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[RP Privé] Besoin de réconfort

Elisabeth_stilton
[Paris, 29 Octobre 1459, hôtel Arnvald, Résidence Parisienne des Dragons]

Des larmes coulaient de ces yeux quand elle quitta sa chambre dans sa robe made in Doigts D'or By Breiz de sa nuit de noce. Robe qu'Ulrich n'avait même pas regardé ni enlevé. Elle avait passé un mantel par dessus est c'était enfuit de la chambre. Elle avait parcouru la distance qui séparait les deux hôtels qui appartenaient aux dragons pour trouver la seule personne capable de la consoler ... Nicolas.

Elle se demanda où il pouvait être et elle pensa à l'université en premier, lieu où ils avaient discuté jusque tard certaines nuits. La blonde connaissait les locaux comme sa poche et ne perdait pas de temps dans les couloirs. Elle arriva devant la porte du professeur et entra sans frapper. Une fois la porte refermée, elle s'effondra au sol, laissant aller libre court à sa peine et à toute les émotions qu'elle ressentait.
Nicolas.df
Rien ne bougeait dans le bureau. Même Malphas avait cessé ses facéties et restait sage sur son perchoir. Son borgne de maître était engagé depuis une heure dans un duel de volonté titanesque avec le coutumier languedocien. L'énorme volume, sur son bureau, le défiait insolemment de l'ouvrir et de s'y noyer. Il faudrait bien qu'il le fasse un jour, si une affaire intéressante jugée là-bas se présentait à lui... Le courageux avocat, une goutte de sueur coulant sur la tempe, tendait le bras et s'apprêtait à commettre l'irréparable, lorsqu'une diversion lui sauva la vie. Une diversion un peu larmoyante.

Il se leva, un sourcil plissé, et jeta un regard critique au tas de tissu qui se permettait de venir pleurer dans son bureau à un moment aussi décisif. Des cheveux blonds dépassaient... il ne connaissait qu'une blonde ayant assez de culot pour entrer dans son refuge sans frapper. Son oeil s'arrondit, et il demanda en contournant son bureau pour se rapprocher :


Elisabeth ? C'est vous ? Mais qu'est-ce qui se passe ?
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Elisabeth_stilton
Elle essayait de se calmer ...
Elle essayait de ne plus pleurer ...
Elle essayait de faire bonne figure ...

Tu parles dans l'état où elle était, à peine couverte, à peine sortie de sa nuit de noce, à peine en état de parler.
Comment pouvait elle encore le regarder, il lui avait menti et que faisait elle là ?
Tout simplement après une nuit de noce aussi catastrophique elle ne pouvait faire qu'une chose. Rejoindre le seul homme ayant été capable de lui donner du plaisir sans coucher avec elle.
Elle leva ses saphirs vers lui, les larmes avaient cessées. Une seule phrase sortie de sa bouche ...


C'était horrible.
Nicolas.df
Comment ça, horrible ? Justement non, ça avait failli être horrible, nuance. Une boucherie faite d'articles incohérents, de chapitres à tiroirs, de peines abusives, d'infractions imaginaires, de droits de la défense bafoués et de règne total et absolu de la répression ! Non, finalement, il avait bien fait de ne pas ouvrir ce codex. Cela attendrait un jour, un mois ou un an, ou davantage, peut-être. Sûrement. Bref, tout cela ne lui disait pas ce qui était horrible.

Il faillit demander, mais il se rappela tout à coup où il avait passé la matinée. Notre Dame, le mariage, ou plutôt la catastrophe... aux dernières nouvelles et après une course-poursuite, la cérémonie s'était finalement terminée en comité réduit plus tard dans la journée. Et pour qu'elle vienne le voir à cette heure-ci... elle devait faire référence à la nuit de noces. Ainsi, le Lasteyrie n'avait pas fait honneur au genre masculin, malgré les multiples assurances données par Nicolas à une Elisabeth inquiète... c'était ennuyeux.


Hum... vedo. Horrible comment ?

Curiosité malsaine, quand tu nous tiens...
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Elisabeth_stilton
Elle baisse les yeux de honte ... raconter cela mais comment le dire ... elle ne pouvait pas. Elle n'arrivera pas à raconter, dire l'affront que cela avait été. De la façon dont Ulrich l'avait traité.

Elle avait pensé à ce que Breiz, Attia et Nicolas lui avait dit, elle avait pensé à comment aguicher son mari pour qu'il la désire. Elle avait une robe faite pour cela. Et pourtant tout c'était passé vite sans plaisir pour elle et elle avait finit là.


Je ne peux pas en parler.


Elle se relève et s'avance vers lui, se blottissant comme elle le put.

Cela n'a rien à voir avec ce que vous m'avez raconter et montrer. C'était rapide, désagréable et outrageant.
Breiz m'avait fait une robe spéciale pour cette nuit, cette robe aurait du lui faire plaisir, l'exciter mais je n'ai pas eu le temps de lui montrer, je l'ai encore sur moi.

Elle débita son flots de paroles contre la poitrine de l'homme. Elle s'apaisait un peu à son contact, il avait toujours eu cet effet là sur elle. Doucement elle leva ses saphirs vers lui pour lui demander d'une voix douce.

Pourquoi s'est il comporté de la sorte ?
Pourquoi ne puis je pas connaître ce dont vous m'avez parlé ?
Pourquoi n'ai je pas le droit au plaisir comme vous me l'avez montré ?


Et non bande de curieux ils n'ont pas couchés ensemble ... pas encore ... ou pas ...
Nicolas.df
Forcément. Sa première impression sur le Lasteyrie ne l'avait ainsi pas trompé : un jeune bâtard arrogant et égoïste, qui en savait bien moins long sur les femmes que son attitude voulait le laisser croire. Si le borgne l'avait eu sous la main à cet instant, nul doute que le précoce aurait passé un mauvais quart d'heure, et qu'on aurait été bien en peine de remplir sa chaise à porteurs avec ce qui serait resté de lui. Seulement, pour le moment, c'était Elisabeth qu'il avait dans les bras. Et il était bien moins doué en compassion qu'en vengeance.

Hum. Ma foi... je crains que bon nombre de jeunes mariés n'ayant pas au préalable appris à... honorer convenablement leur femme ne se conduisent à peu près de la même façon. Et les nuits de noces correspondent rarement à l'image peut-être un peu idéalisée que la demoiselle moyenne s'en fait.

Mouais. On avait sûrement déjà vu plus réconfortant, mais il faisait ce qu'il pouvait. Quelle idée aussi, de venir se plaindre auprès de lui en particulier ! Pourquoi n'avait-elle pas couru retrouver ses amies ? Normalement, c'est à ça que servaient les amies, du moins le pensait-il jusqu'alors.

Bref... vous n'y avez pas eu le droit pour cette fois, cependant il faut vous garder de désespérer : parlez-lui, il s'améliorera avec le temps. Dites-lui comment vous voyez les choses, ce dont vous avez envie. Et de grâce, ne parlez pas si fort de ce que je vous ai montré, imaginez que Xollir rode dans les couloirs... il fait déjà des sous-entendus en permanence, alors nul besoin de ce genre d’aveu pour apporter de l'eau à son moulin !

Nicolas regarda la porte d'un air méfiant, comme s'il la soupçonnait de prendre un malin plaisir à lui dissimuler un vice-doyen curieux juste derrière son battant.
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Elisabeth_stilton
S'attendait elle à ça ... pas vraiment. Elle était surprise, bon sang Dieu que les hommes sont patauds des fois. Non mais c'était quoi cette réplique à deux écus. Elle fait la moue la blonde, une de ses spécialités. Faut dire que la réplique de Nicolas l'a refroidit ... dans le sens calmer - je précise au cas où - Elle l'analyse, la réplique hein, et là ... la colère arrive, contre elle contre Ulrich contre Nicolas.
Elle se dégage et lui fait face, ses saphirs brillants ne lâchant pas le sien. Elle qui l'avait connu avec ses deux yeux se moquait bien de l'état dans lequel il était maintenant. Il se faisait passer pour plus dur mais elle en avait cure.


A cause de qui je me suis fait de fausses idées ?
A cause de qui je me suis fait des illusions ?
Qui m'a montré des choses merveilleuses ?
Qui a faillis coucher avec moi ?

D'un geste elle enleva le mantel dévoilant la robe que Breiz avait faite. ses mains prenait le tissus, enfin pour ce qu'il y avait comme tissus.

Comment pouvait il résister à cela ? Comment pouvait il ne pas s'occuper de moi ? Tout était prévu pour qu'un jeu se fasse entre nous. Et non rien ... Cette robe a plusieurs pans mais il ne l'a même pas vu.

Après une pause et s'être remémoré ce qu'il avait fait et dit, elle leva le menton de défi.

Il faudra longtemps pour que cet homme me retouche.
Non seulement il n'est pas attentionné mais en plus il est mauvais amant.
Je l'aime mais il ne sera dans mon lit que pour faire des héritiers rien de plus.
Quand à Xollir c'est une marmotte, à cette heure il dort dans l'hôtel voisin.
Xollir
Xollir avait cette foy retiré les codex qui lui brisait le dos. Il était confortablement abrité dans son lit, sous une montagne de couvertures. Il lui fallait bien cela pour s'abriter du froid. Même ainsi, il entendait le vent mugir à sa fenêtre. Un temps à rester couvert. L'avocat avait travaillé tard, et se sentait lentement glisser vers un bienheureux sommeil, sans que celui-ci vint tout à fait. Il lui semblait avoir oublié quelque chose. Quelque chose qui lui chatouillait l'esprit. Le réquisitoire? Fait. La lettre? Envoyée. Le morceau de bougie qu'il dérobait chaque jour à l'office? Rangé en sureté avec les autres.

Et soudain, l'éclat. Sa ronde dans les couloirs, une mesure de précaution après le saccage commis par les étudiants. Etrange, se dit-il. D'habitude, je n'ai pas besoin de me la rappeler. Je l'oublie tranquillement. Ma foy, s'il n'y a que cela pour trouver le sommeil...

Et l'Angevin de tendre un doigt à travers la chaude protection du tissu. Aussitôt percé un tunnel vers l'air libre, ledit doigt se rétracte, comme une fleur trop tôt éclose. Froid. Beaucoup trop froid. Après tout, cette ronde... Depuis qu'il évitait de la faire, tout se passait au mieux. Il importait donc de continuer sur cette voie de calme et de sécurité. Satisfait d'avoir accompli son devoir, il s'endormit enfin.
Nicolas.df
Et paf, voilà que ça se retournait contre lui. Un bon sang d'abruti d'amant incapable n'était pas fichu de fournir la moindre sensation à sa femme, et qui accusait-on ? Niccolo Machiavelli di Prato. Il avait l'habitude d'être la source de tous les maux depuis qu'il avait vécu en Artois, mais là, c'était un peu fort. Il agita son index devant l'impudent nez de la petite blonde.

Dites, mademoiselle Stilton ! Qui me fait du rentre-dedans depuis des mois ? Qui m'aurait violé quelques fois déjà si elle avait pu ? Et qui a encore trouvé le moyen de se plaindre que je ne lui avais pas montré assez de... bref ? Hum ? Vous, il me semble, alors ne...

Sa tirade fut coupée net par le strip-tease instantané de la doyenne. Ceci expliquait cela. Avec une robe pareille, le cerveau du jeune Lasteyrie avait probablement cessé de recevoir du sang en quelques secondes... même l'Italien, qui pourtant en avait vu d'autres, dut concéder du bout des lèvres :

Ah... intéressant. Je vais me faire l'avocat du diable, mais c'est un peu mon métier, n'est-ce pas ? Il me semble qu'il aurait pu être judicieux de porter quelque chose de moins... hum... provoquant, pour une première fois. C'était trop d'émotions pour lui, on pourrait presque considérer cela comme des circonstances atténuantes !

Chassez le naturel, il revient au galop. Heureusement, le borgne s'en rendit compte avant d'arriver au moment du coup de théâtre, où il retournait littéralement la conviction du juge en démontrant que la seule coupable était cette aguicheuse déguisée en Anglaise prude, qui avait abusé de son pauvre mari impotent. D'ailleurs...

Mais dites-moi, comment a-t-il fait pour précipiter les choses, sans jambes ? N'auriez-vous pas dû avoir un certain... avantage tactique ? Et ne parlez pas si fort de Xollir, il pourrait vous entendre.
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Elisabeth_stilton
Madame de Lasteyrie je vous prie ! Et puis parlons en de ces derniers mois ... je vais peut être vous rappelez deux trois choses ... Votre bureau ou le miens aux dragons ... le fanion de Belrupt ... le caleçon de la Garde Royale avec ses écussons brodés sur mannequin vivant ... votre démonstration du plaisir féminin et surtout la dernière nuit où j'ai refusée vos avances plus que tentatrice -surtout vu votre tenue- pour rester vierge pour mon mariage alors que vous ... enfin, bref. Vous n'avez pas refusé mes baisers loin de là, vous n'avez pas refusé mes bras, vous n'avez pas refusé mon postérieur sur vos genoux, ni mes caresses. Alors dans cette histoire hein je suis pas la seule fautive.

Pourquoi chaque discussion avec Nicolas commençait bien ... se transformait en bagarre verbale et 75 % du temps finissait par des attouchements ? Ba vous savez quoi, on va pas déroger à la règle.
La blonde le regardait râler puis l'admirer et elle ressentait ce qu'elle avait toujours ressentit quand le regard du borgne se posait sur elle, du désir. Ils jouaient un jeu dangereux depuis des mois, quasiment en même temps que sa rencontre avec Ulrich, et pourtant personne n'avait cédé devant ses convictions mais le désir était toujours entre eux. Soit elle n'avait pas eu ce qu'elle voulait d'Ulrich, elle l'aurait de Nicolas.

Le regard de la blonde se fit tout autre, de colère et indignation il était passé à désir et provocation. Les saphirs détaillaient l'homme en face d'elle, elle se remémorait comment il était sans ses vêtements, l'agilité de ses mains et de sa langue ... Un sourire ... - Oui ami lecteur habituel voilà qui est le seul homme à profiter de ses sourires - un sourire de prédateur, de femme confiante en elle qui a envie de séduire et d'être séduite. Elle se mords la lèvre en posant ses mains sur le premier nœud de sa tenue. Doucement elle le dénoua alors qu'elle avançait vers lui, la chaisne descend le long de ses bras fin et laiteux pour atterrir au sol. Au lieu de continuer à avancer elle s'arrête et le regarde mutine. Son corps était un peu plus dévoilé qu'à l'accoutumée, surtout que personne ne l'avait vu même pas son mari. On pouvait voir la courbe de ses hanches, le haut de son torse et deviner sous le voile blanc le reste.

Alors comme ça cette robe vous plait ? Et ainsi ?
Nicolas.df
De Firenze, incarnation vivante de la dignité outragée, parangon de l'innocence blessée, champion sur Terre de l'erreur judiciaire, ne répondit aux fallacieuses accusations de la perfide enfant d'Albion que par une moue des plus désapprobatrices. Il aurait préféré brûler vif que d'admettre qu'elle n'avait pas tout à fait tort... du moins, c'est ce qu'il aurait pu dire, mais il aurait évidemment nié si quelqu'un en mesure de le brûler vif lui avait posé la question.

Seulement voilà, comme à chaque fois ou presque que Stilton -pardon, Lasteyrie- avait des reproches à lui faire, elle commençait à lui échauffer le sang avant de lui laisser le temps de construire une défense de mauvaise foi convaincante. Où était passée la jeune mariée éperdue ? Ce qu'il voyait dans les yeux bleus de la petite blonde ne le rassurait guère... une souris devait ressentir à peu près la même chose devant une couleuvre. Une couleuvre en train de muer, pour filer la métaphore, parce qu'en plus elle continuait de se déshabiller. Nicolas ignorait combien de voiles au juste comptait la robe et ne cherchait pas à le savoir, espérant toutefois que ce nombre était important.

Il recula un petit peu, voire beaucoup, jusqu'à sentir ses fesses buter contre le bureau, en réalité. Et il répondit, lapidaire, ou du moins tâchant de l'être :


Oui. Mais non. Enfin je veux dire, oui elle me plaît, mais je crois que vous m'en avez assez montré pour que je comprenne le principe des couches successives, il n'est pas utile de poursuivre la démonstration. Si vous remettiez tout ça et que vous alliez vous coucher, hum ? Une bonne nuit de sommeil, c'est souverain contre la frustration sexuelle.

Pourquoi diable avait-il dit ça ?
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Elisabeth_stilton
Ce qu'elle vit lui plut énormément. Plusieurs raison à cela ...
Déjà elle le connaissait et savait qu'elle avait ses chances de le faire craquer. En plus le regard qu'il avait et sa façon de parler le trahissait. Lui qui était toujours si éloquent, maitrisant toujours son sujet et ses paroles. Et là ...
Là elle l'aurait, elle le ferait craquer, elle attraperait cette souris comme elle en avait eu une autre. Son surnom de Pussycat lui allait très bien à ce moment là. Et puis après tout il avait fait des propositions peu de temps auparavant.
Ensuite elle avait confiance dans la robe de Breiz pour titiller les sens d'un homme.
Pour finir il était acculé contre son bureau ce qui arrangeait les affaires de la blonde doyenne.

La blonde avança doucement délaçant les deux nœuds à ses épaules, laissant dévoilé encore un peu plus son corps. Elle ne portait plus qu'un bandeau cachant sa poitrine et un voile bordeaux cachant son intimité. Tout ça pour dire qu'elle était presque nu devant le beau borgne qui ne pouvait pas manquer quoi que se soit au spectacle. Elle approcha encore en ondulant ses hanches et dans un souffle elle lui dit.


Nuit oui ... de sommeil non ... on m'avait promis une nuit de noce délicieuse et je l'aurais ...
Et ce sera avec toi ...
Nicolas.df
Elisabeth ! Voyons, pas devant Malphas !

Et dans la catégorie des répliques sorties de nulle part, totalement dénuées de sens et dénotant une mauvaise foi à toute épreuve, le gagnant de cette année est... Nicolas de Firenze ! On l'applaudit bien fort, mesdames et messieurs. Oui, même toi Malphas... tu peux toujours essayer avec tes ailes. Ou en tapant ton bec contre quelque chose, peut-être ? Et ne fais pas cette tête, il arrive à tout le monde d'être utilisé comme alibi foireux. Ne vois-tu pas que ton maître traverse un moment difficile et qu'il fait comme il peut ? D'ailleurs je crois qu'il vient de se rendre compte qu'il ne s'en sortirait pas aussi facilement...

Non, et puis non ! Je vous signale que moi aussi je suis un jeune marié, ma nuit de noces a été parfaite, ainsi que celle d'après, et la suivante, et les autres depuis, par conséquent il est tout à fait exclu que je trompe ma femme !

Et elle qui ne portait plus que deux malheureux bouts de tissu. Le pire, c'était que le corps de l'Italien se rebellait ouvertement contre ses principes moraux. La révolution prenait la forme d'un inconfort croissant dans ses brais, qu'il s'efforça d'ignorer alors que la jeune Stilton lui faisait des yeux de biche et semblait presque glisser vers lui. Comment le Lasteyrie avait-il pu faire autrement que combler sa charmante épouse... bougre d'abruti.
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Elisabeth_stilton
Ne voulant pas choquer la bête ... on parle du corbeau là ... Elisabeth attrape le tissus blanc et le met sur l'animal. Allez hop un problème de résolu. La blonde résolu à obtenir ce qu'elle voulait se rapproche du borgne, puis glisse contre lui. Ses mains vinrent s'aventurer sur le corps de l'homme, afin de lui ôter quelques couches de vêtements superflus, non vraiment il était bien trop habillé pour ses projets. Et quand une blonde veut, on blonde l'obtient, allez demander à la blondinette© n°1, alors pas encore duchesse de Normandie, si les blondes ne sont pas les plus fortes. La blonde écoute les supplications brin mais rien n'y fait, elle ne décolle pas son corps du sien.

Vous l'avez déjà trompé votre femme, quand vous m'avez embrassé, quand vous m'avez caressé, quand vous m'avez fait crier de plaisir ou quand vous alliez me prendre ici même dans ce bureau.


Elle faisait la moue en prononçant ces paroles, puis, un sourire naquit sur ses lèvres. Le corps de Nicolas était plus en accord avec la blonde qu'avec le cerveau de son propriétaire. Elle allait profiter de cet état de fait qui l'émoustillait également. Quel femme n'aime pas se sentir désirer par un homme ? Alors qu'elle le regarde mutine, un sourire se dessine sur ses lèvres humides -Messieurs relevez votre tête merci - alors que sa main se glisse à la rencontre de l'objet tant désirée depuis des mois mais qu'elle se refuse de prendre.

Doucement elle se hisse sur la pointe des pieds, son corps glissant contre celui de Nicolas, passe son bras autour du coup du brun et prend ses lèvres dans un baiser de retrouvailles. Trop longtemps qu'elle en avait envie, trop longtemps qu'ils ne se touchaient plus, trop longtemps qu'elle attendait ça.


Tu te refuse toujours à moi ?
Nicolas.df
Il y avait certaines choses à ne pas dire à l'Italien. Notamment, prétendre qu'il avait trompé sa femme, alors qu'il résistait tant bien que mal à des avances insistantes depuis des mois, et que s'il n'en avait pas été loin, il n'avait pas cédé. Tout dépendait du sens que l'on accordait à tromper, bien sûr, mais lui considérait qu'il y avait tromperie lorsqu'il y avait coucherie, et Elisabeth le savait fort bien. Il n'avait pas réussi à se débarrasser totalement de son habitude du flirt... en revanche, il n'avait plus couru le jupon depuis quasiment une demie année, et remettre ça en question moins de six semaines après son mariage était pour le moins une grave erreur diplomatique.

La blonde n'avait pas conscience de son faux pas. Elle continuait à minauder, l'excitait de quelques caresses, pressait son corps quasiment nu contre le sien... et si une manifestation vibrante du désir de Nicolas se sentait probablement à travers ses braies, son oeil, lui, ne reflétait que la colère. Elle venait lui faire des leçons de fidélité alors qu'elle s'était mariée dans la matinée et sortait tout juste de sa nuit de noces ? Il y avait des limites à tout, même à ce qu'il pouvait lui pardonner par attirance pour elle. Il lui saisit fermement les poignets, l'écarta de force et répondit en serrant les dents :


Oui. Ramassez votre robe et partez. Maintenant.
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