corne de cocu, incarné par Mac_hyavel
Voici ma vie.
Je ne fus peut être pas la plus belle corne de tous les temps, mais j'ai quand même bien fait mon trou sur l'occiput de mon partenaire. Il faut dire que j'avais du potentiel, malheureusement qui n'a pas pu être totalement exploité faute d'une intelligence assez moyenne.
Pour commencer, laissez moi vous décrire mon support : la trentaine avoisinant, chauve, moche, impuissant. Il avait dépucelé la gamine dans une botte de foin, et a été obligé de l'épouser. Véritable nymphomane, cette dernière ne semblait avoir qu'un seul sens dans sa vie : la jouissance.
La première fois que j'apparus sur son front, ce fut, il me semble, un beau matin de printemps. Ils étaient revenus d'une soirée entre amis, bah pas grand chose de méchant, quelques bouteilles d'alcool tout au plus. Bref, toujours est il qu'il lui avait demandé si la soirée s'était bien passée, et elle, d'un sourire quelque peu malicieux lui rétorqua un OOOOOOOH OUIIIIIIII. Il était évident que la dame s'était bien amusée, et que le fait qu'il y était présent en la soirée quelques membres du sexe fort y avait bien contribué.
Donc en ce temps là, je ne faisais pas encore la fière : je venais juste d'apparaître, bien que j'étais depuis fort longtemps en cours de route, je suis née quelque peu tardivement. La faute aux quelques scrupules de la dame, qui, une fois qu'ils furent effacés, le furent pour de bon. Il est vrai que pour une première fois...
Seulement, pour être une belle corne de cocu, une vrai et tout, quasi corne d'abondance, il faut que l'on soit une corne remarquée. Ainsi, si la dame trompe le mari, cela est bien, si le mari le sait, cela est mieux. Et si pour le premier point j'étais servi, le second faisait cruellement défaut à mon curriculum vitae. J'ai ouï dire qu'une corne un jour avait profité d'une scène où le mari rentrant à la chaumière un peu plus tôt que prévu, avait reluqué sa dame en compagnie de son galant, et les avait laissé faire. Evidemment, cela à écorné mon amour propre, mais toutefois je pense que ceci n'est que vague fumisterie qui ne vaux pas la peine que l'on s'y penche plus que de raison.
Bref, j'étais belle, j'étais grande, j'étais magnifique, mais j'aurai pu être mille fois mieux que ce que j'ai été. Si seulement l'idiot d'abruti avait eu un peu plus les yeux en face des trous...
Tenez, au cours d'une soirée de ramponneau, alors que ses amis décortiquaient tour à tour sa sauterelle, ceux ci, quand ils étaient sur la table avec lui et non pas avec elle, trichaient dans le but de se moquer de lui, et ainsi lui donner du jeu, faisant vérifier par la même occasion le vieil adage populaire. Et bien le rustre, fort content de pouvoir plumer ainsi ses camarades ne se souciait pas que dans le même temps ceux-ci défleuraient sa donzelle.
Bref, je fus morte le jour où, n'en pouvant plus de cette vie où elle devait se cacher, la dame quitta son stérile homme pour aller finir ses jours dans l'excitante chambre d'un lupanar, à satisfaire des tas de plaisirs lubriques d'individus crasseux...
Je ne fus peut être pas la plus belle corne de tous les temps, mais j'ai quand même bien fait mon trou sur l'occiput de mon partenaire. Il faut dire que j'avais du potentiel, malheureusement qui n'a pas pu être totalement exploité faute d'une intelligence assez moyenne.
Pour commencer, laissez moi vous décrire mon support : la trentaine avoisinant, chauve, moche, impuissant. Il avait dépucelé la gamine dans une botte de foin, et a été obligé de l'épouser. Véritable nymphomane, cette dernière ne semblait avoir qu'un seul sens dans sa vie : la jouissance.
La première fois que j'apparus sur son front, ce fut, il me semble, un beau matin de printemps. Ils étaient revenus d'une soirée entre amis, bah pas grand chose de méchant, quelques bouteilles d'alcool tout au plus. Bref, toujours est il qu'il lui avait demandé si la soirée s'était bien passée, et elle, d'un sourire quelque peu malicieux lui rétorqua un OOOOOOOH OUIIIIIIII. Il était évident que la dame s'était bien amusée, et que le fait qu'il y était présent en la soirée quelques membres du sexe fort y avait bien contribué.
Donc en ce temps là, je ne faisais pas encore la fière : je venais juste d'apparaître, bien que j'étais depuis fort longtemps en cours de route, je suis née quelque peu tardivement. La faute aux quelques scrupules de la dame, qui, une fois qu'ils furent effacés, le furent pour de bon. Il est vrai que pour une première fois...
Seulement, pour être une belle corne de cocu, une vrai et tout, quasi corne d'abondance, il faut que l'on soit une corne remarquée. Ainsi, si la dame trompe le mari, cela est bien, si le mari le sait, cela est mieux. Et si pour le premier point j'étais servi, le second faisait cruellement défaut à mon curriculum vitae. J'ai ouï dire qu'une corne un jour avait profité d'une scène où le mari rentrant à la chaumière un peu plus tôt que prévu, avait reluqué sa dame en compagnie de son galant, et les avait laissé faire. Evidemment, cela à écorné mon amour propre, mais toutefois je pense que ceci n'est que vague fumisterie qui ne vaux pas la peine que l'on s'y penche plus que de raison.
Bref, j'étais belle, j'étais grande, j'étais magnifique, mais j'aurai pu être mille fois mieux que ce que j'ai été. Si seulement l'idiot d'abruti avait eu un peu plus les yeux en face des trous...
Tenez, au cours d'une soirée de ramponneau, alors que ses amis décortiquaient tour à tour sa sauterelle, ceux ci, quand ils étaient sur la table avec lui et non pas avec elle, trichaient dans le but de se moquer de lui, et ainsi lui donner du jeu, faisant vérifier par la même occasion le vieil adage populaire. Et bien le rustre, fort content de pouvoir plumer ainsi ses camarades ne se souciait pas que dans le même temps ceux-ci défleuraient sa donzelle.
Bref, je fus morte le jour où, n'en pouvant plus de cette vie où elle devait se cacher, la dame quitta son stérile homme pour aller finir ses jours dans l'excitante chambre d'un lupanar, à satisfaire des tas de plaisirs lubriques d'individus crasseux...