...

Criss oui il la reconnaissant mais depuis combien de temps n'ont ils plus échangé le moindre mot ; se fut ensuite l'entrée en matière des Vicomtes Goclad et Imladris de rejoindre la Cour, et ce dernier ne semblait guère s'en réjouir. Le Franc-Comte ne pourrait que sourire franchement au Vicomte de Voiteur, qu'il ne prenne cela pour une corvée sous sa régence ..du moins pour le mieux. Et bien sûr il reconnu Dina avec qui il a très bien collaboré à l'armée puis Fredyanne sa Connétable pou le nouveau mandat en cours. D'ailleurs S.Aslan appréciait que plusieurs personnes du parlement, même non encore reconnu par la noblesse viennent assister à la cérémonie.

Alors que S.Aslan s'apprêtait à recommander au Vicomte d'approcher sans plus perdre de temps, Gundard Baron de Vernier Fontaine s'empressa à lui. Un dernier regard à l'arrière de la salle, peut-être n'avaient-ils pas relevé. Le Franc-Comte se leva et reçu Gundard qui partirait étudier dans la foulée :

Gundard De Moulain, Baron de Vernier Fontaine, prêtant allégeance pour la Baronnie de Vernier Fontaine, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il vous protéger, vous et les vôtres au-delà des frontières spirituelles.

Vous pouvez vous relever.

Aussitôt fait, ce dernier ne perdit plus de temps et enfin S.Aslan fit signe aux Vicomtes Goclad et Imladris de s'approcher du moment qu'aucune autre personne ne pouvait leur faire obstacle.
_________________

Criss

Criss fît un signe a sa chère amie Fredy...puis était ravie de voir son amie Dina à ces côtés avec son éternel sourit

Coucou ma Dina,

Comment vas tu? Dis moi...c'est une impression ou sa fait pas si longtemps que nous étions ici?

Elle lui fît un clin d'oeil

J'aimerais bien que mon Suzerain me donne de ces nouvelles...Je commence sérieusement à m'inquièter! Tout comme pour Lluna.

Elle soupira
_________________

Imladris

Imladris s'avança vu que personne ne le faisait à part Gundard. Il s'agenouilla et prêta serment :

Nous, Imladris Van Ansel, Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency, prêtons serment ce jour à l'Emepreur, à la Franche-Comté et à ses représentants élus. Nous leur jurons fidélité, conseil, service armée et aide.

Imladris releva la tête et fit signe à ses hommes d'avancer avec les tonneaux de vin.

De plus, Votre Grandeur, je tiens à vous offrir personnellement ces fûts de vin des domaines de Voiteur en gage de mon serment d'allégeance. Puissiez-vous les apprécier autant que vos prédécesseurs.

Il attendit alors la réponse du Franc Comte.
_________________

Seigneuraslan

S.Aslan commençait par s'impatienter et se demander même si les nobles Franc-Comtois n'avaient pas eu d'accident de carriole sur leurs chemins, car la neige était tombée en grande abondance et les autorités compétentes n'ont pas le budget nécessaire à allouer à l'entretien des routes. Le voilà qui allait peut-être s'en prendre à lui-même, il comprendrait que beaucoup aient préférer rester en leurs demeures. Le regard légèrement au plafond, il réfléchissait alors à améliorer l'infrastructure Franc-Comtoise en commençant par baliser les chemins en hiver et en préparant des attelages spéciaux... A l'image des charrues dans leurs champs au moment de préparer la terre avant les semailles. Oui, un attelage bien plus grand allant de quatre à six chevaux, tirant une longue pelle qui dégagerait la neige sur le bas côté des chemins. Hummmm pas une mauvaise idée, j'irai je pense concevoir les plans de cette outil en compagnie des meilleurs forgerons et charpentiers du Comté. Et nous augmenterons l'impôt pour payer tout ce petit monde? Arf, soudain une grimace car augmenter l'impôt ne sera sans doute pas très apprécié ... mais au moins leur argent serait bien utilisé et rendrait service à tout le monde. Hop aller, voilà un nouveau débat à lancer au sein du Parlement!

C'est alors qu'il remarqua une personne s'approcher de lui qui attira toute son intention ; S.Aslan se ré-avisa et lui accorda toute son attention. Il s'agissait du Vicomte Imladris venu réaffirmer son allégeance, avec un présent pour le Franc-Comte. C'est noël se dit-il? C'est avec un large sourire qui se souleva du trône et lui répondit :

Imladris Van Ansel, Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency, renouvelant votre allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il vous préserver dans votre sagesse et votre force d'écoute.

Vous pouvez vous relever.

S.Aslan se gratta les quelques poil du menton en regardant les tonneaux de vin des domaines de Voiteur et lui répondit :

Mon cher Vicomte, je gage que nous aurons bien des occasions de les déguster et d'en apprécier leurs bienfaits ensemble ces deux prochains mois durant. Je vous en suis très reconnaissant.

Le Franc-Comte lui témoigna toute sa gratitude.
_________________

Imladris

Imladris se releva et salua le Franc Comte.

Il répondit au Franc Comte:

Votre Grandeur, je ne vous dirais qu'une chose, un vin conçu avec savoir, se déguste avec sagesse.

Il lui sourit et se mit sur le côté pour laisser à d'autres, quels autres? de répondre à leur allégeance
_________________

--Le_gros_robert

L'gros Robert venait une fois l'an à Dole...et encore. C'est pas qu'il aimait pas, au contraire. C'est sa mégère, qu'aimait pas ! Parce que quand y r'venait à la nuit, y réveillait tout l' village tellement qu'il était ivre-mort et ça jasait sur lui en ricanant...Elle avait honte, elle avait dit. Mais là...Il avait une bonne raison, et y r'montait la ruelle vers le château en allongeant le pas pour se débarrasser de ce qu'il était venu faire...Après, il irait faire le tour des tavernes, ça c'était sûr, et la honte de la Berthe, ben y s'asseyait dessus. C'était l'homme, après tout !

La salle du trône..C'était beau, y avait pas à dire. Mais c'était pas d'son monde et y avait pas à y rester. Et pis les femmes qu'étaient là, c'étaient pas des femmes à son goût, pas accortes et pas appétissantes comme les vraies qui savent faire la bonne soupe et s'effarouchent pas pour un rien...Il allait donner les deux rouleaux à l'Adrien, qu'y connaissait parce qu'il l'avait vu souvent à Dampierre avec sa gamine...Après, y s'rait libre. Il l'avait r'péré dès qu'il était entré dans la salle, y avait plus qu'à lui donner les papiers. Ils les sortit de sa poche en approchant de la table et passa la main sur les deux rouleaux pour en retirer la poussière et les défroisser avant de les tendre à l'écuyer, lui lançant au passage un petit clin d'oeil de connivence en essayant de parler bas

C'est l'serment, çui-là. Le pt'tit. L'plus grand, c'est une lettre qui parait qui faut r'mettre au franc-comte et au parlement de Dole pour les conseillers. Elle a écrit qu'elle avait r'copié la lettre pour l'empereur et pour ché pas qui...j'connais pas. J'sais pas lire, moi...
J'vous souhaite bien du plaisir...Si vous avez l'temps, j'vous paierai une choppe !

Souriant en laissant apparaître ses dents ébréchées, il retira son chapeau et baissa rapidement la tête avant de s'éclipser. Maintenant, il était libre...

Adrien72

Adrien recevait les lettres et les gardaient avec lui, il comptait les réciter plus tard, il se concentrait sur les lettres qui lisaient en avance et les nobles qui passaient devant le Franc Comte. Il salua d'un mouvement de tête Imladris. Adrien aperçut au loin une silhouette, il s'inquiéta d'abord vis à vis de la carrure de l'homme, mais plus celui rapprochait, plus il lui disait quelque chose. Après avoir parcouru la moitié de la haute salle, Adrien reconnut Robert, un des servants de Dampierre. Il se leva un peu, discrètement, pour observait ce que l'homme trainait dans ses mains. Par la suite, il lui tendit les deux rouleaux, Adrien écouta ce que l'homme avait à dire et agrippa les deux morceaux de papier. Dés qu'il était parti, Il lut la première lettre en diagonale, une simple allégeance qu'il cita à haute voix :

Citation:

Moi, Lothilde Adams de Melincour, vicomtesse de Dampierre s/Salon, prête serment à l'empereur nouvellement élu Alveran, héritier de notre emprereur bien-aimé Long Jean d'Argent
Je renouvelle mon allégeance, devant le franc-comte Seigneuraslan, au peuple comtois et à la terre de Franche-Comté que je n'ai jamais trahie et dont, en dépit de mon départ pour une autre province, je ne franchirai jamais la frontière les armes à la main et ne lui chercherai pas querelle.
Je jure conseil et aide, si toutefois on me le demande, mais absente pour longtemps de ma terre, mes vassaux Adrien72 et Rubella assureront, si leurs fonctions le leur permettent, le service armé du à mon suzerain. A défaut, je m'engage à apporter mon aide financière aux guerriers comtois en cas de conflit.

Fait le 29 décembre 1458
Lothilde Adams de Melincour

Ensuite vint la seconde, tous en se tripotant la barbe, il affichait une légère hésitation à énoncer ce que sa suzeraine lui avait demandé de lire. Il prit donc le temps de relire la lettre plusieurs fois.
_________________

Seigneuraslan

Le Franc-Comte remercia encore le Vicomte Imladris qui le gratifia d'un sourire avant que ce dernier ne vienne se placer sur le côté. S.Aslan n'y voyait pas encore foule à cette nouvelle cérémonie d'allégeances, et les fêtes approchant cela risquait de ne pas attirer les nobles si vite. Quoiqu'ils avaient tout prévu ici pour faire bonne ripailles ensemble mais bon, sans doute voulaient-ils passer ces évènements en famille...

C'est alors qu'un homme apporta à l'intention du Herault une première lettre qui lui fut transmise, de la part de la Vicomtesse de Dampierre s/Salon, Lothilde Adams de Melincour. Il s'était préparé à ce moment et se remémorait encore toutes les choses qui ont pu être dites à son sujet et ses implications. Il eut même le sourire par moment, même quand il ne portait pas encore la couronne d'apprendre que là où il y avait du grabuge, notre Vicomtesse n'était pas loin. Il remercia Adrien pour le plis et s'affaira d'y répondre :

Citation:

A Lothilde Adams de Melincour,Vicomtesse de Dampierre s/Salon,
Salutations.

Vous êtes une personne qui s'assume et en voici la preuve par ce courrier qui me parvient dans les plus bref délais. Vous n'avez qu'une parole et j'entends bien la faire raisonner et veiller à ce que vous la respectiez. Nous suivions déjà bien avant la couronne une affaire relevant de la HI à votre encontre. Je dois vous avouer que l'on vous accuse d'avoir commis les actes les plus abjectes lors de cette récente campagne se déroulant en Savoie, là où l'on a pu vous identifier clairement. Mais à cela que dois-je répondre si ce n'est qu'avant que je ne donne l'ordre de la levée du Ban en Franche-Comté en faveur d'une intervention.. vous étiez libre de faire la guerre en votre Nom Propre comme vous auriez pu le faire avec d'autres nobles Comtois. Mais aujourd'hui je vous recommande la plus grande prudence, honorez votre parole et n'effleurez jamais un cheveux des Comtois partis défendre la cause de la Savoie sous la couverture du Ban, ni ceux d'un Savoyard.

Mais passons, je vous sais bien plus réfléchis pour ne pas avoir à m'éterniser sur le sujet ; ma réponse la voici

Nous, SeigneurAslan, trente-septième Franc-Comte légitime aux yeux de sa Majesté l'Empereur et sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons et ce, pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets pour votre Comté de Dampierre s/Salon.

Rédigé et scellé par nos soins à Dole, le vingt-neuvième jour de Décembre de l'an grâce MCDLVIII.
Sa Grandeur SeigneurAslan
Franc-Comte

Il allait apprendre à fédérer, accorder sa confiance ou la déception le contrarierait beaucoup et le contraindrait à demander réparation d'une toute autre façon.
_________________

Adrien72

Adrien se décida enfin à lire la lettre à haute voix, enfin... que l'encre bleu...

Citation:

Mon cher Vassal,
En ta qualité de héraut d'armes impérial, c'est à toi que j'ai fait parvenir mon allégeance, charge à toi, une fois de plus, de la communiquer à qui de droit, ce que tu as du faire, j'en suis bien assurée.
Connaissant les pratiques de mes bons amis, une mise au point s'impose, et je te demande de lire à haute voix ce second billet que tu as maintenant entre les mains, si cet ivrogne de Robert a bien exécuté mes ordres...Voilà ce que je te demande de dire...je l'écris avec de l'encre bleue...

A sa Majesté l'empereur Alveran,
Au Franc-comte Seigneuraslan,
Aux parlementaires et au peuple comtois,
A mes pairs, à ceux qui se reconnaîtront...

Quelques malveillances ayant traversé le col de la Faucille en dépit de la rigueur de l'hiver, par pigeons-bavards et pies-jacasses, il semblerait que l'on attende de moi que je "me détermine"...Serais-je la seule comtoise partie en exil à bénéficier de cet inestimable privilège ?
Aussi loin que remontent mes souvenirs, aucun noble n'a jamais eu à "se déterminer" ni à se justifier de quitter sa terre natale, et la liberté de vivre là où on le veut a toujours été respectée. Tout comme a toujours été respectée la liberté, souvent fort opportune, de se retirer chez les moines ou de voyager au long cours dans des terres lointaines au premier coup de tocsin...ou à la moindre plainte en prévôté !
Le chantage à la destitution est-elle la dernière trouvaille à la mode pour ceux qui disparaissent au premier bruit d'épée ? Eh bien dans ce cas, nombreux sont ceux qui devraient déposer leurs jolies couronnes tant aimées...mais mon propos n'est pas de commenter les soins à apporter pour faire briller les breloques, non.

La Franche-Comté a signé avec Genève la Paix de Dole, au cours de l'été 1457, gage de sérénité entre nos deux contrées, et c'est en cette ville amie que j'ai élu domicile, avant que celle-ci n'entre en conflit avec la Savoie.

Je n'ai pas à assumer la responsabilité des décisions politiques comtoises, à plus forte raison quand elles sont prises postérieurement à mon engagement dans les forces armées de ma province d'adoption.
Convoquée pour la levée du BAN en Franche-Comté, on m'a sans ménagement claqué au nez la porte du petit salon des nobles, et le message que j'y ai fait parvenir,afin au moins de remplir mon devoir de conseil est resté lettre morte. Je n'ai pas le don de divination pour savoir ce que la Franche-Comté mijotait, qu'on ne vienne pas me reprocher de me défendre de ses attaques si elles ont lieu, ce qu'aujourd'hui je redoute...

Rompre la Paix de Dole et prétendre aider la Savoie dans un conflit qui ne la regarde pas... Qu'il est bien choisi, le prétexte de la Franche-Comté... quand on se souvient de l'absence de tant de nobles dans les rangs de l'armée pour couper la route vers la Provence aux troupes françaises de la princesse Armoria ! N'était-elle pas pourtant province d'empire aussi, cette fameuse Provence dont le sort n'a ému personne ??

Et qu'elle est donc cocasse, cette soudaine ardeur à aider nos frères, quand on sait la violente opposition du parlement Erine y a si peu de temps, contre notre volonté de venger le pillage des comtois par les angevins !!

L'honneur comtois ne valait donc pas qu'on se batte pour lui mais pour la Savoie, si ? Quelle curieuse conception de la politique, faite de convenances bien personnelles ! a qui profite le crime, et qui devra payer ? Le petit peuple qui subit les caprices des grands ?

Prête à attaquer Genève qui ne l'a menacée à aucun moment, la Franche-Comté m'impose de me défendre des comtois eux-mêmes et voudrait que je me détermine ?

Eh bien je viens de le faire : j'ai renouvelé mon serment de fidélité : je n'attaquerai jamais la Franche-comté dans ses frontières. Cette simple réponse se suffit à elle-même. Aucun serment de fidélité n'impose cependant qu'on se laisse attaquer sans se défendre.

Mon ami Imladris est dépositaire d'une partie de mes biens et il possède la clef de mon appartement de Dole. Je le charge de puiser dans mes réserves afin de pourvoir à l'équipement des quelques malheureux comtois, les plus démunis, que vous envoyez sur les champs de bataille pour y perdre la vie à la place des grands.
Ceci afin de respecter mon serment d'aide armée, mes deux vassaux n'étant pas en mesure de me remplacer dans ce combat... contre moi-même. l'un retenu pour défendre et remplir son devoir de héraut d'armes, l'autre actuellement en villégiature en Anjou.

Que des témoins prennent acte de cette missive.

Adrien...!!! Je reprends ma plume d'oie après une brève interruption...Nous venons de subir une attaque d'une armée conduite par le comte Bobyzz..
Que pense le héraut que tu es d'un comte comtois qui attaque une vicomtesse comtoise hors de sa province ??
Bien à toi, et préserve ta vie !

Lothilde

Ensuite il passa la lettre au Franc Comte... qui répondit à sa suzeraine.
_________________

Fleur

Son époux et elle venaient de recevoir une missive d'Adrien, leur annonçant l'ouverture des allégeances. Ils tenaient d'abord à terminer leurs noces, qui furent très courtes vu la situation conflictuelle qui régnait par-delà leurs frontières, pour s'y rendre. C'est donc en tant qu'époux désormais que Léonin et Fleur se présentèrent à la salle des allégeances de Dole, main dans la main. Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas porter une robe de cérémonie en pareille occasion, mais depuis une certaine nuit funeste qui avait failli leur coûter la vie, elle ne s'habillait qu'en tenue de combat. De plus, vu qu'elle était devenue Gouverneur depuis peu, elle ne pouvait faire autrement et c'était donc parée de sa meilleure tenue de combat, chemise blanche, gilet en cuir marron, braies en cuir marron, cuissardes, une ceinture qui lui permettait de porter son épée et sa dague qu'elle entra en compagnie de son époux dans la salle de réception. Fleur jeta d'abord un regard circulaire pour savoir si des personnes connues étaient déjà présentes, elle en salua quelques-unes au passage tout en les gratifiant d'un sourire. Le Vicomte de Voiteur venait de terminer son allégeance au Franc-Comte et de lui offrir des caisses de son meilleur vin. Elle pressa la main de son époux et lui chuchota au creux de l'oreille :

"Mon amour, crois-tu que nous pouvons nous avancer pour prêter allégeance? Je ne vois pas grand monde présentement et vu les circonstances, nous pourrions reprendre notre poste rapidement. Qu'en penses-tu?"

_________________

Leonin

Il avait reçu la missive pour les allégeances. Il n'avait pas une envie folle d'y aller, mais il le devait.
Alors, il se présenta dans la fameuse salle, où il y a encore peu de temps il était Franc-Comte. Il tenait la main de Fleur et elle lui murmura à l'oreille si ils pouvaient se présenter. Bien sûr qu'ils le pouvaient ! Il n'y avait personne pour l'instant.

Bien sûr que nous le pouvons. Il n'y a personne, alors faisons-le et retournons à Pontarlier.

Alors, lâchant la main de Fleur, il s'avança vers Aslan et il mit un genou à terre.

Moi, Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs, renouvelle ici solennellement mon allégeance à la Franche-Comté, à son Parlement représenté par son Franc-Comte Seigneur Aslan. Nous leurs jurons fidélité, conseil et service armé.

Il resta ainsi attendant la réponse du Franc-Comte.

_________________

Adrien72

Pendant les allégeances de Léonin, Adrien fit passer tous les missives qu'il avait eu:

Citation:

Moi, Greenwarrior de mélicour, Baron de Rougemont, Chevalier de l'ordre Honorifique du Dahut et de l'Ordre militaire du lion d'or preste serment au nouveau franc comte de lui venir en aide pour la FC, en conseil, en pensée, en parole, par action et par omission.

Que la splendeur et la gloire de la FC rayonne sur les royaumes. Que notre puissance reprenne sa place.

Faict le 17 décembre de l'an de grace je ne sais plus.

Citation:

Mon cher Adrien, toujours fidèle au poste à ce que je vois !

Je vous fais connaitre que je suis toujours loin de Dole, convalescente d'un horrible accident de chariotte, qui me laissa quasiment morte au détour d'une route, de nombreux jours durant.

Aussi c'est par la plume que je prête serment de fidélité, aide, service armé et conseil au nouveau Franc Comte Seigneuraslan.

Pour votre part, vous voudrez bien noter dans vos prochaines missive que c'est bien serment, et non fidélité etc..., que nous sommes amenés à prêter au Franc Comte. M'enfin ce n'est qu'un détail qui, je l'espère, n'entachera en rien l'amitié que nous nous portons.

Bien à vous,
Rubella baronne de Maîche
Fait à Poitier ce 19 décembre 1458

Citation:

Par la présente lettre, Moi, Pauline de Sparte, dicte Pegasine, Dame de Dampierre et de Nommay, en ce jour de décembre de l'an 1458, jure Fidélité, Conseil et Aide à la Franche-Comté représentée par son Franc-Comte pour le fief de Dampierre.

Fait le 19 décembre 1458
Sur les routes de Touraine

Citation:

Bonjour,

Moi Brennus McAneyth de Les-2-Brebis de Ferroux,
Vicomte de Audincourt,
Gouverneur de l'armée endormie Audin Moritiru Sequanorum ...

Renouvelle par la présente mon allégeance, à la Franche-Comté et à son peuple, son parlement, j'ose espérer que le parlement sera suffisamment fort pour éviter de nous entrainer dans une guerre qui ne nous incombe pas, poussé par sa tête parlementaire.

Je lui prêterai, justice aide et service armée en tous lieux et tout temps.

Toutefois, je me réserve le droit de refuser une levée de ban si le peuple de mes terres d'Audincourt n'en juge pas au préalable la nécessité, et l'importance.

Brennus McAneyth de Les-2-Brebis de Ferroux,
Vicomte de Audincourt.

Merci de transmettre à qui de droit.

Brennus

Citation:

Par la grâce d'Aristote,
nous, Adrian Fauconnier, humble Comte de Scye en Limousin-Marche,

à vous, Seigneuraslan, Comte du Franc-Comté par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Seigneuraslan, Comte du Franc-Comté par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Seigneuraslan, Comte du Franc-Comté, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Adrian Fauconnier, humble Comte de Scye en le Franc-Comté, a écrit et ratifié,

Daté en l'enceinte de Tours, le XXe jour de décembre de l'An de Grasce MCDLVIII.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Adrian Fauconnier,

Comte de Scye,
Vicomte d'Isle et de Montbarrey,
Baron de Saint-Laurent.

_________________

Fleur

Fleur n'eût pas le temps de dire quoi que ce soit. Son époux lui lâchait la main et se retrouvait agenouillé devant le Franc-Comte pour prêter allégeance. Elle attendit que ce dernier réponde avant de s'avancer mais le Héraut la devança et lut quelques allégeances envoyées par missive. Fleur eût un sourire en coin. Très bien, elle patienterait le temps que le Franc-Comte y réponde, ensuite ce serait son tour.

_________________

Leconquerant

Leconquerant, sur les chemins, depuis déjà bien longtemps, eu vent de l'élection du nouveau franc comte.

Il s'arrêta dans une auberge, et c'est accompagné d'une choppe qu'il écrivit sur la missive.

Code:

Moi, Leconquerant, Comte de Chemin, Seigneur d'Arbois

Présente mon allégeance, à la Franche-Comté et à son peuple, son parlement.

Leconquerant

Il n'avait gère le temps d'en écrire d'avantage, il fallait d'une part arriver à destination avant la tombée de la nuit et, d'autre part, il n'était plus aux faits de la politique en France Comté depuis près de 6 mois.

Seigneuraslan

C'est alors que le Franc-Comte écouta le Héraut faire la narration d'une lettre de sa suzeraine qui leur était adressé, à celle-ci il réfléchissait encore à quoi répondre car il n'est pas encore celui qui cherche les ennuis. S.Aslan allait s'accorder encore quelques instants pour y réfléchir, maintenant qu'il vit deux de ses connaissances entrer dans la salle du trône ; le Vicomte Leonin celui à qui il succéda au poste et son épouse Fleur qui se tenaient par la main. Le Franc-Comte se prépara à les accueillir maintenant que Leonin de Monmouth mit genoux à terre pour lui prêter serment d'allégeance. Il se leva et lui répondit en tendant la main à un ami :

Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il vous protéger des accusations malveillantes qui sont faites à votre encontre.

Vous pouvez vous relever mon ami dit-il en lui ouvrant la main. Une fois que les deux hommes ont pu se saluer, Adrien revient à lui avec une série de lettre auxquelles il s'empressa de répondre. S.Aslan s'excusa au préalable de faire attendre Fleur qui pensait suivre juste après son époux. Malhereusement pour tout le monde, les lettres il n'avait pu les préparer à l'avance ni les cacheter.

Citation:

A Greenwarrior de melincour, Baron de Rougemont,
Salutations.

Le grand et renommé Baron Rouge si je ne m'abuse, merci de nous faire parvenir de vos nouvelles. A qui on a remis la plus haute distinction militaire de l'armée Franc-Comtoise, c'est d'hommes que vous que la Franche-Comté a besoin, sobre et toujours la tête sur les épaules après s'être occupé des réserves de nos taverniers.

Trêves de bavardages ou du moins d'éloges pour votre personne, voici ma réponse pour avoir renouvelé votre serment d'allégeance.

Nous, SeigneurAslan, trente-septième Franc-Comte, sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets pour votre Baronnie de Rougemont.

Rédigé et scellé par nos soins à Dole, le deuxième jour de Janvier de l'an MCDLIX.

Sa Grandeur SeigneurAslan
Franc-Comte

Citation:

A Rubella baronne de Maîche,
Salutations.

Bien longtemps que nous ne nous sommes plus vu ma chère Baronne, bien loin et le temps où j'ai fréquenté nos tavernes et bien fut heureux le jour de faire votre rencontre. Même si nous n'avons pris le temps de faire plus amples connaissances, je garde de bons souvenirs des instants que nous avons pu partager. Prenez soin de vous, même si je ne sais quelle folle aventure vous aura conduis à Poitiers.

Sans plus attendre, voici ma réponse pour avoir renouvelé votre serment d'allégeance.

Nous, SeigneurAslan, trente-septième Franc-Comte, sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets pour votre Baronnie de Maîche.

Rédigé et scellé par nos soins à Dole, le deuxième jour de Janvier de l'an MCDLIX.

Sa Grandeur SeigneurAslan
Franc-Comte

Une autre lettre toujours

Citation:

A Pegasine, Dame de Dampierre et de Nommay,
Salutations.

Par Aristote, j'ai plaisir à recevoir votre lettre Pégasine ; je sais qu'il est interdit de jurer sur notre sauveur, et qu'il peut m'être défendu de vous appeler autrement que par le nom de votre famille ; mes excuses si cela vous offense. Mais que diable, cela fait des mois voire même bientôt une année entière que je n'avais pas reçu de nouvelles de votre part. Certes nos chemins se sont séparés, mais je n'oublierai jamais le travail que nous avions accompli ensemble. Aussi bien dans la Grande Armée de Franche-Comté que lorsque vous serviez comme Capitaine et que je collaborais avec les forces placées sous votre commandement depuis le Bastion de la renommée Garde Impériale. Que de bons souvenirs et à vous comme à tant d'autres, je vous demanderai ce qui vous a conduit si loin de nos frontières si vous consentiez à me répondre.

Pardonnez ma nostalgie, voici ma réponse pour avoir renouvelé votre serment d'allégeance.

Nous, SeigneurAslan, trente-septième Franc-Comte, sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets pour votre fief de Dampierre et de Nommay.

Rédigé et scellé par nos soins à Dole, le deuxième jour de Janvier de l'an MCDLIX.

Sa Grandeur SeigneurAslan
Franc-Comte

Une autre

Citation:

A Brennus McAneyth de Les-2-Brebis de Ferroux, Vicomte de Audincourt,
Salutations.

Je n'ai pas la prétention de vous connaitre assez pour comprendre les raisons qui font que vous vous opposez à la levée du Ban en Franche-Comté. Je suis au regret de l'apprendre et de voir que vous vous défendez en m'opposant face à des forces contre lesquelles je n'ai aucun contrôle ni droit. Alors que j'aurais tout bonnement préféré que l'on puisse en débattre ensemble sans que personne n'ait à souffrir d'une quelconque menace. Je ne sais quoi penser du reste, mais peut-être viendrez vous m'aviser de vos conseils une fois revenu parmi nous.

Sans plus de cérémonie, voici ma réponse pour avoir renouvelé votre serment d'allégeance.

Nous, SeigneurAslan, trente-septième Franc-Comte, sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets pour votre Comté de Audincourt. .

Rédigé et scellé par nos soins à Dole, le deuxième jour de Janvier de l'an MCDLIX.

Sa Grandeur SeigneurAslan
Franc-Comte

Maintenant que son poignet commençait par lui faire mal, les autres lettres allaient pouvoir attendre un peu et il pourrait recevoir Fleur.
_________________

Fleur

Fleur s'avança devant Sa Grandeur quand celui-ci eût terminé de répondre aux allégeances reçues, libérant ainsi son époux. Elle se plia en une révérence pour le saluer puis posa un genou à terre pour lui prêter allégeance.

Votre Grandeur, moi Fleur de Monmouth, Baronne douairière de Quingey et Dame de Villers-Farlay, je me présente devant vous, cher Franc-Comte Aslan, pour vous prêter allégeance, devant cette noble assemblée, ainsi qu'à la Franche-Comté, son peuple et son Parlement. Je jure fidélité, aide, conseil et bras armés sur ma vie, mon honneur et ma foi. Je sollicite votre protection et votre justice pour ma famille et mes sujets pour les deux domaines que je détiens. Que le Très-Haut vous garde et vous guide en ces temps difficiles et qu'il vous ôte de tout souci!

Fleur se tut et attendit qu'il réponde à son serment d'allégeance.

_________________

Elfriede.

Pas très en avance, mais pas complètement en retard, Elfriede arriva lentement dans la salle pour y prêter allégeance. Habituellement, elle envoyait un courrier mais pour son retour en Franche Comté, il lui paraissait normal de venir elle même, surtout qu'elle était résidente doloise désormais.

Elle scruta la salle du regard, et fut étonnée de voir si peu de monde.. en même temps vu les circonstances, cela devait être normal. Elle s'approcha un peu, elle attendit que le Franc Comte réponde à Fleur, pour pouvoir faire son devoir.
_________________

Ares29

Ares le Von Hagen arriva dans la salle , quelques personnes étaient présentes ... des amis à lui ainsi que des proches. Il ne pu s'empêcher de sourire en voyant Elfriede, heureux de la voir ici . Il s'approcha d'elle lui faisant un petit signe discret. Arrivée à ses côtés il lui murmura ...

Bonjour toi , heu .. dis moi je ne suis pas en retard ?
_________________
Ares L'Espagnol Seigneur de Fougerolles

Virtus et Fides

Leif_

C’était accompagner de Tristan Von Frayner que Sochaux était en chemin pour les allégeances de Franche Comté, la dernière allégeance était un mauvais souvenir pour toute la noblesse Franc Comtoise, quand la sans-couille assit sur un trône dont il ne méritait pas, avait par son haleine détruit toute atmosphère bonne dans la cathédrale, et avait accepté des gueux dans l’antre des nobles …

On ne pouvait que prier Christos que l’atmosphère soit bonne et que les gueux serait proscrit pendant les allégeances qui vont suivre. Pour l’occasion en plus, Sochaux avait confectionné un beau cadeau à l’actuel Franc Comte, un magnifique cadeau, un splendide cadeau enfin ça c’était surtout depuis qu’il avait recommencé sont commerce d’art et de culture a des prix sulfureux qu’un bâtard vendrait sa belle-mère pour s’accaparer un aussi bon commerce.

Leif avait pris soin cette fois-si d’avoir pris assez de serviteur pour renflouer les stocks de Sochaux, faut dire que les allégeances servait à trois chose.

L’une à montrer sa prestance à la noblesse Franc Comtoise.
La deuxième à cracher sur certain noble Franc Comtois.
La troisième de profiter du buffet pour remplir sont stock personnel de garde-manger et tout ceci en toute discrétion, bien entendu.

- Tristan, mon grand. Oui parce que mon-petit serait mal venu quand même. Ta pas oublier ton cadeau ? Oui même Tristan avait pour la peine confection un cadeau de ses entreprises de commerce personnelle, c’était la moindre des choses d’offrir des cadeaux d’une affaire qui marche.

Après être rentré dans la cathédrale en compagnie du VF, le Sochalien se devait de présenter les nobles présents à son ami vu que c’était la première fois qu’il était dans une allégeance comtoise et ne connaissait pas les coutumes et les nobles de la Franche Comté.

- Bon alors … Le type la bas avec la couronne de Vicomte, c’est Voiteur, Imladris si tu préfère, oui oui c’est sont vin qui est dans le commerce en ce moment qui se vend à des prix très bas, tout le monde a déjà gouter au vin de Voiteur ce qui est un peu logique il n’en a offert à tout les régnants de la Franche Comté … Et les régnants tout ce qu’il trouve à faire c’est de le revendre au marché noir.

Leif parcouru la salle du regard tout en vérifiant que ses serviteurs prenait dans le buffet discrètement …

- Ah il y a aussi le couple le plus terrible de l’année, Léonin tu sais le mec sans couille et que même une mouche effraye ? Ben voila c’est lui accompagner de sa femme Fleur, fait gaffe c’est elle qui porte le pantalon si tu bouscule Léonin, c’est Fleur qui te casse la gueule en quelque sorte, enfin le mieux est de ne pas communiquer avec eux ça évite de les rendre intelligent.

La cérémonie n’était pas terrible avec le couple présent, leur sortie serait un grand pas dans le prestige des allégeances.

- Le mec assis sur le grand trône la, c’est un peu le Franc Comte actuel et lui qui prendra nos cadeaux bon on lui prêtera allégeance avant de lui offrir pour éviter que dans la joie il en oublie de nous prêter protection et tout le popotin. Sinon je crois que c’est tout … Ah non !

Puis il vit Elfriede.

- Il y a la fille adoptive de Bobyzz et la cousine-sœur d’Héloïse Marie de Sparte, tu sais la nièce que je t’ai présentée, ben elle fait partie de sa famille, faut être gentil avec elle et tout même si Bobyzz refuse de payer la dot, radin comme il est ! Bon viens on va la saluer.

S’approchant d’Elfriede ou Ares arriva en même temps.

- Ah tu es de retour en Franche Comté Elfriede, cela me fait plaisir de te revoir j’espère que tu va bien je te présente Tristan Von Frayner, fils de sa Grâce Chlodwig Von Frayner de famille royale et puis c’est aussi un peu le prétendant d’Héloïse Marie de Sparte … Vu que tu es arrivé avant nous on te laissera prêter allégeance, nous on doit encore juger si le buffet est bon cette année ou pas.

Vu que c’était les dames d’abord il parla ensuite à Ares.

- Ares, je pense que tu connais déjà Tristan. Et Tristan de même …

Tout en tournant le regard vers le buffet il vit au loin et au-delà de la viande fumante et des tartes resplendissante de couleur, Héloïse et sa mère, Erine suzeraine de sa sœur. La vrai question maintenant vu qu’elles allaient être présente était de savoir si Sochaux allait présenter sont petit protéger à la Vicomtesse de Saulx.
_________________

Heloise_marie

Vraiment, je n’ai pas envie d’y aller…
Il le faut, tu le sais très bien, aller motive toi un peu, tu es obligée…
Je pourrais prétexter une maladie subite, ou un surplus de travail…
Au diable le travail va t’amuser, va voir les gens, critiquer…
Ou pas, plutôt rester chez moi à ne rien faire, vautrée dans un fauteuil,…
Manger plein de trucs, boire des choses que tu ne peux pas chez toi…
Lire des livres romantique manger du gâteau…
STOP, aller tu peux au moins montrer ta nouvelle robe à tous.
Han oui c’est vrai la nouvelle robe… Mais…
Non elle est tellement belle sur toi, tu seras parfaite encore une fois.
Mais oui mais aujourd’hui je n’ai pas envie de l’être.
Fais un effort, ton oncle Leif sera là et mère t’attends.
Tu veux dire nous attends…

Monologue interne personnel et non contrôlable enfin clos, la jeune blonde se lève, l’esprit englué dans ses conversations avec elle-même. Soupire tout de même car lorsqu’on est partagé entre le oui on y va haut les cœurs et le non, pas trop envie, bof, ça n’est pas toujours agréable de se préparer pour une cérémonie quelle qu’elle soit. Enfin, voyons ça. La robe, la coiffure, une légère touche de maquillage pour cacher la mauvaise mine du jour quelques bijoux et elle pourrait enfin rejoindre sa mère dans le carrosse l’air bougon.

Aux allegeances

Si ce n’était que sa robe c’aurait été juste parfait, car un éclat orange foncé et or ne passait pas inaperçu. Les manches évasées, un gilet bien épais de fourrure sur les épaules, elle était, au bras de sa mère, totalement révoltée contre la cérémonie.
Cherchant directement du regard son oncle qu’elle ne trouva point, la jeune Sparte soupira et sourit à sa mère qui se trouvait à son côté.
Mère, permettez que je prenne congé de vous, je vais me trouver un siège et patienter que le Franc Comte soit libre pour m’acquitter de ma tâche.

Non point qu’elle désirait se trouver seule, au contraire, les événements funestes de la cérémonie précédente lui avait laissé un goût amer dans la bouche, tient d’ailleurs, ce gros mécréant se trouvait-il dans la salle ce jour ? A pas ralentis alors qu’elle se dirigeait vers un des fauteuils libres, Héloise leva ses azurs sur l’assemblée cherchant un personnage imposant du regard. Non point, ou alors allait-il une nouvelle fois la surprendre par ses manières grotesques. Haussant ses épaules, la blonde s’en retourna vers son siège et s’y assit avec grâce, les yeux posé sur le trône et sur la petite file de nobliots qui patientaient.

Finalement son moi interne et incontrôlable avait tout faux, elle ne s'y amuserait pas, elle ne faisait que perdre son précieux temps à risquer d'engager une conversation avec elle-même.
_________________

Erine

Foutue missive! Une missive du héraut lui avait été envoyée quelques temps plus tôt. Le devoir bimestrielle allait donc se répéter cette fois encore. Et c'est sur cette pensée que la Comtesse de Salins-les-Bains se fit parer, en ce jour.
Elle avait décidé qu'il serait, stratégiquement, diplomatiquement, et esthétiquement, très sympathique, que sa robe s'accorde aux couleurs de celle de sa fille. Et aux couleurs de ses lèvres purpurines et sa peau d'albâtre.

Pour cet événement, elle avait choisit de vêtir un hennin blanc comme neige tendu de dentelles de Flandres, une belle robe damassée rouge d'Andrinople qu'elle porta sur une chemise de faille, une ceinture de satin blanc brodée de perles de nacre - on est riche ou on ne l'est pas - et s'accorda même le luxe, pour l'occasion, d'une cotte tissée d'or, qu'elle porterait sous la robe.
Des poulaines teintes d'un rouge plus sombre surgissaient sous la longue et lourde onde de la robe, et pour rehausser à la fois son teint pâle et sa gorge généreuse, la jeune femme pria sa chambrière de lui apporter une cape fourrée.

Une fois fait, elle se dirigea vers son carrosse qui avait été préparé pour prendre le départ en direction de Dole. Le voyage était toujours fort ennuyant, malgré la distance qui n'était pas si grande entre les deux châteaux. Mais l'on ne pouvait échapper à ses devoirs, et prêter allégeance faisait partie des siens, c'est pour cela que la Riddermark avait revêtu ses plus beaux vêtements, même si une partie de cette noblesse décadente ne méritait pas de voir la façon dont devait se comporter une véritable femme au sang bleu, tous n'étaient pas issus d'une famille princière comme elle.. Mais elle n'en avait cure, elle le faisait pour elle avant tout. A ces pensées, la Comtesse passa le revers de sa main sur une mèche rebelle.

Le véhicule finit tout de même par ralentir puis s'immobiliser complètement, non sans distribuer quelques secousses à ses occupants, à savoir Erine et sa fille, Héloïse.
Un écuyer du Comte de Salins avait été chargé de s'occuper d'une mission bien précise une fois entré dans la salle, et il avait acquiescé de la tête en toute simplicité.
Un laquais bondit du coche et en déplia un grossier marchepied. Et la Comtesse de Salins y posa son pied gracile et en descendit avec une dignité affectée.
Elle se dirigea vers les grandes portes, suivis d'une demi-douzaine d'hommes en armes aux couleurs de Salins et de Saulx, chargés de veiller à leur sécurité. L'un tenait un oriflamme aux couleurs or et gueules des Margny-Riddermark. Les lions de sable et la rose de gueules flottaient fièrement derrière la Comtesse, tandis que cette dernière parcourait le couloir qui menait à la salle de réception d'un pas lent et régulier.

Une fois devant les portes, elle apostropha un garde.

Veuillez annoncer l'arrivée de la Comtesse de Salins-les-Bains et sa fille, la Damoiselle de Mesney !

Le garde s'empressa de lui ouvrir les portes.
D'un regard insistant, elle observa l'assemblée. Alors qu’elle était perdue dans sa contemplation, la Comtesse ressentit des petits picotements dans la nuque, comme si quelqu’un lui portait attention. Tournant le visage, elle croise celui d'Héloïse.

Faites, Mon Enfant, faites. Je vous retrouve dans quelques instants. Articula-t-elle.

La Comtesse s’éloigna. Ayant une folle envie de tremper ses lèvres dans un breuvage à la robe rougeoyante, elle chercha du regard un serviteur qui pourrait lui en proposer un. Rien de tel qu’un bon verre pour faire passer les effets d’un spectacle insipide comme l'étendue de cette cérémonie.
_________________

Seigneuraslan

Alors qu'il venait d'en terminer avec une série de lettres à rédiger pour être prêtes à poster, il reçu Fleur de Monmouth tendre et douce épouse de son ami Leonin, Baronne douairière de Quingey et Dame de Villers-Farlay qui venait ré-affirmer son serment. Il prêta attention à ses paroles et tenta tant bien que mal de chasser ses tourments qui le distrayaient. Il se leva et lui répondit :

Fleur de Monmouth, Baronne douairière de Quingey et Dame de Villers-Farlay, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il nous faire bénéficier de son bouclier.

Quand Fleur l'en remercia pour ainsi prendre congé de lui, son attention se posa sur l'ambiance dans cette salle qui commençait par se garnir de personnalités arrivant de tous les horizons de Franche-Comté. Serrant les dents, le regard un peu évasif, une longue inspiration suivi d'un long soupire .. ces expressions tombèrent sur un large et franc sourire. Moqueur ça pas de doute, il ne cherchait même plus à réfléchir ni à retracer le chemin qui l'avait conduit jusqu'ici.

On lui proposa un plateau de biscuits, pour une petite collation et un verre d'eau pour s'adoucir la gorge et se ré-hydrater. C'était vraiment plus que bienvenue, voilà qui le détourna de ses tourments même un court instant avant de recevoir d''autres nobles Franc-Comtois à la cour. Cherchant les quelques miettes qui s'étaient glissées entre les dents, il allait vite se ré-aviser à l'approche de ces personnalités.
_________________

Tristan_von_frayner

Ses premières allégeances. Malgré les heures passées en l'alcôve généalogique de la Hérauderie Impériale, Tristan de Navarre von Frayner de France était devenu officiellement baron d'Amance et de Fontoy, et devenait ipso facto vassal de Franche-Comté et de Lorraine. C'est en compagnie du comte de Sochaux qu'il avait décidé de se rendre à la cérémonie, comptant sur celui-ci pour lui enseigner encore quelques rudiments sur les us et coutumes franc-comtois. Déjà, il commençait à cerner les personnalités importantes, les différents clivages entre familles, clans et autres partis, les sujets de tension et les aspects du fonctionnement des institutions franc-comtoises, voire impériales. Bientôt, il serait enfin prêt pour se lancer en politique, sous l'impulsion de son mentor.

Pour l'heure, le voilà qui entre dans la grande et somptueuse salle du trône, suivi d'un serviteur aux armes d'Amance et des von Frayner, dévoué temporairement au transport d'un long et fin paquet destiné au franc-comte. C'étaient sur les conseils de Leif que le jeune baron avait fait apporté ce présent tout droit sorti des nouveaux commerces d'Amance.
Alors, quand le comte de Sochaux l'interrogea sur son cadeau, il lui désigna l'homme qui les suivait sans se faire remarquer.

Commencèrent alors les explications de son mentor. Voiteur, Leonin, Fleur... Que des noms qu'il avait déjà eu l'occasion de rencontrer au détour d'une simple conversation. Il hocha la tête silencieusement, ne préférant pas s'éterniser sur ces premiers, ni en commentaires stériles. Quant à la dernière personne présentée, "fille adoptive de Bobyzz et cousine-sœur d’Héloïse Marie de Sparte", il n'avait jamais entendu parler d'elle. C'est donc avec un sourire de circonstance, et la démarche assurée, qu'il alla à sa rencontre. Laissant Leif le présenter, il s'inclina légèrement, et pris enfin la parole.

- Votre grandeur, c'est un plaisir de vous rencontrer. Sa grandeur de Sochaux m'a beaucoup parlé de vous.

"Prétendant d'Héloise Marie de Sparte"... D'ailleurs, où pouvait-elle bien être ? Le jeune baron salua de même le seigneur de Fougerolles. Puis, le regard balaya la salle, vagabondant de visage en visage, dans l'espoir de reconnaître celui de l'Etoile de Sparte. Se cachait-elle de lui ? Tout était possible, sachant que sa mère devait se trouver ici-même, elle aussi.

Songeur, il s'adressa à Leif.

- Avez-vous vu votre nièce ? J'aimerais la saluer, ainsi que ses parents.

Au moins, il serait fixé.
_________________
Fils du duc Chlodwig Von Frayner et de feue la baronne Rochelle de Navarre Von Frayner.

Aurore_von_frayner

Que peut-il bien se passer dans la caboche d'une petite fille qui n'a connu depuis son enfance que les murs froids d'un couvent ennuyeux? Et que peut-il bien se préparer sous la longue chevelure brune fournie de cette même petite fille qui n'a eu de cesse de s'imaginer le monde extérieur qu'on lui interdisait d'approcher parce que soit disant il n'était pas pour elle et que Dieu l'avait appelée à le servir? Et bien il s'en passe des choses. Déjà parce que c'est une petite fille d'une douzaine d'année. Et ensuite parce qu'il coule dans ses veines un sang bien connu dans la province voisine et dans celle dont elle foule le sol, si elle a bien compris. En ce qui la concerne un sang avec les traces de la bâtardise, mais ce n'était là qu'un léger détail dont elle n'avait absolument que faire parce qu'elle n'était pas encore en âge de comprendre toutes ces choses bien compliquées d'adulte. Et que de toute façon, elle avait bien autre chose à penser.

C'est que ladite demoiselle avait fait le mur. Certes, ce n'était là qu'une image tant les murs de l'établissement sacré auraient été difficiles à franchir, mais qu'importe. Elle avait réussi à échapper à la surveillance pourtant étroite de la vieille nonesse en charge des jeunes moniales à qui ont prédisait un brillant avenir. Si tant est qu'on peut avoir un brillant avenir à passer son temps à prier pour sauver les âmes des autres imbéciles qui peuplent le monde. Mais elle était sérieuse, la jeune Aurore. Studieuse et très à l'écoute des leçons enseignées, avec une préférence pour le maniement de la plume et l'apprentissage des mots. Mais tout ça c'est bien joli, mais elle avait des rêves à réaliser. Avec les moyens du bord et sans se soucier du fait que le monde pouvait être dangereux. Les brigands, les armées, pour elle, ça n'était que des mythes, que du vent. N'ayant jamais eu faire à tout cela, comment aurait elle de toute façon avoir pu conscience que son voyage clandestin était risqué?

Et c'était pas le moment de trop y penser. Dans l'immédiat, il était plutôt question d'essayer de pas trop se perdre et de savoir exactement ou aller, avec les quelques sous qu'elle avait discrètement récupéré dans la bourse d'un passant quelconque, avec l'aide d'un petit blond bien débrouillard pour son âge et qu'elle avait souvent vu errer du côté du marché géré par les soeurs du couvent. Emprunté. Il n'avait jamais parlé de vol, il n'y avait donc pas à s'en faire. "Et même que le bon Dieu il dirait rien parce qu'il sait que c'est pour la bonne cause. Parce que le bon Dieu il est pour le regroupement familial". Donc bon si c'est pour la bonne cause, elle allait certainement pas se rendre malade. Sauf que le petit blond, alias Jack, n'y connaissait rien en géographie. C'est qu'il était jamais sorti de son trou à rat comme il disait. Et ainsi nos deux jeunes compagnons s'étaient retrouvé en Franche-Comté... Pas vraiment la Lorraine, mais c'était mieux que rien. Et puis elle faisait confiance à son "protecteur" qui avait décidé que c'était trop dangereux pour de la laisser seule... Qu'importe, elle était pas toute seule au moins.

Mais elle n'en était pas moins curieuse et obstinée. Vous savez ce que c'est vous, l'obstination? Bah c'est avoir une idée en tête et pas ailleurs. Et de toute faire pour arriver à ses fins. Sauf que les gens ils sont pas vraiment tous gentils à ce sujet : c'est quand même pas compliqué à comprendre qu'elle cherchait son frère non? Un dénommé Tristan. Mais à part se faire renvoyer dans les jupons de sa mère - qui avait accessoirement passé l'arme à gauche et donc c'était là fort difficile pour elle - personne ne l'aidait vraiment. Mais Jack était plein d'idée. Surtout lorsqu'il était question de se remplir le ventre à l'oeil et de remplir ses poches gratuitement. Et rien de tel donc, qu'une cérémonie d'allégeance : il y a toujours plein de trucs à grailler et puis les riches sont en principe légions. Et un riche est toujours riche, donc il ne dira rien s'il lui manque quelques piécettes dans sa bourse. N'est il pas?...

Et c'est parti!

Goclad

Adossé contre le mur, le Vicomte de Villersexel suivait la cérémonie légèrement exaspéré du comportement de certains nobles comme Gundard qui sans attendre son tour, franchissait les portes, se plaçait devant le Franc-Comte pour prêter serment et repartait ni vu ni connu une fois le serment reçu. Hé oui la noblesse n'est pas parfaite et le respect ne se gagne pas avec une couronne sur la tête finalement.
Rien de tel que quelques bottages de cul pour en remettre certains sur le bon chemin.
Son regard se posa sur les entrants, certains amis ou famille comme Leif, Clad s'attendait encore à une mise en scène comme la précédente cérémonie à la Cathédrale lors du mandat de Léonin mais rien, c'est d’ailleurs avec étonnement qu'il le suivait du regard.
Deux choix: la première il aurait décider de suivre la voix divine du Très-Haut et ainsi devenir quelqu'un d'aimable....ou alors et bien sûr la plus plausible des deux hein, une magouille, un plan des plus tordus caché dans sa petite tête pour faire remarquer sa présence. Vu sa taille, il en est bien obligé d'un côté sinon personne ne le verrait.

Lettre ou présence, le choix fut difficile pour le Von Dumb, le mandat dernier la lettre pour ne pas mettre le pied dans la salle où Erwin était présent afin d'éviter un meurtre en pleine allégeance pour ces magouilles et son don a pourrir la vie des autres.
Cette fois-ci la présence mais en voyant le comportement de certains, il regrettait de ne pas avoir écrit finalement, plus simple, rapide, efficace et en plus, on peut savourer un vin de meilleur qualité que celui dans la salle assis sur un bon siège au chaud dans son domaine.

La place devant le Franc-Comte était enfin libre et personne à l'horizon pour s'avancer devant lui, puis même si c'était le cas, chacun son tour. Se redressant, Clad se dirigea vers le Régnant de Franche-Comté en souriant, connu à l'armée il y a plusieurs années, Aslan avait fait du chemin depuis pour finir sur le trône et la couronne sur la tête.
Genoux à terre, il commença a réciter son serment pour la première fois dans cette salle.

Nous, Goclad Von Dumb, Vicomte de Villersexel, prêtons allégeance en ce jour à l'Empereur Alveran 1er, au Franc-Comte légitiment élu SeigneurAslan, au Parlement, à la Franche-Comté et à son peuple. Nous jurons fidélité, aide, conseil et service armé.

Ne manquait plus que la réponse du Suzerain avant de prendre route pour la première taverne qu'il trouverait sur son passage afin de satisfaire son gosier bien sec.
_________________

Erine

La Comtesse avait réussi par on ne sait quel miracle à trouver l’objet de ses désirs. De son petit coin d’observation, elle avait une très belle vue de l’assemblée. Trempant ses lèvres dans le breuvage, son regard restait fixé sur le Franc-Comte et la joyeuse troupe qui patientait.
Posture droite, à peine prenait-elle le temps d'incliner le visage face à ceux et celles qui avaient l’amabilité de la saluer-sans se donner l’air de gruger.

Un des valets passait à proximité d’elle, la Comtesse lui fit un signe discret afin qu’il s’approche et lui déposa son verre à demi vide dans les mains. Au final même ce somptueux breuvage n’arrivait pas à la faire se sentir bien, alors autant ne pas songer à finir le godet.
Ses yeux azurs se glissèrent ensuite, vers la droite, à la recherche de sa fille. Quelle si triste mine faisait-elle ! La pauvre enfant, qu'avait-elle?

Alors qu’elle prenait délicatement la traine de sa robe d’une main afin de s'avancer vers Héloïse, Erine ne vit pas l’obstacle qui se dressa devant elle et, elle faillit entrer de plein fouet dans le Comte de Sochaux.

Oohhhh ... Sire Mon Beau-Frère .... Quelle bonne surprise ! Je n'étais pas certaine de vous voir aujourd'hui...J’aurais du me douter ceci dit de votre présence.

Se penchant sur le Comte, elle lui murmura…

Je m’ennuie à mourir, j’avais eu l’idée d’aller me fondre dans une tapisserie afin d’y faire une petite sieste bien méritée, mais j’avais peur de ne point me réveiller et que l’on m’enferme en cette salle.

Petit sourire mi figue-mi raisin au Comte, suivit d’un long soupir qui en disait long sur son état d’esprit à la minute même.
_________________

Katarina

Longuement Katarina avait hésité a venir elle même au allégeance, elle n'avait que très peu de temps .. elle aurait bien envoyé sa vassale, sa chère fille à sa place, mais celle ci avait du partir en voyage pour le CAC ... elle se dépêcha donc de remplir ses registres, de donner quelques écus au connétable pour le prévôt puis arriva en toute hâte ici. Elle espérait ne pas a avoir à attendre de trop, son travail n'était pas fini. Elle resta en retrait en attendant son tour.
_________________

Seigneuraslan

Ah ça, pour en avoir fait du chemin, il en avait fait. Engagé dans l'armée fin de l'année 1455! Et il aura fallu attendre 1459 pour que le vétéran se décide à passer par le trône avec la couronne sur la tête. Oui, il en aura vu des visages forts amicaux faire leurs classes dans la Grande Armée de Franche-Comté et finalement se décider à trôner bien avant lui. Peut-être s'était-il dit qu'il était temps de sortir de l'ombre du Parlement et des Franc-Comte qui se sont succédés pour commander ses mouvements. A lui de jouer ne serait-ce déjà une fois pour se rendre compte de la complexité de ce poste. S.Aslan n'a jamais compris auparavant pourquoi certaines personnes quittaient ces sièges les nerfs à fleur de peau ... faut vraiment en passer par là pour s'en rendre compte soit-même. Pas évident de composer avec tout le monde, surtout quand les querelles qui animent les personnes qui le côtoient sont plus vielles que lui.

Goclad était là depuis le début de la cérémonie tapi dans un coin de la salle du trône à épier les agissements de la Noblesse Franc-Comtoise. Certaines personnes oui ne s'étaient pas gênées à s'approcher de lui pour renouveler leurs serments sans trop prêter attention à celles qui auraient été prioritaires. S.Aslan avait passé bien des heures avec son Hérault pour prendre des leçons particulières sur les manières de la Noblesse, c'était tout nouveau pour lui qu'il était certain de se planter à un moment ou un autre. C'est avec le sourire amical qu'il reçu Goclad à lui, genoux à terre avant de lui prêter serment ... Aussitôt, S.Aslan se leva et lui répondit alors en lui adressant sa main afin de l'aider à se relever comme l'aurait fait un militaire avec les honneurs :

Vous Goclad Von Dumb, Vicomte de Villersexel, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il toujours vous garder près de lui et veiller sur votre intégrité.

Sa main lui était ouverte, et si notre Vicomte ne souhaitait pas profiter du vin icilieu ... S.Aslan le prierait de commander deux chopines qu'ils puissent trinquer comme s'ils y étaient chacun.
_________________

Erine

Petit geste de la main comme pour balayer l’idée qu'elle avait murmuré au Comte de Sochaux, tout en regardant les personnes présentes...du moins une fraction de seconde, puisque son attention, bien souvent vite distraite par ce qui l’entoure, vient de capter que la place devant le Franc-Comte allait se libérer.

Je reviens, Sire Mon Beau-Frère.

Petit sourire de circonstance à Sochaux, tout en prenant un petit verre de rouge au valet qui se faufilait entre les nobles présents. Ses lèvres ourlées repartirent à l’assaut du contenu de son verre avant qu'elle ne le dépose sur un coin de table.
Incroyable mais vrai. Toute cette agitation lui donnait le tournis. La Comtesse devait faire un effort sur elle même pour ne pas tituber alors qu'elle n'avait quasi rien bu. Il ne manquerait plus qu'on la taxe d'alcoolique alors que les rares fois où elle s'enivrait plus que de raison, se faisaient en privé et très souvent avec sa complice, la Duchesse de Brienne.
Elle salua Leif pour en prendre congé et se dirigea vers le Franc-Comte.
L'heure était venue de prêter serment. Son visage se détendit, et ce fut avec le sourire et un genou à terre qu'elle s'engagea.

Nous, Bobyzz et Erine de Sparte, Comte et Comtesse de Salins-les-Bains, Régent du Comté de Cordonnet, Vicomte et Vicomtesse de Saulx, Baron et Baronne d'Hérimoncourt et de Valdoie, Dame de Mélisey, de Menotey et de Montcourt,

Renouvellons nostre allégeance à Sa Majesté Impériale, Alveran Ier de la Varagine, à la Franche-Comté, à Son Peuple, à son Parlement et à son Franc-Comte légitimement élu,vous, SeigneurAslan.
Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium sur nostre vie et nostre foy. Elle reprit sa respiration avant de transmettre la lettre d'allégeance d'Uruk.

Nous vous remettons ce jour, cette lettre de la part de nostre cousin, Son Altesse Uruk de Margny-Riddermark. Elle tendit la lettre au Franc-Comte.

Citation:

Au Comte de Franche-Comté SeigneurAslan,

Salutations.

Nous, Uruk de Margny-Riddermark, Prince de Condé, vous reconnaissons par la présente pour suzerain de nos terres comtoises, et vous prêstons allégeance pour nostre Baronnie de Jussey. Nous vous jurons a nouveau respect, aide et conseil, a vous et au peuple de Franche-Comté.

Nous faisons savoir que si un conflit venait vous opposer vous, Comte, nostre suzerain ou la Franche-Comté, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous, et pour nul autre.

Qu'il soit su.

Fait a Bourbon-Lancy, le dix-huitième jour de décembre mil quatre cent cinquante-huit.

Uruk de Margny-Riddermark.

_________________

Debenja

Le Comte était arrivé sur le lieu de la cérémonie. Il attendait son tour pour prester allégeance. Le petit nabot était là et sa sœur aussi, elle était toujours aussi ravissante, et prenait la direction du Franc-Comte pour prester son allégeance. Oh, mais elle avait un verre en main ! Ça alors, oui elle a bien les gène Riddermark ! Et dire qu'elle n'ose pas boire en publique, c'est honteux quand même. Et pourtant Deb avait essayé plus d'une fois, et que dirait Hortense si elle voyait cela ! Il faudrait vraiment que Deb et Hortense pensent à changer les manières d'Erine et la faire boire bien plus souvent ! C'est cela qui rend populaire !

Le Comte sourit, et ne put que prendre un verre pour attendre son tour.
_________________

Pigeon dodu, incarné par Derdekan

Cette lettre est à considérer comme envoyée à la date mentionnée./hrp]

Aslan,

Il y a bien longtemps que je ne t'ai vu, que nous n'avons discuté.
Tes traits me semblent indistincts, est-ce un effet de ma mémoire ou est-ce le brouillard de la morosité qui recouvre mon esprit au point de me cacher tout ce qui m'était cher ?

Quoi qu'il en soit, on m'a conté que tu étais devenu franc comte. J'avoue que je ne me serai jamais douté de t'y voir là, sur ce grand trône où j'ai vu défiler maintes culottes et autres braies.

Ce n'est pas une tache aisée et cela ne le sera jamais.
J'espère que ton mandat se passera bien. Pour t'épauler, sache que je te prête serment d'allégeance, en tant que Baron de Clairvaux les lacs, au nom de ma baronnie susmentionnée.
Je te promet respect tant que tes actes le mériteront, je t'apporterai mon aide dans toute décision juste et je te conseillerai si tu le désires.

Si en cas de guerre, ma hallebarde doit faire couler le sang à tes côtés, elle y sera, ainsi que mes gens, s'ils sont en âge de combattre et de défendre leurs terres.

Je t'envoie mes meilleurs espoirs dans cette lettre, en priant pour le salut de ton âme.

Sois digne, Aslan.

Fait à Clairvaux les lacs, le dix-huitième jour de décembre mil quatre cent cinquante-huit.

Derdekan d'Argenteuil
Baron de Clairvaux les lacs

Adrien72

Adrien se gratta la tête et réfléchit au feuillet qu'il tenait entre ces mains, puis il le reposa et pris une seconde volet de lettre qu'il se mit à lire de tête pour vérifier leur validé une fois avoir passé les lettres une à une il les posa quelque instant et mis à jour sa liste. Son attache glissé, il rattacha donc ses cheveux en grommelant. Après cela il passe les courriers au Franc Comte.

Citation:

Bien le bonsoir,

Par cet écrit,Nous, Criss de Valfrey, vassale de sa Grandeur Fccasper de Valfrey, Comte de Saint Amour ,Baron de Champagney, prêtons allégeances en son nom au Parlement de Franche-Comté et à son peuple. Nous jurons fidélité, conseil, aide et service armé.

Fait à Saint-Claude le 2 janvier de l'an 1459

----------------

Citation:

Moi, Dina Galli Adams de Melincour , Dame de Combeaufontaine et de Nans, jure fidélité, conseil, service armé et aide à la Franche-Comté représentée par son Franc-Comte.

Fait le 31 décembre 1458 quelque part en Savoie

------------------

Citation:

Nous, Diane. de Cheroy Comtesse de Moissey, Vicomtesse de Chaumergy, Baronne de Yèvre le Chatel, Dame de saint Amant reconnaissons comme suzerain vous Seigneuraslan comme Franc Comte de la Franche Comté.

Je jure de vous apportez aide, conseil et respect (obsequium) ainsi que service armée.

Que si un conflit venait vous opposer vous , Comte de Franche Comté, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Fait en notre bonne ville de Montargis , ce jour 9 janvier de l'an de grace 1459

Diane. de Cheroy.
Comtesse de Moissey
Vicomtesse de Chaumergy
Baronne de Yèvre le Chatel
Dame de Saint Amand

_________________

Heloise_marie

Regard à droite, regard à gauche. Sourire lors qu’elle remarque enfin son oncle. Mais vraiment aucune envie de se lever. Alors qu’un domestique passait non loin d’elle un plateau dans ses mains surmonté de quelques verres en cristal remplis, la jeune fille n’eut qu’à lever la main gracieusement pour qu’on ne vienne lui présenter le plateau.

Un verre à la main, les jambes croisées mais invisibles sous sa robe épaisse tant en couche que chacun des tissus dont elle était composée, Héloise s’amusa à observer les allures de sa chère mère. Elle avait eu de la chance, le Franc Comte semblait enfin libre et elle attendait depuis long aussi. L’envie d’en finir, l’envie de s’en aller la gagnait de plus en plus. En outre et pour ne point changer de d’habitude, les événements étaient mornes, sans gaité, les gens se pressaient, étaient peu nombreux… Aucune animation.

Un soupira gagna la respiration calme et posée de l’étoile des Sparte. Alors, jetant son regard sur l’assemblée, elle fut surprise de voir son oncle arriver. Grimace. « Vais-je le saluer ou pas ? Non, je ne l’ai point fait pour Leif, alors je le ferai encore moins pour Debenja après tout, Leif est plus méritant. » C’était une des robes qu’il lui avait offert qu’elle portait d’ailleurs. Trempant ses lèvres dans la boisson, sans vraiment boire car rien que les effluves qui s’en échappaient lui donnaient la sensation d’avoir trop bu, la fraicheur du liquide la fit frissonner. Ou bien était-ce cette tête blonde qu’elle aperçu non loin du bout de la tête de Leif qu’on pouvait –à peine- voir de derrière la tête ?

Tristan Von frayner… Tient donc. Un sourire se dessina sur les joues rosées de la blonde. Son oncle aurait pu au moins lui écrire pour lui signaler qu’il serait accompagné. Elle aurait fait un effort au moins sur sa coiffure qu’elle avait quelque peu négligée. Les boucles et le diadème n’étaient plus trop de mode actuellement.

Avisant d’un regard combien de mètre la séparait d’eux, deux tactiques d’approche s’offrirent à elle. Soit elle se montrerait, mais ne ferait que passer telle une ombre après laquelle il faut courir. Soit elle irait, se présenterait, mais nierait totalement le reste et s’en irait prestement.
Oh ou mieux encore, un troisième option : y aller, se faire désirer et enfin proposer d’accompagner Tristan dans la visite de cette grande salle plein de recoins où, suivant le conseil de son cousin Flavien, elle pourrait bien discuter avec le jeune Von Frayner. Non, il n’accepterait surement pas.
Peu importe, elle avait devant elle bien des heures avant de pouvoir présenter l’allégeance de son suzerain pour s’imaginer toutes ces scènes une à une dans un délicieux délire éveillé. Ensuite, selon sa préférée, elle irait.

_________________

Elfriede.

Elle en avait marre d'attendre, qu'on lui passe devant le nez. Elle répondit respectueusement à Leif et Tristan puis s'avanca vers le Franc Comte. Après qu'il est répondu à sa marraine Erine, elle s'agenouilla et déclama.

Nous, Elfriede de Sparte, Vicomtesse de Valentigney, Dame d'Ivrey, vous reconnaissons comme suzerain vous Seigneuraslan comme Franc Comte de la Franche Comté.

Nous jurons de vous apportez aide, conseil et respect (obsequium) ainsi que service armée.

Que si un conflit venait vous opposer vous , Comte de Franche Comté, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

_________________

Ares29

Ares le Von Hagen attendit que Vicomtesse Elfriede de Sparte est porté allégeance à sa Grandeur. Une fois fait il s'avança à son tour .... mis à genoux à terre .

Nous Ares Von Hagen , Seigneur de Fougerolles vous reconnaissons vous, Seigneuraslan , comme étant le Franc Comte de Franche Comté

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Fougerolles et vous promettons, à vous notre suzerain, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.
_________________
Ares L'Espagnol Seigneur de Fougerolles

Virtus et Fides

Seigneuraslan

Citation:

Il poursuivit avec les autres missives

Citation:

Une autre

Citation:

Et enfin une dernière, ou du moins la dernière du moment qu'il adresse à un très très vieil ami :

Citation:

Lluna

--Leif_

Katarina

Seigneuraslan

Heloise_marie

Debenja

Jade.de.sparte

Artifice

Jade.de.sparte

Seigneuraslan

Lluna

--Tristan.von.frayner

( * : désolé pour les actions d'un autre personnage que je décris, et pour le cafouillis général de la narration, étant tenu de faire vite à cause de la date butoir. Si problème, me mp. )

Seigneuraslan

Adrien72

Adrien se leva, fatigué :

Les allégeances sont désormais terminé, profitez du buffet et bonne soirée.
_________________

--Leif.

C’était l’heure du cadeau.

Le commerce d’art et de culture était un commerce qui rapportait et qui coûtait peu à Sa Grandeur de Sochaux, l’art confectionné par les entreprises Sochaux© était en partie fait par un artiste qui réclamait comme paye, une miche de pain avec un vulgaire verre d’eau et c’était la que le bénéfice était le plus grand, donc autant que ça coûte rien, Sochaux avait pour la peine demander un tableau du Franc Comte SeigneurAslan, un commerce qui marche est un commerce qu’on doit partager et c’était en même temps une propagande pour augmenter sa hausse de vente auprès de la noblesse, si le Franc Comte à un portrait de Sochaux© tous les pecnots et tous les nobles du coin en voudront un, c’est commercial.

Et dire que le Sochalien était dans le commerce d’esclave au début, un autre commerce qui marche, mais trop contraignant sur le plan odeur et légalité de la chose, dire que bon nombre de duché/comté avait besoin de main d’œuvre et qu’en même temps le refusait … Enfin c’est du passé et les esclaves c’était pas trop onéreux pour se faire du bénéfice, alors que deux portrait de pecnot, ça payait au moins vingt-cinq esclave.

D’un geste de la main, Leif von Dumb de Sparte demanda aux serviteurs qui attendaient devant la porte de la cathédrale avec un gros tissus en soie de se rendre devant le Franc Comte.

- Franc Comte, comme Tristan et Imladris, je souhaiterais vous faire un présent plus prestigieux qu’un fût de vin et une rame, même si personnellement je vous conseillerais bien d’y faire un tour dans l’entreprise du Baron Tristan, il fait de belle chose et avec du bois nature attention ! Il pioche directement dans les forêts de Sellière, du bon bois franchement … Bref, revenons à mon cadeau, j’espère qu’il vous fera plaisir et que si votre femme ou quelqu’un de votre famille proche désire un portrait qu’il n’hésite pas hein ! Le bois utiliser pour le cadre quand à lui est directement piocher dans le domaine de Valdoie, un bon bois, fin et rigoureux.

D’un regard les serviteurs compris qu’ils devaient donner le présent au Franc Comte.

- C’est de l’art abstrait, très réputé dans l’Italie et l’Irlande et ça ce vend vachement bien ! Cela plait à Sa Grandeur ?

Support us

[RP] Allégeances de Franche Comté