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[RP] Et une garce à faire taire. Une !

Ashikaga_ailisha
On s'excuse pour le caractère privé du Rp. Surtout que privé ça sonne super mal. Déjà que Rp c'pas tip top.Alors Rp privé... -Comment ça je parle seule ?


[Qui dit mieux ?]Cliquez...


    Taisez vous vils mécréants ! La divine Ailisha parle, elle fume, elle vous observe.
    Ils devraient tous avoir honte, ces rustres.

    « Vous me devez le respect ! »

    Qu'elle crit connement aux guerriers avec qui elle traine en gargote. Ils lui vole son Kiseru, lui rabâche les oreilles avec sa récente séquestration. Ai' est profondément agacée, tant par son impuissance devant des soldats alors qu'elle n'est pas encore remise de cette épopée lézardienne, tant par le fait qu'ils ont affreusement raison, ce qui la rend encore plus désarmée.

    « On doit le respect à ceux qui en ont pour nous ! »
    « Je suis une descendante de l'empereur Minamoto ! »

    Retournes plutôt te coucher. La silhouette cherche vainement à rattraper le Kiseru qui passe de main en main.

    « De toutes façons, ce n'est pas bon pour ta santée. »
    « Toi, t'auras le droit de me parler quand t'auras de la barbe. »

    Sûrement qu'à ce stade là la peste Ashikaga futurement promise à un grand colonel de guerre, entendons-nous bien, aurait du être interpellée par le manque de réactions de l'homme aux traits si féminins.
    Seulement, voilà, la belle nymphe (-Ôh ! La voilà qui jubile rien qu'à la désignation donné par le narrateur !) est bien trop heureuse d'avoir réussit à clouer le bec au soldat Chi'.

    Pourquoi il la regarde bizzarement ? N'est-elle pas la seule représentante de la Iegara Ashikaga dans la pièce ? Que fiche-t-elle là d'ailleurs ? Une mauvaise conscience qui la pousse à suivre sa cousine comme un caniche suite aux récents évenements ? Un besoin de se racheter évident ? Une envie subite de voir à quel point pu un homme de guerre ?

    Les jours passes, se ressemblent. Ai' déprime, se retrouve en gargote, cernée.
    Laissez-moi respirer ! -Et si elle hurlait ? Non, ça commence à bien faire ce ça trop omniprésent, qu'elle se contienne un peu la gamine, faut arrêter les pulsions.
    Et l'petit dans l'coin là, qui la r'garde comme si il allait s'la faire. N'est-elle pas de haut lignage pourtant ? Et l'gros qui se gratte le dessous des bras nerveusement. Ceux-ci étaient des mercenaires.
    Qu'est-ce qu'elle leur a fait ? Elle a fait sa maligne !
    Biensûr qu'elle les a insulté ! Elle s'est moqué, elle a crisé. Que croyez-vous ? On la boude pour le plaisir ? On la harcèle parce qu'on sait pas trop quoi faire ? Enfaite. c'est plutôt vraisemblable.

    « T'sais ma jolie. Si tu veux t'rendres utile... »
    « Désapes-toi quoi ! »
    « Ouai. En gros. »
    « Vous rigolez ? Si Ashikaga-sama savait ça ! »
    « Allez ma belle. Lâche ta pipe et viens plutôt m'en faire une. »
    « On lui dira rien à la Seii' ! »
    « Je vous donne deux secondes pour la fermer ou sinon ! »
    « Ou sinon ? »
    « Ou sinon ! ... »
    « Oh elle est trop mignonne quand elle s'énerve ! »
    « Allez ! Décoince-toi ! »
    « Laisses Ô-Kun. Elle doit encore être pucelle ! Tu lui fais peur avec tes attributs ! »

    Gros rire tonitruants. Elle rêve ou ils s'avancent vers elle ?
    Mais ôtez vos sales palourdes de la !

    « Allez ! Tout va bien s'passer ! »

    C'est pas à ce moment que le samouraï est censé débarquer ?
    Ou Musho-Daisho. J'm'en fou moi !

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La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
Chigiru_ashikaga
    Musha-daisho !! Mu-sha-dai-sho ! Non mais cette jeunesse qui ne respecte plus rien ! ... Comme s'il était plus respectueux, et surtout comme s'il était moins jeune. Enfin, si, tout de même. Chigiru était de 8 ans l'aîné de la petite garce. Mais il avait encore pas mal de choses à apprendre ou à rattraper. Etre loin de sa famille ne l'avait pas amélioré en plus. Et pourtant !

    « On lui dira rien à la Seii' ! »
    « Je vous donne deux secondes pour la fermer ou sinon ! »

    Ces bruits de voix attirèrent son attention. Ca faisait déjà quelques minutes qu'il entendait par intermittence la voix suraiguë de la reconnaissable Ailisha, la fumeuse qui s'était rendue célèbre en se faisant capturer par les lézards. C'était d'ailleurs Chi qui l'avait retrouvée, puis qui l'avait ramenée jusqu'au domaine Ashikaga... Nous ne préciserons pas comment il l'a transportée comme un sac à patates parce que la pauvre petite n'avait pas eu sa dose d'opium. Bref, ça faisait donc un moment qu'il l'entendait brailler sans vraiment s'en inquiéter.

    C'est que la jeune fille avait toujours quelqu'un sur qui passer ses nerfs - parce qu'elle avait toujours les nerfs - et que ne plus entendre sa voix était plutôt un signe qu'elle n'allait pas bien. Donc, s'il s'en était pas inquiété dès le début, les mots qu'il avait entendu à l'instant l'avaient, eux, bien tirés de ses idées. Le jeune homme s'était levé, sourcils froncés et s'était approché de la source du bruit. Qu'est-ce que ces hommes pouvaient bien vouloir cacher à Ashikaga-sama ?

    « Oh elle est trop mignonne quand elle s'énerve ! »
    « Allez ! Décoince-toi ! »
    « Laisses Ô-Kun. Elle doit encore être pucelle ! Tu lui fais peur avec tes attributs ! »
    « Allez ! Tout va bien s'passer ! »

    Et la petite de reculer devant les mercenaires qui se font plus entreprenants. Le sang de l'Ashikaga ne fit qu'un tour. L'on peut cacher sa véritable apparence, sa vraie nature, mais cela ne dure qu'un temps. Et s'en prendre à la famille du musha-daisho, c'était comme s'en prendre à lui directement, peut-être même pire. Main gauche sur la garde de son katana, il se place en quelques pas entre les hommes et Ailisha, étendant son bras droit pour le placer devant la jeune fille, en gage de protection.

    « Dame dayo... Usero ! Konokuzu...* »

    Et il ponctua ses paroles d'un crachat aux pieds de celui qui avait parlé en dernier, accompagné d'un regard haineux pour les deux. Les hommes s'entre-regardèrent, un peu hésitant. Vrai que Chi avait des traits fins pour un homme, sûrement trop fins pour être pris réellement au sérieux. Il n'en demeurait pas moins un capitaine Ashikaga et s'opposer à lui ce serait se placer à découvert, bien en vue des foudres de l'actuelle daymio. Pour résumer, ça serait vraiment pas judicieux. D'un autre côté, s'ils se débarrassaient du corps après l'avoir tué. Oui mais bon, ils se feraient sûrement repérer avant.

    « Isoiderundame ! Doke !** »

    Cette fois et après un dernier grognement, les deux mercenaires s'en furent et Chi soupira, se demandant par qui et comment avait été recrutés ces pauvres hères. Enfin... l'incident semblait au moins être clos. Le jeune homme se retourna donc vers l'agressée qui ne tarderait pas à redevenir agresseuse et lui accorda un léger sourire, ne sachant pas trop comment la prendre pour ne pas avoir à s'en mordre les doigts. Pourtant, c'est avec une désinvolture et une innocence toute bête qu'il lui demanda :

    « Tout va bien, Ai-chan ? S'ils ont porté la main sur toi, je retourne leur ouvrir la panse... Et... Je te prie de m'excuser pour la violence de mes paroles. »


*Dame dayo... Usero ! Konokuzu... = T'aurais pas dû dire ça... Casse toi ! Sale déchet...

**Isoiderundame ! Doke ! = Magne toi le cul ! Dégage !
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Ashikaga_ailisha
    La jouvencelle le regarde cracher à terre. Un Musha-Daisho à sa rescousse, pour peu elle en rêvait. Seulement, plutôt crever que l'avouer.
    Elle jubile la gamine, de voir les deux lourdauds trembler comme des feuilles devant la magnificence d'un soldat Ashikaga. C'est qu'on fait moins les malins !

    « Tout va bien, Ai-chan ? S'ils ont porté la main sur toi, je retourne leur ouvrir la panse... Et... Je te prie de m'excuser pour la violence de mes paroles. »

    Elle tourne les mirettes sur le dit soldat. Ou soldate enfaite, même la narratrice se perd dans l'histoire! Rendez-vous compte tout de même de la difficulté de relater des faits sur un personnage dont... -Comment ça je parle seule? Ca vous-plait pas,?
    Soit !

    « KUSOJIJI ! »
    Enflure

    Ai' lève la main, furieuse. Comment se permet t'il d'intervenir alors qu'elle aurait pu s'en occuper seule. Il semble vouloir répliquer. Elle hurle de plus belle.

    « URUSAI !* » elle tourne vivement les talons, lui donnant tout le loisir de mater son divin dos « Nanda yo ?** »
    Ta gueule !* Que veux-tu?**

    Regardes-moi si t'es un homme qu'elle lui lance avec ses mirettes. Moi aussi je me marre, surtout qu'il la regarde, pas d'admiration, pas de haine. Peut-être du dégoût, un regard blasé ou horrifié devant le comportement d'une gamine pourtant destinée à être une grande dame.

    « J'aurais pu m'en occuper seule. »

    Elle le lâche dans un murmure. Profondément dégoûtée d'avoir à remettre encore une fois sa vie entre les mains des autres. Il en était assez, Ai' n'était plus une enfant, ne pouvait-elle pas se défendre seule, n'avoir besoin de personne ?
    D'ailleurs, elle n'avait besoin de personne.

    Point Barre.

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La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
Chigiru_ashikaga
    Les insultes fusent. A la première, le soldat ne tique pas tellement. C'est qu'il a l'habitude de la terrible Ailisha à force. Chigiru lève les yeux au ciel, dépité. Il se demande comment l'horripilante gamine peut être la soeur de Matsakodo alors que lui est si calme et réfléchi. Sans doute l'âge... Mais alors se pourrait-il que lui aussi ait été comme ça dans sa jeunesse ?? Il faudrait qu'il s'intéresse au sujet, des fois que ressortent de petites histoires de famille toujours très amusantes pour les autres mais jamais pour soi-même.

    Donc, le soldat se contient. Mais voilà qu'Ailisha en redemande, ponctuant son discours d'ordres et d'affirmations complètement douteuses. Chi fronce le nez et serre un peu les poings. Quand va t-il exploser ? Les paris sont ouverts ! 50 contre 1 à ma droite pour 30 secondes ? Mais vous êtes sur de bien savoir à qui il a affaire ???

    « Baka de gamine ! T'en occuper seule ? Je doute sincèrement que ton kiseru t'aurait été d'une quelconque aide face à deux gaillards comme ceux-ci ! Tu veux que jte dise ? Tu ferais mieux de rester enfermée au shogunat en attendant que ton mari vienne te prendre ! »

    Chigiru est furieux, mais ne laisse rien transparaître si ce n'est son visage crispé et le ton de sa voix, qui monte un peu dans les aigus, bien malgré lui. Il ne porte pas la main sur elle, ni ne se montre menaçant en gardant son arme à portée, il ne fait finalement que la gronder. Il la gronde comme une enfant, car il est persuadé que c'est la dernière chance pour elle d'ouvrir enfin les yeux. En se rendant compte de sa paresse et de la façon dont elle met les autres en danger, peut-être deviendrait-elle enfin une femme réfléchie et... utile !

    « Tu ne te rends donc pas compte que chaque fois que tu es là, les hommes du clan mettent leur vie en péril pour te protéger ? C'est très grave d'avoir si peu d'estime pour la vie, Ailisha-chan. Un jour, tu t'en rendras compte. »

    Chi secoue la tête d'un air désapprobateur en regardant celle qui n'est finalement pas beaucoup plus petite que lui. Est-ce que l'on peut encore faire quelque chose pour elle ? La question reste sans réponse. Quel sensei accepterait de s'occuper d'une enfant aussi terrible ? Et quand bien même y'en aurait-il un, serait-il capable de mener pareille mission à bien ? Le soldat soupire imperceptiblement. Il sait bien qu'elle a du potentiel, mais comment le canaliser ?

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Ashikaga_ailisha
    Le rire se fait nerveux, brissant le discours du Musha-Daisho. Ailisha était une enfant avec une parfaite connaissance de ce fait, mais n'est-ce pas plus sympathique de se faire des illusions quant à la connaissance de son être? Débat trop sordide et complexe, à reprendre un autre jour.

    Gronder comme une enfant. Voilà tout ce qu'elle mérite. Et pourtant il est calme, sûrement trop, et c'est agaçant d'être moins calme que lui, alors le rire cesse net, elle reprend son sérieux.

    Que son mari vienne la chercher? A-t-elle aussi peu d'estime pour la vie qu'il le prétend? D'ailleurs, qu'est-ce qu'elle va en faire de cette vie?
    Faire des beaux enfants et roucouler avec un homme qu'elle n'a fait qu'apercevoir?
    Trop simple. Trop banal.
    Trainer à regarder sa cousine Seii avec les même yeux coupables, cherchant un pardon que jamais elle ne pourra avoir?
    C'est fort probable. Mais l'idée la met en rage.
    Dis-moi Ailisha, ça t'arrives de ne PAS être énervée? une réponse se précipite -Quand j'mange des namagashis.
    Joli réponse.

    L'air de dédain reprend encore de la hauteur, traduit par un menton qui semble vouloir souhaiter le bonsoir au plafond, elle continue de cracher son venin, hautaine, fière, et finalement, de se comporter comme toute adolescente qui n'a de cesse de jouer avec elle et les autres.

    « En quoi cela peut-il t'importer? Que j'estime la vie? Tu veux y remédier c'est cela? »

    La donzelle rit de nouveau. En quoi cela pouvait-il l'intéresser l'estime qu'elle avait envers la vie? La confiance qu'elle plaçait dans un concept aussi excitant que bancal. Ai' était née en privant de la vie celle qui lui avait permis d'être ici à ce jour.
    Finalement, elle constata avec dégoût qu'elle ne pouvait plus porter le regard sur un membre de sa famille, de son clan, sans se sentir coupable. Que ce soit son frère ou sa soeur pour les avoir privé d'une mère, ces nièces pour ces vengeances digne d'une trop jeune enfant, les soldats pour avoir causer la perte de certain par ces bêtises, et maintenant sa cousine pour avoir provoquer ce qui lui causera bien des souffrances.

    « Alors? » elle baisse d'un ton, du calme « Vous comptez me soigner de tous mes maux, c'est cela? »

    Petite sotte va! Impossible pour elle de s'avouer vaincu, et pourtant, par Uzume qu'elle a honte de tout cette mascarade! de tous ce qu'elle entraine au moindre mouvement, même le plus subtil, qu'effectue ses orteils.

    Elle se sent bête.

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La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
Chigiru_ashikaga
    Le regard de Chigiru se fait triste en voyant le menton de la petite. Il la domine d'une tête au moins et pourtant il voit quand même sa gorge, c'est dire si elle le lève. Ha oui, ça, dépité, il l'est. Et pourtant, comme elle, il a été un enfant terrible, hautain, fier et incontrôlable. Seulement, en grandissant, il s'était discipliné... Non, on l'avait discipliné en fait.

    « En quoi cela peut-il t'importer? Que j'estime la vie? Tu veux y remédier c'est cela? »

    Chi la regardait tandis qu'elle disait cela. Il plissa les yeux, sentant qu'un détail lui échappait. S'il veut y remédier... Bien sur, mais comment ? Une idée se forma peu à peu dans son esprit. Et si... S'il pouvait le faire ? Le soldat évaluait les risques, les chances de réussir, celles aussi d'y rester. Elle était capable de le tuer d'épuisement ! ... Alors, il devrait rivaliser et l'épuiser elle avant que ce ne soit l'inverse. Un sourire en coin se faufila timidement jusqu'à ses lèvres.

    « Alors? Vous comptez me soigner de tous mes maux, c'est cela? »

    « Hai ! ... Hai, et pour cela, je vais devenir ton sensei. »

    Les yeux du musha-daisho pétillèrent d'amusement, mais n'en restèrent pas moins déterminés. Il avait souffert de quelque chose de semblable à ce qu'elle vivait et d'ailleurs il n'en avait été délivré que depuis peu. Il en ressentait encore les effets... alors n'était-il pas le plus à même de venir en aide au colocolo ? Association douteuse de deux êtres plus ou moins proches.

    « Je t'apprendrais à te battre, à te discipliner et à te contrôler. Tu ne seras plus un fardeau pour la famille. C'est terminé. Mais pour que je puisse t'aider, il faudra que tu y mettes du tien aussi... Acceptes-tu de m'écouter et de m'obéir ? »

    Le regard du soldat plongea dans celui de la kiseru-fumeuse - oui parce qu'on pouvait pas vraiment dire que son histoire de kiseru-jutsu lui donnait accès au titre de kiseru-killeuse - pour tenter de lui faire comprendre le sérieux de la situation. Vraiment, il avait envie de prendre sa main et de la guider à travers les ténèbres de son esprit pour lui permettre de révéler le meilleur de ce qu'elle avait dans les tripes. Mais si elle griffait sa main, il ne pourrait rien faire. Aujourd'hui, il était trop tôt. Il ne lui demanderait donc pas d'accepter par des mots. Leur chef leur avait montré à tous depuis bien longtemps que les actes avaient bien plus d'importance que les paroles de toutes façons.

    « Nous allons rester à Géro. T'éloigner du shogunat va te permettre de découvrir d'autres façons de voir et de faire. »

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Ashikaga_ailisha
    Les yeux deviennent énormes, c'est absurde, grotesque, on reste dans le même registre, encore.
    Pourquoi cet homme trop frêle aux hanches si larges voulait la discipliner?

    « Tu n'y arriveras pas. »

    Personne ne peut, personne ne pourra. Ai' est trop libre ou trop sotte, encore trop enfant. Ce n'est pas qu'elle n'est pas mature, c'est que ça la dépasse. L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais.

    Il n'y arrivera pas.

    « Vous ne me connaissez pas. Vous venez d'arriver. »

    La demande est si prompte à une tarte dans sa gueule qu'elle ne lève pas la main. Peut-être car ce geste désespéré signerait son arrêt de mort et la fracture quasi-certaine de son poignet.

    Il ne peut, il ne la connait pas. Et elle ne veut pas. Plutôt crever que de se soumettre à un Muushâââ-daishôôôô! pour un entrainement dont elle n'avait pas besoin.
    Non sa confortable vie au Sho-nougat lui allait parfaitement.
    Enfin. Presque.

    « Du saké! Apportez-moi du saké! »

    Oui. La demande est un peu hors-sujet. D'ailleurs Ai' n'aime même pas le saké, combiné à ses herbes l'effet est très mauvais, le plane encore plus lourd et le réveil encore plus brumeux.
    Déjà que ses rêves ne sont pas nets.

    Jarre ou bol?
    -Jarre!

    « Ch'ui trop chiante. Personne veut de moi. Je ne vois pas pourquoi vous réussiriez, vous. elle savait qu'il allait protesté On pari ? »

    Et en plus elle trouve de quoi se faire plaindre. Les gens voudraient peut-être d'elle si elle cessait de faire toujours...ce qu'elle fait toujours.
    - On pari que t'y arriveras pas? Je suis trop insupportable.

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La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
Chigiru_ashikaga
    Là voilà réticente tout à coup. Serait-ce de la crainte qui apparait dans ses yeux ? Chi incline un peu la tête sur le côté et relève le menton pour lui indiquer qu'il n'est pas moins Ashikaga qu'elle, qu'il possède la même fierté, la même hargne. Juste épris d'une liberté qu'il goûte seulement à moitié maintenant qu'il est de retour, mais qu'il ne reprendra pas de si tôt.

    « Je viens d'arriver ? Ho non, je ne crois pas. Je suis même là depuis plus longtemps que toi. Tu as encore bien des choses à apprendre, Ai-chan. Je te connais bien mieux que tu ne crois, et d'ailleurs tu me connais également, sans m'avoir reconnu. »

    Sourire un brin énigmatique mais il n'est pas question de faire des révélations inédites, ni en ces lieux, ni en ces temps. C'est alors qu'elle lui tend la perche qu'il attendait. Inconsciemment, la gamine a dû comprendre que ce serait pas mauvais pour elle d'être un peu dressée. Alors elle prononce les seuls mots dont le musha-daisho avait besoin :

    « Ch'ui trop chiante. Personne veut de moi. Je ne vois pas pourquoi vous réussiriez, vous. On parie ? »

    « Hai... On parie... »

    Chi adresse un sourire carnassier à la jeune fille, découvrant un peu ses dents blanches. Certes, le geste n'est pas très protocolaire, mais enfin il savoure la satisfaction de savoir qu'il va avoir un défi à relever. Et Chi adoooooooore les défis... Quoique pas autant que les sushis - note de l'auteur : attention ne pas comprendre sushi avec bushi car c'est la cause principale de mortalité des victimes de mon musha-daisho - mais ça, c'est une autre histoire.

    « J'ai une mission pour toi. Devenir le tribun de Géro, ça t'intéresse, Ai-kohai ? »

    Et sans attendre la réponse, il s'éloigne déjà vers le village à deux pas du campement militaire Ashikaga.

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