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[RP] un procès liberticide

Guyhom_hotaru
Déplacé à la demande de l'auteur. {Rozen}


[ être né quelque part, c'est partir quand on veut...]

Guyhom était bien tranquille chez lui, à Nakatsu la perle d'Uchi, à regarder les étoiles.

Ville prison? tu parles...il l'avait démontré qu'il n'en était rien.

Ville occupée? sans aucun doute...mais bon...pas des étrangers qui peuvent connaitre la géographie du lieu, surtout pas par rapport à lui, qui depuis sa plus jeune enfance voyageait dans tout l'archipel.

Il observait les mouvements cosmiques, essayant de repérer les constellations pour définir les cartes du ciel...cartes qui serviront pour la navigation.

Mais alors qu'il buvait tranquillement son saké maison, et qu'il pensait à aller dormir, un message tomba à ses pieds.

Il leva la tête et aperçut un hiboux voler en direction de la ville...


- pfff...fichus oiseaux! enflures de fonctionnaires véreux de mes deux! me demandent comment le courrier arrive toujours à son destinataire...faudra que je consulte un sage pour ça...peut être que ça sert à ça la corruption journalière des sô et du kuni...enfin bon, voyons ce que ce torchon raconte...hum...mouai...marrant...


Citation:

Expéditeur : Le tribunal du Kuni
Titre : Avis de plainte déposée à vot

Par la présente, les autorités de police du Kuni vous signifient votre mise en accusation. Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.


- c'est tout? pfff succinct ça...pourrait avoir au moins l'amabilité de mettre les motifs de l'accusation...il est quelle heure là? 4 heures? déjà..bon j'enverrais grincheux pour savoir pourquoi...fatigué moi.

Guyhom rentra chez lui dormir, du sommeil du juste...

_________________




grincheux, incarné par Guyhom_hotaru


[ hola bernado...que pasa? ]

Grincheux se dirigeait vers le tribunal du Kuni. Son maitre avait reçu dans la nuit une convocation mais sans savoir pourquoi. Et comme il n'avait pas envie d'y aller pour éviter une arrestation fort déplaisante, il l'avait envoyé lui, le pauvre serviteur. Enfin...il devait simplement aller voir de quoi il en retournait et revenir au plus vite.

Arrivé devant le tribunal, il alla voir les procès affichés et put lire celui qui concernait son maitre.

Satisfait d'avoir accompli sa tâche, il put repartir, vu le nombre de grouillots dans le patelin, personne ne savait qui il servait.


- maitre, maitre! ça y est!
- ah, alors? ils racontent quoi comme âneries?
- et bien ils vous accusent à propos de votre taverne!
- ah bon? pourquoi? elle est pas propre? un client s'est plaint?
- non non, vous savez bien que l'inspection de l'hygiène alimentaire est passée le mois dernier et n'a rien trouvée, non ce n'est pas ça!
- alors quoi? les syndicats du saké? parce que j'ai pas payé ma cotisation?
- si ça c'est fait. je m'en suis occupé. c'est plutôt rapport à ce qui est écrit sur le panneau...
- héhé...je vois. ils aiment pas?
- je crois que non...pas tout vu dans les détails non plus...
- bon...je vais écrire à Maruku pour qu'il me représente. merci


Guyhom se mit à écrire à son chef bien aimé...ça fait longtemps qu'il n'avait pas donner de nouvelles en plus.
Guyhom_hotaru


[ chez Guyhom, même jour que le début du procès ]

- pierre!
- feuille...
- ciseaux!
- perdu...
- flûte...
- tu me dois 3 kobens...
- wai wai...sale rapiat...
- héhé faut bien, je dois économiser pour l'amende disproportionnée que je vais devoir payer!
- c'est vrai...bon alors c'est avec plaisir que je perds.
- c'est gentil...je ferais le plein de saké avant...
- maitre maitre!
- oui?
- encore une annonce vous concernant!
- ah mais c'est pas vrai!
- t'es une star toi et belsa...
- tu parles...sont complètements fous là bas...donne moi cette annonce...hum...sont fous...vraiment, tiens lit là toi!


Citation:
De l'Infiltration au conseil

Citation:
Ô enfants d’Otomo, le Daimyo est le seigneur et maître de ses terres. Les habitants lui doivent obéissance et respect. Les conseillers et shomins doivent le servir lui et son peuple avec abnégation, honnêteté et honneur. Ainsi par délégation les conseillers reçoivent la pleine autorité dans les tâches qui leur sont confiées.


Ainsi, de par ces mots, le Daimyo Hashimoto Akikuro no Kiato vient rappeler aux personnes constituant la liste Uchi, une partie de leurs droits et devoirs.

Nous en venons à la question suivante a leurs encontre; Reconnaissent-ils oui ou nan notre Daimyo? Si oui, il est demandé à ces personnes là de quitter les lieux de débats du conseil d'Otomo no kuni. Dans le cas ou il y aurait une non-reconnaissance de l'autorité du Seigneur d'Otomo, leurs fonction au conseil, leurs droit de siéger au conseil et de participer à quelconque discutions est alors contester et se doivent de quitter les lieux.

Pour tout refus d'obtempéré de leurs part dans un délai de 48h, ceci sera considérée comme un affront de plus envers Otomo et sera puni en conséquence.

Rédigé en ce jour par May_lyn.
Pour et au nom du Daimyo d'Otomo Hashimoto Akikuro no Kiato.

1459年01月05日


Guyhom ricana et resservit du saké à son invité...

- ils sont crétins ou quoi?
- complètement. soit on reconnait leur...seigneur...et on doit pas aller là bas, soit on reconnait pas et ben c'est pareil.
- en effet...tu comptes faire quoi?
- ne pas y remettre les pieds. j'y suis allé une fois, j'ai laissé un mot, vidé la cave, ça suffit bien. et puis j'aime pas la déco.
- un affront envers otomo? en gros ça veut dire un autre procès...
- ben oui. c'est dans leur logique malsaine...vont finir par ressembler à uchi avant l'invasion...


les deux hommes rirent ensemble...et trinquèrent...


- et c'est quoi tes droits?
- aucun. on en a pas...on est privé de droits par l'ancien daimyo...alors...tout ça ne nous concerne pas puisque cela ne s'applique pas à nous. pas de droit, donc pas de devoir. logique.
- bah ils trouveront autre chose...
- sans aucun doute...




_________________



















Onibaka
Konnishiwa Guyhom!
Il te reste un peu de saké?

Alors comme ça tu ne sers pas avec honnêteté et abnégation ? C'est quoi déjà ton rôle au sein de ce conseil rappelle-moi ?

A ta santé en tout cas !

Donc si on résume, tu as le choix entre:
- ne pas y aller si tu reconnais le daimyo
- ne pas y aller si tu ne le reconnais pas.

C'est magique non ?

(Edité à la requête d'une personne de bon sens, elle se reconnaitra)

_________________
May.lee
[Tribunal d'Otomo ...]


La jeune May.lee, accompagnée de sa vielle amie Mamysaké, s'installent sur un bancs parmis les villageois venus assister au procès ... pour une fois qu'il se passait quelques chose, pas question de rater ça ...

La vielle dame se penche vers la brunette ...


M'ont pas laissé entrer avec ma bouteille de saké ...

chut Mamysaké ... ça commence ...

le silence se fait dans la salle et le procureur fraichement nommé prend la parole ...


Citation:
***Dakuro leva son doigt en s'exprimant :***

Komban wa,

Me voilà en présence d'un fait dont tout un village peut témoigner ! Ceci est intolérable et le respect de nos valeurs, de notre coutumier, de l'avenir même de nos jeunes générations;

En effet, il est affiché en gargote privé aux vues de tous :
* Propriétaire : Guyhom_hotaru
* Tenancier(e) : Belsa
* Sake à 1,00 koban, menus à partir de 8,00 koban

Première Taverne privée de Nakatsu!

Ne pas écouter la propagande et les mensonges des occupants.

Les villes reviendront en Uchi.

La revanche nous appartient.*

Ceci est une incitation au désordre publique et ne peut être toléré.

A titre d'exemple, l'humble procureur que je suis demande une mise en prison ainsi qu'une amande à hauteur du préjudice estimé par votre grandeur à tout notre peuple !


La vielle dame se penche à nouveau ...

et pourquoi ils les mettent seulement en procès maintenant ? ça fait plus d'un mois y parait que l'affichage est dans la gargote de la grosse brute ....

Sourire amusé de la brunette à la vielle dame ...

Sans doute parce que le conseil veut se debarasser de deux conseillers genant pour eux...
_________________
Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Maruku
[Tribunal d'Otomo - Journée de plaidoiries]

C'est tout lui ça, prêt à prendre fait et cause contre les abus divers quand quelque chose le démange un peu trop désagréablement, surtout lorsque des proches sont impliqués, mais inconscient, ou conscient trop tardivement, que ses prises de position vont entrainer un bon gros tas de boulot supplémentaire...

Ah ces jeunes! C'est qu'ils lui en donnent du souci, et le forcent même à venir palabrer au tribunal toute la journée durant. Sacrilège ultime, Maruku a même du sauter la sieste en compagnie de sa brunette. Faudra pas oublier de rattraper tout ça...

Le meneur des lucioles est donc condamné à aller d'une salle à l'autre pour participer à deux procès de front, suivant au mieux le rythme -rapide, il faut le reconnaitre- impulsé par le procureur. Avec hélas un retard coupable dans la procédure lancée contre Belsa, perdant ainsi une précieuse occasion de l'ouvrir une petite fois supplémentaire.




Salle une. Procès Guyhom.

Après l'énoncé de l'acte d'accusation, Maruku se lève et s'avance pour prendre la place normalement dévolue à l'accusé, et s'exprimer en son nom, après avoir salué les personnes présentes d'une légère inclinaison.

Honorable juge, procureur, konnichi wa.

Je me nomme Maruku Katanabe, chef du clan Hotaru, et je me tiens aujourd'hui devant vous afin de représenter Guyhom-san, mis en en cause dans cette affaire.


Bien, reprenons les faits.
Vous accusez cet homme uniquement sur la base d'écrits lisibles dans son établissement. Une gargote que le procureur lui-même établit comme privée dans son accusation. Guyhom est en effet le propriétaire, et rien n'oblige les gens à fréquenter ce lieu ou à venir y lire ce qui s'y trouve. On s'éloigne donc déjà un peu de la manifestation publique, et je vois mal comment quelques mots peuvent troubler ainsi l'ordre public et se révéler préjudiciable à l'ensemble du peuple d'Otomo. Il ne s'agit ni d'un discours, ni d'un pamphlet haineux prenant à parti les habitants, juste trois lignes inscrites comme message d'accueil d'une gargote privée.

Ensuite, considérons un peu plus précisément le contexte. Cet affichage est resté en place alors que la ville de Nakatsu, tombée après avoir été assiégée durant plusieurs semaines, vivait une période relativement chaotique. Durant cette période la ville est devenue franche, avec une armée d'Otomo qui contrôlait effectivement les points stratégiques de la cité. Parler d'occupation à ce moment là et espérer encore un changement dans cette situation correspond bien à la réalité des faits et apparait comme étant assez compréhensible. Je rappelle aussi qu'aucune paix n'a été signée avec le daimyo d'Uchi, que le résultat des conquêtes a été décrété de manière unilatérale, et que le statut de Nakatsu et de sa population est resté relativement incertain, flou, ou précaire depuis l'arrêt des combats. La poursuite d'une certaine forme de lutte, ou de résistance, peut donc apparaitre légitime.

Et enfin, si on s'intéresse de plus près aux termes employés, on peut noter qu'ils sont loin d'être aussi intolérables et irrespectueux que ça. On n'y retrouve ni appel à la révolte clairement formulé, ni insultes ou propos haineux adressé à l'ensemble d'Otomo. Il s'agit simplement d'une recommandation à ne pas écouter le discours de ceux qui ont pris le pouvoir par la force, accompagnée d'une prémonition, ou du moins d'un souhait pour l'avenir. On peut dire à la rigueur que c'est une opinion personnelle qui est affichée, mais je ne vois rien ici de particulièrement déstabilisateur pour un kuni, ni même de réellement subversif. En ce qui concerne les mentions de mensonges et de propagande, on a déjà vu des attaques bien pires, et beaucoup plus virulentes lors de campagnes électorales passées, sans que cela conduise à un procès.

Je connais l'accusé, et s'il ne souhaite pas accepter la domination du pouvoir d'Otomo sur sa ville, et qu'il éprouve certainement du ressentiment à l'encontre de ceux qui ont déclenché et mené la guerre, il n'a jamais signifié son désir de brûler notre province dans son ensemble, de s'en prendre à chaque ville, ou de malmener tous ses habitants.

De quoi l'accuse-t-on ici? Simplement d'avoir laissé quelques écrits en évidence dans un lieu qui lui appartient. C'est bien mince pour qualifier cet acte de trouble à l'ordre public, et de demander de surcroit une peine de prison en plus d'une amende pour un fait aussi bénin.

Tout ceci semble plus être un prétexte pour le "punir" d'avoir été élu par une partie de la population de notre kuni et de continuer à contrarier certaines personnes n'appréciant guère devoir partager leur pouvoir.




Salle deux. Procès Belsa.

Arrivant enfin au tribunal, Maruku rejoint la place réservée à l'accusée aussi rapidement que la bienséance le permet, avant de s'adresser à la cour.

Konnichi wa, veuillez m'excuser pour mon retard, j'étais retenu en salle des doléances, justement à propos de cette affaire. Je suis Maruku Katanabe, et je défends les intérêts de Belsa-san lors de ce procès.

Avant de poursuivre, le jeune chef de clan se fait apporter une retranscription de l'acte d'accusation, n'ayant pas pu être présent lors de sa prime lecture. Et là... ses paupières se plissent, ses sourcils se froncent, et il doit faire un gros effort pour rester poli face à ce qu'il découvre, ou plutôt tente de déchiffrer.


acte d'accusation a écrit:
Je tenais aussi à vous démontrer que les agissements de certain accusé actuellement, par leurs faits d'être au service de celui-ci prouve leur complicités aux actes de trouble à l'ordre publique.

J'accuse, ici présente Belsa shan, de complice dans l'acte de trouble a l'ordre publique vis à vis et contre le coutumier de respect que l'on doit au grand Kuni d'Otomo.

Par cette affichage à l'entrée de la gargote de Guyhom san, visible de tous, nous démontrant que Belsa, tavernière, adhère aux infamies exprimées sur l'affiche.
je demande que soit respecter l'ordre publique et vous laisse juge d'une sanction de niveau aussi élevée que le trouble commis aux yeux de tous.


Bon...
Sans vouloir paraitre vexant ou désobligeant, là on a quand même un sérieux souci, autant sur la forme que sur le fond. Vous devez être novice Dakuro-san, et l'émotion vous a certainement envahi au moment de présenter les faits, mais un minimum de sérieux serait souhaitable. Vous représentez Otomo, et il convient de faire attention à sa diction, ou de bien relire ce que l'on a préparé à l'avance. Ce n'est pas juste pour vous critiquer, je ne veux pas vous manquer de respect, mais il y a ici des passages difficilement compréhensibles. Si on pouvait par exemple me décoder la phrase, je cite: "Je tenais aussi à vous démontrer que les agissements de certain accusé actuellement, par leurs faits d'être au service de celui-ci prouve leur complicités aux actes de trouble à l'ordre publique", j'avoue que j'en serais soulagé. S'agit-il d'une tournure juridique ou d'un langage technique inaccessible au profane?

La construction des phrases est assez obscure, et il me parait compliqué de développer une procédure alors que sa mise en œuvre manque déjà cruellement de clarté, mais il y a bien pire. On ne retrouve aucune date, aucun lieu, aucun rappel précis des faits ou des propos incriminés, et surtout, je dénonce les raccourcis hâtifs et hasardeux effectués par le procureur pour impliquer Belsa.
la seule chose mise en avant, c'est que son nom apparait sur la devanture d'une gargote et qu'elle y est annoncée comme étant la tavernière désignée. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une preuve! Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, il convient de préciser qu'une personne n'a aucun moyen de refuser ou de démissionner de cette charge, pas plus qu'elle n'a de contrôle sur les prix pratiqués, la composition des menus, ou les messages inscrits sur l'établissement. Demain je peux très bien ouvrir une gargote, la couvrir d'inscriptions calomnieuses, et mettre notre procureur tavernier. Si on suit la logique poursuivie ici, il sera donc complice et devra assumer ses actes même s'il n'a rien fait, n'est-ce pas?

Le procédé est aussi douteux et bancal que de vouloir accuser un tribun pour tous les actes malhonnêtes que son shomin pourrait effectuer. Voire de s'en prendre à tous les habitants présents dans une ville pour les mêmes faits, puisque leurs noms apparaissent également au Sô.

Notre juge, bien que je ne doute pas de sa sagesse, n'est pas omniscient, il n'est même pas présent à Nakatsu il me semble, il faut donc lui apporter des éléments tangibles pour qu'il puisse statuer et rendre un verdict juste. Toute l'argumentation de l'accusation repose sur ce seul fait: le nom de Belsa est visible sur la gargote. Un fait qui se trouve être sans fondement comme nous l’avons vu. A moins bien sur que tout ait déjà été discuté en coulisses, que la culpabilité selon n’importe quel prétexte a déjà été décidée, avec une sentence pré-imprimée élaborée avant même la tenue de ce procès, qui ne serait alors rien de plus qu’une mascarade. Je fus parmi les premiers à arriver en Otomo, au moment du nouvel essor de la province, il y a presque une année à présent, et j’ai vu certaines choses se mettre en place. Si tout n’a jamais été parfait, au moins nous n’avions pas à rougir de notre système judiciaire, et j’espère sincèrement que vous ne bafouerez pas l’héritage de vos prédécesseurs.

Après avoir dénigré les procès expéditifs et mal ficelés d’autres kuni, comme Uchi en particulier, si jamais un acte d’accusation aussi mal rédigé, accompagné d’aucune preuve réelle, devait conduire à une condamnation, la justice d’Otomo deviendrait la risée de tout le Japon. Et c’est le genre d’information qu’il est aisé de faire circuler.

De grâce, cessons cette farce. Pour le moment il ne s’agit que d’une maladresse, rattrapable avant que le mal soit trop grand. Si vous vouliez un procès politique à l’encontre de Belsa, il aurait fallu le préparer avec un peu plus d’application, et venir avec un dossier plus épais. Là, si vous tenez à vous défouler et à la condamner à tout prix, Otomo n’en sortira pas grandi. Bien sur elle devra faire sa peine, largement abusive si on s’en tient aux recommandations du procureur, mais ce n’est pas sa réputation à elle qui sera la plus entachée. Vous ne ferez que renforcer le sentiment de rejet et de défiance d’une partie de la population si vous persistez à vous fourvoyer dans ce genre de procédés iniques.

L’accusation étant aussi sommaire qu’erronée et mal construite, je demande donc la relaxe pure et simple pour Belsa.

Que les kamis fassent qu’un semblant de raison habite encore l’esprit de certains de nos dirigeants…

_________________
~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

Uryu
Uryu avait entendu ce qui se tramait et s'avança tranquillement mais il se demanda s'il allait assister à une comédie dramatique ou burlesque...peut être même était-ce simplement un cirque...

Konban wa

Je viens assister à ... euh....
Je m'installe ici, hein...


Uryu ne put retenir un sourire
Guyhom_hotaru


[ un autre ami, chez Guyhom, Nakatsu ]

Guyhom vit Oni se pointer chez lui tout guilleret...semblait que lui aussi avait lu les annonces et il s'en amusait autant que lui...


Bienvenu mon ami,

je te présente un résistant, pafunhan, qui préfère rester avec sa capuche....enfin vu le temps, je l'envie presque!


Sourire de Guyhom, accolade entre les deux amis...il lui servit du saké, trinqua et lui répondit:

c'est ce dont nous parlions avec notre ami. Mais tu sais, je pense que tu devrais aller à mon procès qui doit se dérouler en ce moment même au tribunal. tu devrais te délecter du spectacle. par contre fait attention à toi, parce qu'à mon avis, ils sont bien capables d'en profiter pour te mettre en procès.

sourire ironique, Guyhom but son saké...impatient de savoir comment Maruku s'en tirait et surtout comment se déroulait celui de belsa...elle lui manquait...

_________________
Okiyana
Sa curiosité avait pris le dessus... Pourtant, une petite voix malicieuse lui avait soufflé de rester dans la pension, de ne pas écouter les inepties d'une parodie de justice qui allait encore ridiculiser les Otomates.

Elle avait lu le rouleau planté dans une paroi de bambou: Belsa et Guyhom conviés au tribunal! Pour un prétexte évidemment fallacieux. D'aucuns savaient les vraies raisons: se venger des voix qu'ils avaient obtenus, de leurs convictions, et sans doute même du fait que Miyako n'avait pas été élue à Nakatsu.

Elle avait ri en prenant connaissance des motifs avancés. "Troubles à l'ordre public", parce qu'ils avaient affiché un parchemin dans leur taverne privée!!! Si cela n'était pas le comble de l'absurde!! Les Otomates n'avaient toujours pas étudié la rhétorique!!

Dans un froissement de soie, Okiyana prit place sur un banc, s'assit à côté d'Uryu San, pour écouter les plaidoiries.

_________________
Kaede_
A NAKATSU on ne parlait plus que de ça en gargote le procès enfin les procès de Guyhom et Belsa pour un panneau posé depuis maintenant un bon p'tit bout de temps et qui apparemment gênait certain(e)s, personne n'était dupe, cette farce grotesque visait uniquement à éliminer les deux Elus Uchiens afin qu'ils n'entravent pas les décisions otomiennes.... et oui la peur faisait faire des bêtises tôt ou tard et ces procès en étaient une des premières preuves flagrantes.

Elle se faufila discrètement dans la grande salle et s'installa aux côtés d'Okiyana après l'avoir salué d'un grand sourire, aujourd'hui point de pêche au lac de Nakatsu, elle voulait suivre cette mascarade et ne pas en perdre une miette.

_________________
Amaterasu
[Très loin de là, au fin fond des montagnes d'Oda]

La belle était livide. Les nouvelles étaient lentes à arriver jusqu'à elle. Le regard plongé dans le vague, elle était assise sur une petite table basse et laissait courir l'encre sur le papier de soie.

Elle devait montrer son soutien à ceux qui avait été ses voisins et amis lorsqu'elle vivait encore à Nakatsu, sa ville natale, celle de ses premiers pas.

Citation:
Mon cher Guyhom,

C'est avec tristesse que j'apprend l'horrible nouvelle de ce procès. Je sais qu'avec Belsa et bien d'autres vous avez fait preuve de courage et de persévérance avant d'être contraint de laisser notre ville à ces pilleurs et voleurs de territoire.

Sachez que même si je suis loin, vous avez tout mon soutien dans ce procès indigne et injuste.

Le Saké de votre gargote était-il trop fort pour leur gosier délicat?
Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres

Citation:
Peu importe l'issu de ce procès, ces chiens otomiens avident de pouvoir ne savent pas reconnaitre la valeur des Uchiens qui même au sol ne se rendent jamais.

Défendez vous jusqu'au bout, je suis de tout coeur avec vous et si je le peux je vous rejoindrez volontiers pour lutter auprès de vous jusqu'à ma mort si il le faut.

Ils pensent être les plus forts parce qu'ils ont enfin acquis un peu de pouvoir. Le pouvoir ne dure jamais à celui qui ne sait en faire bon usage.

Que le peuple se révolte contre cette injustice, que la famine les gagnent, que vos Katanas les transpercent.

Courage à vous

Amaterasu Tenno

Elle replia le mince papier et le confia à l'enfant chargé de le livrer directement à Guyhom. Celui ci parti en courant en prenant un coup de pied dans les fesses d'encouragement à faire vite....

_________________
Belsa
[Rappel du procès de Belsa]





Au tribunal :

Citation:


Acte d’accusation :

***Dakuro, par sa conviction et sa certitude de la complicité de Belsa revint au tribunal...***

Konnichi wa,

Je tenais aussi à vous démontrer que les agissements de certain accusé actuellement, par leurs faits d'être au service de celui-ci prouve leur complicités aux actes de trouble à l'ordre publique.

J'accuse, ici présente Belsa shan, de complice dans l'acte de trouble a l'ordre publique vis à vis et contre le coutumier de respect que l'on doit au grand Kuni d'Otomo.

Par cette affichage à l'entrée de la gargote de Guyhom san, visible de tous, nous démontrant que Belsa, tavernière, adhère aux infamies exprimées sur l'affiche.
je demande que soit respecter l'ordre publique et vous laisse juge d'une sanction de niveau aussi élevée que le trouble commis aux yeux de tous.

***Le procureur s'assit, puis regardant l'accusé, il rangea quelques rouleaux en se disant qu'il n'en avait pas encore fini avec sa plaidoirie et qu'il interviendrait dans peu de temps.***


Pendant ce temps chez les parias :

On apporta à Belsa, une convocation au tribunal qu'Ichiro le gardien de sa demeure avait reçue.

La jeune femme sourit en constatant qu'ils n'avaient trouvé qu'une affiche vieille de 1 mois pour l'accuser de trouble à l'ordre publique.

Bien décidée à ne pas bouger de sa cachette et se sentant toujours en liberté, elle prit la missive et la déchira. Elle regarda Jo_An son messager et lui dit


Faut-il déjà qu'ils m'arrêtent pour me voir dans un tribunal...

et elle se servit un bol de saké qu'elle dégusta tranquillement

De retour au tribunal :

Citation:

Réquisitoire de l'accusation

***Le procureur insistait du regard celui de Belsa qui faisait l'absente***

Voyez comme son silence en dit long...

cher assemblé après avoir été arrêter lors des élections pour élire le Daimyo et ses conseillés dans lequel, sa présence au château a été constaté par les forces de l'ordre puis stoppé, profitant de la présence de celle-ci, je continue d'affirmer sa culpabilité, et son implication dans le cadre d'incitation au trouble a l'ordre publique.

En effet,
Le coutumier nous enseigne que toute personne qui fait un choix de son plein gré se doit d’en assumer toutes les conséquences. Les pouvoirs publics n’ont ainsi pas pour coutume d’interférer dans les affaires privées du moment qu’elles ne déstabilisent pas l’ordre public.

L'affichage en gargote démontre qu'elle devra en assumer les conséquences !

Par ailleurs,
il est aussi de coutume que si un élément est malade, il faut le soigner par tous les moyens même la force. Ainsi n’oubliez pas que dans des cas extrêmes tel qu'il nous est présenté aujourd'hui, pour éviter la gangrène il faut amputer.

L'accusé Belsa, n'ayant pas daigner exprimer quelques mots que ce soit, restant dans son impolitesse, dans ses convictions troublant l'ordre publique,
vous demande, noble assemblé, de condamner l'accusé ici présente, Belsa shan à la peine maximale des griefs porté à notre kuni.
En outre, et par son absence de manifestation au cour de ce procès, je demande un minimum de 3 jours de prison ainsi qu'une amande conséquente que je vous laisse déterminer.

***Le procureur s'installa dans le fond de son siège, observant l'accusé, des fois qu'une réaction venait intervenir***

Plaidoirie de la défense

*arrivant enfin au tribunal, Maruku rejoint la place réservée à l'accusée aussi rapidement que la bienséance le permet, avant de s'adresser à la cour*


Konnichi wa, veuillez m'excuser pour mon retard, j'étais retenu en salle des doléances, justement à propos de cette affaire. Je suis Maruku Katanabe, et je défends les intérêts de Belsa-san lors de ce procès.


*avant de poursuivre, le jeune chef de clan se fait apporter une retranscription de l'acte d'accusation, n'ayant pas pu être présent lors de sa prime lecture. Et là... ses paupières se plissent, ses sourcils se froncent, et il doit faire un gros effort pour rester poli face à ce qu'il découvre, ou plutôt tente de déchiffrer*


Bon...
Sans vouloir paraitre vexant ou désobligeant, là on a quand même un sérieux souci, autant sur la forme que sur le fond. Vous devez être novice Dakuro-san, et l'émotion vous a certainement envahi au moment de présenter les faits, mais un minimum de sérieux serait souhaitable. Vous représentez Otomo, et il convient de faire attention à sa diction, ou de bien relire ce que l'on a préparé à l'avance. Ce n'est pas juste pour vous critiquer, je ne veux pas vous manquer de respect, mais il y a ici des passages difficilement compréhensibles. Si on pouvait par exemple me décoder la phrase, je cite: "Je tenais aussi à vous démontrer que les agissements de certain accusé actuellement, par leurs faits d'être au service de celui-ci prouve leur complicités aux actes de trouble à l'ordre publique", j'avoue que j'en serais soulagé. S'agit-il d'une tournure juridique ou d'un langage technique inaccessible au profane?

La construction des phrases est assez obscure, et il me parait compliqué de développer une procédure alors que sa mise en œuvre manque déjà cruellement de clarté, mais il y a bien pire. On ne retrouve aucune date, aucun lieu, aucun rappel précis des faits ou des propos incriminés, et surtout, je dénonce les raccourcis hâtifs et hasardeux effectués par le procureur pour impliquer Belsa.
la seule chose mise en avant, c'est que son nom apparait sur la devanture d'une gargote et qu'elle y est annoncée comme étant la tavernière désignée. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une preuve! Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, il convient de préciser qu'une personne n'a aucun moyen de refuser ou de démissionner de cette charge, pas plus qu'elle n'a de contrôle sur les prix pratiqués, la composition des menus, ou les messages inscrits sur l'établissement. Demain je peux très bien ouvrir une gargote, la couvrir d'inscriptions calomnieuses, et mettre notre procureur tavernier. Si on suit la logique poursuivie ici, il sera donc complice et devra assumer ses actes même s'il n'a rien fait, n'est-ce pas?

Le procédé est aussi douteux et bancal que de vouloir accuser un tribun pour tous les actes malhonnêtes que son shomin pourrait effectuer. Voire de s'en prendre à tous les habitants présents dans une ville pour les mêmes faits, puisque leurs noms apparaissent également au Sô.

Notre juge, bien que je ne doute pas de sa sagesse, n'est pas omniscient, il n'est même pas présent à Nakatsu il me semble, il faut donc lui apporter des éléments tangibles pour qu'il puisse statuer et rendre un verdict juste. Toute l'argumentation de l'accusation repose sur ce seul fait: le nom de Belsa est visible sur la gargote. Un fait qui se trouve être sans fondement comme nous l’avons vu. A moins bien que tout ait déjà été discuté en coulisses, que la culpabilité selon n’importe quel prétexte a déjà été décidée, avec une sentence pré-imprimée élaborée avant même la tenue de ce procès, qui ne serait alors rien de plus qu’une mascarade. Je fus parmi les premiers à arriver en Otomo, au moment du nouvel essor de la province, il y a presque une année à présent, et j’ai vu certaines choses se mettre en place. Si tout n’a jamais été parfait, au moins nous n’avions pas à rougir de notre système judiciaire, et j’espère sincèrement que vous ne bafouerez pas l’héritage de vos prédécesseurs.

Après avoir dénigré les procès expéditifs et mal ficelés d’autres kuni, comme Uchi en particulier, si jamais un acte d’accusation aussi mal rédigé, accompagné d’aucune preuve réelle, devait conduire à une condamnation, la justice d’Otomo deviendrait la risée de tout le Japon. Et c’est le genre d’information qu’il est aisé de faire circuler.

De grâce, cessons cette farce. Pour le moment il ne s’agit que d’une maladresse, rattrapable avant que le mal soit trop grand. Si vous vouliez un procès politique à l’encontre de Belsa, il aurait fallu le préparer avec un peu plus d’application, et venir avec un dossier plus épais. Là, si vous tenez à vous défouler et à la condamner à tout prix, Otomo n’en sortira pas grandi. Bien sur elle devra faire sa peine, largement abusive si on s’en tient aux recommandations du procureur, mais ce n’est pas sa réputation à elle qui sera la plus entachée. Vous ne ferez que renforcer le sentiment de rejet et de défiance d’une partie de la population si vous persistez à vous fourvoyer dans ce genre de procédés iniques.

L’accusation étant aussi sommaire qu’erronée et mal construite, je demande donc la relaxe pure et simple pour Belsa.

Que les kamis fassent qu’un semblant de raison habite encore l’esprit de certains de nos dirigeants...

Réquisitoire de l'accusation

*** Le jeune procureur se leva ***

Je vais prendre la place d'un témoins, car je vais pouvoir témoigner de ce que vous dites étant donné que je l'ai entendu...

Ce que vous dites est limite condamnable, en effet je vous rappel que nous sommes ici deux représentants de la justice et que le coutumier nous dit je cite :

" -Ô enfants d’Otomo, le Daimyo est le seigneur et maître de ses terres. Les habitants lui doivent obéissance et respect. Les conseillers et shomins doivent le servir lui et son peuple avec abnégation, honnêteté et honneur. Ainsi par délégation les conseillers reçoivent la pleine autorité dans les tâches qui leur sont confiées."

Nous sommes donc délégué de la parole et de la confiance de notre Daimyo.

Est-ce cela un trouble pour vous ?.

Pour ce qui est de l'affaire en cour, Belsa et tout le monde le sais en Otomo est complice des agissements de Guyhom, ne nous prenez pas pour des idiots, nous ne le sommes pas.

Vous avez beau chercher des excuses, tous ici présent ne se doutent pas de sa complicité.

***Dakuro le regarda grimaçant puis se remit face à ses rouleaux.***

....


Et Belsa dans tout ça ?

Cachée chez les parias, elle ne se préoccupait pas de cette comédie… ce procès de pacotille.
Reconnaissante envers Maruku, étonnée qu’il garde un peu d’espoir en ses dirigeants, elle l’avait remercié de bien vouloir la défendre. Il prenait des risques, il serait sûrement rapidement considéré comme ennemi à Otomo alors que le jeune homme voulait éviter un scandale qui choquerait sûrement le royaume Nippon tout entier. Il voulait encore tenter de sauver ce qui restait de l’ancienne grandeur du Kuni d’Otomo.

Belsa n’avait plus d’espoir. Elle savait que la sanction avait été décidée bien avant le début de ce procès. Peu importe les paroles qui seront échangées, peu importe les arguments… elle serait condamnée. Mais comment respecter un gouvernement de vendu, d’hommes et de femmes de pouvoir, qui luttent pour leur propre gloire.

Mais la jeune femme, du fond de sa cachette, était inquiète. Son messager avait été attaqué et on l’avait informée qu’elle était en danger.

Déchirée entre l’envie d’aller voir Guyhom et les conseils de ceux qui insistaient pour qu’elle parte rapidement, elle ne savait plus quoi faire.

Une certitude subsistait : elle devait se trouver un nouvel endroit, une nouvelle cachette encore.

Vivre était sa plus grande arme.

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Guyhom_hotaru


[ "il n’y a guère que les petits esprits pour craindre les petits écrits!"*]

Guyhom avait tranquillement passé la soirée chez lui, tout en essayant une nouvelle recette de saké à base d'épices. Cette tâche primordiale de faite, il alla se restaurer tranquillement à sa gargote, objet du crime et motif de son procès. En chemin un cormoran se déposa sur son épaule et lui donna un message avant de repartir. Il le déplia et le lut.

Ah, voilà une nouvelle plaisante...je vais lui répondre. ça me changera des bouffonneries locales.

Il entra dans sa gargote, qui ne l'oublions pas est un crime en elle même du fait de son existence, et se prépara son repas.

Attablé avec un bol de riz parfumé, une jarre de saké, quelques petits gâteaux, il s'attela à la rédaction de la réponse à son amie.


Citation:
Koni à toi ma chère amaterasu,

cela me fait bien plaisir d'avoir de tes nouvelles, malgré la "gravité" des circonstances.

Je te remercie de ton soutien qui n'en doutes pas, nous va droit au coeur à belsa et moi.

Je crains que cela ne soit pas le saké qui ait écorché leurs petits gosiers, mais le fait que notre liste ait obtenu deux sièges malgré leurs manœuvres de politicards de bas étage pour nous empêcher de constituer la liste et de voter. ça c'est assez mal passé, un peu comme l'arrête du poisson dans la gorge.

Il est évident que nous poursuivrons nos buts et actions, bien que nous n'en avons pas après le peuple d'otomo qui dans sa grande majorité est innocent et tout à fait fréquentable.

j'espère te revoir un jour, mon amie, que les kamis te protègent.

amicalement

Guyhom Hotaru


Guyhom siffla un cormoran, attacha le message à une patte, lui donna un bout de poisson et le laissa partir en direction du destinataire du message. fabuleuse administration impériale qu'est le service postale...vraiment efficace et sans faille!

Puis il retourna chez lui, assuré d'avoir remplis les stocks de sa gargote et payé la serveuse aguichante, ainsi que son portier, il s'en retourna chez lui...le sourire aux lèvres...la suite serait tellement exaltante!




* beaumarchais

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May.lee
[Tribunal, salle une ... procès de Guyhom ...]


La petite salle du tribunal s'est remplie peu à peu, après la lecture de l'acte d'accusation, un leger brouhaha s'est répandu dans la salle ... brouhaha interrompu lorsque le jeune meneur des Lucioles prend la parole ...

La brunette le regarde , l'écoute , les yeux brillants de fierté ... quelle éloquence, c'est qu'il en jette le brun hirsute dans son rôle de defenseur ... pour une fois elle reste sans voix, suspendue à ses lèvres. C'est qu'elle a plutôt l'habitude de le voir sous son côté insouciant, coquin ... là elle découvre encore d'autre facettes de sa personalité ... ce jeune homme n'a pas fini de l'étonner ...


May.lee-chan tu m'écoutes ?

Hein ? heu ... oui ...

Y parle bien !

Quoi ? qui ?

La vielle dame roule des yeux !

Ton homme pardis ... pas le procureur !

Ah ! heu ... oui !

Sourire niais de la brunette , alors que la plaidoirie terminée avec brio , le procureur prend à nouveau la parole pour son requisitoire ...


Citation:
Réquisitoire de l'accusation
***Dakuro écouta la défense, assis en tailleur face à ses rouleaux entre ouverts, puis une fois le représentant ayant terminer sa plaidoirie il se leva et dit :***

Sans, Chans, nous ne pouvons prendre en considération les avis politiques, nous sommes la justice et nous devons faire respecter nos lois !

La présence de Guyhom est constaté à la salle du conseil au château, tout comme celle de belsa, nous permetant leurs arrestations...

*** le procureur se retourna donc vers le défenseur et lui dit ***
Les affaires politiques ne forment pas ni ne passent outre nos lois, qui doivent être respecté.

Que nous enseigne notre coutumier ? vous le savez ? je vous en donne un extrait :

*** le procureur ouvra un rouleau et se mit à lire***

-Ô enfants d’Otomo, fils, filles n’oubliez pas que toute personne qui fait un choix de son plein gré se doit d’en assumer toutes les conséquences. Les pouvoirs publics n’ont ainsi pas pour coutume d’interférer dans les affaires privées du moment qu’elles ne déstabilisent pas l’ordre public.

entendez bien cette dernière phrase :
Les pouvoirs publics n’ont ainsi pas pour coutume d’interférer dans les affaires privées du moment qu’elles ne déstabilisent pas l’ordre public.

ce qui est affiché incite au désordre et ne peut être toléré ! gargote privé ou pas !

***reprend son rouleau ***

Par ailleurs,
les organes de la société doivent la servir et chasser du mieux qu’ils peuvent les entités qui en perturbent le bon fonctionnement.

Pour ces faits, je demande une condamnation de 3 jours de prison, son expulsion d'au moins un moi après son emprisonnement du kuni d'Otomo, ainsi que la fermeture de sa gargote.


Ils ont arrêté Belsa et Guyhom ?

Sourire de la jeune Luciole ...

Rho mais non ...

Soupire de l'ancêtre ...

May.lee-chan, je comprend rien a ce qu'y dit ! pt'être qu'avec un petite goute de saké ...

Rire étouffé de la brunette ...
_________________
Membre du Clan Hotaru,Le Clan des Lucioles

Maruku
[Tribunal d'Otomo - Suite des audiences]

Le défenseur des lucioles d'Uchi a presque cru en avoir terminé lors de ses premières plaidoiries, qu'il a tenté de rendre suffisamment exhaustives et pas trop confuses. Mais le procureur semble n'avoir rien écouté, et préfère continuer à patauger dans la soupe aux nouilles sans dévier d'un iota de sa ligne de conduite. Son style est toujours aussi déroutant, la répartie n'est pas franchement au rendez-vous, mais Maruku est bien obligé de répondre et de tenter d'expliquer une nouvelle fois les choses.

C'est donc reparti pour un tour...




Procès Belsa.

Patiemment, le jeune chef de clan écoute ce que l'accusation souhaite rajouter et reste attentif à un Dakuro qui lui tient à peu près ce langage:

Je vais prendre la place d'un témoins, car je vais pouvoir témoigner de ce que vous dites étant donné que je l'ai entendu...

Ce que vous dites est limite condamnable, en effet je vous rappel que nous sommes ici deux représentants de la justice et que le coutumier nous dit je cite :

"-Ô enfants d�Otomo, le Daimyo est le seigneur et maître de ses terres. Les habitants lui doivent obéissance et respect. Les conseillers et shomins doivent le servir lui et son peuple avec abnégation, honnêteté et honneur. Ainsi par délégation les conseillers reçoivent la pleine autorité dans les tâches qui leur sont confiées."

Nous sommes donc délégué de la parole et de la confiance de notre Daimyo.

Est-ce cela un trouble pour vous ?.

Pour ce qui est de l'affaire en cour, Belsa et tout le monde le sais en Otomo est complice des agissements de Guyhom, ne nous prenez pas pour des idiots, nous ne le sommes pas.

Vous avez beau chercher des excuses, tous ici présent ne se doutent pas de sa complicité.



Après la dernière intervention du procureur, Maruku secoue tristement la tête et se décide à reprendre la parole à son tour.

Dakuro-san, savez-vous faire autre chose que citer à répétition les mêmes extraits du coutumier? J'ai bien compris que vous suivez la volonté du daimyo en bon conseiller que vous êtes, que la sanction devant découler de ce procès est déjà validée par ses soins, mais en théorie, votre rôle est tout de même de présenter un acte d'accusation valable et d'instruire cette affaire dans les règles de l'art.

Moi je me base sur ce que vous présentez pour assurer la défense de Belsa. Hors votre postulat de départ, duquel vous n'avez pas dévié, consiste à affirmer que puisqu'elle est tavernière, cela prouve sa complicité. Je réponds que c'est faux, c'est largement insuffisant. Je ne suis pas là pour nier ou confirmer les liens pouvant exister entre Belsa et Guyhom, je tente juste de m'adapter à votre réquisitoire se limitant à un raccourci injustifié. Vous n'apportez rien d'autre. Pas de preuve, pas d'explication, pas de précision supplémentaire. Vous auriez au moins pu essayer de faire illusion...

Si le juge rend la justice au nom du daimyo, il doit néanmoins avoir matière à prononcer un verdict en son âme et conscience, selon les interventions de l'accusation et de la défense. Mais vous ne lui donnez rien de concret sur quoi s'appuyer. Comment rendre un jugement acceptable dans ces conditions? Bien sur que les observateurs vont penser à une basse manœuvre politique et à un procès trafiqué et biaisé d'avance.

Si la seule justification tient en un évasif: tout le monde sait que... alors il ne fallait pas se donner la peine de convoquer des gens au tribunal. Il suffisait de demander à la porte-parole d'annoncer directement le sort réservé à Belsa. Pas de perte de temps, et moins de risque de ridicule ainsi.



Le défenseur improvisé adresse ensuite un regard sincère au procureur embrouillé, faisant tout pour ne pas l'accabler plus que nécessaire et conserver une attitude courtoise.

Et croyez-moi, j'essaye vraiment de ne pas vous prendre pour un idiot, je lutte, je fais tout ce que je peux, mais vous ne m'aidez pas beaucoup...

Enfin, je ne connais pas l'honorable juge Oki-san, que j'ai simplement aperçu dans les couloirs de l'université. Et bien que je craigne fortement que la condamnation de Belsa découle d'une décision déjà prise au sein du conseil, à laquelle il ne pourrait de toute façon pas s'opposer, je m'en remets à son bon sens et à sa sagesse. Car là je le répète, il ne s'agit pas seulement pour moi de sauvegarder les intérêts de Belsa, je souhaite aussi éviter que la manière d'agir de notre justice entraine une cassure plus importante et des conséquences désastreuses en matière de crédibilité et de confiance.

Je vous remercie de m'avoir écouter.


En ayant terminé pour de bon cette fois, Maruku s'incline avec déférence et reprend une place plus en retrait, attendant calmement l'énoncé du verdict.



Procès Guyhom.

Maruku, un brin perplexe, tente encore une fois de suivre les méandres du raisonnement du procureur, le laissant néanmoins terminer sans l'interrompre et attendant sagement son tour pour parler.

Hem... Guyhom est-il poursuivi à cause de l'affichage présent dans sa gargote, ou bien pour avoir osé pénétrer dans les lieux réservés au conseil? Il faudrait savoir. Que vous l'ayez vu là-bas, c'est possible, je ne peux pas être catégorique, je n'étais pas présent. Peut-être l'avez-vous effectivement croisé pour lui signifier sa mise en accusation après tout, mais comme son nom n'apparait pas dans le registre des prisons, et qu'aucune rumeur d'arrestation ne m'est parvenue, j'en ai déduit que vous aviez décidé de le laisser libre dans l'attente de son jugement. Je n'ai personnellement pas eu de contact physique ou visuel avec lui récemment. J'ai simplement proposé de le représenter, et le daimyo en personne a dit qu'il ne s'opposait pas à cette requête. Donc me voici devant vous pour discuter de cette affaire. Le reste, savoir qui a vu qui et comment les lettres du tribunal sont arrivées entre les mains des accusés, c'est secondaire non?

Il faudrait aussi savoir comment est considéré Guyhom par le pouvoir d'Otomo. Est-ce un conseiller de plein droit, sur lequel vous comptez, qui vous a déçu par son manque de soutien et que vous souhaitez recadrer? Ou bien est-ce seulement un élément jugé perturbateur, qu'il faut à tout prix écarter, même en utilisant le premier prétexte venu? Il semblerait que l'on soit plutôt dans le second cas de figure non? Vous feriez alors mieux de l'ignorer au lieu de lancer un procès reposant sur pas grand chose, servant plus à lui faire une certaine publicité.

Sinon tout ce que j'ai dit lors de ma première intervention au sujet des fameuses inscriptions reste valable, et de votre côté vous n'avez pas d'autres éléments à charge à faire valoir visiblement. On reste donc sur une accusation relativement pauvre à mon sens. Rien ne permet de justifier un emprisonnement et un bannissement. D'ailleurs même là vous êtes empêtrés dans vos contradictions, ne sachant plus si vous voulez l'empêcher de bouger ou vite l'envoyer paitre ailleurs. Enfin je suppose que simplement lui nuire le plus possible suffit à votre bonheur.

Depuis plusieurs semaines, la seule chose notable que Guyhom a réalisé vis à vis d'Otomo, c'est se faire élire, grâce à des voix extérieures à sa propre ville. Manifestement cela vous chagrine beaucoup, mais il n'y a pas eu de révolte, de manifestation, de vol, de pillage, ou d'atteinte physique à l'encontre d'un représentant du kuni.

Vous utilisez donc le seul élément que vous avez trouvé et qui ressemble vaguement à une preuve. Mais pensez-vous réellement que cela suffise à déstabiliser une province entière? A offenser et à manquer de respect à tout un peuple? Un pauvre petit message? Trois lignes inscrites sur une gargote, ne mentionnant même pas nommément Otomo et n'appelant pas directement à la violence contre lui?

Est-ce là la grandeur d'Otomo de se sentir effrayé par si peu et de réagir par des moyens disproportionnés? J'ose encore espérer que non, et les faits reprochés n'étant à mon avis pas suffisamment graves, n'ayant pas une portée assez importante, et le dossier de l'accusation manquant ici aussi cruellement de clarté et de consistance, je demande la relaxe pour Guyhom.

La prochaine fois essayez d'étoffer un peu l'accusation et de mieux développer vos arguments si vous voulez qu'un jugement conforme à vos attentes ne paraisse pas totalement abusif aux yeux de ceux qui observent vos manières d'agir.

Si vous tenez vraiment à faire un exemple, vous pouvez toujours requalifier le soit-disant crime infâme présenté ici en délit mineur, et condamner le prévenu à une peine d'un koban symbolique pour avoir omis de nettoyer suffisamment régulièrement la devanture de sa gargote, ou pour l'avoir décorer avec un goût ne concordant pas avec celui de nos glorieux dirigeants.

Pour finir, puisque cela semble être l'usage ici, je vais vous citer moi aussi des petits morceaux de notre coutumier, comme par exemple: Ô enfants d�Otomo, la Justice est par essence exemplaire. Elle doit aller au devant du peuple pour n�en être que plus démonstrative. Ou bien: Ô enfants d�Otomo, la Justice ne se fonde que sur des preuves réelles et des témoignages cohérents.

Alors les enfants, je vais vous laisser méditer sur ses sages paroles. Merci de votre attention.



Voilà, c'est presque fini, mais ne partez pas encore, restez assis. Le plus beau est à venir, et le coup du témoin oculaire aveugle appelé par l'accusation restera assurément dans les mémoires...
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~ . ~ Luciole pirate ~ . ~

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