Citation:
Acte daccusation :
***Dakuro, par sa conviction et sa certitude de la complicité de Belsa revint au tribunal...***
Konnichi wa,
Je tenais aussi à vous démontrer que les agissements de certain accusé actuellement, par leurs faits d'être au service de celui-ci prouve leur complicités aux actes de trouble à l'ordre publique.
J'accuse, ici présente Belsa shan, de complice dans l'acte de trouble a l'ordre publique vis à vis et contre le coutumier de respect que l'on doit au grand Kuni d'Otomo.
Par cette affichage à l'entrée de la gargote de Guyhom san, visible de tous, nous démontrant que Belsa, tavernière, adhère aux infamies exprimées sur l'affiche.
je demande que soit respecter l'ordre publique et vous laisse juge d'une sanction de niveau aussi élevée que le trouble commis aux yeux de tous.
***Le procureur s'assit, puis regardant l'accusé, il rangea quelques rouleaux en se disant qu'il n'en avait pas encore fini avec sa plaidoirie et qu'il interviendrait dans peu de temps.***
Citation:
Réquisitoire de l'accusation
***Le procureur insistait du regard celui de Belsa qui faisait l'absente***
Voyez comme son silence en dit long...
cher assemblé après avoir été arrêter lors des élections pour élire le Daimyo et ses conseillés dans lequel, sa présence au château a été constaté par les forces de l'ordre puis stoppé, profitant de la présence de celle-ci, je continue d'affirmer sa culpabilité, et son implication dans le cadre d'incitation au trouble a l'ordre publique.
En effet,
Le coutumier nous enseigne que toute personne qui fait un choix de son plein gré se doit den assumer toutes les conséquences. Les pouvoirs publics nont ainsi pas pour coutume dinterférer dans les affaires privées du moment quelles ne déstabilisent pas lordre public.
L'affichage en gargote démontre qu'elle devra en assumer les conséquences !
Par ailleurs,
il est aussi de coutume que si un élément est malade, il faut le soigner par tous les moyens même la force. Ainsi noubliez pas que dans des cas extrêmes tel qu'il nous est présenté aujourd'hui, pour éviter la gangrène il faut amputer.
L'accusé Belsa, n'ayant pas daigner exprimer quelques mots que ce soit, restant dans son impolitesse, dans ses convictions troublant l'ordre publique,
vous demande, noble assemblé, de condamner l'accusé ici présente, Belsa shan à la peine maximale des griefs porté à notre kuni.
En outre, et par son absence de manifestation au cour de ce procès, je demande un minimum de 3 jours de prison ainsi qu'une amande conséquente que je vous laisse déterminer.
***Le procureur s'installa dans le fond de son siège, observant l'accusé, des fois qu'une réaction venait intervenir***
Plaidoirie de la défense
*arrivant enfin au tribunal, Maruku rejoint la place réservée à l'accusée aussi rapidement que la bienséance le permet, avant de s'adresser à la cour*
Konnichi wa, veuillez m'excuser pour mon retard, j'étais retenu en salle des doléances, justement à propos de cette affaire. Je suis Maruku Katanabe, et je défends les intérêts de Belsa-san lors de ce procès.
*avant de poursuivre, le jeune chef de clan se fait apporter une retranscription de l'acte d'accusation, n'ayant pas pu être présent lors de sa prime lecture. Et là... ses paupières se plissent, ses sourcils se froncent, et il doit faire un gros effort pour rester poli face à ce qu'il découvre, ou plutôt tente de déchiffrer*
Bon...
Sans vouloir paraitre vexant ou désobligeant, là on a quand même un sérieux souci, autant sur la forme que sur le fond. Vous devez être novice Dakuro-san, et l'émotion vous a certainement envahi au moment de présenter les faits, mais un minimum de sérieux serait souhaitable. Vous représentez Otomo, et il convient de faire attention à sa diction, ou de bien relire ce que l'on a préparé à l'avance. Ce n'est pas juste pour vous critiquer, je ne veux pas vous manquer de respect, mais il y a ici des passages difficilement compréhensibles. Si on pouvait par exemple me décoder la phrase, je cite: "Je tenais aussi à vous démontrer que les agissements de certain accusé actuellement, par leurs faits d'être au service de celui-ci prouve leur complicités aux actes de trouble à l'ordre publique", j'avoue que j'en serais soulagé. S'agit-il d'une tournure juridique ou d'un langage technique inaccessible au profane?
La construction des phrases est assez obscure, et il me parait compliqué de développer une procédure alors que sa mise en uvre manque déjà cruellement de clarté, mais il y a bien pire. On ne retrouve aucune date, aucun lieu, aucun rappel précis des faits ou des propos incriminés, et surtout, je dénonce les raccourcis hâtifs et hasardeux effectués par le procureur pour impliquer Belsa.
la seule chose mise en avant, c'est que son nom apparait sur la devanture d'une gargote et qu'elle y est annoncée comme étant la tavernière désignée. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une preuve! Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, il convient de préciser qu'une personne n'a aucun moyen de refuser ou de démissionner de cette charge, pas plus qu'elle n'a de contrôle sur les prix pratiqués, la composition des menus, ou les messages inscrits sur l'établissement. Demain je peux très bien ouvrir une gargote, la couvrir d'inscriptions calomnieuses, et mettre notre procureur tavernier. Si on suit la logique poursuivie ici, il sera donc complice et devra assumer ses actes même s'il n'a rien fait, n'est-ce pas?
Le procédé est aussi douteux et bancal que de vouloir accuser un tribun pour tous les actes malhonnêtes que son shomin pourrait effectuer. Voire de s'en prendre à tous les habitants présents dans une ville pour les mêmes faits, puisque leurs noms apparaissent également au Sô.
Notre juge, bien que je ne doute pas de sa sagesse, n'est pas omniscient, il n'est même pas présent à Nakatsu il me semble, il faut donc lui apporter des éléments tangibles pour qu'il puisse statuer et rendre un verdict juste. Toute l'argumentation de l'accusation repose sur ce seul fait: le nom de Belsa est visible sur la gargote. Un fait qui se trouve être sans fondement comme nous lavons vu. A moins bien que tout ait déjà été discuté en coulisses, que la culpabilité selon nimporte quel prétexte a déjà été décidée, avec une sentence pré-imprimée élaborée avant même la tenue de ce procès, qui ne serait alors rien de plus quune mascarade. Je fus parmi les premiers à arriver en Otomo, au moment du nouvel essor de la province, il y a presque une année à présent, et jai vu certaines choses se mettre en place. Si tout na jamais été parfait, au moins nous navions pas à rougir de notre système judiciaire, et jespère sincèrement que vous ne bafouerez pas lhéritage de vos prédécesseurs.
Après avoir dénigré les procès expéditifs et mal ficelés dautres kuni, comme Uchi en particulier, si jamais un acte daccusation aussi mal rédigé, accompagné daucune preuve réelle, devait conduire à une condamnation, la justice dOtomo deviendrait la risée de tout le Japon. Et cest le genre dinformation quil est aisé de faire circuler.
De grâce, cessons cette farce. Pour le moment il ne sagit que dune maladresse, rattrapable avant que le mal soit trop grand. Si vous vouliez un procès politique à lencontre de Belsa, il aurait fallu le préparer avec un peu plus dapplication, et venir avec un dossier plus épais. Là, si vous tenez à vous défouler et à la condamner à tout prix, Otomo nen sortira pas grandi. Bien sur elle devra faire sa peine, largement abusive si on sen tient aux recommandations du procureur, mais ce nest pas sa réputation à elle qui sera la plus entachée. Vous ne ferez que renforcer le sentiment de rejet et de défiance dune partie de la population si vous persistez à vous fourvoyer dans ce genre de procédés iniques.
Laccusation étant aussi sommaire querronée et mal construite, je demande donc la relaxe pure et simple pour Belsa.
Que les kamis fassent quun semblant de raison habite encore lesprit de certains de nos dirigeants...
Réquisitoire de l'accusation
*** Le jeune procureur se leva ***
Je vais prendre la place d'un témoins, car je vais pouvoir témoigner de ce que vous dites étant donné que je l'ai entendu...
Ce que vous dites est limite condamnable, en effet je vous rappel que nous sommes ici deux représentants de la justice et que le coutumier nous dit je cite :
" -Ô enfants dOtomo, le Daimyo est le seigneur et maître de ses terres. Les habitants lui doivent obéissance et respect. Les conseillers et shomins doivent le servir lui et son peuple avec abnégation, honnêteté et honneur. Ainsi par délégation les conseillers reçoivent la pleine autorité dans les tâches qui leur sont confiées."
Nous sommes donc délégué de la parole et de la confiance de notre Daimyo.
Est-ce cela un trouble pour vous ?.
Pour ce qui est de l'affaire en cour, Belsa et tout le monde le sais en Otomo est complice des agissements de Guyhom, ne nous prenez pas pour des idiots, nous ne le sommes pas.
Vous avez beau chercher des excuses, tous ici présent ne se doutent pas de sa complicité.
***Dakuro le regarda grimaçant puis se remit face à ses rouleaux.***